Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Aller en bas

Message par Invité Mer 25 Fév - 16:28

Revenir en haut Aller en bas
7 heure, le réveil sonne.
Comme à son habitude Vadar l'éteint puis se lève lentement et pars à la douche ses affaires préparés de la veille à la main. Il en ressort une quinzaine de minutes plus tard habillé et s'essuyant la tête. Machinalement il se dirige vers la cuisine pour y prendre un café. Il n'avait pas pour habitude de petit déjeuner le matin mais il prenait souvent un café pour bien entamer la journée. Le temps de mettre ses chaussures et de revêtir son mentaux et il passait la porte d'entrée en la refermant derrière lui. Le ciel était encombré de nuages, ce qui l’arrangeait car il n'aurait pas à se protéger du Soleil outre mesure. Seulement à ce moment là il lui vint à l'esprit qu'il n'avait rien à faire cette journée. Il était tellement rare qu'il ai des jours creux qu'il se demanda comment il allait occuper sa journée. Il opta pour une visite des environs, après tout il ne s'était pas vraiment donné la peine de le faire depuis qu'il était arrivé ici.

L'Aventurra était vraiment une très belle ville. Bien qu'à l'air du temps, on pouvait remarquer les quelques marques du passé qui restaient apparentes, quelques rues pavés, de vieux bâtiments, en bref une ville qui a vécu mais qui s'est laissée porter par le temps et les Hommes pour devenir ce qu'elle est. Cela dit, au détour d'une rue un détail attira la vue de l'Humain ; une rue qui lui paraissait en bien plus mauvais état. Il osa s'y aventurer, se demandent ce qui avait put produire de tels dégâts. Il aurait bien arrêter un passant mais il n'avait jusqu'alors croisé personne. Les bâtisses ne semblaient pas avoir été détruites par un simple incendie qui aurait mit le feu au quartier entier mais elle étaient bien trop détruites pour n'être due qu'à un phénomène météorologique ou naturel, chose déjà rare en France qui plus est.
Il remarqua un banc encore en état de fonctionnement et il s'y assis pour observer les alentours de manière posée. Le temps gris donnait un air triste au quartier mais la pluie ne semblait pas décidée à tomber, ce qui n'était pas pour lui déplaire. De plus, il appréciait les ruines et le calme qui y régnait, il prenait donc plaisir à s'asseoir ici et tenter d'imaginer ce qui avait bien put causer de tels dégâts et il n'aurait pas refuser de rencontrer quelqu'un qui puisse répondre à ses questions.

Message par Invité Dim 8 Mar - 22:55

Revenir en haut Aller en bas
Le soleil se levait doucement dans son dos, après avoir passée une nuit entière à survivre à ses démons elle était à bout de nerfs. Ses cheveux habituellement d’un émeraude éclatant n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes. De fins trais de pailles s’entre choquants au dessus, dessous des yeux, lui voilant une partie du chemin qu’elle empruntait. Elle ne savait ni le jour, ni l’heure, bien qu’elle se doutait qu’il était relativement tôt. Le teint grisonnant de ce début de journée lui donna presque la nausée. Loin d’être une fanatique du soleil, elle savait apprécier quelques rayons audacieux.  Regardant avec peine l’épais voile grisonnant s’étendant au-dessus  d’elle, c’est les larmes aux yeux qu’elle pénétra dans cette sinistre ville. Plus rien ne lui plaisait, ni ne l’intriguait elle avait l’impression d’être dépossédée. Danaliel ne lui avait pas adressé la parole depuis plusieurs jours, elle n’arrivait plus à l’invoquer ni à le sentir. Elle se sentait seule, désemparée et affreusement faible. Luttant pas après pas, c’est gênait qu’elle affronta le regard de quelques commerçants ouvrant de bonne heure.  Les marchés étaient ouverts, les marchands prêts et à l’affut du moindre client. Leur haleine café clope et dédain d’ordre commerciale manqua de la faire vomir. Ne pouvant ni les envoyer balader, ni les tuer elle encaissa chaque pointes. Ses cheveux en bataille, son teint cadavérique, ses multiples blessures couvrant ses bras et son visage. Et bien évidement, l’absence de chaussures recouvrant ses pieds sales.

