Avventura
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Message par Invité Jeu 4 Juil - 15:07

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Un ciel bleu azur, vierge de tout nuage. Un Soleil généreux, qui chauffait les dos et les ventres des heureux qui flânaient dans le parc ou s'allongeaient dans l'herbe, riant à la vue des enfants qui s'amusaient, gais comme des pinçons. Une belle journée en somme, qui parvenait même à donner du baume au cœur de Koiln, qui était pourtant resté à l'hôpital jusqu'au soir.
Il avait en fait beaucoup à faire. Certes, les patients ne débordaient pas, et ceux qui étaient là ne demandaient pas d'attention particulière. C'est pour cela que le docteur avait décidé de passer ses heures au laboratoire de recherche médicale, mitoyen à la morgue, dans le sous-sol de l'hôpital. La pensée de passer sa journée dans une salle froide et éclairée seulement par des néons laissa dans son cœur une douce mélancolie, vite balayée par la perspective qu'il avait de l'étude des corps qui l'attendait.

Cela faisait plusieurs mois maintenant que Koiln avait entrepris l'étude des particularités anatomiques des créatures "surnaturelles". Et l'idée de découper un corps sans vie afin de regarder le squelette d'un lycan ou la composition musculaire d'un vampire valait bien de passer à côté d'une belle journée ensoleillée. Cette fois, c'était un hybride, ce qui lui retint d'autant plus l'attention que c'était le type de sujet qui l'intéressait le plus, étant lui-même directement concerné. Après cinq heure à s'esquinter les yeux sans pause sur son travail, il décida qu'il avait suffisamment fait pour le jour, et qu'il avait bien mérité une bonne bière. Il rangea le cadavre dans un compartiment frigorifié, rangea ses outils et se dirigea vers le bar le plus proche.

Attablé au comptoir, au fond du bar avec sa chope à la main, Koiln montrait clairement son désir de paix, ce que les autres usager respectaient d'une manière presque religieuse dans cet endroit. Perdu dans ses pensées et écoutant vaguement le débat télévisé sur la nécessité de changer légèrement les normes des couleurs des panneaux de signalisation en région rurale. Ce débat ne l'intéressait pas le moins du monde, et ne le divertissait pas plus. Un rat passa alors sous son nez, et déclencha une série de pulsions qu'il dû réprimer avec difficulté, laissant pour indice visible son poing fermé et traversé par ses artères au vif. Cela était l'occasion pour la bête qui était en lui de rappeler qu'il y avait longtemps qu'il n'avait pas chassé, et qu'une belle soirée tiède comme celle-ci en était le prétexte parfait. Koiln quitta donc le bar sans même terminer sa bière, laissant une somme trop généreuse sur le comptoir.

La soirée s'annonçait en effet belle et fructueuse, au sentiment de vie qui régnait tout autour de notre hybride, qui se régalait d'avance à la pensée de ses futur proies. Il pris tout de même le temps de cacher se affaires dans un buisson, comme il en avait l'habitude. Ensuite vint la transformation : un lynx au poil soyeux, à l’œil vif, et à l'énergie débordante d'un animal en excellente santé. Il commença un tour de reconnaissance par les arbres, sautant de branche en branche avec une souplesse à la fois féline et travaillée. Cela fut l'occasion pour lui de remarquer premièrement la présence de plusieurs collets. Cela entama partiellement son enthousiasme : qui étaient ces personnes qui se permettaient d'empiéter sur son territoire ? Avec des artifices aussi grossiers, qui plus est ! Cela n'empêcha pas Koiln de partir à la poursuite de deux écureuils qui le régalèrent. Sa chasse n'était pas terminée, mais il se permit une petite pause. Il s'installa donc confortablement sur une branche et débuta sa digestion tranquillement, heureux comme seul le peut un animal rassasié de tout, laissant même échapper des ronronnements.

C'était la belle vie. Ce fut d'autant plus contrariant lorsque son odorat, toujours à l'affût, détecta une odeur inhabituelle, qu'il n'identifia pas comme faisant partie de la faune habituelle de cette forêt (ou en tous cas de cette partie). Cette information fut bientôt complétée par le son de pas. Il put d'abord identifier une marche bipède par le rythme des pas. Ensuite, les bruit suggéraient une semelle rigide, qui faisaient craquer les brindilles, et sans avoir l'air de s'en soucier, qui plus est ! Un pas assuré donc, qui s'intensifiait. Que ce soit volontaire ou non, l'être que Koiln écoutait maintenant depuis plusieurs minutes se rapprochait. Était-ce le responsable de la pose des collets ?

Message par Invité Jeu 4 Juil - 18:15

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D es murmures, des regards en coins, apeurés ou haineux. C'est comme ça avec toutes les villes que j'ai traversé jusqu'à présent. Je me rends à Avventura. Cette cité, d'après les rumeurs et les dires de feu mon Maître il y aurai un clan de rebelles là bas. Il me faut les retrouver et les rejoindre. Toute ma vie n'a été que l'apprentissage et la lutte contre ces créatures démoniaques, je ne peux me résoudre à renoncer à mes convictions simplement parce que mon clan a été décimé.

Je marche depuis plusieurs jours, il est temps de faire une petite pause, aussi je m'arrête dans un bar pour m'y désaltérer. Je commande une bière. Je vois le barman me regarder avec suspicion, puis regarder derrière moi. Encore une ville où les étrangers ne sont pas forcément les bienvenues. De plus mon apparence en tout point calculée peut amener les gens à se poser des questions. Je sens le regard d'un groupe de personne sur moi. Je m'adosse alors au comptoir afin de leur faire face. Il ont des regards assassins. Je me dit qu'il n'est pas vraiment le moment de chercher les ennuis, surtout que je n'ai absolument rien contre les humains. Soudain le barman murmure à mon oreille.

« Vous ne devriez pas les provoquer monsieur, vous seriez alors en très mauvaise posture ».

Il pose ensuite mon verre devant moi. Je me retourne vers le comptoirs et sans un mot je vide mon verre d'une traite. Je dépose quelques pièces et me dirige vers la sortie quand justement l'un des jeunes homme pose sa main sur mon épaule afin de m'arrêter. Mes réflexes sont plus fort que moi et d'un seul mouvement je lui retourne la main et lui casse le poignet. Je le regarde avec mon regard plein d'indifférence et je sors du bar.

Je n'ai jamais été confronté plus d'une journée au monde des humains, c'est la première fois que je vais boire un verre dans un bar. Je reprends ma route et m'engage dans une forêt, la journée est encore jeune et j'ai bien le temps d'arriver à Avventura avant la nuit. D'après les informations que j'ai pu rassemblé cette forêt est mon dernier obstacle. Je m'engage donc sans crainte.

