Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Aller en bas

Message par Invité Ven 12 Avr - 23:41

Revenir en haut Aller en bas
La nuit était calme et dans les rues seul le silence faisait loi, comme à son habitude il était omniprésent et n'était rompu que par les bruits lointains d'une circulation presque invisible. Quand la lune illuminait les allées de la ville, c'était une autre facette de cette dernière qui prenait vie : quelques voyous sortaient ; la majorité des habitants présents était constituée d'ivrognes et, mises à part quelques boutiques, tout était fermé. On pouvait donc apercevoir çà et là les habituels piliers de bars, qui étaient si souvent aux mêmes endroits qu'il eut été convenable de leur offrir une formule d'abonnement, on voyait aussi les individus louches qui dominaient les avenues quand le soleil partait faire sa pause pendant une douzaine d'heures. Mais ce soir là, ces choses importaient peu. Elles étaient si fréquentes, si banales, qu'elles ne méritaient que peu qu'on s'inquiète à leur sujet.

Si l'habitude des promenades nocturnes se faisait rare, elle n'en restait pas moins présente et ce soir encore, l'élémentaire avait décidé de vagabonder dans les rues de l'Avventura. Quand les étoiles décoraient le ciel, tout était si apaisant, si reposant : les flots ininterrompus de passants n'étaient que des souvenirs, le vacarme inné des routes s’effaçait dans la brume. C'était en somme la nuit que la ville était la plus confortable, car elle offrait à l'esprit un repos que toutes les vacances du monde avaient du mal à égaler.

Pour sa part, le jeune Vegeo n'avait pas décidé de s'enfermer dans un bar ou de parcourir les rues sans but. Non, lui avait décidé d'orienter sa flemmardise vers les lieux dont la fréquentation était à taux bas en ces heures tardives : plus précisément il avait dirigé ses pas vers le parc de la ville. Endroit paisible de jour comme de nuit, ce dernier conservait un charme à nul autre pareil et constituait une des seules zone de la ville où la verdure résistait encore et toujours à l'envahisseur moderne. Ici pas de routes pour abriter les voitures, pas de bâtisses grises et insipides, pas d'air – ou tout du moins peu d'air – totalement irrespirable. Bref, c'était l'endroit rêvé pour un être qui puisait sa force dans la végétation.

Après quelques moments de marche, pendant lesquels il s'était affairé à lister ce qu'il devait encore faire pour transformer sa vie en une aventure intéressante, il arriva dans l'endroit visé. La lune dardait de ses rayons les coins verts, donnant au parc tout entier une allure romanesque et romantique. Au travers des feuillages, la lumière jouait, dessinant au sol des motifs qui n'attendaient que d'être interprétés par l'imaginaire fertile qui peuplait parfois l'âme des Hommes. Le lieu était charmant, poétique, il inculquait presque en l'élémentaire le désir d'envolées lyriques. Depuis peu la vie voulait lui offrir de bons moments et, après tout ce qu'il avait vécu, chaque seconde était à savourer et chaque rencontre était à louer.

Il marcha pendant quelques instants dans les allées du parc, respirant l'air qui se voulait plus ou moins frais. Il observait autour de lui les arbres, les fontaines dont le bruit de l'eau qui coulait ressemblait à une berceuse, ici dans cet endroit si relaxant. Puis, après un petit instant, il se posa sur un banc, sous un réverbère dont la lumière grésillait faiblement. Il croisa ses bras derrière la tête et lança son regard vers le ciel.

*Quelle immensité...quand on voit à quel point, tout en étant grand, le monde est petit, on perd la notion de l'importance de nos problèmes...*

Il respira doucement, se demandant quoi faire à part flâner dans les rues. Il n'avait pas sommeil mais s'ennuyait passablement tout seul. Il fallait qu'il trouve quelque chose pour s'occuper, sinon la seule chose au programme serait un simple retour vers l'endroit d'où il était venu.

Message par Invité Mar 16 Avr - 19:08

Revenir en haut Aller en bas
Nephtys commençait à penser qu’elle subissait des besoins morbides… Bien que la nuit soit la période où elle se sentait la plus faible, elle ne dormait que rarement depuis sa transformation. Etait-ce dû à sa nouvelle condition ou aux trop nombreux changements qui la hantaient ? Elle n’aurait su le dire. Et bien qu’elle essaya de se rendormir encore une fois, se retournant dans ses draps frais, s’enveloppant dans sa chaude couverture, la lightness laissa bientôt tomber la bataille. Rien de servait d’insister, elle ne dormirait pas.

Elle se leva donc, s’étira, envoya valser son pyjama sur son lit défait et attrapa au petit bonheur la chance quelques habits pour sortir. Cela la calmait souvent de se balader la nuit, la marche distillait ses pensées pour lui laisser l’esprit plus serein.

Une fois dans la rue, Nephtys hésita sur le chemin à prendre. Elle dédaigna les bars, n’ayant pas envie de s’enfermer dans l’ambiance moite et alcoolisée de ces lieux, et prit le chemin opposé, plus calme. Ses pas la menèrent au parc, un si bel endroit le jour, peu rassurant la nuit… Elle resta là quelques instants, partagée entre la prudence qui lui disait de ne pas s’aventurer dans des lieux que seuls quelques pervers et paumés habitaient à cette heure là et l’envie d’une nature apaisante.

Elle se laissa tenter, murmurant à haute voix, comme pour se rassurer, que si elle avait survécu à la mort une fois, pourquoi pas deux ? Avec des raisonnements comme ceux-là, on ouvre des cimetières, pensa-t-elle. Nephtys oublia vite ses craintes pourtant car l’endroit était paisible, silencieux et reposant. La jeune femme ne fit plus de bruit, cherchant à se fondre dans cet environnement de paix, et continua sa promenade en respirant avec délice les effluves des fleurs qui poussaient.

Elle se sentait pleine d’énergie malgré l’absence de soleil, comme si la lumière caressante de la lune lui apportait assez de vitalité pour qu’elle ne sente pas démunie. Prise d’une impulsion soudaine, elle se mit alors à courir, savourant l’air frais sur son visage. Depuis combien de temps n’avait-elle pas fait de jogging ? Très longtemps ! Trop longtemps… Le plaisir de sentir la terre crisser sous ses pieds, le vent faire voler ses cheveux la débarrassa de ses dernières préoccupations. La ligthness leva les bras, comme si elle déployait ses ailes. Oh, elle en avait des ailes, mais elle ne savait pas vraiment s’en servir… Comme il ferait bon pourtant de s’envoler pour profiter de la nuit !

Les yeux levés vers les étoiles qui scintillait, la demoiselle ne vit pas l’homme assis sur son banc, ni ses pieds qui dépassaient sur le chemin. Sa chaussure vint cogner dans la cheville de l’inconnu et Nephtys se sentit glisser, essaya de reprendre son équilibre tant bien que mal, sans succès d’ailleurs. Au moins, elle avait évité de se prendre le coin du banc. Assise sur le chemin, époussetant un peu de terre qui s’accrochait à son tee-shirt, sa bonne éducation prit le dessus et la lightness s’excusa.


« Pardonnez-moi, je ne regardais pas où j’allais…. »

Avant de se rappeler qu’elle était seule dans un parc en pleine nuit où ne trainaient, rappelons-le, que des pervers ou autres joyeusetés de ce genre. Elle se releva alors d’un bond, recula, et adressa un regard méfiant à l’homme. Qu’il lui sembla tout à coup reconnaitre… Nephtys n’ajouta pourtant pas un mot, prudente, petit à petit consciente du spectacle qu’elle avait donné. Entre son semi-envol de course, sa chute et ses vêtements plein de terre, on pouvait se demander si ce n’était pas elle qui lui semblerait étrange.


Message par Invité Mar 7 Mai - 17:54

Revenir en haut Aller en bas
Perdu dans des songes qui ne l'étaient pas, l'élémentaire regardait le ciel nocturne tout en songeant au passage à se procurer un livre sur l'astronomie. Là-haut, clouées sur la voûte céleste, les étoiles brillaient de milles feux et offraient au regard de l'observateur l'apaisement des sens. On y voyait des astres bleus ou rouges, scintillant dans le lointain comme autant de lucioles éclairant la surface d'un lac. C'était le moment parfait pour se laisser aller à la rêverie. Autour de lui, la paix était reine et, doucement, un courant d'air passait en caressant son visage. Le silence n'était brisé que par le chant de quelques grillons qui, courageux, voulaient précéder la chaleur de l'été de quelques mois.

Puis soudain un autre son s'ajouta : celui d'une course sur le sol terreux du parc. Avant même d'avoir le temps de se positionner correctement, il sentit un léger choc contre ses chevilles. Il baissa la tête pour regarder la personne qui – pour une raison inconnue – était en pleine course s'étaler de son long sur le sol. Inquiet, avant même de s'assurer que la jeune femme allait bien, il regarda dans la direction opposée à la sienne, pour regarder si quelqu'un était à ses trousses ; heureusement ce n'était pas le cas. Il estimait ne plus avoir besoin de confrontations avec les forces obscures de la ville et, si ces dernières se trouvaient dans les parages, il aurait probablement traîné la jeune femme avec lui pour l'emmener le plus loin possible. Ne se sentant pas en situation de danger, il reporta son attention sur l'inconnue qui venait de se prendre les pieds dans les siens, qui était alors en train de s'excuser.

"Ce n'est..." commença-t-il avant de s'interrompre.

Étonné, il l'était pour deux raisons : la première d'entre-elles était la rapidité avec laquelle la nouvelle arrivée venait de bondir ; la seconde était le visage de cette dernière. Il avait l'impression de l'avoir déjà croisée quelque part. Il chercha dans sa mémoire pour enfin retrouver le souvenir fugace mais néanmoins agréable d'une fin de journée aux sources chaudes. C'était elle, la seconde jeune femme – plus posée que celle qu'il avait encore parfois en tête – avec laquelle il avait fait connaissance à peu près deux mois auparavant, dans les bains mixtes.

"..rien.." termina-t-il.

Il la jaugea du regard tout en se penchant un peu en avant, pour adopter une position plus agréable pour l'échange verbal qui allait probablement suivre. Il gratta sa crinière blonde tout en inspectant encore une fois les alentours, ne sachant pas trop quoi dire. Au loin, dans les rues de la ville, on entendait les braillements d'un joyeux groupe de fêtards qui commençait à peine à s'amuser.

"Ça va ? Rien de cassé ?" prononça-t-il avec un peu de doute dans la voix – il se demandait si elle l'avait reconnu - "C'était un sacré vol plané !"

Message par Invité Mer 8 Mai - 15:24

Revenir en haut Aller en bas
Une belle chute, voilà ce qu’elle avait récolté pour son inattention. La jeune femme examina rapidement les égratignures qui marbraient son bras, qui s'accordaient presque avec les trois traits blancs, signes de sa renaissance. Rien de grave, quelques griffures pleines de terre seulement. Elle reporta donc son attention sur l’homme qu’elle avait heurté et qui la dévisageait et qui commenta sa chute.

« Tout va bien. » Dit-elle en massant son épaule endolorie. « J’ai rêvé que je m’envolais, je n’ai eu droit qu’à l’atterrissage ! Comme quoi avoir des ailes, ça ne fait pas tout… »

La lightness se moquait de sa bêtise en secouant la tête, enlevant ainsi la dernière feuille coincée dans ses cheveux noirs. Oscillant d’un pied sur l’autre, pas complètement à l’aise, la demoiselle observait son interlocuteur qu’elle replaça enfin dans le contexte de leur première rencontre. Ils avaient joué ensemble, avec deux autres, à un jeu de balle dans les bains des sources chaudes, car il avait pris sa pause à ce moment-là.