Elle allait faire fuir les clients, elle devait partir, ils ne voulaient rien avoir à faire avec une pouilleuse débarquant de nulle part. Les plus belles souffrances de l’univers n’atteignaient les chaumières que depuis les écrans plats et hérissant fournit par l’industrie. Il n’y avait plus de place pour la charité, ni pour le pardon. Encore une fois la petite sorcière aux longs cheveux mal peignés dût se faire à la dureté du monde réel.  Nahelle n’aimait pas marcher la journée, elle se sentait moins en sécurité, tout le monde pouvaient poser son regard sur elle sans frémir. L’obscurité ne masquait rien, la lumière montrait tout. Alors que ses jambes tremblaient une énième fois, c’est paniqué et les joues rougis par la honte qu’elle s’effondra dans une rue annexe. S’étendant de tout son long contre le parvis froid d’une maison abandonnée, elle ne put s’empêcher de sourire en entendant le son de leurs voix s’affaiblir de plus en plus.

Une heure et trois coups de botte plus tard, elle fut redressée et amenée à l’entrée du quartier dévasté par un aimable gorille au Marcelle troué. Les affaires reprenaient, elle se redressa lentement en titubant puis reprit sa route sans remercier son chauffeur. Ce dernier se contenta de lui faire un clin d’œil ainsi qu’une caresse fessiale avant de disparaître dans les décombres d’un quartier qu’elle reconnaissait aisément.  Ses pas s’en allèrent le long d’une rue aléatoire l’amenant à accélérer après avoir croisée le chemin d’une espèce de prédateur sexuel louche. N’ayant ni l’envie, ni la force de simplement le tuer, elle se contenta d’avancer en trottant péniblement. Supportant les bruits de langues rebondissant contre les lèvres de cet enfoiré, c’est excédée qu’elle manqua de l’insulter après avoir supporté le ton de son rire.

Au loin un brun aux airs pommés était simplement assit sur un banc étonnamment encore debout. Approchant de lui sans un bruit, elle se contenta de le saluer en faisant comme si de rien n’était, le pervers toujours à ses fesses commençait à dévisager méchamment le jeune homme qui n’avait rien demandé :

-Comment vas-tu mon chou ?


Lui demanda-t-elle en tremblant, les yeux dans les yeux.

Message par Invité Sam 14 Mar - 1:44

Revenir en haut Aller en bas
Ses pensées solitaires furent tout d'abords troublés par un bruit de pas distant qui se rapprochait. Une fois plus proche, on pouvais en discerner deux se suivant mais le premier était très faible, comme si l'individu ne portait pas de chaussures mais ce son déjà faible s'atténua et le second stoppa a une distance qui devait être raisonnable. Il finit par se tourner vers la source originelle du bruit pour distinguer un individu de sexe féminin semblant être une jeune adulte. Il ne remarqua pas de suite l'autre homme, celui qui s'était arrêter un peu plus loin d'eux. Son regard croisa celui de la jeune femme qui sembla chercher à le captiver avant de parler. "-Comment vas-tu mon chou ?" furent ses mots. Elle ne sembla pas être connu de Vadar pourtant elle s'adressait à lui comme à une connaissance voir un ami en employant un surnom ce qui interpella Vadar au point de plisser les sourcils d'un air interrogatif.

Il n'avait pas connu grand monde ici alors quelqu'un qu'il ai vu lui aurait été familier. Il en conclut donc que cette personne avait une façon bien particulière de s'adresser au gens mais il ne parvenait pas à comprendre s'il s'agissait d'impolitesse ou de simple familiarité qu'elle aurait employé pour engager une conversation sans qu'il n'eu l'envie de la terminer de suite. Ou bien peut être étais-ce là culturel et il n'y avait jamais prêté attention ? Il lui fallut bien quelques secondes pour penser ces paroles et ce qu'il allait y répondre mais rien d'excessif, seconde qui lui permirent de remarquer l'homme distant qui lui jetait un mauvais regard comme s'il n'avait pas le droit de parler avec son interlocuteur. Bien sure, il remarqua aussi l'accoutrement usé et délabré de la jeune femme qui se trouvait en face de lui mais il fut surtout intrigué par les tressaillements qu'elle faisaient. Tressaillements qu'il admis comme étant effectivement des tremblements d'une cause indéterminé mais qui fut vite identifié par lui comme étant lié au teint qualifiable de cadavérique de son interlocutrice.

Ainsi engagea-il : "-Je me sens bien, je vous remercie. Cela dit je ne suis pas en mesure de mettre un nom sur votre visage, pourriez-vous m'indiquer votre nom je vous prie ?"
Durant sa phrase il avait compris qu'une approche familière, dans le cas ou la personne est inconnue, se fait généralement lorsque l'on à une requête à formuler et il avait pressentis qu'elle pourrait être lié à l'autre individu. En ce cas, il était convenable de laisser une marge suffisante à son interlocuteur pour ne pas éveiller de doutes en cas de tentative de tromperie de l'autre. Son regard neutre resta figé dans celui de son interlocutrice, cherchant à le questionner pour comprendre son but. Ainsi remarqua-il un regard bien étrange. Il semblait vidé de vie mais pétillant de joie de vivre. Ce petit détail le fit légèrement sourire mais il se garda bien de le montrer et le fit disparaître dans les instants qui suivirent. Elle venait simplement de lui faire remarquer qu'il arborait un regard semblablement vide la plupart du temps et qu'il n'avait pas encore vu ce regard autrement que dans un miroir, bien que celui-ci fut teinté d'une lueur que lui avait perdu.
Ainsi resta-il dans l'attente d'une réponse, traitant les informations qu'il avait pour tenter de dresser un profil de son interlocuteur en attendant.

Message par Invité Lun 16 Mar - 23:07

Revenir en haut Aller en bas
Combien de temps ce supplice allait-il durer ? Pourquoi tout les hommes qu’elle croisait étaient-ils des insensibles ? Ne pouvaient-ils pas tout comme elle, ressentir les choses ? N’avait-elle pas l’air assez esquintée, ni même suffisamment effrayée ? Devait-elle sacrifier sa dignité ? Pleurer à chaude larme, laisser son visage fondre et s’émietter au gré du désespoir ? Ses mains se retrouvèrent au bout de sa robe, qu’elle étira jusqu’aux genoux. Tendant le tissu abimé en resserrant ses doigts dessus, elle sentit que son regard ne parviendrait pas à atteindre ce jeune homme. L’autre commençait à siffler, les mains dans les poches il approchait sans masquer un profond dédain envers ceux qui auraient pu être un faux couple parfait. Serrant brièvement les dents, elle plissa les yeux en se redressant. Voulant épargner l’innocent, elle se contenta d’avancer en regardant ailleurs. Ne lui accordant pas le moindre mot. S’il voulait obtenir son nom, il devrait le mériter :

« Yo ma jolie, tu t’es perdue ?
- Laissez-moi !
-Tranquille…je veux juste parler.»

Comme approximativement tous les salops qui aimait abuser des gens trop lâches ou innocents. Accélérant la cadence, elle lança un dernier regard implorant au probable étudiant avant de s’engouffrer dans une rue sur sa droite. Tel un chien en chaleur, son prédateur la suivit en adaptant son allure à la sienne. Durcissant son propos pas après pas, le frustré commença à hausser le ton en attrapant son épaule. Sentant son sang ne faire qu’un tour, elle se cambra sauvagement en tirant sur le poignet du géni. L’invitant gentiment à s’éclater le dos contre le sol. Sonné, il ne put retenir la sorcière qui s’en alla en sens inverse. Repassant en courant prêt du jeune homme brun, elle se contenta de soupirer en lui faisant signe de la suivre :

-Si il revient et que ne suis pas là, il va t’embrouiller, fais vite !

Retrouvant en ce bref instant un peu d’énergie, elle attendit quelques secondes qu’il prenne sa décision en faisant du surplace. Un dernier regard au cas ou, puis elle s’en alla, redoublant d’effort pour mettre le plus de distance possible entre elle et son agresseur. Elle n'aimait pas cette journée, elle détestait cette vie! Jamais en plus de soixante ans d'existence elle n'avait expérimentée un train de vie aussi lamentable et éprouvant. A bout de nerfs, elle sentait sa volonté céder lorsque la plante de ses pieds heurtaient le bitume. Bon, en même temps,à force de négliger l'intérêt de porter une paire de chaussures. Il fallait qu'elle s'y attende. Alors, pourquoi avait-elle ramenée Danaliel? Pourquoi devait-elle passer par tant de choses? Continuant de courir, elle percuta le cadis d'un SDF avant de se retrouver par terre. Roulant sur quelques mètres en gémissant, mains sur les genoux, elle n'eut pas automatiquement le réflexe de se redresser.

Message par Invité Mer 18 Mar - 17:46

Revenir en haut Aller en bas
Aucune réponse ne fut fournit de la part de son interlocutrice mais Vadar remarqua le clair appel suppliant de la jeune femme. Elle finit par repartir comme elle était venu. La nuance était que l'homme la suivait toujours. L'homme tenta une approche très brute et peu élégante, comme bien trop de gens se permettent de parler de nos jours, la jeune femme se contenta de lui demander de la laisser mais il n'en fit rien. Il la suivit jusque dans une ruelle un peu plus loin. Vadar aperçut tout de même le dernier regard de détresse qu'elle lui lança avant de les voir disparaître de sa vue. Il se leva sur le champ et entrepris de marcher avec hâte vers cette ruelle pour empêcher ce qu'il craignait qu'il advienne. Il n'eu pas le temps de faire bien du chemin car elle était bien vite revenu en courant précédé d'un bruit étouffé en provenance probable de l'homme.

"-Si il revient et que ne suis pas là, il va t’embrouiller, fais vite !" dit elle interrompue par sa respiration pressée à cause de sa course. Elle patienta semblant attendre la réponse de Vadar qui hésitait à rester pour permettre à la victime de prendre de la distance, quitte à se prendre des coups mais qui jugea que s'enfuir aurait autant de chance de la tirer d'affaire sans qu'il n'ai besoin de payer de a personne. Elle partis devant suivit de Vadar qui prit conscience du temps passé quand il la vit partir. Ils coururent sur quelques centaines de mètres avant qu'un cadis ne fasse irruption en face d'elle, lui barrant la route. Elle le percuta de plein fouet et passa par dessus de ce dernier, roulant disgracieusement sur quelques mètres. Lui, derrière détourna sa route pour ne pas percuter à son tours ni le cadis ni le SDF accourant pour récupérer ses quelques "biens". Il stoppa sa course juste après elle à cause de son élan et vient à ses côtés pour simplement regarder son état et l'aider à se relever. Elle se tenait prostrée, les mains sur ses genoux, sans doutes à cause de la douleur. "Pas trop de mal ?" hasarda-il sur un ton grave mais compatissant en lui tendant la main gauche, toujours arborant une expression calme et ferme.

Bien qu'ils aient été en bas de la rue l'homme qu'ils avaient laissés plus tôt surgit au coin de la rue et observa les différents chemins pour essayer de les retrouver. Son regard croisa celui de Vadar et il pointa du doigt dans leurs direction bien qu'il n'ai été tout seul. Il commença à venir vers eux à une vitesse relativement correcte pour lui. "Je ne voudrai pas vous presser mais l'homme de tout à l'heure nous a repéré. Vous pouvez vous relever ? Je ne pourrait assurer une défense convenable dans le cas contraire mais je peux vous proposer de vous porter. Etant donné que vous n'avez pas de chaussures, vos pieds me remercieront." dit-il alors assez rapidement et clairement pour être intelligible et prendre le moins de temps à parler. Il fixait toujours l'homme qui accourait sans le lâcher des yeux, se préparant à réagir selon ce qui lui serait retourné. Même sans connaitre son interlocutrice il souhaitait l'aider avec l'homme qui la suivait pour ensuite se renseigner sur les lieux. Il voulait aussi évidemment que justice soit faite et qu'elle puisse échapper à son poursuivant.
Spoiler:

Message par Invité Ven 20 Mar - 15:34

Revenir en haut Aller en bas
N'écoutant qu'évasivement les conseils avisés du jeune homme, elle se redressa en maudissant à voix haute, destinée, clodos et riverains de cette ville. Comprenant bien qu'ils n'avaient pas le temps de s’apitoyer sur son sort, elle se contenta de sauter sur le dos de ce jeune humain tout en lui recommandant de courir prudemment. Elle attendit que ce dernier ajuste plus confortablement sa position, puis le laissa filer en riant. S'accrochant à ses épaules, elle remarqua que cet énergumène était moins dodus et musclés que son zombi de compagnie. S'amusant vraiment pour la première fois en deux semaines, elle ne put contenir quelques larmes de joies. Qu'elle envoya aussitôt valser au loin lorsque les insultes du probable serial killer fusèrent de nouveau. Il continuait de cavaler derrière eux, en aboyant, mais la sorcière aux cheveux d'émeraudes s'efforça de faire ce qu'elle pouvait pour le freiner. Sa monture vrillant d'un côté puis d'un autre lui donna le loisir de malmener les personnes leurs tournant le dos. Non pas par pure sadisme, mais bien par nécessité. Faisant chuter la vieille et l'orphelin, Nahelle obligea le junkie à sauter ou zigzaguer entres eux. Ces derniers continuant de geindre, n'hésitaient pas à se redresser trop tôt, chutant de nouveau avec le pervers. Tranquille pour les trente prochaines secondes, si ce jeune homme pouvait encore poursuivre quelques mètres plus loin ils seraient en sécurité. La sorcière connaissait un coin isolé et peu fréquenté à quelques minutes d'ici. Elle lui indiqua dans un premier temps le trajet, puis une fois arrivé au niveau d'un grillage en fer aux deux portes lourds, la vagabonde tapota deux fois la tête de sa monture:

-Toudou bijou! C'est ici.

Descendant sans peine de sa monture de fortune, elle s'empressa de pousser l'une des portes en prenant la manche de son sauveur. Rassurée et retrouvant peu à peu sa joie de vivre naturelle. C'est sans crainte ni gêne qu'elle l'invita à entrer avec lui. Justifiant son invitation en mentionnant la possibilité que le junkie connaisse cet endroit. N'ayant pas l'impression d'avoir été suivie, la darkness espérait surtout pouvoir se reposer un peu. Et si ce jeune homme pouvait veiller une ou deux heures sur elle, c'est sûr que ça lui ferait très plaisir! Elle était seule, fatiguée et avait besoin de se confier à n'importe qui. Elle avait déjà essayée de converser avec des animaux, des plantes et des cailloux mais ces derniers manquaient de verve! Après avoir fait quelques pas à l’intérieur du jardin d'entrée, elle se retourna vers l'inconnu puis se présenta en souriant. Cherchant à lui donner au moins une bonne raison de rester à ses côtés, elle chercha à l'intriguer. Sous entendant maladroitement qu'elle possédait des dons magiques, elle espérait pouvoir capter son attention. Mais alors qu'elle continuait de parler, un étrange sentiment l'interrompue. Qu'était-elle en train de faire? Elle ne jouait pas, n'avait plus besoin de gardes du corps et désirait profondément être tranquille. Alors pourquoi cherchait-elle encore à se lier aux parfaits inconnus?:

-Voilà voilà, j'espère que mon prénom ne t'effraie pas trop? Beaucoup me disent qu'il est bizarre... Comment tu t’appelles toi?

Espérant finir sur cette politesse, ci l'humain ne désirait pas la suivre dans ce qu'elle appelait son squatte de secours. Elle irait dormir, au milieu des ordures en espérant dénicher quelque chose de confortable voir même doux.

Message par Invité Ven 27 Mar - 21:26

Revenir en haut Aller en bas
Comme il l'avait envisager comme étant la meilleure solution, elle sauta sur son dos et il partis dans l'instant dans la direction opposée à l'individu qui s'était rapproché durant ce laps de temps. Il lui fut assez dur de redémarrer avec une charge en plus mais une fois lancé, il n'éprouvait pas trop de peine à se mouvoir. L'attitude de sa passagère lui parut se détendre, même si il ne compris pas de suite ce qui la poussait à renverser des gens. Seulement après avoir entendu les plaintes de ces derniers quand leurs poursuivant les enjambaient ou même les heurtaient ; une fois ceci fait, il facilita la tâche de la jeune femme en passant volontairement près des futures obstacles pour l’agresseur à leurs trousses. Une fois assez éloignés au goût de celle-ci, elle le dirigea vers un grillage encerclant un terrain ayant été mal entretenu mais dans lequel l'organisation du décor leurs permettrait de se cacher. C'est ici qu'elle arrêta Vadar en lui tapotant la tête comme on le ferait à un cheval, ses actes accompagnés de paroles utilisées dans les même cas. Elle descendit alors avec la même aisance qu'elle eut à monter et, alors qu'il pensait qu'elle était hors de danger et qu'elle allait le laisser ainsi, elle le pris par la manche et l'entraîna avec elle à l'intérieur.

Il n'eu rien le temps de dire, elle avait pris l'initiative de la parole pour lui donner des raisons de ne pas la laisser ainsi. Passant de la simple possibilité que ce lieu ne fut pas inconnu à leurs poursuivants au allusions de possible possession de capacités magiques, elle avançait d'un pas calme mais assuré. Vadar ne croyait qu'à moitié à ses dires, voyant là une excuse pour ne pas qu'il s'en aille. Se pourrait-il qu'il s'agisse de peur ? non, elle à été en mesure de se défendre toute seule et aurait très certainement put fuir sans cette malheureuse collision. De plus si elle était effectivement détentrice de tels pouvoirs, alors se défendre aurait été facile -Bien qu'il n'avait jamais vu ou même consciemment été en contacte avec autre chose que des humains, Vadar savait que les êtres non humains persécutés en dehors de l'Avventura l'entouraient-. Alors cela devait être par nécessité autre, comme parce qu'elle ne possédait pas de pouvoirs ou car sa chute l'avait blessé plus qu'elle ne l'avait montrer. C'est du moins ce qui vint premièrement en tête à Vadar. L'idée qu'elle puisse avoir besoin de compagnie lui frôla aussi la pensée et il en garda la possibilité en considération.
-Voilà voilà, j'espère que mon prénom ne t'effraie pas trop? Beaucoup me disent qu'il est bizarre... Comment tu t’appelles toi?

Il semblerait qu'au milieu de ce déroulé de raisons de le faire rester elle lui avait parler d'elle, ou du moins de son prénom. En y réfléchissant, Vadar parvint à remettre la main dessus : Nahelle.
Il est vrai qu'il lui parut étrange à la première écoute mais il n'était pas du genre à juger un livre à sa couverture. Il sortis pleinement de ses pensées et entama :
-L'originalité d'un nom n'est en aucun cas motif à m'effrayer. Il est effectivement unique en son genre mais je trouve qu'il vous va assez bien par cette originalité qui semble vous être propre. Le miens ne va pas non plus faire en vous l'écho de familiarité, je me prénomme Vadar Lore. Il ne s'agit là en aucun cas d'un pseudonyme mais du nom que mes parents m'ont offert. S'il n'est pas trop malvenu pour moi de vous faire remarquer ceci, je souhaiterait vous dire que si votre but est que je reste ici pour une certaine raison, alors je vous serait gré de m'en informer sans détours. Je ne suis pas du genre à laisser quelqu'un dans le besoin quand j'en ai été témoin et, comme vous semblez connaître mieux que moi l'histoire de ces lieux, ce serait ici pour moi une occasion de me renseigner sur eux.

Message par Invité Jeu 4 Juin - 1:01

Revenir en haut Aller en bas
"M'ouais, ça ira, je te prends!"

Gloussa t'elle en souriant. Abasourdie par le souffle de son sauveur, elle ne lui dirait pas qu'elle n'avait pas eu le courage de l'écouter jusqu'au bout. Pivotant les mains croisées dans le dos pour disposer de sa planque. La présupposée jeune sorcière ouvrit la voie en sifflotant un air improvisée et sûrement peu mélodieux. Poussant la porte d'entrée en malmenant un instant la poignée, elle parvint à pénétrer péniblement dans un salon démeublé. Pas de matelas, ni couvertures à l'horizon, quelques grilles de barbecues et un bidon grotesque. Dans ses souvenirs il y avait un vieux canapé dans le coin gauche, le pauvre avait dut se faire embarquer. Soupirant en baissant mollement les bras, la sorcière aux cheveux émeraude alla inspecter les autres pièces. Peu de lumière circulait, les volets étaient tous fermés, l’intérieur était un peu humide et froid. Habituée aux grottes et autres type de logement improvisée, Nahelle n'était pas réellement incommodée.  Juste déçue de devoir en revenir au stade du sol dur après avoir testée les joies d'un canapé abandonné. Était quelque peu démotivant après tout ce qu'elle avait traversée.

Revenant à la pièce centrale bien vite après n'avoir croisée que deux pneus et une table brisée. La jeune sorcière s'asseya au pied d'un mur en baillant, invitant Vadar à faire de même si l'envie lui en prenait d'un geste de la main. Battant brièvement des paupières sous le coup de la fatigue, elle parvenait tout de même à sourire:

-Vadar, c'est sympa comme nom, enfin j'aime bien. Pour ce qui est des lieux, il n'y a pas grand chose à dire, c'est un quartier que personne ne veut rénover donc les gens comme moi viennent s'y reposer. Tu viens d'où? Tu fais quoi dans la vie? Etudiant? Peintre?

S'étirant lentement des oreilles aux orteils, Nahelle prenait ses aises en s'allongeant les mains derrière la tête. Elle tait prête et décidée à entendre son histoire. Et cette fois, elle écouterait tout! Enfin elle essayerait. Non, elle devait le faire, sinon ça ne serait pas amusant. Ce Vadar Lore était intéressant, pacifique, calme. Que des qualités aux yeux de la sorcière exténuée. Les images de ses dernières journées défilèrent brièvement dans ses souvenirs. Lui arrachant un bref frisson de dégoût.

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum