| par Invité Mar 14 Aoû - 22:23
| Tandis que Néro s'approchait de mon corps offert tel un prédateur, je sentis une goutte de sueur due au désir tomber sur ma tempe. Un prédateur face à sa proie, voilà ce que nous étions en ce moment même, même si la proie n'était pas si innocente que ça. Ce désir ardant nous brûlant l'un comme l'autre de l'intérieur, nous poussant à ce que nous attendions tous les deux. Il posa son corps brûlant contre le mien, ma peau palpitant sous ce contact devenu si familier, un peu comme une reconnaissance tactile. Cette odeur, ce corps, connu dans ses moindres détails, venait de trouver sa juste place. Le désire qui rongeait Néro avait fini par lui faire franchir un pas de plus vers "l'impardonable", et j'étais tellement sous pression que je ne pus l'empêcher de me retirer ma brassière, restant en soutient gorges alors que Néro avait laissé sa chemise sur le sol. J'entremêlai mes doigts aux siens quand un léger bruit m'alerta, me faisant me redresser sous le corps de Néro. Je retournai la situation, l'allongeant sur le sol et me retrouvant assise au-dessus de sa ceinture. Je posai un doigt sur ses lèvres, lui intimant par le geste d'écouter, mais le bruit avait déjà cessé. Je fronçai les sourcils. Nous n'étions pas seuls ! J'en informai Néro par la pensée. Le silence étant revenu, Néro repassa à l'attaque, me noyant sous des baisers qui menaçaient de me faire céder à n'importe quel moment alors qu'une menace rôdait peut-être ! La vue de mon corps nu faisant revenir au galop un désir foudroyant, contenu trop longtemps. Nero s'était assis, me collant de nouveau contre lui, ses lèvres capturant les miennes dans une étreinte une fois de plus torride et attachante au point d'en devenir essentiel. Une main sur ma joue, l'autre passant parfois à l'entrejambe, il se contenait de plus en plus difficilement et moi aussi. Le bruit repris de plus belle, m'arrachant une nouvelle fois à se plaisir qui m'appellait, qui me hurlait de me laisser aller ! Je passai mes bras autour de ses épaules, toujours assise sur lui et lui collé contre mon corps en ébullition. Je passai ma tête par dessus son épaule tandis que lui passait ses bras autour de ma taille. Je lui murmurai dans un soufle:
-S'il te plaît, arrête... Nous ne sommes plus seuls ici. Ca fait deux fois que j'entends un bref bruit, qui s'arrête presque immédiatement. On nous observe...Je sais que c'est dur, mais on ne peut pas se laisser aller maintenant, mon amour...
Je repassai ma tête par dessus son épaule pour remettre mon visage face au sien, lui arrachant un baiser d'une délicatesse sans égal, nos lèvres s'effleurant à peine, telles deux saisons qui se poursuivent sans se trouver. Néro, toutes canines dehors, aurait bien goûté une nouvelle fois mon sang, mais ce n'était pas vraiment le bon moment. Je me levai, je dressant de toute ma taille devant Néro, lui dévoilant un ventre plat, presque musclé. Je lui tandis la main, l'aidant à se lever. Je passai devant lui et il ne put s'empêcher de passer ses mains sur mes hanches, avançant en étant plus que collé à moi. Je déployais mes sens, pour trouver l'individus qui allait le payer de sa vie pour m'avoir empêché de profiter jusqu'au bout de ce que j'avais commencé. Je ne voyais rien que l'ombre, percé à quelques endroit par la lune. Je m'enffonçai dans la forêt, Néro toujours tout près de moi, mais déjà plus calme. |
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