Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Aller en bas

Message par Invité Ven 22 Nov - 11:13

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Cela fait maintenant plusieurs semaines que ça dure. Massacre, décapitation, du sang, des cris, de la peur. Voilà ce que j'observe depuis la mort de ma bien aimée. J'ai assisté à la mort de ma femme, tué par un groupe de créatures surnaturelles. Certaines était comme moi des vampires, d'autres des lycans, d'autres encore des darkness et certains étaient des hybrides. Deux lycans me maintenait m'obligeant à regarder l'homme, ou la femme, au tatouage de serpent sur l'avant bras planter ce dernier dans la poitrine de ma dulcinée, et lui arracher le cœur. N'entendant plus les battements de ce dernier William qui était alors dissimulé tout au fond de moi et qui n'était plus apparut depuis plus de cinq siècles a refait surface d'un seul coup. Je me suis alors découvert une force que je ne soupçonnais pas, mais j'ai surtout recouvré toute la cruauté qui me caractérisait lorsque j'étais surnommé le sanguinaire. Ce qui fût alors surprenant c'est que contrairement à avant, bien que je ressentais la fureur et l'envie de tuer je me sentais comme un peu distant à cette dernière, comme si j'avais été un simple spectateur de ces émotions. Puis je me suis rendu compte que j'avais alors ma propre colère, une colère différente de celle que je ressentais à côté. Je n'ai compris qu'ensuite que quelqu'un d'autre, William en l'occurrence, avait pleinement contrôle de mon corps et que je n'étais véritablement qu'un spectateur. J'ai rapidement compris que le sanguinaire n'avait jamais disparus, il était juste devenu ma seconde personnalité, non ce n'est pas vrai. William était là le premier, c'est juste que devant cette humaine qu'il n'a su tuer, il n'a pas non plus été capable d'éprouver l'amour, et c'est alors que moi James je suis né. Donc je suis la seconde personnalité de William, la personnalité que Diana a aimé. William était alors parti dans un profond sommeil. J'ai assisté à son réveil et j'ai vu celui qu'on appelait autrefois le sanguinaire. C'est avec une technique et une force impressionnante qu'il a profité de la distraction des deux lycans pour se libérer de leur étreinte et a réussi à retirer le cœur de la poitrine de l'un deux et à décapiter le second. Il s'est alors élancé avec violence vers la personne au tatouage de serpent mais d'autres créatures ce sont interposées. Évidemment le sanguinaire ne s'est pas arrêté à ce détail et il a fait ce qu'il fait le mieux, tuer tous ce qui se trouve sur son chemin, mais le laps de temps bien que cours à permis à l'assassin de ma femme de s'échapper.

Depuis la mort de ma compagne c'est William qui est au contrôle de notre corps et le bruit cours à nouveau que le sanguinaire est de retour. C'est la troisième ville qui est maintenant déserte. Quelques rares habitants ont réussi à quitter la ville, d'autres ont été assez stupides pour s'opposer à William et ils sont morts comme on aurait pu le prévoir. Les derniers imbéciles ont pensé que s'ils évitaient simplement le sanguinaire ou que s'il ne lui prêtait pas attention il survivrait à ce dernier. S'était bien évidemment sans compter sur la haine qui habite actuellement le monstre qui nous contrôle. Maintenant encore je suis en train de regarder le sanguinaire vider de son sang le dernier humain de la ville que nous occupons actuellement. Je profite alors de ce moment pour user de toute ma force mentale et alors que William s'élance pour attaquer une nouvelle ville je parviens à la stopper.

"STOP"

Sont les mots qui sortent alors de ma bouche. Je suis à nouveau maître de mon corps et je sens William qui tente de reprendre le contrôle pour allez tuer. Mais maintenant l'heure n'est plus à la destruction mais à la vengeance. Cette pensée parviens à calmer William qui comme moi aimait Diana et veut lui aussi la venger, il veut comme moi voir la souffrance et la peur dans les yeux de la personne au tatouage de serpent. Nos deux cruauté seront alors identique à ce moment là,  je pense que la mienne même si elle est moindre égalera ce jour là celle du sanguinaire. Je me rends alors dans une habitation abandonnée afin de pouvoir profiter d'une salle d'eau, en effet je suis couvert de sang, et William n'attache que peu d'importance à la propreté aussi il est temps de prendre une douche et de trouver de nouveau vêtements, je dois me rendre à l'Avventura. Bien que William s'occupe de tuer à tour de bras il a quand même eu la bonne idée d'interroger certains mercenaires qui disaient que l'homme au tatouage de serpent était un habitant de la ville qu'on appelle Avventura. Je prends donc une bonne douche bien chaude, quel plaisir de sentir l'eau brûlante s'écouler sur mon corps froid et pâle. Chacune des gouttes est comme une goutte de lave tombant sur la banquise, c'est exquis. Je me rends ensuite dans la chambre des maîtres afin de voir si les habits me conviennent. Est-ce la chance ou l'instinct ? Je ne saurai le dire mais les vêtements du propriétaire tombe parfaitement et sont en plus seyant. En tout cas tout cela est parfait. Une fois bien habillé et doucher je retourne à notre habitation à ma femme et moi, une fois arrivé je prends une valise que je rempli de tous mes vêtements. J'en profite également pour me changer et remettre mes habits un peu vieillots peut-être mais après tout je suis d'une autre époque et je ne parviens pas à me faire à la nouvelle mode.  Au final peut importe non ? Deuxième étape et non la moindre me rendre à l'Avventura et rejoindre la demeure familial afin de déposer mes affaires, et enfin retourner dans cette clairière où est caché la chevalière que mon amour défunt m'a offert quand elle refusait encore la transformation. Elle m'avait dit que cette dernière je devrai le porter uniquement à sa mort, pour ne jamais l'oublier. Puis elle a fini par accepter que je fasse d'elle mon homologue afin que nous puissions nous aimer pour l'éternité. Mais cette organisation maintenant décimé à décider de tuer ma femme et de ruiner nos plans. Pourquoi ils ont  fait ça je ne le sais pas, ce que je sais en revanche c'est qu'ils vont le payer très très cher.

Le voyage n'est pas de tout repos et cela fait maintenant trois jours que je passe mes journées ou plutôt mes nuits à courir à grande vitesse, je fais bien sûr des arrêts dans les villes afin de me nourrir chaque jour pour garder ma force. Je traverse à présent la dernière forêt qui me sépare de la ville de l'Avventura. Comme cela est étrange, on dirait que dans cette ville les créatures surnaturelles se baladent au grand jour. Il va falloir que je m'informe un peu de l'actualité, tout cela me paraît bien étrange. Peu importe, je me rends au manoir Arhington afin de me mettre à l’abri du soleil. Une fois à demeure je ferme les volets et je vais en profiter pour dormir toute la journée, j’ai besoin de récupérer. Je m’endors alors dans un profond sommeil dans mon lit si confortable. La nuit tombe alors que j’émerge des bras de Morphée. J’enfile une tenue d’époque, les seuls qui je trouve sont confortable, puis je me rends dans le jardin, et je déterre en usant de toute ma dextérité un petit coffret qui contient la chevalière offerte par Diana. Chevalière qu’elle m’avait demandé de porter alors qu’elle était encore humaine pendant qu’elle refusait encore la transformation. Elle m’avait dit de la récupérer à sa mort afin de ne jamais l’oublier. Je porte la chevalière sur ma main droite. Je vérifie l’heure sur la vieille montre à gousset de mon père puis je me rends en ville. J’ai des investigations à mener.

J’arrive dans un par et je commence alors à interroger les humains du coin. Je suis en train d’en tenir hein par la gorge afin de lui faire cracher ce qu’il sait à propos des clans de la ville. Il me parle des rebelles et du cercle. Il ne sait pas grand-chose alors je le fini en me nourrissant de son sang. Dieu que c’est bon un peu de sang chaud. Je jette alors le cadavre inerte de ce misérable. Je pense que la créature au tatouage de serpent doit se trouver parmi les rebelles, je dois donc les trouver afin de retrouver ce misérable et lui faire payer mille tourments. Soudain William m’avertis de la présence de quelqu’un derrière moi, un humain. Voilà encore une source d’information qui pourrait se révéler intéressante. Je me retourne alors face à la nouvelle arrivante et lui dit :

« Bonsoir Mlle, puis-je vous aider ? Vous êtes perdu peut-être »


Mon ton est poli mais mon regard et mon sourire sadique exprime tout l’inverse. Je suis surpris en voyant ses yeux couleurs sangs, mais peu importe, elle pourra peut-être connaitre des informations sur les rebelles, ou sur les membres du cercle. Et au pire si elle ne sait rien d’un clan comme de l’autre elle me servira de dessert. J’attends donc une réaction de sa part. William ne tient pas en place, je ne sais pas ce qui lui prend, mais je le sens sur la défensive. Est-ce cette humaine qui le rends comme ça ?

Message par Invité Ven 22 Nov - 22:34

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde en avait assez...assez de cette immense villa qui ne faisait rejaillir en elle que d'atroces souvenirs. La jeune femme revit le poignard plonger dans son ventre et déchirer son abdomen, elle frissonna en y repensant avant de se figer sur place en entendant des bruits de pas dans son dos non loin d'elle. La jeune humaine tourna les talons afin de se retrouver en face du promoteur immobilier. Elle le considéra sans rien dire, le visage de la jeune ex-propriétaire n'exprimait absolument rien, c'est comme si elle était incapable de montrer la moindre émotion qui caractérisait pourtant les Hommes et les autres races. Le promoteur eut un léger frisson de terreur qui fit naître un sourire sadique et cruel sur les lèvres de l'albinos. Posant ses prunelles rouges sang sur son interlocuteur elle prit la parole d'un ton narquois.

-Je vous avais bien dit que vous trouveriez un acheteur, néanmoins...je vous ais trouvé long, très long. Lâcha t-elle en s'approchant tel un prédateur s'approchant de sa proie.

L'homme tremblait désormais, on pouvait voir les gouttes de sueur qui perlaient son front, signe évident de la nervosité qu'il éprouvait. Il faut dire qu'elle lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres... Enfin, elle s'en contrefichait, ce misérable humain stupide ne l'intéressait pas, elle n'allait même pas prendre la peine de le faire souffrir, il était bien trop ennuyant pour cette distraction. Et puis il était parvenu à la débarrasser de cette immense villa inutile et emplie à craquer de souvenirs morbides et insoutenables. La jeune femme lança les clés à l'homme apeuré, un sourire moqueur aux lèvres avant de partir en direction de sa voiture. Ses talons claquèrent sur le sol de marbre, dépense bien trop superficielle à son goût, tandis qu'elle quittait les lieux. Adélaïde ouvrit la portière de sa voiture, déposa sa veste sur la banquette arrière et mit le contact, un sourire sincèrement enchanté aux lèvres. Les pneus crissèrent sur le graviers avant que la conductrice ne se mette à appuyer comme une folle sur la pédale d'accélération, c'était son grand plaisir, conduire... Elle se sentait tellement libre, la vitesse était grisante tout simplement. La jeune femme albinos arriva sur la voie rapide en quelques minutes et là commença la véritable partie de plaisir pour la toute jeune conductrice.

La jeune humaine aux yeux ensanglantés poussa le volume de la musique non loin de son maximum et entama une longue série d'entorses au code de la route. Zigzaguant entre les automobilistes du dimanche, elle passais les vitesses d'un geste expert, enchaînant les queues de poissons qui la faisaient rire ainsi que les doublages par la droite. Au bout d'une bonne heure de route passée à une cent cinquantaine de kilomètres heure, l'albinos décida de calmer le jeu et de faire une petite pause dans la ville la plus proche. Lisant le panneau, elle se mit à réfléchir à voix haute tout en baissant le volume de la radio.

-L'Avventura...il me semble en avoir entendu parler, mais où? Se demanda t-elle tout en prenant la sortie qui conduisait à ladite ville.

La jeune humaine aux cheveux blancs comme la neige parvint à dénicher un parking en une bonne dizaine de minutes, elle laissa ses affaires dans le coffres de la voiture et emporta seulement les clés du véhicule avec elle. Elle les rangea en vitesse dans l'une des poches de son pantalon noir troué à peu près partout d'ailleurs. Son débardeur noir également présentait pour seul ornement un groupe de métal qu'elle appréciait fortement. Ses talons compensés noirs servaient simplement à la rehausser quelque peu, elle n'aimait pas sa petite taille qu'elle trouvait bien trop handicapante... Tout cela faisait beaucoup ressortir ses prunelles ensanglantées ainsi que ses cheveux blancs neige. Les passants se retournaient pour fixer cette jeune humaine au physique et au style vestimentaire si atypiques, chose qui fit rire la concernée moqueusement. A l'instant où elle s'apprêtait à les envoyer sur les roses une voix masculine retentit dans son dos, elle se retourna pour jauger son interlocuteur. Arborant un sourire moqueur et narquois elle lui répondit sur un ton amusé et railleur.

-Je ne suis pas perdue, ne vous en faites pas et je ne désire pas le moins du monde devenir votre dessert...Il vous reste encore un peu de sang au coin de la bouche. Chuchota t-elle comme si c'était l'un des plus importants secrets du moment.

Adélaïde savait qu'il n'était pas sage de se moquer d'un vampire mais c'était tellement amusant de braver les interdits... Elle fixa le jeune vampire avec un sourire moqueur au coin des lèvres, ses fioles étaient restées dans la voiture...tant pis!

-Seriez-vous perdu par le plus grand des hasards? Questionna t-elle en ricanant.

Message par Invité Sam 23 Nov - 15:23

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


La jeune femme se retourne vers moi et je vois alors ses yeux couleur pourpre. Je suis surpris je ne me le cache pas. Mais après tout depuis mes sept siècles d'existence j'ai vu bien d'autres albinos. Ils sont rares mais pas nécessairement spéciaux. Par conte je n'en ai jamais goûté, et ce n'est pas à l'ordre du jour. La jeune albinos sourit alors de manière narquoise comme si elle n'était pas effrayé de se retrouver devant un vampire. Après tout si elle est dehors à cette heure ci dans cette ville c'est qu'elle doit avoir l'habitude de les côtoyer ou qu'elle sait très bien se défendre. Peut-être est-elle chasseuse de mon espèce ? Non je me souviens bien qu'avec l'aide du sanguinaire nous avons réduit les chasseurs à un groupe si réduit qu'ils ne veulent plus s'interposer dans nos histoires. Je vois une autre explication, après tout nous sommes à Avventura une ville ou créatures surnaturelles et humains vivent tous au grand jour. Chose que je ne comprends pas vraiment mais bon qu'il en soit ainsi. Et puis je ne suis pas venu ici en villégiature mais pour retrouver celui ou celle qui a prit la vie de mon âme sœur, celle qui m'a fait naître, celle qui a su calmer William. La voilà qui prends alors la parole sur un ton des plus surprenants, un ton railleur voir amusé et elle dit alors :

-Je ne suis pas perdue, ne vous en faites pas et je ne désire pas le moins du monde devenir votre dessert...Il vous reste encore un peu de sang au coin de la bouche.

Elle a donc deviné une partie de mes intentions ? Cela n'a rien de bien surprenant après tout le cadavre que je viens de vider de son sang git non loin de moi. Elle se doute sûrement que je compte m'en prendre à elle, mais elle ne sait pas encore que je souhaite avant toute chose lui extorquer des informations. Une chose est sûr elle n'est pas l'assassin de ma femme, car celui qui l'a tué n'était pas humain, c'est l'évidence même. Par contre je ne sais pas de quelle race il est. Je peux affirmer qu'il n'est pas humain car aucun humain n'aurait réussi à rivaliser avec la force de Diana. Elle me dit donc que j'ai encore du sang sur le coin des lèvres, c'est non sans un sourire malsain que je passe ma langue sur ce dernier afin de m'en débarrasser. William est de plus en plus exciter, je ne sais pas ce qui lui prends mais s'il continue comme ça je ne pourrai pas le retenir pendant longtemps. On dirait que cette jeune femme provoque chez lui une réaction inattendue. Pourtant j'ai beau chercher dans notre mémoire elle ne me dit absolument rien. Est-ce dont l'instinct du sanguinaire qui réagit ainsi ?

- Seriez-vous perdu par le plus grand des hasards?

Voilà qui est amusant, elle reprend mes propos à mon égard. Dois-je jouer le jeu afin de m'amuser un peu, ou peut-être puis-je profiter de cette invitation pour lui extraire les informations qu'elle possède. Peut-être me dit-elle cela uniquement à cause de mes vêtements datant d'une époque bien antérieur. Je devrais sinon ne pas perdre plus de temps et la tuer immédiatement afin de lui faire regretter sa témérité. D'un autre côté elle sait peut-être quelque chose. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie d'en savoir plus sur la jeune femme. Et si jamais elle s'avère être inutile je laisserai alors William jouer avec elle. Après tout il n'attend que ça.

"Voilà qui est impressionnant. Une jeune humaine face au sanguinaire qui n'a pas peur. Je dois dire que je suis agréablement surpris"

C'est vrai après tout ma réputation ou plutôt celle de William me précède. Nulle n'ignore à quel point il, nous, sommes dangereux. C'est peut-être pour cela qu'elle est ici alors ? Non je ne pense pas qu'un humain soit chef de l'un ou de l'autre des clans. Encore que pour le cercle je ne peux rien dire, je ne connais même pas ses intentions réelles. Je m'approche alors de la femelle sans pour autant rester sur mes gardes. Dans une ville comme celle là on ne sait jamais sur qui ou sur quoi on peut tomber. Une fois à une distance suffisante pour lui porter un coup fatal sans qu'elle ne soit le temps de réagir, ainsi qu'une distance suffisante pour éviter une éventuelle attaque je reprends la parole avec un sourire malsain sur les lèvres :

"En effet, je recherche le repère de ceux qui se font appeler les rebelles, je dois m'entretenir avec chacun d'eux."

Pourquoi je révèle cela ainsi ? Pour deux raisons, la première c'est qu'ainsi si elle est membre du cercle elle ne connaitra pas mes réelles intentions et elle saura que je ne suis pas un membre des rebelles et elle n'enverra donc pas de renfort à mes trousses. Non pas que j'ai peur mais si je peux éviter de devoir tuer plus que nécessaire autant le faire. William n'approuve pas mes propos, lui il n'a qu'une idée, tuer le plus de personne possible. Je le calme cependant en lui faisant comprendre qu'il nous faut faire preuve de stratégie pour retrouver celui qui nous voulons tuer. La seconde raison à mon honnêteté est que si la jeune femme fait partie des rebelles elle pourra me mener à eux, ou alors me faire rencontrer le leader de ces derniers. Et puis si elle n'entre dans aucune de ces deux catégories et bien je me contenterai de me nourrir de son sang. Après tout ce n'est qu'une humaine, et aussi courageuse soit-elle elle ne fait pas le poids face à William le sanguinaire. En parlant de cela je vais mettre les choses au clair tout de suite avec elle :

"James William Arhington, alias William le sanguinaire pour vous servir chère damoiselle."

Ainsi elle saura que c'est à l'un des plus grands tueurs des ces siècles qu'elle s'adresse. Je fais une mini révérence comme me l'a enseigné mon géniteur. C'est ainsi qu'on saluait poliment à mon époque. Pourtant le sourire sadique du meurtrier ne quitte pas mes lèvres.


Message par Invité Sam 23 Nov - 16:11

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde fixait son interlocuteur sans se départir de son sourire amusé et moqueur. La soirée promettait d'être bien plus divertissante que prévue quoi que pas forcément en ce qui la concernait. Elle avait laissé toutes ses fioles sur le siège passager... Qu'à cela ne tienne, elle n'était pas surdouée pour rien, elle se servirait encore une fois de son cerveau tordu pour se sortir de cette malencontreuse situation. Mais avant tout, un seul mot d'ordre serait à l'honneur...du mois pour l'instant: s'amuser et comme une petite folle s'il vous plait! Qu'elle n'ait pas voyagé jusqu'ici pour parler de broutilles en compagnie d'un vieux vampire rasoir! Enfin...celui ci avait l'air particulièrement intéressant, son seul sourire sadique donnait envie d'en connaître plus sur lui. La jeune humaine détailla son interlocuteur sans même se préoccuper de savoir si cela le dérangeait ou non. Il était vêtu de vêtements bien vieillots et la surplombait d'une bonne tête et demie. Pourquoi donc avait-il fallu qu'elle naisse aussi petite ?! Reportant ses iris ensanglantés dans les prunelles noisettes du vampire elle prit la parole sur le même ton railleur.

"Voilà qui est impressionnant. Une jeune humaine face au sanguinaire qui n'a pas peur. Je dois dire que je suis agréablement surpris"

L'albinos partit d'un léger rire malsain en entendant cette réplique pour le moins étonnante. Le sanguinaire? Seules deux solutions se présentaient désormais... Soit il était un psychopathe qui avait choisit ce surnom de lui-même soit il était un tueur en série nommé ainsi par les populations ayant subies ses attaques. La jeune femme esquissa un sourire cruel, voilà qui devenait fichtrement intéressant dis donc ! Prenant tout son temps pour répondre, elle passa une main dans sa chevelure blanche en souriant d'un air mauvais. Pourquoi s'embêter à faire de beaux sourires lorsque l'on n'avait pas l'intention de se mettre les gens dans la poche?

-Ce n'est pas un vampire qui m’effrayera, navrée que le mythe tombe à l'eau par ma faute. Ricana t-elle sans le penser une seconde.

Si il y avait bien un sentiment qu'elle n'avait pas éprouvé depuis longtemps c'était la culpabilité et les excuses se faisaient rares chez elle excepté lorsque la jeune humaine se moquait de ses congénères et adoptait un ton ironique. Se rappelant qu'elle parlait à un vampire elle commença à réfléchir à toute vitesse. Son visage se trouvait désormais dénué de la moindre expression, on ne pouvait savoir ce qu'elle éprouvait en cet instant. Peut-être devait-elle calmer le jeu, elle se trouvait après tout en compagnie d'un suceur de sang... A ses yeux elle n'était rien de plus qu'un vulgaire morceau de viande ambulant, à la limite un garde manger... Si jamais elle poussait le bouchon trop loin elle ne donnait pas cher de sa peau, les vampires étaient des êtres rapides et forts alors les humains... Les humains étaient faibles, tellement faibles. Pensa t-elle d'un ton méprisant dans sa tête, car oui... En effet elle et ceux de sa race étaient faibles en comparaisons de toutes les possibilités qui s'ouvraient aux autres races. Revenant à la réalité, Adélaïde écouta le vampire parler avant de lui répondre sur un ton absolument neutre et monocorde. Les constatations qu'elle venait de faire ,e l'avaient pas mises de bonne humeur bien au contraire, elle se devait toutefois de n'en rien laisser paraître.

-Il se trouve que je suis moi aussi à la recherche des Rebelles. Déclara t-elle simplement.

Elle se souvenait en avoir entendu parler plusieurs fois au journal télévisé. Ses pas l'avaient conduits dans cette ville si emplie de mystère alors autant en profiter et rejoindre ce groupe on ne peut plus attrayant. La jeune albinos afficha un sourire amusé sur son visage tandis qu'elle questionnant le vampire qui s'était approché d'elle. Il pouvait désormais la tuer aussi aisément qu'elle même aurait tué un insecte, c'en était déconcertant et tellement...frustrant.

-Pourquoi donc êtes vous à la recherche de ce groupe si attrayant à mes yeux? Demanda t-elle avec un sourire moqueur.

Elle laissait ainsi apparaître son intérêt pour le groupe des Rebelles, ne restait plus qu'à voir la réaction du jeune vampire. Enfin jeune...en apparence seulement. Il devait être bien plus vieux surtout au vu de son surnom. Le sanguinaire... Farfouillant dans sa mémoire la jeune humaine ne trouva cependant aucun récit correspondant à ce nom. Aurait-il inventé une fable de toute part? Non, il semblait digne de ce surnom, son sourire de tueur en série suffisait à le prouver... Elle répondit à la présentation en ricanant.

-Adélaïde Clarkson très cher suceur de sang. Annonça t-elle d'un air moqueur.

La jeune femme se baissa et fit une courbette en agitant pompeusement les bras, elle se moquait ouvertement de son interlocuteur. C'était plus fort qu'elle... Et puis tant pis si cela ne lui convenait pas, elle n'allait certainement pas jouer la petite fille effarouchée, il ne manquait plus que ça! Tournant les talons, elle rejeta la tête en arrière tout en lançant avec un air moqueur.

-Une petite promenade vous siérait-elle? Il paraît que ça ouvre l'appétit. Ricana l'humaine aux yeux ensanglantés avant de partir dans une direction qui lui était totalement inconnue.

Elle n'attendit pas le vampire et ne se soucia même pas de savoir si il allait l'attaquer sournoisement dans le dos ou non.

Message par Invité Sam 23 Nov - 17:54

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Tandis que je réfléchis à pourquoi cette jeune humaine intrigue autant le monstre qui sommeil en moi elle me dévisage avec insistance. N'importe quelle autre créature qui aurait un temps soit peu entendu parler de moi aurait immédiatement détourné le regard de peur de réveiller le sanguinaire. D'autant plus si cette personne est humaine. Mais après tout c'est peut-être son humanité qui la rend si téméraire. Il est vrai que le sanguinaire à fait parler de lui il y a plus de 5 siècles. Cette jeune femme doit avoir vingt ans tout au plus. Et comme William vient tour juste de se réveiller il y a quelques semaines, il y a peu de chance qu'elle connaisse le frayeur que peux provoquer le sanguinaire. Je lui exprime alors mon ressentiment face à cette absence de peur devant le monstre que je renferme. Je lui précise que c'est agréable pour une fois de faire face à quelqu'un d'autre que ma femme qui ne prend pas peur devant moi. Elle laisse alors résonner un rire cristallin pour le moins intéressant. Ce timbre de voix est agréable et s'accorde en parfaite harmonie avec le sourire cruelle qui apparait sur ses lèvres tandis qu'elle continue de me dévisager. Elle passe alors sa main dans se chevelure opaline avant de me répondre :

-Ce n'est pas un vampire qui m’effrayera, navrée que le mythe tombe à l'eau par ma faute.

Je remarque à son visage qu'elle ne pense pas une seule seconde les excuses qu'elle vient de proférer. Mais après tout je m'en contre fiche. Ce n'est pas moi qui est revendiqué le nom du sanguinaire mais c'est le nom que l'on a donné à William et ce dernier s'en satisfait parfaitement. Son visage est maintenant totalement dépourvu d'expression, je ne peux savoir ce qu'elle pense et cela est assez embêtant. Je n'aime pas spécialement ne pas savoir ce que pensent les gens. Mais le plus énervant ce sont les gens qui masquent leur peur pendant que je les démembre. Généralement j'en fini vite avec cela. Je lui exprime le fait que je recherche les rebelles pensant qu'elle pourrait me mener à eux, mais c'est sur un ton monocorde elle me répond alors :

-Il se trouve que je suis moi aussi à la recherche des Rebelles.

Voilà qui n'arrange pas mes affaires. Cette femme n'a donc absolument aucun attrait pour moi hors mis son absence de frayeur. Quoi que elle pourrait peut-être m'être utile si elle les recherches et qu'elle les trouve cela me permettrai de couvrir plus de terrain. Me servir d'une humaine voilà une possibilité que je n'avais pas envisagé. Me faire des alliés. Je sais que William est tout à fait contre ce genre de fonctionnement, mais on ne sait pas sur quoi ou sur qui on peut tomber dans cette ville. Et du moment que je peux tuer moi-même l'enfoiré qui a ôté la vie de ma dulcinée. Je m'approche d'elle afin de pouvoir attaquer si le besoin s'en fait sentir ou encore me défendre si besoin est, bien que je n'ai pas grand chose à craindre d'une humaine. Elle semble un peu mal à l'aise avant de reprendre tout de même la parole :

- Pourquoi donc êtes-vous à la recherche de ce groupe si attrayant à mes yeux ?

Je me demande si je dois lui répondre, d'un autre côté si je veux qu'elle m'aide je lui dois bien ça. William encore une fois n'est pas d'accord avec moi, mais heureusement j'ai assez de contenance pour l'empêcher de prendre le contrôle pour le moment. Je m'évertue à lui faire comprendre que des alliés pourraient nous servir à trouver plus vite celui ou celle que nous recherchons et ainsi accomplir notre vengeance. Je prends donc la parole sur un ton à la fois froid et grave :

"Si je veux trouver les rebelles c'est pour retrouver une personne."

Je marque une pause avant de sourire cruellement et de continuer sur un ton machiavélique :

"Et lui faire regretter d'être venu au monde. Si je dois intégrer le groupe de rebelles pour ça peu importe, même si je me fou de leurs intérêt je veux bien les aider si cela me permet de tuer de mes mains cet enfoiré"

Je n'en dis pas plus car mes propos parlent d'eux-mêmes. Elle n'a pas besoin de savoir pourquoi je veux me venger. Si elle me pose la question je répondrai sans trop en dire. Savoir que même la sanguinaire peut tomber amoureux serait une faiblesse qu'il ne serait pas bon de faire savoir. Bien que maintenant qu'elle est partie dans un autre monde je n'ai plus de point faible, non je me trompe, William et moi n'avons plus de point faible. Tous les deux nous sommes complémentaire et capable du pire comme du ... Non uniquement le pire. Je décide de faire les choses en règle et donc de me présenter à la jeune femme comme le veulent les codes de mon époque. C'est pourquoi je fais une petite révérence en employant les termes qui me correspondent. Elle ricane alors non méchamment cette fois et elle fait de même en exagérant toutes fois ses mouvements. Cela me fait prendre conscience que les coutumes ont bien évolué depuis ma naissance.

-Adélaïde Clarkson très cher suceur de sang.

Voilà une dénomination qui ne reflète aucunement toute les avantages d'être un vampire. Évidemment ne plus pouvoir sortir au grand jour, ou encore devoir boire du sang pour survivre sont des inconvénients, mais ne plus être sujet aux maladies, ne plus être victime du temps ou encore la force, la vitesse et l'amélioration de ces cinq sens sont des avantages non négligeable. Peu importe ce qu'elle pense après tout, tout ce que je veux c'est que si elle se révèle digne de confiance qu'elle mène les investigations identiques aux miennes. A deux je suis sûr que nous pourrons trouver ce maudit clan. Et si ce n'est pas le cas et bien je n'aurai qu'à me débarrasser d'elle. Je ne suis plus après les siècles à une victime prête.

-Une petite promenade vous siérait-elle? Il paraît que ça ouvre l'appétit.

Voilà bien une proposition intéressante, même si une fois encore son ton est provocateur, mais toujours moins que ces propos. Elle emploi exprès un terme que je serais capable d'utiliser. En effet il me semble que ce mot ne s'emploi plus dans le langage courant, mais à mon époque on l'utilisait beaucoup. Le fait qu'elle l'utilise montre-t-il qu'elle a compris que je suis plus vieux qu'elle d'environs sept cent ans ? Peu importe, la jeune femme convaincue que je vais la suivre à déjà commencer à partir dans une direction. Je la rattrape alors sans aucune difficulté étant donné que mes pas sont plus grands que les siens, et une fois à ça hauteur je ralentis mon rythme de marche pour me caller sur le siens. Je reprends alors la parole :

"Une ballade est une bonne idée, mais attention à ce que ça ne m'ouvre pas trop l'appétit, sinon je pourrai revenir sur le fait de vous considérer comme mon dessert."

J'emploi un ton amusé et blagueur pour ce coup, même si mon sourire sadique lui ne disparait pas. Après tout il est vrai que si je n'ai rien d'autre à me mettre sous la dent il se pourrait bien qu'elle passe à la casserole, ou plutôt sous mes crocs.

Message par Invité Sam 23 Nov - 22:14

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde s'aperçut bien vite que quelque chose troublait son interlocuteur. Quelque chose ou quelqu'un... Sans doute elle. Il venait de lui avouer que cela l'impressionnait qu'elle n'ait aucunement peur de lui. Haussant les épaules, la jeune humaine écouta attentivement les réponses que le vampire lui apportait.

"Si je veux trouver les rebelles c'est pour retrouver une personne." Affirma t-il.

Sans doute désirait-il trouver un congénère qui lui avait volé l'une de ses proies ou qui plagiait implacablement son mode opératoire. L'albinos gloussa en se rendant compte de ce à quoi elle venait de penser, son esprit était vraiment tordu, elle semblait décidément totalement irrécupérable. Une personne normale ou saine d'esprit, si l'on préférait, n'aurait certes pas pensé aux mêmes raisons qui pourraient pousser le vampire à retrouver une personne. Un imbécile vivant dans un conte de fées aurait pensé que James William se trouvait présentement à la recherche de son âme soeur tandis qu'une personne légèrement plus lucide aurait pensé qu'il recherchait simplement un être cher. Le gloussement de la jeune femme aux yeux ensanglantés s'éleva dans les airs, créant une ambiance macabre qui ravit aussitôt.

"Et lui faire regretter d'être venu au monde. Si je dois intégrer le groupe de rebelles pour ça peu importe, même si je me fou de leurs intérêt je veux bien les aider si cela me permet de tuer de mes mains cet enfoiré"

Toute personne intellectuellement sainement constituée aurait pris ses jambes à son cou et aurait tenté de s'échapper en entendant cette voix emplie de sadisme et de cruauté. Mais bien au contraire, la petite humaine ne put retenir un rire tout aussi macabre et sinistre que son précédent gloussement. Elle rétorqua d'un ton raileur tout en plongeant ses prunelles ensanglantées dans les iris noisettes du vampire.

-Cela fait toujours plaisir de constater qu'il existe des personnes plus sadiques et mentalement dérangées que soi. Ricana t-elle.

Elle se moquait encore une fois ouvertement de son interlocuteur, quoi que... Si il était aussi sanguinaire qu'il le laissait penser il prendrait ceci pour un compliment. On ne pouvait jamais savoir ce qui se déroulait réelement dans la tête d'une personne comme lui ou comme elle d'ailleurs... Les sinistres propos de James William attisèrent néanmoins la curiosité de la jeune humaine aux cheveux blanc neigeux. Elle n'en laissa toutefois rien paraître et se contenta de l'observer attentivement et sans la moindre discrétion. Il était grand, fort et difficelement vulnérable de part sa nature vampirique, toutefois.... Toutes les créatures vivant sur cette terre possédaient un point faible non? Evidemment, quelle question! Ne restait plus qu'à dénicher ces faiblesses, ce qui bien souvent n'était pas une partie de plaisir mais au contraire bien ennuyante. Adélaïde laissa son esprit divaguer et un souvenir refit surface avant même qu'elle ait pu s'en rendre compte et qu'elle le refoule au plus profond de son être. Elle revit la lumière se refléter sur la lame du poignard juste avant que l'arme ne plonge dans son thorax sans que ses parents ne fassent le moindre geste. Ils n'avaient même pas sourcillés... La jeune humaine reprit contact avec la réalite, sa main carressant nerveusemet la cicatrice laissée sur son corps par cette arme blanche. L'albinos reprit le contrôle des ses émotions d'une main de fer aussi sec, il ne fallait pas que l'on puisse distinguer ses sentiments réels, jamais. La jeune femme tourna la tête et constata que le vampire l'avait rattrapée, enfin, il possédait de plus grandes jambes alors ce ne devait pas être bien complexe. Tiens...il ne l'avait pas attaquée, c'était déjà cela, reprenant un air moqueur elle lui répondit d'un ton toujours aussi moqueur et provocateur que les fois précédentes.

-Je crains de n'être pas comestible, vous vous briseriez les dents à vouloir me dévorer pour votre dessert. Ricana t-elle.

Le sourire empli de sadisme du jeune homme la poussa simplement à refaire un commentaire insolent, peu imporantaient les conséquances. Elle avait parfaitement conscience que si jamais il se mettait en colère, elle ne serait rien de plus qu'une vulgaire poupée de chiffon entre ses mains. Et alors? Elle n'en avait cure...

-Un grand vampire sanguinaire tel que vous en compagnie d'une faible petite humaine telle que moi... Elle poussa un petit soupir amusé avant de reprendre sur un ton moqueur. Je crains que vous ne ruiniez votre réputation. Ricana t-elle sans quitter ses yeux des siens.

Message par Invité Sam 23 Nov - 23:38

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Elle me demande pourquoi je cherche les rebelles et dans mon réflexion je laisse transparaitre un certain trouble. En effet repenser à ce qu'il c'est passé est très dur. Pourquoi est-ce qu'il a fallu que je sorte ce jour là ? Non vu l'organisation dont ils ont fait preuve ils devaient avoir prévu leur coup depuis un long moment déjà. Mais pourquoi avoir tué Diana ? Qu'avait-elle fait de mal ? Étai-ce dans le but de m'atteindre moi ? Je ne vois que cela comme solution car après tout elle n'a jamais fais de mal à quiconque. Elle ne buvait que des poches de sang que j'allais piquer dans les hôpitaux. J'ai d'ailleurs moi aussi pendant longtemps été réduit à ce régime alimentaire. William n'en avait même pas conscience vu qu'il dormait au plus profond de moi, de nous. Mais s'ils ont tué ma femme pour m'atteindre, c'est qu'elle est morte à cause de moi. C'est cela qui me trouble le plus et c'est pour cela que ma haine est sans fin. Je ne trouverai le repos qu'après avoir tuer ce ou cette misérable. Je le démembrerai, et je regarderai la douleur et la peur s'insinuer dans chaque partie de son être. Il souffrira et mourra le plus lentement possible. Je caresse avec mon pouce la chevalière de ma bien aimée, geste que mon interlocutrice remarque sans rien dire. Et je lui expose alors en deux temps pourquoi je cherche les rebelles.

La jeune humaine ricane alors gentiment en entendant à quel point la haine qui me ronge est profonde. Mais je remarque tout de même qu'elle n'est plus forcément aussi à l'aise pendant l'espace d'un instant. Chose qui disparait rapidement. Oui ma cruauté est sans faille, mais elle est moindre à côté de celle de William. Ce dernier ne laissera rien passé. Cette humaine serait déjà morte depuis longtemps si ce n'était pas moi qui était aux commandes. La jeune humaine répond tout de même, toujours sur le même ton railleur :

-Cela fait toujours plaisir de constater qu'il existe des personnes plus sadiques et mentalement dérangées que soi.

Tu ne crois pas si bien dire petite. Je suis plus sadique que la plus part des gens, mais celui qui m'habite est l'être le plus démoniaque que tu ne pourras rencontrer. Son sadisme n'a aucune limite. Il ne connait ni scrupule ni retenue. Il fonce et il tue quiconque se dresse sur son chemin. Diana est la seule personne qu'il n'a pas réussi à tuer, et j'ignore encore pourquoi aujourd'hui. Pour ce qui est d'être dérangé tu n'as jamais eu autant raison. Après tout je suis schizophrène. Mais c'est une schizophrénie particulière car mon William et moi même avons conscience l'un de l'autre et nous parvenons même à communiquer, enfin plus ou moins. Mais bon après tout peu importe, tu n'as pas besoin de savoir que je ne suis pas moi même le sanguinaire mais qu'il s'agit en fait de William. Je réponds tout de même :

"Tu n'as aucune idée d'a quel point ce que tu dis est juste."

Je ne fais pas allusion à moi mais à William, mais ça bien évidemment elle n'en a aucune idée. Encore une fois la jeune femme me dévisage, elle examine chaque parcelle de mon corps. Il est vrai qu'ainsi on ne pourra pas se douter que je suis le sanguinaire. Je suis faim et même si musclé je n'ai pas la carrure d'un tuer en série. C'est d'ailleurs pour cela que beaucoup de personne ne prenait pas la menace de William au sérieux au début. Puis en voyant leurs amis les plus robustes mourir dans des conditions atroces ils ont pour la plus part compris que son physique atypique ne réduisait en rien sa force nettement supérieur à la normale. Sa vitesse également est plus élevée que celle des vampires normaux. Mais peu importe. Nous commençons alors à marcher et je lui fait une blague sur le fait que si une marche m'ouvre l'appétit je pourrai bien reconsidérer sa position et me servir d'elle comme dessert ce à quoi elle réponds encore une fois en maniant habilement la raillerie :

-Je crains de n'être pas comestible, vous vous briseriez les dents à vouloir me dévorer pour votre dessert.

Oh si tu savais, j'en ai vu des biens pires que toi. Mais non tu ne peux pas savoir. Tu ne sais pas que j'ai vécu la peste et le choléra. Tu ne sais pas que mon hôte et moi même avons traversé le monde à plusieurs reprises et que nous avons bu le sang de millions de personnes, des plus saints comme des plus malades. Je dois d'ailleurs être l'un des plus vieux de mon espèce à présent. Rien n'est sûr mais jamais encore je n'ai rencontré un vampire plus âgé que moi. Certains se rapprochent de mon âge mais aucun que j'ai croisé ou tué ne l'a dépassé. En même temps William à tué nombre de vampire plus âgé que lui quand il était le sanguinaire. La jeune femme reprend alors :

-Un grand vampire sanguinaire tel que vous en compagnie d'une faible petite humaine telle que moi... Je crains que vous ne ruiniez votre réputation.

Encore une fois elle tient ses propos en rigolant. Elle n'a vraiment pas froid aux yeux cette humaine. Je m'apprête à lui répondre alors que j'aperçois un homme avec un tatouage sur l'avant bras. Mes yeux s'assombrissent alors et je perds soudain tout contrôle. C'est à grande vitesse que je m'approche de ce vampire. La main de William se ressert alors sur sa gorge et il examine le tatouage qui n'est pas celui d'un serpent. Mais maintenant qu'il à commencé il n'est pas prêt de s'arrêter. Il prend alors la parole, sur un ton tellement plus cruelle et sadique que le miens :

"Qui t'as fait ce tatouage ?"

La phrase est courte mais ne laisse aucune chance à une non réponse ou un détournement de la question. La tonalité employée ferait se briser les os de peur de n'importe qui. Après avoir bafouillé un nom que j'enregistre immédiatement le vampire sent les dents de William s'enfoncé dans sa carotide et se fait alors vider de son sang avant de se faire décapiter sans ménagement par le sanguinaire. Une fois cette action faite mes yeux redeviennent noisette et je reprends alors le contrôle de mon corps. La jeune femme m'a rattrapé et je me retourne alors vers elle.

"Désolé que vous ayez eu à assisté à cela, mais William n'a aucune retenue. Et comme vous pouvez le constater la réputation de William n'est plus à faire."

C'est la première fois que je fais allusion au monstre avec qui je partage ma vie et mon corps. Je ne sais pas ce que pense la jeune femme, mais au vu de son regard elle est étonnée et est en train d'essayer de comprendre ce qui vient de se passer.

Message par Invité Dim 24 Nov - 10:52

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde savait qu'elle jouait avec le feu et que plus les minutes passaient, plus elle risquait de se brûler... Son interlocuteur avait attentivement écouté sa raillerie concernant son sadisme et son état mental. Il semblait alors s'être perdu dans ses sombres pensées, il paraissait presque amusé de la phrase qu'elle venait de dire, sans doute la prenait-il comme un compliment. Il devait être sacrément fracassé non? Quoi que...elle n'avait pas son mot à dire quand cela concernait les personnes folles ou fracassées puisqu'elle était elle-même un cas plutôt désespéré... Enfin, toutes les personnes mentalement dérangées devaient ceci à un évènement déclencheur, pour la plupart. En ce qui la concernait il ne fallait pas aller chercher bien loin, ses "parents" étaient les seuls responsables. Elle haïssait ce mot: "parents", à quoi servaient ces personnes, si elle préféraient leur fortune à leur unique enfant? Se souvenir de cette période de sa détestable vie rendait la jeune albinos malade. Comment avaient-ils pu la détester à ce point? Elle n'avait pourtant rien fait de mal à l'époque... Quoi que...elle se souvenait avoir entendu ses parents dire que son plus grand crime avait été sa naissance même. Refoulant se sinistres pensées au plus profond d'elle-même la jeune femme revint à la conversation et prit la parole d'un ton toujours aussi moqueur.

"Tu n'as aucune idée d'a quel point ce que tu dis est juste."

Il avait affirmé ceci avec une conviction inébranlable et impressionnante.

-Je me balade donc en compagnie d'un tueur en série doublé d'un psychopathe fou. Constata t-elle en ricanant avant de reprendre sur le même ton qu'une personne emploierai afin de parler de la météo. Devrais-je avoir peur et fuir à toute allure?

La petite humaine aux yeux ensanglantés avait fini sa tirade d'un ton on ne peut plus moqueur. Elle savait pertinemment qu'elle ne prendrait jamais la fuite devant qui que ce soit, elle était bien trop fière pour cela. Seulement ce très cher James William ne pouvait le savoir, sauf si il était un télépathe, auquel cas il connaissait déjà une grande partie de son passé. Elle en doutait cependant fortement, car des signes l'auraient trahis. Enfin...peu importait, si un télépathe décidait d'entrer dans la tête de l'albinos il s'égarerait bien vite dans les méandres tordus de son esprit blessé. Le vampire ne sembla pas convaincu lorsqu'elle affirma qu'il se briserait les dents à vouloir se servir d'elle comme dessert. Cela la fit rire, elle savait parfaitement que son physique était bien peu menaçant, elle se servait d'ailleurs bien souvent de cet atout pour piéger et manipuler ses adversaires. Le vieux vampire parut étonné quand Adélaïde recommença à lancer des commentaires encore une fois, on ne peut plus provoquants. Que désirait-il qu'elle fasse? Qu'elle se mette à genoux et qu'elle le supplie de l'épargner? Certes pas! Qu'elle lui fasse des éloges? Et puis quoi encore?! La jeune humaine aux cheveux blanc comme les hauts sommets tourna la tête et distingua une silhouette à quelques mètres d'eux, elle ne pouvait voir tous les traits de son visage, il faisait bien trop sombre pour cela. Elle s'apprêtait à lancer un énième commentaire outrageant lorsque le vampire détala à une incroyable vitesse, ses yeux d'humaines ne purent suivre le mouvement. Tournant la tête elle vit son interlocuteur prendre la silhouette à la gorge d'un air fou. Une vois différente de celle de James William s'éleva dans la froideur de la nuit.

"Qui t'as fait ce tatouage ?"

Les intonations n'étaient pas les mêmes, le timbre semblait légèrement différent, cela intrigua la petite humaine au plus haut point et elle se rapprocha en sautillant comme une enfant. Elle avait choisit cette approche exprès, cela rajoutait de la folie pure à ce macabre tableau... Ne lui restait plus qu'à entamer une comptine enfantine et elle se ferait interner pour de bon pensa t-elle en gloussant. Cessant ses enfantillages inutiles, elle réfléchit à toute allure. Pourquoi donc la tatouage de cet illustre inconnu importait-il donc autant? Cela devait certainement être du à la personne que le vieux vampire aux prunelles noisettes recherchait. Adélaïde regarda froidement la tête de l'inconnu rouler dans l'herbe, le vampire venait de se rassasier, sans doute était-ce son tour pensa t-elle en le voyant se retourner. Mais que c'était-il donc passé? Ne cherchant même pas à cacher son étonnement face à ce qui venait de se produire l'humaine écouta son interlocuteur silencieusement.

"Désolé que vous ayez eu à assisté à cela, mais William n'a aucune retenue. Et comme vous pouvez le constater la réputation de William n'est plus à faire."

La voix avait encore changée, c'était celle de son interlocuteur, celui du départ... Voilà qu'il s'excusait. Adélaïde commença à raisonner à toute vitesse, il se nommait James William, il venait cependant de parler de William comme si il parlait de quelqu'un d'autre que lui. Sa voix avait changée, son attitude aussi... Conclusion ils étaient plusieurs dans cette jolie tête. Haussant les épaules avec le plus grand dédain, l'humaine repassa une main dans ses cheveux tout en reprenant la parole d'un ton toujours aussi moqueur.

-Et bien vous pourrez dire à William qu'il est un être répugnant. Tss... Lâcha t-elle avec un sourire amusé. Il finira par traumatiser la population de cette ville. Gloussa t-elle.

L'albinos n'était pas effrayée le moins du monde, elle trouvait au contraire cet être absolument fascinant, bien qu'elle ne le montrerait pas, elle préférait continuer à se moquer de lui, c'était tellement plus amusant.

Message par Invité Lun 25 Nov - 14:11

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Alors que je sombre dans mes pensées après son accusation à mon désordre mentale un sourire s'affiche alors sur mes lèvres. Je la vois cependant me regarder et quand je sors enfin de mes pensées afin de lui répondre elle est cette fois elle-même complètement plonger dans les limbes de son cerveau. A quoi penses-t-elle ? Je ne saurai dire mais au vu de ses traits crispé je peux facilement deviner que ce n'est rien de très joviale. C'est pourquoi je reprends la parole afin de la sortir de ces sombres pensées. Je lui exprime dans un soupire, mais avec une assurance sans faille qu'elle a raison dans ces suppositions sur moi, mais elle n'a aucune idée de à quel point je suis mentalement dérangés. Mais tout cela n'est du qu'à une seule chose : Diana. Elle répond alors à mon propos sur un ton railleur dans un premier temps puis elle change alors totalement de ton afin qu'il devienne tout a fait neutre voir désintéressé :

- Je me balade donc en compagnie d'un tueur en série doublé d'un psychopathe fou... Devrais-je avoir peur et fuir à toute allure?

Si je devais te donner un conseil Adélaïde en effet ce serait de mettre le plus de distance entre toi et le sanguinaire. Pour l'instant il ne t'accorde que peu d'importance bien qu'il se méfie tout de même de toi pour une raison que j'ignore. Tu n'es que de la petite friture et nous avons lui comme moi un plus gros poisson à pécher. Nous n'avons jamais laissé quelqu'un nous jouer un tour pareil et même s'il s'est jusqu'à maintenant montré plus habile que ses prédécesseurs dans le domaine, il n'y a qu'une seule issue pour cet assassin. Une mort lente et douloureuse. Nous continuons à discuter, ou plutôt elle continue de me provoquer pour tester mes limites quand soudain j'aperçois très clairement une personne avec un tatouage sur le bras. Malgré que la nuit soit tombé ma vision est parfaite et plus performante que celle de l'humaine. Ce qui me permet même de distinguer à cette distance les traits du tatoueur. Traits qui sont identique à celui de l'assassin de Diana. Enfin une piste sérieuse. Mais c'est alors que je perds tout contrôle et que William remonte à la surface sans que je ne puisse l'en empêcher. Le sanguinaire attrape l'autre vampire à la gorge et lui fait cracher sans mal le nom du tatoueur. Il vide ensuite la sangsue de son sang sans demander son reste, et enfin retombe dans le demi sommeil en me laissant à nouveau la place.

A nouveau maître de moi-même je me retourne alors vers la jeune humaine qui est arrivé vers nous en sautillant et je constate beaucoup d'étonnement qu'elle ne se donne pas la peine de cacher sur son visage. En revanche je ne vois aucun signe de peur mais simplement de la curiosité. Je m'excuse alors pour ce spectacle macabre. Bien que mes excuses ne soit pas franche, c'est ce qu'on appelle de la politesse élémentaire. La jeune femme hausse alors les épaules d'un air indifférent puis repasse à nouveau la main dans sa chevelure de nacre. Elle dit alors sur un ton railleur ces mots qui laissent pourtant le sanguinaire de marbre :

-Et bien vous pourrez dire à William qu'il est un être répugnant. Tss... Il finira par traumatiser la population de cette ville.

Elle ignore donc à quel point elle a raison. SI elle avait été assez vieille aurait-elle réagit de la sorte ? Ou bien est-ce que la population de cette ville n'a pas encore eu vent des méfaits de William ? Après tout le plus gros a été fait il y a plus de cinq cent ans donc il n'est guère étonnant que les plus vieux seulement sont au courant de l'existence du sanguinaire. Bon nous avons suffisamment joué la jeune humaine et moi et si je ne me dépêche pas de mettre mon plan à exécution William pourrait bien s'impatienter et ne laisser aucune chance de survie à la jeune humaine.

"William entends et voit tout ce que vous dites et faites. Il est autant conscient que moi même en ce moment. Notre dédoublement de personnalité n'est pas dans les normes. Mais après tout nous avons plus de sept cent ans et nous avons besoin de sang pour survivre, alors qu'est-ce qui est encore normal ?"

Je viens de dévoiler involontairement une information concernant notre âge. Cependant cela m'indiffère au plus haut point. Mon âge avancé na fait que me rendre encore plus dangereux. Rare sont les vampires qui atteigne un âge aussi avancé. La plus part meurt avant soit de lassitude soit de suffisance. Bien que les chasseurs aient pour la plus part été tué par William et mes congénères, il existe encore des personnes voulant nous tuer. L'homme au tatouage de serpent en est la preuve elle même. Je précise alors ce que je viens de dire à la jeune femme :

"Cependant vos propos railleurs et vos insultes n'atteigne pas William, il ne vous considère pas comme digne d'intérêt. Sinon vous seriez morte en même temps que ce vampire..."

Je marque une courte pause et reprends alors avec sérieux une fois encore :

"Je ne suis pas de cet avis, je pense qu'en nous associant nous aurions plus de chance de retrouver rapidement les rebelles. Et plus vite je les retrouverai plus vite je pourrai assouvir ma vengeance."

Je marque encore une courte pause afin d'observer les réactions de la jeune humaine face à tant de franchise d'un coup. Je suis bien obligé d'allez droit au but car si je ne le fait pas le sanguinaire risque de perdre patience de et destiner la jeune femme à une fin prochaine. Il aimerait bien je le sens, faire d'elle son dessert si elle ne nous ait d'aucune utilité.

Message par Invité Mar 26 Nov - 19:09

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde venait tout juste de lancer son commentaire pas si innocent concernant le psychopathe fou doublé d'un tueur en série qu'était certainement son interlocuteur. Elle vit à son expression qu'elle avait tord de rester ici, elle ne faisait pas le poids face au vampire qui sommeillait en ce jeune homme, qui ne sommeillait pas tant que ça d'ailleurs. Après tout, il avait vidé un homme de son sang juste avant qu'il n'entame leur discussion. La jeune humaine commença à se questionner, pourquoi l'épargner? Elle n'avait de cesse de proférer des propos outrageants et horriblements provocateurs voir insultants. Elle n'avait pas réagit comme les autres et avait à peine sourcillé en apprenant qu'il pouvait la tuer le temps d'un battement de cils. Peut-être était-ce cette différence qui la maintenait en vie aux côtés de ce fou furieux... La jeune femme gloussa d'un air totalement fou, à vrai dire, si elle avait réagit de la sorte c'est qu'elle ne se trouvait pas non plus dans un état mental totalement stable.

La jeune humaine attendit patiemment que le vampire ait achevé ce qu'il avait commencé, lorsqu'il se retourna vers l'albinos cette dernière esquissa un sourire amusé. En effet le vampire arborait un air on ne peut plus étonné, il semblait que sa réaction l'ait surpris. La jeune femme aux yeux ensanglantés leva les yeux au ciel en entendant les "pseudos" excuses de son interlocuteur, il n'avait pas l'air de penser une seule seconde ce qu'il venait de dire. Enfin, peu importait, ils ne se trouvaient pas ici pour dire la vérité. L'humaine lança alors un petit commentaire tout à fait railleur et insolent, un sourire moqueur s'était dessiné sur ses lèvres tandis qu'elle avait prononcé ces mots, il fallait qu'elle voit comment le méchant vampire à l'intérieur de James réagissait. Lorsque le jeune homme reprend la parole elle l'écoute attentivement avec toutefois un air désintéressé sur le visage.

"William entends et voit tout ce que vous dites et faites. Il est autant conscient que moi même en ce moment. Notre dédoublement de personnalité n'est pas dans les normes. Mais après tout nous avons plus de sept cent ans et nous avons besoin de sang pour survivre, alors qu'est-ce qui est encore normal ?"

Adélaïde hocha la tête d'un air pensif, ce dédoublement de personnalité paraissait en effet on ne peut plus intéressant. Il avait donc plus de sept cent ans?! Un très vieux vampire donc... Adélaïde était bien loin d'être une idiote, elle mesurait parfaitement le risque qu'elle courait en restant aux côtés de cette personne pour le moins...dangereuse. Ce surnom "le sanguinaire" lui semblait à présent tout à fait approprié, il avait en effet du faire des milliers de victimes en sept cent ans... L'albinos revint alors à la question qu'elle s'était posée précédemment, si William entendait et voyait tout ce qu'elle faisait alors pourquoi était-elle encore en vie? Ne voulant pas tergiverser des heures entières sur ce sujet, la jeune femme posa directement la question au concerné, s'adressant directement à William et non plus à James.

-Puis-je savoir pourquoi je suis encore en vie William? James vient d'affirmer que vous entendez et voyez tout ce que je dis et fais, et je dois bien avouer que je me comporte comme une désagréable petite peste. Ricana t-elle avant de reprendre sur un air bien plus sérieux et menaçant. Alors pourquoi?

La jeune femme désirait vraiment connaître la réponse de cette question qui la taraudait, et si jamais elle ne l'obtenait pas et bien tant pis...elle lui jetterai de l'acide chlorhydrique au visage. Pensa t-elle en gloussant sinistrement. Ce fut cependant James qui lui répondit...qu'à cela ne tienne elle voulait une réponse de la part de William.

"Cependant vos propos railleurs et vos insultes n'atteigne pas William, il ne vous considère pas comme digne d'intérêt. Sinon vous seriez morte en même temps que ce vampire..."

Adélaïde réfléchit un court instant à ces propos. Cela n'avait ni queue ni tête ! Si elle n'étais pas digne d'intérêt, pourquoi s'embêter à l'écouter déblatérer toutes sortes de commentaires offensants et provocateurs? La logique de ce jeune homme laissait quelque peu à désirer semblait-il... Reprenant la parole d'un ton railleur elle exposa ses pensées à haute voix, prenant un malain plaisir à démonter les arguments de son interlocuteur.

-Si je suis indigne de votre intérêt, pourquoi donc me parlez-vous? Je serais certes moins bavarde et moins embêtante si vous me mangiez. Ricana t-elle.

La jeune albinos s'apprêtait à lancer une phrase on ne peut plus insultante qui aurait pu lui coûter la vie lorsque James prit la parole avec un ton étonnamment sérieux.

"Je ne suis pas de cet avis, je pense qu'en nous associant nous aurions plus de chance de retrouver rapidement les rebelles. Et plus vite je les retrouverai plus vite je pourrai assouvir ma vengeance."

La jeune humaine aux yeux ensanglantés jaugea son interlocuteur d'un air on ne peut plus sérieux et menaçant avant de reprendre d'un ton méprisant. Après tout...elle ne lui faisait pas confiance et n'avait absolument aucune raison de le faire. Il était un vampire âgé et apparemment puissant, il pouvait la tuer en un battement de cil et sans le moindre remord.

-Qui me dit que vous êtes digne de confiance? Que je peux avoir confiance en vous? Que vous n'allez pas vous débarrasser de moi une fois que je ne vous serait plus utile? Demanda t-elle sur la défensive.

Si il y avait bien une chose en laquelle la jeune humaine avait perdue tout espoir c'était la confiance. Ses propres géniteurs l'avaient trahie...pourquoi pas un illustre inconnu alors? Non...elle ne lui faisait pas confiance ou plutôt...elle avait peur de lui faire confiance. L'albinos repoussa cet exécrable sentiment au plus profond de son être avant de reprendre un air moqueur et suffisant. Ne jamais, ô grand jamais montrer ses réels sentiments aux autres car ils en profiteront et te le feront payer très cher, c'est ce qu'elle avait appris au cours de sa petite existence...

Message par Invité Mer 27 Nov - 11:55

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


William retourne alors se terrer au fond de mon subconscient. Je sens cependant qu’il est toujours en éveil et qu’il observe avec attention tout ce qui se passe. Je reprends petit à petit le contrôle de mon corps et je me retourne alors vers la jeune albinos qui me regarde avec un sourire amusé. Rien n’effraye donc cette jeune femme ? Après tout elle vient d’assister à la folie du sanguinaire dont je suis l’hôte. Ou alors elle tient vraiment à mourir ? Pourtant elle dit ne pas vouloir devenir mon dessert. Est-elle sûre d’elle à ce point ? Bon peu importe ma priorité n’est pas de la tuer pour le moment. Elle pourrait encore m’être utile. Et quand bien même son utilité me serait absente voir terminée et bien je me désintéresserai simplement d’elle. Je lui fais alors des excuses absolument pas sincères aussi bien dans le ton que dans l’expression de mon visage. C’est plus une politesse que de réelles excuses d’ailleurs. Elle s’en rend très bien compte et lève alors les yeux aux ciels afin de me faire comprendre qu’elle sait très bien que ces dernières ne sont pas utiles.

Elle adresse alors un commentaire railleur et provocateur à William qui n’en a réellement rien à faire. Aussi psychopathe soit-il, il n’est pas du genre à répondre à la provocation. Il est très conscient de sa folie et de sa force. Les commentaires aussi provocateurs sont-ils ne l’affectent pas. La seule chose qu’il ne supporte pas, tout comme moi d’ailleurs, c’est qu’on manque de respect à son épouse défunte. Quiconque oses exprimer un tel propos prononce alors ses dernières paroles. Je lui explique donc que William est totalement conscient bien qu’il ne soit pas en permanence aux commandes. C’est d’ailleurs un drôle de paradoxe car après tout c’est moi qui suis sa seconde personnalité. C’est peut-être simplement parce que je suis plus calme et plus réfléchis que lui, bien qu’un peu moins fort, qu’il me laisse commander la plus part du temps. L’albinos écoute mes explications avec un masque d’indifférence. Elle me regarde et s’adresse alors directement à William cette fois :

-Puis-je savoir pourquoi je suis encore en vie William? James vient d'affirmer que vous entendez et voyez tout ce que je dis et fais, et je dois bien avouer que je me comporte comme une désagréable petite peste. Alors pourquoi ?

Je réponds alors à la place de William car ce dernier n’a que faire pour le moment des propos d’Adélaïde. Je lui explique que le sanguinaire ne la trouve pas digne d’intérêt et que s’il l’avait vraiment voulu il l’aurait tué en même temps que le vampire qui gisait encore non loin de nous. C’est d’ailleurs pour cela que j’ouvre à nouveau la marche afin de continuer notre tour du parc. Elle répond alors car elle ne semble pas satisfaite des propos que je tiens et elle ne me laisse alors pas finir :

-Si je suis indigne de votre intérêt, pourquoi donc me parlez-vous? Je serais certes moins bavarde et moins embêtante si vous me mangiez.

Par politesse je la laisse placer sa phrase bien qu’elle m’est interrompue. Je sens William soupirer d’ennui. Il se demande pourquoi je suis si compréhensif avec cette humaine. Encore une fois je lui fais comprendre qu’elle pourrait nous être utile, il se désintéresse alors totalement de la conversation. Avoir des alliés dans une nouvelle ville, tout humain et faible sont-ils, c’est toujours un avantage non négligeable. Surtout si cela me permet de retrouver l’assassin de Diana dans les plus brefs délais. Je réponds une nouvelle fois à la jeune femme en lui faisant bien comprendre que je ne suis pas de l’avis du sanguinaire et que nous associer serait une bonne chose.

-Qui me dit que vous êtes digne de confiance? Que je peux avoir confiance en vous? Que vous n'allez pas vous débarrasser de moi une fois que je ne vous serais plus utile?

En effet c’est une bonne question. Simplement parce que je suis un homme, ou plutôt un vampire de parole. Bien que je ne sache pas encore ce que je ferai une fois l’homme au tatouage de serpent retrouvé. Après tout je n’ai qu’un seul objectif, me venger. Je ne sais pas encore ce que je ferai après. Une chose est sûr je ne laisserai plus William décimer ville après ville. Cette vie n’en est pas une. Je m’intéresserai peut-être à d’autres choses. Je ne sais pas encore mais pour le moment ce n’est pas à l’ordre du jour. En revanche c’est William qui agacé reprends les commandes pour répondre à la jeune femme. Mes pas se font plus lent et s’arrêtent alors, mes yeux s’assombrissent alors tandis qu’ils dévisagent la jeune femme et la voix de William s’élève alors non sans pousser au préalable un soupir d’agacement.

« Rien ne garantit ta survie ni maintenant ni plus tard. Si tu es encore en vie actuellement c’est parce que James le veux bien. Pour ma part tu ne représentes rien. »

Il retourne alors en sommeil tandis que mes prunelles redeviennent claires. Comme je le pensai William commence à être agacé par l’attitude de l’humaine. Mais je prends quand même la peine de préciser un peu les propos cru du sanguinaire :

« Ce que William veut dire c’est que, si j’avais voulu vous tuer ce serait déjà fait. Qu’est-ce qui vous garantit de vivre après m’avoir apporté votre aide ? Rien, c’est vrai. Mais sachez que vous n’êtes pas notre cible, nous aurons d’autre poche de sang à boire une fois que nous aurons trouvé les rebelles. »

Quand je dis-nous je parle bien évidemment de William et moi-même. Comme je m’y attendais William ne tient déjà plus compte de ce qui se passe. Lui-même pense à ce misérable tatoueur qui pourra peut-être nous en dire plus sur notre cible. Sur celui qui souffrira mille tourments avant de mourir. Celui-là même qui trouvera que la mort est une délivrance tellement il souffrira.

Message par Invité Mer 27 Nov - 20:22

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde tenait absolument à savoir pourquoi le vampire sanguinaire qui sommeillait en James ne l'avait pas encore tuée... Elle même ne comprenait pas vraiment cette obstination complètement ridicule et dérisoire. Qu'à cela ne tienne, elle désirait une réponse? Elle l'obtiendrait! L'albinos était toujours parvenue à ses fins...Jamais elle n'avait abandonné quoi que ce soit qu'elle ait entrepris, elle ne rechignait devant rien pour accomplir ses objectifs. La jeune femme faisait montre de ruse, de cruauté et surtout d'une insensibilité hors du commun. On l'avait souvent traitée de monstre à cause de cela d'ailleurs. Comme si cela pouvait l'atteindre pensa t-elle en ricanant sournoisement. Prenant le temps de réfléchir à cette phrase, la jeune humaine aux yeux ensanglantés se rendit compte que cela aurait énormément affecté la "vraie" Adélaïde. La réponse du vieux vampire interrompit l'humaine dans ses pensées qui tournaient au vinaigre. Tiens...ce n'était pas William qui avait répondu mais James. L'albinos fronça les sourcils en prenant un air sévère, elle voulait voir William le sanguinaire pas son compagnon de boîte crânienne qui lançait des excuses douteuses à tord et à travers !

Adélaïde aurait du se sentir insultée de ne pas être digne d'intérêt aux yeux de William mais il se passa cependant l'effet inverse. L'esprit tordu de la jeune albinos parvint à le prendre comme un compliment. Preuve, si besoin était, qu'elle était décidément folle à lier. Cette étrange conclusion la fit encore une fois sourire d'un air malveillant. Elle coupa finalement la parole à son interlocuteur, histoire de le provoquer une énième fois et de pouvoir observer plus en détail sa réaction. Cette dernière laissa la jeune femme perplexe, ce n'était pas ce qu'elle espérait. Il avait l'air de s'en contreficher totalement. Il possédait donc une certaine résistance face aux "parasites", conclusion on ne peut plus intéressante... Elle allait pouvoir passer aux choses sérieuses, cela en deviendrait d'autant plus amusant, dommage qu'elle n'ait pas ses fioles sur elle. Ils auraient eu droit à un splendide ou atroce, selon le point de vue, concert de hurlements! C'est alors que le vampire lui posa une question qui ruina tous ses précédents plans et la laissa on ne peut plus perplexe, alors comme il voulait "s'associer" à elle afin de trouver les Rebelles? Non...c'était trop facile, elle finirait dans son estomac en moins de deux et n'en avait pas la moindre envie.

Relevant la tête vers son gigantesque interlocuteur, il fallait bien dire qu'en comparaison d'elle à peu près tout le monde était gigantesque...enfin là ne se trouvait toutefois pas la question. L'humaine à la peau d'albâtre vit les yeux du vampire s'assombrir tandis qu'il stoppait tous ses mouvements pour finalement la dévisager sans aucune politesse. Quoi que...elle n'était pas la mieux placée pour parler de politesse à l'heure actuelle... Adélaïde en déduisit donc que le sanguinaire venait de reprendre le contrôle.

« Rien ne garantit ta survie ni maintenant ni plus tard. Si tu es encore en vie actuellement c’est parce que James le veux bien. Pour ma part tu ne représentes rien. »

Ainsi donc William se contrefichait bel et bien d'elle, chose qu'elle lui rendait bien maintenant qu'elle avait obtenu une réponse de ce dernier, mais pas James. Plutôt utile à savoir en conclut-elle finalement. L'albinos aux cheveux blanc neige ne put s'empêcher de sourire moqueusement en se rendant compte qu'elle commençait apparemment à peser sur les nerfs du sanguinaire. Cette révélation l'enchanta grandement, et elle écouta donc avec un grand sourire railleur les explications de James.

« Ce que William veut dire c’est que, si j’avais voulu vous tuer ce serait déjà fait. Qu’est-ce qui vous garantit de vivre après m’avoir apporté votre aide ? Rien, c’est vrai. Mais sachez que vous n’êtes pas notre cible, nous aurons d’autre poche de sang à boire une fois que nous aurons trouvé les rebelles. »

La jeune humaine passa doucement ses doigts sur sa cicatrice, signe de sa profonde concentration, elle faisait souvent ce geste lorsque quelque chose la contrariait. Ce qui était en l’occurrence le cas... La jeune femme ne savait que faire, chose pourtant bien rare chez elle. Ce ne fut cette fois ci pas le poignard plongeant dans son abdomen qui lui revint en mémoire mais l'opération qui en avait découlé... Son organisme était insensible aux produits chimiques créés en laboratoire, cela incluait bien évidemment les médicaments et plus précisément les anesthésiants...
Elle se souvenait de la douleur qu'elle avait éprouvé tandis que les médecins trituraient sa plaie, jamais plus elle ne remettrait les pieds dans un hôpital !
Revenant à la réalité, la jeune femme aux yeux ensanglantés répondit d'un ton tout à fait sérieux à la proposition de son interlocuteur. Elle ne pouvait pas lui faire confiance, elle ne le connaissait même pas ! Cependant...une association temporaire semblait envisageable.

-Je veux bien m'associer avec vous. Mais sachez cependant que je fais cela uniquement parce que je dois, moi aussi, dénicher le repaire des Rebelles. Je ne vous fais aucunement confiance et je vous déconseille également de me faire confiance. Déclara t-elle froidement.

Toujours mettre de la distance avec les personnes auxquelles elle s'associait, c'était la règle d'or. C'était le seul moyen que l'albinos avait trouvé pour que les autres la fuient... Se rendre détestable, exécrable. Il fallait que les autres la haïssent, pour sa propre sécurité, elle n'avait rien trouvé de mieux pour se protéger de ce qui l'effrayait le plus quoi qu'elle dise ou quoi qu'elle fasse. La peur inébranlable d'être à nouveau trahie... Quoi de plus horrible? Quoi de plus atroce que cela? Adélaïde plongea finalement son regard ensanglanté, devenu glacial, dans celui, noisette, du vampire. Pourvu qu'il ne puisse pas lire dans ses pensées... Se surprenant à penser cela, elle se reprit aussitôt et se cacha comme à son habitude derrière un masque de cruauté sans faille. il était tellement plus facile de se faire haïr des autres songea la jeune femme avec délice.

Message par Invité Lun 2 Déc - 12:10

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Elle est plongée dans ses pensées quand je lui exprime l'intention que j'ai de m'associer avec elle afin de trouver les rebelles. Non pas que je serai incapable de le faire tout seul. Mais à présent que j'ai une piste à vérifier avec le tatoueur la jeune humaine menant ses investigations de son côté me laissera plus de temps. Ensuite je ne doute pas que la cruauté, et la réputation du sanguinaire soit une mauvaise chose. Je pense que les rebelles tenteront bientôt de me contacter. Mais une aide supplémentaire n'est pas négligeable. Après tout plus vite je retrouve les renégats plus vite je retrouverai l'assassin de ma femme, et plus vite je me vengerai.

Elle parait étonnée et me demande alors qu'est-ce qui garantit que je la laisserai en vie lorsque j'aurai accompli mon objectif. Je m'apprête à répondre quand William fait son apparition. Et c'est avec son ton cruel et sa voix de psychopathe qu'il dit à la jeune humaine que rien ne garantit sa survie. Et que si elle n'est pas morte pour le moment c'est parce que je le veux bien. Elle semble assez surprise de voir William intervenir comme ça. Ce dernier termine ensuite en lui disant qu'elle n'a aucune importance à ses yeux. Cela m'aurait étonné. Après tout la seule personne qui n'a jamais su atteindre le sanguinaire est Diana. J'ignore toujours pourquoi d'ailleurs. Je crois bien que lui non plus ne sait pas pourquoi il c'est montré si faible devant cette femme. William s'en retourne dans mon subconscient tandis que la jeune albinos me sourit pendant que je lui traduis les paroles de William.

Elle semble alors en pleine réflexion et elle passe délicatement sa main sur son ventre. Chose qu'elle a déjà fait plus tôt dans la conversation. Un tic ? Oui sans doute. Mon dieu que les humains peuvent facilement se trahir. Contrairement à un vampire elle n'est pas capable de rester sans esquisser le moindre mouvement. En même temps la fatigue n'est pas une chose que nous connaissons, aussi nous pouvons rester debout sans bouger pendant des heures. Pendant que mon esprit divague sur des sujets aussi futiles l’albinos n’est toujours pas sorti de ses réflexions. Puis soudain son regard qui était alors perdu dans son esprit redevient vivant et elle me répond alors :

--Je veux bien m'associer avec vous. Mais sachez cependant que je fais cela uniquement parce que je dois, moi aussi, dénicher le repaire des Rebelles. Je ne vous fais aucunement confiance et je vous déconseille également de me faire confiance.

Voilà qui est une bien sage décision et ce à tous les niveaux. Je n’ai aucunement l’intention de faire confiance à qui que ce soit. Je n’ai confiance qu’en moi-même et à la limite en William quand il s’agit d’agir dans un but commun. Autrement la confiance est un signe de faiblesse. Bon c’est vrai que par le passé j’ai fait confiance à Diana mais là encore c’était un cas particulier. Et puis cette jeune albinos un peu trop sûre d’elle à mon goût ne mérite pas ma confiance. Elle me sera juste utile pour atteindre mon objectif plus rapidement.

Elle précise cependant qu’elle ne me fait pas confiance. Quand on sait que j’abrite le sanguinaire c’est une sage décision. Après tout William n’est pas reconnu pour son pardon ou pour sa reconnaissance. Non faire confiance au sanguinaire est de manière général une erreur mortelle. Un sourire mauvais apparait alors sur mon visage et je regarde la jeune femme dans les yeux avant de reprendre :

« Sage décision. »

Je marque une pause et je me dis qu’elle va sûrement me proposer de nous retrouver quelque part de temps en temps afin de pouvoir mettre en commun nos informations sur le groupe de renégats. Pour ma part ça ne m’intéresse pas d’avoir un rendez-vous journalier voir hebdomadaire. Non j’irai la voir quand bon me semblera, après tout j’ai analysé sans mal son odeur, bien que mon odorat soit beaucoup moins performant que celui d’un lycan il n’en reste pas moins plus puissant que celui d’un humain normal. Je saurai où la trouver le moment venu. J’en suis persuadé.

« Je n’ai nulle besoin de votre confiance mais simplement d’informations »

Encore une fois mon regard plonge au fond du regard cruel de la jeune femme. Comment une humaine aussi chétive peut-elle être aussi méchante et surtout aussi sûre d’elle ? Elle ne m’effraie pas du tout, en fait elle m’amuse plus qu’autre chose. Un sourire sans joie aux apparences machiavélique reposant toujours sur mes lèvres.

Message par Invité Lun 2 Déc - 21:22

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde écouta patiemment les commentaires de son interlocuteur, alors comme ça elle avait pris une sage décision? Ce serait bien l'une des rares fois qu'elle faisait cela pensa t-elle en gloussant avant de reprendre un sourire moqueur. La jeune femme n'avait aucunement envie de retrouver cet être de la nuit, de lui fixer des rendez-vous afin de dénicher les Rebelles... L'albinos mènerait ses propres investigations de son côté et attendrais que le vampire vienne la trouver, après tout... C'est lui qui venait de quémander son aide, pas l'inverse. La jeune humaine se doutait bien qu'un vampire vieux de plus de sept cent ans n'aurait aucun mal à retrouver une pauvre petite humaine à l'odeur de sang frais telle qu'elle. Revenant à la conversation, la jeune femme aux yeux ensanglantés écouta les paroles de James avec un sourire narquois.

« Je n’ai nulle besoin de votre confiance mais simplement d’informations »

Un rire plutôt moqueur sortit de la gorge de la petite humaine. Bien évidement qu'il n'avait pas besoin de sa confiance, de toute manière il n'était pas prêt de l'avoir. La jeune femme ne désirait pas faire confiance à des personnes extérieures pour le moment, elle n'était même pas certaine de pouvoir faire confiance aux Rebelles c'est dire... Elle répondit cependant d'un ton toujours aussi moqueur que les fois précédentes. Ce n'était parce qu'ils venaient de s'associer qu'elle allait changer de comportement pour autant, c'aurait été trop beau pour être vrai à dire vrai. Ces pensées firent quelque peu rire l'humaine avant que sa voix ne s'élève dans la nuit qui commençait à devenir glaciale.

-Je vous rassure, je ne compte absolument pas vous la donner.

Adélaïde esquissa une grimace agacée en sentant le froid sur ses bras dénudés, un léger vent glacial se levait ce qui était plutôt un mauvais signe pour elle. En effet, le système immunitaire de la jeune se trouvait être on ne peut plus fragile... Bien trop fragile d'ailleurs. L'humaine ne pouvait faire quoi que ce soit sans penser à sa santé en premier lieu si elle ne voulait pas y rester pour de bon. Il fallait qu'elle retourne à son véhicule et qu'elle prenne une veste chaude si elle ne désirait pas qu'un affreux rhume la cloue au lit pendant deux semaines qui lui apparaîtraient encore une fois comme un véritable enfer... La jeune femme murmura d'un ton énervé mais dans lequel on pouvait déceler de la lassitude et de la déception.

-Stupide corps...

L'albinos ne prit même pas la peine de se demander si le vampire à ses côtés avait put entendre ce qu'elle avait prononcé mais elle s'en fichait totalement, si elle l'avait dit c'était bien parce qu'elle le pensait et pas qu'un peu d'ailleurs... Tournant les talons, la jeune femme à la peau d'albâtre lança d'une vois audible et moqueuse.

-Je vais chercher de quoi me couvrir, profitez donc ce soir c'est buffet à volonté ! S'écria l'humaine en rejetant la tête en arrière avec un sourire provocateur avant de se mettre à ricaner d'un air mauvais.

Secouant la tête sans cesser de rire la petite humaine partit tranquillement en direction de sa voiture. L'albinos glissa ses mains dans les poches de son pantalon pour tenter de les réchauffer sans grand succès, ce fut avec un immense sourire sincère qu'elle embrasa du regard le véhicule. Elle pouvait se laisser aller un court instant, après tout personne ne se trouvait ici non? Adélaïde supposa que James William était resté dans le parc puisqu'elle n'entendait aucun bruit, il se serait signalé autrement non ? L'albinos prit sa veste ainsi que son sac contenant ses fioles et s'assit sur le sol, adossée à sa voiture, le visage tourné vers les étoiles avec un tout petit sourire. Il est vrai que ce sourire semblait vraiment minuscule mais il était bien présent et on pouvait y lire une joie sincère, sans artifice ou moquerie pour une fois... Enfin...il ne fallait pas que la véritable Adélaïde refasse surface maintenant, remettant son masque de cruauté et de moquerie, la petite humaine se redressa et se remit en marche pour retourner à l'endroit où elle avait quitté le vampire. Enfin où elle pensait l'avoir quitté, rien ne lui garantissait qu'il ne l'avait pas suivie ou qu'il n'était pas partit après tout...

La jeune femme au yeux ensanglantés eut à peine le temps de voir une ombre fondre sur elle, la créature avait été bien trop rapide pour ses yeux d'humaine. L'albinos s'écroula sur le sol et poussa un grondement de douleur tout en cherchant son sac des yeux. Mais la seule chose qui vit la petite humaine en tournant la tête, ce fut le visage tordu dans une grimace horrible d'un vampire assoiffé de sang, il paraissait bien plus jeune que James... Enfin, cela ne l'empêcherait pas de ne faire qu'une bouchée de la petite albinos. Cette dernière plongea son regard provocateur dans celui de son assaillant avant de déclarer d'un ton railleur.

-A votre place je cacherai cette tête mal faite très cher. Ricana l'humaine.

Plus sérieusement...il fallait à tout prix qu'elle parvienne à attraper son sac. La jeune femme à la chevelure neigeuse tandis le bras en direction de son bien, il lui manquait seulement quelques petits centimètres... Ses doigts effleuraient la bandoulière du sac tant convoité, la petite humaine se tortilla un instant et parvint enfin à ramener doucement la sacoche vers elle. Au dessus de l'humaine, le vampire était bien trop occupé à regarder son futur repas pour voir ce dernier comploter en silence. Adélaïde afficha un air apeuré et son agresseur tomba aussitôt dans le panneau tandis qu'elle attrapait l'une de ses fioles avant sa main gauche. La jeune femme aux yeux ensanglantés ramena la fiole contre elle toujours en silence et constata qu'il s'agissait de son produit soporifique, c'était parfait...

La jeune humaine afficha alors un air à la fois victorieux et moqueur tout en éclatant la fiole contre le visage de son agresseur, ce dernier poussa un cri de douleur en sentant les morceaux de verre s'enfoncer dans la peau fragile et tendre de son visage. L'humaine roula sur -elle même juste à temps avant que le vampire ne s'écroule sur le sol, complètement endormi. Le don d'immunité contre les produits chimiques protégeait la jeune femme des effets du produit qu'elle avait créé. Il lui fallait toutefois faire vite désormais pensa t-elle avec un air air résolu. Il fallait qu'elle se serve de sa cervelle pour ne pas changer. En effet, il faisait nuit et elle entendait de nombreux bruits de pas, ce vampire ne devait pas être venu seul... De plus, elle ne savait si James se trouvait dans les environs mais elle n'espérait pas pouvoir compter sur lui après tout...ses propres parents l'avaient abandonnée alors pourquoi pas un parfait inconnu...?

Message par Invité Mar 3 Déc - 12:57

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Elle me dit qu’elle ne me fait absolument pas confiance, ce qui m’amuse plus qu’autre chose, ce serait bien une première que quelqu’un fasse confiance au sanguinaire. Non je me mens à moi-même. Diana avait confiance en moi. Mais elle était la seule. En revanche je n’ai jamais eu d’allié ni même d’amis. Je n’en ai jamais eu besoin jusqu’à maintenant. Mais je dois reconnaitre que les rebelles sont rudement bien cachés. Il ne sera pas aisé de les retrouver. Je réponds quand même à l’albinos que je me fou de sa confiance, tout ce que j’attends d’elle c’est des informations. Encore une fois l’humaine laisse échapper un rire moqueur. Heureusement pour elle que je suis un vieux vampire qui sait garder son calme. Un nouveau-né lui, lui aurait déjà vidé de son sang. Oui les jeunes vampires sont connu pour être plutôt impulsifs, ils ne réfléchissent pas toujours aux conséquences de leurs actes. De plus ils se fient un peu trop à leur nouvelle force vampirique, ce qui est assez amusant en soi. Car même si la force d’un vampire est un atout il faut savoir s’en servir avec intelligence. Et puis cette force est moindre par rapport à celle d’un lycan. Une fois encore je garde mon calme devant cette fanfaronne.

-Je vous rassure, je ne compte absolument pas vous la donner.

C’est alors que je remarque que la jeune femme commence à avoir la chair de poule. La nuit est fraiche je suppose. Oui elle est humaine et elle est donc sensible au froid. Ma peau étant gelée je ne suis pas sensible à cela. Et puis même si c’était le cas je ne risquerai absolument rien, mon corps étant déjà mort je ne suis plus sensible aux maladies. La jeune femme commence à trembler de froid. Après un court instant la jeune femme reprends la parole mais pour elle cette fois-ci. J’entends évidemment les mots qu’elle prononce, non seulement parce qu’elle les prononce de manière normal mais en plus car mon ouïe vampirique est plus performante que celle d’un humain.

-Stupide corps...

Encore une fois je ne me suis pas trompé, elle a bien froid. Toutefois devoir allez chercher quelque chose pour se couvrir ? A quoi bon, elle n’est quand même pas si fragile que ça si ? Les albinos ne sont pas plus sujets que les autres aux maladies que je sache. Bon peu importe elle fait bien ce qu’elle veut. Elle confirme ce que je pensai en partant vers son véhicule garé non loin de là en me disant :

-Je vais chercher de quoi me couvrir, profitez donc ce soir c'est buffet à volonté !

Encore une provocation gratuite et un sourire moqueur. Elle tient vraiment à mourir ? C’est quand même stupide de provoquer un vampire alors qu’on n’a aucun moyen de défense. Ahhh ces humains qui se croient à l’épreuve des balles, ou plutôt des crocs dans la situation actuelle. La jeune forme tourne à l’angle d’un buisson et elle disparait alors à ma vue, obstrué par un arbuste, mais… c’est quoi cette ombre, une sangsue. Comment se fait-il que je ne l’ai pas repéré avant. Je me concentre alors et je me rends compte qu’il n’est pas seul, en effet une demi-douzaine de vampire sont dans les parages. L’ombre se déplace de façon à suivre la jeune humaine. Je soupire alors, je vais encore devoir intervenir pour sauver un humain. Elle a intérêt à être efficace dans sa recherche des rebelles sinon je la tuerai moi-même. J’enfonce mes mains dans mes poches et je me dirige vers la voiture de la jeune humaine. Serein et décontracté je ne montre pas que j’ai repéré chacun des assaillants qui épie mes mouvements. J’arrive alors et j’assiste à une scène plutôt impressionnante. La jeune humaine bloqué sous le poids d’un vampire sur elle. Ce dernier trop sûr de lui ne fait pas attention à la main de la jeune femme qui essai sans succès d’atteindre la lanière de son sac. Elle aurait donc une arme au fond de ce dernier ? Elle tourne son regard vers son assaillant afin de ne pas lui faire voir qu’elle cherche à accéder à son sac, et une fois de plus elle le provoque :

-A votre place je cacherai cette tête mal faite très cher.

Je soupire d’amusement, elle n’a vraiment pas froid aux yeux même dans cette position de faiblesse elle trouve encore le moyen de se moquer. Je m’apprête à intervenir quand je vois qu’elle parvient à saisir la lanière de son sac et de le ramener vers elle. Elle saisit alors une fiole contenant un liquide étrange, et elle éclate ce dernier sur son agresseur qui s’effondre alors sur le sol. Elle se dégage alors et se relève. Elle regarde dans les environs, je sors alors de l’ombre et me rapproche du centre de la clairière, les mains toujours dans le poches je m’exprime alors à voix haute :

« Faites demi-tour maintenant et je vous épargnerai pour cette fois. »

Oui je m’adresse aux six vampires encore dans les environs. Ils me guettent tous et je sens leurs auras meurtrières. Bon très bien si vous voulez vous battre on va se battre. Après tout je ne dis jamais non pour un bon petit combat. Ils sont quand même six, ce ne sera pas forcément facile, voir même difficile. Bon je sors mes mains des poches en disant agacé :

« Bon si vous y tenez vraiment. »

Les assaillants sortent alors de toute part et s’élance sur moi. Je me débrouille plutôt bien pour parer leurs coups et je parviens même à en envoyer un ou deux au tapis. Mais submergé par le nombre je ne peux pas leur mettre des coups mortels, ce qui fait qu’aussitôt au sol il se relève pour se relancer dans la bataille. En voilà deux qui sorte des chaines afin de m’attacher les mains, leur nombre étant trop grand je ne peux esquiver ces dernières et je me retrouve mes bras enchainé maintenu par deux des vampires tandis qu’un troisième s’approche alors de moi sûr de lui. Il me met un coup de poing au visage tandis que son acolyte sort un couteau. Je regarde alors la scène et je dis alors au vampire au couteau :

« Je serai toi je ne ferai pas ça. »

Il ne m’écoute pas et m’assène un coup de couteau au visage. Je baisse alors la tête vers le sol. La plaie se referme et le vampire attrape ma tête pour recommencer quand il me lâche soudain. En effet un sourire machiavélique est apparût sur mon visage et mes yeux ce sont assombri. William est là. Maintenant l’avantage est inversé :

« Je croyais t’avoir dit de ne pas faire ça. »

C’est avec une force décuplé que William parvient à se relever bien que toujours tenu de toute part pas les vampires. Il sourit toujours autant et attends que les quatre vampires devant lui reprenne contenance. Ils reprennent rapidement leurs esprits bien que surpris par ce qui vient de se produire. Ils tentent alors de se relancer sur William qui d’un seul coup brises les chaines qui le maintenait jusqu’à maintenant, envoyant d’ailleurs les deux sangsues qui les tenaient au sol. Il esquive et il part avec une aisance déconcertante les coups de ses adversaires. Son sourire s’élargit alors et d’un seul coup il arrache la tête de l’un des vampires et dans sa course il continue à frapper. Voilà qu’il arrache le cœur d’un second, et il plante enfin ses crocs dans un troisième afin de le vider de son sang. Maintenant William se retrouve entre Adélaïde et deux trois vampires. Le vampire qu’Adélaïde avait alors endormi s’élance sur William pensant pouvoir le prendre en traitre. Le sanguinaire esquive alors et arrache le cœur de ce vampire là aussi.

Je vois bien que les trois sangsues restantes n’en mènent pas large et elles tentent de prendre la fuite. Mais William n’est pas du genre à laisser fuir un adversaire. Avec une vitesse plus élevé que celle appartenant aux nôtres il se place devant eux leur bloquant le passage. Il sourit alors de plus en plus et s’élance sur les agresseurs arrachant la tête à deux d’entre eux et maintenant le dernier par la gorge. Il plante alors ses crocs dans la gorge de celui-ci et le vide lui aussi de son sang avant de balancer son corps à quelques mètres.

Je reprends alors les rennes de notre corps et je constate avec déception qu’aucun d’eux n’a de tatouage au bras. Toutes mes blessures sont à présent refermées. La régénération des vampires est vraiment pratique. Je me tourne alors vers Adélaïde et lui demande :

« Ça va ? »

Je pouffe alors avant de reprendre :

« Intéressant comme moyen de défense. »


Message par Invité Mar 3 Déc - 19:40

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde s'était débarrassée de cet être de la nuit, bien ennuyant il fallait l'admettre, sans aucune difficulté mais elle savait qu'il n'était pas seul. Ce genre de vampire ne chassait jamais seul et la jeune albinos était vraisemblablement la seule proie dans les environs, quel manque de chance flagrant... Tournant la tête pour tenter de distinguer quelque chose à la lueur des lampadaires la jeune humaine distingua la silhouette de James William, ce qui l'étonna grandement. Pourquoi était-il venu? Sans doute avait-il sentit la présence de ses congénères mais dans ce cas, pourquoi ne pas les laisser agir? La petite humaine crut apercevoir un sourire impressionné sur les lèvres du vieux vampire tandis que ce dernier la fixait. Cette constatation fit légèrement sourire la jeune femme, les humains étaient certes des êtres faibles mais il y avait aussi quelques forts parmis eux... La voix de James s'éleva alors dans les airs tandis qu'il affichait un air totalement décontracté.

« Faites demi-tour maintenant et je vous épargnerai pour cette fois. »

L'albinos haussa les sourcils en entendant ces paroles, le vieux vampire paraissait en effet plutôt puissant et expérimenté mais il avait tout de même une demi douzaine de ses congénères en face de lui. De plus, ces derniers semblaient surexcités à l'idée de pouvoir se restaurer sans plus tarder... Charmante perspective pour la jeune humaine aux yeux ensanglantés... Ces macabres pensées firent soupirer d'ennui la jeune humaine, toutefois, sous son air totalement désintéressé son cerveau analysait absolument toutes les informations qui lui parvenaient. La voix de James résonne alors à nouveau dans la nuit noire tandis qu'il se met en position de combat, il semble toutefois bien plus agacé que précédemment.

« Bon si vous y tenez vraiment. »

En entendant ces paroles tous les jeunes vampires se jetèrent sur leur aîné sans plus se préoccuper de leur futur repas qui observe la scène d'un air dubitatif et déconcerté. James enchaînait les parades tout en tentant de nombreuses attaques mais le nombre eut raison de l'expérience au bout du compte. Lorsque James se retrouva immobilisé, des chaînes aux mains deux vampires se dirigèrent vers Adélaïde qui elle fixait sa précédent victime qui reprenait ses esprits. Les trois êtres de la nuit encerclèrent la jeune humaine en ricanant d'un air mauvais, après tout à leurs yeux elle ne représentait rien de plus qu'un vulgaire morceau de viande. Enfin...elle comptait bien leur pourrir l'existence jusqu'au bout. L'un des vampires se jeta sur l'albinos avec une vitesse ahurissante et plongea ses canines dans la gorge de la jeune femme qui retint tout juste un cri de douleur, elle ne lui ferait pas ce plaisir. La petite humaine se mit à réfléchir à toute allure, il lui fallait une distraction c'est pourquoi elle envoya violemment son genou dans l'abdomen de son assaillant, cela ne lui fit rien si ce n'est le perturber. Exactement ce que désirait l'albinos... La jeune femme sortit une seconde fiole de son sac et l'écrasa encore une fois contre le visage de son agresseur qui tituba, ce produit perturberait ses sens pendant quelques secondes qui s'avéreraient précieuses pour l'humaine. Cette dernière attendit que le vampire tombe à genoux sur le sol pour attraper sa tête et lui briser la nuque sans aucun état d'âme. Cela ne le tuerait pas mais lui ferait sans doute extrêmement mal.

-Oups...ça risque de picoter un peu. Lâcha la jeune femme d'un ton railleur et sur d'elle.

Le comportement plutôt atypique pour un humain d'Adélaïde fit douter les deux autres êtres de la nuit mais la vue du sang de la jeune femme qui dégoulinait de sa gorge d'albâtre les fit perdre la tête. C'est alors que l'imposante silhouette de James s'interposa entre les deux suceurs de sang et leur repas. Tournant la tête sur le côté, l'albinos constata avec un air impressionné que les trois autres vampires gisaient, morts, au sol. Cela avait vraisemblablement été un véritable bain de sang. Cela devait sans doute être l'oeuvre de William, d'où son surnom de "Sanguinaire". Le vampire que l'humaine avait précédemment endormi se jeta sur William avec une traîtrise impressionnante, le Sanguinaire ne sembla pas s'en soucier et arracha sans ménagement le coeur de ce traître. Les derniers assaillants restants commencèrent à sérieusement hésiter devant cet adversaire on ne peut plus puissant, il fallait finalement bien l'admettre. Le carnage qui suivit ne dura que quelques courtes secondes mais fut atroce pour les victimes... L'albinos laissa échapper un sifflement d'admiration avant de prendre la parole sur un ton sincère pour la toute première fois en présence de James William.

-Tu mérite en effet sans aucun conteste ton surnom de Sanguinaire.

Ce fut cependant James qui se tourna vers elle et qui prit la parole, pouffant entre ses deux répliques.

« Ça va ? »

Adélaïde ne sut pas vraiment pourquoi son interlocuteur se mit à pouffer mais elle l'écouta poursuivre.

« Intéressant comme moyen de défense. »

La jeune albinos laissa échapper un sourire satisfait avant de répondre au vieux vampire sur un ton où la passion pointait quelque peu.

-Ce sont des produits toxiques de ma conception..

L'humaine s'apprêtait à en révéler la composition mais réalisa que la personne en face d'elle ne suivrait probablement rien du tout. C'était le seul inconvénient d'être un petit génie en physique chimie et en mathématiques, elle ne pouvait parler de sa passion avec personne. Personne ne possédait son niveau de connaissances en la matière...c'en était décevant. La douleur rappela la jeune humaine à la réalité, la jeune femme passa une main sur sa gorge et la ressortie entièrement rouge et dégoulinante de sang.

-Oh non pas ça... Souffla la petite humaine avant d'ouvrir son sac en toute hâte.

La blessure semblait sérieuse et pouvait s'infecter à n'importe quel moment, dans son cas, cela entraînerait une mort lente et douloureuse sans aucune possibilité de guérison. Adélaïde sortit une trousse de premiers secours de sa sacoche et attrapa la bouteille d'alcool à quatre vingt dix degrés. Les désinfectants habituels ne fonctionnaient pas sur son organisme, il lui fallait donc revenir à la base... La petite humaine se débarrassa de sa veste, souffla un bon coup et renversa la bouteille sur la plaie à vif. Aucun son ne sortit de la gorge de la jeune humaine mais son visage tordu dans une grimace de douleur en disait long quant à ce qu'elle éprouvait. L'albinos attrapa rapidement un bandage, l'imbiba d'alcool et le plaqua contre sa chair meurtrie. La petite humaine aux yeux ensanglantés jeta un rapide coup d'oeil à James avant de sortir du scotch pour maintenir le bandage en place. Il fallait absolument qu'elle parvienne à stériliser la plaie...

Message par Invité Mer 4 Déc - 13:29

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Cette gamine a encore réussi à se mettre en danger. Je doute fortement qu’elle puisse nous mener jusqu’aux rebelles James, je ne sais pas pourquoi tu t’attardes autant sur elle ? Ce n’est d’ailleurs qu’une humaine fébrile comme tous les membres de son espèce, pourquoi donc est-ce que tu perds notre temps ainsi. Allons plutôt rendre une petite visite à ce tatoueur, on gaspillerait moins de temps ainsi. Je sais qu’on a l’éternité mais ce n’est peut-être pas le cas de ce minable, je veux lui faire payer de m’avoir enlevé Diana. Et quand il aura crevé son enfer aura un goût de paradis tellement il aura dérouillé. Bon pour l’instant occupons-nous de ces intrus.
Non il est hors de question de les laisser partir, tu les pulvérise ou c’est moi qui m’en charge.

J’assiste alors au combat de James contre ces six vampires. Je me rends compte qu’ils ne sont pas si forts que ça mais James est surmené. Il ne peut pas attaquer et parer tous les coups en même temps. Hum… Tiens-en voilà qui sortent des chaînes, fais attention James. Abruti, tu es bien comme ça maintenant. Toi tu touches mon visage et je jure que je te pulvérise. La lame du couteau tranche alors une belle partie de mon visage et le sang coule. La plaie se referme et je décide alors de prendre les choses en main. Je remonte à la surface. Mes muscles se débandent alors, mes yeux deviennent plus sombres et un sourire sinistre apparait sur mon visage. Bien essayé James mais cette fois c’est mon tour de m’amuser. Mais non ne recule pas comme ça voyons, je ne vais pas te manger mon mignon, encore que. Bon déjà vous deux sur les côtés vous me gonfler on va commencer par vous montrer qui de nous est le plus fort. Je donne alors un coup violent et les deux tombent tandis que les chaines se brisent. Bien maintenant reprenons, je vais vous montrer pourquoi l’on m’appelle le sanguinaire et pourquoi l’on me craint. Sans ménagement je décapite et arrache les cœurs de mes assaillants. C’est un véritable jeu d’enfant, ils ne sont pas le moins du monde expérimenté dans le monde du combat. C’est un véritable bain de sang, moi je fais dans le sonore et le dégueulasse c’est mon style.

Tiens vous trois il ne me semble pas vous avoir permis de vous approcher de l’humaine. Elle a réussi à se dégager de l’un d’entre eux, c’est pas mal pour une simple humaine. Je vais peut-être revoir mon jugement sur elle, mais en attendant on ne touche pas à mes jouets. Je m’interpose alors entre la gosse et les trois sangsues. Bien que mon corps ne paraisse pas forcément imposant je n’en reste pas moins le sanguinaire. Le sourire qui est permanent sur mon visage est aussi machiavélique que dangereux. Le vampire qui était au sol se relève alors et se lance sur moi derrière mon dos. Non s’il te plaît tu vas encore te ridiculiser, bon bah si tu y tiens, j’esquive son attaque et profite du fait qu’il passe par-dessus moi pour lui arracher le cœur. Bah quoi vous avez peur les enfants ? Il ne faut pas voyons, je vais simplement vous étriper. AH non vous ne partirez pas comme ça. Ils essaient de fuir je me déplace alors à grande vitesse pour leur barrer le passage. Une fois devant eux je tourne alors la tête sur le côté un sourire diabolique aux lèvres. Je les vois douter puis je m’élance sur eux et je rouvre le bal. Une fois la danse finit et tout me partenaire vidés, je laisse James gérer la suite.

POV James

Je crois que je ne me ferai jamais à la manière d’agir de William. C’est incroyable de constater avec quelle facilité il s’est débarrassé de tous ces vampires. Pour lui c’était simplement un jeu. Bon il faut dire qu’en étant dénué de compassion et de scrupule il est forcément plus simple d’être un monstre. Je me retourne vers la jeune femme qui s’adresse à William, pour la première fois, sincèrement. Elle semble plutôt impressionnée par la démonstration de William :

-Tu mérite en effet sans aucun conteste ton surnom de Sanguinaire

Je ne tiens pas compte de sa remarque, ça je le savais déjà. Je lui demande en revanche si ça va. En effet je vois du sang sur elle. Elle porte sa main à sa nuque et se rend alors compte qu’elle saigne abondamment. Elle se précipite vers sa voiture en disant :

-Oh non pas ça...

Elle sort une trousse de secours avec de l’alcool à 90°. Elle essai de désinfecter la plaie et place ensuite un bandage dessus. Mais c’est une marque de croc. Quelle sotte, elle s’est faite mordre. Si le vampire lui a injecté son venin, désinfection ou non elle va y passer, ou devenir vampire. Je m’approche d’elle à grande vitesse avant de lui dire :

« Non, ça ne suffit pas il faut d’abord extraire le venin. »

Je lui arrache son bandage et sans lui laisser le moindre chance de m’esquiver le plante mes crocs dans les trous laissé par l’autre sangsue. J’aspire alors son sang jusqu’à l’élimination totale du venin. Je la libère alors et lui dit :

« Maintenant vous pouvez désinfecter. »

C’est la dernière fois que je fais cela, car se retirer volontairement du coup de quelqu’un pendant qu’on boit son sang est extrêmement difficile. Heureusement pour elle j’avais déjà bu une bonne quantité de sang ce soir. Je la regarde alors s’affairer à désinfecter une nouvelle sa plaie. « Intéressant comme moyen de défense. »


Message par Invité Mer 4 Déc - 16:14

Revenir en haut Aller en bas
La démonstration de William avait réellement impressionnée Adélaïde qui ne se donnait d'ailleurs absolument pas la peine de le cacher. Ce vampire semblait décidément bien intriguant... Il possédait une force et une rapidité hors du commun, son expérience jouait également en sa faveur lors de tels combats. Sans parler de son, comment dire? Style? Tout de même très sanglant, enfin cela devait sans doute être tout à fait normal pour un vampire. La jeune femme n'en savait pas grand chose puisqu'elle n'avait côtoyé depuis sa naissance que des personnes appartenant à la même espèce qu'elle. Lorsque James demanda à l'albinos si elle allait bien cette dernière porta la main à sa nuque et se rendit compte que non elle ne se portait pas à merveille. La petite humaine à la santé bien trop fragile commença à s'agiter autour d'une trousse de premiers secours jusqu'à ce que son interlocuteur se plante en face d'elle à une vitesse vampirique. La voix du vieux vampire effleura à peine l'esprit de la blessée qui n'avait de considération que pour sa plaie. Si jamais celle ci s'infectait, elle mourrait dans d'atroces souffrances et ce d'une simple infection qui aurait seulement donné de la fièvre à un organisme normal.

« Non, ça ne suffit pas il faut d’abord extraire le venin. »

Un seul mot parvint aux oreilles de la jeune femme, ce fut "venin". Depuis quand les vampires avaient ils du venin? Si il avait été possible pour un albinos de pâlir, la jeune humaine serait devenue livide, absolument rien ne pouvait la débarrasser d'un venin. La petite humaine aux yeux ensanglantés referma aussitôt la bouteille d'alcool devenue inutile, qu'allait-elle faire? C'est à l'instant où elle se posait cette question que James se pencha sur elle et arracha sans ménagement son bandage, l'humaine esquissa une petite grimace mais ne fit absolument aucun commentaire. De toute façon au point où elle en était rendue... Adélaïde s’apprêtait à questionner James sur son geste lorsque ce dernier planta à toute vitesse ses crocs dans les plaies béantes de l'humaine. L'albinos laissa échapper un grondement sourd dû à la douleur tout en attrapant le bras du vieux vampire pour tenter de le faire reculer. Peine perdue, il était trop fort et elle trop faible. L'albinos sentit de l'inquiétude mêlée à de la peur remonter en elle, la cicatrice parcourant son abdomen la faisait souffrir sans qu'elle en trouve la raison. Et ce jusqu'à ce qu'elle l'enfouisse au plus profond de son être sans ménagement. Elle était forte d'esprit et ne se laisserait pas intimider par ce vampire aussi puissant soit-il! Mais même au vue de la situation l'humaine avait finalement du mal à croire que James la mangerait... En effet il en avait eu l'occasion de nombreuses fois auparavant mais n'en avait rien fait alors pourquoi maintenant? De plus en tant que vieux vampire il contrôlait mieux sa soif de sang que ses congénères... Le vampire ne recula que lorsqu'il eut aspiré une quantité assez importante de sang,  sa voix résonna alors dans la nuit une nouvelle fois.

« Maintenant vous pouvez désinfecter. »

L'être de la nuit n'avait pas l'air très bien, cela avait certainement dû lui demander un contrôle absolu de sa personne pour pouvoir résister à l'envie de la vider de son sang. Adélaïde avait pleinement conscience de la fleur que le vieux vampire venait de lui faire, il venait de lui sauver la vie alors qu'il n'avait absolument aucune raison de le faire. La jeune albinos plongea ses yeux ensanglantés dans le regard noisette de son interlocuteur, elle ne prononça qu'un seul mot. Un seul...c'était bien peu mais le ton sur lequel elle prononça ce mot évoquait parfaitement ce qu'elle pensait.

-Merci. Ce fut court, bref mais sincère.

Reprenant à nouveau la bouteille d'alcool, l'albinos désinfecta soigneusement la plaie, désormais seul le temps la soignerait. Ainsi que les désinfections à longueur de journée... La jeune femme écouta attentivement son interlocuteur lorsque ce dernier reprit la parole sur un ton à la fois intrigué et intéressé.

« Intéressant comme moyen de défense. »

La petite humaine esquissa un sourire fier avant de se lancer dans de brèves explications, ce n'était pas la peine qu'elle rentre dans les détails puisqu'il ne comprendrait sans doute absolument rien. La laborantine au teint d'albâtre n'avait encore jamais déniché une personnes capable de suivre sa conversation lorsqu'elle se lançait dans ce sujet qui la passionnait tant.

-Ce sont des produits toxiques de ma conception, vous faites dans le sanglant, moi dans l’empoisonnement et dans la ruse. Termina t-elle avec un sourire rieur à la limite du moqueur.

Adélaïde rangea l'alcool et les bandages dans la petite trousse qu'elle déposa sur la banquette arrière de sa voiture avant de revenir vers James, son sac à ses pieds. La jeune humaine était quelque peu curieuse de la réaction de son interlocuteur, elle avait volontairement passé sous silence quelques détails. Comme son immunité par exemple, ne restait plus qu'à voir si il s'en rendrait compte ou non...

Message par Invité Jeu 5 Déc - 12:03

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Je ne comprends pas pourquoi la jeune femme tient tant à ce soigner aussi rapidement, elle ne risque pas grand-chose, si ce n’est une petite infection de pacotille. Un peu de fièvre, une bonne nuit de sommeil et elle sera de nouveau sur pieds. Alors pourquoi tant d’agitation ? Bon après tout peu importe, les humains sont vraiment bizarre. Dire que je faisais partie de cette race il y a sept siècles. J’ai vu l’évolution de cette espèce. A mon époque nous n’étions pas aussi nombreux qu’ils le sont aujourd’hui. Tout comme les créatures surnaturelles. A mon époque il n’existait que les lycans et les vampires. Puis un jour des sorciers ce sont amusé à faire des expériences et sont apparus alors d’autres espèces. Puis des entités mystiques ce sont alors mêlé de la vie des humains pour créer des entités encore plus puissante. Mais aussi puissante soit-elle, chaque race à une faiblesse. Même les dieux n’ont pas réussi à créer des êtres parfaits. Moi par exemple, il suffit que j’ai un pieu planté en plein cœur pour que je m’effondre sans aucune chance de survie. Ou encore je suis sujet au soleil, je ne peux me montrer devant ses rayons sans m’embraser. Peu importe. Je vois alors que la plaie de la jeune femme devant moi est en fait une morsure. Il y a une chance pour que le vampire lui ai transmis son venin. SI c’est le cas elle va se transformer en vampire, si et seulement si, elle supporte la transformation. Elle a donc une chance sur deux de mourir.

Ca me rappelle ce qui s’est passé avec Diana. J’ai réussi à la convaincre de devenir vampire, mais je n’avais pas pris en compte le fait qu’elle risquait de ne pas survivre à mon venin. C’est le jour de la transformation que j’ai pris conscience de cela. C’est pourquoi par la suite j’ai refusé, après l’avoir convaincue je me suis dégonflé. C’est sa grave maladie qui m’a convaincu quelques mois plus tard, c’était sa seule chance de survie donc j’ai pris le risque de la transformer, et par le plus grand des bonheurs cela à fonctionner. Son corps tout comme le miens est mort et la maladie a donc disparue, mais son esprit est resté indemne et elle est devenue vampire. Bon assez réfléchit cette humaine a une chance de mourir et elle peut encore me servir pour l’instant.

Je m’avance donc à grande vitesse vers elle et lui dit qu’il faut d’abord extraire le venin de sa plaie. C’est pourquoi je plante mes crocs dans la chair de l’albinos, au même endroit où mon jeune congénère avait porté les siens et je commence à sucer le sang de la jeune femme. Elle m’attrape le bras et tente de me repousser en vain. Une fois le venin extrait c’est avec un grand effort de concentration que je parviens à m’extraire à temps pour ne pas la tuer. Je la regarde alors tandis que j’essuie mes lèvres. Je lui annonce que maintenant elle peut désinfecter si elle y tient. Elle me regarde alors dans les yeux et pour la seconde fois de la soirée elle s’exprime sans son ton railleur, elle paraît totalement sincère. Par contre c’est la première fois qu’elle me remercie, et sincèrement qui plus est :

-Merci.

C’est le seul mot qui franchit ses lèvres, mais le ton en dit tellement plus. Je sais qu’elle ne comprend pas bien pourquoi je viens de lui sauver la vie, à deux reprises. Je dois dire que moi non plus je ne sais pas vraiment pourquoi je la sauve à nouveau. Bon d’accord elle va m’aider à trouver les rebelles, mais je serai très capable de m’en charger seul. En fait je crois que j’ai de l’affection pour cette jeune humaine. Sa témérité m’amuse simplement. Bon peu importe, je la regarde s’afférer à désinfecter sa plaie mais je ne pose pas de question sur le pourquoi. Après tous les humains sont un peu bizarres. Je fais par contre une réflexion sur sa manière de combattre. Je fais évidemment allusion à ses fioles aux contenances bizarres de ces dernières. La première à endormit son adversaire sans l’atteindre elle-même si elle a inhalé le produit également. Et la seconde à totalement embrouillé son adversaire, encore une fois cela n’a pas eu d’effet sur elle. Est-ce des produits uniquement efficaces sur les vampires ? Non c’est impossible, seul le bois nous est fatale, alors si quelque chose est nocif pour nous il l’est également pour les humains. Elle me répond alors :

-Ce sont des produits toxiques de ma conception, vous faites dans le sanglant, moi dans l’empoisonnement et dans la ruse.

Ce n’est vrai qu’à moitié. William fait dans le sanglant, pour ma part je suis un peu plus propre que lui. J’essaie de faire les choses proprement. Mais peu importe. Je remarque alors une goute sur la jeune femme. Je la touche et je suis alors tout étourdie pendant quelques instants. Comment se fait-il qu’elle ne soit pas atteinte elle aussi ? Je lui pose la question.

« Comment se fait-il que ces produits n’agissent pas sur toi ? »

Je viens de lui sauver la vie, nous sommes intime, je peux la tutoyer.

Message par Invité Jeu 5 Déc - 19:36

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde ne cessait de se poser d'incessantes et nombreuses questions, il lui fallait tout de même quelques réponses... Pourquoi ce vampire si puissant lui avait-il sauvé la vie par deux fois? Il n'avait absolument aucune raison de la faire après tout. De plus elle s'était montrée insupportable, moqueuse, et bien plus encore. Enfin tout le cinéma habituel pour tester le mental de ses interlocuteurs. Le plus souvent ces derniers craquaient et lui criaient dessus avant de se mettre à la traiter de tous les noms, ce qui amusait la petite albinos au plus haut pint. C'était tellement risible...la plupart des personnes présentes sur cette terre n'avaient aucun contrôle de leurs nerfs, bien pathétique en somme... Mais pas ce vampire... James était bien différent, il avait supporté ses railleries sans jamais y répondre, essuyant les commentaires provocateurs ou insultants avec un calme olympien. Les deux jeunes gens étaient d'ailleurs bien conscient que le vampire pouvait tuer l'humaine le temps d'un battement de cils... Mais il n'en avait rien fait, il possédait un impressionnant contrôle de soi. Cela plaisait beaucoup à la petite albinos aux yeux ensanglantés, le vieux vampire commençait à lui plaire. Elle s'était pourtant bien dit qu'il ne fallait pas se lier à d'autres personnes, elle connaissait la chanson... On ne pouvait faire confiance qu'à soi même. Oui mais là c'était bien différent, William, qui avait pourtant affirmé se contreficher d'elle lui avait sauvé la vie. Cela avait ensuite été au tour de James. Après de nombreuses tergiversions la petite humaine décida qu'elle devait faire confiance à cet être de la nuit, elle lui devait bien ça non?

Lorsque le vampire commença à la questionner sur son moyen de défense la jeune femme lui répondit alors avec une pointe de moquerie dans la vois lorsqu'elle eut achevé sa dernière phrase. Adélaïde était couverte de restes de ses produits chimiques, choses dont s'aperçut bien vite le jeune homme, il toucha une goutte avec ses doigts et parut déstabilisé un court instant. Ceci fit ricaner l'humaine, elle trouvait toujours très amusant de pouvoir constater les effets des produits chimiques sur les autres puisque elle y était totalement insensible. La voix du vampire s'éleva alors dans la nuit tandis qu'il lui posait une seconde question.

« Comment se fait-il que ces produits n’agissent pas sur toi ? »

Un contrôle parfait de ses nerfs et futé en plus de ça, voilà qui promettait d'être intéressant. Adélaïde décida de servir à son interlocuteur des explications plus complètes, pensant qu'il les méritait après tout. Il venait de la tutoyer, sans doute était-elle montée dans l'estime de William et de James durant le combat, elle n'en savait trop rien mais cela la fit sourire.

-Bien vu très cher suceur de sang! S'exclama la petite albinos en frappant légèrement dans ses mains avec un sourire quelque peu moqueur, pourquoi donc changer les bonnes vieilles habitudes? Il se trouve que mon organisme n'est pas identique à celui des autres humains. Je suis insensible aux produits chimiques ce qui explique pourquoi je n'en ressent pas l'effet. Chose qui, je dois l'avouer, bien pratique, puisque mes armes ne peuvent se retourner contre moi.

L'humaine à la peau d'albâtre laissa le vampire cogiter sur ces informations tandis qu'elle reprenait la route sans trop savoir dans quelle direction elle partait. La petite jeune femme enjamba un corps, vraisemblablement l'une des victimes de William vu son état, avant de vérifier que la dernière fiole présente dans son sac était intacte. Il s'agissait en effet de la plus dangereuse, même pour elle... La laborantine hésita un quart de seconde avant de refaire le chemin en sens inverse jusqu'à son véhicule pour déposer le sac en sécurité sur la banquette arrière. L'albinos retourna alors aux côtés de James avant de commencer à grommeler.

-Stupide créature, je n'ai plus qu'à jeter ma veste... Grogna la jeune femme en regardant son manteau tâché de sang avant de reprendre sur un ton railleur à l'adresse de James. J'espère pour toi qu'il n'y a pas que des crétins dans leur genre chez les vampires. Sinon j'ai bien peur que ta très charmante espèce ne soit vouée à l'extinction. Gloussa t-elle.

Les pensées de la jeune femme commencèrent à dériver, si elle comptait s'installer dans cette ville, il fallait qu'elle déniche un logement dans lequel elle pourrait installer un laboratoire digne de ce nom. Le seul fait d'y penser fit naître un sourire mauvais sur les lèvres de la jeune humaine, quel produit allait-elle bien pouvoir confectionner et ensuite tester ? Se retournant vers William la petite humaine afficha un sourire à la fois moqueur et simplement amusé avant que sa voix ne s'élève dans la nuit noire.

-Tu m'as posé tes questions, maintenant c'est mon tour.

Prenant un air faussement songeur et on ne peut exagéré elle posa finalement la première de ses interrogations.

-Comment se fait-il que vous soyez deux personnes aussi distinctes dans un même corps, surtout si vous pouvez interagir?

Cette question taraudait la jeune albinos depuis un certain temps. La seconde question qu'elle ne cessait de se poser semblait être la suivante: pourquoi donc lui avoir sauvé la vie à deux reprises? Mais cette dernière pouvait attendre, elle ne possédait que peu d'importance pour le moment comparé à la première. Adélaïde attendit la réponse de son interlocuteur, son fidèle sourire moqueur sur les lèvres même si l'on pouvait apercevoir une curiosité non dissimulée dans les prunelles ensanglantées de la jeune femme.

Message par Invité Lun 9 Déc - 13:28

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


L’albinos est plongé dans ses pensées tandis qu’elle soigne sa plaie. Je ne dis mot et je l’examine sans gêne. Je regarde chacun de ses traits, chacune de ses formes. Elle est belle, c’est un fait, cependant elle ne ressemble en rien à celle qui jadis fut mon aimée. Même son grain de peau est différent de celui de Diana. Encore et toujours plongé dans ses pensées elle met un bandage sur sa nuque, à l’endroit exact où ce sont planté les crocs de vampire gisant derrière moi, ainsi que mes crocs dans une intention bien plus noble que mon homologue. Je me demande ce qui a poussé William à s’interposer entre elle et ses agresseurs, peut-être a-t-il apprécié le fait qu’elle se défende, aurait-il revu son jugement sur l’humaine ? Je ne saurai dire et après tout ce n’est pas d’actualité. Tandis que je continue de l’examiner je me rends compte qu’elle est encore recouverte des produits que contenait ses fioles et je décide de toucher une goutte de ce produit. Une fois fait je suis pris d’une courte mais totale désorientation avant de reprendre contenance. C’est intéressant. La jeune humaine qui a reporté son attention, sûrement au contact de mon doigt froid rit de mon étourdissement.

Je reporte alors mon attention sur le bandage qu’elle porte à la nuque. Il semblerait que les produits actuels sont plus efficaces que l’onguent qu’on utilisait à mon époque. Encore que, je n’ai pas pu tester ses produits sur moi, étant donné que je n’en ai absolument pas besoin, mon corps se régénère de lui-même. Je me demande pourquoi la jeune femme n’est pas étourdie alors qu’elle est en contact permanent avec son produits, je lui pose alors la question tout en me permettant de la tutoyer. Après tout une partie de son sang coule maintenant dans mes veines, nous sommes donc plus proche que jamais.

-Bien vu très cher suceur de sang! Il se trouve que mon organisme n'est pas identique à celui des autres humains. Je suis insensible aux produits chimiques ce qui explique pourquoi je n'en ressens pas l'effet. Chose qui, je dois l'avouer, bien pratique, puisque mes armes ne peuvent se retourner contre moi.

Voilà qui est très intéressant. Elle n’est donc pas sujette aux effets des produits chimiques de notre époque. C’est un avantage certains au vu de ces armes, mais pour une humaine c’est également un tare de taille. Les humains ne sont pas comme les démons de la nuit insensible aux maladies ou encore aux blessures, elle ne peut donc pas se soigner efficacement. Voilà qui est dans l’ordre des choses, une arme à double tranchant. Son arme ne peut pas se retourner contre elle c’est vrai, mais la moindre blessure peut la tuer. Une petit rhume peut alors avoir raison de cette jeune femme, aussi forte soit-elle. Il me vient alors une idée, une idée intéressante, je ne lui en fait pas immédiatement part j’attends d’abord de savoir où elle va, car elle a repris la marche avant de faire demi-tour et de dire :

-Stupide créature, je n'ai plus qu'à jeter ma veste… J'espère pour toi qu'il n'y a pas que des crétins dans leur genre chez les vampires. Sinon j'ai bien peur que ta très charmante espèce ne soit vouée à l'extinction.

Le plus triste dans ces propos c’est qu’elle a raison. La plus part des jeunes vampires n’ont absolument aucun contrôle sur leurs émotions, et ils se croient tout puissant. Il est vrai que c’est assez déroutant de devenir vampire du jour au lendemain. Une force insoupçonnée, une vitesse hors du commun et des sens exacerbés. Tout cela est bien joli mais si on apprend pas à s’en servir correctement on finit comme la demi-douzaine de vampire jonchant le sol. Mon cas est effectivement un peu différent, William étant sans peur, sans scrupule ni même sans émotions il est plus rapide et plus fort que la plus part des nôtres. Je réponds alors à deux des phrases de la jeune humaine :

« Je dois avoir une veste ayant appartenu à ma tante qui devrait aller, elle est d’une époque différente mais étrangement similaire à celle que tu portes. Je n’en ai pas l’utilité, suis mois. »

Cela sonne plus comme un ordre que comme une demande, mais ce n’en est pas un. La jeune humaine l’a d’ailleurs bien compris car elle me suit sans opposé de résistance. Je prends la direction de mon manoir. Mais cela elle ne risque pas de le savoir avant d’arriver devant. Je reprends alors la parole :

« J’en profiterai également pour te donner un onguent de fabrication maison. Si les produits chimiques ne fonctionne pas sur toi, avec ça au moins tu pourras soigner efficacement tes plaies. »

Tandis que nous continuons à marcher je repense à ce qu’elle a dit sur les vampires que je viens de décapiter ou de vider de leurs sangs et je reprends donc :

« Tu as malheureusement raison quand à ceux de ma race. La plus part des jeunes vampires n’ont aucun contrôle sur leurs nouvelles capacités, et encore moins sur leurs nerfs. »

Cela m’amuse d’ailleurs car la jeune femme est une provocatrice d’exception. Elle a tenté et tente toujours de m’énerver avec des railleries et de la provocation gratuite. Seulement cela n’a absolument aucun effet sur moi, je suis maître de moi-même. Tout du moins autant que peux l’être une personne ayant pour seconde personnalités le vampire le plus sanguinaire de ces sept cents dernières années. L’albinos me sort de mes pensées et me disant :

-Tu m'as posé tes questions, maintenant c'est mon tour.

Une fois encore cela ne sonne absolument pas comme une question mais plutôt comme un ordre. Elle veut donc ne savoir plus sur moi ? Est-ce prudent de répondre à ses questions ? Je ne sais pas, voyons déjà ce qu’elle compte me demander et j’aviserai en temps voulu. Sa première question ne tarde d’ailleurs pas :

-Comment se fait-il que vous soyez deux personnes aussi distinctes dans un même corps, surtout si vous pouvez interagir?

Voilà une question bien intéressante, je me suis pendant longtemps posé cette question, et c’est pourtant ma fiancée qui m’avait fourni la réponse la plus probable. Je pense d’ailleurs qu’elle avait raison bien que ni elle ni moi n’avons et ne seront jamais sûr de cela. Cette question n’est pas trop personnel et je peux donc y répondre sans risquer de me compromettre ou de dévoiler une faiblesse, je dois juste peser mes mots avec justesse :

« Disons simplement que je suis né pour incarner ce que William ne pouvait être. Un amant. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, un jour William a été confronté à ce sentiment qu’il ne peut éprouver, et c’est là que je suis apparu. Je suis la personnalité que j’étais avant ma transformation, William est celle d’après. »

J’en dit juste assez pour éveiller sa curiosité mais sans trop en dire afin de garder une petite part de mystère. Pourtant je ne dis que la vérité.

Message par Invité Lun 9 Déc - 19:56

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde se rendit bien vite compte que son don intriguait grandement le vampire. La jeune humaine esquissa un sourire, James semblait intrigué mais dans le bon sens du terme. Ce n'était pas comme ses camarades de classe qui l'avaient considérée comme une bête de foire, oui...elle les avait intrigué mais pas dans le bon sens, loin de là... L'albinos se souvint de ces jeunes gens la traitant d'erreur de la nature, de personne "ratée" et rejetée par ses parents à cause de cela. L'enfant qu'elle avait été avait tant souffert de ces incessantes moqueries, désormais elle ne le permettrait plus. Non plus jamais, peu après son "changement de comportement" elle avait jeté un produit nocif sur un jeune homme qui avait tenté de la faire craquer comme au bon vieux temps. La satisfaction que l'humaine en avait tirée avait été morbide certes mais tellement agréable, une sorte de soulagement sans doute, pour toutes ces années passées à souffrir en silence. Revenant à la réalité la jeune femme s'aperçut que son manteau était couvert de sang et elle se mit à jurer contre la demi-douzaine de cadavres étalés sur le sol ensanglanté. Sa remarque sembla plonger le vieux vampire dans de profondes réflexions. Adélaïde abandonna sa veste dans la voiture avant de recommencer à marcher, elle semblait bien partie pour tomber malade... La voix de James lui fit relever la tête tandis qu'elle écoutait attentivement ses paroles.

« Je dois avoir une veste ayant appartenu à ma tante qui devrait aller, elle est d’une époque différente mais étrangement similaire à celle que tu portes. Je n’en ai pas l’utilité, suis mois. »

L'albinos aux yeux ensanglantés haussa les sourcils, surprise, elle ne s'attendait absolument pas à une telle proposition de la part de son interlocuteur. L'humaine suivit toutefois le vampire, accélérant le pas pour venir à sa hauteur, elle se demandait déjà dans quelle demeure pouvait bien résider un vampire aussi ancien et puissant que James William. Qu'avait-elle bien pu faire pour obtenir un intérêt aussi soudain de la part de James? Elle n'en savait pas grand chose et n'en avait cure, elle comptait bien en profiter pour en savoir plus sur son compagnon. L'être de la nuit reprit alors la parole de sa voix si agréable à l'écoute.

« J’en profiterai également pour te donner un onguent de fabrication maison. Si les produits chimiques ne fonctionne pas sur toi, avec ça au moins tu pourras soigner efficacement tes plaies. »

La jeune humaine à la peau d'albâtre esquissa un sourire moqueur mais cependant intéressant. Ce vampire se révélait de plus en intriguant et intéressant. Il était vrai que durant les nombreuses époques qu'il avait traversés les médecins employaient des méthodes naturelles bien moins exploitées aujourd'hui. Adélaïde répondit en souriant d'un petit air narquois.

-Je n'ai encore jamais essayé ces méthodes, nous verrons bien si cela fonctionne.

Le vampire reprit la parole alors que la jeune humaine examinait les alentours, tentant de trouver une quelconque habitation pouvant correspondre au style de James et de William. La jeune humaine aux yeux ensanglantés examina avec attention son interlocuteur, parcourant ses traits du regard. Il était vraiment grand, il avait du passer pour un géant à son époque...enfin tout était relatif puisque la jeune femme ne semblait pas bien grande. Le vampire possédait une musculature visible sans pour autant frapper, cela lui allait plutôt bien du s'avouer l'humaine dans son esprit. Il était incontestablement bel homme malgré les changements de styles et de beautés au cours du temps, les mentalités avaient en effet bien changées. La preuve, Adélaïde affectionnait tout particulièrement un style à la limite du gothique que le vieux vampire ne devait sans doute pas vraiment connaître.

« Tu as malheureusement raison quand à ceux de ma race. La plus part des jeunes vampires n’ont aucun contrôle sur leurs nouvelles capacités, et encore moins sur leurs nerfs. »

Hôchant la tête la jeune humaine répondit honnêtement, sans cacher le fond de sa pensée, que cela plaise ou non à son auditoire, cela lui importait peu, elle exprimait tout haut ce qu'elle pensait tout bas.

-On peut les comprendre, la transformation doit être déstabilisante, je conçois parfaitement qu'ils n'aient aucun contrôle sur leurs capacités mais pas sur leurs nerfs. Si ils ne parviennent pas à contrôler leurs nerfs c'est qu'ils sont faibles et dans ce monde, seuls les forts subsistent. Tu nous en a d'ailleurs fait une parfaite démonstration. Acheva t-elle en arborant un sourire plus amusé que moqueur cette fois-ci.

Adélaïde décida finalement de poser à son tour des questions à son interlocuteur, les révélations n'iraient pas que dans un sens, il ne manquait plus que cela! Un soupçon d'hésitation apparut sur le visage de James juste avant que l'humaine ne poursuive sans s'en soucier un seul instant. La réponse fut...surprenante.

« Disons simplement que je suis né pour incarner ce que William ne pouvait être. Un amant. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, un jour William a été confronté à ce sentiment qu’il ne peut éprouver, et c’est là que je suis apparu. Je suis la personnalité que j’étais avant ma transformation, William est celle d’après. »

L'albinos se planta en face de James avec un sourire railleur.

-Alors le monstre sanguinaire qui sommeille en toi est capable d'éprouver des sentiments autres que la haine? J'en applaudirais presque. Ricana la jeune humaine avant de recommencer à marcher. Tournant la tête sur le côté elle ne put retenir un énième commentaire qui n'était toutefois pas provocateur pour une fois. En tout cas, ce dédoublement inattendu de personnalité est sans doute l'une des meilleures choses qui soit arrivé au Sanguinaire...

Venant de la part d'Adélaïde, on pouvait presque considérer cette affirmation comme un compliment envers James mais certes bien moins flatteur envers William. La jeune femme à la peau d'albâtre traça les contours de sa cicatrice du bout des doigts tout en recherchant la maison du vampire, cela l'intriguait bien plus qu'elle ne voulait l'admettre.

Message par Invité Mar 10 Déc - 12:49

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Je dis à la jeune femme que ma tante m’a légué, sans doute malgré elle une veste ressemblant fortement à celle que la jeune femme vient de laisser dans sa voiture. Malgré elle car n’ayant plus personne de ma ligné et pas de testament toutes les affaires reviennent au dernier Arhington en vie, autrement dit moi. Et comme maintenant les créatures surnaturelle sont reconnues j’ai eu accès à tous les comptes de ma famille ainsi qu’a toutes nous affaires qui étaient stockées dans l’un de nos nombreux manoir dont on m’a également rendu les clefs. Bien sur ces dernières sont superficielles pour un vampire mais pour le principe je suis de nouveau l’heureux propriétaire de la fortune colossale de ma famille. La jeune femme surprise à nouveau par mon comportement hausse un sourcil mais me suis docilement comme à ma demande. Elle accélère même le pas pour venir à ma hauteur et je constate qu’elle regarde a droit à gauche pour essayer, sans doutes, de savoir où l’on va. Ma famille n’aimait pas spécialement se mêler aux gens du peuple, aussi le manoir est un peu reculé. Mais pas pour autant trop loin de la ville non plus.

Je reprends la parole en disant à la jeune femme que j’ai également un onguent maison qui pourrait éventuellement être efficace pour soigner ses blessures plus efficacement que les produits actuels, étant donné qu’elle n’est pas sensible à ces derniers. Elle m’a dit qu’elle n’est pas sensible au produits chimique mais les onguents de mon époque sont à base de plante, il n’y a rien de chimique là-dedans ce ne sont que des produits naturels. Je pense donc qu’elle pourrait éventuellement guérir avec ce dernier. Evidemment l’onguent peut se révéler moins efficace que les produits actuels, mais c’est toujours mieux que rien. Et puis en ce qui me concerne je n’en ai aucune utilité, ma forme vampirique fait en sorte que mes blessures se referme et guérissent aussi vite qu’elles sont apparues. Une fois encore la jeune albinos s’arme d’un sourire narquois tout en répondant :

-Je n'ai encore jamais essayé ces méthodes, nous verrons bien si cela fonctionne.

Je n’ai aucune certitude là-dessus, et je n’en ai que faire à vrai dire. Je ne sais même pas pourquoi je te rends service. Peut-être parce que j’aimerai comprendre pourquoi William qui quelques minutes plus tôt t’avais fait savoir qu’il se fichait de toi, puis s’est quand même interposé entre toi et les autres sangsues. Ou alors c’est peut-être simplement parce que je veux aider mon allié afin qu’il m’aide à son tour, car quoi qu’il se passe, jamais je n’oublierai ou changerai de plan tant que ma vengeance ne sera pas accomplie. Tandis que nous continuons à marcher je réponds alors à son commentaire quant aux autres vampires, et je lui fais part notamment que les jeunes vampires qui n’ont pas encore conscience de leurs nouveaux pouvoir ne parviennent pas à en connaitre les limites, et je lui explique également qu’ils ne savent pas garder leurs calmes. La jeune femme répond alors du même ton que d’habitude, bien qu’un peu moins moqueur cette fois. Elle a dû se rendre compte que ça n’atteint ni moi ni William.

-On peut les comprendre, la transformation doit être déstabilisante, je conçois parfaitement qu'ils n'aient aucun contrôle sur leurs capacités mais pas sur leurs nerfs. Si ils ne parviennent pas à contrôler leurs nerfs c'est qu'ils sont faibles et dans ce monde, seuls les forts subsistent. Tu nous en a d'ailleurs fait une parfaite démonstration.

La voilà qui me fait des compliments, on aura tout vu. Elle a raison dans l’absolue, toutefois contrôler ses émotions n’est pas une mince affaire lorsqu’on devient vampire. En effet si nos sens et nos capacités sont exacerbé il en va de même pour les émotions que l’on ressent. Tout est plus fort, l’amour est alors indestructible, mais la colère se transforme en rage, et peu de gens sont capable de faire face à une émotion aussi forte. Je décide donc d’apporter des précisions à ce sujet à la jeune femme :

« Quand on devient vampire on hérite de capacités hors du communs, mais ce n’est pas tout. Nos sens sont exacerbés au même titre que nos émotions. Ce qui nous rend plus compliqué la gestion de celles-ci, à un point que tu ne peux imaginer. »

Je ne pense pas qu’elle puisse comprendre ce que l’on ressent quand on se transforme en prédateur de la nuit. Il faut le vivre pour pouvoir se faire une idée. Moi-même si William n’était pas devenu le sanguinaire je ne sais pas si j’aurai réussi à gérer aussi bien ce passage. D’un autre côté, c’est peut-être pour ça aussi qu’il est devenu le plus grand prédateur de son époque. La jeune femme commence à me poser des questions, et notamment comment se fait-il que nous soyons deux. Je lui explique alors que je suis réapparut pour éprouver ce que William n’était pas capable de gérer, autrement dit l’amour. Elle tic alors et reprends la parole en se plantant devant moi :

-Alors le monstre sanguinaire qui sommeille en toi est capable d'éprouver des sentiments autres que la haine? J'en applaudirais presque.

Nous reprenons notre marche quand elle dit alors :

-En tout cas, ce dédoublement inattendu de personnalité est sans doute l'une des meilleures choses qui soit arrivé au Sanguinaire...

Son ton n’est alors plus provocateur du tout. William ne tient pas compte de son commentaire, j’aurai pourtant cru que cela l’énerverai. Il réagit bizarrement, apparemment il n’a vraiment que faire de la discussion que je tiens avec l’albinos. Son indifférence à son égard est vraiment déstabilisante sachant qu’il l’a sauvé peu de temps auparavant. J’offre alors pour toute réponse un sourire à la jeune femme, après tout il n’y a rien à ajouter.

« Si tu as d’autres questions je t’en prie pose-les. »

Ce n’est pas que j’ai spécialement envie d’y répondre, mais ne rien laisser en suspens. Elle pourrait les poser dans un moment moins propice. Il faut donc se débarrasser de cela dès maintenant.




Message par Invité Mar 10 Déc - 19:38

Revenir en haut Aller en bas
Lorsque les deux jeunes gens se mirent à parler de la transformation en vampire, Adélaïde fit part de ses pensées en toute sincérité à son interlocuteur. La jeune humaine comprit rapidement à la tête de James que la réalité ne devait pas être aussi simple que cela, un débat sur ce sujet pouvait être intéressant songea t-elle en souriant narquoisement. En effet la jeune femme méprisait les personnes incapables de maîtriser leurs émotions, elles étaient faibles et ne survivraient pas bien longtemps face aux plus forts d'esprits... En fin de compte ces personnes là semblaient identiques à l'albinos avant qu'elle ne change radicalement de comportement.

« Quand on devient vampire on hérite de capacités hors du communs, mais ce n’est pas tout. Nos sens sont exacerbés au même titre que nos émotions. Ce qui nous rend plus compliqué la gestion de celles-ci, à un point que tu ne peux imaginer. »

Adélaïde croyait James sur parole, après tout il était un vampire contrairement à elle, mais elle conservait toutefois sa vision des choses, si certains vampires parvenaient à garder le contrôle, alors pourquoi pas les autres? Simple question de volonté. La jeune humaine était bornée, têtue et extrêmement entêtée lorsque cela concernait la volonté, l'esprit, la force mentale. Sans doute à cause de ce qu'elle avait vécu, elle-même n'en savait pas grand chose et ne désirait pas tellement le savoir au fond. L'albinos aux yeux ensanglantés fut vraiment surprise d'apprendre que William était tombé amoureux. Enfin...elle était certainement l'une des personnes les plus mal placées pour juger ce genre de sentiments... Concrètement elle ne possédait pas la moindre idée de ce que signifiait les mots amour, amitié et ce genre de choses, elle n'en avait jamais bénéficié alors comment savoir? Enfin, cela importait peu, James n'avait pas à le savoir non? La petite humaine fit comme si de rien n'était et lança une énième réplique railleuse pour cacher son ignorance. Le vieux vampire ne réagit pas, Adélaïde se retourna donc et continua à marcher jusqu'à ce que la voix du jeune homme lui parvienne.

« Si tu as d’autres questions je t’en prie pose-les. »

L'albinos commença à marcher à reculons tout en réfléchissant, son interlocuteur était disposé à lui répondre, autant en profiter même si elle n'obtenait que des réponses évasives. Une interrogation correspondant parfaitement au tempérament de la jeune humaine germa alors dans son esprit tordu et perturbé. La jeune femme passa une main dans sa chevelure opaline tandis qu'un sourire malsain naissait doucement sur ses lèvres. Se rapprochant légèrement de son interlocuteur elle se mit sur la pointe des pieds en espérant pouvoir le fixer dans les yeux à hauteur égale, ce fut peine perdue, elle continua donc à marcher à reculons avant de prendre la parole d'un ton malin.

-Qu'est-ce que cela fait de savoir que malgré tous les risques insensés que l'on peut prendre, la mort ne nous attendra pas au bout? Cela doit enlever toute notion de peur étrangement  mêlée à une excitation morbide pour le risque non?

Adélaïde se demandait comment est-ce que l'on pouvait vivre sans avoir la possibilité de prendre des risques dont on connaissait parfaitement l'issue bien souvent fatale. La jeune humaine adorait cela, ce goût du risque qui lui avait bien souvent attiré de nombreux ennuis tout comme il lui avait attiré le respect de certaines personnes. La petite humaine se retourna afin de regarder où elle mettait les pieds. Elle n'avait de cesse de rechercher du regard la maison de James William. Peut-être était-ce un vieux manoir, ou une maison délabrée rappelant les films d'horreur. Cette pensée fit glousser la jeune femme. L'albinos s'aperçut qu'ils s'éloignaient quelque peu de la ville pour s'enfoncer dans des endroits plus sombres et macabres. Terrain de chasse favori des vampires semblait-il, enfin, ce n'était pas cela qui allait la faire reculer. Bien au contraire cela enchantait la jeune femme.

Le chemin se divisa en deux parties, chose qui ne perturba pas plus que cela la jeune humaine qui partit sur sa gauche sans plus réfléchir, si cela n'était pas la bonne direction, hé bien... Elle couperait à travers champs pour récupérer le bon chemin pensa t-elle en ricanant doucement.

Message par Invité Mar 17 Déc - 16:58

Revenir en haut Aller en bas

Le retour du sanguinaire


Elle ne semble pas prendre conscience de ce que cela fait lorsque l'on devient un être de la nuit. En effet il faut faire preuve d'un certain courage car nos sens deviennent très affûté d'un coup et cela peut-être très déconcertant dans un premier temps. Bien sûr on se fait rapidement à cette évolution, et s'il n'y avait que ça les vampires n'auraient pas la réputation d'être impulsif et incontrôlables, surtout peu de temps après la transformation. Non il y a un autre facteur non négligeable à prendre en compte, nos émotions sont exacerbées. Notre attachement devient sans faille, si on aime on est alors le plus fidèle et le plus aiment des compagnons, mais si on déteste on peut alors faire partie des vampires les plus sanguinaires. William en est d'ailleurs la preuve vivante. Je lui explique alors cela, puis je réponds à sa question en lui avouant que aussi surprenant que cela puisse paraître William est effectivement tombé amoureux, d'une humaine qui plus est. Jamais je n'ai compris comment cela a pu être possible et je crois bien que jamais je ne comprendrai. Toujours est-il que mon amour comme celui de William est inconditionnelle et sans faille aucune.

La jeune humaine lance à nouveau un pic sur William qui fidèle à lui même n'en tient absolument pas compte. Nous continuons donc à nous diriger vers le manoir des Arhington. Je propose à la jeune femme de me poser toutes les questions qu'elle veut. Après tout je saurai ainsi plus ou moins ce qu'elle a en tête et rien ne m'oblige de répondre à toutes ces éventuelles questions. Elle marche à présent à reculons avant de dire :

-Qu'est-ce que cela fait de savoir que malgré tous les risques insensés que l'on peut prendre, la mort ne nous attendra pas au bout? Cela doit enlever toute notion de peur étrangement mêlée à une excitation morbide pour le risque non?

Oui c'est vrai dans la plus part des cas, mais il ne faut pas croire que les vampires sont invincible, loin de là. Nous avons plus d'une faiblesse et je l'ai prouvé ce soir. Sans tête ou sans cœur nous sommes morts au même titre que toute autre créature vivante. Le soleil est également un ennemi imbattable. Et je ne parle pas du bois, un simple pieu en bois peut mettre fin à notre éternité. Je réponds alors à la jeune femme :

"Moi comme tous mes semblables avons des faiblesses, je te l'ai prouvé ce soir d'ailleurs. Seulement elles sont moins nombreuses que celles des humains, et différentes."

Nous arrivons alors devant les grandes portes de mon manoir. J'entre alors tout en vérifiant que je suis suivi de la jeune humaine. Elle me suit dans l'immensité sombre de ce manoir qui jadis appartenait à ma famille. Nous prenons la direction de ce que je considère à présent comme ma chambre et je me dirige directement vers l'armoire pour donner la veste à la jeune humaine. Je me dirige ensuite dans ma pharmacie personnelle se trouvant dans la salle de bain pour lui donner l'onguent que je lui avais promis, puis une fois fait je me retourne vers elle afin de clore cette nuit :

"Le jour va bientôt se lever, fait bon usage de cet onguent je pense qu'il t'aidera. SI tu veux passer la journée ici libre à toi, pour ma part je ne sors plus. Le soleil est pour moi un ennemi bien pire que les maladies le sont pour toi."

Je me retourne alors vers l'humaine pour savoir son ressenti de mes derniers propos et pour savoir ce qu'elle compte faire.

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum