Cela faisait déjà une journée entière que je n'avais pas revu ma sœur. Je l'avais laissée seule dans le parc alors que j'avais fini mon festin. J'avais passé ma journée dans la base du Cercle, j'avais plein de chose à voir, j'étais à présent le seul des cinq représentant, le Cercle allait vraiment mal. Pourtant je ne m'en faisais pas tant que ça, je ne sentais pas le danger à présent, cette attaque qui dura trois jours n'était qu'un début, pour le moment il n'y aurait rien de plus avant un petit bout de temps. Le Cercle avait bien le temps de se reconstruire pour une attaque prochaine de la part de ces Rebelles. Ce n'était pas forcément de leurs fautes s'ils ne comprenaient où était le bien, après tout on veut toujours ce qui est le mieux pour soit, eux ne comprennent pas que l'idéologie du Cercle sera meilleure, même pour eux. Après tout les idiots ne changent jamais d'avis et n'arrive jamais à avancer vers ce qui pourrait les aider.
La nuit était maintenant tombée depuis un moment, j'avais d'ailleurs quitté la base dès qu'on ne voyait plus le soleil à l'horizon, c'est à ce moment là que les "créatures" sortent et que les plus faibles se hâtent pour rentrer chez eux. Reste encore les insouciant qui pensent que rien ne peut leur arriver ou qu'ils sont assez fort pour se défendre qu'on d'autres. Moi je ne cherchais rien en particulier, mes journées étaient tout simplement ennuyante, même après tout ce raffut qu'il y avait eut.
Les rues se remplissaient, les gens semblaient si calme, il n'y avait plus d'enfant à cette heure ci, quelques humains restaient encore là, cherchant un bar pour s'amuser un peu, une boite de nuit ou d'autre lieux parfois moins fréquentable encore. Il y avait aussi ceux qui profitaient de la nuit pour faire des coups en douce, c'est d'ailleurs sur l'un d'eux que je tombai. Il se trouvait dans une ruelle, un jeune humain à peine adulte, peut-être encore mineur même. Il venait d'avoir la mauvaise idée d'inscrire "Le Cercle sera la Mort de la ville" sur le mur d'une ruelle. Il n'y avait la place de laisser passer même pas deux hommes et il s'agissait d'un cul-de-sac au bout. Il eut d'abord peur et se recula du mur en me voyant débarquer, il commença même à s'expliquer mais je n’entendis rien.
"-Tu oses insulter les sauveurs de l'Avventura? Tu oses t'en prendre à se qui veulent aider la ville et leurs habitants? Tu es donc de ceux qui ne peuvent exister ici, en Avventura. Tu es un faible, tu ne peux pas comprendre par toi même ce qui est bon, tu dois donc suivre les autres, tu es trop influents, mais je vais te pardonner tes pêchés."
Le temps que je finis ma phrase je m'étais approché de lui et ma main gauche s'était posée sur son épaule. Un sourire doux et presque amicale s'était dessiné sur mon visage. Il ne fallut que quelques secondes pour que je dégaine mon sabre et lui tranche le torse jusqu'au haut de la gorge d'un coup, toujours avec le sourire. Le sang gicla sur mon visage et mes vêtements.
"-Tu es pardonné, repose en paix."
Je me retournai ensuite en prenant le soin de bien le positionner sur le sol de la ruelle, je restai accroupi à côté de lui, comme si j'attendais quelque chose, c'était plutôt que j'aimais observer ceux à qui j'offre le pardon après leur avoir fait don.
Et Tshac! 300€ dans la poche! Les affaires allaient bon train cette nuit, je venais de vendre une nouvelle arme à une personne désireuse de protection... Comme d'habitude en fait. Je n'avais jamais vendu autant d'articles dans une seule ville, il fallait croire que ces jours sombres avaient vraiment fait peur à la population: Tous désiraient de quoi se protéger, et certains de mes clients passaient le mot à leurs amis pour venir me trouver et s'équiper. Je commençais à me faire connaitre, et c'était franchement marrant! Nan, le seul truc qui me plaisait pas, c'était que la plus part des gens disent qu'il faut aller au bar pour venir me voir... Ce qui me faisait sérieusement passer pour une alcoolique. Non pas que c'était faux mais bon...
La nuit était tombée, et je me rendais d'ailleurs au bar, pour dépenser une partie de cet argent "durement" gagné. Le dépenser en bon et agréable alcool qui allait pouvoir me désaltérer en cette nuit torride. Je trouvais d'ailleurs la chaleur difficilement supportable dans ce pays, je ne m'y étais pas vraiment habituée, ce qui me poussait à passer mes journée soit au bar, soit dans ma chambre d'hôtel. Au moins y a la clim là bas. Mais cette chaleur ne semblait pas déranger les habitants de la ville: les rues étaient encore plus animées que la journée, le brouhaha était assez important, et les odeurs diverses et variés. Je commençais d'ailleurs un mal de tête se pointer à cause de tous ses sons et ses senteurs différentes, ce qui me poussai à venir me réfugier dans un détroit de ruelles, histoire de reprendre possession de mes sens. Je me souvenais désormais pourquoi je détestais la ville: Mes sens améliorés me pourrissaient la vie. Je pris alors une grande inspiration pour retrouver complètement l'usage de mon nez.
Lorsqu'une odeur particulière me frappa. Une odeur acre, qui fait froncer les sourcils lorsqu'on la sent, une odeur qui rappelle des mauvais souvenirs, une odeur que l'on sent lors des combats, l'odeur du sang. Je pourrais reconnaitre cette odeur à des lieux à la ronde, tellement que j'y étais habituée, non pas par choix, mais par contrainte. Je m'étais mise à la détester. Mais j'étais curieuse. Cette curiosité me poussai d'ailleurs à suivre cette odeur, à arriver à sa source. L'endroit était vraiment perdu au fond du dédale de ruelle dans un endroit vraiment étroit. Lorsque j'arrivais à l'endroit d'où arrivait cette odeur, je ne fus pas surprise de voir un cadavre. C'était presque obligé, ça faisait bien 5 minutes que j'avais sentis le sang, et la senteur était toujours aussi forte, il n'y avait qu'un cadavre pour laisser quelque chose d'aussi puissant.
Un cadavre d'humain apparemment. Il ne semblait même pas s'être battu, à le voir, juste exécuté d'un coup d'épée, net et bien porté. Son meurtrier était fort. Meurtrier que je n'aperçus qu'après l'avoir vu bouger dans le noir. Je me demandai un moment comment avais-je fait pour ne pas le sentir, mais la couleur de la prunelle de ses yeux me fit parvenir la réponse, qui m'en glaça le sang. Un fils du sang. Pas étonnant que j'avais confondu son odeur avec celui du cadavre. Les vampires étaient ceux que je craignais le plus, à cause de leur amour pour le sang et leur ruse. Ce sont des adversaires redoutables. Par précaution, je mis ma main sur la poignée de mon arme.
"Pourquoi? Pourquoi l'avoir tué?"
Ma question était un peu stupide, mais bien que je paraissais assez confiante, j'avais la frousse, j'étais affolée. Voir son visage ainsi éclaboussé de sang me donnait froid dans le dos. Je posai ensuite mes yeux sur son épée : Je n'avais rien vu de tel auparavant. Une telle forme, ainsi qu'une lame de cette couleur était complètement inédit pour moi. Ma curiosité me poussait à l'étudier, la dépecer, la détruire, la reconstruire... Mais le vampire était plus important. Dans le sens où je jouais ma vie sur ce coup.
Je dus rester accroupis fasse à ce corps dont j'avais ôté l'âme avec soin. Cet homme avait put trouver la voie à l'aide de ma lame maintenant tachée du liquide de la vie et de la mort, cette lame qui avait le pouvoir d'accord le pardon, de remettre dans le droit chemin une fois mort lorsque vivant cela n'a pas été possible. Ma mission était celle-ci, rendre le monde meilleur en guidant les faibles, ceux qui ont peur, ceux qui craignent les plus forts, ceux qui ne peuvent pas vivre sans ce guide, ce guide qui sera moi même.
Ma petite séance intime avec le mort prit fin lorsque des pas résonnèrent entre les murs de la ruelle. Je mis un petit moment avant de réagir, j'en avais maintenant fini avec ce corps. Je posai ma main sur son visage afin de lui fermer les yeux, comme pour qu'il puisse enfin reposer en paix dans un endroit où il n'aura plus à suivre un mauvais chemin.
Lentement je me mis à tourner la tête vers la jeune femme, une charmante demoiselle. Les cheveux encore plus blanc que les miens, je les aurais même comparé à de la neige. Il ne pouvait s'agir que d'une créature mi-humaine mi-animale, il y en avait de plus en plus en ville de toute façon, donc je n'étais pas vraiment surpris, en général je n'avais rien contre eux de toute façon. Je me relevais en prenant dans la main gauche mon épée que j'avais laissée au sol. Je me mis face à elle, il y avait bien six mètres entre nous deux, mais en moins d'une seconde j'aurais pus arriver face à elle. Pourtant je n'avais rien contre elle, elle était seulement arrivée là par hasard et me posée une question, la moindre des politesses était de répondre.
Je rangeais mon arme dans son fourreau en la fixant avec un doux sourire.
"-Je lui ai offert le pardon qu'il attendait, je l'ai guidé dans la voie qu'il avait besoin d'emprunter, dans son regard je voyais qu'il me supplier, il avait besoin de moi alors j'ai fait ce dont i lavait besoin, je lui ai présenté la Mort pour qu'il lui prenne la main. Il lui a sauté dans les bras." Je m'avançais doucement vers elle, je ne voulais que partir à présent, pourtant je détourné légèrement mon chemin pour m'arrêtai face à elle. Mon regard se plongea dans le sien, il n'y eut pas un bruit, mon sourire avec disparu pour laisser un visage inexpressif, plutôt dur et froid. Mes yeux de sang restèrent figé dans les siens.
"-Est-ce que cette peur qu'y émane de toi est une demande de pardon? Cherches-tu toi aussi à trouver le chemin? Cherches-tu à être guidé dans la vraie voie? Je peux t'aider si tu le souhaite."
Putain, mais c'est qu'il me glaçait furieusement le sang avec ses paroles sordides le vampire... L'humain aurait sauté dans les bras de la mort. C'était le truc le plus débile que j'avais jamais entendu, parce qu'en regardant la tête du cadavre, il avait pas vraiment l'air d'avoir apprécié le voyage. Ni la coupe d'ailleurs. Lorsque je reportai mon attention sur le vampire, je m’aperçus qu'il s'était dangereusement rapproché de moi. Instinctivement, j'empoignais mon arme de plus en plus fort, et commençai à serrer les dents. Comparée à la mienne, sa présence était vraiment imposante, et je me sentais toute petite face à lui. Mon instinct animal me disait de prendre mes jambes à mon cou et de fuir, mais je n'étais pas comme ça, et le fixa dans les yeux à mon tour. Je ne pus m'empêcher de remarquer ses cheveux et ses yeux de la même couleur que les miens, mais qui lui donnaient plus l'air d'un psychopathe qu'autre chose. Je ne pus m'empêcher de rire en l'entendant parler d'être guidée, et de ses autres conneries. Décontractée, je lâchai la poignée de mon arme avant d'esquisser un sourire:
"Je ne demande jamais pardon à personne, la seule voie que je connaisse est celle de la vengeance, et personne ne pourra m'y guider, n'y m'aider. Mais mis à part çaaaa..." Avec un grand sourire sur le visage, je m'approchai de lui, son arme en ligne de mire. Je venais de succomber à la curiosité, et je me posais des tas de questions sur où elle pouvait provenir: j'étais déjà allée dans un village produisant des épées de cette forme, mais la couleur ne correspondait pas, et il n'y avait pas les indications de provenance sur le fourreau. J'avais vu luire les quelques marques présentes sur la lame lorsqu'il l'avait rangé, mais ça ne ressemblait pas à un langage que je connaissais. Autant d'éléments qui commençaient à m'exciter, et me donnaient de plus en plus envie de la toucher. C'est donc sans cacher cet impatience dans ma voix que je lui demandai:
"Dis dis dis... Je peux prendre ton épée deux minutes, elle est magnifique je veux voir un truc dessus... En attendant tu peux voir la mienne!"
Telle une gamine de primaire, je sortis mon épée et la planta dans le sol, impatiente de pouvoir observer celle du vampire. La mienne en était presque le contraire, à ce que j'en avais aperçu: mon épée fétiche était plutôt dans les tons blancs, sans compter la garde faite de ma propre fourrure, qui lui donnait un air sauvage, dont j'étais très fière. Mais ce n'était pas ma préoccupation pour le moment. Nan, là c'était plus l'épée, qui me monopolisait les pensées.
"Steuplaiiiiiiit... Je pourrais même t'en faire une meilleure si j'arrive à l'analyser..." Bon, j'espérais quand même pas qu'il me laisse la fondre, ce serait vraiment le top, mais au moins me laisser y jeter un coup d'oeil, histoire de satisfaire ma curiosité... Le seul problème est que je risquais de le saouler pendant un moment si elle était aussi exceptionnelle que je le pensais, mais même en le sachant, c'était plus fort que moi.
Je continuai de la fixer avec insistance, je n'eus pas vraiment la réponse que j'attendais de sa part mais son rire me suffit. Pour moi la vengeance n'est que pour les faibles, car lorsque l'ont est fort on ne peut pas se venger puisque nous n'avons aucune source pour le faire. Enfin, elle avait de toute façon l'air bien faible, dire qu'il n'avait pas besoin d'être guidé était bien stupide, mais je n'allais rien dire sur ça. Je ne m'arrêtai pas sur la façon qu'elle changea de comportement pour devenir presque hystérique, qu'avait-elle après mon arme? Ce n'était qu'une simple épée, à vrai dire elle était bien étrange, mais je ne savais rien de celle-ci, je n'avais fait que la ramasser après être sortis de l’hôpital.
"-Tu souhaites donc tant que ça voir cette simple épée?" Je dégainai celle-ci en l'arrêtant sous son menton, puis d'un mouvement du poignet je mis la lame vers le sol pour la laisser la prendre par le manche. Après tout ce n'était qu'une épée, je n'allais pas en prendre aussi soin que ma vie ou que l'Avventura.
*Reprends l'épée!*
-Ksssh!
Cette voix fut comme un sifflement sourd dans ma tête, c'était encore lui, même si je ne savais pas vraiment s'il était réel ou non, dans tous les cas il était dans ma tête et à chaque intervention je me sentais mal. Je déserrais les dents en fixant la nouvelle propriétaire temporaire de mon arme.
"-De qui veux-tu te venger? Et es-tu sur d'en avoir la force? Tu sembles bien faible et facilement perturbée. Enfin ce n'est sans doute pas mes affaires de savoir tout ça..."
Je lui souris un peu, même si elle était totalement émerveillée par cette lame trempée de sang encore frais ainsi que de sang déjà sec de l'après midi.
"-Je pourrais au moins connaitre ton nom?"
Je tendis la main vers l'épée quelle avait plantée au sol, je m'en saisit et la regardai un instant, je ne comprenais pas l'intêret qu'elle avait à voir une lame, après tout qu'importe la couleur et la forme elles servent tout le temps à la même chose, trancher pour faire couler le sang et faire régner la justice pour obtenir la paix.
*Reprends là!* Une forte douleur me prit au moment où cette voix revint. Dans un geste incontrôlé je plantai les crocs au niveau du pouce de la main gauche et je me déchirai la chair jsuqu'au poignet entrainant une douleur en corps plus forte mais plus brève. Du sang coula, très peu comparé à celui qui venait de couler. Je lâchai la lame en gardant mes crocs au niveau de mon poignet. J'allais devenir fou avec cette voix, je ne pourrais pas continuer si je souffrais autant intérieurement à chaque fois, je ne comprenais plus rien. Je me remis à fixer la jeune fille en lâchant ma main de mes crocs. Je serrai toujours les dents et détournai mon regard un peu gêné.
Je répondis à sa première question d'un hochement de tête enjoué. En la saisissant, je compris directement que l'épée était encore plus étrange que je l'imaginais: elle était extraordinairement légère. De plus, je sentais le pommeau pulser, comme si celle ci était vivante, ou avait une conscience propre, ce qui m'intriguait encore plus. Je la retournai dans tous les sens, l'observant sous toutes les coutures... Je ne répondis pas lorsqu'il me demanda pourquoi je voulais me venger, faisant comme si je n'avais rien entendu. Mais mes souvenirs me revinrent, une fois de plus. Ce frère. Ce traitre. Il devait payer pour la mort de tous ses innocents. Penser à tout cela éteignit un peu ma joie devant la lame unique. Pourquoi je m'embêtais avec ces sottises? Je devais plutôt essayer de le retrouver, plutôt que de m'embêter avec ces histoires d'épées et compagnie... Les yeux plongés sur cette épée donc les décorations semblaient danser au rythme de battements de cœur, je répondis à sa question à mi-voix.
"Serine. Serine Arteria."
Alors que je m'apprêtai à caresser la lame, j'entendis mon épée tomber par terre. Ce bruit métallique me tira de mes pensées, reporta mon attention sur le vampire. Il venait de se mordre? Mais pourquoi? Je m'approchai vers lui, pour lui demander si ça allait quand je sentis une vive douleur me traverser le bras droit à mon tour. On aurait dit que l'épée me rejetait, et me forçait à la lâcher en me faisant souffrir. Et ça marchait, la douleur était affreuse. Je ne pus m'empêcher de crier et de tomber à genoux, tant la douleur était soudaine, et je la libérai pour me délivrer de la souffrance. Me tenant la main droite pour me soulager, j'observais l'épée sombre attentivement, la regardant pulser en silence, puis se calmer.
"J'avais entendu dire que certaines épées étaient vivante, et choisissaient leur propriétaire... Je pensais pas que ce serait vrai." Je disais ça avec un sentiment de crainte, mêlé d'excitation, de voir une arme si formidable. Mais il semblait que son propriétaire avait subi aussi de la séparation. Je me relevai, puis m'approchai de lui, un peu inquiète. Je me sentais coupable de ce qu'il venait de se passer.
"Heum... Ça va? Je voulais pas... Je ne pensais pas que ça pourrait avoir de telle conséquence de séparer une arme et son porteur... Je suis désolée..." Une larme de culpabilité de monta. Je ne pleurais pas, mais c'était limite. Je détestais que des gens innocents soient blessés par ma faute, je me sentais vraiment responsable, et blâmable de ça. Je détournai mon regard à mon tour, pour ne pas que le vampire voit le chagrin que j'éprouvais de ça, mais je pense qu'il était déjà trop tard pour essayer de le cacher.
Je gardais le regard hors du sien pendant un instant, je serrais les dents par mépris de moi même. J'étais faible au point qu'une simple voix arrivait à m’atteindre, qu'étais-je devenu? Que pouvais-je faire si même une chose immatérielle arrivait à me faire souffrir, et si j'étais devenu un être faible? Je ne savais plus, mal grès la légère souffrance que j'avais enduré à l'aide de mes crocs m'ayant déchiqueté un peu de chaire, la plus grosse douleur était intérieur, c'était cette honte, cette faiblesse. J'eus du mal à reporter mon regard sur la demoiselle, Serine. Pourtant elle avait lâchée mon arme, comme si elle aussi avait subit une douleur, c'était trop étrange, je ne comprenais plus rien. Je continuai de la fixer, j'avais l'impression que c'était arrivait de ma faute, que j'étais coupable de ce qui avait put lui faire mal. De plus une sorte de tristesse se dégageait d'elle, je me sentais mal, je culpabilisais presque.
Je m’avançais en passant à côté d'elle sans rien dire, je me penchai ensuite puis ramassai mon arme. Je la fixai durant quelques secondes, qu'avait-elle de si spécial après tout? Je la rangeai tout de même dans son fourreau, il n'était pas l'heure de se poser des questions sur une simple lame après tout.
Je m'avançai à nouveau vers elle arrivant dans son dos puis posa ma main gauche sur son épaule, le sang coulait à peine, je me collai presque à elle.
"-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui cloche avec cette épée, mais je n'aurais pas dû te la passer. J'ignorais qu'une telle chose pouvait se produire, pardonnes moi."
*Tue la*
Pris par cette nouvelle douleur ma poigne se resserra à son épaule lui écrasant facilement sans pour autant la lui briser. J'avais peur, c'était une peur totalement inconnue, une peur de l'inconnue, c'est comem se sentir détruire de l'intérieur par une chose qu'on ne connait pas, qui n'a ni visage, ni odeur, ni apparence. C'était un véritable monstre, une simple voix qui pouvait vous déchirer en quelques mots.
Je m'écroulai au sol, ma vue était trouble et ma respiration extrêmement rapide, j'avais l'impression d'entendre sa voix résonner encore dans ma tête. Pourquoi devrais-je la tuer? Je n'avais pas envie, elle n'avait rien fait et elle ne choisissait pas une mauvaise voie, je n'avais pas à faire une telle chose, c'était complétement idiot. Si je ne le faisais pas, qu'allait-il m'arriver?
Le contact de sa peau me donna un frisson qui parcourut mon corps entier. Je n'aimais pas ça, sa peau était glacée, j'avais pas l'impression que c'était un être vivant. Si l'on peut considérer les vampires comme des êtres vivants bien sûr. Mon cœur rata un battement, lorsqu'il s'excusa: un vampire qui demandait pardon? C'était la première fois que je voyais ça, et je ne pus m'empêcher de me sentir embarrassée par cet aveu. Mais alors que j'allais répliquer, je sentis mon épaule se contracter, comme si elle allait se rompre. La brutalité de la douleur m'arracha un nouveau cri de souffrance, mais que j'essayai de contrôler cette fois. Par rapport aux propos qu'il avait tenu juste avant, je compris que ce n'était pas de sa faute, et que quelque chose devait le pousser à agir ainsi. J'essayai de me libérer de son emprise, mais sa force était vraiment immense, et je sentais petit à petit mon épaule approcher du point de rupture. Heureusement, il me lâcha avant. Soulagée, je ne pus tout de même pas m'occuper de mon épaule plus longtemps: Le vampire était tombé au sol. Dans un élan de précipitation, je m'accroupis à côté de lui, en essayant de le relever, mais mon épaule me faisant trop mal et tout ce que je parvenais à faire était de d'émettre des gémissements de douleurs.
"Hung... Aller, fais pas ta chochotte saleté de vampire... J'ai compris que tu faisais pas exprès, c'est cette épée, ou un truc comme ça non? C'est toi le manieur, c'est toi le maitre non? Tu devrais pas te laisser contrôler comme ça... Arg... T'es lourd tu sais?! " Pour le coup, le meilleur moyen d'essayer de le faire se réveiller était le raisonnement. C'était pas sur que ça fonctionne, mais on sait jamais. Je savais pas trop pourquoi, mais j'avais pas envie de le laisser moisir ici... D'habitude, je me serais pas occupé d'un gars comme lui, après tout c'est un vampire, donc il se devait d'être puissant! Mais, peut-être était-ce parce que je me sentais coupable, ou juste que le trouvais beau que je me sentais obligée de l'aider... Parce que quoi que je pouvais essayer de dénier, je le trouvais quand même sacrément sexy le vampire... Mais c'était pas vraiment le moment pour penser à des choses comme ça, fallait que je trouve comment l'aider... Sauf que je savais pas trop quoi faire pour le coup. Je murmurai alors une phrase qui échappa à mes pensés, et que je ne pensais pas que le vampire entendrait:
"En plus je connais même pas son nom, je pourrais pas le revoir..."
Alors que j'arrivais à peine à sentir mon corps un jeux débuta, celui entre la douleur et le plaisir, j'étais comme déchiré en deux. A des moments je me sentais détruit, comme écrasé sous plusieurs tonnes, à d'autre moment je me sentais comme flotter, encore plus léger qu'une plume, comme si je n'avais plus de masse. J'arrivais à peine à garder les yeux ouverts et ma vue était flou au point que je ne distinguais que les formes et les couleurs, bien que faiblement. Tous mes sens étaient troublé, mon touché inexistant, mon odorat troublé par une odeur de sang continue et extrêmement forte et je dirais même que cela était désagréable. Mon ouïe, elle, me permettait tout de même d'entendre, ou plutôt de distinguer les sons et les paroles surtout bien qu'avec extrêmement de mal. Je luttais chaque secondes pour de pas céder à ce "démon" qui me rendait ainsi, je luttais pour reprendre possession de mes esprits.
Petit à petit tout ce calma, comme lorsqu'une averse se termine, tout devient si calme et paisible. Ma respiration ralentissait, mes sens revinrent, j'arrêtais enfin de lutter contre la lourdeur de mes paupières et je les laissai se fermer un instant. Je me mis sur le dos pour réussir à respirer avec aisance, puis petit à petit je rouvris les yeux, puis je fixai Serine.
"-Je... Tu n'avais pas à être là, c'est de ta faute si tout ça est arrivé..."
Puis je tournai la tête en fixant le mur en murmurant très bas.
"-Désolé..."
Mon corps était encore lourd et engourdit mais j'arrivai tout de même à me relever avec beaucoup de mal et de temps. Ma respiration se faisait encore entendre, comme après un combat extrême. "-Je me présente tout de même. Naome Xerxes Ishika, représentant de la race Majestueuse dans le Cercle, protecteur de l'Avventura la Magnifique. Je suis heureux de faire ta rencontre, même si les circonstance ne sont pas vraiment bénéfique pour croire que je suis quelqu'un d'agréable, d'ailleurs je ne le suis pas vraiment, mais les Grands ne sont pas forcément des gens facile à fréquenter."
Je lui souris en plongeant mon regard dans ses yeux, j'essayais de faire abstraction de tout ça, la voix quant à elle semblait s'être calmée.
Okaaay, pour le coup, ma patiente avait atteint ses limites. J'attendis juste la fin de son introduction avant d'exploser : J'allais pouvoir lui exposer mon point de vue avec une joie dissimulée sous l’énervement. Ça faisait longtemps que j'avais pas fais de discours comme ça. Les autres fois, c'étaient quand j'étais saoule. Et ça n'avait aucun sens, d'après les personnes présente encore sobre.
"Ah! Putain tu peux pas la fermer avec tes désolés et compagnie? Nan sérieusement: La race "Majestueuse", nan mais tu te fous de ma gueule? Si c'est ça la race des vampires, des gars qui s'excusent pour un oui ou pour un non, les Lycans sont alors dix fois plus forts! Je sais bien que c'est de ma faute, okay, alors t'es désolé de quoi, tu peux m'expliquer? "
J'avais volontairement faire un lien avec les Lycans histoire de le réveiller. Tout vampire, même ayant pour objectif la cohabitation, n'est pas super copain avec eux. Je croisai alors les bras en poussant un soupir, désespérée. Je retrouvai mon calme, et considérai le temps qu'il me restait avant d'aller au bar : Pas beaucoup, il allait fermer dans deux ou trois heures, et le temps que je retrouve mon foutu chemin, j'aurais pas le temps de boire énormément. Idée qui me déplut fortement. Bon et bien, maintenant que ma soirée était fichu, autant m'intéresser plus en profondeur à ce que j'avais en face de moi.
"Ah, fait chier. Bon, visiblement t'as des problèmes avec ton épée, ou quoi que ce soit d'autre qui soit en rapport. Les armes blanches c'est mon dada, je pourrais essayer de résoudre ça, puisque ça a l'air de pas mal t'handicaper. C'est vrai quoi, le roi des vampires -si tu me permets l'expression-, qui s'effondre parce qu'on lui a pris son arme, c'est débile. Mais en échange..."
Un sourire se dessina sur mes lèvres, en pansant à l'autre part du contrat: Je pourrais aller fouiner du côté des entrées et sortis de l'Avventura, voir si la personne que je cherche n'y est pas venu. Et rien ne m'oblige à rester une fois que j'ai découvert son passage ou non... Un léger rire me secoua alors, tellement la situation était avantageuse pour moi. J'allais en plus pouvoir étudier une arme de manufacture plus qu’excellente...
"...En échange tu m'héberges, parce que je suis un peu sur la paille, et l'hôtel ça me gave. Et puis, c'est plus facile pour pouvoir observer ta lame."
La proposition était, je l'avouais, un peu osée. Proposer d'aller vivre chez une personne encore inconnue, pour aller fureter dans ses affaires privées, peu de gens auraient une idée aussi farfelue. Par contre, c'était pas certains que Naome accepte non plus. Au pire des cas, j'avais toujours deux trois idées pour faire balancer la tendance du marché, mais il était dans un sens un peu mon seul espoir de trouver ce que je cherchais. C'était donc avec la crainte d'échouer, et en faisant une prière muette que je lui proposais ce contrat.
Je la fixai calmement, j'avais la peur que cette voix revienne, pourtant je savais qu'elle s'était calmé, mais quand reviendrait-elle? J'aurais plutôt dû ne plus penser à ça, après tout ce n'était pas dans mon genre d'avoir peur de quelqu'un, même si dans le cas présent je ne savais même pas s'il s'agissait de quelqu'un.
Je dû avouer que sur le coup Serine m'aida bien, me parler des lycans comme elle l'avait fait, c'était plutôt fou de faire ça. Je ne peu nier le fait que je déteste cette race de chien presque autant pathétique que les humains, c'était même parfois avec dégout que j'essayais d'être jute envers eux et la moindre occasion d'en tuer un était tout ce qu'il y avait de plus jouissif. Alors pour me comparer à un lycan il fallait surement vouloir mourir ou savoir ce qu'on faisait. Je ne l’interrompis pourtant pas, même si j'avais une folle envie de lui fracasser le crane à ce moment là. Que voulait-elle faire? J'étais vraiment curieux quand elle commença à me parler de ce petit pacte. Sur le moment j'enviais l'époque proche où j'aurais pus lire en elle.
Un sourire de coin se dessina, j'essayais de le cacher mais ce fut le plaisir des contrats qui me prit. "-Un échange? Tu ne crois tout de même pas qu'un "qu'un vampire dix fois plus faible qu'un lycan" va céder si facilement à une t-elle offre? En fait je ne vois pas vraiment ce que je gagne là dedans, je n'ai pas vraiment envie de te laisser la possibilité d'analyser une si belle arme, tu as déjà eu la chance de la voir à l’œuvre après tout, c'est déjà une chance en soi. Je dois en plus te loger, franchement ce n'est pas une offre très honnête."
Je la fixai avec ce sourire de joueur heureux. Qu'allais je bien pouvoir ajouter à ce contrat pour le rendre, pour ma part, acceptable. "-Et bien... Disons que si tu m'aides pour quelques bricole par-ci par là, dans mon boulot et le reste je pourrais accepter. C'est un pacte qu'il ne faut pas prendre à la légère après tout, je déteste me faire avoir pour ce genre de chose vois-tu. Enfin je pense que si tu acceptes ces nouveaux termes tu en seras déjà gagnante. En fait je suis plutôt bon étant donné les malheurs qui viennent de t'arriver, alors accepte mes termes et oublions tout ça."
Un éclat de rire me secoua lorsqu'il finit d’énumérer les clauses du contrat : les malheurs qui viennent d'arriver, elle était pas mal celle là. En exceptant le broyage d'épaule, c'était une expérience plutôt intéressante qui venait de se dérouler... Même très intéressante. Je repris mon souffle, puis dis d'un air enjoué que je pris naturellement:
"Pour des malheurs, je les trouve plutôt excitant! Et puis, si ça en ait vraiment, j'en serais pas à mes premiers malheurs douloureux. Mais ça n'est pas la problème, J'accepte! Sache juste que j'aime pas les boulots trop tâchant, mais j'imagine que les membres du cercle n'ont pas d'activités comme ça... Si?"
Je me mis à regarder le cadavre à la fin de ma phrase. Contrairement à ce qu'ils peuvent dire, les membres du Cercle n'avaient pas l'air d'être des saints, loin de là... Après tout, dans cette ville, personne n'ait vraiment innocent, même moi qui essaye pourtant de rester à l'écart des conflits avait pas mal de morts sur la conscience... Mais j’essayais de mettre ça de côté, à l'instant présent, pour me concentrer sur le vampire. De mon point de vue, c'était plutôt lui qui bénéficiait le plus du contrat, mais fallait croire que sa fierté était plutôt conséquente. Assez pour pousser à tuer un homme qui avait insulté le cercle en tout cas. Je poussai alors un soupir et pris un air plus sombre, indignée de la conclusion à laquelle j'étais parvenue. Je dis alors ma pensée à voix basse, comme si elle m'échappait:
"Il l'avait surement mérité... Non?..."
Entre temps, plusieurs pensés macabres et nostalgique m'étaient parvenues, comme ça m'arrivait souvent. Ces pensés avaient le don de me faire perdre me sourire, et me rendre mélancolique. Je ne pus m'empêcher de regarder le corps sans vie d'un regard vide pendant quelques secondes, avant de soudainement secouer la tête, histoire de me remettre les idées en place. C'était pas tout ça, mais fallait que j'aille boire un verre ou deux, ça m'avait crevé ces conneries. Je jetais un dernier regard à la lune, pour deviner approximativement l'heure: j'avais encore du temps avant que le dernier bar ne ferme, juste de quoi décompresser un dernier coup.
"C'est l'heure de se quitter, les bars vont bientôt fermer et j'ai pas eu ma dose d'alcool pour aujourd'hui. À moins que tu ne veuille me joindre, on se reverra chez toi demain matin. Peut-être, si j'ai pas trop la gueule de bois. T'en dis quoi?"
Je n'espérais pas trop qu'il m'accompagne, il devait surement être occupé, c'était juste histoire de valider cette histoire de rendez-vous... Je ne pus m'empêcher de rougir à l'idée même que ça ressemblait à un rendez-vous, mais c'était pas vraiment le moment pour ça. Une cuite d'abord, le reste passe après.
Je souriais, fier de moi. Après tout j'avais plutôt un avantage assez conséquent dans ce contrat, même si celons moi j'aurais pus encore gratter un peu, mais bon. Elle semblait pourtant assez troublé, peut-être se demandait-elle ce que je pourrais bien lui faire faire. D'ailleurs c'est bien vrai que je pourrais lui laisser des tâches assez... Tachante. Mais d'un autre côté j’apprécie faire régner ma justice moi même, mais on ne sait jamais, avec le temps il se peut que trop de travail me submerge. Puis de toute façon j'avais encore un peu de temps pour trouver quoi faire de femme, elle pourrait être un pion utile dans mon avenir, c'était d'ailleurs un pion important, bien que moins important que Maria. "-Les bars ne sont pas vraiment des lieux que je fréquente, sauf très rarement, on dira que les boisons alcoolisé ne sont pas à mon gout, puis le sang plein d'alcool je n'en consomme que très rarement, enfin, je ne suis pas très beau à voir avec quelques gorgée de sang à trop forte teneur en alcool."
J'eus un sourire en ayant une légère pensée qui m'excita.
"-Enfin tu le comprendra surement quand j'aurais gouté à ton sang après une nuit bien arrosée..."
Je ne savais pas si je ferais vraiment une telle chose, mais rien que pour lui faire penser que j'étais capable de ça j'en ris. Boire le sang de mes invités n'était pas vraiment commun chez moi, je n'aime pas abimer les gens que je peux côtoyer, sauf certaines exception que je pus à voir c'est vrai.
Je me retournai en allant vers le corps maintenant aussi froid que moi et je sortis mon épée et lui tranchai son haut. J'inscris ensuite mon adresse sur son torse avant de lui découper le morceau de chair en le tendis à Serine.
"-Voici mon adresse, sauf si tu as une assez bonne mémoire pour t'en souvenir, sinon je t'offre ce morceau où mon adresse est écrite."
J'avais bien sûr fait exprès de faire ça, enfin je n'avais pas de papier sur moi donc je n'avais rien d'autre où l'écrire, mais je mourrais d'envie d'effrayer ma nouvelle invitée, c'était assez excitant de se faire passer pour quelqu'un d'assez fou, ce que je ne suis pas, mise à part fou d'amour pour l'Avventura. Je sourirais la main tendu avec ce morceau que je tenais comme un simple bout de papier.
Ce vampire... Pensais comme un vampire. J'avais oublié ce détail. Évidemment, il ne pensait, du moins en partie, qu'a boire du sang... Et il semblait que je risque de devenir une cible en restant près de lui... Idée que me fit regretter le contrat passé avec Naome. Je ne pus m'empêcher de lâcher un soupir en murmurant quelques mots désagréables, histoire de manifester mon mécontentement:
"En enfer, le vampire..." Alors que je m'apprêtais à partir, le fils du sang attira de nouveau ma curiosité en se dirigeant vers le cadavre. Au même moment je me mis à maudire cette même curiosité... Je jetai un œil bref à l'inscription sur le morceau de chair, la main sur la bouche pour m'empêcher de vomir, dos au vampire. Ce gars était pas net du tout... Pas du tout... Je savais que les vampires étaient tous un peu dérangé mais je venais de rencontrer une espèce rare atteint d'un syndrome sociopathe et psychopathe très élevé.
"J'ai rien vu, j'ai rien vu, j'ai rien vu..."
Encore dégoutée de la scène, je ramassa mon arme, et la rangea dans son fourreau dans un bruit de frottement métallique, que j'appréciais énormément. Ce bruit familier me remis les pensés en ordre, et me permis de me concentrer sur ce que j'allais faire. Après mettre rapidement massée l'épaule, encore douloureuse, je me mis à marcher vers la sortie du dédale de ruelle, en faisant un signe de main à Naome. Maintenant que j'étais liée à lui pour un petit moment, je sentais que mon futur à allait être encore plus incertain qu'il ne l'était déjà... Mais peut-être aussi plus excitant, qui sait? Mais ce qui était sur, c'est que ce ne sera pas la seule expérience bizarre que j'allais avoir avec lui...
"Salut, on se revoit demain."
Décidément, je commençais à m'attacher à cette ville, et ses habitants étranges. Je devrais peut-être songer à repousser ma date de départ...
-HJ- Post pas très long, histoire de conclure. -HJ-
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par Invité Jeu 8 Sep - 15:25