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Message par Invité Dim 4 Nov - 17:45

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En moto les deux compagnons avaient enfin fini par atteindre la fête foraine, d'ailleurs encore remplie de monde à cette heure la, Néro descendit alors du véhicule toujours en la charmante compagnie de Catherine pour regarder le lieu de la fête foraine, ce lieu qui faisait la joie des petits humains comme des grands était à cette heure encore ouverte à tout public mais ce n'était pas pas pour déplaire au duo infernal. Main dans la main, les deux êtres contemplaient les diverses attractions de cet endroit en essayant de toute les visualiser pour savoir laquelle serait la plus amusante à faire. Sur le sol on pouvait voir parfois des détritus laissés par terre et cela avait le don de déplaire au vampire:

Sacrés humains, ils arrivent vraiment à tout détériorer.

Pensa il en détournant alors le regard des déchets, il avait d'autres choses infiniment plus importantes à penser, notamment à Catherine qui semblait regarder avec tout autant d'intérêt que lui les amusements que proposaient l'endroit, ce lieu semblait avoir un peu d'ancienneté à en juger par certains endroits qui étaient recouvert de toiles d'araignées ou autre. Leurs pas finirent par les conduire jusqu’à une grande roue dont le sommet permettait surement d'avoir une vue imprenable sur toute la ville.

Ce serais amusant de faire un tour sur cette grande roue pour profiter de la vue.

Adressa il alors à sa compagne, visiblement content d'avoir eu une telle idée car il se disait qu'elle plairait certainement à sa fiancée. L'attraction avait d'ailleurs un sacré succès et tournait à plein régime, il était d'ailleurs à noté qu'il semblait y avoir surtout des couples présentes dans la grande roue, la présence de Néro et Catherine passerait donc inaperçue ici, le vampire se demandait d'ailleurs si la belle comptait faire du grabuge en cet endroit ou si elle comptait simplement passer du temps avec Néro. Le vampire connaissait fort bien le penchant de la vampire pour le massacre de toute forme de vie et se doutait qu'elle y accordait beaucoup d'importance même s'il ne doutait pas du fait que Catherine accordait plus d'importance à son compagnon qu'au massacre, ce qui était une preuve d'amour irréfutable venant d'elle. Néro jeta encore un regard à l'attraction qui illuminait la place de ses lumières vives et colorées, pas étonnant qu'elle ait autant de succès avec tout ces artifices mis à disposition. Ni une ni deux Néro prit alors Catherine de nouveau par la main de manière rapide mais néanmoins toujours aussi délicate puis ils entrèrent tout les deux dans une cabine de la grande roue pour s'y assoir, les sièges n'étaient vraiment pas les plus confortables au mondes mais au moins Catherine et Néro y étaient à l'aide car ils étaient seuls, dans un moment de grande intimité que rien au monde n'aurait pu gâcher, pour passer des moments inoubliables l'un avec l'autre même si dans ce genre d'endroits ils n'étaient pas vraiment à l’abri des regards indiscrets ils étaient au moins à l'écart de toute cette folie qui régnait en ville dernièrement.

Message par Invité Dim 4 Nov - 18:53

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Nous n'avions pas mis beaucoup de temps pour atteindre la fête foraine. En effet, comme les vielles habitudes étaient tenaces, j'avais mis la gomme, et pas qu'un peu. Heureusement que mon fiancé n'était ni peureux ni cardiaque ! J'attachais les casques à la roue de la moto après être descendu d'un mouvement félin de l'engin. Néro regardait le lieu avec attention, et j'en fis de même. Nous allions bien nous éclater, je le sentais !

A cette heure ci, la fête était déjà ouverte depuis un bon moment, pas mal de petits humains et autant de grands se baladaient entre les attractions. Je vis même passer un couple de jeunes amoureux. La jeune femme tenait une barbe à papa entre les mains, et éclata de rire quand son compagnon fit le clown avec un bout de sa friandise. Je pris la main de Néro et avançais dans l'allée centrale.

Nous nous arretâmes devant une grande roue, qui resplendissait de mille lueurs toutes plus colorées les unes que les autres. Le manège semblait avoir un sacré succès, car il était bondé. J'y apperçus un certain nombre de couples. Pas étonnant: c'était intime et en même temps ça offrait une vue imprenable sur la ville. Ce ne fut pas le premier truc que je remarquai, mais l'endroit était en effet plutôt sale, et ça semblait marquer Néro. Je lui répondis mentalement, un sourire aux lèvres:

-Ils vivent comme ils le méritent, que veux-tu ! Des déchets dans une poubelle, quoi de plus normal ? Même le manoir de deux vampires est plus propre ! Quelle ironie...

Les toiles d'araignées qui bordaient certaines attractions témoignaient de la permanence de la fête, mais aussi du peu de cas que faisaient les humains de la propreté de ce qu'ils crééaient ou proposaient. Je jetai un regard amusé à Néro, mon sourire séducteur de retour. Un petit soupire d'amusement franchit mes lèvres, alors que je lui répondais mentalement:

-Oui... Pour profiter de la vue....

Ce furent ensuite les pensées de Néro qui m'amusèrent. Il en était déjà à se demander si j'avais l'intention de me servir de cette bande de conteneurs à sang sur pieds comme d'un buffet. Il me connaissait trop bien ! Mais je laissais planer le doute, ne répondant pas à ses pensées et retenant les miennes pour qu'il ne soit pas informé de ce que j'avais prévu. Délicatement, il m'entraîna vers une cabine, dans laquelle nous nous installèrent.

Il y avait plus confortable, mais c'était coupé du regard des autres, c'était suffisent. Les pieds sur la banquette d'en face, je m'essayais la tête contre la forte poitrine de mon fiancé, les doigts liés au siens. Cette position mi assise, mi allongée était pratique. Alors qu'il baissait la tête, j'approchais mon visage, joignant ainsi mes lèvres à celle de Néro. Ce ne fut qu'au moment d'atteindre le sommet que je m'écartai de mon compagnon, qui en redemandait déjà, pour profiter un peu de la vue qu'offrait cette grande roue.

Une fois le paysage dissipé, Néro rattaqua de bon coeur, m'étouffant presque sous les baisers et me serrant avec passion contre lui. Nous fûmes interrompus quand le tour fut fini, et nous descendîmes alors de la cabine. Nous marchâmes un peu, croisant ainsi les énormes rails d'une montagnes russe. Cette fois-ci, ce fut moi qui entraînait mon fiancé dans le manège. Je veillais à nous faire monter dans un vagon où nous serions seuls. Je voulais voir un peu comment mon compagnon supporterait ce type d'attractions.

Message par Invité Dim 4 Nov - 22:49

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Une fois installé sur les sièges les baisers des deux amants s'enchainaient sans cesse pendant que le manège montait de plus en plus haut. La sensation qui s'en dégageait était tout aussi enivrante pour l'un comme pour l'autre, même si la belle détacha ses lèvres de celles de Néro un instant pour profiter du paysage. La séparation brutale de ses lèvres collé à celles de sa compagne fit naitre une petite moue contrariée sur le visage du vampire même s'il décida lui aussi de profiter un peu du paysage. Ils avaient en effet une vue sublime sur toute la ville, dont les habitants ressemblaient à présent à de simples fourmis vagabondant ici et la. Néro s'empara alors de nouveau des lèvres de sa fiancée pour y déposer à nouveau des baisers d'une grande intensité. Il aimait la sensation qui se dégageait de leur échanges fougueux, même si les deux amants gardaient malgré tout une certaine pudeur dans leurs actions à cause de la présence de tout ce monde aux alentours. La cabine finit cependant par redescendre tandis que ses occupants étaient encore affairés à leurs embrassades, quand Catherine se rendit compte qu'ils étaient de nouveau en bas qu'elle pris le vampire par la main pour l'emmener autre part, la balade dans la fête foraine n'était d'ailleurs pas désagréable, le temps était doux ce soir, ni trop de vent et surtout pas une goutte de pluie, bref le genre de temps que Néro affectionnait particulièrement. Sa fiancée remarqua alors un tout autre type de manège qui à coup sur leur procurerait des sensations fortes, c'est du moins ce que Catherine devait penser sur le moment.

Très bien allons y alors.

Catherine et Néro embarquèrent alors sur un wagon où ils étaient les seuls assis, bien vite le vampire remarqua les systèmes de sécurité qu'ils devaient placer pour éviter de tomber pendant le manège. Après plusieurs minutes d'attente l'attraction commença et le grand huit démarra sur une pente pour le moins raide signe d'une descente qui s'annonçait déjà riche en sensation. Le vampire se sentit alors déstabilisé par ce phénomène, n'ayant jamais eu l'habitude jusqu'alors de s'amuser dans des parcs d'attractions ou autre, il faut dire que durant ses 500 ans d'existence il avait privilégie un tout autre type d'amusement. La descente commença alors et le grand huit pris alors une pointe de vitesse phénoménale pendant que le pauvre Néro était pour le moins secoué et avait les yeux grands ouverts.

"Même moi en courant je ne pourrais jamais allez aussi vite."

Eu il juste le temps de penser pendant que grand huit continuait son parcours à toute vitesse en laissant peu de répit au vampire qui s'en voulait presque d'avoir accepter de faire cette attraction.

