En ajustant la position de mes mains, maintenant que je n’étais plus entravé par les apparences, je pus faire disparaître tous les sons que j’émettais. J’esquissai un sourire de bonheur : mon invention fonctionnait parfaitement. J’entendais toujours les bruits ambiants, comme si de rien n’était, même les oiseaux s’enfuyant au loin. Un court instant, j’avais oublié le danger et l’homme en profitait pour s’approcher de moi sans que je ne l’aperçoive.
Finalement, un son métallique me sortis de mes pensées. J’ouvrai ces yeux que j’avais fermés inconsciemment pour voir Roxa dans une position explicite. Un cri de victoire se fit retentir de sa part et je baissai alors les yeux sur l’agresseur, étalé au sol. Un temps en retard, j’éteignais le dispositif sonore et chercha à comprendre la situation que j’avais raté.
Ce manque de sérieux me coûtera cher un jour.Regardant la jeune femme, je compris enfin.
Elle l’a assommé ! Elle l’a assommé avec la clef à molette ! Ce constat me provoqua un fou rire, me poussant au bord des larmes.
« Ahah, tu l’as vraiment fait, tu l’as frappé avec ! » Plaçais-je entre deux rires. Je ne lui avais pas précisé de se servir de ses pouvoirs au travers de ce métal conducteur, après tout. Une nouvelle fois, elle m’avait surpris car je n’avais pas été assez explicite. C’était rafraîchissant.
Après plusieurs dizaines de secondes de rire intense, je me ressaisis et me dirigeai vers la principale victime qui s’était évanouie, m’assurant qu’elle n’ait pas subit un malaise.
Elle m’en voudra probablement. Néanmoins, elle ne semblait pas blessée outre-mesure. Était-ce le stress qui l’avait fait tombée ainsi ? Peut-être. J’appelais une ambulance et on me recommanda de l’asseoir contre un mur.
Cela fait, je me retournai vers Roxa et me rapprocha. Je la pris dans mes bras.
« Dieu merci » dis-je dans un soufflement. Qu’avais-je fait, comment aurais-je fait sans elle, elle avait rapidement réagit, la foule aurait put la gêné, elle aurait put rater aussi.
« Désolé de t’en avoir demandé tant. » Dis-je avant de la relâcher.
Bon, et maintenant ? On ne pouvait pas tout simplement rentrer et recommencer nos paisibles tâches.
Un café alors ? Plutôt un jus de fruit. Conclus-je. Les sirènes retentirent au loin.
Ah oui, peut-être qu’ils auront quelque à y redire, eux.Ils arrivèrent, dissipant la foule autant qu’ils le pouvaient. À vrai dire, il la repoussait juste de quelques mètres. Seul la victime, le coupable et nous deux restions à leurs côtés. L’ambulance ne tarda pas non plus.
Il faudrait que je pense à lui envoyer des fleurs. Après un court échange avec un agent, je soupirai et me retournai vers Roxa pour lui expliquer la situation.
« Ils veulent notre version des faits, on doit donc faire une déposition au commissariat. Vraiment désolé de t’avoir impliqué là dedans. » Expliquais-je, gêné.
Tu ? Depuis quand la tutoyais-je ?
« On se reverra bientôt, j’en suis certain. » ajoutais-je avant de monter au côté de l’un des policiers. Je voulais me débarrasser de ces devoirs administratifs le plus rapidement possible.
« Donc, vous vous êtes servis de ces … trucs …- Des amplificateurs sonores- Oui donc, de ces trucs, pour divertir cet homme, permettant à cette femme de l’assommer. N’est-ce pas ?- C’est bien cela. » Cela faisait plus d’un quart d’heure qu’on parlait des récents événements et on en voyait enfin la fin.
« Bien, une dernière question : ne pensez-vous pas que votre réaction était exagérée ?
-Bien sûr que non, cet homme était armé et avait un otage, en plus de la foule ! Il aurait put tirer sur plusieurs personnes sans ces mesures.-Un taser.-De quoi ?-C’était un taser. » Conclut-il
Je restais cois quelques longues secondes.
Un taser ? Je n’en avais jamais vu, n’était-ce pas une arme réservée à la police ? Il était stupide de penser cela. Avais-je put confondre une arme à feu et une vulgaire arme de dissuasion ? Pourtant, la situation semblait si grave … Est-ce que, dans mon empressement, n’avais-je pas sauté trop vite aux conclusions ? Cette grande taille, dont je me ventais un peu plus tôt m’avait finalement joué des tours, dissimulant une partie de l’arme sous la gorge de l’otage. Ce n’était pas la seule chose qui m’avait trompée. Une fois de plus, je m’étais transposé dans un thriller et avait mélangé illusion et réel.
Je rougissais de honte. Heureusement, ce policier semblait plus compréhensif que je ne l’avais imaginé. Était-ce cette ville ou ma vision du système judiciaire qui était erronée ? Je pourrais reprendre cette idée pour une nouvelle …
Après quelques courtes salutations, il me raccompagna à l’entrée et je rentrais, à pied, chez moi. Quelques minutes de trajet plus tard, je remarquai que je n’avais pas récupéré ma clef à molette en argent.
Mince, bah tant pis, elle me le rendra la prochaine fois qu’on se verra. Pour moi, il ne faisait aucun doute qu’on se reverrait un jour. Après tout, n’était-ce pas un coup du destin cette seconde rencontre avec un élémentaire, de foudre de plus ? Car, après tout, la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, n’est-ce pas ?
- HRP:
Tout d'abord, si tu veux réutiliser le même policier que moi : #666633
Ensuite : j’ai tourné cela de sorte de te permettre une certaine liberté : on peut arrêter le RP ici comme le continuer. Dans le premier cas, sache que ce sera avec un plaisir qu’on pourra en refaire un dès que t’en prends l’envie
. Enfin, je ne vais pas dépecer l’ours avant de l’avoir mangé donc je garde le « bilan » du RP pour quand il sera bel et bien finit, par mp. En tout cas, je suis heureux. Dans ce rp j’ai put ré-exploiter pas mal d’éléments intéressants pour mon personnage e.e
Si tu compte arrêter le RP ici, marque le bien en HRP à la fin de ton prochain post x).