« On se connait n’est-ce pas ? Vous travaillez aux sources ? »

La jeune femme lui adressa un regard qui se voulait méfiant, mais elle souriait déjà.

« Vous n’êtes pas un des pervers qui peuplent ce parc n’est-ce pas ? Ou vous accompagnez votre patron ? »

Elle avait le souvenir de ce vieil homme, plutôt sympathique, mais qui semblait roder près des bains lorsque Roxanne se baignait nue. Les rumeurs de la ville parvenaient par vagues assourdies jusqu’à cet endroit reculé du parc, les rues et les bars semblaient si loin d’ici qu’on les oubliait presque. Nephtys reporta son attention sur le jeune homme blond, qui ne semblait pas dangereux, et se décida à s’assoir à côté de lui pour finir de s’épousseter. Elle se positionna avec une jambe croisée sous ses fesses, afin de faire face à son interlocuteur.

« Je m’appelle Nephtys, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi ou de mon prénom. » Dit-elle simplement, sans agressivité.

Elle avait été nettement moins démonstrative que l’autre jeune femme, pleine d’énergie et de bonne humeur, qui les avaient accompagnés lors de cette soirée. La lightness prit une bouffée de l’air frais et parfumé du printemps, cessant d’être essoufflée par sa course. Il faisait bon d’être dans ce parc, même si la faible lumière du lampadaire ne lui apportait que très peu de la luminosité dont elle se nourrissait. Drôle de régime alimentaire que celui de sa race : bonne humeur et lumière du jour au menu ! Mieux valait bien choisir ses amis
.

« Vous avez choisi un bel endroit pour la nuit. » Commenta-t-elle en cueillant une des fleurs qui pendait sous son nez. « Pourquoi êtes-vous venu ici ? »

Un peu trop curieuse, comme toujours, la lightness posait ses questions sans se rendre compte parfois qu’elle frôlait le manque de savoir-vivre ou l’impertinence. Malgré sa propre présence dans le parc, elle trouvait ça mystérieux de vouloir passer une partie du milieu de la nuit à cet endroit. Il n’avait pas l’air d’être à la rue, peut-être était-il aussi insomniaque qu’elle. Il avait un beau visage, avec un air doux qu’on voyait rarement et qui inspirait confiance. On l’imaginait donc difficilement dans un rôle de pervers ou d’agresseur, ce qui faisait que Nephtys s’était passablement détendue.

Message par Invité Lun 27 Mai - 16:59

Revenir en haut Aller en bas
"Comme quoi ça ne fait pas tout, c'est vrai." fit-il en souriant doucement.

Au moins la jeune femme allait bien, c'était déjà ça de gagné. Il était aussi heureux de constater que, loin de se perdre en lamentations, la nouvelle arrivée prenait la chose avec optimisme. Au cours de sa vie dans la ville de l'Avventura, il avait souvent remarqué à quel point les gens pouvaient voir les choses de manière sérieuse. Ce n'était pas un cas général mais force était de constater que parfois, le moindre incident mineur, la moindre petite contrariété pouvaient se transformer en véritables tragédies. Amusé, il avait noté que la propension à la plainte trouvait ses racines dans l'âge enfantin : les âmes innocentes de ce monde étaient capables de déclencher l'apocalypse pour une simple sucrerie. Le bref souvenir d'un enfant turbulent s'effaça et l'élémentaire reporta son attention sur la jeune femme, qui venait de le reconnaître et qui confirmait ses réminiscences : ils avaient bien fait connaissance aux sources chaudes.

"Oui c'est bien ça, je travaille aux sources depuis quelques temps déjà."

Il s'amusa de sa remarque suivante en pensant au vieil homme, qui était apparu à une vitesse foudroyante quand la jeune femme avait évoqué l'idée du jeu de balle.

"Je ne crois pas faire partie de cette catégorie de gens non." souffla-t-il amusé, en répondant à sa première question.

Il regarda autour lui en se demandant si son employeur était du genre à rôder le soir. Il chassa vite l'idée de sa tête en se disant que l'homme, tout en étant sans nul doute un peu malsain sur les bords – il en jouait beaucoup pour amuser la galerie – n'en restait pas moins un honnête personnage. Il observa une nouvelle fois son interlocutrice et ajouta, toujours avec au visage son air serein.

"Et je ne suis pas avec mon patron."

Il changea de position alors qu'elle s'invitait sur le banc, se tournant vers elle pour mieux discerner son visage. Au-dessus d'eux, la lumière du lampadaire tremblotait doucement et donnait à la scène un air étrange. Alors qu'elle parlait, il faisait courir ses doigts sur le dossier du banc. Le contact avec le bois, sombre et rêche, était agréable. Il songea joyeusement qu'il avait trouvé quelque chose à faire pour ce soir, il n'aurait pas à rentrer tout de suite et pouvait faire plus ample connaissance avec une nouvelle personne.

"Je me souviens de vous oui. Nous avions joué au ballon dans les bains mixtes."

C'était son tout premier bon moment aux sources chaudes. Beaucoup d'autres avaient suivi, principalement grâce au vieil homme qui gérait la propriété. Après sa rencontre avec les jeunes femmes et l'élémentaire d'eau, l'employeur avait pris l'habitude de s'immiscer dans sa vie à un rythme plus que régulier. Tentant le tout pour le tout, il voulait débloquer son employé et le lancer dans le monde fantastique de la socialisation. Tâche compliquée car l'élémentaire de Nature voulait simplement se concentrer sur son travail. Malgré tout il n'avait cessé de lui octroyer des pauses, puis de l'envoyer dans les bains (mixtes ou pas) à de nombreuses reprises ; allant même parfois jusqu'à tenir la conversation aux clientes en vantant les mérites de son nouvel allié. La vérité, c'était que le vieil homme avait trouvé en Vegeo le fils qu'il avait toujours cherché et, par le plus pur des hasard, l'élémentaire s'était donc retrouvé avec le père auquel il n'avait jamais prétendu. Quoi qu'il en soit, le duo faisait la joie des personnes qui venaient aux sources chaudes car, alors que le vieillard tentait de pervertir le jeune homme, ce dernier tentait de l'assagir en essayant de lui inculquer les bonnes mœurs de ce monde. Une nouvelle question arriva vite et l'élémentaire, tout en cueillant à son tour une fleur par réflexe, répondit sans hésiter.

"C'est un endroit qui me fait un peu penser au lieu d'où je viens. C'est calme, apaisant, désert. Du coup je m'y sens bien et je viens la nuit, de temps en temps, quand je suis certain de ne croiser que peu de personnes." dit-il en jouant avec les pétales de la fleur.

La forêt lui manquait. Il n'y était pas vraiment retourné depuis un certain temps déjà et, il fallait l'avouer, parfois l'oxygène lui manquait. Il se recula un peu plus dans le banc, toujours en jouant avec la plante. Ses iris venaient de prendre une teinte beaucoup plus verte, comme ils avaient pour habitude de faire quand l'élémentaire était en contact avec une plante – chose que lui-même n'avait jamais réellement remarqué. Sans le savoir, il était en train de fournir des éléments qui pouvaient permettre de l'identifier en tant que non-humain – ce qu'il tentait d'éviter par tous les moyens depuis de nombreux mois. Il se tourna vers Nephtys, lui livrant maladroitement son regard verdoyant, puis lui demanda.

"Et vous alors ? Pourquoi courir en pleine nuit dans le parc ? Vous fuyez le quotidien en tentant de le dépasser?"

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum