Avventura
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Message par Invité Lun 15 Sep - 3:34

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Je n'étais pas souvent allé dans les prairies de l'Avventura. J'avais passé ma journée à courir dans la forêt, à faire ce que j'avais l'habitude de faire si souvent maintenant, et j'avais passé plusieurs minutes à me prélasser au soleil. Mais le soir était tombé, et je m'étais transformé à nouveau en un être bipède afin de m'habiller et regagner la ville. J'étais passé par la prairie de la ville de tous les dangers afin de retourner vers la civilisation, profitant de la fraîcheur du début de soirée et du vent berçant. Le soleil venait tout juste de se coucher et un liserai orange se profilait à l'horizon. La nature était si bien faite que je me demandais pourquoi l'homme se démenait tant pour la détruire. J'en étais arrivé à la conclusion lors d'une de mes réflexions philosophiques solitaires que l'homme - ainsi que la plus part des êtres bipèdes douées d'une conscience - avaient une tendance prononcer à la destruction. Même Dieu qui était un être métaphysique avait, semblait-il, envoyé un déluge sur la Terre et avait prédit l'apocalypse. Enfin peut-être pas le second, pas exactement en tout cas. M'enfin, cette tendance naturelle nous poussait à détruire ce qui nous entourait. Pour certaines c'était la nature, d'autres l'homme, ou encore parfois eux-mêmes. Même les élémentaires étaient prompte à la destruction, la différence était qu'eux ne s'attaquaient pas à la nature. L'homme lui...il détruisait tout, lui y compris. Quant aux lycans, bien que nous soyons bien plus proches de la nature que l'homme et que nous tenions à la garder (pour la plus part) aussi saine que possible, en ce qui concernait les autres races...Eh bien étions des prédateurs et bagarreurs invétérés pour la plus part.

C'était donc tout habillé que je me promenais parmi les hautes herbes qui m'arrivaient presqu'à la taille, respirant l'air frais et sain de la prairie avant de retrouver la pollution de la ville. L'air était plein de senteurs agréables tel qu'une faible odeur de vanille, ainsi que plus loin du blé recouvrant les odeurs d'herbe simple. Un mélange d'odeurs fleuris. Quelque part dans la prairie je pouvais sentir l'odeur de bétail de berger solitaires, ou encore des cultures de fleurs qui n'auraient pas poussées ici sans la main de l'homme. Ce n'était pas plus mal cependant. Le doux vent du soir qui passaient entre les herbes produisait un paisible sifflement. Prenant quelques secondes pour savourer cet instant, je m'arrêtai au beau milieu de la prairie afin d'inspirer profondément et de laisser libre cours à mes sens. Mais un bruit vint interrompre ma communion avec la nature. Un bruit de pas, à plusieurs dizaine de mètre. Oh d'habitude je n'aurais pas entendu ou même fait attention, mais cette soirée était si calme que le moindre bruit semblait résonner dans le silence. Tournant ma tête vers le bruit que j'avais entendu, j'inspirai l'air et fut surpris de découvrir l'odeur d'une jeune demoiselle, se promenant absolument seule. Le nuit n'allait pas tardé à tomber et je fus consterné par le manque de bon sens de la jeune femme. Ne savait-elle pas qu'il n'était pas prudent de se promener ainsi seule dans cette ville ou les prédateurs ne rechignaient pas à tuer ? Ou peut-être s'était-elle perdue ? Qu'importe, je me décidai à aller à la rencontre de la jeune femme.

Il semblait facile, raconté comme je le faisais, de retrouver quelqu'un. Mais en fait c'était un peu moins simple que ce qu'il n'y paraissait. L'odeur donnait une direction plutôt vague de l'endroit où se trouvait la personne, et c'était grâce à un sens de déduction (ou en suivant la piste laissé sur le sol ou l'effluve fugace persistant dans l'air relâchée par la personne au cours de son trajet) que l'on pouvait retrouver cette dite personne. Personnellement, j'utilisais aussi parfois les pas, la respiration ou les battements de coeur de ma "victime" lorsque j'étais assez prêt pour se faire. Et c'est d'ailleurs ainsi que je la localisai précisément car je n'étais pas tombé sur sa piste au préalable. Lorsque j'eus la demoiselle en vue, je haussai légèrement le sourcil. Honnêtement, elle me semblait plutôt chétive au premier coup d'oeil. Même si à bien regarder, dans sa démarche ainsi que sa tenue corporelle, elle semblait avoir un sacré caractère. Ce n'était peut-être que de vaines suppositions mais je me trompais rarement sur le compte des personnes que je croisais. Me rapprochant sur les côtés, je fis exprès de me déplacer comme un humain normal - voir même un peu plus bruyamment - afin qu'elle n'ait pas de réaction excessive sur le coup de la surprise. Une fois que j'estimai qu'elle avait remarqué ma présence et qu'elle était à porter d'oreilles de ce que j'allais dire sans que j'ai besoin de crier, je pris la parole.

-Bonsoir mademoiselle. Il n'est pas très prudent pour une âme solitaire de se promener ici. La nuit sera bientôt tombée...

Message par Invité Ven 19 Sep - 2:18

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Un taxi bien particulier fit descendre Séréna dans l’endroit qu’elle devait sans doute apprécié le moins. La nature, le truc inutile qui ne lui servait à rien à part à faire afficher un air mauvais sur le bout des lèvres et dans le regard. Si elle était là, c’est qu’il y avait une raison, laquelle, il était peu probable de le savoir.

Cachant son téléphone dans son soutien-gorge, elle replaça son écharpe de fourrure noire. La nuit s’annonçait longue et surtout froide. L’été faisait lentement place à l’automne et l’air c’était rafraîchit. Poussant un soupir, elle s’écarta du véhicule qui partit. Elle n’y jeta qu’un bref regard mauvais. Dans les plaines de gré ou de force, elle n’aurait personne pour s’y plaindre de toute façon.

Appareil photo dans le creux de la main gauche, elle fit enfin l’effort d’avancer. Le soleil ne c’était pas encore évanouis à l’horizon et le silence se faisait entendre. Séréna n’avait jamais eu beaucoup de chance avec les animaux, ceux-ci fuyaient rapidement en sa présence, quelque chose en elle, son odeur ou aura faisait fuir les être sensible.

La femme de la ville faisait tâche dans cet environnement de couleur, de vert, de bleu et de couleur radieuse malgré le soleil s’affaissant. Ses cheveux noirs, son style de noir et blanc. Ses bottes de cuirs, sa jupe l’homme, sa camisole blanche immaculée caché sous son écharpe de fourrure qui la garderait au chaud un bon moment. C’était peut-être de la fourrure de lycan, qui sait ?

S’arrêtant un bref instant, elle leva les yeux vers le ciel et grogna tout bas. La seule chose profitable ici, était le silence, la seule vertu de ce lieu recouvert d’allergène et de vie. Le quartier dévasté était bien plus adapté à sa vie que cet endroit. Même les égouts auraient été une meilleure option. Si elle était là, il y avait sans doute une raison, mais qui oserait demander à cette femme la moindre explication ? Un fou ou un idiot, peut-être.

Elle marcha sans vraiment chercher à aller quelque part, s’arrêtant, prenant quelques photos aux hasards des seuls trucs qui semblaient moindrement l’intéresser. Ce n’était pas avec cette soirée en nature qu’elle ferait une exposition complète de photo.

Puis, après avoir marché encore un peu plus loin dans la plaine, son attention fut attirée vers un hippopotame qui se baladait dans les herbes hautes. Il se prenait peut-être pour un pokemon. La femme ne lui accorda qu’un regard en biais sans se tourner vers lui, ne faisant que froncer les sourcils. Méfiance était mère de la sécurité.


- T’ose parler ? Tes pas mieux que moi, commence par t’occuper de ta peau.

Appareil photo dans une de ses mains, l’autre, à l’ opposer de l’homme c’était lentement glisser dans une poche accroché à sa jupe noire.

- De ce que je sache, si je veux ne pas être prudente c’est mon problème, pas le tien.

Séréna n’avait rien d’amicale, posture, regard et parole était des répulsifs naturelles que la belle et sombre femme avait développé après des années de pratique. Malheureusement, ca ne fonctionnait pas toujours, c’était devait apprécier être maltraité.

Dans ce cas si, Séréna n’était pas la femme d’affaire et en vue de son attitude actuelle, n’avait aucune envie d’être charmante. Aussi charmante pouvait-elle l’être dans les meilleurs jours…

Message par Invité Ven 19 Sep - 16:34

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Le soleil n'était pas encore totalement couché mais les ténèbres commençaient déjà à assombrir le ciel. Cependant, la visibilité était encore assez bonne pour que je distingue clairement la couleur des vêtements de la jeune demoiselle qui semblait perdue dans ces plaines. Non pas dans le sens où elle ne savait pas où elle était -maintenant que je pouvais la voir de plus près elle avait un appareil dans la main gauche, celle qui était de mon côté- mais plutôt dans l'optique où elle ne semblait pas le moins du monde ravie de se trouver ici. Alors pourquoi y était-elle quand même ? Pour ces photos qu'elle prenait surement. Elle était artiste photographe surement, ou un truc du style. Enfin j'en savais rien, ce n'était que des déductions. Mais si elle se retrouvait ici avec un si mauvais karma, c'est que son métier devait être bien ingrat. Métier ? Quel âge avait-elle donc ? Je lui aurais dans la vingtaine, pas plus. Elle était plus âgée que moi, c'en était certain, mais de combien d'années ça je ne pouvais le dire. En même temps...cela m'importait peu. Elle était totalement de profil et je ne pouvais voir que son côté gauche. Elle était plutôt jolie, avec son haut blanc et sa jupe noire. Une écharpe de fourrure recouvrait son cou, et des bottes en cuir noires chaussaient ses pieds. Ce n'était pas une tenue exactement appropriée pour une balade en plaine mais soit, on ne pouvait pas non plus dire que son style était vraiment adapté à une vie rurale. Tout son être semblait dire "Je suis une femme de la ville, qu'est-ce que je me fais chier ici ?"

Lorsque j'arrivai à son niveau et lui adressai la parole, elle ne se tourna même pas pour me regarder et resta tout à fait de profil. Son expression ne devint pas plus chaleureuse, au contraire, et sa réponse était tout aussi cinglante que sa posture l'aurait laissé supposer. Pas mieux qu'elle ? M'occuper de ma peau ? Mais quelle sauvage ! Ca ne m'étonnait finalement pas qu'elle se retrouve seule quelque part si elle était comme ça avec tous les inconnus qu'elle croisait et qui tentait de la mettre en garde. Ce n'était pas moi, l'humaine qui me promenait dans les hautes herbes avec un appareil photo et une jupe et qui risquait à tout moment de se faire violer et voler son appareil qui semblait plutôt pas mal. J'espérais tout de même qu'elle avait pris quelque chose pour se défendre car autrement ça aurait été bien triste pour elle. Mais quelque part elle avait raison : si elle avait envie de finir violée et dépouillée dans le noir au milieu de nulle part, c'était son problème. Pourquoi m'en mêlais-je sincèrement ? Je ne savais pas...Mais quelque chose dans son expression, dans son comportement me disait de m'en préoccuper. Oh elle n'en avait surement pas besoin, elle semblait très bien se débrouiller seule, tout comme ces loups solitaires que l'on rencontrait parfois. Mais le loup en moi remuait, comme si il voulait me dire quelque chose. Un message que je n'arrivais pas à décrypter.

-Eh bien pour commencer, je ne suis pas une femme en jupe avec un plutôt bel appareil photo à la main. Ça devrait quand même te motiver non ?

Puis lentement je m'avançai d'un air vaguement menaçant vers elle pour voir sa réaction. Peut-être avait-elle quelque chose pour se défendre, ou peut-être possédait-elle un don quelconque. J'avais déjà vu quelques humains qui en possédaient, et même un qui avait le don de "copier" le pouvoir des autres. C'était plutôt intéressant à plusieurs égards. J'avais fait exprès de ne pas mentionner le fait qu'en plus d'être une femme elle était humaine. Ce qui attirerait le fait que je n'étais pas humain.

-Ou peut-être es-tu aussi téméraire que tu sembles l'être ? demandai-je avec un air vaguement menaçant.

Message par Invité Sam 27 Sep - 15:48

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Séré était une femme sombre, le karma négatif semblait affecté tout ce qui était près d’elle, la nuit qui aurait dû apporter le bruit des animaux n’entrainait que quelques lointains sons d’animaux. Ces animaux semblaient avertir et prendre comme une réelle menace la présence de la femme. Cette femme urbaine vêtue de noir et blanc dont seul les yeux bleu puissant de vie lui donnait une réelle couleur, car même son âme semblait n’être qu’un dégrader de noir et de blanc. Sa jupe dansa légèrement au vent, alors que le regard de Séréna ne lâcha pas, même pas pour un clignement de yeux, l’homme qui semblait vouloir être menaçant. Osait-il vraiment tenter d’être impressionnant ?

Séréna continua de regarder l’homme qui osa s’approche pour tenter une manœuvre légèrement pathétique. La jeune femme releva le menton pour lui jeter un regard noir et mauvais. Son regard froid et détaché était presqu’inhumain. C’était ni de la peur ni une façon d’être plus impressionnante que l’homme qui voulait vraisemblablement la voler et la violer. C’était un regard qui exprimait une supériorité qui ne semblait pas à être remis en question.


- Et toi sembles-tu aussi pathétique que tu sembles l’être avec ton petit air faussement menaçant ? Si tu essaies de faire peur, tu n’es vraiment pas menaçant. J’ai connu des enfants pouvant jeter des regards bien pires que ton petit air.

Sur ses lèvres de dessina lentement un petit rictus sombre et dérangeant. Séréna ne prenait pas l’homme au sérieux et n’avait aucun respect pour lui ou pour la nature. D’autre aurait surement déjà attaqué l’homme qui était une menace à la vie et à la sécurité, mais Séréna resta immobile, toujours de profile gardant son regard sur lui sans réagir outre mesure. Attendait-elle qu’il bouge ou qu’il y est une réelle menace ou simplement qu’elle ne voyait pas l’intérêt de dépenser de l’énergie dans les herbes hautes pour s’en prendre à quelqu’un. Serait-elle plus agressive physiquement que verbalement ?

- Toute façon, il n’y a pas plus de risque ici qu’il en aurait dans n’importe qu’elle ruelle sombre de la ville. Ce n’est pas plus sombre, sale ou inhabité.

Qui avait vraiment plus à craindre ici, la femme solitaire hors de son élément ou l’homme inconnue qui se profilait peut-être devant une terrible menace que pouvait représenter cette humaine ? Son calme et son attitude faisait peut-être d’elle une menace bien pire que ce que pouvait même imaginer l’homme en face d’elle. Un coup de flash pour aveugler et un coup de poignard pouvait être si vite arrivé.

- En fait je ne vois rien ici qui soit moindrement menaçant.

Dit-elle en examinant l’homme de la tête au pied avec un petit rictus supérieur sur le coin de ses lèvres, laissant que laisser passer un fin rire sinistre qui aurait pu assombrir les lieux avec le soleil couchant lentement à l’horizon.

Message par Invité Mar 30 Sep - 16:39

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Contrairement à d'habitude, la nuit ne portait pas cette mélodie familière qu'était le chant des animaux courant et chantant. Ou tout du moins, celle-ci n'était pas aussi omniprésente qu'elle devait l'être alors que la nuit était calme et sans danger. J'étais à priori le seul prédateur aux alentours, mais cela suffisait rarement à faire fuir les petits bestiaux qui pullulaient dans les champs. D'ailleurs le vent ne m'apportait aucune odeur proche exceptée celle de l'humaine qui me regardait fixement et sans la moindre réaction alors que j'essayais -sans grande conviction- de paraître menaçant. Je doutais que, même si je m'y étais mis sérieusement, elle n'ait ressenti la moindre peur. Mais au moins avais-je espéré un quelconque changement dans son langage corporel. Au lieu de cela, ses yeux bleus vif me scrutant me perturbèrent, me faisant perdre rien qu'un instant la notion d'espace/temps. Sans aucune explication valable, je sentis Loup remuer à l'intérieur avec un certain malaise et une excitation que j'avais du mal à interpréter. Ce n'était rien de sexuel, je vous rassure, mais c'était la première fois que j'avais du mal à comprendre le message que Loup voulait me faire passer. Je le sentais qui essayais de me pousser vers elle, malgré cette aura arrogante et mauvaise qui se reflétait clairement dans la prunelle de ses yeux.

Elle leva le menton en un geste dédaigneux et me regarda clairement comme si elle m'était supérieure, et je fus heureux de constater que mon loup n'avait pas encore perdu la tête et qu'il grogna contre ce signe évident de supériorité. Loup, tout comme moi, avait un caractère dominant qui le poussait à rechigner face aux ordres et à s'indigner lorsqu'on le prenait de haut. Mais j'avais appris depuis longtemps à domestiquer cette dominance latente et à paraître civilisé même lorsque Loup voulait prendre les commandes et s'imposer. Cet air méprisant qu'arborait la jeune humaine ne me procurait en réalité qu'un vague mécontentement que je trouvais même amusant au fur et à mesure. Peut-être était-ce parce que je savais ce qu'elle était et qu'elle, à l'inverse, ignorait ma nature que je trouvais son attitude si drôlement téméraire. Et peut-être était-ce aussi pour cela que son snobisme me dérangeait si peu : Loup protestait uniquement pour la forme, alors qu'il savait pertinemment qu'elle ne ferait pas le poids en temps normal. En temps normal avais-je dit, car je restais prudent. Son excès de confiance était soit téméraire, soit justifié, soit un mélange des deux. Dans les deux derniers cas, cela signifiait soit qu'elle pratiquait les arts martiaux et était plutôt sure de ses capacités, ou qu'elle possédait une arme à portée de main que je n'avais pas encore repéré. Abandonnant mon pseudo-air menaçant, un large sourire amusé totalement contradictoire avec le regard sombre et mauvais de mon interlocutrice, je haussai les épaules en levant les mains en un geste de dépit.

-Et moi qui croyait que je pouvais me faire passer pour le Grand Méchant Loup. Quelle déception.

Le fait qu'elle me lance ses piques à la figure ne me vexèrent pas le moins du monde. J'admirais sincèrement le caractère et l'assurance de la jeune femme alors qu'elle était dans cette position que peu de gens auraient trouvé à son avantage. La plus part des humains auraient été pris de nervosité et se seraient jetés sur moi, auraient fuis, ou auraient au moins adoptés une posture prudente voir défensive. Lorsqu'elle évoqua le fait qu'il n'y avait pas beaucoup plus de risques ici qu'en ville, je haussai un sourcil de désaccord mais ne pris pas la peine de contredire la jeune femme. Bon, à vrai dire il aurait été peu probable qui quiconque intervienne si nous étions en ville ce qui ne lui donnait pas totalement tord, mais ici, même si elle criait, personne ne risquait de l'entendre. Bien que je doute qu'elle soit du genre à crier. Elle ressemblait à ce genre de personne qui se battait non pas parce qu'elle avaient envie de rester en vie, mais simplement parce que ça emmerderait la personne qui voudrait porter atteinte à sa vie. Ce n'était pas de l'instinct de survie, mais bien quelque chose d'autre. Et sa capacité à garder son sang-froid même dans ces conditions faisaient surement d'elle une personne imprévisible et donc dangereuse. Cependant à cette distance, je n'avais rien à craindre d'elle. J'aurais le temps de couvrir la distance qui nous séparait en moins de temps qu'il ne lui faudrait pour lever son bras. Si jamais je me doutais qu'elle allait faire quelque chose d'irréfléchis de la sorte.

-Tu devrais franchement regarder plus attentivement, fis-je avec un sourire éclatant qui laissait entrevoir mes canines que j'avais délibérément laissé poussé d'un demi-centimètre. Par ailleurs, je m'appelle Bran.

Je ne savais pas si elle allait répondre à son tour et me donner son prénom même si cela semblait plutôt mal parti. Quelque part je me demandai pourquoi je continuais cette discussion. En temps normal, son air supérieur m'aurait agacé, mais dans ce cas précis cela ne faisait que m'amuser. Je verrais bien ce que cela donnerait.

Message par Invité Jeu 2 Oct - 2:30

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Un sourire sombre, sinistre et amusé s’afficha lentement sur les lèvres de la femme, alors que ses yeux s’illuminèrent. Elle avait clairement réagit au parole de l’homme concernant le grand méchant loup, mais peut-être pas de la façon qu’il aurait pu le croire. Un fin rire s’évanoui dans le bruit de l’herbe dansante au gré du vent qui se levait par moment venant donner vie aux cheveux noirs de l’humaine.

Doucement, elle sortit son bras de son sac posant son arme électrique contre sa lèvre inférieur se tournant finalement lentement pour être face à l’homme. Tapotant lentement l’arme contre sa lèvre un léger air amusé et pensif.


- Pourquoi devrais-je porter attention sur un lycan ? Tu ne sembles qu’être un de ces pseudos mâles alpha qui rentre au bercail la queue entre les jambes quand on lui dit non…

Passant la sangle de sa caméra autour de son cou, elle posa doucement sa main sur sa hanche penchant légèrement la tête pour examiner une fois de plus la créature de la tête au pied. Loin d’avoir un air impressionné elle poussa un petit rire qui aurait eu plus de succès en sifflement de serpent.

Doucement, elle fit quelques pas. Son regard azur se posa froidement et sévèrement sur celui de l’homme. Sa chair, son odeur, elle-même était peut-être humain, mais ce regard et son âme reflétait aucune humanité ou sentiment qui caractérisait un humain ordinaire.

Toujours la main sur sa hanche, ne lâchant pas son regard droit porté sur l’homme. Elle avait avancée, certes lentement, mais avec détermination et détachement à une attaque possible. Soit elle était naïve, soit Séréna ne craignait ni lui ni un quelconque scénario de mauvaise augure.

Puis, après un bref moment à le regarder dans les yeux à un peu plus d’un mètre de l’homme, alors que le soleil se couchait lentement derrière les deux humanoïdes, un fin son vint briser le silence.


- Séréna.

Dit-elle avec un certain détachement. Il n’y avait pas vraiment de place à de la politesse. Il était clair par son attitude et par sa façon de s’adresser à une personne nettement supérieure physiquement à elle, que cette jeune femme n’avait rien à faire de lui ou de qui que ce soit. Peut-être n’avait-elle rien à faire même d’elle-même pour s’aventurer si près, encore une fois, d’un homme qui pourrait très bien la considérer que seulement comme du bétail pour se nourrir quand ça lui chante.

Séréna était clairement faible, mince loin d’être musclé ou de se nourrir convenablement. Peut-être aurait-elle été une anorexique, si les plaisirs simple de la vie, tel que l’alcool, le sucre et le gras n’était pas dans son quotidien.

Puis après un moment d’observation de la créature qui n’avait pas caché très longtemps sa race et peut-être même un peu de ses intentions, Séréna afficha un sourire carnassier.


- Vous avez l’air tellement idiot, à voir comment vous vous pensez tellement supérieur… Croire que quelques menaces voilées et une race pourrait effrayer n’importe quel humain. Toi et tous les autres idiots de cette terre… Vous voyez un troupeau de brebis sans même vous demandez si parmi elle il n’y a vraiment que des brebis…

Elle avait parlé normalement dans sa première phrase, mais doucement sa voix avait diminué pour montrer son amusement. S’il doutait encore qu’elle n’avait rien à faire de sa race ou de ses commentaires… C’était qu’il était un être extrêmement stupide.

Message par Invité Jeu 2 Oct - 22:35

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Elle semblait avoir perçu mon insinuation assez rapidement, alors que je ne faisais qu'un mauvais jeu de mots dont la plus part des humains auraient pris comme une blague. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire  quelque peu lugubre avant qu'un rire ne s'y échappe, venant briser le silence qui avait commencé à s'installer. Ses yeux avaient de suite perdu leur ton glacial, même si ils ne devinrent pas beaucoup plus chaleureux. Elle semblait presque se moquer si je me fiais au peu que je connaissais d'elle. Même si des moqueries n'étaient pas exactement une réaction adaptée. En même temps, il était difficile d'être surpris de nos jours lorsqu'on apprenait la vraie nature de quelqu'un que l'on venait de rencontrer, de même qu'elle ne semblait ni prompt à la peur ou à la nervosité. Elle semblait se moquer de tout : de moi, de l'endroit où nous étions, de la vie elle-même. Et quelque part, pour une raison qui m'était inconnue, je ressentis un vague élan de tristesse. J'avais rencontré des gens de la sorte auparavant, et la plus part avaient des raisons assez sombre pour devenir ainsi. Mais chez elle, cela semblait différemment. Ou peut-être était-ce mon imagination. Loup remua encore une fois, m'envoyant une image d'une orpheline, puis de nous. Comment devais-je interpréter ces images ? Oui, j'étais orphelin, mais Loup pensait-il qu'elle l'était aussi ? Etait-ce de là que venait ses élans protecteurs ? Je ne percevais pas l'odeur d'un compagnon se mêlant à l'odeur de la jeune femme, ou d'autres personnes qu'elle même. Cela ne voulait pourtant strictement rien dire ; elle pouvait très bien être célibataire et vivre seule étant donné qu'elle était à coup sur plus âgée que je ne l'étais moi-même.

Puis un mouvement au niveau de ses épaules attira mon attention. Je me surpris à être surpris, aussi bizarre que cela puisse paraître, de mon relâchement. Pendant un instant, j'avais arrêté de faire vraiment attention à une menace possible, perturbé par les images et les remous de l'animal en moi. Il fallait dire aussi que ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait une humaine qui prenait de haut un lycan alors que ces derniers étaient au beau milieu de nul part et seuls de surcroît. Cependant je comprenais mieux d'où venait cette assurance qu'elle avait lorsque j'aperçus ce qui semblait être un fusil à impulsion électrique qu'elle venait de sortir de son sac pour le poser sur ses lèvres d'une manière qui voulait clairement dire "Tu n'as jamais été une menace. Un peu trop près et t'étais cuit". C'était un geste quelque peu arrogant et provocateur, cependant cela m'amusa plus qu'autre chose. Autant que ses paroles aussi venimeuses que les précédentes alimentèrent mon amusement. Avait-elle déjà vraiment rencontrer un mâle alpha ? Surement pas à proprement parlé vu qu'il n'y avait pas de meutes à l'Avventura, mais des dominants surement oui. Cela me fit sourire qu'elle parle de moi comme un mâle alpha, faisant abstraction du reste de la phrase. Alors qu'elle passait la sangle de son appareil autour de son cou pour pouvoir poser librement la main qui tenait pas le pistolet sur sa hanche. Elle me toisa une nouvelle fois avant de laisser échapper un autre sifflement qui, je supposais, tenait lieu de rire. Elle avait dans les prunelles une lueur...que je caractériserait presque de démoniaque. Prédatrice était le premier mot qui m'était venu à l'esprit mais en y réfléchissant bien elle n'avait rien d'une prédatrice. Voir si peu d'humanité chez une humaine me fit rire, et je ne me retins pas pour le lui faire savoir.

-Pas la peine de faire la dur avec ton petit jouet, j'ai bien compris que d'humaine tu n'avais que l'odeur, fis-je amusé.

Elle n'était qu'à un bond de moi, et à cette distance je pouvais lui prendre son fusil des mains avant qu'elle n'ait eu le temps d'appuyer sur la gâchette. Mais quelque chose me disait que c'était fait exprès, et qu'elle savait que je n'allais rien faire. Certes, elle avait raison, mais c'était uniquement parce que je n'avais aucune envie de la tuer. Dans le cas contraire, eh bien je suppose qu'elle aurait été morte ou moi électrocuté. Cependant, surpris, elle répondis lorsque je lui demandai mon prénom et Séréna me parut un prénom adaptée à son caractère de cochon.

-Enchanté, répondis-je alors qu'elle n'avait pas le moins du monde l'air enchanté.

Les cheveux noirs de la jeune demoiselle virevoltaient sous l'effet du vent qui m'apportait son parfum plutôt agréable et exempt de peur ou aucune émotion indiquant qu'elle avait conscience de se tenir face à quelqu'un qui pouvait la tuer en moins d'une seconde. A cette distance son arme ne lui auraient été d'aucune utilité, mais elle devait le savoir et s'en moquer. Pourquoi n'avais-je pas cacher ma nature ? Par curiosité. Elle qui semblait si sure d'elle, je voulais voir sa réaction face à un membre des créatures de la nuit. Mais il était clair que la partie "Survie" de son enfance avait été très largement déconnectée, ne la préservant dans un état de vie que pour les choses vraiment essentielles de la vie...et je me demandai si on avait tous les mêmes centres d'intérêts. Elle était loin d'être grosse, mais presque aussi loin de n'avoir que la peau sur les os. Sa musculature -si tant est qu'on puisse l'appeler ainsi- était fine et sous-développée. Et pourtant, lorsque je lui souris, elle me retourna un sourire carnassier. Une fois de plus j'éclatai de rire car cela était franchement amusant. Je jetai un oeil sur son taser, puis sur elle et son regard méprisant/arrogant et souris de plus belle :

-C'est le comble que tu me dises cela, vraiment, dis-en riant joyeusement. Vous êtes si fragiles pourtant...Il est peut-être vrai que parmi vous il n'y a pas que des brebis, et peut-être que les loups seront surpris de constater que tu n'en es pas une. Mais un jour tu agacera le loup, et il te tuera, purement et simplement. Cependant, j'aime bien ton caractère et ta témérité, terminai-je avec un large sourire amusé. Tu réduis ton espérance de vie seule comme une grande, mais j'aimerais bien être là le jour où un vamp ou un loup, ou autre chose te sautera dessus.

Je n'avais aucune crainte quant à son pistolet à impulsion électrique : j'étais à nouveau sur mes gardes et les mouvements humains étaient bien trop lents pour me surprendre à une si courte distance. Cependant je gardais une certaine distance de sécurité afin que je puisse apercevoir toutes les parties de son corps afin d'éviter toute attaque surprise, tout en ayant l'air parfaitement naturel. Ce n'était qu'une mesure de précaution qui était un peu exagérée, mais étant donné qu'elle tenait une arme dans sa main gauche, je préférais éviter de me retrouver électrocuter. Ça ne me tuerait pas certes, mais j'avais lu quelques trucs au sujet de son jouet et plusieurs dizaine de milliers de volts ne faisaient de bien qu'aux élémentaires de foudre, et personne d'autre.

Message par Invité Ven 10 Oct - 22:32

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Séréna tapota encore l’arme contre sa lèvre. Sourire semi-amusé, semi-sinistre régnait toujours sur ses lèvres. Elle était peut-être humaine, mais l’homme loup prendrait-il vraiment la chance que ça soit qu’une humaine pour s’attaquer à cette poupée de porcelaine clairement sortit de son environnement, la ville.

- C’est ça, dit que je pue pendant que tu y es. Tu connais beaucoup d’humain qui sont en mesure de « jouer » les durs ?

Avec un front inimaginable, elle s’avança lentement vers l’homme comblant sans hésiter une bonne distance entre lui et elle.

Pas par pas, lentement et sûrement. Avançant sans hésitation, le regard fixé sur cette créature. Baissant le bras tenant son arme pour le laisser pendre au bout de son épaule faisant que rouler lentement l’arme avec désinvolture entre ses doigts. Rapidement, le buste de la jeune femme arriva presque contre le torse du lycan, posant son regard si humain et si inhumain dans celui de l’homme. Un regard si vide et si plein d’émotion qui n’était qu’une agglomération de sentiments s’entretuant avant d’avoir obtenue un nom ou une idée à mettre dessus.

- Je suis humaine, oui. Les humains sont faibles et stupides, mais moi. Je suis meilleure, la meilleure. On ne tue pas une fille comme moi. On cherche à la faire souffrir, crier, faire ressentir une parcelle d’humanité.

Toujours très près de lui, elle ne le toucha pas. Restant tout près en installant cependant une vitre imaginaire les séparant comme si jamais leur chaleur corporelle respectif pouvait s’atteindre balayer par le vent menaçant de l’aube.

- Mon espérance de vie est épuisée depuis longtemps. Celui qui me tuera sera simplement le plus pathétique d’entre tous.

La jeune femme prit un bref moment, fermant les yeux. Son visage si peu expressif sans son regard malveillant. Machinalement, elle jouait avec son arme, qui cliquetait par moment contre ses ongles.

- Dans un troupeau de brebis… Tu as des loups qui y vont, mais le berger n’est jamais loin.

Doucement, Séréna leva son bras faisant semblant avec ses doigts que c’est un fusil pointant le front de l’homme en ouvrant les yeux et tirant une balle du bout de son index.

- Et met une balle au loup qui a menacé la pauvre petite créature… Je ne suis qu’une pauvre petite humaine idiote… après tout.

Siffla-t-elle légèrement menaçant, sans porter directement une menace contre l’homme. Lentement, la femme descendit son bras, un petit sourire satisfait.

Autant seule semblait-elle être, aussi sereine vivait-elle avec cette idée. Jamais la peur ne semblait avoir franchi l’esprit, face à cet homme. Seule, livrée à elle-même devant quelqu’un qui pouvait atteindre à sa vie par un simple mouvement de bras. Pouvait-il penser que la femme voyait peut-être la mort bien plus comme une récompense qu’une fatalité ? Séréna de son teint de porcelaine, ses manières disgracieuses et irrespectueuses n’avaient pas bougé.

Elle ferma les yeux lentement haussa subitement les épaules.


- Toute façon, si je pouvais prévoir ma mort… Je vendrais les places pour y assister. Ca sera rentable bien qu’un éphémère marché… Toute façon, je ne serais plus là ensuite et en fera jouir plus d’un…

Message par Invité Lun 27 Oct - 3:18

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Elle affichait clairement une arrogance non feinte devant moi, un lycan qui pouvait si il le voulait mettre fin à sa vie en l'espace d'un dixième de secondes. Mais quel aurait été mon intérêt à faire cela franchement ? Je devais avouer que cette humaine du nom de Séréna était intéressante, voir même divertissante, et son arrogance n'en était que plus amusante. Non pas dans le sens où je trouvais cela ridicule, mais plutôt totalement inapproprié et pourtant tout à fait à sa place avec cette demoiselle. Et pourtant pas une fois pendant son petit manège son coeur n'accéléra ni l'odeur de sa peur ne teinta l'air pur nocturne. Juste l'odeur de son humanité et de la nature qui nous entourait.

-Oh j'en ai vu beaucoup jouer les durs et les intrépides, seulement y en a peu qui le sont vraiment.

Enfin, j'appelais ça plutôt de la témérité dans certains cas mais inutile de le rappeler à Séréna. Elle semblait s'en moquer comme d'une guigne. Puis elle s'avança vers moi, lentement mais surement, réduisant inexorablement la distance qui nous séparait avec un calme incroyable. J'étais curieux de voir ce qu'elle comptait faire, et pourtant il me fallut toute la force de ma volonté pour ne pas bouger. Loup n'appréciait pas forcément que l'on rentre dans mon espace vital ainsi et que je ne réagisse pas. C'est pour cela que mes yeux s'éclaircirent un peu sans pour autant virer au doré, alors que je me retenais de m'éloigner ou d'éloigner la demoiselle. Elle s'arrêta à un centimètre de moi, sa poitrine quasiment collée à la mienne. Je sentais l'haleine de son souffle sans peine à cette distance même si nos visage n'étaient pas aussi près l'un de l'autre que l'étaient nos poitrines respectives. Dans le même temps, son bras était venu s'étendre sur son côté et son regard bleu étincelant dans la nuit s'était planté dans le mien. A l'intérieur je ne pouvais rien y déceler de précis. Un tumulte d'émotions et de vide...Cette femme était une énigme à elle toute seule. J'écoutai alors ses paroles pleines de suffisance qui résonnaient avec les battements calme de son coeur ainsi que ses métaphores sur les brebis et les loups avec sa simulation de fusil. Un sourire s'épanouis alors sur mes lèvres.

-Oui, mais je ne suis pas n'importe quel loup, je suis l'un des meilleurs. Aucun berger ne pourrait m'avoir d'une simple balle. Et tu n'es pas une pauvre créature non plus. Ta métaphore s'applique donc difficilement ici je me trompe ?

Elle prit de nouveau la parole, et ses paroles bien que sinistres étaient encore une fois amusante. Qui aurait l'idée de vendre des places pour sa propre mort. Et avait-elle énervée tant de gens que ça pour qu'elle croie que sa mort en feraient jouir plus d'un ? Mais bizarrement, quelque chose me disait que je ne serais pas de ceux qui chercheraient à prendre un des tickets mais plutôt à faire le nécessaire pour que ces tickets ne soient jamais à vendre. Une certitude qui me venait de la bête à l'intérieur. Ce qui était franchement bizarre, car d'ordinaire elle avait tendance à s'en moquer complètement que quelqu'un qu'elle venait de rencontrer meurs devant ses yeux. Surtout si c'était lors d'un règlement de compte. Mais alors que j'allais rétorquer, une légère odeur féline vient chatouiller mes narines. Et le sourire qui avait commencé à apparaître sur mes lèvres disparut aussitôt alors que je tournais la tête dans la direction de l'odeur. Un tigre était à l'approche, et il faisait à peine plus de bruit que le vent qui soufflait dans les herbes. Mais quelque chose clochait avec ce tigre. Il avait un quelque chose d'humain. Un hybride ? Je m'adressai alors à ma récente rencontre sans pour autant quitter des yeux le prédateur qui n'était pas encore à vue. Mes yeux avaient à présent viré au doré sous la menace d'un prédateur.

-Quelque chose de gros et de poilu arrive, et j'ai comme l'impression qu'il n'est pas avide de discussion. Tu devrais tenir fermement ton petit joujou électrique.

Il savait que je l'avais repéré, et à cette distance il avait du flairer que je n'étais pas qu'humain. Et pourtant rien y fit, il attaqua. Et en trois foulées, il était déjà sur nous. Il sauta avec la gueule grande ouverte pour, semblait-il, déchiqueter nos visages cependant en un mouvement fluide et rapide j'attrapai Séréna et la fit se baisser en même temps que moi afin que le méchant tigrou passe au dessus de nos têtes. Se faisant, je pouvais clairement sentir l'odeur de la folie et de la maladie sur lui. Peu importe ce qu'on lui avait fait, c'était moche. Et cela ne le rendrait que plus facile à vaincre même si plus imprévisible. Je la relâchai l'instant d'après et m'éloignai d'elle pour faire face au félin aux yeux d'émeraudes avec mes yeux d'or. Penchant la tête vers l'humaine, je lui adressai la parole d'un air de défi tout en croisant les bras.

-Tu n'as droit qu'à un seul essai, c'est bien ça ? Et si tu me montrais comment tu te débrouilles ?

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