Avventura
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Message par Invité Sam 8 Sep - 18:36

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Le soir avait laissé place à une envie irrésistible de sortir prendre l'air. Je m'étais d'ailleurs rendu compte que je n'avais même pas visité la ville et que je ne la connaissais pas, malgré le temps que j'y avais passé depuis mon arrivée. On m'avait parlé d'une grande rue, habritant tous les commerces de la ville. J'avais alors pris la moto et m'étai dirigée vers le centre ville en grillant toutes le slimitations de vitesse et en doublant toutes les voitures en slalommant entre elles. L'adréaline de ces courses était dingue, et j'adorais ça. C'était une des raisons pour lesquelles je bombais comme une barge sur toutes les routes que je croisais. Respecter les règles des humains n'avait pour moi aucune importance. J'étais d'ailleurs passée devant une bagnole de flics à toute bersingue. Il m'avait poursuivie sur une trentaine de kilomètres avant de finalement lâcher prise. Les années de conduite payaient très bien, et la moto était d'une telle puissance, qu'une fois lancée, il était difficile de l'arrêter pour quiconque n'en avait pas l'habitude. J'avais pour coutume de laisser les marques de mes pneus sur la route dans un splendide dérapage.

Dans le centre ville, je fus obligée de ralentir, à mon grand regret. Ce n'est pas que ça me dérangeais de renverser un piéton, mais les dallages des rues étaient tellements pourris que j'y laissais la moitié de la gomme de mes pneus, et même si je ne les payais pas, c'était chiant à changer. Dans le ciel d'une nuit où la lune, quoiqu'incomplète, était emplement visible dans ce ciel d'encre sans nuages. On pouvait aussi y apperçevoir un rapace en pleine vol. Je me garrais sur une place qui n'en était pas une, et j'emmerdais ou j'hypnotiserai le flic qui s'amuserait à essayer de me mettre une contredanse. Je laissai là la moto, retirant bien spur les clefs et ôtant mon casque, libérant une cascade de boucles blondes sur mes épaules, avant de mettre pied à terre et de balancer mes clefs dans la poche de mon blouson de cuir ajusté et à la fermeture ouvert jusqu'à la poitrine. Bien qu'inutile, je sortis un chewing-gum de la boite traînant dans mon autre poche, commençant à le mâcher en marchant. La boite vide était venue s'écraser sur le sol de la rue. Il y avait pourtrant une poubelle à pas deux mètres de là. L'oiseau, piquant une chute libre, vint délicatement se poser sur mon épaule. Interdiction totale de rayer se blouson qui m'avait coûté une petite fortune. Le bon cuir italien a un prix... D'ailleurs, celui de mes bottes était assez ahurrisant, au même tarif que mon pantalon. En bref, la tenue que j'avais ce soir là était peut-être sexy mais aussi résistante qu'elle valait cher. A mort celui qui s'aviserrait de me l'abîmer.

Je marchais donc vers la rue, le casque passé autour de mon avant bras. Il y avait un monde fou dans la rue, et l'odeur du sang humain titilla mes papilles. Je n'avais pas envie de ruiner ma tenue, et j'avais goûté à la chaire de Néro avant de partir. Autant dire que je ne me nourrissais presque exclusivement que de son sang, à la force énorme, et que j'étais moi aussi devenu son plat favori. Mais l'intensité des sentiments que nous partagions lors de la morsure étaient bien plus important que la cicatrice que j'avais à présent dans le cou. Je passai d'ailleurs une main, orné d'un rubis, un fin sourire aux lèvres, tout en continuant à marcher. Revenant à ma balade, je remarquai un chien, qui se faufilait entre les passants. Je le suivai du regard pendant un temps. J'avais la conviction que ce chien n'était pas si banal qu'il en avait l'air...

Message par Invité Mar 25 Sep - 15:59

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Aphrodite était arrivée dans la journée à l'Avventura après une semaine de marche. Elle avait pris des chemins rocheux par la montagne qui bordait la ville et c'était reposé au bord d'un lac après avoir plongé dedans. Elle passait inaperçu dans les alentours de l'Avventura. Les gens eurent même pitié de son état et lui donnèrent à manger. Ils devaient surement croire qu'Aphrodite était un chien sauvage. Il faut avouer que les 7 jours de marches avaient abîmé son pelage. Ses pattes étaient boueuses. Entre ses coussinets, de la boue sèche s'était implanté. Heureusement que l'eau l'avait un peu nettoyé, car elle boitait maladroitement à cause des douleurs que lui procuraient la boue sur ses pattes.

Après une journée à visiter les alentours de l'Avventura, la nuit tomba rapidement. Aphrodite fut surprise par cette tombée soudaine et inattendue. Elle avait toujours peur des villes endormies. Elle devait trouver un abri. Elle n'aurait pas dû s'emporter quand elle était arrivée plus tôt dans la journée. Au moins, elle saurait déjà où aller pour se cacher. Cependant, l'enthousiasme que lui procura sa réussite à la découverte de la ville lui fit perdre le sens des responsabilités et de survies.

La lanière d'un sac en bouche, Aphrodite fonçait dans les rues entre les villageois. Son sac la freinait dans sa recherche de trou pour la nuit. Elle décida de le poser dans une poubelle pour le récupérer plus tard.
Aphrodite s'arrêta curieuse devant une moto. Elle n'en avait pas vu de si belle et de si près. Le propriétaire devait avoir une certaine classe à côté. Par habitude, Aphrodite renifla les odeurs qui appartenaient à l'engin. Elle avait dû être utilisé il y a peu. L'hybride ressentait encore une chaleur venant du moteur. La propriétaire ne devait pas venir du quartier ou il était rentré il y a peu de temps chez lui. Cependant, il serait étrange qu'il la laisse dans des rues marchandes. Aphrodite pensa que si elle avait une si belle moto, elle lui prendrait un garage sécurisé. Il faut avouer que la nuit, Aphrodite avait peur d'une mouche. Pour elle, quand le soleil n'était plus là, c'était synonyme de danger et d'insécurité pour tout ce qui se trouvait dehors.

L'hybride décida de dormir dans la poubelle peut loin de la moto. Elle rebroussa chemin pour aller chercher son sac dans les ordures à 100 mètres de la moto. Aphrodite continuait d'observer les alentours en espérant trouver des douches publiques pour le lendemain. Elle allait reprendre forme humaine pour trouver du travail.

Message par Invité Mar 25 Sep - 18:10

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Ma curiosité légendaire me piqua au vif à la vue de ce chien qui portait dans la gueule un sac par sa bandoulière. Drôle de comportement pour un animal. Il me passerait même étrangement... Humain. J'avais déjà entendu des légendes autres que celles sur les lycans, parlant d'hommes capables de muter et animal. Je n'avais malheureusement jamais eu l'occasion de vérifier la véracité de ces histoires de bonnes femmes, et je savais que les légendes n'étaient jamais une source sûre. Pourtant, l'attitude de la bestiole m'alertait. Ce n'était pas normal qu'il agisse de cette façon. Bon, qu'il fonce tête baissée dans la foule, passons encore. Mais qu'il ballade un sac... A moins que son maître ne lui ait appris à porter ses bagages. C'est pourquoi je passai la foule au crible. Seulement, personne ne semblait se soucier de l'animal. Je le pris alors en chasse, passant souplement entre les gens, tout en veillant à rendre mes talons muets sur le sol pavé de la rue. Si ce chien n'en était pas vraiment un et qu'il repérait que je le suivais... Ce n'était pas judicieux.

Je fis alors le parcours du sac à puces, à l'aspect plutôt misérable. Ses poils étaient tâchés de boue, et ses pattes semblaient carrément handicapée par la terre sèche qui s'était logée en dessous. Le doute devenait moindre. Cette bête avait marché longtemps. Je me souvins alors de l'état dans lequel nous étions rentrés, avec Néro, de notre balade dans les montagnes. Ce chien devait y être passé pour rejoindre la ville. Astucieux. Je vis alors l'animal déposer le sac dans une poubelle, non loin de l'endroit où j'avais garé ma bécane. La bestiole vint ensuite en renifler les odeurs. Jusque là, son comportement était normal. Sauf que... Pourquoi avait-il largué son sac au milieu des ordures ? Je me reconcentrai alors sur le corniaud en lui même. Il devait se rendre compte qu'elle avait été utilisée depuis peu. Le moteur chauffait beaucoup. J'en savais quelque chose: il m'était arrivé une fois de me brûler avec le moteur dans une mauvaise chute. Si cette sale bête pissait sur ma moto, il risquait de ne pas s'en remettre ! Finalement, il s'éloigna, et je me vis soulagée. Il rejoignit de nouveau son sac. Je le suivis.

L'odeur que l'animal avait laissée derrière elle était vraiment particulière et me semblait inconnue. C'est pour dire que je n'oubliais jamais une odeur. Celle-ci résultait de la combinaison de la terre mouillée, d'un chien non lavé après avoir subi les intempéries et... La dernière trace de l'odeur était bizarre... Il me semblait sentir l'odeur du sang humain. Les histoires qu'on contait seraient-elles vraies ? Je m'approchais donc prudemment du chien.Il semblait en proie à une vague angoisse. J'aurai pu vérifier si l'animal l'était bel et bien par ses pensées, le hic, c'est que je ne pouvais que les hypnotiser, pas percer leur jardin secret. Par contre, je pouvais tester la résistance de ses barrières mentales. Un chien, même de cette taille, n'avait pas une capacité très élevée à résister aux hypnoses. Je me projettai donc dans l'esprit de la bête, sans qu'elle m'aie vue dans la ruelle. Je me heurtai à un mur qui n'avait rien d'animal. Il était beaucoup trop haut et solide pour l'être. Je sortai donc de son esprit, m'approchant silencieusement.

-Toi, tu as un truc qui cloche... Je sens que tu n'es pas ce que tu paraîs. A ta place, j'éviterai les imprudences. Au risque d'y perdre des poils.

Message par Invité Mer 10 Oct - 17:36

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Malgré les imprudences d'Aphrodite dans les rues marchandes de l'Avventura, elle ressentit un regard persistant. Ce regard la scrutait. Les idées fusèrent sur la raison de cette persistance. Une personne curieuse de voir un chien abandonné en plein centre ville, il était possible que ce soit aussi un être en pitié à la vue d'un animal miteux et sale. Aphrodite laissa donc cette sensation de côté. Elle ne trouvait que des excuses qui ne la mettaient pas en danger. Elle avait surtout en tête de se trouver un abri qui serait ce soir une poubelle, car elle n'avait pas le temps de chercher plus confortable alors que la nuit se faisait de plus en plus sombre. Heureusement qu'il y avait des lampadaires pour l'éclairer, sinon, Aphrodite serait prise de panique. Cette phobie du noir, elle l'avait depuis toujours.

Alors qu'Aphrodite récupérait son sac près d'une poubelle, elle se tourna et se trouva au pieds d'un étrange personnage. Une femme d'une classe extravagante qui semblait être le scruteur qu'elle avait senti jusqu'à maintenant.
Celle-ci déglutit des mots à faire frisonner Aphrodite: truc qui cloche, imprudence, risque... Les phrases sonnaient à la fois comme une mise en prudence et aussi de menace. Si Aphrodite n'était pas aussi peureuse de la nuit, elle aurait douté de l'inconnue et l'aurait fui. Cependant, elle prit cette avertissement comme une manière de lui faire comprendre que la nuit n'est pas sûre. Aphrodite aurait acquiescé que les soirées ne sont jamais sûres, car elle en a une peur bleue. Cependant, en forme animal, elle n'avait pas la parole. Puis, elle n'avait aucune intension de prendre forme humaine, car elle serait nue face à une centaine de personnes qui rentraient chez eux et faisaient leur dernières courses.

Aphrodite fit un signe de sa tête pour montrer qu'elle avait compris. Puis, elle se dirigea vers la poubelle qui sera son lit pour ce soir. Elle jetait quelque regard sur l'étrange inconnu. Elle la trouvait belle et grande. Elle n'était en tout cas pas humaine. Son odeur démontrait et affirmait qu'elle devait être une race hors norme. Quoi ? Aphrodite ne saurait le dire, car elle ne différenciait pas encore toutes les odeurs. Ayant vécu surtout au milieu d'humain et de chiens, elle pouvait simplement confirmer que ce n'était pas un d'eux.

Aphrodite s'arrêta un instant. Elle avait une démangeaison sur sa patte droite. Elle posa son sac devant elle et lécha délicatement sa patte après s'être mis dans une position adaptée.

Message par Invité Mer 10 Oct - 18:13

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Je restais debout face à cette chienne. Je m'abassais à son niveau en me contentant de plier les genoux. Bah ouais quoi ! Je ne voulais pas salir mon pantalon et mes talons m'empêchaient de vraiment me baisser. Surtout que je ne voulais pas oublier mon élégance, et se baisser en exposant son cul...

Je fixai la bête quand elle acquiesa de la tête. Cet animal n'était en effet pas que ça. Elle m'avait comprise, c'était sûr. Je notais tout de suite qu'elle ne portait pas de collier. Pratique pour la discrétion. Je pris le dessous de la gueule de l'hybride et fixai mes yeux dans ceux de l'animal.

Je laissai mes pupilles devenir rouges, et je savais que la faible intensité de la lumière leur rendrait justice. La bête ne passerait pas outre ce changement d'apparance. Je lui exposais alors deux crocs à la taille démesurée.

Je sentis alors un frisson parcourir le chien. Elle semblait vraiment avoir peur de la nuit et des créatures qui y rôdaient. En tout cas, elle avait maintenant la preuve que je n'étais pas humaine, et des précisions sur ma nature. Mais je ne voulais pas qu'elle fuie. Cette partie d'humanité se le disputait avec mon côté vampire.
Lui faire du mal, lui faire peur, la torturé. Ou plutôt l'abriter, lui donner à manger, la voir comme un être humain à part entière, malgré l'animalité qui dormait en elle.

Ma voix était entre la froideur du monstre et la chaleur et la jovialité de l'humanité.

-Tu vois, moi non plus je ne suis pas humaine. Ne t'en vas pas. Je ne te ferai pas de mal. ( je ne pus m'empêcher de penser un " pour l'instant...") Mais ne reste pas sous cette forme, je t'en prie. N'aie pas honte de ton corps. Si tu savais combien de lycans j'ai vu inverser leur mutation et se retrouver à poils devant moi.

Un sourire étira mon visage, dévoilant d'avantage mes crocs. Décidée à ne pas lui faire plus peur pour l'instant, je rangeais mes dents et mes yeux redevinrent bleus. Je me levai et m'éloignais un peu.
J'ôtai mon blouson de cuir noir, nullement gênée par la froideur du soir. Mes pouvoirs me tenaient bien chaud, c'était super pratique. Je le pris par le col et le tendis à la chienne. Restait à savoir si elle allait ou non se transformer et me montrer son vrai visage. Et puis... C'était plus pratique de parler avec un homme que de parler avec une bête.

Ma voix n'était ni hautaine ni méprisante:

-Je m'appelle Catherine. Certains me donnent d'autres noms à faire mourir de peur, mais je les aime moins. Enfin, ça dépend des jours... Et toi, comment t'appelles-tu ?

Message par Invité Jeu 25 Oct - 16:36

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Un être avec des crocs qui émanait une froideur à en geler le sang. Des yeux rouges flamboyants qui reflétaient autant une marée de soif à en frisonner de tout ses poils qu'une menace. Cette Catherine devait présenter une menace pour Aphrodite. Elle devait sentir le danger qu'elle représentait. Cependant, Aphrodite était décidée d'apprendre connaître comme sa mère chienne lui avait appris. Rester distante à chaque chose sur la terre, renifler les odeurs, observer les comportements étaient des règles d'or pour les animaux. Puis, ne jamais faire confiance. Toute rester les oreilles pointées et sur ses gardes.

Aphrodite écoutait l'inconnue avec attention. Les tons de sa voix étaient scannés ainsi que sa posture et les expressions de son visage. Catherine avait remarqué qu'Aphrodite n'était pas un simple chien, mais une créature. Connaissait-elle peut-être les hybrides ? Aphrodite pensait que c'était le cas, car Catherine comprit que si l'hybride prenait forme humaine, elle serait nue. Elle lui proposa sa longue veste et de la cacher des regards curieux. Elle lui montrait une prudence envers l'hybride.

Dans sa mâchoire, Aphrodite prit le vêtement. Elle se mit dans un coin sombre. Après quelque minutes et une certaine concentration, elle prit forme humaine. Les poils disparurent et un corps long prit forme. A genoux et sur ses mains, Aphrodite avait les courbes d'une femme. Une chevelure rousse décoiffée cachait ses épaules nues. Elle enfila la veste et se leva pour la fermer. Ensuite, elle se tourna vers Catherine. A côté d'elle, Aphrodite était toujours petite avec son 1m58. Elle lâcha un petit sourire et prit la parole.

- Aphrodite, je m'appelle. Aphrodite Alceste. -

L'hybride communiquait pour la première fois avec une autre créature. Elle se répéta sans même se rendre compte. Elle ne savait pas comment parler avec des gens. Avant, elle n'aurait jamais pris la peine de se présenter ni d'essayer de "faire connaissance". Femme solitaire depuis son enfance avec des créatures se rapprochant de la civilité, Aphrodite apprenait à vivre en société.

- Merci de me prêter ce morceau de tissus particulier. -

Un morceau de tissus... Aphrodite et son niveau lexical étaient limités. Elle connaissait le mot veste cependant elle ne savait pas qu'elle pouvait considérer cet habit comme une veste sachant qu'il ne ressemblait pas à celui qu'elle avait trouvé dehors. Que ce soit par la texture ou la forme, elle n'en avait jamais porté de tel.

- Les lycans sont des animaux comme moi ? avec des oreilles et une queue ? -

Aphrodite n'avait jamais entendu le mot Lycan. Peut-être avait-elle déjà rencontré cette créature auparavant, mais jamais elle n'avait su mettre un nom à la race. Elle apprenait en voyant et écoutant. Certe, elle savait lire. Cependant, lire, voir, entendre, toutes ses informations étaient différentes et pratiquement jamais relié.

Message par Invité Jeu 25 Oct - 18:05

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Visiblement, j'avais fait forte impression sur la jeune chienne. Restait à savoir si c'était dans le bon ou le mauvais sens... De toute évidence, elle était partagée entre se méfier de moi et se fier à l'importance et la gentillesse que je lui témoignais. Elle céda à la seconde option et pris entre ses crocs ma belle veste en cuir noir. Ca risquait d'être un peu moulant, ma ça devrait suffir pour la cacher des regards des gens.

Elle fila dans un coin, et j'attendis un instant immobile sous la faible lueur d'un réverbère, accompagnée de la lueur de la Lune. Tandis que les minutes s'égrénaient, je sentis la chouette qui m'avait rejointe et qui venait de se poser sur mon épaule dénudée. Faute de manteau, je ne gardais plus sur moi que le petit haut s'arrêtant au nombril que j'avais passé avant de partir, et ce dernier étreinait une fente sur l'épaule droite.

Ce fut quand je commençais à m'impatienter que repparut la chienne. Sauf que cette fois-ci, elle était vêtue non pas d'un menteau de poils mais d'une élégante veste en cuir, et de longs cheveux roux lui tombaient généreusement sur les épaules. Ce qui m'étonna, ce fut la taille plutôt réduite de cette jeune femme. Je me savais grande, mais à ce point là... Elle devait faire quoi... Aller, 1m60 ? Je m'empêchais de rire, ce n'était pas à faire, elle risquait de se vexer.

-Enchantée, Aphrodite. A ce que j'entends, tu n'as pas du parler à beaucoup de monde... Je me trompe ? On pourra arranger tout cela, si tu le veux.

En effet, la répétition qu'avait commise Aphrodite laissait à penser qu'elle manquait cruellement d'habitude. L'art de la conversation avait été inclu dan smon éducation de bourgeoise, et je ne l'avais pas perdu, malgré le fait que je parle rarement dans ces termes vaniteux et empoulés. Je préférais rester dans le sobre, parfois même dans un langage très courant des adolescents humains. Ca servait un peu de couverture. Je lisais dans son esprit qu'elle avait toujours maintenu une certaine solitude. Je savais ce que c'était, peut-être même trop bien... Les mots employés par la jeune hybride me tira un fin sourire. je la repris:

-On dira plus couramment un "manteau", ou une "veste", mais ce n'est pas grâve. Par contre, si tu veux t'intégrer parmis tous ces gens ( je désignais la rue), il va falloir qu'on revoit un peu ton langage. Tu verras, ça ira tout de suite mieux, surtout si tu cherches un job et un toit. Pour ta seconde recherche, je peux me faire généreuse et t'abriter, au moins cette nuit. Mais si tu n'es pas d'accord, de peur de finir en brochette, tu peux refuser. Après tout, je suis un vampire...

Je ne savais pas vraiment pourquoi j'offrai mon aide et ma protection aussi vite à cette inconnue, mais je sentais que mon côté humain me soufflait de ne pas laisser cette petite dormir dans la rue. Et qui sait, peut-être qu'un jour elle me serait redevable, et donc utile ? Après tout, le manoir était grand, et notre bon Domminick prendrait bien soin d'elle. Il faisait des miracles dans la maison, elle n'apparaîtrait pas hostile à la jeune chienne. Il en avait fait une demeure accueillante et propre, apte à accueillir autre chose qu'un couple de vampires peu inquiet de la poussière.

Et puis, si elle cherchait un boulot, il y avait de quoi faire. Avec un peu d'aide et d'habilité, elle pourrait trouver quelqu'un qui lui donnerait un travail et qui la payerait, histoire qu'elle n'aie plus à dormir dans un carton, comme elle semblait prête à le faire ce soir. Visiblement, Aphrodite semblait peu habituée à tant de luxe, et elle montrait un contact assez rudimentaire, ce qui ne l'aiderait pas. Ce qui me fit soudain froid dans le dos, c'est que le nouveau Néro, vide d'humanité et encore en quête de sa nouvelle identité, ne prenne ma jeune hybride comme casse-croûte et l'attaque...

Je le prévenais mentalement: "Chéri, on risque d'avoir une invitée au manoir pendant un certain temps. C'est une Inu, et ça risque fort de devenir ma protégée, tu serais aimable de ne pas la croquer." J'avais bien spur dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais avec le nouveau Néro, il fallait quand même se méfier. Je n'avais rien à craindre de lui et qu'il me mordre ne me gênait absolument pas, mais Aphrodite risquait de se faire une très mauvaise opinion des vampires si elle faisait office de casse dalle à l'un d'entre eux, surtout que Néro était féroce et dur à arrêter au contact du sang.

-Oui, les lycans ou loups-garous, sont des êtres capables de changer de forme et de se transformer en loup. Malheureusement pour nous, autres êtres de la nuit, ils ne sont plus soumis à la pleine Lune, qui dictait avant leurs changements d'états. En d'autres termes, ils mutent à volonté. Ils ont donc aussi une queue et des oreilles, mais uniquement sous leur forme animale. Méfie-toi en, ils sont féroces et dangereux. Je ne suis pas sûre que tu t'entendrais bien avec ceux-là... A moins que tu aies envie de te faire bouffer, bien sûr.

Je saisissais l'occasion. Elle semblait plutôt innocente en ce qui concernait les autres espèces. Si je pouvais en faire une anti-lycans, ça m'arrangeait bien. En plus, tout ça était vrai: les lycans ne contrôlaient pas leurs pulsions, peut-être encore plus mal que nous autres vampires. Sous forme lupine, ils faisaient preuve d'une force aussi incroyable que notre propre vitesse, et rivaliser avec ces sacs à puces n'étaient pas une mince affaire. C'était une des raisons pour lesquelles je les tuais avant qu'ils n'aient le temps de muter.

Message par Invité Jeu 15 Nov - 0:07

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Catherine semblait être une vampire accueillante et chaleureuse. Chaleureuse, c'est un mot. Les vampires ont la peau froide si les sens d'Aphrodite ne sont pas faussés par la fraicheur de la nuit.
Une chouette vint se poser sur l'épaule de la vampire. Aphrodite eut les oreilles se pointant par curiosité et mise en chasse tel un chien voulant jouer avec un autre animal ou un jouet. Aphrodite retint son côté animal pour ne pas se transformer et aller jouer avec la chouette. Elle écouta attentivement Catherine qui lui expliqua ce qu'était le bout de tissus qu'elle lui avait gentiment donné. Un manteau, une veste. Aphrodite enregistra rapidement cette information. Elle était attentive aux explications de Catherine. La vampire lui racontait ce qu'était un lycan et laissait entendre qu'il fallait faire attention à cette race. Il serait dangereux et aurait une forme totalement humaine. Aphrodite devra être attentive aux différentes odeurs, car ils doivent bien avoir une odeur distinctive.

- Je peux apprendre rapidement. Je l'ai toujours fait seule. D'apprendre. Merci de me corriger Madame Catherine. En ce qui concerne les lycans, ces bêtes, elles doivent avoir une odeur pour les reconnaitre, non ? car s'ils ont pas de signes physiques... c'est pas facile de les reconnaitre en humain. -

Aphrodite reniflait les odeurs des gens dans les alentours, mais elle n'arrivait pas à distinguer de grandes différences en forme humaine. Elle prévoyait de travailler son odorat les journées suivantes pour ne pas se faire avoir par les sales et méchantes bêtes de l'Avventura. Elle n'aurait jamais imaginé que des races sous protection du Cercle seraient vilains et dangereux.

- J'accepte votre invitation pour me loger... surtout si comme vous dites les nuits ne sont pas possible à passer ici...-

Aphrodite frissonna à l'idée qu'il faisait nuit noir sombre. Elle n'aimait vraiment pas être éveillée quand il n'y avait plus de lumière, plus aucun rayon de soleil.
Aphrodite avait confiance en une inconnue. Cependant, celle-ci paraissait vraiment gentille. En plus, elle lui proposait un toit pour la nuit ! n'est ce pas une chance extra pour une première nuit dans une ville qu'elle ne connaissait pas ?

- Je pourrai vous aider . Je pourrai être serviable dans votre abri, même si c'est une nuit. -

Aphrodite n'avait pas l'intention de se la couler douce même si elle n'avait ce toit que pour une nuit. Elle lui devait quelque chose avec son hospitalité.
Alors qu'Aphrodite observait les alentours tout en répondant à Catherine, elle remarqua une personne entrain de les épier. Surement un lycan ! Aphrodite le fixait alors qu'il commença à se rapprocher d'eux. Il passa près de la moto et rapidement, il sortit un truc suspect de sa poche. Aphrodite se changea rapidement en chien et lui sauta dessus. C'était un morceau de métal qu'il avait en main. Dans son élan, en oubliant le manteau sur elle, elle s'encoubla dessus et s'écrasa sur l'inconnu. Celui-ci prit la fuite alors qu'Aphrodite se mettait sur ses 4 pattes. Que voulait-il ?
Sur ses pattes, Aphrodite grognait. Puis, elle se mit à courser la personne qui s'était mis dans un parking entre des voitures et s'amusait à railler les portes. C'était donc cela qu'il voulait faire. Abimer la moto.

*Etrange humain... pourquoi fait-il cela*

Aphrodite rebroussa chemin.

Message par Invité Jeu 15 Nov - 14:09

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Ce qu'elle pensait de moi me faisait un peu rire, surtout quand elle en vint à penser que j'étais chaleureuse, et qu'elle se reprenne en disant que les vampires avaient la peau froide. Bien sûr, je faisais un peu exception à la règle, vu que mon pouvoir augmentait un peu ma température corporelle. Pas à celle des êtres humains, sauf si je le voulais vraiment, mais c'était quand même plus agréable. Néro était aussi dans ce cas-là. L'arrivée de la chouette provoqua chez Aphrodite une envie de jouer, un peu semblable à de la chasse. Cet instinct animal venait très probablement de sa seconde nature. Je n'avais pas cette excuse... Mais visiblement, elle se retint pour ne pas fondre sur le volatile. J'appréciais, surtout que je m'étais attachée à cet animal.

J'étais flattée par l'attention que la chienne portait à mes explications. Elle enregistrait, semblait-il, les informations au fil et à mesure que je les lui donnais.

-Je te propose mon aide, ce n'est pas exceptionnel. Enfin peut-être un peu quand même. Mais appelle-moi seulement Catherine, je t'en prie. Il est vrai que els lycans ont une odeur qui paraît carrément infecte aux êtres de ma race. J'imagine que ça doit fonctionner aussi pour toi. C'est très facilement disernable, si on fait bien attention. Tu sauras je pense quand tu en croiseras un dans la rue. C'est pas ce qu'il manque, malheureusement....

Si elle voulait, comme elle le pensait, travailler son odorat, c'était l'occasion. J'avais toujours envie de me boucher le nez quand je croisais ces sacs à puces, mais je me retenais... Sous leur forme humaine, leur odeur était un peu moins distinctive que sous leur forme animale, mais c'était quand même aisément identifiable, surtout quand on était dans la peau d'un vampire, qui plus est de cent et quelques années. On apprenait à discerner les odeurs les unes des autres, et à la fixer sur un visage pour l'éternité. C'était très pratique, surtout que ça marchait aussi dans le sens inverse, et ça évitait d'avoir l'air bête quand on se retrouvait face à quelqu'un au visage qui ne nous disait absolument rien.

Elle, j'avais plus l'impression que c'était dans un but défenssif qu'elle comptait utiliser ses facultés. Pour se protéger des " méchantes bêtes de 'lAvventura". L'expression me fit sourire. Elle n'avait pas fini d'en rencontrer, des comme ça !

-Je n'ai pas dit que ce n'était pas possible. j'ai dit que ça n'était pas prudent, c'est différent. Beaucoup de gens mal intentionnés traînent dans ces quartiers, surtout la nuit. Le jour protège au moins des vampires, et un peu des Darkness, mais c'est la nuit qu'ils se réveillent... Et c'est aussi là que se produisent les carnages qui apparaissent en une de journal...

De toute évidence, elle avait vraiment peur de la nuit, du noir et de tout ce qui allait avec. Mais je me promis de la protéger de tout ça. Restait à savoir si je n'allais pas avoir à la protéger de moi-même... J'espèrais que ça ne serait pas nécessaire. Même si j'étais gentille et rendante service une seconde, celle d'après je pouvais très bien redevenir se monstre sans âme ni sentiments... Et là, je me rends compte que j'ai tué la personne que je protégeais du monde la veille... J'éloignais toutes ces pensées glauques, pour me retourner verts les profonds yeux verts de l'Inu.

-Tu sais, quelqu'un s'occupe déjà de la maison pour moi. Tu n'auras pas besoin de travailler. Tu n'auras qu'à te reposer, manger et dormir en paix. Et puis, ma grande demeure ne t'est pas ouverte que pour une nuit. Reste le temps qu'il te faudra. J'y tiens. Et qui sait, je connais peut-être des choses que tu ne pourrais pas apprendre toute seule.

Je savais qu'elle resterait sûrement plus longtemps, car trouver un toit dans cette ville n'était pas aussi facile que ça en avait l'air de prime abord. Mais même si le fait qu'elle se sente redevable m'arrangeait un peu, je n'attendais pas d'elle qu'elle brique le manoir, qu'elle fasse la vaisselle ou je ne savais pas trop quoi. Domminick se chargeait déjà de tout celà. Dos à la rue, je n'avais pas vu l'homme qui nous épiait, et qui se rapprochait de nous, mais Aphrodite avait semble-t-il détecté quelque chose, qui m'échappait. Je n'eus donc pas le temps de comprendre pourquoi elle muta et se jeta derrière moi en grognant. Alors que je me retournais pour me précipiter dans la rue, je la vis courrir aux trousses d'un homme. Ce dernier disparu dans un parking, alors qu'elle revenait vers moi... A quatre pattes.

Dans un sens, ce n'était pas si mal. Je la voyais mal simplement avec ma veste, mais sinon nue, derrière moi sur la moto... Parce qu'il faudrait bien qu'on rentre au manoir, nous n'allions pas rester là toute la nuit. Alors que je voyais le type rayer les voitures, je compris qu'il avait sans doute pensé à reserver le même sort à ma bécane, et que rien ne l'en aurait empêché si Aphrodite ne l'avait pas chassé. Je remerciais la chienne, alors que je récupérai la veste et mettais mon casque. Je lui indiquais le siège, où je m'asseyais, lui conseillant de s'accrocher. Roulant comme une tarée, il aurait été bête que je perde la chienne en route...

M'assurant qu'elle avait trouvé de quoi tenir en selle, je mettais les gaz et quittais la ville, pour rejoindre la maison, en priant pour que Néro soit bien sage à la maison.

Spoiler:

Message par Invité Jeu 17 Jan - 14:51

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Aphrodite était décidé à aider Catherine malgré le fait qu'il y avait déjà un majordome dans la maison. Rester sans rien faire n'était pas dans ses possibilités. Catherine proposa, en plus d'un toit, de lui apprendre ce qu'il lui manquait pour vivre dans cette ville et au milieu des créatures dangereuses. Quelle femme au grand cœur pensait Aphrodite. Elle n'aurait jamais pu trouver plus serviable, aimable, agréable et avec un cœur si généreux. On aurait dit un ange descendu du ciel pour aider Aphrodite face à sa nouvelle vie. C'est ce que pensait Aphrodite avant d'être interpellée par un homme suspect et le faire fuir.
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Aphrodite était contente d'être tombée sur cette femme dès le premier soir. L'Avventura avait quand-même une superbe réputation et Aphrodite pouvait affirmer que l'Avventura était accueillante autant que les habitants, malgré les monstres qui rodaient la nuit et cherchaient des proies. L'hybride ne sera pas une proie ce soir ! Elle s'en allait sur la splendide moto de la vampire qu'elle avait sauvé d'un voyou il y a deux minutes. Elle grimpa en sautant sur ses pattes arrières. Elle se fit petite sur le siège arrière. Elle ne savait pas comment s'accrocher. Elle risquait d'abimer l'engin avec ses griffes ou encore, si elle s'accrochait avec ses crocs sur la veste de Catherine... la dame ne risquerait pas d'être très contente... Aphrodite se mit dans une position afin de ne pas être influencée par le vent, la vitesse et les directions. Ainsi, elle tenait en équilibre. Elle était prête à tout instant à sauter et se rattraper sur ses 4 pattes en cas de chut ou perte d'équilibre.

* Je sens que la route sera longue... et fatigante. Il fait nuit en plus... *

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