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Message par Invité Dim 23 Mar - 18:29

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Confortablement installée sur le muret, sa sacoche à ses côtés, Adélaïde agitait les jambes dans le vide telle une enfant de quelques années seulement. Ce qui contrastait fortement avec l'apparence que la jeune femme renvoyait. Ce contraste la faisait rire et lui plaisait énormément, surtout l'air interloqué de certains élèves. La petite albinos interpella finalement son professeur qui semblait plus absorbé dans ses pensées qu'autre chose. L'homme se retourna vers elle et parut surpris de la voir. L'humaine esquissa un sourire moqueur, alors quoi on l'oubliait déjà ? Le jeune homme à la chevelure de feu sembla extrêmement agacé qu'elle lui parle de leur petit arrangement devant un si grand public. Le sourire moqueur de l'étudiante grandit en conséquence alors qu'elle se perdait dans ses pensées. Il n'y avait strictement rien à craindre. Quoi de plus normal qu'un professeur autorise son élève la plus talentueuse à accéder à un laboratoire pour pouvoir suivre de plus près ses progrès ? Simple intérêt scientifique... Les quelques étudiants se montrant toutefois un tantinet trop curieux fuirent bien vite devant l'air profondément agacé et meurtrier de l'albinos. Celle-ci revint alors à la conversation en cours pour s'apercevoir que la jeune homme s'était appuyé contre le muret sur lequel elle était installée. Adélaïde fronça les sourcils d'un air mécontent et agacé en constatant que son professeur restait plus grand qu'elle malgré le fait qu'elle se trouve en hauteur. Saleté d'hormones de croissances qui n'avaient pas été fichues de faire leur travail correctement ! Ses géniteurs s'étaient débrouillés pour lui pourrir l’existence alors qu'elle n'était alors qu'un embryon... La petite albinos sentie sa mauvaise humeur pointer le bout de son nez. Signe de mauvaise augure pour les réceptionnistes de l'hôtel dans lequel la jeune femme séjournait... La réplique du professeur Ridell la fit cependant sourire narquoisement. Le jeune homme n'avait pas tord, loin de là ! Cette université semblait peuplée uniquement par un ramassis de crétins plus incapables les uns que les autres. A deux ou trois exceptions près bien entendu...

-Vous n'aurez qu'à leur fournir mon dossier, j'ai déjà travaillé dans des laboratoires connus, cela réglera définitivement la question de l'inquiétude. Lança t-elle avant de reprendre d'un ton extrêmement sérieux, ses iris ensanglantés plongés dans ceux, hétéro chromes, de son professeur. Je compte apporter certains produits nocifs strictement interdits avec moi. Vous n'aurez toutefois pas à être inquiété, ce ne sera ni la première ni la dernière fois que je le ferai. Conclut-elle en tournant la tête vers la fumée grisâtre s'échappant du bâtiment.

Elle transportait en permanence des produits prohibés dans sa sacoche de toute manière... Et son regard sanglant d'albinos avait tôt fait de convaincre les malheureux qu'il ne s'agissait que de produits basiques. Adélaïde leva les yeux au ciel en voyant les pompiers débarquer. Sérieusement ?! Les étudiants qui se trouvaient ici étaient censés avoir un minimum de connaissances ! Et les professeurs paraissaient être les plus à blâmer dans cette histoire. Un enseignant incapable de prévenir une telle chose n'avait pas sa place dans un tel lieu. Que des laboratoires aussi bien équipés soient gâchés pour ce tas d'imbéciles insupportait au plus haut point la jeune humaine. Cette dernière tourna le tête vers son professeur lorsque celui-ci reprit la parole après un certain temps de silence. Sur ce point là, ils étaient absolument d'accord ! La jeune femme ne put s'empêcher de glisser un petit commentaire sur un ton parfaitement neutre qui n'exprimait absolument aucune émotion.

-Vous ne semblez apprécier ni les étudiants, ni vos collègues. Vous paraissez également plus futé et talentueux que ces derniers, alors pourquoi rester enchaîné à un tel endroit ?

