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Message par Invité Jeu 24 Fév - 10:28

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Eh bien, que dire, elle n’arrêtait pas ces derniers jours. Entre les différents boulots, les visites, les rencontres. Mais elle n’était pas tellement satisfaite, il lui semblait que tout était assez superficiel. Alors qu’elle se maudissait pour ce train-train quotidien qu’était métro, boulot, dodo, elle avançait sans réfléchir à où ses pas la menaient. Elle regardait le décor défiler, elle comparait les changements qui avaient été opérés dans la ville le temps de ces quelques années où elle avait vécu en campagne. Pas grand-chose n’avait changé au niveau du centre-ville, certains magasins avaient fermé et laissé place à d’autres magasins, mais c’était comme ça dans toutes les villes. Une envie soudain la prit, elle n’était pas encore retournée voir son ancienne maison.

Elle resserra l’étreinte autour de son sac-à-main, aujourd’hui celui qu’elle avait était petit et chevronné de couleur beige et marron. Elle avait un cache-oreille assorti. Ses bottes en cuir marron claquaient sur le trottoir, il n’y avait que très peu de monde dehors même si on était en pleine journée. C’était sûrement dû au froid de l’hiver et au fait que la chaleur du foyer interpelait plus les gens. Mais la jeune femme ne trouvait pas son studio de moins de quarante mètres carré vraiment chaleureux, elle avait besoin de sortir et d’espace. Elle tourna légèrement la tête, l’écharpe se déroula légèrement en suivant le mouvement. Elle fixait le parc, les arbres morts n’étaient guère engageants, il manquait le soleil, le ciel bleu, la brise, les enfants qui jouaient au foot, les amoureux, les petits vieux qui promenaient leurs chiens. Elle sourit, peu importe l’époque de l’année deux types de personnes restaient, ceux qui faisaient leur jogging, bien qu’il y en avait bien moins qu’en plein été et aussi les vendeurs de chouchous, en l’occurrence c’était un vendeur de châtaignes aujourd’hui.
Elle traversa la rue, mais après avoir bien dépassé le marchand, elle n’aimait pas gaspiller son argent en nourriture, d’autant plus que des vendeurs comme ça, il y en avait plein la ville, elle se demandait s’ils étaient payés en fonction du chiffre qu’ils arrivaient à faire ou si une entreprise était derrière tout ça. Les grandes grilles noires qui séparaient le parc du reste de la ville n’avaient pas changé.

Elle courait après la balle en riant et la renvoyant en riant tout aussi fort. Les jours où leurs parents les laissaient jouer sans surveillance était rare et il n’y avait rien de plus privilégié que ces moments uniques où ils n’étaient que deux.


Elle rouvrit ses yeux violets, des souvenirs affluaient à une vitesse qu’elle aurait crue impossible. Elle longeait la grande grille et s’engouffra par le portail ouvert dès qu’elle arrive à une des nombreuses entrées du parc. Elle jeta un coup d’œil dans le sac en papier cartonné qu’elle tenait, il lui venait d’une papeterie et de ce fait était résistant. Elle se dirigea vers le premier banc venu et le posa doucement, car le contenu était fragile. Elle en sortit rapidement et avec savoir-faire un réflex. Elle monta un des zooms et alluma l’appareil, elle avait deux batteries de recharge et ne s’en faisait pas pour ça. Elle continua à avancer dans le parc, le sac bien plus léger contenait les derniers clichés qu’elle avait développés dans le studio de photographie dans la matinée.
Même si les arbres semblaient être morts à première vue, elle voyait au-delà de ça, elle visa un grand chêne qui se tenait seul, le ciel s’était dégagé, les nuages gris qui semblaient s’appesantir sur la ville étaient partis et la percée de ce rayon de soleil était magnifique. Elle aimait la Nature et la plupart de ses photos se rapportaient soit à la nature, où alors étaient des portraits et des captures de personnes. Elle faisait dans le cliché sans nulle doute, mais ce n’était pas parce qu’elle avait des cheveux rose et des yeux violet qu’elle allait faire tout à l’inverse des personnes de son sexe et de son âge.

Message par Invité Jeu 24 Fév - 12:07

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Une petite promenade rafraichissante puis rentrer chez moi travailler a l'abri des regards indiscrets. Voila ce qui était prévu pour cette journée mais comme tout le monde le sait, la plupart du temps rien ne se passe comme prévu. Cette journée n'échappa pas a la tradition. je marchais dans le parc tranquillement et me dirigea vers un banc. C'était après quelques minutes et une courte sieste qu'une photographe, d'après son équipement, s'était installée non loin de moi. Elle visait un arbre avec son appareil. Je ne voyais pas l'utilité de photographier un arbre mort en plein hiver. je regardait pendant quelques instant puis prit la parole avec assez de distance, comme toujours. ma curiosité me poussa a lui demander.

Pourquoi photographier une chose si triste alors que le monde est rempli de chose bien plus heureuse ? Un arbre mort en hiver n'est il pas plus beau au printemps ?

je restais assis en attendant qu'elle me remarque. j'étais adossé contre le dossier du banc et croisais les bras. Je la regardait sans en dire plus. Comme d'habitude, j'avais posé une question a une inconnue sans même me présenter ni même dire bonjour. J'étais dans mon monde et avais oublié les règles de bienséances que l'on m'avait tant rabâchées. Tout ce qui m'importait sur la seconde était de savoir la raison de son acte. En y réfléchissant je devais paraitre vraiment bizarre parfois. Pour certaines personnes , je devais m'intéresser à des choses insignifiantes comme la raison qu'elle avait de photographier cet arbre ou alors pourquoi les mouches ont des ailes. Un souvenir amusant dans un bar qui me revint sur le moment. je reprit mes esprit puis la regarda en attendant une réaction de sa part.

Message par Invité Jeu 24 Fév - 12:42

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Alors qu’elle tendait l’appareil de nouveau vers l’arbre dans un geste rapide et précis, ne voulant pas perdre ce cliché unique, elle se rendit compte que son manteau la gênait, car il était près du corps et donc elle ne pouvait lever et bouger les bras avec la liberté qu’elle aurait eue si elle ne l’avait pas. Elle défit les boutons en un éclair, et leva de nouveau son appareil, prête à immortaliser cette éclaircie qui donnait vie à un arbre qui semblait mort. L’œil de la femme, qui essayait tant bien que mal à développer ses dons artistiques, fut attiré par un mouvement. Un regard en coin confirma qu’elle n’était plus seule.

Avec une aisance étonnante, elle leva son appareil et prit de nouveau un cliché. Elle n’avait pas pris le temps de viser, mais savait qu’elle aurait sa cible dans son objectif. Le seul hic serait sûrement le focus, qui ne serait pas le bon car elle n’avait pas réglé son zoom pour cette distance.

- Un homme peut prouver à sa femme qu'il l'aime en lui offrant une douzaine de roses. Son petit-fils peut faire la même chose, avec une poignée de pissenlits. Récita-t-elle, sans broncher, d’une voix assez forte pour que l’homme puisse l’entendre depuis l’endroit où elle était située.

Elle ne repoussait pas l’inconnu, mais elle ne l’invitait pas pour autant à être son meilleur ami. La vérité était que Rose n’était pas douée avec les autres, jumelle de son état elle s’était contentée petite de rester avec cette autre personne qui était son double, qui était son tout et qui la comprenait mieux que quiconque. Ce dont elle s’était rendue compte avec l’âge, c’était qu’elle avait exclu les autres de sa vie, et du coup elle ne les laissait rentrer qu’à petite dose et maintenait, une distance relative. Elle n’avait vraiment qu’une bonne amie, mais elle l’avait perdu de vue avec le déménagement. Elle n’était pas asociale pour autant, c’était juste une précaution qu’elle estimait nécessaire, les personnes se montrent plus souvent manipulatrices que sincères.
D’ailleurs, ce cliché qu’elle avait pris lui en dirait sûrement plus sur cet homme que les mots qu’ils emploieraient pour se présenter. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle avait usé d’une citation, rompant cette lassante habitude que les gens avaient de se présenter et après de se regarder sans savoir que dire.

