Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Aller en bas

Message par Invité Sam 6 Oct - 16:26

Revenir en haut Aller en bas
La boite avait ouvert depuis déjà depuis un peux plus d'une semaine, ouverte tout les soirs à partir de vingt deux heure trente, tout les employés étaient à leurs postes. La musique était toujours aussi étrange aux oreilles de Danaliel, mais les gens aimaient danser la dessus, donc il subissait cette cacophonie à sa table réservée dans le fond de son bar. Il n'avait pas soif ce soir là, il fumait simplement sa cigarette en observant étapes par étapes la progression de la soirée. Minuit approchait tranquillement, les clients semblaient se complaire dans cette luxure qui était propre à ce lieu si particulier. Les danseurs étaient peu nombreux, et le lycan ne leur donnait jamais de contrat à long terme voulant d'abords les tester à sa façon. Une jeune femme qu'il avait embauché il y a peu tenait le bar tranquillement, servant les gens en supportant les invitations particulières ( pour ne pas dire obscènes) des clients. En résumé tout allait bien, personne ne semblait poser de problèmes, les gens s'amusaient, consumaient, et sortaient chacun leurs tours plus ou moins satisfais.

Mais soudainement, la routine laissa place à un tout autre type de soirée. Le légendaire sourire mauvais de Danaliel défigura son visage avant qu'il ne se lève pour partir dans son bureau écrasant sa cigarette dans un cendrier, il ne perdit pas une seconde. Montant les marches quatre à quatre, défonçant presque la porte de son lieu de paperasse, il se glissa dans son fauteuil en riant à gorge déployé seul pendant quelques minutes. Ils étaient là! Ils n'auraient finalement même pas besoin de les traquer, ils venaient eux même à lui. Soudainement le bureau devenue calme, il arrêta de sourire en se passant la main dans le cou. Caressant la cicatrice que cette petite mijorée avait osé lui faire, cette garce pour qui il n'avait aucune esthime. Un long soupir suivit le geste, comme si il essayait de ranger toute ses idées, au fil des minutes un plan se construit. Il ne devait pas les perdre, il n'aurait sûrement plus d'autres chance pour les vaincre. Il plongea sa main dans un tiroir et en sortit un verre ainsi qu'une petite fiole qu'il vida avec précaution dedans. Il sortit ensuite une bouteille d'un alcool très chique qui faisait fureur en ce moment et le mélangea au produit. Il touilla le tout puis appela l'un de ses employés.

Ce dernier arriva en quelques minutes, s'excusant rapidement il suivit à la lettre les instructions de son patron. Il devait porter se verre à une jeune vampire accompagnée d'un autre vampire avec un grand chapeau. Le lycan lui les décrivit très vite et le serveur partit s'exécuter à la seconde. Danaliel avait prévu d'attendre dix minutes avant de passer à l'action, le temps que son poison agisse, en sachant qu'elle était une vampire ça devrait suffire. Il enleva sa cravate, ses chemises pour être torse nue, il enleva ensuite ses chaussures et s'alluma une cigarette en attendant la main posé à côté du bouton d'alarme. Il s'empara du combiner téléphonique puis tapa deux chiffres dessus. Il ne pensait pas avoir à faire ça un jour et pourtant...

Après avoir prévenue les forces de l'ordre qu'il allait exercer son bar pour voir si ils étaient prêt à subir une alerte incendie il continua d'attendre. Brassant les souvenirs de son combat contre Néro, le sourire déchirant son visage, les yeux pétillants d'envie il fumait en savourant chaque bouffée de fumée. Il allait pouvoir prendre sa revanche face à l'autre ordure, sans avoir à se soucier des interruptions de l'autre catin. Il jubilait d'impatience quand soudainement il vue sa porte s'ouvrir. Son expression était devenue encore plus sadique qu'à l'accoutumé, c'était elle!

Message par Invité Sam 6 Oct - 18:07

Revenir en haut Aller en bas
La soirée battait son plain, et après s'être mortellement fais chier au manoir, nous avions décidé, avec Néro, de sortir en amoureux pour une soirée folle. J'avais entendu parlé de l'ouverture récente d'une boite de nuit en ville, et j'avais propoé qu'on aille inspecter les lieux et peut-être même s'amuser. Néro avait accepté de bonne grâce, et nous nous étions préparés ensembles.

J'avais enfilé une tenue de soirée classe mais assez décontractée et Néro avait fait de même. Je nous avais alors conduits en moto jusqu'au centre ville. J'avais garé la moto et nous avion smarché un peu, jusqu'à ce qu'on voit un grand mec baraqué qui faisait entrer une file qui s'étendait jusqu'au milieu de la rue. Heureusement, le videur n'était pas exigeant et nous laissa facilement entrer.

Main dans la main, je m'installai à une table, suivis de mon fiancé. La musique était dancefloor, ce qui n'était pas pour me déplaire, en danseuse avertie que j'étais. Néro, en genleman, me proposa galemment de m'offrir à boire. Une jeune serveuse en tenue plutôt légère vint prendre notre commande et nous ramena deux verres de sang humain, plus un autre que nous n'avions pas demandé. Le message de la serveuse me fit tilter.

-C'est le patron qui offre. Il m'a demandé de vous remettre ça.

Méfiante, comme toujours, je lui répondis avant que la femme pose la coupe sur notre table:

-Où est l'arnaque ? Pourquoi quelqu'un qui ne me connait pas m'offrirait-il à boire ?

-Bonne question. Vous pourriez peut-être lui poser en personne....

-Ouais, j'y penserai.

C'est alors que la serveuse partit. Néro me jeta un regard surpris. J'éloignai la coupe, pris mon verre de sang et trinqua avec lui, tandis que je me faisais une place dans ses bras. Ce fut alors un long échange de baisers langoureux, ponctué d'éclats de rire. Une fois nos verres vides, je jetai un oeil distant aux danseurs. Le niveau n'était pas franchement top... Mais il n'était pas carrément mauvais non plus.

C'est alors que je vis le regard de Néro traîner sur les prostiputes qui dansaient sur les podiums. Malgré m'être retenue de faire une crise, je ne pus m'en empêcher très longtemps. Je lui fis quelques remarques cinglantes, avant de me dire que ça ne servait à rien, et la soirée repartit alors sur les chapeaux de roues.

Je me levai et tandis la main à Néro, l'invitant sur la piste de danse. S'il espèrait se défiler ce soir, il pouvait espèrer ! Il ronchonna un peu, puis il finit par accepter. Tandis que la musique changeait, je dansais collé-serré avec mon fiancé, sur une musique au rithme plutôt rapide, sans tomber dans le vulgaire.

Quand la musique s'acheva, je retournais m'asseoir, alors que je n'étais pas fatiguée. Mais j'aurais bien aimé que le DJ mette au moins un slow dans la soirée, histoire que je puisse en peu fleurter avec Néro. Seulement, ça n'avait pas l'air d'être le genre de lieu où on entendait se genre de musique. Tandis que je regardais les danseurs d'un oeil distrait faire leur show, je pris le verre offert par le patron.

N'ayant rien perdu de ma méfiance, je passai le nez au dessus, histoire de voir si je ne détectais pas un tru chelou. Mais soit le poison était indétectable, soit tout était clean. Je jetai un regard à Néro pour voir ce qu'il en pensait, mais il acquieça d'un signe de la tête. Je plongeai alors mes lèvres dans le verre.

C'était un alcool plutôt raffiné, et très parfumé. Je bus doucement mon verre, au fil que la soirée s'écoulait. J'étais assise en face de Néro, qui plaisantait gaiement. Dix quinze minutes se passèrent, que je me sentis soudain mal. La coupe était vide et posée sur le coin opposé à nous de la table. Prise de nausées, je m'escusais au près de Néro et me dirigeai vers les toilettes.

Bien évidement, je n'avais pas vu tout de suite les caméras de surveillance, mais visiblement, quelqu'un m'avais vue, lui...J'eus juste le temps d'envoyer un message mental à Néro disant que j'étais en danger. Je vis deux hommes passer la porte, alors qu'un voile tombait sur mes yeux et que je chutai sur la carrelage. Je sentis alors qu'on me transportait. Ce fut tout...

Message par Invité Dim 7 Oct - 14:37

Revenir en haut Aller en bas
Néro qui pourtant n'était pas un amateur des soirées avec beaucoup de monde avait néanmoins décidé cette fois ci de venir avec sa fiancée dans la nouvelle boite de nuit qui venait d'ouvrir en ville. Le lieu était particulièrement vivant avec tout ces jeunes qui dansaient dans tout les sens, d'autre qui s’alcoolisaient plus que de raison et bien d'autre choses encore qui faisaient toute la particularité de ce genre d'endroits. Le fait qu'un lieu aussi grouillant de vie puisse accueillir des créatures cliniquement mortes telles que Catherine et Néro était en sois un paradoxe assez amusant, déjà le regard du vampire vagabondait un peu partout, il avait tellement peu l'habitude de ce genre d'endroit qu'en 500 ans d'existence il arrivait encore à découvrir des choses qu'il ne connaissait pas, il n'avait jamais fréquenté ce genre d'endroit et qu'il y ai autant de monde le rendait un peu mal à l'aise, il préférait souvent le calme et la tranquillité à ce remue ménage et à cette musique si forte que l’ouïe fine du vampire peinait à y supporter mais il ne voulait pas jouer les rabat joie devant Catherine qui elle semblait beaucoup apprécier de ce genre d'endroit. A peine assis à une table une serveuse vêtue courtement vêtue vint prendre les commandes des deux clients vampiriques, Néro s’efforça de ne pas la regarder de peur d'attiser la jalousie légendaire de sa compagne. Cependant quand elle lui offrit un deuxième verre de la part du patron cela eu pour effet de faire tilter Néro qui commençait déjà à grincer des dents la seconde d'après. Quand la serveuse fut partie il ne pu s'empêcher de faire un commentaire.

De quoi se mêle il celui la?

Après avoir encore affiché un air mécontent et surtout surpris il essaya de penser à autre chose. Son regard s'arrêta un instant sur un groupe de femmes semblant encore plus courtement vêtues que la serveuse et curiosité masculine oblige il continua de regarder avant de se rendre compte que cela pourrait attirer la jalousie de Catherine, il eu alors droit à ses remarques et la laissa parler sans rien oser répliquer de peur de détériorer encore plus la situation, cependant la situation se calma et la bonne ambiance qui régnait entre eux deux réapparut bien assez vite. Après quelques rires et sourires échangés Catherine invita Néro sur la piste de danse, celui ci refusa au début en prétextant que la danse ce n'était pas son truc et qu'il n'avait jamais été fort la dedans, cependant l'insistance de sa compagne eu raison de ses protestations et il se leva avec elle. Néro dansait de façon un peu gauche tout près de sa fiancée qui elle semblait maitriser parfaitement son art, il y en avait au moins un des deux qui se débrouillait bien c'était déjà ça, même si Néro n'aurait jamais cru devoir danser en public ainsi. Quand la musique s'arrêta Néro ne pensait plus vraiment au verre qu'on avait offert à Catherine et se dirigea à nouveau vers la table en sa compagnie avant de boire leur breuvage en trinquant à leur santé. Quand les lèvres de sa compagne étaient sur le point de boire le verre offert par le patron Catherine adressa néanmoins un regard à Néro qui se souvint alors de ce fameux verre, l'odorat très fin du vampire ne décela cependant aucune substance dangereuse et il lui dit d'un signe de tête qu'elle pouvait le boire sans soucis. Après quelques plaisanteries échangées la fiancée du vampire s'excusa alors en lui disant qu'elle devait se rendre aux toilettes, Néro acquiesça d'un signe de tête lui faisant comprendre qu'il l'attendrait à la même table. Après quelques minutes d'attente Néro se releva violemment de sa chaise en entendant le signal de détresse mental que venait de lui envoyer Catherine, pris de panique il oublia totalement le reste des personnes qui l'entourait et se dirigea à toute allure vers les toilettes des filles, il allait sans doute passé pour un vampire voyeur mais à l'instant même il s'en fichait, sa fiancée était en danger et il devait lui porter secours.

Message par Invité Dim 7 Oct - 15:32

Revenir en haut Aller en bas
L'un de ses employés déposa la vampire sur le canapé de son bureau, surpris de la tenue de son patron il sembla vouloir dire quelques chose mais se ravisa. Danaliel lui lança simplement un doux sourire, le remerciant avant de l'inviter à partir d'un simple geste de la main. Ce dernier s'exécuta, fermant la porte derrière lui. Danaliel appuya à la seconde suivante sur le bouton, déclenchant l'alarme qui en quelque sorte sonnait l'heure de la revanche aux oreilles du lycan. Il se mit à rire encore une fois seul avant de saisir Catherine par la nuque, traînant la vampire dans le couloir un sourie mauvais sur le visage, laissant son corps s’assombrir, ses griffes pousser et ses crocs apparaître. La forme intermédiaire était activée tout se déroulait comme il le souhaitait, les employés et les clients coururent tous vers la sortie, paniqué par cet évènement imprévu.

La foule avait sûrement du bloquer Néro quelques instant l'empêchant de venir sauver sa chère et tendre! Danaliel était dorénavant sur la piste de dance, la salle était vide. Les employés du lycan avait simplement reçus comme instruction:

-On ne rembourse rien!

Il saisit la vampire par la gorge, elle était encore inconsciente, elle était presque mignonne comme ça. Le lycan lui caressa le visage, avant de la serrer contre lui. Il ne voyait qu'un seul moyen de signaler sa présence à son adversaire. Il se mit à rire comme une bête Catherine dans les bras, puis soudainement planta ses crocs entre sa gorge et son épaule. Le bruit d'un os craquant excita Danaliel, l'encourageant à refermer sa prise, le sang de la petite droguée commençait à couler abondamment sur le sol. Tâchant par la même occasion le buste du patron qui commençait vraiment à s'amuser. L'odeur du sang de la bien aimée de Néro emplis la pièce en quelques instants, enfin pour les créatures de la nuit elle était omniprésente, un humain aurait seulement sentit qu'il était dans une situation merdique. Après avoir estimé avoir suffisamment blessé la vampire il relâcha sa prise, la chaire était à vif, le sang coulait toujours aussi abondamment, bref il ne l'avait pas loupé.

Il pouvait lire sur le visage inconscient de Catherine sa douleur, le liquide pourpre recouvrait la partie inférieure droit de son visage, et semblait perlait sur ses cheveux blonds. Le vrai monstre était là maintenant, en train de voir son aimé dans les bras du lycan, ce dernier le regarda avec une expression faussement tendre. Il lécha les quelques gouttes de sang coulant aux bords de ses lèvres avant de jeter Cath aux pieds de Néro. Elle avait du glisse sur deux bon mètres avant d'arriver à destination, Danaliel s'adressa alors à son grand rival:

-Tu n'es pas censé la protéger ? Tu l'a laissées ce jeter dans la gueule du pire loup qui habite cette ville? Toi qui est censé prendre soin d'elle ....


Le ton de sa voix était provoquant, énervant, bref un mélange subtil qui faisait toujours son petit effet.Il se mit à rire, pour être plus claire Danaliel ne se sentait vraiment plus uriner pour rester polis. Il allait enfin pouvoir prendre sa revanche, détruire ses deux merdeux, non il allait faire mieux que ça. Il allait les briser, oui les tuer serait bien trop gentil, ils méritaient une peine bien plus horrible! Un traitement particulier comme lui seul en a le secret. Il se mit en position de combat, prêt à recevoir Néro qui en voyant l'état de sa compagne devait être dans une colère noire. Il n'avait même pas du remarquer que Danaliel ne comptait pas prendre sa forme bestiale pour le moment. Il lança un dernier pic à son ennemi histoire de rendre les choses intéressantes:

-Elle est vraiment mignonne quand elle dort, mais tu dois le savoir mieux que n'importe qui n'est-ce pas?

Message par Invité Dim 7 Oct - 15:54

Revenir en haut Aller en bas
Toujours a moitié dans les vappes, je sentis que l'on me posait sur une surface plutôt douce et moelleuse. Au moins, mes ravisseurs faisaient preuve d'un minimum de délicatesse. Malheureusement, ça ne dura pas bien longtemps. J'entendis vaguement le son d'une alarme parvenir à mes oreilles. Le bruit était distant, tandis qu'une vision due au poison s'épris de moi.

J'étais dans une longue robe rouge, dont l'arrière traînait sur le sol. Je marchais dans un long couloir éclairée de blanc. je n'avais jamais visité le paradis, mais je pense que ça ne devait pas beaucoup s'éloigner de cette vision là. Un fin courant d'air provenait d'une croisée, se trouvant dans le mur au bout du couloir.
Sauf que plus je marchais, plus je courais, plus la fenêtre s'éloignait. C'est alors qu'un rayon de lumière sortit de nulle part brûla mon corps, et je me vis réduite en pussière.

C'est alors que je me réveillai. J'étais toujours dans le bar, mais j'étais de retour dans la grande salle, sur la piste de danse. Je sentis alors des crocs dans ma chair, mais je me doutais tout de suite que ce n'étaient pas ceux de mon bien aimé. La douleur fut fulgurante, et l'attaque aussi prompte que la morsure d'un serpent venimeux.

Un espèce de poison qui cramait mes veines me fut pousser un cri de douleur suprême. J'avais le cou qui m'élançait, et la peau qui me brûlait, un peu comme si j'étais exposée au soleil et que mon corps se décomposait. Je levai alors les yeux dans ma souffrance, et mon regard tomba sur un Néro, campé sur ses jambes, mais le regard dépité.

Je me sentis alors faire un vol-plané sur au moins de bons mètres, pour venir m'écraser sur le sol, au pieds de mon fiancé. La douleur tordait mon corps, et je hurlai à en percer les tympans. Je passai ma main dans mon cou, et vis alors que du sang s'écoulait abondamment de la plaie. J'avais d'ailleurs laissé une grosse marre aux pieds du lycan, et j'avais aussi entâché son torse.

Je sentais alors que mon sang se cristalisait, comme si j'avais ingéré de la Veine de Vénus. Je vis alors que mon bras, et le sillon de mes veines, devenait noir. Un autre cri d'agonie déchira l'air de la pièce, tandis que le loup provoquait Néro.
Il l'accusait d'avoir échoué à me protéger. Eh oui, j'étais stupidement tombé dans le piège de cette horrible monstre au corps velu. La violence de mes émotions tordait toujours mes muscles, tandis que je ne sentais pas ma cicatrisation s'activer. Si ça continuait, je mourrais vidée de mon sang.

La discutions des deux hommes était noyé sous mes suppliques. Je vis alors ma vision se troubler, alors que mon corps devenait inerte et que je sombrais dans un coma profond. la dernière vision que j'eus, ce fut Néro se jetant sur le loup.

Message par Invité Dim 7 Oct - 18:31

Revenir en haut Aller en bas
Néro se dirigeant dans les toilettes des filles ne trouva malheureusement pas Catherine, juste une horde de femmes le chassant d'ici à grand coups de sac à main, comme Néro était pressé il laissa passer cet affront de plus il n'avait pour l'instant que le sauvetage de Catherine à l'esprit. Il aurait pu chercher longtemps ainsi mais une sonnerie d'alarme finit par s'entendre dans toute la boite de nuit, faisant fuir tout les autres clients de la boite et perturbant Néro au passage qui essayait de se frayer un chemin en se faisant sans arrêt bousculer. Toute cette foule réunit parvint cependant à le déséquilibrer et partirent tous en courant, piétinant presque Néro au passage. Quand toutes ces personnes eurent enfin quitter l'endroit Néro se releva et constata avec un certain énervement que son costume avait pris la poussière à cause d'eux. il n'était pourtant pas au bout de ses peines, les robinets de secours de la boite venaient de se mettre en route et Néro s'en retrouvait aspergé, il ne pu qu'émettre un grognement de douleur en se mettant dans les coins que l'eau ne touchait pas, même si le sol commençait à être humide, le vampire préféra couper le lien mental avec Catherine pour éviter que si celle si subisse une blessure que cela ne l'handicape encore d'avantage. Il n'avait vraiment pas intérêt de tomber. A peine fut il relevé qu'il sentit comme une odeur familière, une odeur de sang, mais pas n'importe lequel, quand il l’eut suffisamment senti il déclara mentalement.

Merde c'est le sang de Catherine.

Juste après cela Néro vit sa compagne aux prises avec un loup garou sur la piste de danse, mais pas n'importe lequel, Néro le reconnaissait tout à fait, impossible pour lui d'oublier une face aussi immonde que la sienne. Dès que le loup garou vu le vampire il lâcha aussitôt sa prise qui n'était autre que Catherine et l'envoya valser à plusieurs mètres et celle ci atterrit aux pieds de Néro. A peine Néro eut il vu le spectacle que ses crocs commençaient déjà à sortir, ses blessures dut à l'eau étaient encore présentes mais il ne les sentaient même plus à cause de la colère qui avait commencé à l'envahir. Il ôta alors son chapeau de sa tête pour le poser sur Catherine en prenant sa main dans la sienne avant de lui dire.

Je te confie mon couvre chef, reste tranquille s'il te plait, je m'occupe de son cas et ensuite je guérirais tes blessures.

Son regard tendre envers Catherine se changea juste après en regard rempli de colère envers le loup-garou qu'il entendait se vanter d'avoir réussi à malmener sa bien aimée. Il le critiquait même sur son manque de vigilance envers sa conjointe, Néro saisit alors cette instant pour répliquer d'une voix étrangement calme.

Oui tu a raison sur ce point le sac à puce, j'aurais du être plus vigilant envers elle.

Il regarda alors le lycan droit dans les yeux et rajouta.

Cependant ça ne m'empêchera pas de te faire la peau pour ce que tu a fais.

Aussitôt le visage de Néro prit une expression monstrueuse et révélatrice de sa vraie nature, il désirait plus que tout au monde tuer ce lycan pour le mal qu'il avait fait à sa fiancée et à la vitesse de l'éclair se retrouva tout proche de son ennemi en commençant déjà à échanger des coups avec lui, le vampire visait surtout son ventre et son visage mais même s'il parvenait à le toucher parfois le lycan avait du répondant et quand il le frappait Néro sentait ses coups passer, mais il n'avait pas dis son dernier mot et se débattait comme un beau diable en profitant de sa vitesse vampirique. Il s'aperçut bien vite que quelque chose avait changé chez le loup, il était déjà coriace la première fois mais il semblait s'être encore amélioré depuis, son corps semblait plus résistant et quand Néro le frappait il se faisait mal aux poing même si par fierté il ne le montrait pas et sa force physique déjà supérieur à celle du vampire à la base n'était pas en reste non plus, heureusement que Néro avait toujours sa vitesse comme avantage.

Message par Invité Dim 7 Oct - 19:02

Revenir en haut Aller en bas
Il voyait le vampire semblant légèrement souffrir sous le contacte de l'eau, bien que les robinets se soient arrêtés ils marquaient toujours sa peau. Ce n'était pas amusant si le vampire était trop blessé, en revanche cette faiblesse pourrait s'avérer vraiment amusante et utile au cours du combat. Le lycan semblait partager. Songeant à ce qu'il devrait faire, il n'écoutait qu'à moitié les paroles de son adversaires, jusqu'à ce que ce dernier ne le menace. Tout dans son expression, outre le fait que son visage soit devenue monstrueux, montrait qu'il en voulait profondément au lycan. Ce dernier frotta doucement son cou, passant ses doigts sur une belle cicatrice que la petite lui avait laissée après leur combat. Danaliel laissant son horrible sourire déchirer son visage, regarda Néro fondre sur lui.

Ils échangèrent quelques politesses, la vitesse de ce vampire était toujours aussi formidable mais Danaliel ne s'était pas fait martyriser pendant deux semaines pour rien! Ses réflexes sous sa formes secondaires et sa vitesse étaient capable de tenir tête à celle de son adversaire pour le moment. Les coups du vampires n'avaient pas changé, et le problème pour lui était là. Après que Danaliel eu essuyé plusieurs puissante attaques, il réussit à parer un coup visant sa tête, pour en renvoyer un dans le ventre du vampire. Suivit d'un autre coup plus fourbe allant directement se loger dans la gorge de ce dernier. Il n'utilisait pas ses griffes pour le toucher, le moment n'était pas venue. Comme le veut la coutume entre ses deux là, il profita du choc de ses deux attaques simultanées pour l'envoyer voler plus loin. Même si il ne le montrait pas, ses gestes étaient guidés par la colère et ça n'allait pas l'avantager face à lui. Danaliel tentait de lui faire comprendre à sa façon:

-T'es mignonne quand tu t'énerves. Ou est passé le guerrier de la nuit qui me tenait tête sous ma forme originel? Réveille toi, je n'ai pas passé les deux derniers mois à tricoter et à construire cette boite, pauvre crétin.

Danaliel affichait une mine étrangement sérieuse, il n'aimait pas l'attitude chevaleresque de son adversaire. N'était-il pas une créature de la nuit? Un monstre sans sentiments? Pour l'instant il semblait se battre pas amour, et ça n'allait pas servir à grand chose face à Danaliel qui été tout de même un guerrier entraîné. Il ne voulait pas lui laisser le temps de réfléchir, il fallait le secouer! Le lycan fondit sur lui à toute vitesse, tentant de l'atteindre au niveau des hanches avec ses jambes,et de déchirer son visage avec ses griffes. Mais pour l'instant son adversaire semblait avoir reprit du poil de la bête.

Message par Invité Dim 7 Oct - 19:30

Revenir en haut Aller en bas
J'entendais les bruits qui provenaient du combat entre les deux créatures. Seulement, j'étais toujours inconsciente, étalée sur le sol. La douleur me martyrisait toujours, et mes pensées se mettaient à divaguer, signe que j'étais à chaque seconde plus proche de la mort ultime.
Je voyais une belle femme qui s'approchait toujours plus de moi, jusqu'à me toucher la joue du bout des doigts. La caresse était douce, et me transportait littéralemment dans cette vision aux traits un peu trop réalistes. La femme portait une longue robe blanche, et ses cheveux étaient tenus dans un chignon très élégant. Je l'avais reconnue tout de suite, malgré le brouillard opaque qui nous entourrait à présent.

Une question brisa le silence:

-Où suis-je ?
-Tu es loin de toute violence, tu marches sur les traces de ton passé, celles que tu fuies.
-Comment est-ce possible ? Je suis.. Morte ? Pour de vrai ?
-Non. Pas encore.
-Alors je peux encore me réveiller ?
-Si tu acceptes ce que je vais te montrer. Tes souvenirs te hantent. Le seul moyen de guérrir est d'accepter ces sentiments humains. Même si tu es vampire. Sinon, tu ne retourneras pas dans l'autre monde.
-Alors je n'ai pas le choix ? Je suis condamnée à rester ici, tant que je n'accepte pas de devenir faible ?
-Tes émotions humaines ne te rendent pas faible. Les repousser, oui. Tu as besoin de t'accepter entièrement pour être forte et atteindre le sommet de ta puissance.
-Alors j'accepte ton chalenge. Montre-moi. Guide-moi.

C'était ma mère. Une femme d'une quarantaine d'années, à l'époque emportée par un accident de cheval. Elle avait la peau colorée par le soleil de Toscane, et les yeux d'un bleu presque transparent. l'espace d'un instant, j'eus l'impression de me regarder dans un miroir. Son visage me paraissait fin et sa peau délicate. J'avais ses traits, et pourtant j'étais à présent si loin de cette femme à la bonté d'âme comparable à celle d'un ange.
Je marchais vers elle d'un pas hésitant, chancelant, bancal, alors que j'étais entièrement vêtue de noir.
Je pris ma mère dans mes bras, tandis que le brouillard nous emportait. Quand il se dissipa, je distinguais un parc, avec une balancelle. L'air était léger et envoûtant. Il remuait doucement les brins d'herbe de la clairière. Ma tenus était devenue blanche et je me sentais extraordinairement zen. Comme si je n'étais plus quelqu'un de matériel, un esprit seul. J'avais replongé dans la peau de l'adolescente, lavée de tous ces crimes.

Ma peau n'était plus blême et transparente, elle avait retrouvé sa couleur ambrée, halée. Mes cheveux étaient lâchés en une cascade d'un blond aux reflets de soleil, et ces fils de soie prenaient une belle forme de boucles. J'étais redevenue cette jeune femme à la classe digne de sa naissance. Ma robe comportait de magnifiques proderies et nombre de perles qui sintillaient. Mes cheveux, libres l'instant d'avant, étaient retenus par un diadème orné de pierreries.
J'avais l'impression que cette femme, au fil de ses idées, me redessinait comme elle m'avait connue. Une douce odeur de vanille flottait dans l'air. J'étais en paix. Peut-être un peu trop, d'ailleurs. mais qu'importe. Je profitais de cette douce escapade et de revoir un être cher à mon coeur.

En parlant de coeur, je le sentais vibrer et battre avec rigueur sous ma peau. Mon souffle était calme et régulier. Je m'assis sur la balancelle, suivie par ma mère. L'air me fouettait le visage et faisait voleter mes boucles. La brise était celle de la campagne, pur et frais, loin de l'air pollué de la ville. Je ne ressentais plus la douleur. mais pour combien de temps ?

Message par Invité Dim 7 Oct - 20:49

Revenir en haut Aller en bas
Quelques minutes seulement après que le combat ait commencé le lycan avait déjà le dessus dans l'affrontement, c'était exactement comme Néro l'avait imaginé, ce n'était plus le même loup, il semblait différent et surtout plus fort qu'avant, plus fort que lui? Il ne le saurait pas avant d'avoir tout donné dans la bataille. Le loup toujours aussi arrogant se permit même des remarques sur sa façon de combattre en lui disant qu'il n'était pas aussi redoutable que la dernière fois, Néro savait pertinemment ce qui causait sa faiblesse, ce n'était même pas l'eau qu'il avait reçu tout à l'heure, c'était surtout son inquiétude pour sa fiancée qui l'empêchait de se mettre totalement dans le combat, mais maintenant que le lycan lui avait ouvert les yeux sur sa faiblesse il allait pouvoir la compenser. Néro prit une grande inspiration et essaya de faire le vide dans sa tête, pour vaincre ce monstre il aurait besoin d'en redevenir un lui même, il devait cesser de penser à Catherine même si c'était très difficile surtout dans la situation actuelle, son regard se porta alors de nouveau sur son adversaire le regard plus déterminé que jamais.

Ok, c'est partit pour le second round.


Néro se jeta alors telle une bête en furie sur son ennemi, il n'avait plus qu'un seul objectif: vaincre ce loup de malheur, il enchaina les coups à une vitesse plus élevée que tout à l'heure, la force de ses coups s'était également accrue et il frappait d'une précision chirurgicale le torse, le ventre et le visage de son adversaire. Le corps du loup, beaucoup moins tendre que celui d'un humain, était très dur à blesser même pour quelqu'un comme lui. Après avoir enchainé les coups dont la plupart se faisaient toujours parer par le lycan, Néro sortit ses griffes et les planta dans le ventre du loup d'une façon si rapide que même lui n'eut le temps de réagir, après lui avoir infligé cette blessure il fit un bond en arrière pour s'écarter de l'homme-loup et admira ses griffes recouvertes du sang du lycan.

J'espère que cette prestation était d'avantage à ton gout que la précédente.

Un grand sourire sadique illumina alors le visage du vampire qui attendait déjà de pied ferme la contre attaque du monstre. La première fois qu'il l'avait affronté il s'était retrouvé trop affaibli pour l'achever, le vampire commençait à regretter de ne pas l'avoir fait malgré tout car ce foutu lycan avait savamment préparé sa vengeance pendant ce temps la, mais il oubliait un détails important, depuis leur combat Néro aussi avait pu progresser en entrainant Djenna ainsi que Catherine, c'était surtout lui qui avait permis à ses deux apprenties de progresser mais cet entrainement l'avait lui même rendu plus fort et le lycan n'allait pas tarder à s'en rendre compte.

Je dois avouer que tu es un adversaire tenace, depuis notre dernier combat j'avais comme une impression de vide, les choses me paraissaient beaucoup trop calme, mais maintenant que tu es à nouveau la on va pouvoir s'amuser.

Sur ces mots les griffes de Néro se recouvrirent de flammes à l'aspect menaçant, le vampire rajouta alors.

Au fait depuis le début je ne connais toujours pas ton nom, j'aimerai bien que tu me le dise avant que je ne te charcute à petit feux.

Les flammes présentes sur les griffes du vampire redoublèrent alors d'intensité dans la hâte que leur propriétaire et le lycan croisent de nouveau le fer.

Message par Invité Dim 7 Oct - 21:39

Revenir en haut Aller en bas
Ils y étaient finalement arrivés, l'éveil de ce vampire aux capacités si excitantes, cet immonde pourriture qui était l'un des seuls vampires capable de lui faire face dans cette maudite ville. Le sourire de Danaliel avait bel et bien changé après leur second round, il était plus mauvais, moins confiant, le genre de sourire qu'on ne sait pas vraiment interpréter. Ses yeux encrés dans ceux de son adversaire, il passa sa main sur la plaie qu'il lui avait infligé, puis lécha ses doigts couvert de sang. Il avait été trop sûre de lui, il pensait vraiment pouvoir le vaincre sous cette forme, mais il semblait que ses progrès ne soient pas si énorme que cela finalement. En tout cas son adversaire avait lui aussi perfectionné quelques un de ses coups après réflexion. Il l'écoutait parler, laissant sa blessure se refermer rapidement. Il laissa ensuite sa main se poser sur sa hanche secouant négativement la tête. Il avait sortit ses griffes, elles flambaient devant lui gagnant progressivement en intensité. Danaliel répondit à son adversaire en se métamorphosant devant lui, sa voix suivant progressivement sa transformation:

-Tu as aussi fais des progrès, c'est vraiment très amusant de jouer avec toi, tu penses pouvoir garder tes griffes plus d'une minute cette fois ?

Il était sous sa forme lupine, un monstre énorme poilus, avec des griffes épaisses, des crocs tranchant, et un corps surhumain. Il regarda la jeune vampire allongé dans son propre sang, puis regarda de nouveau le vampire. Sa voix caverneuse semblait plus sombre que la dernière fois, et malgré sa forme de bête il n'avait pas perdu son sourire. En revanche il avait les idées beaucoup moins claire, malgré sa lutte incessante pour garder le contrôle de lui même, il sentait l'animale prendre de plus en plus le dessus. Il parvint tout de même à dire ce qu'il voulait:

-Je suis Danaliel, et je vais te faire regretter d'avoir croisé mon chemin!

Il bondit sur lui à une vitesse bien supérieur à celle qu'il possédait la dernière fois, il échangea plusieurs séries de coups avec l'autre enflammé, encaissant pas mal d'attaques mais parvenant à en rendre suffisamment pour faire le poids. Il décida de passer à un stade supérieur pour jouer avec Néro, il laissa ce dernier planté ses griffes enflammé une nouvelle fois dans son corps, mais après intrusion contracta de toute ses forces pour empêcher le vampire d'en sortir. Profitant de la surprise de ce dernier il lui asséna un terrible coup de griffes au visage, suivit d'un magistrale coup de tête avant de lâcher et retirer la main griffus de son adversaire. Les flammes s'étaient éteinte dans le corps du lycan, mais la douleur elle restait bien vive même après coup. Il tordu le poignée du vampire puis le balança contre le comptoir. Plusieurs tabouret éclatèrent sous le choc mais Danaliel payerait les réparations.

Après un bref rire il bondit aux côtés de son adversaire et décida de le torturer un peu. Il n'avait pas encore montrer tout ce qu'il avait, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne soit complètement une créature de la nuit! Il attrapa sa tête puis la frappa contre le comptoir humide d'eau. Le vampire avait un bras libre, mais l'autre était retourné dans son dos. Il était en mauvaise posture face au lycan encore une fois, mais pourtant tout espoir n'était pas perdu pour ce dernier. L'abrutit de chien étant trop sur de lui se mit à éclater de rire devant se spectacle. Rapprochant sa gueule du visage du vampire pour lui demander:

-En fait! Quel malpolis je fais, j'ai oublié de te demander ton nom?

Il relâchait involontairement trop sûre de lui sa prise sur le vampire qui devait souffrir le visage contre la mince flaque qu'il y avait sur le comptoir.

Spoiler:

Message par Invité Lun 8 Oct - 15:45

Revenir en haut Aller en bas
J'étais toujours très loin du combat qui faisait pourtant rage à quelques mètres de moi. Mon corps toujours inerte baignait dans une flaque pourpre, malgré tout je n'en avais pas conscience.
J'étais toujours dans le parc, assise au soleil sur la balancelle à côté de ma mère, qui m'expliquer d'une voix calme et posée ce qu'elle comptait me faire faire pour me tirer de ces maudits flashs qui que tiraillaient.

Elle me dit aussi que celui-là en était un, mais qu'il était particulier, car c'est son esprit qui cherchait à me contacter, et qui attendait une ouverture pour se faufiler dans mon esprit. Le fait que je tombe dans les pommes était le trou recherché dans mes barrières mentales.

-Je vais devoir te faire revivre certains des moments les plus douloureux de ta vie. Mais tu n'auras pas le choix: tu devras les affronter et les accepter. Sinon...
-Je resterai coincée ici pour l'éternité. Je crois que j'ai compris l'idée.
-Je crois que je n'ai pas été assez claire... Je vais te ramener au manoir, te faire revoir ton mari et des scènes que tu aimerais sans doute oublier.... Tu vas devoir faire preuve d'un grand sang-froid et d'ouverture d'esprit. Accepter ces anciens sentiments ne va pas être évident. J'en suis consciente. Mais tu ne peux pas y échapper.
-Je ferai ce que tu me demanderas.

Sur ces mots, elle se leva et se tint debout devant moi. Elle me tendit la main, me faisant signe de la tête de la prendre. Je me levais alors, toujours un peu hésitante malgré l'assurance de mes mots. A vrai dire, j'avais peur de pêter un câble...
Je pris sa main entre les miennes, et un brouillard plus épais que jamais nous engloutit une fois encore. Quand il se dispersa, nous étions toutes les deux devant une grande villa. Je compris tout de suite que nous étions à l'arrière de la maison, car une grande piscine carrelée et creusait se trouvait à quelques pas de nous.

Ma mère se mit alors à marcher en silence vers la magnifique baie vitrée. Elle en ouvrit alors la porte-fenêtre, et me fit entrer. S'imposa alors à moi la vue d'un magnifique salon aux couleurs sobres et aux meubles raffinés et anciens. La cheminée ne contenait pas de flamme, mais je me souvins que fut un temps, du bois y brûlait, éclaboussant les murs de ses couleurs chatoyantes.
Un homme était assis sur le canapé, tenant un journal. Je reconnus facilement cette homme de grande taille, à la belle carrure et aux cheveux de jais. C'était Jake. En face se tenait une jeune femme aux ravissantes boucles blondes et aux yeux couleur d'océan. Elle portait un corset et une splendide robe noire. Elle lisait, elle aussi, mais elle tenait ouvert entre ses mains un long roman.

La couverture me rappella très vite l'histoire. Je me souvenais parfaitement de l'avoir lu, et je me souvenais de l'intrigue dans les moindres détails. C'était une histoire d'amour enflammée, contredite par un riche homme d'affaires, qui espèrait voler le coeur d'une femme de la haute bourgeoisie.
Je me tournais vers ma mère, surprise que les deux fiancés ne réagissent pas à notre arrivée:

-Mais... Ils ne nous voient pas ?
-Tu es dans un souvenir, ma belle. Rien n'est réel.
-Ca tombe sous le sens... Pourtant, ça semble si vrai...Et ça fait tellement longtemps !
-Je sais....

Le dialogue fut alors interrompu par l'homme, qui venait de poser son journal et qui s'était levé. D'un pas léger et d'une souplesse surnaturelle, il s'approcha de la jeune femme. Cette dernière leva alors les yeux. Elle était surprise d'une telle entreprise, ça se voyait dans ses yeux.
L'homme s'assit à côté d'elle. La demoiselle portait de longs gants bleu nuit en soie. Le jeune homme, du bout des doigts, remonta jusqu'à leur fin, et les retira d'un geste fin et soigné. Ils tombèrent alors sur le tapis, en même temps que le livre dans lequel j'étais plongée.
J'avais à présent les yeux plongés dans les pupilles noires de mon fiancé. Ses mains se baladaient sur la peau nue de mes bras, me faisant frissonner. Je lui effleurais alors doucement la joue, avant d'essayer de me détourner, en disant:

-Mon cher, je ne suis pas encore votre épouse. Nous ne pouvons pas nous adonner à ce genre de plaisir avant la fin de la cérémonie...

Seulement, les mots de la jeune dame ne calmèrent pas le moins du monde les ardeurs de son homme. Il laissa glisser ses doigts jusqu'à mon épaule, pour y appliquer une douce pression, qui me fit choire sur l'accoudoir de la banquette. Il pris alors mon visage entre ses paumes. Ce qui étonna la jeune femme, ce fut son hésitement. Il avait approché ses lèvres des siennes, mais il n'osait pas achever son geste.
Ce fut la demoiselle qui avait été moi qui calqua ses lèvres à celles de l'homme. L'échange fut bref, mais on sentait bien que le courant passait entre ces deux là. Je fis alors glisser mes mains sur ses épaules, jusqu'à passer sous le pardessus, qui vint rejoindre les gants et le livre.
D'un geste prompt, Jake libéra mes cheveux du serre-tête qui les maintenaient. La scène continua à se dérouler sous mes yeux, jusqu'à ce que je me vois, en sous-vêtements, le corps tout contre celui que j'allais épouser. Ce dernier était torse nu, mais avait toujours son pantalon.

Je détournais alors les yeux de la scène, dégoûtée au souvenir de ce qu'avait été ce vampire, qui m'avait caché sa véritable nature. Ce fut à cet instant que ma mère intervint. Elle orienta mon regard jusqu'à ce que je rencontre ses propres yeux. D'une voix sereine, elle me dit:

-Regarde et souviens toi. Tu n'as en effet pas toujours détesté cet homme... Tu ressens ce que cette fille, sur ce canapé, ressentait. De l'amour, véritable et fort, au point de violer le serment d'avant-mariage.
Elle jeta alors un fin coup d'oeil à la demoiselle. Je me retins un instant, puis je fis comme elle. je me sentis alors submergée par la violence des sentiments des deux amants. Oui, je m'en étais longtemps défendue, mais j'avais aimé à en perdre la tête cet Apollon que mes parents me destinaient. Seulement, je savais que toute l'histoire n'était pas aussi bellle...
Ma mère me tendis alors la main, et la scène disparut derrière un brouillard opaque devenu familier. La scène allait changer dans quelques instants.

Message par Invité Mer 10 Oct - 20:54

Revenir en haut Aller en bas
Durant son affrontement le vampire avait retrouvé ses vieilles sensations de combat, c'était presque grisant pour lui de porter des coups à se sac à puce et l'excitation du combat n'en était que plus grande à chaque fois que Danaliel et lui y allaient de plus en plus fort. Sous les yeux de Néro son adversaire se transforma en sa véritable apparence ce qui en quelque sorte rassurait Néro, il aurait été insultant pour lui que Danaliel puisse croire un seul instant qu'il pouvait battre un vampire comme Néro en gardant son aspect humain. Le lycan en profitant d'ailleurs pour répondre à la question de Néro. Les atouts de son adversaire à savoir ses griffes et ses crocs semblaient tellement tranchantes qu'on aurait dit que rien ne pouvait leur résister, mais Néro comptait sur ses propres griffes pour l'aider à remporter le combat, le lycan et lui recommencèrent à échanger des coups tous plus violents les uns que les autres quand dans un manque de vigilance de la part du loup, Néro réussit à rentrer ses griffes enflammées dans la chaire du lycan, Néro n'était pas peu fier d'avoir réussi car la peau des lycans était connue pour être beaucoup moins tendre que celle des humains. Le loup contracta cependant les muscles de son corps pour que les griffes de Néro se retrouvent coincées dans sa chaire et comme le vampire ne pouvait maintenir indéfiniment ses flammes à cause de l'énergie que cela employait il dut alors les faire disparaitre quand le lycan cessa enfin de contracter ses muscles en griffant son visage et en lui assénant un coup de tête qui sonna Néro sur le coup, non content de l'avoir déjà salement amoché il le prit en plus par le bras et l'envoyant valser à plusieurs mètres en ayant en plus pris soin de casser son poignet au préalable. Néro n'eut même pas le temps de se relever que le loup se jeta sur lui et empoigna sa tête pour la frapper contre le comptoir humide, cela n'arrangea pas le visage de Néro qui était d'ailleurs toujours balafré de la cicatrice du lycan. Danaliel lui demanda alors son nom. Néro lui dit alors d'un ton qui se voulait calme malgré la détresse de sa situation actuelle.

Je m'appelle Néro et toi aussi tu va regretter de m'avoir croisé.


Aussitôt le vampire profita de son bras libre que le lycan avait ignoré pour donner un violent coup de poing dans le visage ou plutôt dans la gueule de son ennemi, celui ci surpris le relâcha sur le coup en chancelant et Néro en profita pour renverser la situation en fauchant les jambes de Danaliel et en se positionnant sur lui pour entamer une série de coups de poing dans la face du loup, il ne pouvait utiliser qu'un seul de ses poings car le poignet de son autre main était encore invalide et nécessiterai encore un peu de temps avant que les os ne se ressoudent. Après lui avoir infliger de violent coups sur le visage le vampire pris alors du recul de peur que le lycan en profite pour retourner son avantage contre lui et le laissa se relever pour continuer les hostilités.

Ce n'est pas à un vampire de 5 siècles qu'on apprend à faire la grimace, tu devras faire mieux que ça pour me terrasser.


Chaud comme jamais à mettre le loup hors d'état de nuire le vampire se prépara à la contre attaque de son rival.


(réponse un peu courte par rapport aux vautres, sorry.)

Message par Invité Ven 12 Oct - 18:45

Revenir en haut Aller en bas
Danaliel venait de se laisser avoir comme un bleu par l'une de ses crises d’orgueils. Les coups qu'il avait reçus n'étaient pas vraiment lourd, mais le mentale en revanche lui venait d'être salement amoché. Danaliel se mit à rire, un rire aussi sombre que son pelage, un rire froid et chaud à la fois. Un rire semblant sortir de l'enfer lui même, il se releva lentement essuyant sa mâchoire saignante en souriant à pleine dents face à son adversaire. Il allait le vaincre, certes il allait-y laisser des plumes, certes il n'allait pas pouvoir terminer cette bataille en un coup de griffes. Mais la victoire était à lui, il suffisait de lire ça dans les yeux du vampires, son bras semblait toujours aussi brisé, le temps de rétablissement n'était-il toujours pas écoulé? Danaliel s'étira face à son adversaire lui laissant en quelques sortes le champ libre pour attaquer, mais ce dernier semblait attendre une réaction de sa part. Décidé à ne pas le décevoir il passa à l'action:

-Si tu veux parler de la grimace que tu tirais quand ta face était écrasée sur le bar c'est sûre que la dessus je ne pourrais jamais t'égaler.

A la fin de sa phrase il bondit sur son côté faible, se dernier devait s'y attendre et Danaliel en profita pour passer au dessus de lui à la seconde prêt. Lui administrant en plein vol un coup de griffe dans la nuque, cette dernière ne s'était pas brisé mais le lycan y avait cru. Ne laissant pas le temps à son adversaire de réagir en défendant son côté fort il lui bondit de nouveau dessus. L'entraînant avec lui dans sa charge, ils roulèrent l'un sur l'autres sur plusieurs mètres avant que Danaliel ne prenne le dessus, plantant se griffes dans l'épaule valide du vampire. Il essaya après plusieurs coups dur de lui arracher un visage de douleur. Mais le jeu ne pouvait durer éternellement, comme le vampire l'avait fait précédemment le lycan prit ses distances. Laissant son adversaire se lever avant de commencer à tourner lentement autours de lui.

Le lycan étudiait chacun de ses gestes, chaque actions étaient enregistré, chaque mimiques de douleur étaient subtilement savourées. Son adversaire était décevant, peut être que si il le motivait un peu ce dernier passerait aux choses sérieuse en considérant vraiment les capacités du lycan. Danaliel sauta de sa position à celle de Cath. S'emparant de cette dernière avant de la soulever du sol par les cheveux. Il la brandissait devant Néro comme un trophée, elle poussa comme une sorte de gémissement involontaire, mais elle semblait encore inconsciente. Le lycan ne pouvait s'empêcher de sourire, essayant dans une ultime tentative de provocation pour réveiller son adversaire:

-Alors mon beau chevalier, qu'attends tu pour venir la sauver? Si il faut que je la tue pour réellement me battre avec toi je n'hésiterais pas un instant...

Il passa délicatement sa griffe sur la gorge de Catherine, plongeant son regards de prédateur dans ceux du vampire.

Message par Invité Sam 13 Oct - 19:35

Revenir en haut Aller en bas
J'étais toujours dans le brouillard, et je sentais la main de ma mère dans la mienne. J'étais apparue dans une magnifique chapelle, décorée avec goût de fleurs, de rubans et de guirlandes, sans pour autant que ça soit empoulé ou même carrément ridicule. Une magnifique musique de valser passait en fond sonore.

Je sentis alors une violente douleur qui venait de ma tête. Pourtant, ça ne venait pas de ce monde, c'était impossible ! Ca avait forcément un rapport avec ce qu'il se passait dans mon véritable monde.... Ca devait venir de ce sale fils de pute poilu. Il n'était décidément pas résolu à me foutre la paix !
La poigne qu'il avait sur mes cheveux me faisait souffrir le martyre, même dans cet univers. Je sentais qu'il me maintenait dans les airs, et ce qui était un horrible hurlement de douleur dans cet espace ne devait être qu'un grognement dans la réalité. Parce que je venais de comprendre. ma mère me le confirma:

-Tu as compris, ça y est... Dans ce monde de souvenirs que j'ai créé, il n'y a que ton humanité. Tu souffres et tu penses comme si tu étais toujours humaine. J'avais besoin de ça pour te faire comprendre et pour que tu sois de nouveau en paix avec toi même.

Ma voix était tremblante, et je tombais à genoux, alors que la douleur s'évanouissait. Ce fichu lycan devait avoir décidé de me lâcher, ou je ne sais quoi. Une larme avait roulé sur ma joue. La douleur m'avait mise à terre. Pour la première fois de toute mon existeance. C'était mon ego qui venait d'en prendre un coup.
Je me relevai, et fixai ma mère dans les yeux tout en balayant la larme d'un revers de la main:

-Voilà pourquoi je ne laissais pas de place à mon humanité ! Elle nous rend faible et vulnérable.
-Simplement parce que tu ne la maîtrises pas... Je suis justement là pour ça. Pour que tu conserves ta part d'humanité sans que tu restes un vampire sans âme ni conscience, capable de tuer sans remords. Visiblement, c'est ce que tu aimes à être.
-Pourquoi tu m'encourages dans cette voie là ? Je pensais que mes parents seraient horrifiés de me voir ainsi !
-C'est ta revanche, et c'est ce qu'il te faut pour survivre. C'est tout ce dont j'ai besoin pour être convaincue de t'aider, même dans le pire des chemins.

Je ne trouvais rien à répondre. Tout ce que je voulais, c'était trouver une solution pour retrouver ma puissance et ma force mentale. Si ma mère pouvait m'aider, même si je trouvais ça louche, je comptais bien en profiter.
Je revenais ainsi à la scène qui se déroulait devant moi, le regard tourné vers les deux personnes qui se trouvait devant l'autel. Une jeune femme portait un diadème qui émettait de belles couleurs du bleu au au rouge en passant par le violet, l'orange et le vert. Elle avait revêtu une magnifique robe blanche, cousue de petites perles.

Elle se tenait dos à moi, je ne pouvais donc pas voir son visage, mais j'aurais pu le décrire sans mal. On ne voyait que le derrière de ses chaussures, mais elle portait de ravissants escarpins à talons blancs.
A côté d'elle se tenait un homme à la carrure facilement identifiable: Jake. En costume sombre et en chaussures valant une fortune, choisies avec soin. Sous la veste, on voyait dépasser un col de chemise gris. Peu courant, mais très classe. De mémoire, je me souvins qu'il avait une cravate noire.
Par mes souvenirs, j'arrivais à le voir avec les mains l'une sur l'autre, paume sur le dos de l'autre main. Il était immobile, mais je me souvenais de l'angoisse momentanée qui l'avait saisi. Il avait une rose rouge dans la petite poche qui ornait le devant sa veste. La mariée, elle, tenait à la main un bouquet de roses blanches (j'avais insisté, j'adorais les roses !). Elle avait le visage très justement maquillé, et n'importe qu'elle homme serait tombé sous son charme. Deux superbes yeux bleus éclairaient son visage comme deux saphirs.

Elle se tenait droite, le menton haut, et une flamme malicieuse mais sérieuse lui paillettait le regard. Malgré l'assurance qu'elle affichait, on la sentait nerveuse, anxieuse. On voyait presque le bout de ses doigts trembler. Mais on voyait qu'elle faisait preuve de self-control, car elle s'empêchait de craquer. On avait presque l'impression que la musique le collait encore plus la pression.
La cérémonie débuta alors. On sauta étrangement la lecture de la bilble ( fallait pas oublier que le marié était vampire, même si personne ne le savait, et rien que la présence de cet être dans un lieu saint ne devait pas être très bien vue de là-haut). On passa alors directement à la cérémonie des voeux, puis àl'échange des alliances.
Impuissante, je regardais la scène se dérouler sous mes yeux. Le prêtre invita les nouveaux mariés à s'embrasser, mais cette fois-ci, je ne détournais pas le regard, à la grande satisfaction de ma mère, qui soupirait silencieusement.

-Je vois que tu comprends enfin. L'être humain qui était là à l'époque de ton mariage était aimante vis-à-vis de cet homme. Mais tout a basculé en l'espace d'une nuit. Malheureusement... Le monstre s'est révélé sous son vrai jour, et ce ne fut pas pour te plaire... Mais ce n'est qu'une demie vérité. Tu le sais aussi bien que moi... Donne-moi ta main.

Je m'éxécutais, de plus en plus bouleversée par la vision de mes propres souvenirs, comme s'ils étaient tous aussi réels, comme si je revivais vraiment les scènes. Je retins une larme audacieuse, tandis que le brouillard nous transportait.D'après les mots de ma mère, je puvais aisément deviner la prochaine étape de notre voyage.
J'avais déjà montré à Néro les images futures que ma mère allait m'imposer, mais je n'en avait effectivement montré qu'une partie. Tout ne s'était pas exactement déroulé comme je l'avais laissé entendre.Je fus prise d'un tremblement, quand nous apparûmes dans une splendide chambre d'hôtel, qui m'avait laissé un très fort souvenir, bien qu'il n'était qu'à demi amer...

Message par Invité Dim 14 Oct - 18:06

Revenir en haut Aller en bas
Le combat entre les deux ennemis continuaient à faire rage, aucun des deux ne voulait s'avouer vaincu mais si Néro ne se dépêchait pas Catherine pourrait y rester, il fit de son mieux pour égaler les coups de son adversaire avec beaucoup de mal, le vampire était même entrain de se demander comment le lycan avait fait pour devenir aussi fort, ce n'était vraiment plus le même Danaliel que celui qu'il avait affronté précédemment. Le lycan usa de son agilité pour effectuer un bond impressionnant et lui administra un violent coup de griffes dans la nuque qui manqua de peu d'être brisée. Néro eu juste le temps de se rendre compte de l'étendue de la blessure avant que le lycan ne s'en mêle à nouveau en lui sautant dessus pour le rouer de coup tout comme le vampire l'avait fait. Néro était conscient qu'il ne pourrait pas continuer à tenir la cadence très longtemps, son corps commençait à atteindre sa limite et ses ressources de sang devenaient plutôt maigres tant il en perdait en se battant contre ce monstre qui ne manqua pas de lui priver de son dernier bras valide. La douleur que Néro recevait était inimaginable pour le commun des mortels, c'était comme si son corps en plus d'être extrêmement fatigué se recevait des briques de béton toute les minutes, s'il n'avait pas été vampire il serait d'ailleurs peut être déjà mort des suites de ses blessures. Néro commençait à se dire qu'il avait tout donné et envisageait même la possibilité de battre en retraite en emportant sa fiancée avec lui car à l'heure actuelle il avait perdu toute ses certitudes de victoire. Mais s'était sans compter la fourberie du lycan qui avait saisi Catherine par les cheveux pour narguer Néro en la menaçant de la tuer.

Ordure.

Articula Néro en crachant un peu de sang juste après avoir parler. Péniblement il rassembla ses forces pour se lever encore une fois, si la vie de sa compagne était en jeu il n'avait pas le droit d'abandonner, si le combat s'était déroulé en l'absence de Catherine Néro aurait surement baissé les bras, mais la il ne pouvait pas se le permettre, pas alors que ce foutu loup était sur le point de tuer ce qu'il avait de plus cher. Il réfléchissait à une solution pour sauver sa fiancée tandis que le loup la menaçait toujours de ses griffes, après un temps de réflexion il finit par se rendre compte comme une évidence de la seule chose qui lui restait à faire avant d'être définitivement hors d'état de combat. Néro scruta ses deux bras en faisant un effort surhumain pour tenter de les actionner, son organisme commençait déjà à réparer les os cassés mais comme le vampire était affaibli cela prenait plus de temps que d'habitude. Difficilement alors il bougea ses bras sans arriver à les bouger autant qu'il l'aurait souhaité et déclara au loup.

Je ne te laisserai pas faire avant d'avoir tout donné.

Entrainé par l'énergie du désespoir, le vampire usa des dernières forces qui lui restaient dans les jambes pour courir vers le lycan et se jeta sur lui pour le détacher de Catherine. Une fois cela fait il serra de toute ses forces Danaliel en empêchant celui ci de bouger, maintenant qu'il l'avait totalement sous son emprise le vampire pouvait entamer la deuxième phase de son plan.

Avant de tirer ma révérence il vaudrait mieux que je te montre ma capacité la plus puissante.


Le corps de Néro se retrouva alors enveloppé une aura de feu très dense qui commençait déjà à bruler la peau et la fourrure du loup, le vampire usait de ce pouvoir très rarement car cela consomme toute ses réserves de sang, une fois qu'il aurait usé de ses dernières réserves il serait donc inévitablement KO et pourrait même mourir s'il était dans l'incapacité de se nourrir après avoir enflammé son corps. L'aura qui au départ n'enveloppait que Néro commençait maintenant à envahir le corps du loup en enveloppant les deux créatures, les flammes bien entendu ne faisaient rien à Néro mais ne faisait aucun cadeau à son adversaire. Pendant que Néro tentait de continuer à bruler son ennemi le plus longtemps possible il se surprit à prier intérieurement pour que sa technique soit suffisante pour carboniser le lycan et que celui ci soit tué avant que Néro rende lui même l'âme, il avait conscience que si il mourrait sa compagne mourrait aussi à cause du lien mental mais il avait malgré tout prix le risque d'y laisser sa peau pour que Catherine ait une chance de se réveiller et trouve un moyen de les sauver, même si son état à elle aussi laissait à désirer.

Message par Invité Dim 14 Oct - 20:27

Revenir en haut Aller en bas
Il s'était finalement éveillé, mais cette attaque semblait surtout à une ultime imploration. Il voulait mourir, mais pas seul on dirait, il semblait ne pas avoir peur de la mort. C'était une bonne chose car Danaliel non plus ne la craignait pas. Les flammes de Néro étaient intense, elle s'emparaient du corps du loup de plus en rapidement, ne laissant aucun répits au monstre qui se refusait à hurler. Ca serait lui faire trop d'honneur, il sentait son corps partir, les flammes étaient vraiment trop puissante pour être ignorées. Danaliel essaya de ne pas perdre son sang froid, il arrêta soudainement de se débattre et se permit même de sourire malgré la douleur. Il ne dit mot, se sourire sadique et impériale voulait tout dire il venait de trouver la solution au problème. Danaliel avança lourdement avec Néro sur le dos, jusqu'à finalement parvenir en dessous de l'une des bouches d'évacuation d'eau. Techniquement elle ne devait pas être vide, il y avait encore un espoir d'échapper à la morsure totale des flammes:

-Crève sans moi pourriture!

Il arracha avec ses griffes le robinet, laissant jaillir du toit un puissant jet d'eau qui recouvrit les deux adversaires. Danaliel se sentit soudainement comme soulagé, tandis qu'il sentait le corps du vampire se crisper de douleur autours de lui. Il ne voulait pas le voir mourir, pas comme ça! Le lycan se saisit de Néro avec violence pour le projeter hors du jet d'eau. Le vampire alla s'éclater contre un mur. Il avait tout donner pour se combat, et on voyait bien que la route était finie pour lui. Il reprit sa forme humaine, restant sous le jet d'eau qui lava son corps meurtris, elle emporta avec elle le doux liquide pourpre qui se rependit sur le sol. Il y avait encore de la vapeur qui émanait du corps de Danaliel, sa tête tourna quelques instant mais il réussit finalement à se relever une fois l'eau totalement écoulé. Ses plaies se refermaient lentement, mais déjà plus rapidement que celle de son adversaire. Il eu envie de le laisser crever, mais il se rappelait que ces derniers n'avaient pas eu le temps de l'achever:

-Je suis vraiment trop con...

Il sauta par dessus le bar renversant plusieurs bouteilles en cherchant dans les armoires quelque chose avec frénésie. Il en sortit une bonne bouteille de sang humain, c'était en cas d'urgence, bon ce genre de cas étaient rares mais pour une fois il allait s'en servir. Un vampire en manque de sang était dangereux, mais un lycan qui donne du sang à vampire affamé s'était encore plus dangereux. Bouteille en main il se dirigea vers la vampire, puis la força avaler une partie du contenue de la bouteille, après l'avoir menottée solidement au bar. Elle semblait revenir à elle lentement, il se dirigea ensuite vers Néro et répéta la même chose avec lui. Le forçant à finir la bouteille. Il menotta son adversaire bien aimé à sa compagne puis attendus en fumant une clope. Elles étaient mouillées mais encore fumable, il avait connu pire.

Dès qu'ils commencèrent à revenir à eux même il leur lança une nouvelle bouteille de sang, en leurs lâchant:

-Je devrais vous tuez, mais je ne suis pas assez faible pour m'abaisser à ça.

Message par Invité Lun 15 Oct - 21:05

Revenir en haut Aller en bas
Je sortis du brouillard et lâchais la main de ma mère. Nous étions bien arrivées à l'endroit que je redoutais le plus: la chambre d'hôtel à Rome où j'avais passé ma lune de miel.... Un superbe bâtiment, très luxueux, à quelques pas seulement du Colisée. Il avait été détruit maintenant, mais à l'époque, c'était l'auberge la plus romantique et riche de la ville.

Nous nous trouvions dans une pièce blanche à la magnifience dépassant la portée des mots. De longs rideaux de soie blanche laissaient passer un rayon de lune dans la chambre. De somptueux tapis habillaient le sol. Ils étaient doux ( je le savais pour avoir marché pieds nus dessus) et devaient valoir une fortune colossale.

Une coiffeuse portant un très grand mirroir dormait dans un coin. La lumière des bougies allumées près du lit à baldaquin se reflétait sur la surface vitrée. Elle tenait sur quatre pieds de bois sculpté. Un tiroir, orné de petites orbes de cristal, étaient serties dans le bois. Ce meuble était une oeuvre d'art à elle toute seule, mais dans ce cadre, elle en devenait inestimable.

Au centre de la pièce, un grand lit deux personnes à baldaquins était fermé par de fins voiles transparents. Je m'approchais doucement du lit. Une odeur de vanille planait dans ce lieu grandiose. Du bout des doigts, tremblante, j'écartais un peu un pan de tissu blanc. Je trouvais alors deux jeunes personnes: un homme et une femme, que je ne présenterais plus.

La jeune femme portait un corset tout de dentelles, fermé et maintenu par un lacet rouge, qui mettait sa poitrine en valeur. Elle était en culotte rouge, et ses cheveux étaient lâchés sur l'oreiller moelleux qui soutenait sa tête. Accroupi au-dessus d'elle se tenait Jake, dans un pantalon blanc. On pouvait deviner que ce n'était pas de la soie, mais que ce n'étaait pas pour autant une étoffe sans valeur.

Il avait la crinière en bataille, et une main de la jeune femme perdue dedans. On voyait l'autre se balader sur le torse fort du jeune homme. Lui avait une main posée à côté de la tête de sa nouvelle femme, et l'autre sur sa taille. Ils échangeaient des baisers très langoureux, d'une chasteté presque déconcertante. Pourtant, on sentait qu'ils n'étaient pas sans passion.

Je remarquais seulement que ma mère était restée à l'endroit où nous étions arrivées, sans doute par respect pour ce moment d'intimité, que seuls Jake et moi avions partagé. Je vis, où plutôt j'entendis, alors la voix de Jake dire quelque chose d'encore plus abassourdissant:

-Laisses-moi te mordre. Tu verras, tu vas aimer...
-Me mordre ? Mais tu es fou ! Quel humain sensé voudrait faire une pareille chose ?
-Allez... Tu peux te laisser aller avec moi... Je te promets que tu vas adorer ça.
-Jake, tu es fou....

Malgré ses protestations plutôt vigoureuses, la jeune femme dévoila malgré tout sa gorge, à la peau aussi hâlée que celle de son visage, loin de la pâleur maladive actuelle. Je vis alors jake se transformer et sortir deux longs crocs qui avaient échappés à la demoiselle de l'époque. Il laissa alors sa langue glisser sur la peau de la jeune femme, jusqu'à sa gorge dénudée, puis y planta alors les dents.

Au départ, je fus secouée par la morsure, et la douleur flagrante, semblable à l'attaque d'un serpent venimeux ( il faut dire que je ne devais pas en être trop loin). Puis elle se laissa totalement faire, poussant parfois quelques exclamations de plaisir. La main tenant toujours le rideau, je passai l'autre sur mon cou. J'ignorais le côté mordu par le lycan, pour trouver du côté droit deux marques rondes. La morsure de Jake... Un de ses ultimes cadeaux... Marquée à jamais par son créateur.

Une fois l'étreinte des dents désserrée du cou de la Catherine du passé, Jake la fixa dans les yeux. Il posa alors ses lèvres sur sa bouche, la faisant goûter à son propre sang. Je savais que ce n'était pas ça qui achèverait la mutation, mais à l'époque, je n'avais aucune idée de ce qui se déroulait. La scène se détacha de mon regard quand je lâchais le voile. Ca ne servait à rien que j'aille plus loin, je connaissais la fin par coeur, pour me l'avoir repassée en boucle pendant un bon siècle. je retournais vers ma mère, me jetant dans ses bras, le visage noyé par les larmes.

Je sanglotais plus que je ne parlais, ma haine ayant pris le dessus. Seulement, j'étais loin de la haine pure que j'avais trimballée sous mon bras pendant 118 ans. La haine était coupée par de l'amour. L'amour de l'humaine avait fusionné avec la haine de la vampire.

-Je le hais ! Ce type m'a volé ma vie...Il m'a menti, trompée avec ma propre soeur... Mais je l'aimais....
-Alors, maintenant que tu l'admets, tu es prête à reprendre ta vie. Il fallait que tu tolères les sentiments d'amour que tu as ressentis pour Jake pour pouvoir te libérer de ces images. C'est fait. Adieux.

Le réveil fut violent. La chambre, le brouillard, ma mère: tout avait disparu. J'étais allongée au milieu dela piste de danse du nightclub du lycan, dans une flague de sang qui commençait à coaguler, les tabourets de bar étaient complètement détruits et en morceaux, et Néro était étalé sur le sol, en très piteux état ! Je ne remarquais pas tout de suite le loup, qui n'était pas franchement en meilleure santé. Ce dernier me donna du sang, accélérant ma cicatrisation, enfin mise en marche. Mais il m'avait ensuite attaché à Néro et au bar par l'intermediaire d'une paire de menottes. Il avait également donné du sang à mon fiancé, mais ça n'avait pas suffit à le réveiller.

Sans m'occuper de l'avis du monstre, je m'ouvris le poignet à coup de crocs, faisant couler mon sang. Je ne perdis pas de temps et me contortionnais pour orienter la plaie vers les lèvres de Néro.Ce dernier eut un peu de mal à boire au début, mais il finit par parvenir à reprendre des forces. Je dus même lui ôter mon poignet avant qu'il ne me vide totalement. Je me tournais ensuite vers le lycan, ma tête tounais toujours un peu, mais ma voix se fit forte:

-Qu'est-ce que tu nous veux, pour nous garder ici après nous avoir littéralement mis en pièces tous les deux, hein ? Espèce de monstre ! Allez, crache ton venin, qu'on en finisse !

Message par Invité Ven 19 Oct - 21:22

Revenir en haut Aller en bas
La bataille qui avait eu lieu avait finalement pris fin, Néro pensait avoir réussi à se débarrasser du loup mais un détails lui couta cher, en effet à peine eu il effectuer son ultime technique que quelques minutes plus tard il se prenait une bonne douche. Déjà que le vampire n'était plus vraiment au top avant d'utiliser sa dernière carte, l'eau qu'il venait de se prendre avait fini par l'achever. Les flammes qui enveloppaient les corps du vampire et du lycan se dissipa alors sauvant le lycan de blessures très graves, voir même de la mort. Néro n'ayant plus la force de bouger ne pouvait que rester vautré dans l'eau qui lui arrachait à chaque seconde des hurlements de douleur ainsi que de violentes crispations, ce n'était vraiment pas joli à voir. Le loup-garou fit alors quelque chose qui eu pour effet de décontenancer son adversaire en écartant lui même Néro de l'eau et en sauvant sa compagne en la forçant à boire du sang et en faisant la même chose pour lui. Néro n’eut même pas la force de se débattre quand bien même il avait repris du sang quand Danaliel le menotta, même si la défaite était pour le moins amère à digérer pour lui, il se sentait rassuré que Catherine aille bien, il aurait d'ailleurs voulu lui parler pour savoir comment elle se sentait mais il était si faible que le simple fait de bouger la mâchoire lui causait quelques douleurs. Quand Catherine revint à elle, elle sembla s'apercevoir bien vite de l'étendue de la situation et constater à la vue des menottes que c'était son conjoint qui avait perdu le combat, d'ailleurs Néro ne savait même pas s'il aurait eu la possibilité de la sauver si c'était lui qui avait gagné le combat, car il se serait alors retrouvé avec sa conjointe à moitié morte et un lycan KO ou mort et donc incapable de faire quoi que ce soit. Il était presque dans le coma à cause des dommages subis et quand Catherine s'ouvrir le poignet pour lui faire boire son sang Néro ne pu retenir ses instincts primaires en avalant le plus de sang possible et du se retenir tant bien que mal quand sa compagne écarta son poignet. Le vampire était à présent totalement réveillé mais il n'avait même pas recouvert la moitié de ses forces, en temps ordinaires il aurait pu se défaire des menottes que le lycan lui avait mis, mais c'était un tout autre cas de figure en ce moment même et même s'il essayait de briser les menottes il n'y arrivait pas. Regardant Danaliel il ne put alors s'empêcher de poser une question:

Pourquoi nous avoir épargné?

Les mots qu'il employaient à l'égard du loup étaient plus posés que ceux de sa conjointe mais il n'en était pas pour autant moins étonné d'avoir survécu tout comme elle, il aurait très bien pu les tuer tout les deux et en finir une bonne fois pour toutes et pourtant il avait décidé de les épargner, avait il juste fait cela par caprice ou alors avait il quelque chose à gagner dans l'affaire? Néro se posait la question sans avoir un seul élément de réponse. En fixant son bras le vampire se rendait compte qu'il était solidement accroché et que même s'il trouvait le moyen de briser les chaines sans avoir toute sa force il serait heurté de nouveau à Danaliel qui ne ferait qu'une bouchée de lui, la situation était donc extrêmement délicate. Réfléchissant à un moyen de s'enfuir Néro regardait tout les recoins de la boite de nuit qu'il pouvait apercevoir et était plongé dans ses pensées, au moins il pouvait communiquer par télépathie à sa conjointe sans que le lycan puisse entendre:

"Désolé d'avoir perdu, je me sens plus que frustré d'être dans un tel état alors que lui tiens encore sur ses deux jambes."

Il lâcha alors un soupir en regardant Catherine qui semblait acquiescer face à sa pensée, si Néro avait su d'avance que venir dans la boite de nuit les auraient conduit à cette situation il ne serait jamais venu et aurait trouvé le moyen de convaincre Catherine de ne pas y aller.

"Bordel pourquoi mon créateur ne m'a il pas transmis le don de voir l'avenir?"

Se surpris il à rager intérieurement en recentrant son attention sur Danaliel juste après.

Message par Invité Ven 19 Oct - 22:12

Revenir en haut Aller en bas
Danaliel les laissa poser leur question, qui n'était pas injustifiée d’ailleurs, quoique ? Ils étaient vivant non? Qu'est ce que ça pouvait bien leur foutre de savoir pourquoi ils étaient encore là en train de pourrir par leur présence la vue du lycan qui se remettait lentement de sa victoire. Les blessures, et brûlures n'étaient pas encore toute complètement calmées. Il regarda la petite furie qui ne savait toujours pas quand il fallait la fermer, puis Néro qui semblait avoir du mal à rester parmi eux. Le loup fumait en silence les détaillant avec attention, il voulait profiter de ce moment. Pourtant il ne le montrait pas en souriant, ou en se moquant, son visage était impassible. Il souffla un épais nuage de fumer, se demandant ce qu'il devait vraiment faire, après tout ils n'étaient pas digne de confiance, certains vampires méritaient le respect, mais eux? Néro sûrement plus que l'autre garce mais ça n'était pas vraiment compliqué à obtenir comme résultat. Il soupira longuement en se demandant pourquoi il la jouait aussi réglos avec des pourritures pareil, il regarda de nouveau les deux vampires, puis ouvrit la bouche en souriant comme il savait si bien le faire:

-Vous n'avez pas eu le temps de m'achever la dernière fois à cause de vôtre faiblesse au soleil, ça serait injuste de ma part si je vous tuais simplement car je ne suis pas sensible aux Uvs.


Il continua de fumer, puis décida d'aller se chercher un soda, en profitant pour sortir les clefs de ses menottes. S'ouvrant la bouteille, il bu une gorgée, il adorait ce goût frais et pétillant ça changeait de l'alcool. Qu'importe, ce n'était vraisemblablement pas ce qui les intéressaient. Il jeta simplement les clefs aux pieds de Cath. Avant de reprendre sur un ton plus sérieux:

-De plus je n'ai fais que prendre ma revanche sur vous, si vous ne m'aviez pas attaqué dans ce cimetière vous n'en seriez pas là ce soir. Mais qu'importe, j'ai vaincu Néro, et je t'ai rendu ta morsure. J’estime qu'on est quitte. Vous pourrez revenir dans mon bar à l'avenir si vous le désirez, mais si c'est pour une revanche, venez simplement m'en parler, on réglera ça dans les règles cette fois et ailleurs surtout.

Danaliel rangea sa chaise derrière le bar, attendant une réponse venant des deux vampires. Il était parfaitement en mesure de les vaincre, malgré le fait qu'ils aient repris des forces la jeune vampire ne pourrait pas bouger avec autant de fluidité qu'a l'accoutumé. Et Néro devait être bien trop sonné pour ne serait-ce qu'oser essayer de l'attaquer de nouveau. Danaliel fumant toujours sa clope jeta son soda, tirant deux chaises pour ses "invités" il se plaça derrière son bar en attendant accoudé en ne les quittant pas des yeux. Il reprit sur un ton particulièrement froid:

-On peut discuter si vous le désirez, mais vue l'heure je vous conseil de faire vite, si vous ne voulez pas avoir à rester dans ma cave pour la journée.

Message par Invité Sam 20 Oct - 17:40

Revenir en haut Aller en bas
Cet enfoiré profitait du moment, ça se voyait. C'est vrai quoi, c'était pas comme s'il avait deux vampires attachés à son bar ! Il fumait sa clope, tranquillement, comme si de rien n'était. Visiblement, il se demandait pourquoi on se plaignait et pourquoi on voulait à tout prix savoir pourquoi nous étions troujours en vie. Mais ce qui me faisait le plus plaisir, c'était de le voir souffrir. Oui, il avait gagné contre Néro, mais en attendant, il en avait chié des ronds de chapeaux. Il était blessé, brûlé.

Cet abruti me regardait, puis regardait mon fiancé. Je suivais son regard. Le pauvre, malgré le sang qu'on lui avait donné, n'arrivait pas à rester avec nous. Il en avait sacrément bavé contre se monstre, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Cet imbécile de loup fumait en nous détaillant, pas peu fier de nous avoir laminé la gueule. Cet enfoiré allait le payer de sa vie, parole d'Agent de la Mort !!

Quel con ! Il attendait patiemment, se posant tout un tas de questions nous concernant. Il se demandait ce qu'il devait faire. Nous n'avions pas eu le temps de l'achever, mais au moins, je ne l'avais pas torturé moi ! Quel fils de pute, nous mais j'vous jure ! Il ne se gêna pas pour nous cracher un nuage de fumée blanche à la gueule. Il n'avait pas l'air de nous savoir dignes de confiance, ou de respect. Malgré mon honneur, je ne pouvais pas supporter de discuter autrement avec des lycans qu'entre deux coups de pistolet !

Il ouvrit la bouche, dans son sempiternel sourire arrogant qui m'horripilait tant. J'avais horreur des loups, mais alors celui-ci battait tous les reccords !

-Désolée, mais je ne crois pas en le pseudo "honneur" de tes congénères et toi, pigé ? Le Soleil ne nous aurait pas mis en déroute, on t'aurait tué sans le moindre remord, moi la première. Parole d'Agent de la Mort !

Après avoir fumé bien gentiment sa cigarette, ce fumier décida d'aller se chercher un soda dans le frigo le plus proche ! Non mais on nageait en plein rêve là ! Ce type était un tortionnaire vivavant, mais à côté de moi il n'était rien ! Il allait voir ce que ça donne une vampire au service de la traque des lycans en furie ! Tandis qu'il savourait son soda, il sortit aussi ses clefs, les clefs des menottes.

-Je suis une vampire, putain ! Chercher les emmerdes, surtout contre ta meute de chiens puants, c'est ma seconde nature ! J'ai pour mission de voux exterminer les uns après les autres ! Alors en quoi ça t'étonne que je t'ai cherché des poux dans ce cimetière ? Et oui, effectivement tu m'as rendu ma morsure, je l'ai senti ! Tu considère peut-être qu'on est quittes, ce n'est pas personnel mais j'estimerai que je n'aurais pas terminé ma mission tant que tu seras toujours en vie. Pour l'instant, revenir dans ce bar ne m'enchante pas. Sauf dans le seul but de t'éclater ta sale tronche !

Le loup rangea sa chaise sous le bar. Il avait attendu notre réponse, il avait eu la mienne, faute de la parole de Néro, toujours dans les vapes. Mais cet fumier savait que je ne serais pas en mesure de me battre, et qu'il m'écraserait sans peine, surtout attachée et affaiblie, mais un jour viendrait où je serai libre et plus en forme que jamais ! Et Néro... Ne parlant pas de l'état misérable de mon cheri... Il fumait toujours, mais jeta son soda. Après, il tira deux chaises pour nous. Il attendit, accoudé au bar en attendant de vois ce que nous allions faire.

Je n'avais pas vu tout de suite et je n'avais pas entendu tout de suite le bruit métallique des clefs, jetées à mes pieds. D'un geste prudent, je prisle trousseau, me saisis de la clef qui ouvrait les menottes et détachais celle qui m'enserrait le poignet. Je me précipais alors vers Néro, dans une glissage sur la piste de danse, j'arrivais à ses pieds. Je lui attrapais le poignet et activais le mécanisme. Les effusions attendraient qu'on soient seuls et bien portants tous les deux. Je me tournais vers le loup, et aidais Néro à se lever, en le soutenant au maximum.

Il était tellement faible que c'était tout juste s'il ne s'écroulait pas. Je l'aidais alors à s'asseoir, mais moi je décidai de rester debout.

-J'ai bien l'intention de faire vite. Si tu veux discuter, c'est mort pigé ? C'est moi qui vais parler. Tu nous retiens ici, nous ne sommes pas libres, c'est évident. Alors qu'est-ce que tu veux ? Du frique ? Une putain pour danser sur ton bar le soir ? Des collaborateurs pour faire tourner ton buibui ? Ok ! Je danserai pour toi, lycan. ( je sortis une liasse de billets de la poche interrieure de mon blouson alors que dans l'autre se trouvait mon flingue, chargé aux balles d'argent comme toujours. Je posais la liasse sur le bar, et chopais mon gun plus vite que mon ombre pour le braquer sur la poitrine du loup.) Mais n'estime pas trop vite que tu as gagné. Néro t'aidera à tenir le club, pendant que je ferai le show. Je te préviens. Bien que faisant partie de ton personnel, je n'en deviens pas pour autant ta servante, ou même ta meilleure amie. Tu ne m'inspires que de la haine, et du dégoût.

Je tournai les talons après avoir aidé Néro à se lever. Ma main sur la sienne, et son bras sur mon épaule, je me dirigeais vers la porte, le flingue dans l'autre main. Je m'attendais très clairement à ce qu'il nous rapelle, ce fêlé de loup de merde.

Message par Invité Dim 21 Oct - 17:19

Revenir en haut Aller en bas
"Agent de la mort"? Ce titre le fit rire aux éclats, il en avait déjà croisé deux ou trois comme ça. Des vampires illuminés qui pensaient que tuer les lycans étaient un devoir, ils avaient tous terminé le coeur arraché, Danaliel méprisaient les êtres de leurs espèces. Il la laissa continuer à déblatérer ses tissues de conneries, cessant de rire, en revanche une sourire amusé trôné sur son visage. Un sourire de mépris, elle persistait à ouvrir sa gueule alors qu'elle n'était pas du tout en mesure de le faire. Il jouait en faisant tourner entre ses doigts une balle d'argent, bonne facture, suffisamment lourde et pointue pour faire des dégâts. Elle était tellement énervée qu'elle n'avait pas remarquée que son pistolet était vide. Elle faisait son propre speach, comme si il allait la laisser prendre le contrôle de quoi que ce soit dans sa boite de nuit. Une fois qu'elle eue fini d'aboyer, et qu'elle reculer en traînant péniblement Néro il déposa la balle sur sa base. Puis sortit le chargeur plein en le posant à côté du petit objet, vidant ce dernier devant les yeux de la vampire. Les balles roulèrent sur le comptoir sans tomber, il souriait toujours autant. L'envie de lui bondir dessus, lui arracher la tête et la faire bouffer à l'autre cadavre ambulant était tentante, mais ça n'allait pas dans ses plans.

Il toussa un coup, fumant sur sa cigarette en savourant se délicieux silence qui voulait tout dire. Danaliel venait encore de remporter une victoire mentale, ils étaient ses proies, ils pouvaient en faire ce qu'ils voulaient et cela, malgré sa fierté Catherine était obligé de l'accepter. Même si elle ne le dirait jamais, fallait pas rêver, la situation était satisfaisante. Il s'empara de la liasse de billets puis la brûla avec son briquet, regardant les divins papiers brûler aux bouts de ses doigts il attendit qu'ils soient entièrement consumer. Il souffla sur les cendres comme un gosse qui jouait, puis regarda droit dans les yeux la vampire:

-Ne prends pas tes désirs pour la réalité. Tu n'es pas prisonnières si tu veux te barrer je ne te retiens pas vas-y. De plus pourquoi voudrais-tu que je veuille te voir danser pour moi? T'as simple présence me donne envie de gerber, j'ai jamais mordue quelqu'un avec un goût aussi atroce! Je ne veux rien de vous, si ce n'est que vous me foutiez la paix c'est claire? Tes agents de la mort j'en ai déjà tués un sacré paquet, vous ne valez rien, même vos discours sont risible! Et ne rêve pas le patron de cette boite c'est moi, Néro peut bien aller se faire voir.

Il poussa toutes les balles dans un sac, qu'il ferma soigneusement, avec le chargeur bien sûre. Il envoya ce dernier aux pieds de Cath, puis termina simplement sur une note qu'il appréciait particulièrement:

-Si tu veux danser tu peux, mais je ne suis en rien responsable de toi, tu te démerdes si tu veux être payées demande des pourboires. Mais si tu fais trop de vagues ce n'est pas toi que je tuerais mais Néro c'est claire?

Il la laissa faire et dire ce qu'elle avait à dire, en tout cas maintenant il se préparait pour aller dormir dans son bureau, et se rhabiller par la même occasion. Il en trépignait déjà d'impatience, la vampire commençait à l'agacer, il l'avait épargnée, elle pourrait au moins avoir la dignité de fuir en silence non?

Message par Invité Dim 21 Oct - 21:33

Revenir en haut Aller en bas
Visiblement, mon titre fit éclater le lycan d'un rire tonitruant. Pourtant, j'inspirais la crainte à nombre de lycans, au point qu'ils n'espèraient jamais me croiser sur leur route. Cet espèce de chien puant allait regretter, un jour ou l'autre, de s'être moqué de moi. J'allais lui faire passer son fou rire, moi ! Je lisais dans les pensées du lycan, malgré ma faiblesse temporaire. Il avait tué bon nombre des miens, comme j'avais tué nombre des siens. Mais quand on s'engageait dans cette entreprise, on savait qu'on risquait d'y perdre plus qu'un ou deux os.

Les inquisiteurs étaient prêts à mourir au prétendu service de Dieu, moi j'étais prête à laisser ma vie, si ça permettait d'éliminer ce fléau de sacs à puces. J'avais trouvé un sens à mon éternité, et que ceux qui se moquent de ça meurent ! Pour lui, ce que je disais n'était que mensonges. Pourtant, beaucoup de monde, de vampires plus précisément, se livraient corps et âme à cette traque. En sachant que le prix pouvait être la mort ultime. J'étais tellement excédée que je n'avais pas remarqué avec quoi jouait Danaliel.

Je me retournais au bruit quand il posa une de mes balles, reconnaissable parmis tous, sur la table. Il y posa alors le chargeur, puis vida le contenu sur la même table. Je fulminai. Ce fils de pute m'avait chouré mon chargeur ! Pas étonnant qu'il n'aie pas peur de l'arme, puisqu'elle était vide ! Je serrai le poing sur la crosse de mon arme, tandis que les balles, dans un bruit métallique, roulaient sur le comptoire sans tomber. Cet enfoiré m'avait humilié, il le payerait d'autant plus ! On ne retirait pas son honneur à un Agent de la Mort, sinon on payait le prix fort ! Lui avait peut-être envie de me tuer, mais c'était réciproque !

Le silence n'était pas équivoque. Il était on ne peut plus parlant. Il toussa, fumant une autre cigarrette. Il croyait avoir gagné, mais le combat n'était pas fini. Je n'avais pas mon dernier mot. Il croyait pouvoir faire ce qu'il voulait de nous, que nous étions ses prisonniers, mais je n'avais pas de maître ! Je n'étais la soumise de personne ! Et surtout pas de ce fils de chien galeux ! J'eus envie de lui cracher à la gueule quand il prit la liasse de billets de banque pour la brûler à quoi de briquet, puis souffla sur les cendres, une fois qu'ils étaient entièrement consummés. Certes, je n'étais pas à ça près, mais j'aurais su je les aurais gardés !

-Crois-moi que ce n'est pas l'envie qui m'en manque de me barrer de ton trou avec Néro, et de ne jamais plus y remettre les pieds ! Mais ça serait quand même con que tu loupes une super danseuse. Ce n'est pas comme si j'étais dans le besoin, mais danser est une passion. Sache avant tout que si je danse dans ton nightclub, je ne dépendrais pas pour autant de toi. Je suis sufisemment grande pour me faire payer toute seule. Mais ne t'en fais pas, toi aussi tu avais un goût de chiotte, je te rassure. Je ne me suis jamais nourrie de quelqu'un qui puait autant ! Tu as peut-être tué des Agent de la Mort et nos discours te font peut-être rire, mais j'ai moi aussi tué une bonne paire de lycans, plus caustauds que toi. Tu ne me fait pas peur, pas plus que tes petits chiens de berger. Néro est assez grand pour décider lui même s'il veut rester ou pas, mais il n'est pas en état ce soir. Je ne déciderai pas pour lui, tu verras bien s'il vient avec moi demain soir ou pas.

Il rassembla alors les balles dans un sac, qu'il ferma soigneusement, et qu'il balança àmes pieds. Je lâchais Néro avec prudence, rangeais le sac dans mon manteau, et courais vers le lycan, lui envoyant mon poing en pleine figure, y mettant toute ma force. C'est fou ce que le sang, et la force vitale de ma mère associés m'avait redonné ! Tout en poussant la porte, je lâchais:

[color=redJe te préviens: je ne suis peut-être pas en mesure de me servir de ces balles pour l'instant, mais ça ne sera que très temporaire. Alors j'aime autant te dire que tu ne tueras pas Néro.[/color]

Je franchis alors la porte, emmenant Néro avec moi, tout en lui murmurant des mots réconfortants à l'oreille, sans que le lycan puisse les écouter.

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum