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Message par Invité Mar 2 Oct - 21:35

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La scène qui s'était passée au manoir le matin même avait ébranlé ma stabilité mentale. Néro, voulant m'épargner, m'avait galemment proposé de nettoyer le bureau et de le remettre en ordre. J'avais alors accepté, voulant m'éviter de replonger. Revoir tout ce sang et me remémorer les tortures de l'homme devenu vampire m'aurait sans doute encore plus éprouvée.

J'étais alors montée dans la chambre et m'étais allongée sur le lit que je partageais avec mon fiancé. La tête sur l'oreiller et le corps sous les draps de soie noire, je me tuais à choper le sommeil entre quatre yeux. Bien évidemment, il me fuyait comme la peste. Je n'avais pas vu le temps passer, et Néro, qui était bien décidé à ne pas me lâcher d'une semelle jusqu'à ce que j'aille mieux m'avait rejoint.

Il s'était alors allongé contre moi et m'avait prise dans ses bras. L'étreinte était toujours douce et chaleureuse, mais mon esprit préoccupé m'empêchait de profiter à fond de l'instant. Néro m'embrassait tendrement dans le cou, sur la joue, mais jamais sur les lèvres. Un peu comme s'il avait peur d'abuser d'une enfant. Ces caresses n'étaient faites que du bout des doigts, comme s'il avait soudain peur d'abîmer une toile trop fragile par un contact trop brutal.

Je me laissai sombrer au rithme du tic-tac agaçant de l'horloge. Quand un semblant de repos se présenta à moi, ce fut le flash du carnage qui m'accueillit. Je me réveillais en sueur, hagard, perturbée. Je regardais alors Néro, qui s'était finalement endormi à mon chevet. Je savais que le sommeil des vampires était léger, mais je ne voulais pas le réveiller. Je me serrai alors doucement dans ses bras, et je commençais à réfléchir.

Je réfléchissais à ce qui avait dit "top" à ma folie. A ce qui m'avait fait perdre tout contrôle. Au moyen d'y mettre un stop. Ce qui me rendait barge, c'était ces putains de flashs de ma vie d'humaine, que je n'arrivais pas à refuser. Mais pourquoi celà me hantait-il tant ? Je n'étais plus humaine, mais vampire. Je n'avais plus rien à voir avec cette personne faible, et qui profitait comme une enfant du moindre moment que lui donnait la vie. Remarque... C'était peut-être là que je me trompais...

Après tout, depuis que j'avais rencontré Néro, j'étais redevenu cette femme, à la sensibilité et à la douceur presque humaine. Je rejouais cette fille prête à tout pour protéger la personne qu'elle aimait, au point d'en offrir sa vie en sacrifice. Et si ces visions ne me venaient que parce que je refusais cette part d'humanité ? Le massacre que j'avais fait pouvait aussi résulter d'une frustration. Ca faisait bien trop longtemps que je n'avais pas laissé libre cours à mes envies de tuer et de faire souffrir. Mais pourquoi ces moments de bonheur au lieu de scènes de carnages ?

Les questions défilaient à toute allure dans ma tête, et pourtant je n'y trouvais pas de réponses. Ce qui avait le sacré don de m'énerver. Le doux parfum qui s'échappait de la pièce était un savant mélange entre mon parfum, simple mais pas fade, et celui de Néro, corsé et épicé aux arômes du Sud, qui me rappelait une fois encore mon enfance en Toscane. Je n'arrivais pas à écarter de mon esprit les raisonnements incomplets qui s'effectuaient avec beaucoup de mal dans mon esprit embrouillé.

La fenêtre de la pièce était voilée, comme ma conscience. J'avais hypnotisé le nouveau vampire créé par mes soins pour qu'il reste au manoir et nous serve, pour qu'il s'occupe aussi du ménage de cette grande baraque. Je ne pouvais pas le laisser partir, et j'aurais été mal avisée de le faire. Quelle belle occasion d'avoir des meubles sans les quatre ou cinq centimètres de poussière qui traîanit dessus ? C'est alors que je remarquais la bougie noire allumée qui émettait une délicate odeur de vanille. Peut-être que ce cadre, et cet homme, couché là à mes côtés, allaient m'aider à trouver une solution à ce mal qui me frappait.

Message par Invité Mer 3 Oct - 12:51

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Le sommeil des deux amants s'était avéré plutôt calme après la scène sanglante qui avait lieu dans une autre pièce quelques heures auparavant. Catherine, tout comme Néro, avaient décidés de faire une sieste pendant la journée, cela permettrait surement à Catherine de reprendre un peu plus ses esprits, c'est du moins ce que Néro espérait sans en être absolument certain. Quand la journée fut terminée laissant de nouveau place au soir la fiancée de Néro s'était réveillée sans pour autant que cela ne réveille son compagnon, le vampire finit cependant par lui aussi quitter les bras de Morphée mais gardant dans ses propres bras la douche chaleur que produisait le corps de sa compagne. A son réveil Néro se rendit compte en regardant les yeux ouverts de Catherine qu'elle non plus ne dormais plus, le vampire l'embrassa alors dans le cou puis lui adressa la parole:

J'espère que tu te sens mieux.

Même sans utiliser le lien mental, il devinait en scrutant le regard de Catherine que celle ci se posait sans doute mille et une questions à propos de son état. La période qu'elle traversait rappelait à Néro ses premières années de vampire, ou plutôt son premier siècle d'existence en tant que vampire même si pour des créatures tel que les vampires cela ne représentait pas un temps si long que cela, à cette époque lui aussi avait du mal à additionner ses pulsions vampiriques avec ses sentiments humains, il avait d'ailleurs eu besoin d'aide pour y arriver, mais cela c'était une toute autre histoire. Incapable de bouger du lit car la compagnie de sa fiancée était bien trop agréable pour qu'il s'en défasse il n'en réfléchissait pas moins à une solution pour apaiser la douleur de sa compagne, pour cela il serait obligé d'aider Catherine un peu de la même façon qu'on l'avait aidé par le passé à s'en sortir pour que ses émotions humaines ne prenne pas le dessus sur sa raison. A contrecœur le vampire sortir alors du lit restant malgré tout toujours à proximité de Catherine et se concentra pour réfléchir un maximum, il était tellement perdu dans ses pensées qu'il se mettait à faire les cent pas dans la pièce en ne s'en apercevant pas vraiment, après une dizaine de minute passé à chercher une solution il eu un début de piste.

Écoute je pense savoir ce qui t'arrive car j'ai traversé la même période il y a plusieurs siècles de ça, de ce temps la une certaine personne a pu m'aider en me montrant à sa façon comment pouvoir maitriser ses sentiments sans en perdre la raison.

Il marqua une pause dans sa tirade le temps que Catherine ait suffisamment bien analysé ce qu'il venait de dire puis repris.

La seule solution c'est que l'on sorte d'ici et qu'on aille dans le monde extérieur, c'est la bas que je pourrais vraiment te montrer comment procéder.

Restant debout il attendait maintenant la réaction de sa compagne.

Message par Invité Mer 3 Oct - 13:59

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La sieste ne m'avait apporté qu'un lot de questions sans réponses. J'étais torturée entre mon état de vampire et ces putains de flashs marqués par mon humanité. Après 100 années, que j'avais passé dans la solide la plus absolue, voilà que mon passé m'envahissait et me soumettait à son bon souvenir. Néro avait rompu cette monotonie de mon existence vampirique. Mais en même temps, il avait fait rejaillir les vielles séquelles.

J'avais bataillé si longtemps pour les mettre en cage....Voilà que tout ça me ratrappait. J'avais les yeux fixés au plafond, tandis que Néro se réveillait lui aussi. Il m'embrassa dans le cou, ce qui me mit d'avantage mal à l'aise. Il n'avait pas perdu cette impression d'avoir un enfant dans les bras. Et ça m'exaspérait au plus haut point. Les mots qui résonnèrent dans la pièce me tira de mes sombres pensées.

-Tu parles.... J'ai eu le temps de cogiter, et je me sens encore plus mal qu'avant...Je me pose encore plus de questions, et j'ai encore moins de réponses...

Dans ses yeux, je voyais mon propre regard. Ca se voyait à des kilomètres que j'étais perturbée, et que je me questionnais. Je ne supportais pas de me voir comme ça. Aussi faible, aussi impuissante, face au mystérieux mal qui s'était épris de moi. En temps normal, j'étais forte, puissante et sans pitié. Je me retrouvais dans le rôle de l'agneau au lieu de mon costume de loup.

Je savais que Néro avait mis beaucoup de temps à concilier son humanité et ses puliions de vampire. Seulement, je ne savais pas encore quelles épreuves il avait du surmonter avant d'y parvenir, et ça me faisait peur. Qu'adviendrait-il de moi, si j'échouais ? Je sentais le corps chaud de Néro dans lequel je n'arrivais pas à me reposer. Lui non plus n'arrivait pas à s'en détacher, pourtant nous savions tous les deux qu'on ne réfléchirait pas comme ça.

Il se leva alors, et se mit à faire les cent pas dans la pièce, ce qui eu le don de me taper sur le système. Je ressentis alors un étrange manque, comme si on venait de m'arracher une autre partie de moi. Je m'assis alors dans le lit, le draps autour de moi et la tête posée contre le fer forgé. J'avais un début ultra confus de piste, mais je ne savais même pas comment m'expliquer.

Je fus heureuse de ne pas avoir à le faire. Néro, qui avait longuement réfléchis, alors que le silence tombat sur la chambre, m'exposa alors son idée.

-Le problème, c'est que chaque personne se contrôle de manière différente. Ca ne ferait que me donner une idée de la manière dont je dois m'y prendre. On ne sera toujours pas au bout de nos peines. D'ailleurs, rien ne nous dit que j'arriverai un jour à refuser les visions imposées par ma conscience. Je ne sais même pas pourquoi je vois ces images, je n'arrive pas non plus à les refuser. Et là, je plonge jusqu'à devenir complètement folle et incontrôlable.

Je crois que j'avais bien choisis mes mots. Car il s'agissait bien de ça: de folie, pure et simple. Les visions étaient tellement réalistes, que j'en venais à ne même plus savoir si j'étais la gonzesse de la vision ou la femme du présent. Il suffisait que celle de la vision adopte un comportement violent, et je me transformais en machine à faire souffrir et a tuer.

-Je ne sortirai pas d'ici ! C'est hors de question ! Tu veux que je réduise la ville en cendres, ou quoi ? Je ne suis pas à l'abris qu'à n'importe quel moment, un de ces horribles flashs back ne me reprennent ! Je devient instoppable et cinquante fois plus dangeureuse que dans mon état normal ! Je pourrais même devenir un danger pour toi. Sans compter que je peux décider sur un coup de tête de me mutiler, de me jeter sous un bus ou de m'exposer au soleil. Je ne sortirai pas d'ici.

Néro restait debout, et j'étais aussi ferme sur mon point de vue qu'il l'était sur ses jambes. Je ne pouvais pas sortir du manoir, au risque de rayer une nouvelle ville de la carte. Sans compter que j'étais tout autant un danger pour les autres que je l'étais pour moi.

Message par Invité Mer 3 Oct - 14:24

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Néro poussa alors un léger soupir face au manque de motivation de Catherine, c'était à lui qu'incombait de trouver les mots justes pour aider sa compagne à s'en sortir dans cette épreuve, il savait que s'il y avait bien une personne sur cette terre capable de l'aider c'était lui. Croisant les bras d'un air plus sérieux il lui dit alors:

Si tu part tout de suite perdante c'est sur qu'on arrivera à rien.

Il y avait quelque chose dans le défaitisme de Catherine qui agaçait Néro, à croire que pour elle tout était déjà joué d'avance alors que rien n'était moins sur, c'était un peu son devoir en tant que sa moitié de veiller à sa bonne santé mentale et il n'allait certainement pas la laisser sombrer, pas après tout ce qu'elle avait fait pour lui et tout l'amour qu'il y avait entre eux. Néro savait en réalité pertinemment à quel point c'était dur de contrôler à la fois ses pulsions sanguinaires ainsi que ses émotions humaines, chaque vampire traversait surement le genre de période que traversait Catherine au moins une fois dans sa vie, plus précisément durant les premiers siècles de leur existence. Néro s'approcha alors de Catherine:

Si tu ne veux pas sortir je ne te forcerais pas, mais pour ce qui s'agit de tes craintes, si tu a subitement envie de mettre la ville à feu et à sang je t'en empêcherai, j'ai conscience que dans cet état la tu es plus dangereuse que d'habitude mais je te connais suffisamment bien malgré tout pour savoir comment te calmer si la situation dégénère, fais moi confiance.


C'était en toute honnêteté que Néro lui disait ces mots la, cela ne servait à rien de s'enfermer ici, ce n'était certainement pas ça qui allait régler son problème, Néro se souvenait fort bien de la fois où lui même avait perdu toute raison et aurait certainement démolit la ville si sa conjointe ne l'en avait pas empêcher, pour lui c'était aussi une occasion de lui rendre la pareille. Rapprochant son visage de celui de Catherine il lui dit:

Je t'aime, laisse moi au moins t'aider s'il te plait.


Il embrassa alors amoureusement sa compagne avec beaucoup de passion et de douceur, il ne voulait pas qu'elle croie que Néro la traitait comme une enfant, pour lui Catherine était et resterais toujours une femme accomplie et surtout sa vampire bien aimée. Tentant une dernière fois sa chance pour la faire sortir du lit il rajouta:

Tu sais que je suis têtu, si tu ne sors pas aujourd'hui je continuerais à insister chaque jour pour que tu le fasse.

Avec un petit sourire du à la sa propre plaisanterie il attendait maintenant Catherine sans vraiment savoir si sa petite touche d'humour aurait eu un quelconque effet sur elle.

Message par Invité Mer 3 Oct - 17:29

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Le soupir de Néro était très explicite. Ma réponse pouvait très aisément passer pour un manque total de motivation. Pourtant, il n'en était rien. J'avais simplement peur à en crever. J'avais parlé de détruire la ville, mais ça, ce n'était pas vraiment ce qui me préoccupait le plus. J'avais la trouille de blesser Néro, ou même de me faire du mal, si je mettais un pied dehors dans mon état actuel.

Mon fiancé se faisait un devoir de me tirer de là, seulement, je ne voulais pas le laisser m'aider si c'était au risque de le blesser, même si ce n'était pas mortellement. Je savais que je l'avais aidé par le passé, lors de la rencontre avec Miku, quand il l'avait mordue et qu'il avait pété un boulon et manqué de détruire la ville. Mais là, c'était différent. J'étais sûre qu'il ne s'en prendrait jamais à moi.

Moi, j'étais complètement incontrôlable, capable d'égorger mon meilleur pote si je le croisais dans la rue. Et Néro, plus qu'un ami, était tout ce que j'avais. Je ne pouvais me permettre de le perdre, et l'attaquer me tuerait.

-Je ne suis pas défaitiste. je suis réaliste. C'est différent. J'ai peur, Néro. Peur de moi, et de ce que je pourrais te faire si ces flashs venaient à m'emporter de nouveau. Il est hors de question que j'accepte de te mettre en danger.

Je comprenais qu'il insiste. Pourtant, même si je l'agaçais par mon entêtement, je ne pouvais pas me permettre un tel acte. Je sentais que cette maladie allait mettre notre relation au défi. Je n'étais même plus moi-même, et à peine capable de réfléchir correctement. Je me sentais bel et bien dans la peau d'une enfant. Cette pensée fit couler sur ma joue une larme de sang.

Cette histoire causait bien plus d'émotions que je ne pouvais en supporter, même dans ma condition de vampire. Ma voix tremblait, tandis que je sortais du lit pour répondre à Néro:

-Tu me connais bien, c'est vrai. Mais tu me connais quand je suis dans mon état de tous les jours. Même moi je ne peux pas prédire ce que je vais faire une fois que je suis plongée dans cet état second. Je serai peut-être même capable de te benner une bouteille d'eau dessus, ou de t'hypnotiser jusqu'à ce que tu te fouttes la gueule au soleil suffisemment longtemps pour en mourir. Et je ne me le pardonnerai jamais. Tu veux une démonstration, peut-être ?

Je marchais alors vers Néro, jusqu'à lui prendre la main. Je m'immergeais dans mon esprit, jusqu'à recréer les scènes de torture de la veille. Quand je revis ces images, plusieurs autres larmes vinrent s'écraser sur ma peau blême. La vision s'acheva et je m'écratai de Néro.

-Je ne supporte pas l'idée que je puisse te faire subir la même chose, tu m'entends ? C'est horrible, même venant d'un vampire ! Comment puis-je encore me supporter après pareille horreur ? Je n'en sais rien, mais jamais tu ne deviendras ma prochaine cible. Je ne le tolérerai pas. C'est une certitude.

Je continuai à m'éloigner, jusqu'à rejoindre la fenêtre. Je la découvris, ouvrant la vue sur un ciel bleu marine étoilé. Les larmes se suivaient à présent sans espace, noyant mon visage sous le liquide rouge. Les mots de néro, bien qu'honnêtes, me laissaient tout de même perplexe. Surtout que j'aurais été prête à écrater le rideau, même en plein jour. Je devenais complètement suicidaire.

Néro se rapprocha de moi, et, coincée contre le mur, je ne pus me dérober. Il tourna alors mon visage vers lui tout en le rapprochant du sien, continuant à me parler.

-Je t'aime aussi. Mais je ne peux pas te laisser m'aider si c'est au risque de mettre ta vie en péril.

C'est alors que vint ce que j'attendais depuis un moment, malgré mes mots. Le baiser que me donnait Néro était toujours aussi vertigineux. Je fermais les yeux, tandis que le flot de larmes s'arrêta. J'eus du mal, au départ, à lui rendre son baiser. J'avais mauvaise conscience. Mais le retour de bons souvenirs me dérida finalement, même si c'était un peu contre ma volonté. Pourtant, je ne voulais pas qu'il croit qu'il avait gagné.

Pourtant, son geste était signe qu'il ne me considérait pas, comme je le pensais, comme une enfant dont il aurait eu peur d'abuser. Et l'intensité, mêlée à la douceur, rendait compte de ses sentiments. Pourtant, je tremblais toujours autant de le mettre en danger. J'avais mal à en mourir, mais malgré tout, quand il s'éloigna de mes lèvres, je le retins pour le garder contre mon corps, et contre mes lèvres.

L'embrassade ne pouvant pas durer éternellement, à mon grand regret, n'avait pourtant pas retiré de l'idée de Néro qu'il me ferait sortir du manoir. Sa plaisanterie tomba à plat, mais je savais qu'il était capable de tous les jours me rabâcher sa requête. Autant que je pouvais moi même être butée, autant que je savais qu'on pouvait être deux à jouer selon ces règles.

-J'aime autant te dire que si je te fais du mal, je m'expose à la lumière du jour et je me laisse griller comme un toast.

Message par Invité Mer 3 Oct - 18:45

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La peur de Catherine était quelque chose de tout à fait compréhensible, Néro se doutait bien qu'il n'était évident pour personne d'avoir peur de soi même, il faut dire que les vampires étaient connu pour être des créatures hautement imprévisibles, et parfois même leur instinct de tueur avait tendance à les surprendre eux mêmes. Néro était reconnaissant de la confiance que Catherine lui accordait, même si ce n'était pas de gaieté de coeur il serait malheureusement contraint de se méfier de sa propre fiancée, car tout comme elle venait de le dire elle était capable d'aborder un comportement tout autre d'un simple claquement de doigt. Le vampire ne tiendrait pas rancune à Catherine même si celle ci tentait de le tuer dans une de ses crises de folie, Néro savait parfaitement que ses actes n'étaient pas toujours intentionnels dans ce genre de moment. Cependant il se doutait aussi que si sa conjointe venait à s'en prendre à lui, elle ne le se pardonnerait jamais ce serais certain, le vampire était donc entrain de trouver une solution pour éviter le plus de risques.

Si tu a tellement peur de me blesser peut être qu'il faudrait prendre quelque chose pour t'affaiblir, je ne tiens pas à ce que tu sois blessé non plus et du coup j'étais entrain de réfléchir à la meilleure solution pour utiliser quelque chose qui t'affaiblis mais sans attenter à ta vie.

Néro avait beau se triturer les méninges il n'arrivait pas à trouver la solution, pourtant il connaissait beaucoup des faiblesses de Catherine, comme la lumière du soleil par exemple, mais c'était courir un danger bien trop grand que de canaliser la lumière du soleil pour l'affaiblir car cela risquerai aussi de la tuer de plus Néro refusait fermement d'utiliser un quelconque moyen qui ferait souffrir Catherine. Le flot d'images qu'elle avait déversé dans son esprit sur les atrocités qu'elle avait commise sur leur nouveau vampire "domestique" l'avait conforté dans son idée qu'il fallait trouver un moyen pour canaliser un potentiel futur excès de rage de sa part. Pendant un bref instant le vampire s'imagina la scène de ce que pourrait donner une Catherine sans aucunes limites, saccageant tout ce qui se trouve sur son passage, tout comme sa conjointe le fait qu'elle saccage toute une ville n'était pas une de ses principales préoccupations, il n'avait rien d'un héros voulait à tout prix sauver la veuve et l'orphelin, mais trop de dommages collatérales aurait forcément des répercussions et il seraient traqué partout où ils iraient, mais le plus inquiétant pour lui était de se dire que plus sa compagne enchaineraient les crises de nerf plus sa santé mentale s'en retrouverait menacé et s'il ne faisait rien elle pourrait même finir par devenir quelque chose de bien pire encore qu'un simple vampire: une créature sans âme. L'hypothèse lui faisait froid dans le dos tellement il refusait obstinément d'en arriver à une telle conclusion, tout comme il venait de le dire à la jeune femme Néro était quelqu'un d'obstiné, il ne s'avouerait jamais vaincu, surtout avec le bien être de Catherine en jeu, la phase qu'elle était entrain de vivre, Néro l'avait aussi vécu par le passé même si les circonstances étaient différentes, s'il n'avait eu personne pour le guider à cette époque la.... Néro ne préférait même pas imaginer ce qu'il aurait pu devenir. La dernière remarque de Catherine confirmait largement ses soupçons qu'elle ne se pardonnerait jamais si elle lui faisait du mal, il essaya alors d'être le plus rassurant possible:

Je ne te laisserai pas me faire du mal tu a ma parole et même si par mégarde tu me blesse je ne t'en voudrais pas car je sais que par moment tu n'es plus toi même.

Il posa alors ses mains sur les épaules de Catherine puis continua son discours:

On y arrivera je te le promet, tout comme je te l'ai dis j'ai traversé la même période que toi quand j'avais ton âge et si j'ai réussi tu y arrivera forcément également, tout comme je te l'ai dis tout à l'heure j'avais eu la chance d'avoir une aide à l'époque et aujourd'hui c'est à moi de t'aider pour payer la dette que j'ai envers cette personne mais surtout et avant tout pour toi et que tu continue ta vie sans avoir à être torturée par tes souvenirs.


Néro l'embrassa de nouveau puis tout en s'écartant réfléchis de nouveau à un moyen de canaliser la puissance de Catherine pour limiter les risques.

Message par Invité Mer 3 Oct - 19:16

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J'avais une fois de plus cédé à ses désirs, seulement ça ne voulait pas dire que je n'étais plus angoissée à l'idée de me trimbaler dehors dans l'état actuel des choses. Tuer des innocents ne me dérangeait pas, c'était le propre de ma nature de vampire, mais la part d'humanité qui commençait à revenir en moi ne le tolérait pas. J'avais l'impression d'être devenue shyzophrène. Un instant j'étais capable d'égorger n'importe qui de sang froid, et l'instant d'après j'étais effondrée d'avoir tué.

Je voyais mon propre être partagé entre deux visions totalement différentes. Pourtant, je ne voulais pas de cette humanité qui rendait les vampires faibles et vulnérables. Malgré tout, je me demandai si lutter ne rendait pas les choses encore pires, et si mon problème ne venait pas de là. Jusque là, j'avais borné mon amour et ma part cachée d'humanité à Néro seul, et ça ne m'avait ni déplu, ni causé de problèmes dans ce genre là.

J'étais ennuyée de ne pas savoir ce qui causait ce trouble très perturbant. En attendant, l'idée de néro était bonne. La question restait de savoir ce que je pourrais prendre sans mourir et qui pourrait m'affaiblir.

-C'est une bonne idée, seulement, le soleil me grille et me réduit en cendres en quelques minutes. Le bois me blesse gravement et m'empêche de guerrir. Si j'y reste exposée trop longtemps, je me vide de mon sang et le résulat n'est pas différent.

Je cherchais avidement une solution qui m'empêcherait de m'attaquer à l'être que j'aimais le plus au monde. Ou du moins permettant de lui donner l'avantage de me repousser sans trop de mal. Je savais que ce qui m'avait permis de le battre, ou du moins de ne pas mourir, la première fois était mon hypnose, et c'était aussi ça qui l'avait fait flancher à notre seconde rencontre.

Si je l'hypnotisais, à moins qu'il se blesse, ce que je voulais éviter plus que tout, il était mort. Il fallait qu'il trouve un moyen sans danger pour lui de s'immuniser. Je cherchas longtemps un moyen, quand une idée me vint. Elle n'était pas pour me plaire, mais à partir du moment où ça protégeait Néro, j'étais prête à faire le sacrifice.

Je repoussai délicatement Néro pour pouvoir me décoller du mur et pouvoir me diriger vers le lit. Je tirais une autre boite en bois, semblable en tous points à celle qui renfermait le cyanure que j'avais utilisé pour tuer l'humain la veille. Je l'ouvris et découvris un second flacon, mais qui contenait cette fois-ci un liquide d'un jaune pâle, presque transparent. Je prenais la fiole et remettais la boite sous le lit, avant de me pacer devant Néro, le tube à hauteur d'yeux.

Je pris une grande inspiration, avalais nerveusement ma salive, avant de m'expliquer. L'air inquiet dans le regard de Néro m'annonça qu'il avait déjà peur de ce que j'allais dire avant même que je n'ai pu commencer. Je me raclais la gorge de manière assez délicate avant de parler. La situation fit que les mots eurent un instant du mal à sortir.

-Ce flacon contient un extrait de Veine de Venus. J'ai eu un mal de chien à le dégotter et je te passerais l'emploi que j'en faisais avant que je te rencontre, ça vaut mieux, crois-moi... Si je le bois, il m'affaiblira, et en plus bloquera mon pouvoir de télépathie et de contrôle mental. Ce qui te laissera une marge suffisente en cas de perte de sang froid de ma part. Si tu gardes sur toi l'autre moitié de cette solution, ça bloquera d'autant mes pouvoirs. Ca sera utile si jamais ce que j'ai avalé ne fait plus effet. Tu auras le temps de fuir si tu m'en asperges. Ca a un effet de soleil migniature. J'aurai extrêmement de mal à cicatriser, et ça fait un mal de chien, mais ça me tétanise sur place un certain labs de temps. N'hésite pas à t'en servir si je dérape.

Je fixai mes yeux bleus dans les prunelles sombres de Néro. J'avais soudain peur qu'il hésite à se servir de l'extrait pour m'arrêter, même si ça devenait nécessaire. Il s'était refusé depuis un bon moment déjà à me faire du mal, et ceci y contribuerait. Pourtant, c'était le seul moyen permettant de m'empêcher de tout démolir. Et sans ça, je ne sortirais pas.

-Ecoute moi bien. Toi, tu ne m'en voudras peut-être pas, mais sans toi je ne vaux rien. Alors promet-moi que tu n'hésiteras pas à te servir de cette Veine de Vénus sur moi si ça devient obligatoire. Sans ta parole, je ne quitte pas ce manoir.

J'attendis les bras croisés sur la poitrine la réponse de mon fiancé. Je tenais assez fermement mais pas trop fort le tube contenant le poison. S'il me jurait de s'en servir comme recourt, j'en ingérerai la moitié. Je savais quels effets ça avait sur moi. Brûlures, l'envie de le vomir et d'autres conséquences variées, mais aujourd'hui je n'avais pas le choix. Je donnerai le reste du tube au vampire, et on pourrait sortir.

Message par Invité Mer 3 Oct - 21:39

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Néro savait bien que Catherine était un potentiel danger même si il espérait que les choses se passent au mieux, quand elle lui expliqua ses différents points faibles aucun ne semblaient convenir, ils étaient tous bien trop efficaces et risqueraient de la tuer. Cependant quelque chose dans son regard semblait indiquer qu'il y avait une solution au programme même si celle ci ne semblait guère plaisante, cependant le vampire avait conscience que pour s'en sortir dans une telle situation ils devraient faire des sacrifices. Sa conjointe finit par revenir avec un flacon dont le contenu ne lui inspirait rien qui vaille, mais à en juger par ce qu'elle disait cela semblait être la fameuse solution miracle qu'ils espéraient, même si celle ci avec une lourde contrepartie, celle de faire souffrir Catherine. L'hypothèse que sa conjointe puisse souffrir à cause de ce liquide faisait déjà grincer des dents Néro, il n'aimait vraiment pas cette idée même s'ils étaient obligés d'en arriver la sinon Catherine refuserait de sortir et il avait déjà eu suffisamment de mal à la convaincre la première fois.

Bon d'accord, même si l'idée ne me plait vraiment pas je crois que nous sommes un peu obligés ce coup ci, j'espère juste que la dose que tu compte ingurgiter sera suffisante et que je n'aurais pas à t'en redonner.


Soucieux cependant que Catherine sache réellement que Néro avait traversé le même genre d'épreuve il rajouta:

Tu m'a montré ce que donnais ton état de folie, je pense qu'il est légitime que je te montre dans quel état j'étais quand je traversais la même période que toi.


Néro fixa alors Catherine puis un flot d'image surgis dans son esprit, on voyait alors une église, nous étions alors en 1945, à l'époque des 433 ans de Néro, il expliqua alors à Catherine pendant la vision que c'est durant cette période qu'il avait enfait connu sa plus grande crise d'identité entre son penchant humain et son penchant vampirique, le facteur décisif ayant été la perte de Claude. La scène se passait bien évidemment en pleine nuit et on voyait une nonne accompagné de quelques enfants de cœur s'occupant de l'église et réparant les dégats subies par l'église pendant la guerre. La nonne finit par apercevoir une silhouette sombre se dessiner, cette silhouette portait une large veste noire et sa tête ornée d'un grand chapeau qui cachait son visage. Cependant le bougre semblait être mal en point et une fois que l'individu fut aux porte de l'église la nonne vint à sa rescousse.

Mon fils vous semblez exténué, venez vous reposez vous êtes le bienvenu dans la maison du seigneur.


La personne rétorque d'une voix sombre.

Votre seigneur m'a abandonné depuis bien longtemps, il n'y a qu'une chose que je désire maintenant....

Qu'est ce donc mon fils? Réagit interloquée la nonne

Votre sang!!!!!


On vit alors Néro montrer son visage et mordre à pleine dent la nonne, après cela un léger blanc masqua la suite des évènements et on revit ensuite Néro toujours dans la même église regardant son massacre.

Bon sang, que suis je devenu?


Un spectacle pour le moins morbide se dessina alors dans l'église, par ci par la gisait les corps ensanglantés et mutilés des enfants de coeur, certains la tête arrachée, d'autres découpés en mille morceau quand à la nonne on ne retrouva d'elle que sa tête planté sur la croix de l'église. Le flash back prit alors fin.


Comme tu peux le voir ça n'a pas été très facile pour moi non plus.


Il attendait maintenant la réaction de Catherine.

Message par Invité Mer 3 Oct - 21:58

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Je voyais bien que la solution, pour Néro, n'en était qu'à moitié une. L'idée qu'avaler ce truc me fasse souffrir me laissa un moment penser qu'il allait refuser que je m'en abreuve. Il était vrai que les douleurs étaient assez sévères, mais l'effet était radical. D'autant que je ne voyais pas d'autres solutions pour me permettre de sortir en sécurité.

Néro me donna alors sa parole, même s'il jouait sur les mots. Mais je connaissais bien l'effet de la plante sur mon organisme, et je connaissais ainsi la dose la plus efficace, mais aussi la dose mortelle. Il auraait suffit que j'avale le flacon entier pour être dans la seconde raide morte aux pieds de l'homme qui était mon fiancé.

-Je sais ce que je fais, Néro. Si on ne tarde pas trop, deux heures maxi, tu ne devrais pas avoir à m'en filer de nouveau. Par contre, je vais dérouiller pendant un bon moment.

J'allais ouvrir le flacon, quand Néro m'arrêta. Pas par geste, mais par mots, comme à son habitude. Il allait à son tour me montrer à quoi il ressemblait à l'époque où il avait lui aussi fait sa crise d'identité. Je vis alors une église apparaître dans mon esprit. Les commentaires de néro m'aidaient à comprendre.

Le massacre fut horrible. Des corps décapités, marqués par la souffranche, du sang répendu sur le sol... Des cadavres d'enfants de choeur et une nonne, ou du moins sa tête, étaient dispersés ça et là dans la maison du Seigneur. La vision pris alors fin. Effectivement, il avait lui aussi fait une sacrée écatombe.

Je respirais à fond, tandis que s'éffaçaient les images du passé de mon fiancé. Je débouchonna la fiole, retins ma respiration, et bu cul sec la moitié exacte du liquide. J'eus juste le temps de refermer l'éprouvette et de la donner à Néro avant de tomber à genoux sur le sol. J'avais de puissants haut-le-coeur, et je dus me retenir de toutes mes forces de ne pas régurgiter le poison.

J'avais le ventre en feu, ainsi que la gorge. Un cri de douleur perça ma gorge devenue brasier. J'avais l'impression que le sang dans mes veines se cristalisait. Une puissante migraine s'empara alors de mon crâne. J'avais tellement mal que je m'effondrais sur le sol, la tête entre les mains. Se me pliais convulsivement en deux, alors que je hurlais de douleur. Les hauts-le-coeur étaient passés, mais la douleur ne diminuait pas.

Au contraire, j'eus m'impression qu'elle emplifiait. Jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger. Un voile se fit devant mes yeux, et le noir m'envahit. J'entendis une voix d'homme loingtaine. C'est en sursaut, les canines déployées et les yeux noirs que je me réveillais. J'heurtais le front de Néro, penché sur moi, en revenant à la réalité. La douleur était légérement moins forte, mais je sentais que j'allais avoir besoin d'aide pour me déplacer.

Tandis que Néro m'aidait à me remettre sur pieds, je sentis mes yeux redevenir bleus, et mes canines se réctracter. Pourtant, j'avais toujours la mâchoire enquilosée et je sentais que le brouillard était toujours présent dans mon esprit. J'attendis de me sentir un tout petit peu mieux avant de dire à Néro qu'il était temps de partir.

Message par Invité Jeu 4 Oct - 11:56

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Après quelques temps d'hésitation Catherine but alors le liquide qui était censé l'affaiblir, la conjointe de Néro était alors entrée comme dans un état second à se tordre de douleur, le spectacle ne plaisait pas du tout à Néro qui restait près d'elle tout en se sentant impuissant face à la douleur que Catherine éprouvait, il aurait aimé l'aider à supporter cette douleur mais il ne pouvait qu'observer en grincent des dents et en espérant que son calvaire se termine le plus tôt possible, pour le coup il commençait à s'en vouloir d'avoir eu lui même l'idée de trouver un moyen pour affaiblir sa compagne. Quand les souffrances de la vampire semblaient s'être dissipées et que ses yeux ayant viré au rouge tout à l'heure reprirent leur couleur bleu initiale Néro aida alors Catherine à se relever en la surveillant le plus possible pour éviter toute rechute. Maintenant que la jeune femme s'était relevée grâce à l'aide de Néro on sentait tout de suite qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle même, son état indiquait une très grande fatigue physique comme mentale mais elle eu tout de même la force de parler pour dire à son conjoint qu'il devaient partir du manoir à présent. Néro toujours inquiet de l'état de santé de sa bien aimée la suivit quand même sans poser de questions, il se doutait déjà de ce qu'elle devait endurer actuellement et le vampire priait d'ailleurs intérieurement pour qu'il n'ai pas à lui donner la seconde moitié de la Veine de Vénus et que tout se passe bien. Après une marche semblant déjà fastidieuse pour Catherine dans le manoir en direction de la sortie ils purent enfin gouté à l'air frais de dehors alors que la nuit régnait sur l'Avventura. Maintenant qu'ils n'étaient plus dans le manoir Néro adressa la parole à Catherine:

Je vais faire de mon mieux pour t'aider, être dehors nous permettra de voir différents endroits qui ont pu te marquer par le passé et ainsi tu pourra enfin faire taire tes visions une fois que ton "toi" du passé se sera en quelque sorte mis en harmonie avec tes émotions de vampire.


Néro repensait alors à cette étape que lui même avait traversé, tout comme il le pensait tout à l'heure, il était quasiment convaincu que chaque vampire devait avoir ce genre d'épreuve durant sa vie, épreuve plus ou moins violente selon les individus certes mais cela prouvait malgré tout qu'être un vampire était loin d'être de tout repos, même si à présent ils étaient libre de voguer où bon leur semblerait il préférait que ce sois sa fiancée qui lui indique où aller, il comptait sur elle pour lui indiquer des lieux lui rappelant des souvenirs ou autres, tout ce qui avait plus ou moins un rapport avec son passé serait bon à prendre pour la guérir de ses tourments. Commençant à s'éloigner du manoir Néro aidait sa compagne à marcher en ayant une main sur son dos et en se penchant pour que son propre corps puisse servir d'appui à Catherine si jamais elle se sentait flanché.

(On change d'endroit pour la suite du rp)

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