La question de la jeune humaine relevait plus d'une constatation que d'autre chose. Après tout, elle comprenait que l'on puisse rester pour le lieu, les laboratoires étaient en effet assez impressionnants. Mais pourquoi rester ici si tout l'insupportait ? Adélaïde secoua la tête, c'était le problème du jeune homme, pas le sien. Si cela lui convenait, tant mieux pour lui. Sinon, tant pis. Reportant son attention sur les soldats du feu, l'albinos constata que l'un des élèves était resté dans la salle et qu'il semblait tousser à s'en décrocher les poumons et à deux doigts de perdre connaissance.

-Cet idiot souffre d'un empoisonnement au monoxyde de carbone provoqué par la fumée et il n'y en a pas un seul pour lui fournir de quoi respirer correctement. Marmonna t-elle sur un ton agacé.

Cette planète recelait décidément un bon nombre d'abruti finis. Déplora la jeune femme avant de revenir à la conversation en cours. L'albinos mit finalement sur la table le sujet de son absence durant les cours des autres professeurs. La réponse de son enseignant lui déplut tout particulièrement. La perspective de devoir assister au cours des autres professeurs l'ennuyait à un point inimaginable... Elle aurait pu faire le cours à leur place tout en étant à moitié endormie. Pathétique. En temps normal, elle aurait lancé une réplique mordante à son interlocuteur. Toutefois, elle ne pouvait pas prendre le risque de perdre cette offre ô combien fabuleuse ! Adélaïde arbora une moue boudeuse et mécontente tout en répondant à son interlocuteur, son regard plongé dans celui de l'enseignant.

-Pigé, je me dém*erde toute seule comme une grande. Ronchonna t-elle avant de reprendre d'un ton moqueur. Je suppose que faire des heures supplémentaires tard le soir n'est pas non plus autorisé pour nous autres, pauvres étudiants incapables ?

Si elle ne pouvait pas sécher les cours, alors elle resterait plus tard le soir. Elle était même prête à dormir sur place, ce n'était pas comme si quelqu'un l'attendait... Adélaïde ne désirait pas non plus bloquer son week-end pour venir à l'université. En effet, ses week-ends lui permettaient d'entrer en contact avec ses fournisseurs et de réceptionner toutes les marchandises illégales qu'elle faisait venir en ville. Hors de question qu'elle travaille le week-end donc. Les résultats de ses expériences en dépendaient. L'albinos se mit à tracer distraitement les contours de sa cicatrice tout en se plongeant dans ses pensées alors que les pompiers évacuaient le malheureux intoxiqué.

Message par Invité Ven 28 Mar - 19:09

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A l'annonce du fait qu'elle ait déjà travaillé dans des laboratoires connus, intrigua quelque peu le Lightness. Ce dernier ne put s'empêcher de lui jeter un coup d’œil en biais, comme pour s'assurer qu'aucune trace de mensonge n'émanerait soit de l'expression de sa jeune interlocutrice, soit dans ses propres yeux. Mais à sa grande surprise, elle ne paraissait pas mentir. Et aucune variation dans la faible aura lumineuse qui l'entourait ne semblait pencher en faveur de la première hypothèse de Jilan. Il fut donc contraint de reconnaître que la petite albinos l'avait bluffé sur ce coup là. Comment avait-elle été capable de travailler aussi jeune ? C'était bien la question, en plus d'en apprendre davantage sur les prétendus laboratoires. S'il ne s'agissait que d'établissements à la réputation douteuse, établis au fin fond de villes rayées de la carte de la France, la crédibilité de l'étudiante en prendrait un sérieux coup ! Mais avec autant de confiance et d'assurance dans son attitude ainsi que ses propos, le jeune professeur doutait que chercher plus de preuves lui rapporterait grand chose. La suite des paroles de son interlocutrice lui arracha un nouveau sourire. Il se rappelait qu'elle avait fait une allusion à ce genre de pratiques un peu plus tôt, lorsqu'ils se trouvaient encore tous les trois dans le bureau du Lightness, en compagnie du vampire. Jilan se demanda alors ce qui pouvait autant motiver la petite albinos dans ses sombres desseins ? Il sentait de bien mauvaises vibrations émanant de sa personne mais cela n'expliquait en rien son intérêt pour les produits réputés dangereux. Notant dans un coin de sa tête de lui poser la question si l'occasion se présentait un jour, le jeune professeur jugea plus utile sur le moment de régler le problème de l'occupation de l'un des laboratoires équipés de l'université par son étudiante. Cette dernière se trompait en effet sur un point, peut-être un détail à ses yeux, mais le Lightness se devait de le lui notifier, autant pour le simple plaisir de voir les traits du visage de son interlocutrice s'étirer de mécontentement, que pour ne laisser aucune ambiguïté autour de son offre.

 « Ce n'est malheureusement pas une question d'être talentueuse ou non mais de la responsabilité de l'université s'il arrivait quelque chose, à vous comme au matériel. L'équipement mis à disposition dans ces salles a un coût certain et la direction ne peut pas se permettre financièrement d'en assurer le renouvellement tous les mois en cas d'accident comme celui dont on vient d'être témoins. D'autant que votre vie active, passée comme présente, ne les intéresse pas. Ils ont déjà lu votre dossier lors de votre inscription. Vous aurez plus à gagner en vous montrant patiente, le temps que je les convainc que vous travaillez sous mes directives dans le cadre d'un rapport particulier à rendre en fin d'année par exemple. »

« Ce qui est déjà plus proche de la réalité » se retient-il d'ajouter car sans même le mentionner une nouvelle fois, le jeune professeur attendait de son étudiante, des résultats d'ici les premiers mois à partir desquels elle bénéficierait de l'équipement nécessaire à ses expériences. C'était assez risqué comme approche. Si jamais la concernée était attrapée avec ce genre de produits sur elle, les répercussions de cette affaire retomberaient immédiatement sur lui. Déjà que sa situation était quelque peu tendue depuis cette fameuse démonstration avec cette même étudiante, Jilan ne voulait pas non aggraver son cas. Nier tout contact avec l'intéressée ? C'était une manœuvre envisageable et cette dernière devait avoir conscience qu'elle n'obtiendrait aucun soutien de la part de son tuteur présumé si jamais les choses s'envenimaient pour elle. Alors que le Lightness se demandait intérieurement s'il ferait mieux de davantage clarifier les choses auprès de son interlocutrice, voilà que cette dernière reprenait soudain la parole. Et non pour lui faire part de son impression concernant ce temps estivale ! Ce n'était pas difficile en soi de remarquer son mépris envers l'ensemble des personnes qui allaient et venaient sur le campus, notamment à travers les piques ouvertes qu'il se permettait. Mais plus courageux était celui ou celle qui s'essayait à lui poser la question directement, sans craindre de possibles représailles, en plus d'une humiliation publique si l'interrogation survenait en présence d'autres personnes. Sans tenir compte des compliments glissés au cœur des propos de l'étudiante, Jilan lui adressa un sourire entendu avant de répondre, avec un timbre dans la voix qui se prêtait parfaitement aux sous-entendus qui se glissaient volontiers dans sa réplique :

 « Par simple soucis de couverture peut-être ? »

La lueur qu'il crut apercevoir dans le regard aux reflets sanglants de son interlocutrice lui convenait parfaitement. Qu'elle imagine donc ce qu'elle voulait ! A ses yeux, elle n'était pour le moment qu'un simple pion sur l’échiquier que le jeune professeur se constituait lentement. Peut-être qu'un jour, elle apprendrait sa véritable identité qui sait ? A moins qu'elle ne rende son dernier soupir sans jamais avoir obtenu, ne serait-ce qu'un indice sur la place qu'occupait réellement le Lightness au sein du groupe armé qu'elle venait de rejoindre ? La progression de ses recherches futures et son dévouement pour l'organisation détermineront la réponse. Lorsque la petite albinos changea brutalement de sujet, Jilan se contenta de diriger son regard en direction de la personne citée dans ses propos. En voyant le pauvre garçon lutter pour ne pas perdre connaissance, faute d'oxygène, un soupir d'ennui franchit ses lèvres, sans qu'il ne parvienne à le retenir un temps. Il savait au fond de lui, que les pompiers dépêchés sur place parviendraient à le faire sortir à temps. C'était toujours comme ça... A tel point que ça en devenait ennuyant ! Pensant avoir cloué le bec de son interlocutrice pendant encore quelques minutes, le jeune professeur se trompa lourdement. Car la réaction de cette dernière ne se fit pas attendre en ce qui concernait son refus catégorique de sécher les autres cours. Pour une fois, elle ressemblait vraiment à une jeune fille de son âge. Le problème était que l'université restait là encore, très à cheval sur le règlement. A moins de l'encadrer personnellement -puisqu'il n'était pas question de déléguer cette tâche à un simple surveillant, par crainte d'ébruiter l'affaire- le Lightness ne voyait pas comment détourner les craintes ou l'éventuel refus qui lui pendaient au nez s'il venait présenter cette requête au Doyen en personne. Sauf qu'il n'avait aucune envie de jouer les baby-sister, aussi intéressantes soit l'étudiante en question, en partie parce qu'il devenait plus qu'irritable, une fois que le jour diminuait. Depuis quelques semaines déjà, les journées se rallongeaient mais ce n'était tout de même pas suffisant pour lui assurer une humeur neutre en apparence. Conscient que sa réponse ne tomberait pas dans l'oreille d'une sourde, le jeune professeur choisit ses mots avec soin :

 « En théorie non. Pour les mêmes raisons que j'ai évoquées plutôt. Mais si vous vous estimez capable de valider brillamment vos semestres sans assister aux cours de mes collègues, lesquels ne sont pas obligatoires s'il s'agit de cours magistraux rappelons-le, je pense que vous aurez plus que largement le temps de vous consacrer à vos expériences en semaine, je me trompe ? »

L'attention générale était désormais tournée en direction du malheureux extrait précipitamment du bâtiment accidenté tandis que les hommes en uniforme s'affairaient autour de lui. On lui passa un masque d'oxygène pour tenter de lui redonner des couleurs, ce qui ne tarda pas à arriver, au soulagement des témoins réunis par la force des choses à l'extérieur de l'université. Juste à temps. Comme il l'avait supposé... Mais alors que Jilan se désespérait tout seul de ce dénouement joyeux en apparence, il aperçut du coin de l’œil l'une de ses collègues s'avancer vers lui. Elle tenait un ensemble de feuilles plus ou moins volantes dans les mains, ce qui ne supposait qu'une chose : il venait d'être tiré au sort pour s'occuper de faire l'appel des étudiants avant la possible reprise des cours, histoire de s'assurer que certains d'entre eux ne se soient pas fait la malle dans la panique générale, ce qui arrivait fréquemment. A croire que ces idiots les prenaient eux-mêmes pour des imbéciles ?

Message par Invité Dim 30 Mar - 13:51

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Adélaïde n'eut qu'à jeter un coup d'oeil en direction de son interlocuteur pour comprendre que ce dernier ne savait si elle lui mentait ou non à propos de ses précédents emplois dans certains laboratoires réputés. La jeune femme esquissa un sourire moqueur, il suffisait de s'adresser aux bonnes personnes et de montrer juste assez d’intelligence sans trop en dévoiler non plus et le tour était joué. Rien de bien complexe en soi. Tout n'était que jeux de logiques, ce qui plaisait particulièrement à la petite albinos d'ailleurs. Alors que l'étudiante se perdait dans ses pensées, qui dérivaient comme bien souvent vers des raisonnements mathématiques, son professeur reprit la parole. Le jeune homme sembla se réjouir de l'irritation qui naquit sur le visage de la petite humaine. Elle réitérait ses pensées...cette université n'était composée que d'un ramassis d'incapables. Enfin...même si elle ne l'avouerait jamais à haute voix, elle devait bien reconnaître que le professeur au regard hétéro chromique n'avait pas tord. Loin de là...

-En ce qui concerne ma sécurité, je ne crains rien dans un laboratoire et je veillerai à ce qu'il n'arrive rien de fâcheux à ce dernier. Répondit-elle, un sourire énigmatique sur les lèvres.

Adélaïde ne désirait pas que son professeur apprenne que son organisme était totalement insensible aux produits chimiques. Pas pour l'instant. Il faudrait d'abord qu'elle lui fasse confiance et cela n'était pas gagné. De toute manière, elle doutait fortement que l'enseignant lui fasse confiance un jour. Enfin, ce n'était pas le principal problème pour le moment. En effet, le membre du corps enseignant venait de lui rappeler implicitement qu'il attendait de bons résultats de sa part, et ce, en peu de temps. Il ne serait pas déçu, de nombreuses idées fourmillaient déjà dans l'esprit de la petite albinos qui mourrait d'envie de les tester les unes après les autres.
La jeune femme changea alors radicalement de sujet avant que son professeur ne décide de lui faire la leçon pour la énième fois. Elle était loin d'être stupide, elle avait pigé le message. Ne pas se faire attraper et si jamais un tel évènement survenait, qu'elle ne compte pas sur lui. La petite humaine préféra questionner son interlocuteur sur un sujet semblant déjà plus tatillon. En posant une telle question, l'étudiante prenait le risque de se faire jeter ou bien humilier, ce qui rendait la chose d'autant plus excitante. En effet, la perspective de se faire éconduire sans aucun ménagement l'amusait plus qu'autre chose.
La réponse de l'enseignant ne se fit pas attendre. Une leur surprise passa furtivement dans le regard ensanglanté de la jeune albinos avant de s'éteindre. Adélaïde ne savait que penser. En effet, le jeune homme pouvait avoir dit ceci pour la perturber ou bien simplement par pure vérité. Etait-il, ou non, un membre haut placé du groupe armé qu'elle venait de rejoindre ? Elle n'en savait rien. Mais si il ne se trouvait pas à la tête de l'organisation, il devait tout de même y être bien gradé. La petite albinos doutait fortement qu'un simple sous-fifre puisse enrôler ainsi des membres. Le professeur n'avait contacté personne au cours de leur entretien, ou alors il avait preuve d'une discrétion ahurissante, ce qui prouvait qu'il était libre d'enrôler des personnes sans en référer à un potentiel supérieur. La jeune humaine nota dans un coin de sa tête qu'il lui faudrait creuser la question.

Adélaïde reposa alors les yeux sur la victime de l'explosion avec un air agacé. A ses côté, le jeune professeur poussa un soupir ennuyé. Sans doute à cause de l'incapacité des élèves? Ou peut-être à cause de quelque chose d'autre ? L'interlocuteur de la petite humaine fit clairement comprendre à cette dernière qu'elle ne bénéficierai d'aucune excuse en ce qui concernait ses absences futures dans certains cours. L'albinos ne se gêna pas pour lancer un énième commentaire aussi désobligeant qu'insupportable. La seule qui parut surprendre l'homme était le fait qu'elle ait reprit la parole au lieu de se taire, comme toute personne ayant un tant soit peu de jugeote... Le visage de la petite humaine s'éclaira aussitôt, parcourut d'un large sourire satisfait. Et ben voilà, on pouvait quand on voulait ! Absolument ravie de ce que venait de lui apprendre son enseignant, l'étudiante sortit aussitôt son emploi du temps ainsi qu'un stylo. Adélaïde raya les cours magistraux auxquels elle n'aurait aucunement besoin d'assister en raison de son aisances dans ces matières. Elle conserva toutefois certains cours dans lesquels elle éprouvait plus de difficultés. Assez satisfaite du résultat final, la jeune femme constata avec plaisir qu'elle aurait énormément de temps pour se consacrer à ses expériences.

-Merci beaucoup ! Lança l'étudiante d'un ton ravi lui étant peu commun ou naturel alors qu'une collègue de son professeur approchait, une liasse de papier dans les bras. Lorsque la petite albinos comprit de quoi il retournait, elle ne se gênât pas pour ricaner et émettre un commentaire moqueur. -Je vous souhaite bien du courage.

Adélaïde passa son sac sur l'une de ses épaules et sauta à bas du muret sur lequel elle se trouvait avant que la collègue du jeune professeur n'arrive. Il n'aurait qu'à la noter présente ou absente, cela lui importait peu, elle trouverait bien de quoi amadouer le service administratif plus tard. La petite humaine se dirigea vers le parking à toute allure en évitant au maximum les zones ensoleillées. Il aurait été vraiment trop bête de prendre des coups de soleil maintenant... Adélaïde songea aussitôt qu'il faudrait qu'elle rajoute un tube de crème solaire dans son sac pour prévenir l'arrivée des beaux jours. Quelle plaie. L'albinos retrouva finalement son véhicule et s'y engouffra joyeusement. La journée avait été on ne peut plus productive ! La jeune femme s'adossa à son siège et ferma les yeux alors qu'un léger sourire craintif et mélancolique naissait sur ses lèvres. Peut-être parviendrait-elle à faire confiance à quelqu'un au sein de l'organisation... Mais son sourire disparut bien vite, remplacé par un air agacé et exaspéré. Qu'est-ce qui lui prenait ?! Elle ne pouvait faire confiance à personne et le savait pertinemment ! Ce fut sur ces sombres pensées que la petite albinos mit les clés sur le contact avant de démarrer.

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