Message par Invité Dim 4 Nov - 23:19

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Néro faisait le courageux comme ça, mais est-ce qu'il allait supporter ce manège à sensations fortes ? C'st la question que je me posais, assise à côté de lui. Je plaçais alors les barres qui devaient nous assurer une sécurité sans failles. Je fixai alors solidement les anneaux et les mousquetons qu'il fallait fermer pour éviter que tout s'ouvre en cours de route. Je me laissais alors aller au fond du siège du vagon, sans pour autant y être allongée, alors que mon compagnon semblait plutôt crispé.

Les mains sur la barre qui servait à ça, le wagon attaquait la toute première et vertigineuse montée. La décente promettait d'être corsée, vu l'angle que prenaient les rails. Après un bref virage, le grand serpent de wagons prit une vitesse incroyable, tandis que nous étions scotchés au dossier, et que je laissais mes bras monter vers le ciel. Quand nous fûmes de nouveau à l'horizontal, je tournais la tête vers mon fiancé, qui semblait considérablement refroidi.

Il semblait plutôt blême ( quoi de plus normal me direz vous pour un vampire) et il avait les mains serrées avec force sur la sécurité métallique. Les bras de nouveau sur mes genoux, je posais une main sur la sienne, espèrant que ça allait le détendre un peu. Je n'aurais peut-être pas du taper si haut alors que nous venions simplement d'arriver... Je n'avais pas franchement pensé au fait que pendant 500 ans d'existence, il était resté terré dans une vie morne et triste.

Son manque d'habitude se voyait très bien, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Je priais juste pour qu'il ne soit pas " malade" à sa façon ou dégoûté en descendant. Mais pour l'instant, il n'états pas au bout de sa souffrance, car après un virage serré à grande allure, le wagon fit une vrille, qui nous renversa la tête vers le bas pendant quelques brèves secondes. Après avoir ralenti considérablement, l'ensemble de wagon se stoppa à son point de départ.

Le temps qu'il se remette un peu de ses émotions, je décrochais les sécurités, nous libérant et nous jettant sur de longues plaques grises, s'étallant de chaque côté des wagons pour permettre aux gens de sortir. Je l'aidais à s'extraire du manège et le guidais jusqu'à la sortie. Inquiète, je pris ses mains entre les miennes une fois revenus sur la terre ferme:

-Tu es sûr que ça va ? Je n'aurais peut-être pas du te faire faire ça à peine arrivés... On va aller boire un truc, histoire de te remettre de tes émotions. Je suis vraiment désolée...

Pour le coup, vampire de 500 ans ou pas, il était secoué. Ca ne durerait pas, et l'adréaline redescendrait bien vite, mais sur le coup, c'est vrai que ça retournait quand on ne l'avait jamais fait de sa vie. Alors que nous marchions dans l'allée à l'air frais de la soirée, nous nous arrêtions devant une baraque à frites, où se commendais une boisson pour Néro. Une fois la canette payée, je lui ouvrais et lui tandis. Il avait déjà l'air d'aller mieux:

-A défaut de t'avoir une bouteille de sang, je t'ai pris ça. J'espère que ça va te remettre un peu d'aplomb, même si tu as déjà repris quelques couleurs. Je te laise choisir la prochaine attraction, mais avant remets-toi un peu.

Je m'en voulais vraiment d'avoir manqué d'autant de discernement, et de voir mon fiancé aussi mal me faisait d'autant culpabiliser. J'aurais du prévoir que ça ne lui réussirait pas ! Du bout des doigts, je lui caressais la joue. C'était un geste aérien, délicat, souple et tendre. Un peu semblable à la brise. Je le pris alors dans mes bras, le serrant contre moi. La tête contre sa poitrine, secouée par une soufle faible mais présent, signe de sa condition, je n'entendais pas battre son coeur, mais je m'en fichais.

Tout ce que je voulais, c'est qu'il récupère au plus vite. Je me demandai soudain s'il m'en voulait de lui avoir joué un si bas tour. Les yeux fermés, j'oubliais ce qui nous entourrait, pour me concentrer uniquement sur mon homme. Comment pouvais-je avoir à ce point sur estimé mon fiancé, au risque de le mettre dans une si embrassante situation ? J'étais chamboulée par ma propre inconscience.

Je perdis de vue que nous étions des vampires, et ma part d'humanité me submergea, me faisant omettre ma nature et le peu de cas qu'il aurait normalement fallut faire d'une si petite erreur. J'avais du mal à aligner les mots qui tournaient dans mon esprit, et je ne parvins qu'à articuler ceci:

-Je... Je suis désolée...

Message par Invité Mer 7 Nov - 22:08

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Le manège avait en effet secoué le vampire, en effet durant leur descente le cœur non battant de Néro était pourtant solidement mis à l'épreuve par le mouvement du grand huit qui prenait des pointes de vitesses hallucinantes pour le vampire qui n'en avait vraiment pas l'habitude. Le manège dura une trentaine de minute qui parut pourtant des heures pour Néro qui n'avait qu'une hâte, que cela cesse enfin. Une fois le manège fini la tête de Néro tournait sans arrêt, le fait qu'il se nourrissait très rarement lui empêcha néanmoins de vomir. Catherine et lui vinrent alors près d'une baraque à frite pour y prendre une boisson que Néro s'empressa de boire pour aller un peu mieux. Le vampire sentit alors le doux contact de la main de sa fiancée sur sa joue et sentit déjà que sa santé commençait à revenir par ce simple geste, il était amusant de constater à quel point un simple geste prodigué par un être cher pouvait vous faire oubliez vos soucis en un claquement de doigt. A la vue de ses yeux et à la lecture de ses pensées Néro se rendit alors compte que sa compagne s'en voulait de lui avoir fait subir ça et craignait certainement qu'il lui en veuille pour avoir fait cela. La tête de Catherine vint alors rencontrer la poitrine de Néro qui, attendri par ce geste, commença alors à caresser ses cheveux d'or pour ensuite lui murmurer:

Tu n'a pas à être désolée, je ne t'en veux absolument pas et puis j'ai accepté de mon plein gré de te suivre dans ce manège, c'est donc surtout de ma faute à vrai dire.

Les doigts du vampire qui caressait toujours la chevelure soyeuse de Catherine finirent cependant par se stopper pour que les mains du vampire puissent se poser sur les épaules de sa fiancée et l'écarter légèrement de lui pour mieux observer ses yeux d'un bleu si profond qu'il s'y serait volontiers baigner sans sa phobie de l'eau. Néro s'empara alors des lèvres de la vampire pour y déposer un tendre baiser assez chaste mais néanmoins intense et qui témoignait une fois de plus du grand amour qu'il lui portait, un amour pur et véritable, il ne s'imaginait vraiment pas lui en vouloir pour quoi que ce soit, elle était bien trop précieuse à ses yeux pour qu'il puisse imaginer ce genre de choses désagréables. Après avoir mis fin au baiser la main du vampire vint prendre celle de Catherine pour continuer leur visite, il avait à présent fait la grande roue ainsi que le grand huit, il leur restait surement bien d'autres attractions à découvrir, enfin le contexte était certainement plus approprié pour Néro que pour Catherine qui elle avait apparemment déjà eu l'occasion de visiter ce genre d'endroits. Regardant toujours aussi tendrement sa moitié le vampire lui demanda:

Que souhaite tu faire maintenant? Je ne connais vraiment pas assez bien ce genre d'endroit pour avoir une idée d'un quelconque programme à suivre.

Souriant alors à sa fiancée il attendit une réponse de sa part avant de se diriger vers un endroit précis, il la laissait diriger les opérations à la fois par non connaissance de l'endroit et aussi pour faire plaisir à Catherine qui quand à elle tenait surement très à coeur de faire découvrir encore beaucoup d'autre choses au vampire.

Message par Invité Jeu 8 Nov - 11:53

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Le tour de manège, qui n'avait pourtant duré que quelques minutes, avait du paraître des heures au vampire. Même pour quelqu'un qui avait l'habitude de la vitesse, la manège avait solidement ébranlé le coeur inerte de mon compagnon. La boisson que je lui offris n'eu pas le temps de faire de vieux os. Il la vida d'une traite, mais je n'avais pas l'impression que c'était ca qui l'avait remit sur pieds le plus vite. Heureusement qu'il mangeait peu souvent, sinon il aurait vomi, ça ne faisait aucun doute. Mais le contact familier et délicat de ma main sur sa joue semblait le recainquer mieux que n'importe quel remède. Si nous n'avions pas été dans un lieu publique, je lui aurai volontiers prêté mon cou pour qu'il y morde, mais là...

En fut ensuite ma tête sur sa poitrine qui acheva de le réconforter, et les paroles qu'il prononça me libérèrent. Il ne m'en voulait pas ? Mais s'il savait comme moi je m'en voulais ! Parce que c'était bien à celui qui connaissait de guider celui qui ne connaissait pas, non ? Et j'avais lamentablement mal fait mon travail.

-Tu m'as suivie sans connaître où tu allais... J'aurais du faire plus attention à où je t'emmène. Tu es mal à cause de moi, ça ne s'oublie pas ça. Tu ne pouvais pas savoir quel effet ça allait te faire, mais en connaisseuse j'aurais du t'épargner ça...