Après plusieurs heures de marche j'entends un bruit suspect, je pose la main sur mon kodachi près à réagir. Je m'arrête ferme les yeux et j'ai la preuve que mes sens une fois de plus ne m'ont pas trompé. Ils sont là, tout autour de moi. Ce n'est vraiment pas ma journée, on dirait que l'univers à décider de m'interdire l'accès à cette ville. Mais bon un peu d'exercice me fera le plus grand bien. Je sors alors mon sabre court et me tient prêt à combattre. Je n'ai aucune chance de pouvoir suivre leurs vitesse ni de rivaliser en force brute, il va donc falloir que je me fie à mon instinct.

Et voilà enfin la première attaque que j'esquive de justesse ce qui me laisse tout juste le temps de faire une entaille à mon assaillant. Il me fait face maintenant et je constate que la blessure est déjà refermé, il s'agit donc d'un vampire. Mon Kodachi ne me servira pas longtemps. Toutefois une stratégie me vient quand je suis obligé de me baisser car le compère de mon ennemi vient de tenter de m'arracher la tête par derrière. Je regarde mes adversaires qui sont maintenant côte à côte. Je les regardes de mon air inexpressif et sans un mot je leur tourne le dos. Je vais en finir rapidement car je ne tient pas trop à m'attarder dans cette forêt. Je me remet à nouveau face à eux, je pose doucement deux doigts sur la lame de mon arme et les fait glisser dans la longueur.

Mon corps ce dédouble alors, nous sommes alors deux. Je m'élance sur mes adversaire qui tente d'esquiver les deux attaques. On pourrait croire que c'est le cas. Mon double disparais alors et je me retourne pour faire face aux buveurs de sangs qui sont tout sourire car ils pensant avoir pu déjouer ma technique. Seulement ils sont bien trop inexpérimenté, alors que moi je tue depuis que j'ai l'âge de douze ans. C'est pourquoi je m'adresse à eux avec une voix monocorde et indifférente qui est la mienne.

« Vous l'avez entendu aussi non ? Le bruit du vent. »

Ils se rendent alors compte que j'ai réussi à les découper à diverse endroit. Des blessures bien superficiels pour des vampires, mais avant qu'il n'ai pu sur rendre compte que je les ai immobilisé en coupant les tendons au mollet je lance deux pieux dans leur direction et je fais mouche. Les deux créatures s'en retourne alors dans l'autre monde. Je range mon Kodachi et soupire de soulagement. Heureusement qu'elles étaient totalement inexpérimenté dans l'art du combat sinon cela aurait été beaucoup plus difficile.

Je reprends ma route comme si ce que je venais de faire était tout à fait banal, et d'un pas assuré je me rends vers Avventura. Pour la seconde fois ce soir je me sens observé, même pendant le combat quelque chose me disait que nous n'étions pas seul dans la forêt. Mais si cette chose m'était hostile elle en aurait profité pour se joindre aux buveurs de sang pour me faire la peau. Je me fait peut-être des idées. Pourtant mon instinct ne m'a encore jamais fais défaut. Tant pis je continue ma route, ma main toujours posé sur le mon mini sabre prêt à réagir à la moindre attaques.

Message par Invité Ven 5 Juil - 16:02

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Koiln avait tout vu. L'homme qu'il suivait depuis quelques temps était arrivé en vue quand deux vampires en embuscade l'interceptèrent. Koiln identifia rapidement l'origine vampirique des individus par leur odeur : celle-ci ne laissait que rarement de doute sur la nature d'un être. Ils semblaient tous deux inexpérimentés au vu de la manière d'agir, frontalement à l'ennemi et sans surprise. Visiblement, ils avaient l'habitude de ne se battre qu'avec des promeneurs égarés, sans véritable défi, juste pour la nourriture. L'un était grand avec des longs cheveux blancs, assez maigre, et l'autre plus petit avec des cheveux bruns à ras.

Le premier vampire bondit sur le voyageur avec la confiance d'un prédateur qui n'a jamais eu d'adversaire à sa taille. C'est cette attitude qui l'empêcha de rester sur ses gardes, lui valut une blessure au bras droit, et permit à l'homme d'esquiver. Celle-ci se referma bien sûr immédiatement, ce qui donna à son ennemi l'information qui lui manquait (à en juger par sa poigne crispée) : il s'agit de vampires. Tout ceci ne semblait pas effrayer le marcheur outre mesure, puisqu'il évita une attaque par derrière de l'autre vampire. Ils se retrouvèrent alors hébétés, n'ayant probablement jamais eu à endurer un combat à proprement parler. Ce que fit alors l’agressé surpris même Koiln, de son poste d'observation idéale sur les branches. Un deuxième exemplaire du voyageur apparu soudainement. C'était une illusion, Koiln le supposait et ce fut confirmé rapidement dans le combat. Il pouvait cependant concevoir qu'un œil non averti puisse tomber dans la piège, et ce fut le cas des deux vampires, qui s'acharnèrent sur l'illusion pendant que le vrai les attaquait à coup d'attaques chirurgicales. Elle n'avaient pour but que de les immobiliser en attendant l'attaque ultime, deux pieux qui les tua net.

C'était intéressant. Cet homme semblait expérimenté dans le combat contre vampires. Il ne correspondait pas au profil typique des promeneurs du soir. Koiln prit alors sa décision. Il se mit à bondir de branche en branche, presque volant, en direction de ses affaires. Il désirait en savoir un peu plus sur cette personne. En outre, Koiln n'avait rien à faire de particulier pour la soirée, et sa curiosité était piquée au vif. Il sautait, bondissait, se rattrapait. A un moment, il choisit trop rapidement sa branche de réception, et faillit tomber à cause de la souplesse de cette dernière. Il parvint néanmoins à se rattraper à l'aide de ses griffes, et repris sa course de plus belle. On aurait eu du mal à le distinguer, quand bien même on eut le regard vif et qu'on y eut prêté attention. Il virevoltait et bondissait avec une technique qui venait d'un subtil mélange d'instinct et de calcul de sa trajectoire.

Enfin, Koiln parvint au buisson dans lequel il avait laissé ses affaires. Il se laissa tomber, tout en se re-transformant en humain, se vêtit rapidement et attendit le voyageur adossé à un arbre. Celui-ci venait dans sa direction, le pas moins sûr, et l'air moins assuré du méfiant qui vient de subir une attaque. Il arriva enfin à son niveau sans le remarquer. Ce n'était pas étonnant : Koiln était en retrait, vaguement dans l'ombre, et faisait moins de bruit que le faible murmure de la brise fraîche du soir. Il décida d'interpeler le tueur de vampire de la manière la plus courtoise et naturelle qui soit :

"Vous ne ramassez pas vos collets ?"

Ce n'était peut être pas ce qu'il y avait de plus évident, mais c'était quelque chose. Il vit que l'homme se crispait et gardait son arme à portée de main. Koiln, quant à lui, avait une attitude calme et posée, qui suggérait un promeneur sans histoire, ce qui était accentué par ses habits de détente. L'interlocuteur se relâcha alors imperceptiblement. Son poignet était moins crispé, ses genoux moins pliés pour parer à une attaque, ses traits moins durs. Tout ceci ammena la conclusion :

*Il n'a pas l'intention de m'attaquer, mais il ne veut pas le montrer*

Message par Invité Ven 5 Juil - 16:51

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Mes assaillants ont mordus la poussière, je reprends alors ma route, ma main posé sur mon Kodachi. Si je me suis fait attaqué dès mon arrivé il n’est pas impossible que cela recommence. Surtout que pendant tout le combat et maintenant encore je me sens observé. Je me trompe peut-être mais pourtant mes sens affuté ne m’ont jamais joué de tour. Mon entrainement m’a appris à ne pas me faire surprendre. Il est assez étrange de ce sentir ainsi suivi sans pour autant être capable d’entendre ou de voir son poursuiveur. Je continue cependant à me dire que je ne suis pas menacé car si cette créature souhaitait réellement ma mort elle serait déjà passée à l’attaque. Je n’ai pas utilisé la totalité de ma technique, je peux encore m’en resservir si besoin.

Je continue de marcher quand j’entends un faible bruissement de feuille, un bruissement qui à ce moment n’aurait pas du s’entendre. Je lève alors la tête pour repérer d’où vient ce bruit mais pourtant je ne vois rien. Je sais pourtant qu’il ne s’agit pas du vent. Cette fois j’ai la confirmation d’être suivi. Je laisse ma main sur mon mini sabre, et bien que prudente ma marche ne s’interrompt pas. Mon regard quand à lui porte toujours son masque d’indifférence. Il serait impossible de savoir que je viens de combattre deux buveurs de sang.

Tout en marchant je remarque un pauvre oiseau pris dans un collet et je dégaine alors à grande vitesse afin de fendre la corde qui retient cette pauvre bête. Je ne connais pas bien le fonctionnement humain pourtant j’attache de l’importance aux animaux, c’est pourquoi je libère rapidement cet animal. Je range à nouveau mon sabre et je laisse ma main sur le pommeau. On n’est jamais trop prudent.

La forêt commence à devenir moins dense tout d’un coup, je me relâche un peu je suis bientôt arrivé à destination. Toutefois un nouveau challenge m’attend, en effet je vais devoir traverser la ville sans m’en prendre à toutes les créatures que je croiserai. J’ai appris par feu mon maître que dans cette citée les monstres vivent au grand jour en communion avec les hommes. Je vais devoir retenir mes pulsions assassines. J’avance encore et toujours, des buissons commencent à apparaître, je sais qu’il ne me reste plus que quelques mètre avant d’atteindre la lisière. C’est alors que quelque chose bouge à côté de moi. Ce n’est pas quelque chose d’hostile pourtant je suis surpris de ne pas l’avoir remarqué avant. Sans un bruit alors un homme apparait et s’adresse à moi comme s’il me connaissait :

"Vous ne ramassez pas vos collets ?"

Comment est-ce possible que je n’ai pas remarqué cette homme, il est obligé de faire du bruit, les hommes non entrainé ne peuvent pas rester ainsi sans bouger. Ou alors il peut s’agir d’une créature surnaturelle. C’est tout du moins la seule explication que je vois. Son ton n’est pas agressif et il ne tente rien contre moi je relâche alors ma garde afin de tourner vers lui mon regard plein d’indifférence :

« Bonjour »

Voilà ce qu’on m’a enseigné avec les humains, il faut toujours commencer les conversations poliment, ensuite il faut leur sourire c’est pourquoi je tente d’esquisser un sourire forcé. Veine tentative je ne parviens pas à retirer mon masque d’indifférence. Quand les émotions nous sont inconnues il devient difficile de les simuler. Cet homme attends sûrement une réponse, que vais-je donc pouvoir lui répondre ? Il me parle des collets il me prends donc pour un chasseur. Autant lui signifier que je n’en suis pas un.

« Je ne suis pas chasseur… »

Ma voix est comme à son habitude monocorde, je sens qu’il manque quelque chose c’est pourquoi je rajoute alors :

« Monsieur » .

Il faut que je me reprenne, il va rapidement se rendre compte que je n’ai pas l’habitude de parler à des étrangers si je continue comme ça. Il semble pourtant décontracter ce qui est étonnant, j’ai eu la preuve il y a une petite demi-heure que cette forêt n’est pas sûr. Je décide de reprendre la conversation toujours sur le même ton et toujours avec la même indifférence je lui demande donc :

« Pourriez-vous m’indiquer la direction d’une auberge ? »

Je n’emploi pas de formule de politesse par manque d’habitude, mais la rajouter maintenant serait inconvenant. J’attends alors que mon interlocuteur ce décide à répondre.

Message par Invité Dim 7 Juil - 13:06

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Koiln s'attendait à n'importe quoi. Une attaque, bien qu'étant très improbable, restait possible. Une quelconque marque de surprise aurait été logique. Une réaction de soulagement, cela restait le plus plausible de la part d'un homme qui venait ni plus ni moins que de découper deux vampires et rencontrant une âme non hostile. En effet, on pouvait comprendre que ce voyageur, ayant possiblement subi le traumatisme du combat auquel on avait pu assister seulement quelques minutes plus tôt, pût être reconnaissant de rencontrer un habitant en mesure de lui venir en aide. Mais non. Au lieu de ça, l'unique mot qui sortit de sa bouche fût :

"Bonjour"

Une conversation tout ce qu'il y a de plus normale, dans une situation commune de la vie quotidienne. *Après tout, il commence par me saluer* se dit Koiln. C'est effectivement la manière la plus commune de commencer une conversation, et je ne suis pas supposé avoir assisté à la scène du combat. Cependant, cela n'était toujours pas une réponse à la question qui lui avait été posée. Koiln ne voyait pas très bien comment continuer après ça. Il attendit donc patiemment, gardant sur son visage une expression impassible, qui semblait se refléter sur le visage de son interlocuteur (avec un petit air d'ennui en prime).