Il devait bien se douter que c’était lui qu’elle avait pris en photo à la volée. Et c’était quelque chose qui était interdit, on devait toujours demander à une personne si elle acceptait d’être photographiée. Mais elle pourrait toujours supprimer cette photo sous ses yeux après. Pour l’instant… elle voulait le regarder, saisir ce regard qu’il avait quand il la voyait pour la première fois. On parle parfois de première impression, elle était intimement persuadée que cette première impression se reflétait dans les yeux et les expressions d’une personne. On l’avait déjà prise de haut la prenant pour une hybride du fait qu’elle n’arborait pas une chevelure châtain ou des yeux verts, mais cela, elle n’en avait que faire, elle voulait juste voir s’il était ou non de cette catégorie, elle ne voulait pas perdre de ce temps précieux qu’elle avait avec un homme qui ne chercherait qu’un moyen de draguer une femme ou de s’amuser avec une hybride un peu alors qu’elle pouvait continuer de prendre des photos de sa ville natale.
Elle s’approcha du banc où cet inconnu était installé, elle avait bien entendu pris ses affaires avec elle, le vent hivernal était frais, mais elle gardait son manteau ouvert, car elle voulait rester libre dans ses mouvements.

- Cette phrase veut dire qu’on n’est pas obligé d’en faire des masses. Dans ce cas-ci je pense qu’on pourrait l’employer pour dire que des personnes n’ont pas nécessairement la même vision des choses. Pour moi le soleil embellit cet arbre plus que l’herbe verte et que les fleurs ne pourraient le faire.

Elle fit dos à l’homme et se tourna vers le chêne, puis hocha la tête, peu satisfaite. La vue n’était pas la même ici. Elle regarda son appareil, la dernière photo prise y apparaissait. Elle compara l’homme assit là et l’homme de la photo. Bizarrement, c’était le même. Pas de masque ? Pas de faux semblants ? Elle humecta ses lèvres desséchées par le froid en passant sa langue dessus vite fait, elle avait oublié son labello dans le sac-à-main qu’elle avait pris la veille. Elle se tourna de nouveau vers cet homme, sachant pertinemment qu’elle ne s’était toujours pas présentée. Elle s’assit afin d’être à sa hauteur, l’idée de surplomber quelqu’un ne lui plaisait pas. Elle lui montra son appareil.

- On pourrait voir un homme assis sur un banc dans cette photo. Mais un enfant vous dira peut-être que pour lui on voit une expression, le banc n’a pas d’importance. Une jeune ado vous dira que l’homme est agréable à regarder. Une personne âgée vous trouvera l’histoire qui pousse l’homme à être assis sur un banc dans un parc un jour d’hiver.

Elle appuya sur une des touches de l’appareil et la photo précédente fit son apparition. L’arbre était mis à nu par la lumière du soleil, les nuages derrières n’étaient que très peu visible. Elle n’avait pas encore parlé d’elle, mais c’était voulu, elle y venait à ce qu’elle pensait. Elle ne dit rien par rapport à la photo précédente, si on demandait à quelqu’un s’il acceptait qu’on garde une photo de lui, généralement il répondait par la négative. Par contre, si on ne disait rien, la personne ne relevait généralement rien. Elle aimait beaucoup les photos naturelles des gens, elle avait une passion pour ces première impressions, les gens étaient si vivants, même l’homme le plus menteur au monde ne pouvait toujours être sur ses gardes.

- En regardant cette photo on vous parlera d’hiver et d’arbre sans feuilles. Moi, j’y vois la vie et la lumière. Le mouvement, l’air.

D'ordinaire, elle ne se montrait pas aussi bavarde, mais que voulez-vous, elle n'était pas en plein boulot, et avait donc tout son temps, il s'agissait d'une passion qu'elle avait et en plus cet homme ne semblait l'ordinaire bonhomme qui se présentait et qui vous invitait soudainement à le suivre.


Message par Invité Jeu 24 Fév - 13:25

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La jeune femme avait une vision bien particulière des choses. Elle ne voyait pas ce qu'il paraissait au premier abord comme la plupart des gens mais voyait au delà de cela. En toute chose elle y voyait la vie, le mouvement, bref tout ce qui s'opposait théoriquement a mon récent don. C'était assez intéressant de la voir prendre des clichés ainsi a la volée et sa manière de parler par citation était intriguante. Pour ma part je trouvais cela passionnant. Encore une de mes lubies instantanées. Soudain mes expériences et tests devinrent bien plus que secondaires devant cette passionnante photographe. j'avais aussi remarqué qu'elle avait prit une photo rapidement en se tournant vers moi. C'était surement moi le sujet de cette photo. Peut être voulais elle voir qui étais cet inconnu qui lui parlais sans même la connaitre.

Pour la photo, vous pouvez la garder. Elle vous permettra peut être de savoir qui je suis. Les érudits dans le domaine peuvent en apprendre beaucoup d'une simple photographie.

Une idée me vint soudain. J'allais lui donner un sujet unique à photographier. Lorsqu'elle prendrait la prochaine photo, elle aurait l'appareil contre le visage, me cachant . Cela me permettrait de lancer un sort peu commun. J'aimais voir la réaction des gens la première fois qu'ils voyaient ce sort unique et je sentais que la réaction de cette femme allait être particulièrement intéressante. Dès qu'elle remit l'appareil a son visage, je fit quelques signe rapide et un petit volatile enflammé se mit a courir dans le parc, créant un petit nuage de fumée autour de lui a cause de la neige. Il caquetait et sautillait de manière vraiment peu discrète. je restait assis parfaitement calme après avoir lancé la poule de feu en regardant la réaction de la jeune femme. j'étais persuadé que cela allait devenir intéressant.

Message par Invité Jeu 24 Fév - 14:20

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Elle hoqueta de surprise, puis le regard étincelant de la femme se posa sur son appareil, il avait son entière attention, ou plutôt le volatile issu de cet homme avait toute son attention. Elle prit une ou deux photos, puis passe en mode rafale, prenant une série de photos. Elle retira le zoom de l’appareil, le tendit à l’homme à côté duquel elle s’était assise et plongea la main dans son sac, en sortant un autre objectif. Elle et à peine le temps de prendre une photo et le gallinacé disparut.
Lorsqu’elle éloigna son visage de l’appareil, ce fut pour se plonger dans l’analyse des photos qu’elle venait de prendre. Il fallait qu’elle retourne d’où elle venait : la chambre noire d’où elle faisait elle-même ses tirages. Elle se força à s’arracher de la contemplation de ses photos. Elle était à deux mètres du banc, car elle avait suivi la direction qu’avait prise la boule de feu qui caquetait.

- Mais qui es-tu et pourquoi est-ce que je ne t’ai pas rencontré plus tôt ?

De but en blanc elle lui avait posé des questions ridicules. Une de par la nature intime de la question, l’autre car personne ne pourrait y répondre. Le tout car elle ne s’était pas souciée des formalités d’usage et qu’au passage le vouvoiement était passé à la trappe. Elle ne s’était toujours pas officiellement présentée, mais de son point de vue elle lui en avait déjà beaucoup montré, jamais personne n’avait été avec elle lors de ses séances de photographie. Enfin, si une personne, mais elle ne comptait pas.

Elle balaya ses questions d’un geste de la main, non pas qu’elle ne voulait pas de réponse, mais curieuse, bavarde et intriguée qu’elle était, poser des questions et y répondre n’était donc qu’une perte de temps. Elle se saisit du zoom qu’elle lui avait donné plus tôt et le rangea avec beaucoup de soin. Pour la première fois depuis cinq minutes elle faisait preuve de douceur, une qualité féminine qu’elle ne réservait qu’à son appareil photo et ses photographies.
Elle se concentra de nouveau sur son appareil et soupira, elle n’avait pas su rendre cette poule aussi réelle qu’elle l’avait été. N’importe qui qui s’y connaissait en infographie aurait très bien pu rajouter cette poule sur une photo. Mais personne ne pouvait lui retirer la valeur de ce souvenir, même si on ne le croyait pas. Elle ferma son manteau, sentant le froid prendre le dessus. Elle souffla et laissa échapper un beau petit nuage de buée de sa bouche. Elle retrouvait son âme d’enfant en revenant dans ce parc, cela faisait des années qu’elle n’y avait pas mis les pieds. Elle se rassit à nouveau sur le banc, parcourant les photos une à une. Elle s’était rapprochée du magicien pour lui montrer ce qu’elle avait pris.

- Il y a cinq minutes tu étais un homme sur un banc. Il y a deux minutes tu étais une expression. Il y a trente secondes tu m’intriguais. Maintenant, tu m’amuses !

Dire de quelqu’un qu’il l’amusait ce n’était pas un compliment, mais pour elle c’en était un. Quelqu’un qui l’intriguait, elle aimait le prendre en modèle le temps de quelques photos. Ou elle se servait de ses souvenirs pour en parler dans une de ses nouvelles ou elle essayait de faire un article dessus. Mais quand quelqu’un l’amusait, le sentiment plus personnel prenait le dessus et cette envie de l’identifier disparaissait. Non pas qu’elle n’était plus intriguée, mais elle voulait comprendre le pourquoi du comment, elle voulait des détails.

- Tu pourrais faire autre chose ?

Elle avait posé son appareil, toute son attention était sur son interlocuteur cette fois et un petit sourire indécis s’était dessiné sur ses lèvres rose, aucune trace du sourire dentifrice de serveuse qu’elle servait à la pelle à tous les gens qu’elle croisait.

Message par Invité Jeu 24 Fév - 14:51

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La jeune femme s'était désormais assise a mes coté et semblait s'intéresser a ce que j'avais fait. Elle avait mitraillé l'animal de nombreuses fois mais semblait un peu déçue du résultat. Les premières questions qu'elle me posa me firent sourire intérieurement. je ne montrait que rarement un vrai sourire. En général mon visage restait neutre du a des années a éviter tout sentiment ou émotion pouvant déconcentrer. Elle me précisa aussi que je l'amusais, une chose à laquelle je n'avais pas souvent été confronté. Je me penchais un peu sur le coté et posa ma tête sur ma main. Mon visage parfaitement neutre la regardait un moment. Je devais lui montrer autre chose mais quoi. Il fallait à tout prix que j'évite les sorts nécromants. j'avais bien quelques sorts de coté mais bon .. entre le canard de bain et la douche ... pas terrible en plein hiver. Je sortis une petite carte de ma poche intérieure.

Nathaniel kathûnn

mage et dératiseur

Peut tout faire et même un peu plus

Voila ma carte Elle répondra à la plupart de vos questions.

Sur la fin de la carte était notée mon adresse ainsi que ma signature sous forme de petite flammèches qui donnaient l'impression de bruler sur le papier. je la regardait ensuite et me demanda quelle allait être sa réaction face a cela. Il était très peu courant de trouver un homme à tout faire, qui plus est un magicien. Avec un peu de chance, elle me demanderait un service ce qui me ferait une petite rentrée d'argent. Pas que j'en avais besoin mais cela me faisait de quoi m'occuper hors de mes expériences. J'avais aussi a m'occuper de la jeune Alice maintenant et la connaissant un peu plus maintenant , je saurais que ce ne serait pas de tout repos. Je me contentais ensuite d'attendre la réaction de la jeune femme, très intrigué par elle.

Message par Invité Jeu 24 Fév - 19:47

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Des cartes de visite, Rose en collectionnait, d’ailleurs, elle tira de son sac-à-main un petit carnet d’adresses qu’elle ouvrit à la lettre K. Elle glissa la carte dedans en prenant soin de la lire avant de fermer le livre. Elle n’avait pas encore pris le temps de se présenter, mais cela n’empêchait pas qu’elle avait envie de savoir à qui elle avait affaire. Elle referma son sac-à-main très vite, voulant conserver ce secret féminin de ce qu’une femme pouvait mettre dedans. Elle avait gardé un stylo dans sa main cependant et puis elle plongea dans l’autre sac, celui où elle avait ses nouveaux tirages et son appareil photo. Elle prit une des photos qu’elle aimait assez bien et prit note qu’elle devrait la développer à nouveau. Elle retourna la photo et inscrivit dessus en grosses lettres rondes d’abord son nom, puis son prénom. En dessous elle inscrivit dans l’ordre le Bar Bouken, puis le studio de Photographie du centre-ville et pour finir, entre parenthèses l’adresse de son studio et son numéro de portable.
Elle prenait tout son temps pour écrire afin que l’écriture soit lisible et pour que Nathaniel, puisque c’était son prénom, puisse lire ce qu’elle y inscrivait. Elle se demandait ce qu’elle pourrait bien trouver à dire par la suite, en tout cas elle avait noté qu’il l’avait vouvoyée et ça l’avait déçue. La vie simple à la campagne lui manquait et le manque de savoir-vivre que l’on trouvait au bar ne la dérangeait pas tant non plus. Elle souffla sur l’encre, s’assurant qu’il sèche et ne fasse pas de bavures, puis elle secoua un peu la photographie dans les airs. La photo ne représentait rien d’autre que du café. Une grande tasse rouge, un cadeau qu’on lui avait fait récemment, qu’elle avait rempli de grains de café. Cette photo était encore une fois très éloquente et la décrivait très bien.

- Voilà.

Elle lui regarda la photographie avec un pincement au cœur. Elle avait failli rajouter « pour toi » mais elle s’était retenue, ne voulant pas paraître grossière. Un simple mot comme voilà lui suffirait alors. Bien qu’elle ait décrété qu’elle avait fini, elle ne lui avait pas tendu pour autant. Elle fit une légère moue, tant qu’elle s’amusait elle n’avait pas besoin de réfléchir et d’anticiper le reste d’une conversation, mais maintenant qu’elle avait l’impression d’avoir fait une bourde elle était un peu plus sur ses gardes. Elle cherchait ses mots avec prudence, les retournait dans sa tête, ne sachant que dire ou que demander.

- Oh et puis zut !

Elle se leva, resserra son écharpe autour d’elle et se saisit de ses deux sacs. Elle fit un petit sourire Colgate à ce charmant inconnu, essayant d’engager de nouveau la conversation. Elle n’aimait pas faire des manières et elle avait l’impression qu’elle avait gâché une histoire qui commençait pourtant bien en essayant de restreindre qui elle était. Elle tourna la photographie dans sa main, ses yeux violets ne la quittaient pas.

- Je meurs de froid à rester assise sur un banc, j’ai envie de marcher un peu. J’ai entendu dire qu’ils avaient construire un parc d’attraction, il n’y était pas quand on a déménagé et j’aimerai aller voir ça de plus près.

Le froid avait, en effet, rosi ses joues et le bout de son nez. Mais elle aurait pu rester là sur le banc des heures à contempler la neige, tant elle aimait ça. Elle lança un regard timide au mage, espérant qu’il ne la forcerait pas à lui demander directement de l’accompagner. Bien qu’elle ne mâche pas ses mots, elle ne pouvait concevoir qu’elle demande à un homme de l’accompagner. Elle se racla légèrement la gorge et reprit d’une petite voix.

- La poule de feu, elle a un nom ?

En fait elle voulait lui demande si c’était la poule qui dénichait les insectes à exterminer et qui s’occupait de les brûler, mais alors qu’elle prononçait les mots « poule de feu », elle se dit que c’était bien triste de dire ça, il devait sûrement y avait un terme plus précis pour désigner ce sort.

Message par Invité Jeu 24 Fév - 20:17

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La jeune femme avait un peu changé de comportement. Je la trouvait un peu plus distante et gênée. Je cherchais ce qui pouvais lui avoir fait cet effet et repensa a mon allure, froide et tout le temps distante. j'avais fait une mauvaise impression a cette jeune femme et je m'en voulait un peu. Il fallait que je me rattrape. Elle se leva et se mit a frissonner. Elle voulait aller voir un parc d'attraction et me demanda le nom de la poule de feu. Je fut un peu perplexe quand a la dernière question. Ce n'était la qu'un tas d'énergie alimentée par mon corps. Je n'avais jamais pensé lui donner un nom. Je me levais à sa suite et m'approcha d'elle. Je tendis alors ma main dans sa direction pour qu'elle la prenne et de mon autre main manipulait une flamme. Il y avait d'abord une flamme qui s'étira en hauteur puis en haut se développa à l'horizontale. Je tenais maintenant une grand parapluie de flamme dans la main qui réchauffait un peu l'air environnant. Je lui fit un petit sourire, un sincère et lui dit.

La poule n'a pas de nom. En fait ce n'est pas vraiment une poule mais c'est long à expliquer. Si tu veux aller au parc d'attraction, on peut y aller ensemble. le parapluie ne réchauffe pas beaucoup mais ce sera mieux que rien.

j'attendis qu'elle me prenne la main en réfléchissant à ce que j'allais pouvoir lui dire. Si elle continuait de me demander des choses sur mes dons, il faudrait que je lui explique. Ce serait surement long et barbant comme dans les longs cours que j'avais suivit. De plus il me faudrait lui dire que c'est car je suis un incapable que cette poule existe. Je n'aimait pas passer pour un moins que rien même si c'était un peu le cas. j'arrêtais donc de penser et la regardait avec un petit sourire.

Message par Invité Ven 25 Fév - 6:46

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Les yeux de la femme s’écarquillèrent sous la surprise, elle suivit le mouvement, une fois de plus elle humecta ses lèvres. Elle aurait tant aimé savoir comment faire cela. Elle capta le mouvement qu’il fit dans sa direction tout de suite, qui aurait cru que des habitudes de serveuse puissent être utiles ? Elle ravala sa gêne, et répondit timidement au sourire étouffant les différentes pensées qui surgissaient dans son crâne. Entre le fait qu’elle n’avait jamais tenu la main d’un homme autre que de sa famille, que l’homme en question lui plaisait, qu’elle avait vraiment peur de paraître pour une gamine doublée d’une folle, et tant d’autres pensées, elle avait le choix. Ses joues étaient déjà roses et heureusement pour elle, elle fit un grand pas, réduisant la distance entre eux. Elle ne lui prit pas tout de suite la main, car elle tenait encore sa carte improvisée. Elle la lui glissa dans une poche, espérant que les poches de sa veste étaient assez grandes, ça lui ferait mal au cœur d’avoir à plier cette photographie.

- Ce n’est pas une poule comme ce parafroid n’en est pas un. J’ai vu une flamme s’étirer, ce n’est donc que du feu que tu manipules comme tu le veux je suppose. Mais maintenir un sort actif ne te demandes pas trop d’énergie ?


Gamine, fofolle à ses heures, mais pas toujours si bête que ça. Elle avait décidé, au passage de donner un nom à ce parapluie de feu, parafroid sonnait très bien à son oreille. La proximité l’obligeait à lever la tête pour lui parler, elle continua donc à lever la tête, maintenant qu’elle était sous cet intéressant bouclier de flammes, elle aurait bien aimé toucher ce muret de feu, mais à trop jouer avec le feu, on s’y brûle. La chaleur était douce et très agréable. La jeune femme tendit la main à son tour, ses longs doigts blancs et glacés s’enroulèrent autour de la main qui lui était tendue. Elle hocha la tête, même si elle n’avait aucune expérience avec les hommes, il lui semblait qu’ils avaient toujours les mains chaudes.

- Ça ne sera pas trop long je pense, je n’ai pas envie d’aller au parc-même, j’ai juste envie de voir à quoi il peut ressembler. Il est sûrement fermé en hiver, en plus.

Un regard en coin vers son voisin laissa la jeune femme perplexe, il donnait l’image d’un homme froid, mais c’était lui qui avait pris la parole en premier, il lui avait tendu une main, il avait invoqué une source de chaleur pour elle et en plus il maîtrisait le feu. Cette contradiction était amusante. Mais il y avait quelque chose d’autre, qui semblait occuper son esprit, elle le laissa alors à ses pensées, le silence n’avait rien de pesant pour elle. Elle en profitait pour regarder le parc avec des yeux nouveaux, la neige, partout rendait l’ambiance magique, du point de vue de la femme. D’une voix douce elle brisa le silence :

- Tu sais que le blanc et le noir n’existent pas réellement ? Regarde les nuages et la neige ils n’ont pas la même teinte !

Encore une fois ses délires sur la photographie, les couleurs, les ombres et la lumières reprenaient une place centrale dans sa conversation. Elle se promit de faire des recherches en rentrant quant à des sujets de conversations plus intéressantes. Même si elle trouvait les conversations banales d’un ennui à faire pleurer. Elle n’allait pas au cinéma donc ne pouvait parler de films, elle aimait lire, mais en ce moment elle ne lisait rien de bien intéressant, et pour finir le blanc faisait partie du décor et n’était pas hors sujet… pour elle.
Mais elle se voyait mal continuer la discussion sur ses pouvoirs. Elle se demandait notamment s'il faisait apparaître la flamme de rien, ou s'il avait besoin d'une source. Dans la logique des choses il lui faudrait une source, mais elle ne voulait pas l'ennuyer avec ça. Elle l'ennuierait donc avec la photographie!


Message par Invité Ven 25 Fév - 14:08

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Je sentis qu'elle me glissais quelque chose dans la poche mais j'étais concentré sur mon sort. Sa première question sur la consommation d'énergie me gêna un peu. Ce n'était que des sorts basiques qui ne consommaient que peu d'énergie. les sorts plus complexes étaient moins impressionnant ainsi que de moins en moins utiles. Elle semblait fascinée par la parapluie qu'elle nomma le parafroid. Au départ il ne servait que de parapluie mais j'aimais bien le terme de parafroid. Elle me donna sa main et quelque chose me fit peur, vraiment peur. Au moment ou je la tenais, je pouvais sentir son énergie circuler dans son corps. C'était cette énergie que la nécromancie me permettait de modifier. J'avais vraiment peur de faire quoi que ce soit qui puisse lui faire du mal. Je continuais cependant de tenir sa main.

Ce genre de sorts n'est pas bien complexe et le maintenir ainsi n'est pas d'une grande difficulté. En revanche, je ne manipule pas vraiment le feu. Disons que je sais en faire certaines chose. Pour ce qui est de la promenade, je pourrais la faire en ta compagnie. Je n'avais rien de vraiment prévu.

J'étais assez content d'être avec elle mais je me connaissait. je pourrais facilement faire une erreur et finir ridicule. Rien qu'un instant de déconcentration et la parafroid pourrait devenir un vraiment carnage. Je n'imaginais même pas comment elle réagirais si je commençais a bruler son écharpe ou un autre vêtement. Elle partit ensuite dans un domaine que je ne maitrisais pas vraiment, les couleurs. J'en connaissait assez en théorie mais en pratique ... Je ne savais pas trop quoi répondre.

A vrai dire je n'ai pas vraiment d'expérience en matière de couleur mais le sujet n'est pas inintéressant.


Nous continuions de marcher main dans la main calmement. j'avais un peu peur en sentant son énergie circuler comme cela. C'était si net, si vivant. Cela ne paraissait pas sur mon visage , toujours froid heureusement. Nous commencions à approcher du parc. Je ne dit plus rien et attendit.

Message par Invité Ven 25 Fév - 15:24

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Toute femme qu’elle était, elle était suspendue aux lèvres de son interlocuteur, comme s’il lui racontait une histoire de cape et d’épées. Elle n’avait aucune capacité concernant la magie, mais le domaine l’avait toujours intriguée, et c’était d’ailleurs comme cela qu’elle en était venue à devenir un véritable rat de bibliothèque. Elle traitait tous les renseignements qu’il lui donnait, les classait quelque part dans un coin de sa mémoire. Mais elle fut arrachée à ses devoirs avec la phrase qui suivit et fit tout ce qu’elle put pour ne pas montrer sa joie, elle ne regrettait vraiment pas son retour à la ville de son enfance. Son regard amusé était plein de malice et quand il lui fit par du fait que le sujet n’était pas inintéressant elle sourit en coin et hocha la tête.

- Aucun sujet n’est inintéressant, tout dépend du contexte.

Elle fit une petite moue, qui montrait qu’elle réfléchissait à quelque chose. Elle jeta de nouveau un regard en coin à Nathaniel.

- C’est quoi un sujet intéressant pour toi, lecture? Cinéma ? Sport ? Filles ?

Alors qu’elle donnait des idées, sa mine se renfrognait, elle avait spontanément prit ce qu’il lui plaisait le plus en premier et avait graduellement proposé d’autres sujets qui l’intéressaient moins, lui déplaisaient et l’offusquaient. Elle lâcha alors sa main et pointa l’index en l’air en disant :

- Photographie !

Puis, le majeur se leva, et au fur et à mesure elle énuméra ces sujets qui la définissaient. Elle espérait que si elle commençait, il continuerait. Pour une fois, elle faisait preuve d'initiative dans ce domaine sensible qu'étaient ces conversations banales que l'on devait improviser leur d'une rencontre.

- Lecture, café, sucré, films, amis, promenades. Bon je sais je n’ai pas assez de doigts, mais tant pis. Sinon j’adore les animaux, j’aurai aimé prendre un chaton ou un chien, mais je ne sais que choisir. Les couleurs, les jeux de société. Les comédies musicales, mais pas ces trucs bidon français, non ces vieux classiques, des films de trois heures… Parler !

Elle rit doucement, elle s’était brièvement arrêtée pour trouver d’autres choses, et il y en avait encore d’autres des idées qu’elle avait, mais elle n’aimait pas monopoliser toute l’attention et être la seule à parler. La conversation était plus intéressante qu’un long monologue. Sa main se replaça là où elle était quelques instants auparavant en un rien de temps et elle frissonna à nouveau. Ce n’était pas le froid qui faisait ça, mais le contact d’une peau chaude et étrangère. Elle avait déjà remarqué lorsqu’elle était en classe étant plus jeune qu’on arrivait parfois à « sentir », à « distinguer » la présence, la chaleur d’un autre corps. A l’instant elle avait l’impression qu’elle empiétait sur l’espace vital de Nathaniel. La sensation était désagréable, mais elle ne dura qu’une infime fraction de seconde elle oublia la pensée aussi vite qu’elle était arrivée.
Elle leva les yeux et parvenait déjà à distinguer une grande roue, ses yeux avaient retrouvé leur malice et pétillaient à nouveau. Cette fois-ci elle ne cherchait plus à dissimuler le sourire.

- Si on avait été au printemps je t’aurais obligé à venir avec moi là-dedans.

Elle avait toujours rêvé d’aller dans une de ces grandes roues. Bon, il n’y avait rien de plus cliché et romantique et elle se faisait sûrement un film digne d’une gamine de seize ans qui s’ammourachait pour la première fois, mais cela ne la gênait pas. Elle pouvait presque imaginer le stand de tir avec une grosse peluche à la clef, des barbe-à-papa, des pommes d’amour. Et puis le nombre de clichés qu’elle aurait pu prendre ! Elle trépignait d’impatience, dommage que ces lieux fermaient en hiver.

Message par Invité Ven 25 Fév - 15:45

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Rose me faisait de plus en plus penser a une petite file qui allait au parc. Elle semblait un peu excitée par tout ce qui l'entourait. pour ma part cela ne me faisait aucun effet. J'y avait travaillé quelque fois pour faire quelques lancés de feux d'artifices. Je me demandais ce que Rose dirait si je lui en parlait. Elle serait surement encore plus excitée et impatiente. Elle voulait m'emmener aussi faire un tour dans la grande roue. J'aurai apprécié d'y aller avec elle mais l'époque ne s'y prêtait guère. J'avais certes une petite clé permettant d'entrer dans le parc que je conservais lorsque que j'y travaillais. je me disais que cela lui ferais plaisir d'aller y faire un tour, sans pour autant que cela ne fonctionne mais elle serait seule dans le parc, une chose que tous les enfants rêvent. Je lui sourit doucement et lui répondis.

Je suis un peu touche à tout mais mon loisir préféré reste la lecture. J'aime passer du temps dans ma petite bibliothèque pour lire de longs moment. Je trouve cela très reposant.

Je l'approchais ensuite de la porte du parc et fit mine de la pousser fortement, comme si j'allais forcer la serrure. Discrètement de mon autre main, je sortis la petite clé et ouvrit la serrure. Dans les secondes qui suivirent, la porte s'ouvrit gentille-ment, donnant l'impression que la serrure avait cédé. Je me tournais vers elle pour visualiser sa réaction. je ne savais pas si elle allait sourire ou se fâcher. Avant qu'elle ne puisse parler, je lui montrait la clé dont je m'étais servit pour ouvrir la porte et lui dit calmement.

je travaille de temps en temps ici. Si tu veux entrer ne te gêne pas. Fait juste un peu attention de ne rien casser. j'aime bien ce lieu. Il n'y aura que nous et le gardien que je connais bien.

Je ne savais pas du tout si elle allait apprécier ou pas d'aller se promener a l'intérieur. Elle m'avait dit qu'elle voulait juste voir de loin mais au vu de sa réaction à l'entrée, je m'étais dit que cela lui plairait peut être. J'attendis a coté de la porte pour savoir si elle entrerait ou non. Dans le dernier cas, je refermerait derrière moi et passerait encore un peu de temps avec elle si elle le désirait.

Message par Invité Ven 25 Fév - 16:36

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La lecture, une chose avec laquelle elle n’aurait pu être on-ne-peut-plus d’accord. Mais suivi alors les mots magiques : petite bibliothèque. Il avait consacré une pièce de son chez lui à ses livres ? La jeune femme n’aurait pas pu être plus envieuse, elle n’aimait pas son petit studio et elle regrettait souvent le confort d’un bon canapé ou d’un fauteuil dans lequel elle pouvait se nicher toute une soirée, en lisant un livre, une boisson sous la main. Elle en avait presque oublié le parc d’attraction. Elle se força à lever la tête vers la grande roue pour oublier ce petit coin de paradis qui demeurait hors de sa portée. Elle eut la désagréable impression en regardant le sommet de la roue qu’elle était prise de vertige, elle ignorait la raison de cela, mais ça lui faisait toujours quand elle observait un monument ou un bâtiment haut. Elle avait vu Nathaniel se diriger vers la grille et sourit de sa sollicitude quand il avait secoué la grille, mais elle savait pertinemment bien que ces parcs étaient bien gardés, le moindre incident technique pouvait mener jusqu’à la mort de certaines personnes. Persuadée qu’elle n’irait pas plus loin elle s’apprêtait à faire demi-tour quand elle entendit le bruit de la porte qui s’ouvrait. Naïve, elle en demeura sans mots. Son regard perdu se porta sur l’homme pour une explication et elle vit alors la clef, elle soupira de soulagement. Elle avait craint l’espace d’un instant qu’il était parvenu à forcer la serrure et même si se balader dans le parc lui plaisait, elle ne voulait pas non plus faire quoique ce soit d’illégal pour arriver à ses fins. L’excitation du danger et des risques plaisaient à pas mal de gens, mais elle était trop naïve et honnête pour ça.

Elle hocha la tête en réponse affirmative à ce qu’il venait de dire, elle osait à peine poser ses pieds par terre, ses talons semblaient résonner, elle avait même l’impression d’entendre un écho. Même s’il y avait travaillé et qu’il connaissait le gardien… Une pensée fugace lui effleura l’esprit, travailler dans un parc d’attractions « de temps en temps », dératiseur, ces métiers étaient saisonniers. Il ne lui avait pas dit grand-chose d’autre de personnel. Elle se demanda soudain, si une fois de plus elle ne s’était pas montrée trop indiscrète. Elle devait faire comme avec les clients de la boutique photo, elle traitait leurs photos, mais ne se permettait pas de prendre le temps d’analyser les photos et de leur en parler après.
Elle lança un regard indécis vers Nathaniel et préféra une fois de plus être honnête :

- Tu me le diras si je t’ennuie avec mes questions et mes manières.

Ce n’était pas une question, ce n’était pas un ordre non plus, mais s’il y avait une chose qu’elle n’aimait pas c’était l’hypocrisie et le non-dit. Bien entendu, on pouvait très bien, par égard pour les sentiments de quelqu’un, préférer éviter de le ou la faire souffrir en omettant de lui dire la vérité. Mais parfois ne pas savoir même un détail pouvait tout gâcher, pouvait rompre le charme ou pouvait blesser profondément.
Elle plongea sa main dans le sac et en sorti une fois de plus son réflex, qu’elle tenait fermement de ses deux mains. Pour le moment elle avançait lentement et regardait de tous les côtés, ne sachant que faire, ni où aller, ni quoi regarder en premier. La plupart des devantures étaient fermés, mais c’était normal, vu qu’en cette saison ils ne travaillaient pas.

Rêvait-elle ? Elle plissa ses yeux pour essayer de vérifier ce que ses yeux voyaient. Un oiseau aux allures de faucon semblait voler au loin. Elle dirigea son appareil dans la direction souhaitée, et son doigt appuya sur le bouton qui déclencha le mécanisme de l’appareil. Le bruit caractéristique que faisait l’appareil trahit le fait qu’une photo de plus avait été prise. Les doigts blancs appuyèrent de ça, de là, à la vitesse des habitués et elle était en train de regarder la photo qu’elle venait de prendre. Elle soupira, elle s’était trompée, ce n’était qu’un corbeau.
Du noir sur du blanc, c’était bien beau. Encore une fois ses doigts s’activèrent, et elle prit un ou deux clichés de plus. Et voilà elle aurait du noir sur du blanc en noir et blanc !

- Tu me fais la visite des lieux ?

Encore une question qui passait pour une lubie, de gamine qui plus est. Elle savait qu’elle pouvait être ennuyante voire agaçante, alors elle le fixa intensément, scrutant son visage pour voir si elle pouvait y déceler une émotion quelconque qui le trahirait. Elle avait quelque chose qui la titillait depuis quelques instants et elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Message par Invité Ven 25 Fév - 17:10

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Rose me regardais fixement. je me doutais de ce qu'elle voulais. Les professeurs de concentration à l'école de magie avaient l'habitude de me regarder ainsi pendant de long moment pour voir la moindre faille de concentration. Dans le cas présent , j'avais comprit qu'il fallait au contraire les montrer. Je lui fit un petit sourire amical et sincère. j'aimais bien sa présence. C'était plutôt rare. A part Alice et Nariwen, je restais en général a distance des gens et ne leur montrait que mon aspect froid. Avec Rose, j'essayais de me montrer un peu plus. Elle voulais aussi faire la visite des lieux. je partis légèrement devant pour la guider au travers du parc.

Rassure toi pour m'ennuyer il en faut beaucoup. Si tu me pose des questions j'y répondrai avec plaisir et pour tes manières, c'est mon éducation qui m'a poussé à me tenir distant des gens sinon nous ne serions pas si différents.

Tout en faisant le tour du parc, j'évitais volontairement la grande roue. Nous passions entres les divers stands et échoppes. je lui décrivais rapidement ce dont il s'agissait à chaque fois. Nous passions devant l'entrée du train fantôme puis devant le tunnel de l'amour, la proximité des deux m'ayant toujours un peu perturbé. Après plusieurs attractions, nous arrivions enfin à la grande roue. je la regardais avec un petit sourire , toujours avec l'idée que j'avais en tête.

Je reviens un instant. Ne bouge pas. Je dois régler un détails avec le gardien pour mon prochain travail.

je m'éloignait et parti voir le gardien. j'avais en fait prévu de lui demander de mettre la grande roue en marche une fois que nous aurions été assis dedans. je voulais faire la surprise a Rose. Elle avait l'air d'avoir tellement envie d'en faire un tour que j''allais supprimer mon prochain salaire pour cet instant. Une fois la discussion , loin de rose, avec le gardien terminée, je revins vers elle en souriant.

Monter avec moi. En fermant les yeux on aura l'impression d'en faire un tour ensemble. Il n'y a rien de mal a s'assoir dans une de ces nacelles.

Je m'avançais donc en ouvrant la porte et m'asseyant. je n'avait encore jamais fait ce genre de choses, trop occupée par la magie. Aujourd'hui serait une nouvelle expérience pour moi je ne savais pas du tout ce que j'allais ressentir mais je sentais que cela m'amuserait assez. Une fois qu'elle serait assise et que la porte serait fermée, j'enverrai un signe au gardien qui attendait, caché dans la petite cabane qui dirige la roue.

Message par Invité Sam 26 Fév - 8:05

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La grande roue était sûrement l’attraction centrale et de ce fait, elle était placée au centre du parc, de manière à ce que les pas des gens les fassent éventuellement converger vers celle-ci. Elle s’arrêtait rarement, prenant un ou deux clichés et il y eut un moment où elle ne put se résoudre à faire autrement que de prendre Nathaniel en photo alors qu’il lui donnait des explications sur ce qu’était l’attraction d’un stand et comment elle fonctionnait. Elle ne savait pas s’il l’avait remarqué, mais une fois de plus elle n’y fit strictement pas allusion. Lorsqu’il la laissa seule à la sortie du tunnel de l’amour, elle se retourna vers celui-ci, se demandant quelles seraient les attractions qui la divertiraient réellement.
Le train fantôme était bidon et ne faisait peur à personne, mais une petite dose de train de fantôme où une fille fait à moitié semblant d’avoir peur et se rapproche de son cavalier, qui s’empresse de la rassurer, serait sûrement suivie d’un tunnel de l’amour. Aller directement à ce tunnel ne rimait à rien, mais après la proximité et la complicité née d’un jeu d’acteur digne d’un de ces shows télévisés comme les Feux de l’Amour…

Elle n’eut pas le temps de s’ennuyer qu’il était déjà de retour. Elle se tourna vers lui tous sourires, et le suivit volontiers, le tour la divertissait et elle appréciait sincèrement qu’il se donne tant de mal pour elle. Ce n’était pas tous les jours qu’on vous faisait visiter un parc et que vous aviez celui-ci pour vous seule.
Naïve, qu’elle était, elle en revenait encore moins lorsqu’il lui proposa de rentrer dans la nacelle. Elle posa sa main sur la porte, par réflexe, ayant peur de trébucher sur la marche trop haute. Ses doigts effleurèrent la main du mage, mais elle ne le releva pas et s’assit contre la paroi de la nacelle et sur le bord du banc. Elle posa ses sacs derrière elle, posa ses mains sur ses genoux qui se touchaient et elle ferma les yeux avant qu’il ne rentre à son tour. Elle était on ne peut plus prête. Elle serra ses poings, et examinait le moindre bruit, essayant de noter quand il allait rentrer et quand cette magie allait opérer. Elle ne le remarquait pas, mais elle retenait son souffle, tant elle anticipait ce moment. Ces airs de gamine reprenaient peut-être le dessus une fois de plus, mais la scène était plutôt attachante.

- Merci.

Elle avait soufflé le mot à mi-voix alors qu’elle l’entendait et le sentait rentrer dans la nacelle. Elle avait ouvert ses yeux pour le lui dire les yeux dans les yeux, puis les referma aussitôt. Elle ne souriait pas, car elle était on-ne-peut-plus sérieuse en plus d’être sincère. Après tout, ils n’étaient rien l’un pour l’autre, elle l’avait insupporté avec ses discours de bavardages et maintenant elle avait eu un parc d’attraction pour elle seule en plus du tour qui allait avec. Elle voulait lui rendre la pareille, mais ne savait que faire ou quoi proposer. Elle se demandait s’il y avait un endroit qui avait attrait en ville où elle pourrait le ramener une fois, mais aussitôt qu’elle se posa la question elle sut qu’elle était mauvaise car s’il avait une bibliothèque, il avait sûrement ce dont il avait besoin.
Elle réfléchit un peu plus, puis se demanda s’il accepterait qu’une femme l’invite à manger. Ou alors elle pourrait…

Elle posa sa main sur la paroi, un petit cri de surprise avait franchi ses lèvres et elle avait le regard légèrement alarmé. Elle avait entendu un grincement et la nacelle avait bougé !

- Oh… !

Non ! Ce n’était pas possible ? Ils bougeaient ? Elle eut envie de se jeter dans ses bras pour le remercier. Le rose dans ses joues s’accentua. Elle ne pouvait décemment pas faire ça ! D’autant plus qu’elle venait de se faire plusieurs films sur ce qui pouvait suivre une démonstration aussi rapprochée et soit le résultat était douloureux et gênant, soit … elle ne pouvait concevoir une fin comme celle-là tout simplement. Mais elle était tellement contente qu’elle avait du mal à se contenir, elle dirigea son regard vers l’extérieur et se mordit la lèvre inférieure. Elle n’avait jamais imaginé qu’Avventura puisse ressembler à cela.

Message par Invité Sam 26 Fév - 12:37

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Les lumières s'allumèrent et un grincement se fit entendre. Sur le moment je n'étais plus vraiment sur de moi. C'était la première fois que je montais dans ce genre de manège et je ne savais pas si j'avais le vertige. Je regardais Rose pour savoir si cela lui faisait au moins plaisir. Ses joues avaient acquis un teint légèrement plus vif et regardait l'extérieur avec bonheur. Au moins j'avais réussi cela. Si nous aurions été de nuit, j'aurais lancé quelques feux d'artifices histoire d'égayer un peu plus cette fête improvisée. Après tout c'était mon travail. La roue tournait lentement et je regardait Rose qui s'extasiait de voir Avventura ainsi. Elle semblait ravie.

Cela te plait ? J'ai quelques privilèges en tant que membre et puis je voulais te faire plaisir.

Je tournais mon regards quelques minutes vers l'extérieur pour regarder un peu le spectacle. C'était la première fois que je voyais Avventura de si haut. D'ici tout semblait très calme et le parc d'attraction vide ajoutait un petit effet de ville fantôme. Cela me faisait penser que j'étais proche d'une personne féminine et seul. Ce genre de choses n'étaient que très peu appréciées dans les tradition familiales. On m'avait souvent expliqué que la femme pourrait se sentir gênée par la proximité d'un homme qui ne serait pas son mari. D'après le livre et mes cours : Il est de mauvaise augure pour un homme d'approcher une femme a moins de deux mètres si ce n'est pour la saluer ou pour lui exprimer son désirs. je n'aimait pas la tournure de ces phrases. Elle faisaient distantes et vieilles. Je ne m'en servait juste qu'au travail pour ne pas avoir à être trop proche des gens. Cependant , je ne voulais gêner Rose.

Est ce que ma proximité te gêne ? On m'a éduqué dans les arts du savoir vivre d'une époque passée et selon ceux ci, je pourrais te gêner de par ma proximité. J'ai un peu manqué a tout cela ces dernière minutes.

Je me mettais a parler comme un livre. je n'aimais pas ça mais comme c'était de cette manière que l'on devrait parler ... de plus si je la gênait, je ne saurait pas trop quoi faire. Nous étions a plusieurs dizaine de mètres du sol et je ne pense pas que descendre a cet instant soit une bonne idée. La chute serait très certainement fatale. je pourrais juste me tenir éloigné d'elle au maximum si jamais elle le souhaitais.

Message par Invité Dim 27 Fév - 7:47

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Elle se pencha sur le bord de la nacelle et plissa les yeux, ses doigts restaient fermement agrippés sur le dos du banc sur lequel elle était. C’était alors qu’il lui demanda si tout cela lui plaisait, elle eut du mal à retenir un « bien sûr ! » en guise de réponse, non seulement un peu malpoli cela ne lui montrerait pas l’ampleur du plaisir qu’elle éprouvait et de la gratitude qu’elle éprouvait. Elle continua à scruter la ville, à la recherche d’un endroit précis, mais répondit quand même à la question, sans le regarder :

- Oh oui, déjà rien que d’accepter mes simagrées c’était bien poli de ta part, m’ouvrir la porte du parc était gentil, m’en faire le tour adorable et là… Je pense que je peux dire que je suis au comble du bonheur sans exagération.

Bien qu’il ne puisse pas le deviner, elle avait une sainte horreur des exagérations qu’employaient les gens, d’ailleurs ils le faisaient tellement qu’ils ne se rendaient même plus compte qu’ils en usaient. Elle n’avait jamais compris que quelqu’un puisse être « trop content », s’il était vraiment de trop ce sentiment de bien-être, c’était qu’il n’était pas la bienvenue. Littéralement du moins.
Le silence naquit pour la deuxième fois depuis leur rencontre, mais une fois de plus cela ne la gênait pas dans ce cas particulier. Après toutes ses assertions et divagations il fallait qu’ils se reposent tous les deux et il n’y avait rien de mieux qu’un moment de silence où ils pouvaient contempler quelque chose de nouveau et d’unique.

Il y eut encore un grincement et sa poigne se resserra, elle n’était pas tellement rassurée par ces bruits et elle n’avait jamais vraiment eu à songer qu’une telle hauteur pouvait être désagréable, voire effrayant. Elle essayait de se convaincre avec la logique que les grandes roues étaient étudiées pour résister, que les nacelles l’étaient également, donc ce vent qui la faisait bouger n’allait pas la faire décrocher. Heureusement pour elle, son cavalier servant s’enquit d’une toute autre chose rompant cette chaîne de pensées.
Elle l’écouta attentivement, d’abord le mot amusant lui traversa l’esprit, puis mignon. Qu’il s’inquiète de son bien-être était touchant, mais elle hocha la tête d’un air solennel pour lui montrer qu’elle ne se moquait pas de lui pour autant. Elle ne releva pas non plus le fait qu’ils s’étaient tenu la main un bon moment. Elle ouvrit la bouche, allait dire quelque chose, puis la referma, indécise quant au fait de démontrer qu’elle avait été la première à mal se comporter.

- Entre moi qui tutoie, qui prend une photo sans en demander l’avis, qui pose des questions sur un sujet dont tu ne voulais peut-être pas parler, qui exige un tour dans un parc alors que tu m’en avais quand même ouvert les portes… Je pense que je serai en mauvaise posture pour juger qui que ce soit, et toi d’autant plus.

Elle continuait à fixer la ville, elle savait qu’elle l’aurait bientôt et ne démordait pas de cette recherche qui était devenue une quête pour elle. Elle passa sa langue sur ses lèvres asséchées avant de reprendre, car elle venait de se rendre compte qu’elle n’avait même pas répondu à la question qui lui avait été posée :

- Mais même sans tous cela, ta proximité ne me gêne nullement, au… Oh ! Là, regarde vite.

Elle n’avait pas eu le temps de finir sa phrase car, une fois de plus, elle hésitait quant à admettre certaines choses. Il lui était déjà dur d’admettre quelque chose qu’elle savait vrai, mais se risquer à dire quelque chose dont elle n’avait qu’à peine conscience et qui la menait en terrain glissant c’était plus risqué.
Ignorant derechef ce qu’il évoquait quelques instants plus tôt elle mit un terme au peu d’espace qui les séparait encore car elle voulait lui montrer ce qu’elle avait cherché pendant deux bonnes minutes. Elle pointa son doigt dans un quartier de la ville où il y avait plusieurs maisons.

- Tu vois ces maisons, là, dans ce quartier ? On peut même voir un terrain vague pas trop loin, bon maintenant dans la rue en face de ce terrain vague, tu comptes une, deux, trois… quatre ! La quatrième maison ! C’est là où nous vivions avant de déménager ! Je voulais aller là-bas, puis je me suis dit que j’allais traverser le parc, même si cela me faisait un détour.


Elle montrait tout, gardant son doigt dans les airs alors qu’elle donnait toutes ces indications, la conversation sérieuse qui précédait déjà totalement oubliée. En entendant un autre bruit de grincement, elle se rappela soudain de la peur, et sa main se raccrocha à la rambarde plus vite qu’il ne fallait pour le dire.

Message par Invité Dim 27 Fév - 14:53

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Le tour de grande roue se continuait plutôt bien. Elle m'avait rassuré quand à la bienséance et me dit même que c'était elle qui s'était comportée un peu bizarrement. Je ne l'avais pas du tout vu comme ça. A un moment, elle se rapprocha de moi et me montra un quartier de la ville. D'ici on ne voyait pas très bien. Elle m'indiqua la maison qu'elle habitait avant qu'elle ne doive déménager. La distance qui nous séparait de celle ci était assez grande et donc je ne vit pas très très bien. Elle me semblait quand même bien plus belle extérieurement que la mienne. D'ailleurs je pense que l'on pouvais voir ma petite maison d'ici aussi. Je regardais dans la rue et l'aperçu. Je lui montrais le petit bâtiment au loin. Je tendis mon doigt et approcha ma tête de la sienne pour pouvoir mieux lui indiquer.

Tu vois le petit bâtiment la bas avec le nuage de fumée noire qui en sort ? C'est ma maison. Si tu veux y venir il n'y a aucun souc.... de la fumée ?

je venais de réaliser que quelque chose brulait dans ma maison. En me remémorant un peu les évènements, j'avais mit un poulet à cuire dans le four ce matin très doucement. J'avais prévu de rentrer au bout de quelques minutes mais la promenade s'était rallongée avec la présence de Rose. Je savais maintenant d'où venait cette fumée noire et dense. Le poulet devait être un petit morceau de charbon calciné. j'espérais que les dégâts ne soient pas trop importants et surtout que Alice ne soit pas la. A peine la roue s'arrêtait elle a la fin du tour que je bondis en courant dans la direction de ma maison. Tout en courant, je lui hurlais afin qu'elle entende :

N'hésitez pas a venir me voir à la maison ! J'aimerais bien vous reparlez. En plus j'aime ...


J'étais trop loin pour qu'elle entende la fin de la phrase. Je voulais lui dire que j'aimais bien ses photos. Elle était plutôt douée et on pouvait voir la vie dans ses clichés, ce qui était plutôt rare dans la plupart des cas. Je revint ensuite a ma priorité actuelle, le poulet carbonisé dans ma maison.

Message par Invité Dim 27 Fév - 16:31

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Rose souriait béatement, voir cette maison qui lui était chère au cœur était une chose qu’elle avait attendue et espérée. Lorsque Nathaniel se rapprocha d’elle pour désigner sa demeure à son tour, elle avait inspiré et retenu son souffle. Une fois de plus pensées et films défilaient dans son crâne et elle ne savait que faire à part hocher la tête et constater que leurs maisons respectives n’étaient pas si éloignées l’une de l’autre. Mais avant qu’elle ne puisse faire cette réflexion à voix haute non seulement le
tour dans ce manège était fini, mais cette rencontre inattendue et ce moment spécial prit fin également.

Elle eut un pincement au cœur en le voyant partir. Elle n’avait pas envisagé cette situation-là dans ses multiples films, et voir quelqu’un partir en courant était un souvenir refoulé qu’elle ne tenait pas voir émerger à nouveau, mais rien que de venir à Avventura ne pouvait que faire surgir ce genre de souvenir.

Néanmoins elle la jeune femme, ou la grande gamine dirons-nous plutôt au vu de ses réactions et de son comportement, n’était pas si triste car malgré lui, le mage lui avait laissé une phrase emportée par le vent et elle pouvait donc, à son bon vouloir, essayer d’imaginer la fin de cette phrase. Elle sourit à elle-même, il parlait de bienséance, le pauvre s’il savait. Il venait de lui dire qu’elle pouvait passer le voir si l’envie lui en prenait et si cela lui arriverait, elle savait pertinemment qu’elle débarquerait chez lui un jour, à l’improviste, car elle ne prévoyait pas ses lubies. Elle tapota son sac-à-main, son sourire toujours sur les lèvres, elle arrivait à sentir son carnet d’adresses et dans ce carnet il y avait le moyen de le contacter si jamais l’envie lui prendrait de le prévenir. Mais elle se connaissait assez bien pour se douter qu’elle n’oserait sûrement jamais appeler, que ce soit pour prendre des nouvelles, lui proposer de la revoir. Dans tous les cas elle ne saurait quoi dire, et sans compter cela, elle avait horreur des
téléphones, et encore plus des répondeurs.

Elle remercia le gardien maintes fois lui laissa un bon pourboire, lui proposa un prix pour le développement de photos et pour quelques consommations au bar Bouken. Elle ne se doutait nullement de tout ce que l’homme avait sacrifié pour ce moment magique, mais le savoir détruirait en partie la magie. Elle s’en alla donc, heureuse, déçue, effrayée, chamboulée, troublée, ravie, émerveillée, … Des mots elle en trouvait pour se décrire, mais il y en avait qu’elle repoussait avec soin car elle ne voulait pas, elle avait trop peur de ce à quoi cela l’engageait.

Elle leva la tête, l’éclaircie qu’il y avait eue plus tôt avait déjà disparue, elle avait presque l’impression que la neige allait tomber à nouveau. Elle resserra son écharpe autour de son coup, puis elle sortit ce portable fameux qu’elle avait sorti plus tôt, et elle commença à recopier fidèlement et avec douceur un nouveau contact dans ce répertoire vide. Elle avait encore une partie de la journée devant elle, elle ne travaillerait que tard ce soir, elle ne savait pas tellement que faire, même si elle n’était pas sortie longtemps, elle était contente et comblée. Elle irait voir cette maison une autre fois, pour l’instant elle allait sûrement retourner au petit studio, se ferait chauffer un chocolat chaud, se blottirait sous une couette et essaierait de lire si elle parvenait à se sortir les évènement récents de la tête.


[Sujet terminé]


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