Il me caressa alors doucement les cheveux. Ce geste avait toujours tendance à m'apaiser, en période de doute, ou quand j'allais mal. J'avais quelque chose à me reprocher et le lien mental le traduisait très bien. Il y avait des fois où je me détestais, et le faire paraître m'agaçait plus que tout au monde. Pourtant, jamais je n'aurai voulu que tout ça disparaîsse. Il m'écarta un peu de lui après avoir posé ses mains sur mes épaules, ce qui m'étonna un instant, mais je compris après que c'était pour se plonger dans mes yeux. Ses pensées concernant sa peur de l'eau et l'envie qu'il avait de se baigner dedans me firent sourire.

Il s'empara ensuite de mes lèvres. Un baiser chaste, mais puissant, comme lui seul en avait le secret. Cet amour, véritable et sans tâche laissait à penser que jamais il ne se permettrait de m'en vouloir pour quoi que ce soit, mais je n'avais pas l'intention de profiter de ça. Alors qu'il éloignait déjà ses lèvresde moi, je le ratrappai pour le ramener à moi. Les mains sur ses hanches et la sienne sur ma joue, je me rapprochai vraiment de lui, lui donnant un baiser vertigineux. Une fois l'étreinte ayant pris fin, il me prit la main, attendant visiblement la suite du programme.

Malgré ce que je lui avais fait subir, il décidait délibérément de me laisser guider la visite ! Ce vampire était vraiment incroyable... Dans un regard tendre, il me demanda ce que je souhaitais faire. J'eus alors une idée de manège ni trop violent ni trop ramolli qui allait bien plaire à mon fiancé. Enfin j'espèrais.

-J'ai effectivement une petite idée de ce que nous allons faire maintenant. mais cette fois, je fais attention ! Suis-moi...

Alors qu'il me souriait, je l'entraînais un peu plus loin, devant un énorme plateau sur lequel se tenait un certain nombre d'auto-temponneuses. Bien qu'il ne sache pas conduire une vraie voiture ou une moto, la simplicité de ces véhicules lui permettrait de diriger un peu et de s'amuser. Je montais alors au volant d'une petite voiture, laissant néro s'asseoir à mes côtés. Je l'informais mentalement qu'à la fin de ce tour, il prendrait le volant. Tête brûlée comme j'étais, on allait bien s'amuser ! Une fois le compte à rebours lancé et achevé, j'écrasai l'accélérateur. Le petit véhicule s'ébranla alors. J'enchaînai virages serrés, coups de freins et autres, pour envoyer les autres voitures dans les bords de la piste. De grands éclats de rire partagés retentirent quand nous nous faisions rentrer dedans. A la fin du tour, nous inversions les postes, et je m'installais comme passagère, expliquant en vitesse le fonctionnement des pédales à mon fiancé.

-A toi de jouer maintenant !

Message par Invité Ven 9 Nov - 17:58

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Néro suivit sans broncher sans fiancée qui semblait déjà avoir une autre idée derrière la tête, maintenant qu'elle comme lui avaient fait le tour des manèges à sensation elle semblait vouloir lui faire encore découvrir autre chose. Les deux vampires déboulèrent alors sur une attraction dont le but semblait consister à heurter un mini véhicule à l'aide d'un autre. Les humains appelaient ça des autos-tamponneuses. Néro avait beau ne pas vraiment porter les humains dans son cœur il était forcé de reconnaitre qu'ils savaient être très inventifs dans l'art de l'amusement, art que Néro avait fort malheureusement très peu connu durant sa longue vie. En tout premier ce fut sa fiancée qui démarra les hostilités en prenant le contrôle du véhicule et en heurtant le plus de voitures possibles tandis que d'autres s'amusaient eux aussi à leur rentrer dedans. Néro en ressentait de l'amusement mais ce qu'il lui faisait le plus possible c'était de voir sa compagne aussi heureuse et épanouie, depuis qu'elle avait pu se libérer des visions qui l'a tourmentait quelque chose avait changé en elle, elle était plus souriante, plus heureuse, plus.... humaine, cette perspective rendait Néro perplexe mais ne lui déplaisait pas le moins du monde, après tout même si le vampire avait renoncer à sa propre humanité il en gardait malgré tout une partie, s'il avait réellement abandonner toute forme d'humanité il ne rirais pas aussi gaiement avec sa fiancée comme il le faisait maintenant. Bien que la conduite du véhicule eu été d'une simplicité enfantine, Catherine pilotait tout de même avec une certaine dextérité et une maitrise qui faisait qu'elle tamponnait bien plus souvent d'autres personnes qu'ils ne se faisaient eux même tamponner. Quand la séance fut terminée la vampire céda alors la place à son compagnon malgré ses légères protestations en essayant de lui faire comprendre par ses signes de mains et de tête qu'il n'arriverait à rien, cependant il céda bien vite pour faire plaisir à sa belle et monta alors en place conducteur dans le véhicule. Néro eu tôt fait de saisir le maniement de la voiture et commença alors à tamponner sauvagement les importuns qui se dressaient sur sa route, tout en riant toujours aussi joyeusement avec sa compagne quand il se faisait lui même rentrer dedans.

Si on m'avais dit qu'un jour je ferais ce genre de chose je n'y aurais jamais cru.


Lâcha il tout en restant plongé dans le manège pour ne pas perdre une miette de l'occasion de rentrer dans un véhicule imprudent, ce manège lui permettait de décompresser un peu face aux situations difficiles que Catherine tout comme lui avaient traversé récemment, il souhaitait ne plus y penser et ne plus jamais avoir à revivre de telles choses, si seulement les choses pouvaient toujours être aussi simple qu'une partie d’auto-tamponneuse... L'attraction cessa alors et Catherine puis Néro descendirent du véhicule et la seconde d'après se regardèrent dans les yeux.

Merci de m'avoir emmené ici, ça me fais du bien de pouvoir décompresser de tout ce qui nous est arrivé récemment, mais c'est surtout de te voir aussi heureuse que je tire mon propre bonheur.

Lui dis il juste avant de cueillir un baiser sur ses lèvres, depuis qu'il avait entamé une relation avec Catherine il ne comptait plus le nombre de baisers qu'ils s'étaient échangés et espérait bien qu'ils ne cesseraient jamais de s'en donner avec autant de passion.

Message par Invité Ven 9 Nov - 22:55

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Alors qu'il était de nouveau en pleine forme, il redevint docile. peut-être même trop, d'ailleurs. Et moi qui pensait qu'il avait perdu son humanité... Raté ! Ce fut la raison pour laquelle il me suivit sans broncher jusqu'au prochain manège. On débarqua alors sur le plateau d'auto-temponneuses, et on fit un malheur. Le fait que je conduise depuis maintenant plus de cent ans et que j'ai des réflexes surhumains laissaient à peu d'ados le privilège de nous tamponner.

Les protestations faibles de Néro ne lui permirent pas d'échapper au traitement que je lui avais réservé, et il finit par s'asseoir derrière le volant. Il mit quelques minutes avant de se mettre vraiment dans le jeu, mais ses réflexes finirent par prendre le dessus. Il en vint à dégommer un grand nombre de voitures, et un fin sourire commençait à se dessiner sur ses lèvres. Il commençait enfin à s'amuser ! Yes ! Il fonçait dans n'importe quel véhicule se trouvant sur son chemin, et les envoyait dans les hauts bords du plateau.

-Crois-moi, si on m'avait dit qu'un jour je fairais ça avec quelqu'un , je ne l'aurais pas cru ! Tu pilotes bien, pour quelqu'un qui n'a pas le permis !

Après ce que nous avions vécu ces derniers temps, foncer dans les gens lui permettait de décompresser, ça se lentait, mais ça se lisait dans ses pensées aussi. C'est alors que nous partions dans de grands éclats de rire pendant ses dérapages à couper le soufle que le manège s'arrêta. Nous descendions du plateau, lui un bras passé autour de mes épaules et le miens passé autour de ma taille. Alors que je plantais mon regard dans le sien, et qu'il se noyait encore dans mon regard, il me remercia de l'avoir entraîné dans ce manège.

-Mais nous sommes venus ici pour toi, mon chéri ! C'était le but aussi, de décompresser, et d'oublier tout ce qui nous est arrivé d'horrible ces derniers temps. Ca me fait aussi plaisir de voir que tu t'amuses. C'est le but de tout celà.

Il cueillait alors un baiser douc et sucré sur mes lèvres. Le nombre de baisers que nous avions partagés depuis que nous étions enseble ne tiendrait pas sur un milions de mains réunies. Mais c'était toujours aussi bon, aussi délicat... Je le prenais alors doucement par la main, en glissant le bout de mes doigts sur mon avant bras jusqu'au creux de sa paume. Nous marchions alors vers une série de barques, dans le genre rivière sauvage. C'était trè ennuyeux et cruellement sans intérêt. Mais c'était très romantique et ça n'était que le calme avant la tempête.

Alors que nous étions seuls dans notre barque, et qu'elle avançait paisiblement sur ses rails sans faire de bruit, je m'enlaçais dans les bras de mon fiancé, alors qu'un banc de poissons longeait le bâteau. Je réchauffais doucement mon corps, sans cramer mes vêtements. Suffisemment pour que ça fasse de l'effet à mon fiancé. Je savais qu'il aimait voir ma vraie nature, alors je lui offrait à chaque fois que possible. Tout ce que je craignais, c'est qu'il me mordre, et que je tâche trop vite mes vêtements. Il fallait garder le meilleur pour la fin !

Message par Invité Ven 9 Nov - 23:49

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Néro suivit sa fiancée dans une barque en essayant tant bien que mal ne de pas prêter attention à toute l'eau qui les entourait, mais il ne souhaitait pas paraitre trop parano devant sa fiancée et se mit à côté d'elle en étant alors bras dessus bras dessous. Le manège avança alors lentement dans l'eau et les deux amants solidement enlacés l'un à l'autre s’échangeaient sans arrêt de doux baisers, dont seul l'eau qui reflétait alors leur visage était témoin. La lune était toujours à son apogée et on pouvait également voir son reflet dans les eaux troubles sur lesquelles voguait la barque abritant Catherine et Néro qui même s'ils étaient affairés à s'échanger de torrides baisers la main de sa compagne revêtit une douce chaleur envahissait le corps de Catherine qui réchauffait de plus en plus l'atmosphère. Néro qui était de plus en plus en proie à ses pulsions dut à la ferveur de leurs échanges amoureux sortit alors ses crocs et se retint de justesse de la mordre.

"Il ne faut pas que j'oublie que ça pourrais alerter les humains que de voir du sang sur les habits d'une personne et il vaut mieux que la soirée ne dégénère pas en chasse aux vampires."

Le vampire se contenta alors d'embrasser le cou de Catherine en ne perdant pas pour autant de son intensité qui grandissait de plus en plus. il ne savait comment contenir ces pulsions qui l'assaillaient sans cesse et qui le poussaient à toujours être empli de désir envers sa compagne qui elle même semblait éprouver un sentiment réciproque à cet égard. Il arrivait cependant que Néro regarde l'eau en dessous d'eux et y voit flotter quelques bancs de poissons vagabonds frétillant dans l'eau, libre de tous soucis et sans aucune contraire, pendant longtemps Néro avait été en quête de cette même liberté sans réellement la trouver, il avait du attendre de croiser le chemin de Catherine pour avoir enfin un vraie aperçu de ce qu'était la liberté véritable. Néro cependant finit par tressaillir, quelque chose dans son esprit venait de s'éveiller et sa vision commençait à être trouble, il ne voyait alors plus que des images sombres qui défilaient devant ses yeux, des cadavres atrocement mutilés dont il était l'auteur, toutes ces images de haine l'envahissaient alors, allant même jusqu’à lui faire oublier le cadre idyllique qu'il partageait avec sa compagne, il ne voyait plus que haine et douleur et son regard venait de changer du tout au tout. Ses yeux qui arboraient tout à l'heure une grande tendresse étaient devenues ceux d'un monstre. Néro regarda alors Catherine avec un regard comme qui dirait changé.

Ton cou est si appétissant, je ne vais pas me priver d'en profiter.


Néro sortit alors ses canines et vint les planter dans la chaire fraiche de sa compagne, la vampire se laissa alors faire même si elle se doutait que quelque chose ne tournait pluss rond chez Néro. la prise du vampire était si forte qu'elle n'aurait de toute manière pas pu s'échapper même en le voulant et le vampire se délecta alors de sa proie en lui prélevant toujours plus de sang, si Catherine voulait résonner le vampire elle aurait tout intérêt d'y faire très vite. Néro mordait toujours à pleine dent le cou de sa compagne dont le précieux liquide rougeâtre commençait déjà à jaillir pour humecter ses lèvres, le sang de Catherine était réellement plus délicieux encore que le sang de n'importe quel humain. Le vampire buvait alors à grande gorgées le sang si précieux de sa compagne.

Message par Invité Sam 10 Nov - 18:47

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Je n'avais pas pensé que ce manège pourrait perturber néro, mais pas comme le grand huit... Des barques, entourées... D'eau ! Décidément, je battais les reccords de bourdes moi quand je m'y mettais... Mais finalement, même s'il ne montrait pas son anxieté, il finit par me suivre quand même, s'installant dans le bateau. Seule l'eau qui reflétait nos visage, la Lune et les étoiles, d'un silence bien éloquent étaient témoins des échanges fougueux et passionnés qui étaient en train d'être échangés dans ce bâteau.

Comme un doux abris que personne ne pourrait jamais percer, le navire nous protégeait. Alors que la main de mon fiancé se baladait sans frontière sur mon corps chaud et amène, je sentis les contradictions naître chez le vampire. Décidément, le faire craquer n'était pas difficile quand on savait s'y prendre et qu'on connaissait ses points faibles. Alors que je laissai tomber mon blouson dans le fond du bâteau, je m'y allongeai.

Néro au-dessus de moi, se retenant de m'ouvrir la gorge pour s'abreuver de mon sang, de peur de tâcher mes vêtements et que ça finisse en "chasse aux vampires", pour reprendre ses mots exactes. C'était un ange... Peut-être même un peu trop ! Je n'avais, jusque là, pas beaucoup vu le vampire sans âme que j'avais révélé à lui-même, et je trouvais ça dommage.

-Ne t'en fais pas, mon amour... Si j'ai du sang sur mes vêtements, on dira que c'est de l'artificiel qu'on m'a lancé dans la maison hantée !

Un éclat de rire s'échappa de mes lèvres, accompagné d'une caresses aérienne de ma main sur la joue de mon homme. Délicatesse, intensité, amour passion. Tant de sentiments qui se mêlangeaient dans mes gestes ! Dans nos gestes...Tandis que le temps passait et que Néro avait de plus en plus de mal à se retenir, il se contenta de m'embrasser dans le cou. Il savait que ça me faisait le plus grand effet... Ses pulsions de vampire avaient le chic de le rendre fou de désir à chaque fois quil était seul au même endroit que moi.

D'ailleurs, je ressentais souvent la même chose, et j'avais toujours été connue pour être une véritable alumette. Je savais m'y prendre, jouer de mes charmes pour tous les faire tomber. Mon métier me l'avait appris, et mes atouts de vampire avaient renforcés tout ça, faisant que beaucoup d'hommes se retournaient sur mon passage, alors que d'autres, plus vulgaires, me sifflaient. Les seconds me servaient souvent de casse croûte. Mon fiancé avait couru longtemps après cette liberté, que j'avais acquise quand j'étais née pour la seconde fois. Je l'avais plus ou moins contaminé, pour son plus grand plaisir.

Alors que les massacres qu'il avait perpetrés défilaient devant les yeux du vampire, je m'attendais à un brutal changement d'attitude. Brûlant de désir, il commençait à céder. Alors qu'il était envahi par tout celà, il commençait à oublier le merveilleux cadre dans lequel nous étions plongés. La haine, la douleur, laissèrent place à un regard de prédateur, de tueur, de monstre sanguinaire. La tendresse, l'amour, avaient disparu de ses yeux. Ces yeux, si familiers, pénétrèrent les miens de part en part, et sa voix, devenue suave et grâve, articula des mots qui me firent frémir.

Mais pas d'horreur, de peur ou d' autres choses que resentiraient des humains se trouvant à ma place. Non, contrairement, je ressentais un amour grandissant. Une passion ravivée, un désir ardent, incontrôlable. Ma voix, devenue mielleuse dans le but de le pousser à bout, s'apprêtait à changer.

-Montre-moi, et je te montre...

Alors qu'il plantait ses crocs, transperçant ma peau fine et translucide, mes crocs jaillirent de ma mâchoire, et mes yeux empruntèrent une couleur sang très parlante, hurlant ma nature véritable. Des lames, deux crocs semblables aux crochets d'un serpent très venimeux vinrent arracher mon sang à mes veines, alors que mon coeur s'emballait. Alors que mon sang nourrissait mon amour, je tréssaillis. Au bout d'un court instant, je songeais enfin à l'arrêter, bien que la morsure me procurait un plaisir plus grand que n'importe quelle caresse. Mais ma réserve de sang avait ses limites, et s'il m'en pompait trop, je risquais la mort ultime. Je me débattais alors sous lui. Le plus difficile, une fois qu'il avait plongé, qu'il était noyé de sa vraie nature, il était très suptile de l'arrêter.

La voix douce et envoûtante, je lui demandai de me lâcher. Je n'avais pas utilisé mes pouvoirs, me disant que j'arriverai à le contenir sans en arriver à ces extrêmités. Je m'étais promis de ne plus recourrir à celà, depuis qu'il m'était tombé dans les bras, mais que je l'y avais presque forcé cette nuit-là, au manoir. Je me refusais à recommencer. Je me glissai dans ses pensées, pour communiquer grâce au lien mental. J'employais volontairement des mots forts, pour lui faire un électrochoc, pour qu'il redevienne le Néro ayant une maîtrise sur lui-même :

-Néro, arrête, s'il te plaît.... Je t'en prie, je vais mourir si tu continues...

Message par Invité Dim 11 Nov - 21:57

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Les yeux rouges vifs de Néro fixaient sans cesser Catherine pendant que ses crocs transperçaient avidement la fine chaire de Catherine qui semblait y prendre un malin plaisir devant tant de fougue, elle devait cependant se douter qu'elle était en train de jouer avec le feu et allait certainement s'y bruler. Le vampire la regardait tel une proie qui allait bientôt servir d'amuse gueule au prédateur qu'il était devenu, en temps normal Néro n'aurait jamais levé la main sur sa fiancée mais quelque chose avait comme changé en lui, il avait troqué son attitude douce et paisible pour un comportement animal et avide de sang. La voix de Catherine vint cependant raisonner dans sa tête pour le prévenir qu'elle mourrait s'il continuait ainsi. Le vampire eu beaucoup de mal mais se détacha en luttant contre lui même pour ne pas replanter aussitôt ses crocs. Le vampire ne savait même pas comment il en était arrivé la, tout ce qu'il avait vu avant d'entrer dans un tel état était des visions d'horreurs qui se mêlaient à son esprit, c'était comme des centaines de lames de rasoir qui pénétraient dans son esprit pour le torturer de l'intérieur et lui faire endurer les pires supplices mentaux. Néro était à bout de souffle et son visage transformé par sa violence aurait fait froid dans le dos à n'importe quel humain, heureusement que sa compagne le connaissait bien et ne comptait pas s'enfuir car devant autant de colère il aurait réellement été au bout du rouleau si sa fiancée s'était enfuie le laissant alors seul et capable du pire. Reprenant petit à petit la raison le vampire se rassit alors devant sa fiancée dont la marque de morsure était encore visible au cou. Néro restait la à regardé bouche bé la façon dont il s'en étais pris à sa compagne sans vraiment savoir comment il en était arrivé la, en y réfléchissant bien cela pouvait très bien avoir un lien avec ce qui était arrivé la dernière fois qu'il avait vu Miku, sa perte d'humanité ne s'était pas vraiment révélée jusqu'alors mais maintenant elle était présente et plus que jamais, si la personne que Néro avait en face des yeux n'aurait pas été sa compagne, Néro l'aurait déjà entièrement vidé de son sang et sans sourciller. Néro ressentait à présent une intense et irrésistible envie de tuer qui commençait à l'envahir, il dis alors à sa fiancée:

Catherine... Je ne sais pas ce qui m'arrive mais j'ai vraiment envie de sang et le tien ne m'a pas suffit, désolé, je reviens dès que je peux.

Le vampire entrepris alors un gigantesque bond depuis la barque qui le propulsa directement en dehors du cour d'eau que la barque traversait, profitant du fait que la barque s'était momentanément approchée de la rive. Maintenant qu'il était sur la terre ferme il allait devoir encore se nourrir et vite sans que cela attire l'attention. Le vampire ne tarda pas à trouver un homme dans la fleur de l'âge qui le croisa, voulant attirer son attention Néro entrepris de lui adresser la parole:

Excusez moi monsieur, j'aurais besoin de votre aide pour quelque chose, veuillez me suivre s'il vous plait.

Une fois que l'inconnu eu rejoins Néro dans un lieu écarté, celui ci brisa la nuque de l'humain avant que celui si ai eu le temps de réagir puis ensuite se saisis de sa gorge pour pouvoir lui prendre son sang sans que celui ci ne s'avise de crier alertant ainsi tout les autres personnes ici présentes. Cependant Néro ne tarda pas à être pris d'un autre excès de folie et entrepris alors d'arracher la tête du pauvre bougre qui au moins n'avait pas souffert trop longtemps du fait que Néro lui avait accordé une mort rapide et quasi indolore. Cependant Néro n'était pas encore pleinement satisfait par son acte, il entreprit alors de prendre la tête avec lui puis d'aller près d'un stand de pêche au canard afin de l'accrocher dessus provoquant alors la frayeur des enfants qui déjà commençaient à hurler pendant que le propriétaire du stand dont le physique évoquait un homme rouillé par les années et possédant une bedaine faisant évoquer une sorte de père noel sans le costume, traitait déjà le vampire de fou allié et commençait à paniqué. Le vampire se contenta de de le regarder avant de venir vers lui en un clin d'oeil pour le saisir par le col, faisant ainsi décoller ses pieds du sol.

Écoute mon gros c'est vraiment pas le moment pour m'énerver, donc soit tu te tais sur ce qui vient de se produire ou soit tu me balance aux autres et alors la je te jure que tu regrettera toute ta vie ce choix, vie qui risque d'ailleurs d'être raccourcie.


Néro avait toujours une adrénaline montante qui l'envahissait sans cesse, sans plus de remord il balanca alors l'homme qu'il venait de menacer pour que celui ci atterrisse fesses les premières dans l'eau du stand puis de plus en plus furieux sans raison apparente partit plus loin pensant déjà aux autres méfaits qu'il pourrait accomplir.

Message par Invité Lun 12 Nov - 9:49

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Alors que les crocs de Néro dans ma chair devenianet de plus en plus douloureux, que je sentai irrémédiablement mon poux s'arrêter et mes yeux se révulser, je bataillai mentalement pour qu'il s'éloigne, histoire de laisser ma peau, déchirée, se cicatriser. C'était la première fois qu'il me prenait autant de sang, et je priai pour que ça ne se reproduise plus. En effet, ce genre des gestes avaient des effets très important, et il allait falloir que je me nourisse au plus vite, histoire de ne pas tomber méchamment dans les pommes.

Alors que je jouais avec le feu en y prenant plaisir quelques instant plus tôt, à présent j'avais peur. Peur de mourir parce qu'il n'arrêtait pas de pomper le liquide rouge qui coulait dans mes veines, et que celles-ci commençaient à devenir rapeuses, douloureuses.... Je m'apprêtais à lui éclabousser de l'eau au visage, histoire que ça cesse et que je puisse guérir, mais il mit lui-même fin à la morsure, Dieu merci ! Il avait mal, mentalement, torturé par sa nouvelle identité, et j'avais mal physiquement, parce qu'il avait failli me tuer, d'une mort genre irrévocable... Mais j'avais mal à l'âme, parce que je pensais pouvoir contrôler ce Néro inhumain... Et fou à lier.

Mais je m'étais trompée, parce que ces crises identitaires lui prenaient n'importe quand, et sans prévenir. Mais 'javais à présent un moyen de me méfier. Encore fallait-il que le scénario soit toujours le même, et que ces visions de cauchemar précèdent toujours son passage en mode devastator... Il avait envie de tuer, ça se sentait à des kilomètres, il n'y avait même pas besoin de mots... Il avait répendu mon sang au fond de la barque, tâchant nos vêtements. C'était plus discret sur le noir, mais pas sur mon t-shirt blanc. Heureusement que nous avions une excuse, et celui qui me regardait trop de travers, je lui faisais une tête au carré.

J'étais moi aussi envahie par cette envie irrépressible, mais nous ne pouvions pas plonger tous les deux, il fallait que je le raisonne, mais je n'en eu pas le temps. Je ne sentis que la barque s'ébranler sous le saut de mon fiancé. La barque s'était en effet rapprochée du bord, de la terre ferme, et ses mots confirmèrent mon idée. Il allait tuer, c'était inévitable. Mais ce n'était pas franchement le lieu... Bientôt, il n'y aurait tout simplement plus de fête foraine ! Un pied sur le bord du bâteau, j'augmentai furieusement la tension dans mes jambes, pour éxécuter un saut qui n'avait rien d'humain, et pour attérir le plus souplement possible sur le sol bétonné. Malheureusement, j'arrivais trop tard... Une tête trônait morbidement sur un stand de pêche aux canards, et les enfants hurlaient avant de partir en cavalant rejoindre leurs parents.

Un sourire glauque et sadique s'étira sur mes lèvres. Je reconnaissais bien là l'humour noir de Néro. Un humour sordide, se jouant de la mort. Je le retrouvait à ce même stand, alors qu'il secouait le pauvre petit gros qui supervisait l'attraction. Il était bedonnant et assez viellot. Il allait le tuer, lui aussi, si je n'agissais pas maintenant. Le pauvre type était soulevé au dessus du sol, paniqué, non, terrorisé. Alors que l'adréaline coulait à flot dans le corps du vampire, le sang ne semblait plus monter jusqu'à la tête du forain, qui était aussi blanc qu'un cadavre. Alors que je posai ma main sur l'épaule d'un Néro complètement fracassé, il envoya le vieux le cul en premier dans l'eau où flottaient les canards en plastique.

J'éloignais mon fiancé en le poussant par les épaules, puis me tournais vers le vieux homme. Les yeux dans les yeux, je lui tendis un couteau et lui ordonnais:

-Tu va prendre ça, aller dans la ruelle en face, vérifier qu'il n'y a personne et te trancher la gorge.

Il nous avait vus, je ne pouvais pas me permettre de le laisser vivre, mais je ne pouvais pas non plus laisser Néro ajouter un mort de plus à son tableau de chasse, pas à cet endroit. Alors que je tenais mon visage fermemant entre mes paumes, je lui parlais d'une voix douce mais ferme:

-Il est temps que tu te calmes maintenant. Nous sommes dans un lieu publique, tu ne peux pas tuer tout le monde et retourner les manèges. Je sais que tu en as envie, mais tu es plus fort que ça. Bats-toi, je t'en prie. Si tu continues, nos têtes vont finir détachées de nos corps et sur les piques tenus par ces gens. Je suis sûre que ce n'est pas ce que tu veux. regarde-moi, Néro. Ce n'est pas ce que tu veux. Bats-toi...

Message par Invité Mar 13 Nov - 21:18

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Catherine avait raison dans ses propos, cependant le Néro doux de d'habitude avait laissé place au vampire froid et cruel de son ancienne vie, il avait énormément de mal à écouter sa compagne qui pourtant avait raison et que s'ils tenaient à rester incognito ils seraient obligé de la jouer discret et éviter de se faire remarquer par trop de gens, surtout que dans un tel état Néo aurait été capable de provoquer une émeute en un rien de temps. Il se sentait comme poussé par une force supérieur qui le forçait à faire couler le sang sur son passage, cela faisait d'ailleurs pas mal de temps qu'il ne s'était pas lâché à ce point. Le vampire serrait ses crocs qui ne parvenaient d'ailleurs plus à se rétracter et les mots de sa fiancée parvenait à faire revenir un tant sois peu de sa raison qui semblait pourtant perdue pour de bon suite à ses précédentes actions.

Je n'arriverais pas à me battre cette fois... Je le sens, c'est plus fort que moi et ça me consume de l'intérieur, s'il te plais balance moi de l'eau, en essayant de mettre la dose suffisante pour que ça me rende KO sans me tuer, s'il te plait...

Néro posa alors ses mains sur son ventre en adoptant une posture qui laissait à croire qu'il était pris de douloureuses crampes à l'estomac et se retenait de pousser d'effroyables cris de douleur qui auraient pu en réveiller un mort. Le vampire s'en voulait d'être aussi impuissant, lui qui la plupart du temps savait garder la maitrise de lui même, venait de blesser et même manquer de peu de tuer la femme qu'il aimait, il aurait énormément de mal à se regarder dans une glace après avoir commis un tel acte. Sa santé mentale comme physique pâtissait d'un tel état de folie qui semblait ne pas vouloir se calmer, si Catherine voulait le sortir de ce pétrin elle avait intérêt à lui balancer un saut d'eau le plus vite possible ou encore peut être trouver un autre moyen mais le temps jouait malheureusement contre elle. Le fait que Néro fasse une crise de personnalité en public eu forcément pour effet d'attirer les regards de certains curieux qui non content de les fixer d'un air abruti se permettaient également de faire toute sorte de commentaire croyant naïvement que Néro était un simple humain en proie à une énorme crise de foie...

"Quelle belle brochette d'imbéciles."

Ne pu s'empêcher de penser Néro en voyant les regards de tout ces badauds posés sur sa fiancée et sur lui même. Cela avait le don d'insupporter le vampire au plus haut point, il aurait volontiers arracher la tête d'autres humains ou les saigner jusqu’à ce qu'ils ne restent plus une seule goutte de leur sang, les vidant ainsi de ce qui faisait l'essence de leur misérable petite vie. Un vrai sentiment de haine ce dégageait du vampire, un sentiment profond et puissant que seul l'amour qu'il portait pour Catherine était capable de surpasser. Il hésitait encore s'il devait continuer à se lacher et tuer tout ces idiots ou se retenir par amour pour sa fiancée et aussi par notion de survie car tout comme Catherine l'avait mentionné, il avaient beau être deux vampires, même pour des personnes comme eux gagner un affrontement contre une centaine d'humains dont certains étaient peut être même armés s'avérerait surement très délicat.

Message par Invité Mer 14 Nov - 21:47

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Cette fois-ci, le combat s'annonçait hardu. Je me refusais à dire que c'était même impossible, car j'avais toujours eu horreur de ce mot, mais si ce n'était que me mentir à moi même ? Non ! Je ne voulais pas penser ça, je ne voulais pas cesser de me battre et laisser seul le Néro qui j'avais créé. Parce que ce monstre vide d'âme, de sentiments, je l'avais bien créé ! Je l'avais fait ressortir d'un Néro peut-être plus vrai que celui qui se tenait actuellement devant moi... NON !!! Je ne voulais pas de ça ! J'allais l'aider à s'en sortir, c'était la seule solution envisageable !

S'il fallait que je me serve de mes pouvoirs sur lui, je m'y résoudrais. Pour la bonne raison que c'était LA solution. La seule. celle avec le moins de conséquences, si ce n'est que j'allais rompre une promesse d'importance cruciale que je m'étais faite, et que j'avais promis de tenir à n'importe quel prix ! N'importe le quel, mais pas la souffrance éternelle de celui que j'aimais ! S'il fallait le faire, je le ferai. Quitte à mourir sous le poids de ma culpabilité, je le ferai... Car mes pouvoirs, s'ils n'avaient servi qu'à nuire jusque là, ne pouvait-il pas me permettre de protéger les êtres auxquels j'étais le plus attachée ?

J'avais besoind 'avoir cette certiturde, même si toutes les autres devaient s'effondrer. Tomber en morceaux et ne plus jamais revenir. J'avais besoin de ça, et s'était le seul moyen d'empêcher à mon fiancé d'avoir mal. Un mal incontrôlable, comme celui qui m'avait éprise fut un temps. Contre lequel je n'aurais pas pu lutter sans une aide extérieure. Parce que je serais morte, pour de bon, d'une mort ultime et irrémédiable, si ma mère n'était pas intervenue. Je ne pouvais pas me permettre de prendre ce risque là, il éait trop grand, trop inacceptable.

-Je sais, mon amour... Je sais ce que ça fait d'être impuissant face à soi-même.... Je ne peux pas tolérer ça... Je ne peux pas te laisser endurer de telles horreurs...

Alors qu'une larme roulait sur ma joue, je posai mes mains sur le torse du vampire. C'allait être plutôt difficile, parce qu'il avait de solides barrières mentales, que je lui avais moins même fait construire. C'allait être difficile, même si je connaissais les failles de ces défenses. La gorgée nouée, je m'introduisais dans son esprit, alors que les yeux des curieux étaient posés sur nous, comme des parasites. Je ne lisais que souffrance, haine, envie de tuer, malheur, mal être... Je parlais d'une voix claire, mais pas basse. D'une voix habituelle et quotidienne:

-Il faut que tu te détentes. Ne cherche pas à résister. Fait-moi confiance. Je vais faire cesser tout ce bruit, tout ce mal. Mais il faut que tu m'aides.

Ca commençait mal, surtout qu'il se courba sur lui-même comme s'il était pris d'un crise de foie sans communes mesures. Je ne me laissai pas envahir par la panique qui tembourrinait aux portes de mon être. Je ne pouvais pas me laisser déborder, et sombre moi aussi. Il fallait que je l'aide, et vite ! Je l'aidais à se redresser, en le soutenant pour qu'il reste droit. Je pris ses mains dans les miennes, et me faufilais dans un minuscule trou dans ces hauts murs de béton armé qui se dressaient fiérement devant moi. Pas besoin de les fragiliser, même si le passage était très éprouvent.

Je commençais déjà à me sentir vidée de mes forces, mais je luttais désespérément pour garder la tête hors de l'eau et por le sauver. Je n'avais fait ça que de très rares fois, mais la fusion de nos esprits se fit au point que j'eus l'impression de voir à travers les yeux de mon partenaire. Comme si j'étais entièrement dans son corps. J'y "brûlais" toutes les idées néfastes, remplaçant ses pensées moroses, glauques et meurtrières par des idées bénéfiques, pacifiques et calmes. Je l'apaisai de l'intérieur, en quelque sorte. Je me sentis défaillir, mais je n'avais pas fini d'éclaircir son esprit, je ne pouvais pas lâcher maintenant ! Mais c'était trop dur, j'étais à bout ! Le corps vide d'énergie, je fus éjectée de sa tête, et violemment plaquée dans mon corps, qui chuta sur les graviers.

Prises d'horribles maux de tête, je me pris le crâne entre mes paumes. Pliée en deux sur le sol, je sentais déjà au centuple les répercussions de mes actes. Il fallait qu'on chasse ! Mais pas à découvert ! Bouleversée, le corps secoué de spasmes, je prenais un Néro plus calme, mais pour peu de temps, par la main et l'entraînais vers la maison hantée, ne prenant pas le temps de lancer un regard assassin aux témoins de la scène. Je bousculais le gard qui se tenait devant la porte de l'étrange baraque, pour m'y engouffrée, mon homme à ma suite. Ca allait être un carnage, mais au moins on ne risquait pas d'être découverts. Pas si on se faisait passer pour un morceau de l'attraction. De l'horreur grandeur nature !

Encore plus blême que d'habitude, je nous dirigeais à l'aide de ma vue ultra développé dans une salle, occupée par un cercueil et un vampire mécanique qui en jaillissait aux passages des humains. Je me mettais dans une position type, appuyée sur Néro comme si je le mordais. Le visage transformé (j'avais trouvé la force de faire ça, mais ne me demandais pas d'où ça venait), j'attendis l'arrivée des participants à ce nouveau jeu...

Message par Invité Jeu 15 Nov - 21:34

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Néro de plus en plus hors de contrôle fut enfin calmé par le contrôle mental de la jeune vampire, cela lui avait laissé des marques mais désormais Néro allait mieux, il n'eut pas vraiment le loisir de se rendre compte de tout ce qui s'était passé pendant sa période de folie meurtrière, cela avait fait comme un blanc dans son esprit et il ne lui restait plus que quelques bribes d'images de ses actions passées. Il réagit cependant bien vite quand il vit sa compagne tombé par terre en se demandant comment elle avait pu en arriver la, mais il eu à peine le temps de tendre la main pour l'aider à se relever qu'elle venait de le faire toute seule et semblait alors bien mal au point.

Chérie que c'est il passé au juste? On était sur une barque il y a peine 5 minutes et voila que maintenant on se retrouve ici et que tu es mal en point.

Néro restait aux côtés de sa fiancée pour la soutenir si jamais celle ci commençait à chanceler, hésitant le vampire ne savait quelle attitude adopter, il se sentait vraiment impuissant devant une pareille scène et aussi frustré de ne plus se rappeler de ce qui s'était passé entre leur tour dans une barque et leur présence en plein public dans la fête foraine. Néro était sur le point de questionner sa compagne quand celle ci le prit par la main pour l'emmener ailleurs, devant la mine des spectateurs le vampire eu juste le temps de leur dire:

Vous n'avez pas autre chose à faire que de nous regarder? Circulez y'a rien à voir.

Néro ne prononça rien d'autre à l'encontre du public car la vitesse de Catherine qui l'emportait par la main eu vite fait de l'éloigner de la foule. Bien vite ils atteignirent alors une attraction s'apparentant à une maison hantée, assez original comme endroit pour des créatures de la nuit telles qu'eux. Le vampire ne se posa curieusement aucunes questions sur le pourquoi du comment ils en étaient arrivé la et se contentait de jouer le jeu se mettant dans une posture typiquement vampirique imitant sa compagne. Bien vite l'adrénaline qui avait envahit précédemment Néro commença de nouveau à le titiller, ses instincts de tueur s'étaient réveillés et il avait à nouveau besoin du précieux liquide rougeâtre si délicieux qui jaillaissait à flot des veines d'un humain une fois celles ci ouvertes, l'extrémité des doigts du vampire le titillait sans cesse ne demandant qu'a faire sortir se griffes pour déchiqueter la chaire et les os, ses canines quand à elles semblaient supplier que leur propriétaire les utilisent pour faire gicler le sang en grandes gorgées et que le nectar irrigue sa gorge devenu sèche par la soif. Néro bien que plus calme tout à l'heure recouvrait alors de nouveau une part sa folie mais faisait son maximum pour rester sous contrôle car il n'avait vraiment pas envie de s'en prendre à nouveau à Catherine, il ne savait déjà pas s'il parviendrait à se pardonner un jour de l'avoir agresser et il voulait éviter à tout prix qu'il s'en prenne à elle de nouveau. Des enfants pénétrèrent alors dans l'enceinte de la maison hantée, faisant déjà apparaitre un rictus malsain sur le visage de Néro qui se léchaient les crocs à l'idée de sang jeune et frais, ces petits garnements ne savaient pas ce qui les attendaient. Quand les gamins arrivèrent à proximité des deux vampires, Néro entra en scène en attrapant un des gamins plus vite que l'éclair pour ensuite lui pomper tout le sang qu'il avait en lui.

Peuh, le sang des enfants est certes légèrement meilleur que celui des adultes mais leur petit corps n'offre pas de très grandes réserves.

A peine eu il finit de vider entièrement l'enfant que Néro s'attaqua aussitôt à un deuxième qui avait entrepris de courir pour sa survie, cependant il était loin de rivaliser avec la vitesse de Néro qui le rattrapa en quelques secondes puis en le tuant froidement restant sourd face aux supplications et aux pleures du gamin. Laissant les autres enfants aux bons soins de sa compagne Néro s'offrit lui même une pause et constata que son envie de tuer venait de se calmer légèrement, à croire qu'il avait commis suffisamment d'atrocités pour la journée et qu'il pouvait maintenant être d'avantage en paix face à son esprit meurtrier.

Message par Invité Dim 18 Nov - 21:12

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Le blanc qui s'était fait dans la mémoire de Néro lors de son changement d'attitude, ç'allait être à moi de le combler. Lui expliquer qu'il avait massacré des pauvres gens risquait de l'abattre, ce n'était pas le moment de l'éclaircir sur ce point, et je n'étais pas en état non plus. Il était trop instable mentalement, j'étais trop faible physiquement. Ce n'était en effet vraiment pas le moment de bavasser de ça. Plus tard, je devrai lui apprendre à se contrôler. Plus tard...

-Je ne peux pas t'expliquer maintenant, trop de facteurs ne sont pas propices aux éclaircissements sur la situation. Je te parlerai de ça une fois rentrés. Quand je tiendrai debout par moi-même...

Il était frustrée, j'étais soulagée. Enfin... A demi. Car je savais pertinemment que mon contrôle sur son esprit ne serait que très temporaire, et que le problème n'était pas vraiment réglé, mais qu'en plus, ça allait lui laisser de ces séquelles... Je m'en voulais d'avoir eu à faire ça. Il allait être encore plus sauvage une fois l'effet de mes pouvoirs dissipés. Pires seraient ses réactions, pires seraient les conséquences. D'autant qu'il ne savait pas même pas comment j'en étas arrivée à m'écrouler parterre, sans raison apparente. Car l'utilisation de mes pouvoirs ne transpirait pas vraiment, vu de l'extérieur, et le trou de mémoire du vampire aggravait son ignorance de la situation.

Alors que je l'entraînais vers le manège hanté, il n'eut que le temps de lancer une réplique assassine aux témoins de la scène, qui nous avaient regardés avidement tout du long, ce qui m'avait cruellement agacée et exaspérée. Alors qu'il prenait la pose dans la baraque sans se poser plus de question sur la manière dont on en était arrivés là, une groupe d'enfants entra dans le grand manoir. La folie de Néro l'envahissait de nouveau, ainsi que son envie de tuer, de massacrer, de broyer chair et os. Mes propres crocs se mirent à me chatouiller sévère, et l'adrénaline ayant gagné mon corps, je ne résistais pas. J'avais envie de zigouiller tout ce qui passait ! Mon fiancé quitta le premier son position de statue, pour se jeter sur les gosses.

Je sautais sur les derniers survivants, déchirant leur fine peau, pénétrant leurs chair à vif, et réduisant le tout en lambeaux, jusqu'à ce qu'on voit les os. Une giclée de sang aspergea mes vêtements, et ma bouche se retrouva bien vite baignée par le fénéreux liquide rouge et pur qui coulait dans les veines de ces jeunes humains. Je lâchais les frêles corps de mes victimes sur le sol, puis les traînais le longs des murs pour les mettre dans des positions types des maisons fantômes, plus ou moins bien imitées. Mais celles là étaient grandeur nature ! Ce fut ensuite une jeune femme, qui entrait en hurlant, à la vue de ces corps d'enfants à la peau déchiquetée. Je me jetais à son cou tendre, pour extraire violemment son sang de ses veines.

Enfin rassasiée, j'essayais de me calmer. Mes veines battaient frénétiquement à mes tempes. Mes yeux, injectés de sang, trahissaient aisément mon état d'exitation et ma fragilité nerveuse. Respirant à pleins poumons, je sentis mes yeux changer de couleurs pour retrouver leur bleu normal. Mes crocs se rétractèrent, et je me retournais vers Néro. Il avait de nouveau du mal à revenir à son état habituel, même après s'être nourri abondemment. Il était accroupi sur un enfant, achevant de le vider de son sang. Je posais ma main sur mon épaule, geste sensé l'apaiser. Mais je n'étais pas sûre que ça fonctionnerait. Je liais alors mes pensées aux siennes, priant pour que ça fonctionne et qu'on puisse sortir sans risque de la maison.

Je lui parlais mentalement, pesant soigneusement mes mots. S'il n'était pas calme et raisonné, une fois sorti il tuerait tout ce qu'il voyait et qui bougeait. Je ne pouvais pas me permettre de prendre de tels risques. Le prix pourrait être de finir tous les deux aux bouts des chaînes du Cercle, puis derrière leurs barreaux. Je ne voulais pas que ça arrive, sinon nous risquions d'y perdre la vie:

-Respires calmement, contrôle tes pulsions... Il faut que tu retiennes tes pouvoirs, et ta nature. Commence par rétracter tes crocs, puis rétablit la couleur de tes yeux. Ne laisse pas les choses empirer. Tu dois être capable de choisir tes changements d'apparence, mais aussi d'attitude. Commence maintenant. Je vais t'aider.

Message par Invité Mer 21 Nov - 21:36

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Le spectacle avait été pour le moins sanglant, le spectacle des enfants sauvagement tués et mutilés avait quelque chose qui tenait de l'horreur pure et simple, les quelques témoins avaient été eux aussi massacrés par les soins de la compagne du vampire qui peut à peu reprenait ses esprits. Voir les cadavres de tout ces enfants lui donnaient comme une impression étrange, il n'avait aucun remord ni aucune fierté à avoir commis cela, il ne savait même pas quoi en penser tellement sa transe de tout à l'heure l'avait chambouler. Il avait beau être légèrement plus calme son sang vampirique continuait de bouillir dans ses veines comme pour lui ordonner de commettre d'autres actes encore plus monstrueux et sadiques que le précédent. Sous les instructions de sa fiancée, le vampire commençait à se calmer d'avantage et à suivre ses directives, les crocs du vampire vinrent alors se loger à leur position initiale tandis que le regard de Néro redevenait progressivement humain, il lui serait difficile de redevenir doux comme un agneau après avoir littéralement pété un câble quelques heures plus tôt mais il se devait d'essayer pour ne pas de nouveau blesser Catherine. Néro sentait alors revenir en lui son humeur habituel et son sang de vampire avait cesser de bouillir le laissant alors redevenir lui même.

Bon sang qu'est ce que...

La tête de Néro lui donnait l'impression que le ciel venait de lui tomber dessus, c'était comme une très grosse migraine dont il ne pouvait se débarrasser, désormais calme il contempla de nouveau l’œuvre macabre orchestrée par Catherine et lui même et articula alors pour Catherine comme pour lui même:

Ça faisait bien longtemps que je n'en était pas arrivé à de telles extrémités, vaut mieux qu'on ne tarde pas à filer, si le reste des humains ici présent ont la curiosité de venir par ici on sera vite démasqués.

Maintenant que Néro était de nouveau maitre de lui même il réfléchissait déjà à un plan pour que sa compagne et lui même parviennent à s'en tirer sans trop de mal, pour une première sortie à la fête foraine ils en avaient sans doute trop fait en cédant aux caprices de leurs pulsions meurtrières. le crâne du vampire venait de temps en temps le torturer, comme une sorte de châtiment pour ce qu'il venait de commettre et Néro avait presque envie de crier tellement la douleur pouvait être aiguë par moment. Ils devaient tout deux trouver une solution et vite.

Message par Invité Jeu 22 Nov - 13:59

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Le spectacle qui s'offrait à nos yeux était horrible. Pour quelqu'un d'humain et de normalement constitué. Ce qui n'était pas mon cas. Je ne m'épouvantais donc pas franchement des enfants, sauvagement mutiliés, puis tués de sang froid, et le corps de la femme que j'avais assassiné me laissa de marbre. Les corps gisaient dans leur sang, n'ayant pas bougé de leur place dans cette mise en scène macabre. Les yeux révulsés, ils avaient été rapellés par Dame Nature. Peut-être un peu trop tôt, je n'en savais rien et je m'en contrifichais pas mal.

Celui qui m'inquitiétait, c'était Néro. Le vampire avait suivit mes conseils, et avait retrouvé son calme, mais bien que froid et indifférent, l'horreur de son crime lui sautait au yeux, le laissant absourdi. Car si je savais pourquoi j'avais attaqué ces gens, je ne pouvais pas en dire autant de mon fiancé. Il était passé d'une scène à l'autre, et d'une de ses facettes à ses multiples autres sans comprendre, sans transitions. Le fait qu'il n'aie pas de conscience l'aiderait certainement, car il faudrait toute une vie à un être banal pour digérer tout ce qui venait de se passer.

Mais ce n'était pas le moment de culpabiliser, ou de chercher à comprendre. L'heure était à partir loin si possible discrètement, avant de finir découpés en morceaux et partagés entre tous les chasseurs de la ville. Parce qu'après d'aussi horribles actes, nos têtes allaient tomber, elles seraient mises à prix, et très chères. Sauf que je la trouvais bien, moi, à sa place sur mes épaules. Je n'allais pas me laisser avoir. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans cette situation, et je n'étais pas morte. J'avoue que je devais ma survie aux multiples tours que j'ai dans mon sac. Sans ça, j'y serais passé bon nombre de fois.

Je réfléchis en vitesse, mais vu l'état de nos vêtements, ça ne serait pas possible de sortir sans qu'on crie à l'assassin sur notre passage. Une idée de génie fusa alors de mon esprit (oubliez l'idée de la petite ampoule qui s'allume, ça fait trop cliché). J'attendis alors qu'arrivent d'autres personnes. La chance étant avec moi, ce fut un jeune couple qui se présenta. Je marchais vers eux d'un pas résigné, prenais la jeune femme par les épaules et plantais mes prunelles dans les siennes. Ma voix entama alors une étrange mélopée, qui ressemblait un peu à ça:

-Tu vas enlever ton t-shirt, me le donner et prendre celui que je porte. Si on te demande pourquoi tu as tout ce sang sur toi, tu diras que tu es responsable de la mort des gens ici présents.

Alors que la jeune femme retirait son haut, je fis de même après m'être nettoyée un peu dans le tissus, et lui tendis. Je pris le haut propre et l'enfilais. Alors que je me tournais vers l'homme, qui était terrorisé devant les corps, je répétais la manoeuvre. Il retira alors son t-shirt, mais avant que Néro n'enlève le sien, je lui indiquais par télépathie de le tuer d'un coup de crocs, pour assurer la réalité de l'histoire. Il semblait réticent, mais d'un regard pressé et suppliant, il s'éxécuta et prit la vie de l'innocent. Une fois fait, il échangea son haut pour mettre celui, propre, de sa victime. Il avait la classe, dans ce t-shirt moulant blanc, qui exposait et mettait en valeur son magnifique corps, musclé à souhait.

Je passai ensuite mon blouson, intacte par miracle, au-dessus de mon nouveau vêtement et prenais la main de Néro, pour le tirer vers la sortie du manoir, alors qu'un ensemble de cris stridents nous perçait les tympans. Une fois sortis, je laissais mon fiancé me guider vers la moto. Il n'y avait plus urgence pour rentrer, je marchais donc calmement, calquant mon pas sur la cadence posée de mon homme. Il allait vraiment falloir qu'on règle une bonne fois ses problèmes d'attitudes.... Quitte à ce qu'il devienne un vampire sans âme, autant que ça soit permanent. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression qu'il allait ressentir plus de désir que d'amour véritable pour moi une fois la transformation achevée.

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises, peut-être qu'il ne changerait pas avec moi. Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre, mais je sentais que l'entreprise alalit être périlleuse, et pas sans danger, que ça soit pour l'un comme pour l'autre. Le combat s'annonçait rude et parsemé d'embûches. Il faudra que nous luttions tous les deux, car ma part d'humanité risquait bien de repartir en fumée, aussi vite que celle du vampire. Quel drôle de tableau: Néro, d'un côté, luttant pour perdre son humanité, et moi de l'autre, combattant pour la garder... Dire qu'il n'y avait pas si longtemps que ça, c'était l'inverse...

Message par Invité Jeu 22 Nov - 21:40

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Maintenant que le massacre avait pris fin, il fallait encore que les deux compagnons trouvent le moyen de s'en tirer, fort heureusement un jeune couple vint à ce moment précis leur offrant ainsi l'occasion rêvée de se sortir du pétrin, ils semblaient si insouciants quelques minutes auparavant que de devoir leur jouer un si vilain tour en aurait rebuter plus d'un, malheureusement pour eux les deux êtres qu'ils avaient en face d'eux n'étaient pas du genre à faire dans le sentimental. La compagne de Néro entreprit donc d'hypnotiser la jeune femme pour la soumettre à sa volonté, pendant que l'autre se contentait de regarder la scène ne sachant pas vraiment quoi faire et même s'il semblait vouloir s'enfuir, le regard de Néro posé sur lui semblait déjà lui faire comprendre que ça aurait été une très mauvaise idée de sa part. Il asisstait donc impuissant face à la scène et une fois que Catherine eu achevé d'hypnotiser l'humaine, celle ci enleva son haut pour le donner à la compagne du vampire qui elle échangea son propre haut avec elle, la vampire répéta le même processus sur l'homme terrorisé, mais les pouvoirs de Catherine le réduisirent bien vite à l'état de simple marionnette. Néro échangea alors ses propres vêtements contre le tee-shirt blanc de l'humain qui d'ailleurs était un poil trop étroit pour lui, dévoilant ainsi sa musculature tout comme Catherine l'avait remarqué. Une légère grimace apparut sur le visage de Néro quand sa compagne lui demanda de tuer l'humain, il pensait avoir suffisamment répandu de sang pour aujourd'hui et qui plus est il avait de nouveau perdu son envie de tuer, même si elle reviendrait certainement tôt ou tard...

Bon très bien.

Néro se dirigea alors en un éclair vers l'humain pour lui briser la nuque sans ménagement, il avait encore ôter une autre vie ce soir, une vie qui viendrait s'ajouter à son tableau noir de tueur de plusieurs siècles, le vampire avait beau s'être calmé depuis quelques temps il savait déjà que tant qu'il vivrait il aurait perpétuellement du sang sur les mains, il ne pouvait pas ignorer ses bas instincts de tueur de sang froid. Maintenant débarrasser de leur soucis ils comptait sur la jeune femme hypnotisé pour avouer un crime qu'elle n'avais pas commis, mais les deux vampires n'avaient ni le temps ni l'envie de se lamenter sur son sort et continuèrent leur chemin. Le vampire prit alors la main de sa compagne et avec le biais du lien mental se rendit vite compte de ce à quoi elle songeait, il est vrai que leur rôles s'étaient inversé de façon brutale et pour le moins rapide, ni l'un ni l'autre ne semblaient vraiment s'être préparé à un tel revirement de situation mais la vie était une fois de plus bien trop prévisible pour être calculé au détails près. Les mains des deux vampire finirent par se séparer quand la belle enfourcha sa moto et que son compagnon se posta derrière elle pour filer le plus vite possible de cet endroit.


RP CLOS.

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