"Je ne suis pas un chasseur..."

Cela, il l'avait deviné. La scène de combat l'en avait persuadé.

"Monsieur"

Bien, une autre formule commune. Celle-ci attendait néanmoins une suite de sa part. Cet homme l'interpelait et voulait apparemment rajouter quelque chose. Peut-être la réponse à sa question ? Koiln pouvait d'ores et déjà affirmer que cette personne n'était pas à l'aise. Cela pouvait être à cause de la situation inconfortable d'un homme qui était en lieu inconnu et qui se faisait aborder par un étranger. Cela pouvait également venir plus généralement d'un manque d'habitude à côtoyer ses semblables, hypothèse que Koiln avantageait au vu du fait qu'il l'avait vu tuer des vampire avec froideur et calcul, ce qui suggérait qu'il avait subi un entraînement, probablement à l'écart de la civilisation.

"Pourriez-vous m’indiquer la direction d’une auberge ?"

Le calme et le détachement de cet homme étaient impressionnants. A croire qu'il était plus à l'aise à tuer des vampires qu'à simplement demander son chemin à un passant. Tout du long, son interlocuteur n'avait pas changé d'expression, ni de position. Il restait irrémédiablement tendu et méfiant. Il n'était pas là pour visiter. Ce qui l'amenait devait être une sorte de quête personnelle, ou alors un voyage d'affaire (mais dans ce cas, pourquoi ne pas utiliser un moyen de transport, qui lui aurait évité d'être perdu, par exemple ?). De toutes façons, ce voyageur l'intriguait. Koiln décida alors de prendre les devants.

"Si c'est d'hébergement dont vous avez besoin, je peux vous conseiller l'hôtel sur la place principale. La ville d'Avventura est par là. Après, il vous suffit de suivre la grande rue et vous tombez directement dessus."

Pendant qu'il lui indiquait la direction à suivre, Koiln observait attentivement les réactions de son interlocuteur, qui se réduisaient à des hochements de têtes et une détente générale. Pour lui, c'était seulement un détail. Il allait donc falloir demander s'il voulait en savoir plus, le voyageur n'était visiblement pas disposé à prendre l'initiative.

"Mais cela dépend de la durée de votre séjour. Il s'agit d'affaire, de tourisme, ou d'un séjour plus long ?"

Voilà, Koiln pourrait donc avoir plus d'informations sur la raison de la présence de l'homme. Il avait d'ailleurs évoqué les solutions les plus évidentes afin qu'elles puissent être réfutées, pour enchaîner sur le véritable motif.[/color]

Message par Invité Dim 7 Juil - 14:34

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Après avoir tué ces deux misérables sacs de sangs j'ai continué à marcher pendant encore une demie heure. Durant ce laps de temps j'ai également trouvé le temps de libérer un oiseau qui c'était fait prendre dans un collet. Puis je suis tombé sur cette homme. Je ne peux l'affirmer avec certitude mais je le soupçonne de m'avoir suivi depuis mon entré dans la forêt. Il m'aborde alors en me demandant pourquoi je ne retire pas mes collets. Évidemment ce ne sont pas les miens, et si c'est bien lui qui m'a suivi il le sait aussi bien que moi. Cet homme est en tout cas très détendu, ce qui est intriguant. Pourtant ses vêtements comporte des plis et un peu de terre, comme si il avait été jeté par terre. Bon peu importe je lui réponds alors toujours avec mon indifférence caractériel.

Après quelques formules de politesse je lui indique je cherche une auberge afin d'y passer la nuit, voir plus. Je ne sais pas combien de temps cela va me prendre pour débusquer les rebelles. Voilà à nouveau cette sensation... Je me sens à nouveau observé. Cet homme n'était donc pas mon poursuiveur ? Pourtant la sensation est un peu différente cette fois. J'essaye avec mes sens de repérer l’intrus mais rien n'y fait. Il est vraiment bien expérimenté pour se cacher. Et d'un seul coup la sensation disparaît, comme si le guetteur était parti. Bon inutile de s'en inquiéter pour le moment, je dois donner le change et paraître sociable à mon interlocuteur qui na va pas sans doute pas tarder à me répondre.

C'est alors ce qu'il fait : "Si c'est d'hébergement dont vous avez besoin, je peux vous conseiller l'hôtel sur la place principale. La ville d'Avventura est par là. Après, il vous suffit de suivre la grande rue et vous tombez directement dessus."
Toujours avec mon masque d'indifférence je ne fais que hocher la tête avec détachement à ce qu'il m'explique. Je ne me suis donc pas trompé, cette forêt était véritablement mon dernier obstacle jusqu'à Avventura. Une fois qu'il m'a indiqué le chemin je glisse lentement ma main vers ma ceinture, du côté opposé à celui auquel est accroché mon Kodachi et je me saisi de ma gourde afin de boire un peu d'eau. Malgré tout cela fait plusieurs jours que je marche et la soif commence à nouveau à se faire ressentir. Après une longue gorgée je m'apprête à nouveau à partir quand mon interlocuteur me fait savoir qu'il n'est pas cet avis en me posant une question.

"Mais cela dépend de la durée de votre séjour. Il s'agit d'affaire, de tourisme, ou d'un séjour plus long ?"

Sans doute ai-je oublier de remercier un homme pour ses informations qui finalement ne m'auront pas été d'une grande aide. Si l'hôtel est sur la place principale je l'aurai sans nulle doute repérer car c'est bien évidemment l'endroit que j'aurai consulté en premier. Toutefois la courtoisie élémentaire voudrait que je remercie cet homme et que je réponde à sa question. Sa question qui d'ailleurs me paraît quelque peu suspecte. Pourquoi le but de ma visite dans cette cité intéresse cet homme ? Est-ce de la simple courtoisie ou bien s'agit-il d'un quelconque espion qui travail pour ou contre ceux que je compte pulvériser ?

N'ayant aucune certitude sur les véritables intention de mon interlocuteur je me dois de rester vague tout en donnant une réponse satisfaisante. C'est pourquoi je lui réponds avec indifférence et détachement, de ma voix toujours aussi monocorde : « Je compte rester quelques temps dans cette cité, peu être un peu plus ».
On ne peut pas faire plus vague que cela, la durée et les motifs de mon voyage sont totalement inconnus. Mais quelque chose me dit que cet homme ne savoura pas vaincu aussi facilement. Je ne peux m'empêcher de remarquer les faux pli et la terre sur ses vêtements. En même temps je suis le seul à être totalement maniaque dans mon apparence. Pas pour plaire ou impressionner. Cela m'indiffère totalement. C'est juste que mon éducation m'a appris la rigueur, et je sais de mon professeur qu'une apparence soigné et en tout point parfaite même si elle déstabilise la population normal n'en étonne pas moins nos adversaire qui savent alors à quoi s'attendre.

Ce n'était apparemment pas le cas de ces deux vampires, qui ont malgré tout tenté de m'attaquer, alors que s'ils avaient réfléchit un peu ils auraient sans doute compris qu'ils avaient signé leur arrêt de mort en s'en prenant à moi.

Je remercie alors l'homme se trouvant face à moi, tout en quittant mon immobilité afin de prendre congé et d'aller trouver le logement dont il vient de me parler. Toutefois cet homme ne l'entends pas comme ça car avant même que je n'ai pu faire un pas il m'interpelle sur un ton différent. Comme s'il allait dire quelque chose d'important, c'est pourquoi bien que mon regard reste totalement désintéressé et dénué de la moindre expression je me tourne vers lui une oreille attentive.

Message par Invité Lun 8 Juil - 17:29

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"Je compte rester quelques temps dans cette cité, peu être un peu plus"

Est-il possible de trouver une réponse plus vague encore ? Visiblement cet homme n'avait aucune envie d'en dire plus sur le motif de son voyage. Il avais probablement compris la question qui était cachée derrière cette banale demande, et il avait choisi de ne pas y donner suite. L'énergie qu'il dépensait à ne pas révéler ses raisons suggérait que ces dernières étaient inavouables à un étranger, quand bien même celui-ci était clairement pacifique, voire amical. On pouvait donc éliminer les raisons usuelles de voyage, le tourisme, le travail. C'était en fait évident : un homme qui combattait deux vampires à la fois ne pouvait qu'être non seulement entraîné, mais aussi avoir dédié sa vie à quelque chose dont on ne parle pas aisément. Ce pouvait être un assassin, un tueur à gage.

Pendant les secondes qui séparaient leurs répliques, Koiln avait tout le loisir d'analyser le comportement de son interlocuteur. Il avait longuement parcouru les vêtements froissés, laissant un léger haussement de sourcil trahir sa surprise. Koiln avait l'habitude de sortir pour ses incursions en forêt des habits de promenade. Cela laissait entendre qu'il venait pour divers activités comme la cueillette, la pêche ou encore un petit peu de jardinage (bien qu'étant relativement loin de la ville). On pouvait donc expliquer les salissures et autres plis. Mais cet individu semblait interrogatif sur l'allure de Koiln, ce qui poussa ce dernier à prêter une plus grande attention à l'allure du voyageur.

Il avait une apparence calculée au millimètre. On ne voyait, par exemple, presque pas de trace de la lutte qui avait eu lieu juste avant. Ses habits semblaient calculés pour être à la fois neutres et ne laisser d'indication d'aucune sorte. Un peu comme quelqu'un qui se tient prêt à combattre et à n'en rien laisser paraître, comme par habitude. De plus, une telle apparence pouvait être interprétée par un œil averti et pouvait faire office de signe de reconnaissance. Cette personne, que ce soit pour le travail ou par idéal, vivait de ses compétences particulières. Peut-être faisait-il partie d'une sorte de confrérie, mais Koiln n'en savait pas suffisamment à ce sujet pour pouvoir trancher.

Un autre comportement l'avait interpelé. A plusieurs reprises, l'homme avait jeté des rapides regards aux alentours, comme surpris par un son ou une ombre. Il ne semblait pas tranquille, mais Koiln n'était pas la raison de cette méfiance. En regardant plus attentivement, on pouvait voir qu'il avait rapproché sa main de son arme et qu'il avait un tic infime qui lui agitait l'auriculaire. S'il avait eu l'intention volontaire de dégainer, il aurait eu plus tendance à agiter l'index. Il restait donc seulement sur ses gardes, mais quelque chose le rendait nerveux.

Koiln essaya de prêter attention à ses sens afin d'identifier cette hypothétique menace. Il avait envisagé la possibilité que l'homme avait quelque sorte d'hallucination, peut-être due à l'utilisation de son illusion, ou même à une paranoïa psychotique. Mais une vérification ne pouvait pas nuire. Il écouta attentivement, huma profondément, mais rien que les bruits et odeurs habituels de la forêt lui parvinrent. Il ne pouvait scruter les environs sous peine de montrer qu'il avait remarqué la nervosité de l'autre et de soulever des interrogations génantes.

C'est alors qu'il le vit. Grandiose, menaçant et silencieux comme la mort, un oiseau, rapace, fondit sur l'inconnu. Il avait attendu, profitant que sa victime ait repris son chemin et lui tourne le dos pour se montrer. C'était peut-être la présence qui l'inquiétait, et Koiln ne l'avait pas détecté car il se fondait dans la faune normale, la présence d'un tel animal n'était pas étrange en ce lieu. Il avait suffisamment freiné pour amorcer sa transformation pendant sa descente sans pour autant faire plus de bruit qu'un bruissement de feuilles lorsqu'il atterrissait. C'était donc un hybride. Et pas des moindres ! Il faisait preuve d'une maîtrise presque professionnelle. Un peu comme l'inconnu, qui subissait maintenant son attaque, avait fait preuve de maîtrise quelques temps plus tôt lors de son agression.

Ses motifs pour attaquer ainsi étaient un mystère pour Koiln, mais il n'avait pas l'intention d'assister à cette scène sans intervenir. Il choisit donc pour commencer d'interpeler l'agressé afin de le prévenir du danger imminent.

"He ! attendez !"

Pendant ce temps, il avait commencé à se mettre en mouvement vers l'hybride afin de l'empêcher d'agir. Il fut surpris, lors de sa transformation, de constater qu'il avait ses vêtements sur lui. Il avait donc trouvé un moyen de les conserver sur lui pendant sa forme animale. C'était intéressant. Même Koiln n'avait aucune idée de la manière de procéder. En un instant, il fut sur lui, et se précipita sur la menace, pendant que l'homme au sabre se retournait à son appel.

Message par Invité Mar 9 Juil - 9:38

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Je viens de répondre vaguement aux interrogations de mon interlocuteur quand à ma venu à Avventura. Evidemment je ne vais pas exprimer claire et à la première personne venu mon intention de me joindre aux rebelles. Surtout que si le cercle apprend mes intentions je risque d’avoir pas mal de soucis. Ce ne me dérange pas de m’opposer au cercle bien au contraire, mais si je peux me joindre avant aux rebelles cela me donnera un petit avantage. J’ai beau être expérimenté dans la traque et l’extermination de créatures surnaturelles, si cette communauté m’envoi toute une armée pour m’arrêter je ne pourrais sans doutes pas lutter. Non la discrétion est de mise tout du moins le temps que j’arrive en rentrer en contact avec les opposants au système.

J’analyse les vêtements de l’étranger, c’est mon total opposé. En effet ses vêtements sont froissés et salis par de la terre. Les miens, même après mon combat ne comporte que les plis nécessaire aux mouvements, et ne comporte pas une tache, pas même un peu de poussière. Non pas que cela m’obsède, mais j’ai toujours fait preuve de grand soin quand à mon apparence, c’est ainsi que l’on prouve sa rigueur et que l’on intimide son ennemi. C’est tout du moins ce que m’a appris mon professeur. Les vêtements que je porte actuellement sont des héritages de la guilde des ombres. Le long manteau était en quelque sorte notre signe de reconnaissance tout en nous permettant de masquer et porter une grande quantité d’armes afin de pouvoir faire face à n’importe quelle créature. Mais un non initié ne peut reconnaitre ses vêtements comme la marque de fabrique des chasseurs de l’ombre. Et les seuls témoins de se genre de vêtements sont retournés poussière.

Toujours sur mes gardes tandis que l’inconnu me dévisage, j’ai encore la sensation d’être observé. La première impression passée maintenant une nouvelle arrive. Mais cette fois c’est différent. Jusqu’à maintenant je pense qu’il s’agissait de simple curiosité, alors que maintenant je ressens une certaine hostilité. Elle ne vient pas de mon interlocuteur mais des arbres, pourtant je n’ai aucune certitude à ce propos, ce n’est qu’une sensation. Mais cette forêt m’a déjà prouvé que l’endroit n’est pas sûr. Je rapproche tout de même ma main de mon sabre prêt à dégainer à la moindre occasion. Le jeune homme semble d’un coup concentré comme s’il cherchait quelque chose. Bon après tout je n’ai pas besoin d’y prêter plus d’attention que ça.

C’est donc toujours impassible et inexpressif que je reprends la route vers Avventura, cette forêt n’est pas sûr, même si je n’ai pas peur autant éviter les ennuis pour le moment. Je reprends donc ma route vers le centre de la ville. C’est alors que je ressens un danger imminent, mais avant que je ne puisse le confirmer, mon jeune interlocuteur qui s’est alors rendu compte que je partais m’interpelle à nouveau :

"He ! attendez !"

C’est à ce moment que je le vois, se rapace se transformer en homme armé de couteau se jeter sur moi. Je dégaine alors tout aussi rapidement mon pistolet automatique à balle en argent tandis que je me dédouble. Je suis alors en trois exemplaires. Je vois que l’assaillant est quelque peu perturber et dans le doute il se lance sur celui du milieu qui en fait est un faux. Je tire une balle dans sa direction, tout semble laisser penser que je l’ai manqué, mais ce n’est pas lui que je visai. Mais son arme. La détonation du coup de feu c’est fait entendre des trois endroits différents, c’est l’un de mes atouts, mes clones sont en tout point identique à moi-même, que ce soit pour les battements de cœur ou encore les odeurs. Même les mouvements de mes armes se font entendre avec comme provenance chacun des clones. De ce fait reconnaitre le vrai ne repose que sur la chance.

Je ne bouge plus et annule mon illusion, tout en rangeant mon arme à feu pour me saisir de mon Kodachi. Mon assaillant croyant voir une ouverture dans ma défense et approche son couteau de moi quand je m’exprime calmement :

« Tu l’as entendu aussi non ? Le bruit de vent »

Son couteau atteint alors ma peau et c’est à ce moment là qu’il se brise en mille morceaux. La balle que j’ai tirée était destinée à celui là afin de lui briser. Je vois que le jeune homme qui m’a averti alors à peine plus tôt se saisi de mon adversaire afin de l’immobiliser. C’est pourtant une action inutile. Je ne sais pas de qui il s’agit ni de ce qu’il veut, ça ne m’intéresse pas. C’est pourquoi profitant de l’immobilité de mon assaillant je donne un grand coup de sabre dans la direction du coup de l’hybride. La vitesse du coup porté on empêché de le voir, tandis que je rengaine mon Kodachi je m’adresse au jeune homme en lui disant :

« Tends l’oreille, et écoute les murmures de la brise »

C’est alors que la tête de mon agresseur ce détache de son corps. Il était moins une cela dit, sans l’aide de cet inconnu le combat aurait été beaucoup plus inégale et j’aurai peut-être même pu être gravement blessé voir mort. Mon visage est toujours aussi inexpressif, exactement pareil qu’au moment où j’ai tranché la tête de la créature, pas un scrupule, pas un regret, pas de dégoût, rien. Aucune émotion, comme si ce que je venais de faire n’était pas différent que de manger une glace.

Je remercie alors d’un signe de tête l’étranger qui relâche alors le corps inerte de la créature.

Message par Invité Mer 10 Juil - 12:02

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L'attaque surprise fut de courte durée. Après avoir été prévenu, l'homme élimina rapidement la menace, de la même manière qu'avec les deux vampires un peu plus tôt. Il remercia alors Koiln d'un signe et relâcha son attention, ce qui ne lui permit pas de sentir un second hybride, un loup cette fois, tomber derrière lui. Il était probablement en forme humaine dans l'arbre, et se transformait arrivé au sol.

Koiln laissa d'abord son instinct le guider afin d'attaquer le plus rapidement possible, il prit appui d'un côté sur ses jambes, de l'autre sur son l'étranger, et bondit d'un coup en l'air, repliant ses jambes et préparant sa réceptions en tendant les bras, afin d'atterrir sur l'hybride, ayant achevé sa transformation. Son plan était de lui immobiliser la tête en la serrant entre ses jambes, puis de lui briser les pattes avant de manière à prévenir toute attaque ultérieure. Mais ça, c'était dans la théorie. Le loup eut le réflexe de donner un grand coup de tête avant qu'elle ne soit prise, ce qui fit perdre à Koiln son équilibre et le fit tomber à terre. Le loup bondit alors à son tour sur son agresseur, toute dents dehors, prêt à mordre Koiln à la gorge pour la lui arracher. Koiln ne le permit pas, et prenant appui sur ses bras par terre, envoya ses deux pieds joints sur le ventre de l'hybride. La surprise lui fit perdre sa concentration, et Koiln profita de cette absence pour lui empoigner les pattes arrières, puis d'un seul mouvement, tira le loup dans l'autre sens et utilisa l'inertie pour se relever. Il lui suffit alors d'écraser les pattes avec son pied pour les lui briser.

L'idée principale étant de le laisser en vie autant que possible pour l'interroger, il fallait seulement l'immobiliser pour avoir le dessus. Koiln était en effet intrigué. Ils n'avaient pas eu affaire à un, mais deux hybrides entraînés, et visiblement en équipe (bien que leur stratégie laissât à désirer). Cela ressemblait de plus en plus à une organisation, et Koiln voulait en savoir plus à ce sujet. Il voulait de plus éviter de tuer autant que possible.

Le voyageur ne l'entendait pas de cette oreille, et profita de la position de faiblesse du loup à terre pour dégainer son arme et la lui planter dans la gueule. Adieu, explication claire et précise. En y réfléchissant bien, il est vrai qu'ils auraient eu du mal à obtenir des information fiables s'ils avaient affaire à quelqu'un de vraiment entraîné.

Koiln relâcha les pattes du second hybride, et resta sur ses gardes, à l'affût de mouvement, bruit ou odeur suspect. Il fit une inspection tout autour de lui, rien ne semblait anormal. Si il y avait d'autres compagnons avec les deux hybrides, il ne se manifestaient pas. Ils étaient peut-être partis. Bien sûr, on ne pouvait dire si des animaux présents dans les arbres étaient ou pas d'autres hybrides prêts à attaquer. Mais l'agitation qu'avaient provoquée les combats avait fait fuir une grosse partie de la faune alentour, ce qui lui permettait de détecter plus facilement tout comportement suspect.

Un bref échange de regard avec l'homme et il vit qu'il était autant sur ses gardes. Il remarqua également qu'il avait gardé sa main près de son arme après l'avoir rengainée. Koiln décida d'inspecter les corps de leurs agresseurs. Un signe distinctif pourrait leur en apprendre plus. Le cadavre du loup ne leur apprit rien, mais il attribua cela à la fourrure épaisse qui l'empêchait de voir quoi que ce soit. En revanche, l'autre était sous forme humaine, ce qui permit à Koiln de repérer un tatouage sur l'intérieur du bras gauche. Il était constitué d'un cercle duquel sortaient deux éclairs vers ce qu'il identifiait comme étant le bas, puis d'autres petits cercles partant du centre et décrivant un ovale qui sortait de la partie haute du cercle. Koiln ne reconnaissait pas ce symbole. Et cela l'inquiétait car il semblait y avoir une organisation peu connue, prête à attaquer des voyageurs en pleine forêt, pour de raisons inconnues...

Message par Invité Mer 10 Juil - 14:51

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Tandis que je remercie le jeune homme il s’élance vers moi et bondit alors comme aucun humain n’est censé pouvoir le faire, il prend également appuie sur moi. Je ne sais pas pourquoi il fait cela mais toujours est-il qu’il vient de se trahir je sais maintenant qu’il est un hybride et que donc s’il ne peut pas justifier le clan auquel il appartient il mourra de ma main. Je me retourne pour voir à quoi ou à qui il fait face et je vois un homme achevé sa transformation en loup. Encore un hybride. Je me souviens de ce visage, c’est celui du mec à qui j’ai cassé la main quelques heures plus tôt. Il s’agissait donc de créatures surnaturelles, et elles m’ont suivi jusqu’ici pour essayer de me faire mordre la poussière. Quels gamins arrogants. Ils paieront cela de leur vie.

Il ne se débrouille pas mal pour des jeunes, l’étranger voulait enserrer la tête de la créature entre ses jambes mais cette dernière à avancé la tête ce qui lui a permis de ne pas se faire avoir par l’hybride sous forme humaine. Pire il chute même et je vois le loup se lancer tous crocs dehors sur l’étranger. Je m’apprête à intervenir quand je le vois se hisser sur la force de ses mains et envoyer ses deux pieds joins dans le ventre de l’animal. Ensuite il l’attrape par les pattes de derrière et le met au sol. Il lui brise les pattes et l’immobilise, Il semble vouloir l’interroger mais cela n’a aucun intérêt ce ne sont que des gosses stupides. C’est pourquoi j’achève l’animal en lui plantant mon Kodachi dans la gueule.

L’homme relâche alors les pates de l’animal et reste sur ses gardes. Y aurait-il d’autres menaces ? Je ne pense pas que les amis de ce dernier s’ils sont venu avec lui soit assez sot pour tenter une nouvelle attaque. Ils ont du comprendre en voyant deux de leurs amis se faire massacrer qu’ils avaient perdu la bataille. Je rengaine alors mon sabre, je pense qu’il n’y a plus de danger en dehors de l’étranger. Il me regarde, malgré mon air indifférent et ennuyé je conserve ma main à porté de mon Kodachi.

L’étranger va alors fouiller le corps de la dépouille et il remarque un tatouage. Ce dernier m’intrigue également car il ressemble beaucoup à celui d’une secte que mon Guilde avait combattu et détruite. Une secte réservée aux hybrides. Ceux là aurait-il réussi à nous échapper lors de l’attaque ? Ce n’est pas impossible. Au moins avec cela en moins les choses sont rentrées dans l’ordre. Je m’occuperai des autres quand j’en aurai fini à Avventura. Maintenant je dois m’occuper de l’inconnue toujours penché sur la créature.

Avant même qu’il n’est pu faire un mouvement je lui colle mon Kodachi dans la nuque. Il lève alors les mains. Le moindre geste brusque et sa tête s’envolera comme cella de l’homme oiseau de tout à l’heure. Il connait maintenant ma vitesse d’action c’est pourquoi il ne tente rien. Je ne vais pas le tuer s’il répond à mes questions, il m’a sauvé la vie je peux bien l’épargner pour l’instant mais je veux savoir certaine chose. Le fait qu’il soit un hybride explique déjà la terre et le froissement de ses habits. Je sais maintenant que mes intuitions sont toujours aussi efficace, il ne me semblait pas nette et j’avais raison une fois de plus.


« Tu es comme lui, pourquoi l’avoir attaqué pour me sauver ? »

C’est la question principale, bien que je veuille également savoir pour qui il travail et pourquoi il est venu à ma rencontre.


« Pourquoi es-tu venu à ma rencontre ? Et pourquoi tu étais dans la forêt pile au moment de mon arrivé ? »

Quand il aura répondu à ses questions, j’en saurai déjà plus, et selon les réponses je l’épargnerai ou non. Toujours est-il que s’il tente quoi que ce soit il y laissera la vie. Je pense qu’il n’est pas assez bête pour se retourner contre moi. Il doit bien savoir que si je l’avais voulu j’aurai pu le tuer au moment où il m’a tourné le dos.

Message par Invité Mer 17 Juil - 16:16

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Voilà une singulière manière de remercier. Koiln venait de sauver la vie de cet étranger non pas une, mais deux fois, en l'espace de quelques minutes à peine. Certes, il avait dû user de son agilité surhumaine pour bondir sur le second hybride, et c'est probablement ce qui le poussait à penser qu'il avait affaire à un autre hybride. Cependant, la correction voulait que l'on pèse le pour et le contre avant de menacer quelqu'un qui vient de nous aider, qui ne se montrait pas belliqueux, et qui de plus était à genoux sans moyen de défense, une lame sur la nuque.

"De quoi parles-tu ? Que veux-tu dire, je suis comme eux ? Tu veux dire, par exemple, capable de produire un double de moi-même ?"

En effet. L'étranger avait fait preuve à plusieurs reprises d'une agilité peu commune chez les humains, et en plus de cette capacité, certainement pas humaine. Par cette réponse, Koiln comptait souligner l'absurde de sa réaction à l'homme qui le menaçait. Il n'avait probablement pas envisagé le fait que Koiln avait eu une demi-douzaine d'occasions de le blesser mortellement, s'il l'avait voulu. Il avait l'air de mettre tous les hybrides dans le même panier, ce qui, en plus d'être d'une stupidité et d'une intolérance rare, était automatiquement contredit par les faits (comme par exemple un hybride en combattant un autre), ce qui semblait le mettre dans un malaise profond.

"Pour ta question, maintenant, je ne vois pas vraiment en quoi c'est si étonnant. Pourquoi aurais-je assisté à un meurtre sans sourciller, sachant qu'il allait possiblement m'attaquer ensuite ?"

Ce n'était pas exactement vrai. Koiln avait pour le coup agi par réflexe. C'était un automatisme, probablement inculqué par son éducation de pacifiste, qui l'avait poussé à défendre une victime.

"Cependant, que ça soit bien clair, si tu as l'intention d'obtenir quoi que ce soit de moi en me menaçant et me manquant de respect, alors tu es bien naïf."

Koiln n'avait pas grand chose à rajouter. Il avait formulé cela de l'exacte manière dont il la pensait. Cela allait aussi le poser face à un choix : soit retirer cette lame et éventuellement continuer cette discussion, soit frapper, avec une issue incertaine, car l'homme avait maintenant connaissance des capacités de Koiln, en particulier de son agilité et sa rapidité. Il ne pouvait donc être sûr de pouvoir le frapper avant que son interlocuteur ne bouge.

"Si tu agis comme ça en ville, je te garantis que tu vas rapidement finir en cage, les autorités n'aiment pas vraiment les nerveux des armes."

Il était bavard. Il lui semblait en effet important de clarifier la situation auprès de l'étranger, qui ne semblait pas familier avec le comportement en société, encore moins avec des créatures surnaturelles. Car c'était un indice qu'il était aisé d'analyser : l'inconnu ne réagissait pas seulement de manière agressive face aux vampires, mais également aux hybrides. De cela on pouvait proposer qu'il avait quelque chose contre toutes les créatures humanoïdes en général, ce qui était illogique car il cherchait à rejoindre une ville et était probablement suffisamment réaliste pour ne pas envisager tout seul l'attaque d'une ville entière, ou alors il se montrait belliqueux envers les créatures surnaturelles. Cette dernière possibilité était la plus plausible, mais était aussi étrange à envisager. En effet, il n'y avait pas moyen qu'il vive à Avventura dans ces conditions, mais rejoindre les Rebelles était aussi un choix incohérent, car il allait être amené à collaborer avec de telles créatures, même dans cet environnement.

"Et qu'est-ce qui te fait penser que je me suis rendu dans cette forêt seulement à ce moment, pour te rencontrer ? Égocentrique avec ceci ? Je pouvais être là bien avant, pour de multiples raisons qui ne te regardent pas plus qu'elles ne t'intéressent. Pourquoi penser que le monde en a après toi ?"

Il n'avait fourni aucune réponse, suivant ce qu'il avait dit au sujet des conditions d'une bonne conversation. Il avait seulement laissé entrevoir des possibilités. Koiln avait bien veillé à garder tout son calme pendant qu'il parlait. Ses réponses étaient d'ailleurs prononcées posément, afin que l'étranger ne se sente pas personnellement insulté. Il était seulement posé des constats, qui découlaient de raisonnements venus de faits que personne ne pouvaient contester. C'était presque mathématique.

"Maintenant tu peux retrouver le semblant de retenu que tu avait avant de me mettre ceci sur la nuque, ou alors rester sans garde pendant que l'ami de ces deux individus accoure à leur rescousse. Il ne manquera pas de passer inaperçu, comme les autres, si l'on ne sait pas interpréter les signes."

Message par Invité Jeu 18 Juil - 9:15

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L’épée toujours posé sur la nuque de l’hybride, j’écoute ses déblatérations. Tout d’un coup il est beaucoup plus bavard qu’on en pourrait le penser. En effet on obtient toujours plus d’informations avec un beau sourire et un revolver qu’avec le beau sourire tout seul. Cela dit ses propos ne sont pas tous faux, surtout quand il me parle du monstre qui arrive derrière nous. Je ne perds pas un instant et je sors mon révolver afin de tirer une balle dans la tête de notre adversaire commun. A cette courte distance évidemment je fais mouche. Pourtant mon otage à raison il n’a pas tenté de m’attaquer. Il n’est pas aussi mauvais que les autres. Pourtant même si je compte l’épargner pour cette fois cela ne veut pas dire qu’il vivra toujours. S’il se trouve qu’il croise à nouveau ma route il pourrait bien y laisser la vie.

Je fais alors tourner mon Kodachi autour de ma main avant de m’en saisir comme d’un poignard afin de la rengainer avec simplicité. Je reprends ensuite ma route en laissant entendre à l’hybride que notre conversation est terminée.

« Dans la mesure où vous m’avez sauvé la vie, et que vous ne me sembliez pas hostile je vous épargne pour cette fois »

Toujours est-il que c’est sur mes gardes que je disparais à la lisière du bois. Cette arrivée à Avventura n’aura pas été de tout repos, j’espère juste m’être montré assez discret, pourtant je sais que quelqu’un de différent de nous à assisté à toutes les scènes qui ce sont déroulé. Mais ce n’est qu’un observateur et nullement une personne hostile. Toujours est-il que depuis que j’ai repris ma route il est parti, et cette cession oppressante viens donc de disparaître.

Maintenant il va falloir que je trouve les rebelles, afin de me rallier à leurs causes et de participer à la chute du cercle et de l’avènement de la race humaine.

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