| par Invité Mer 24 Oct - 21:48
| Trois longues journées s'étaient écoulées depuis la magistrale raclée que néro et moi avions subie. Cette pourriture de Danaliel, je n'allais pas l'oublier de si tôt ! Et je me vangerai, c'était certain. La chance souriait aux audacieux, et ma patience serait un atout si je savais attendre le bon moment pour coller une balle en argent pur entre les deux yeux de mon enfoiré de nouveau patron. En effet, après ça, j'étais rentrée au manoir avec Néro et avait pris soin de lui. Le soir suivant, nous nous étions rendus au nightclub, où j'avais dansé toute la soirée et récolté de beaux pourboires.
Je ne savais pas exactementce qu'avait fait Néro de sa soirée. Il avait peut-être aidé cet enfoiré de lou a gérer son bouiboui, était parti ou m'avait peut-être regardé danser, j'avoue que je n'avais pas fait très attention. En tout cas, cette journée-ci était passée très vite: entre embrassades, étreintes très intimes et jeux de sensualité, on avait rivalisé d'imagination ! C'est après cette dingue journée d'amour, que je me retrouvais allongée dans les bras du beau vampire, dans des draps de soie blanche. Leur caresse était aussi agréable et désirable que celles diffusées par les doigts de mon fiancé.
En tout cas, si j'avais eu auparavant très peur de le perdre, j'étaais aujourd'hui ravie de le retrouver, et plus en forme que jamais ! Pourtant, l'angoisse qui m'avait éprise m'avait secouée. Toutes ces mauvaises aventures furent vite effacées. Il ne suffit alors que du doux contact des lèvres de Néro sur les miennes. Nous étions passé dans un registre plutôt chaste, par rapport aux échanges fougueux qui avaient précédés. En effet, lui comme moi étions capable de passer d'une attitude à l'autre, pour le meilleur et pour le pire.
Mais ça tombait bien, j'appréciais et maîtrisais les deux domaines. Je me trouvais donc au creu des bras forts de mon homme. Sa peau, douce, lisse et agréablement chause m'avait fait oublier tristesse, malheur et angoisse. Ses baisers étaient tendres, délicats. D'une main, je repoussai mes cheveux, qui me tombaient sur le visage et me masquait la vue de ce beau gosse dont je ne me lasserai jamais. J'approchai alors subtilement mes lèvres des siennes, me contentant de les effleurer. Du bout des doigts, je frôlai sa joue. Collée contre lui, je n'avais peur de rien. je me mis alors à chanter:
-Mais je n'ai peur de rien, quand je sens ton souffle fort, non je ne crains rien sous la chaleur de ton corps. Dans le creux de tes bras, comme une enfant je m'endors...
Je regrettai malgré tput de ne pas avoir pu empêcher cette humiliation à mon fiancé. Ce putain de lycan de mes deux n'aurait pas gagné, malgré l'entraînement qu'il semblait avoir suivi, si nouss avions eu l'occasion d'unir nos pouvoirs, mais ce con semblait avoir tout prévu... Décidée à ne pas plomber l'ambiance, je chassai ces pensées de mon esprit. Surtout que mon compagnon pouvait les entendre. Je ne choisis de les éteindre qu'encore plus vite. Malgré le bien-être que l'on ressentait tous les deux à être là, je sentais qu'on avait, l'un comme l'autre, envie de bouger, de sortir s'aérer. Que ça soit une balade en amoureux ou un repas en mode buffet au milieu de la foule. Quoique je n'avais pas très faim...
Le sang de mon fiancé était en effet très nourrissant, en plus du magnifique et subtile goût qu'il avait. La pensée qu'il m'envoya à ce moment là fit naître sur mes lèvres un fin sourire. Je me souvenais très bien d'avoir dit ça il y avait de ça un bon moment. Je lui répondis par un baiser qui fit danser nos langues en parfaite harmonie, baiser qui resta malgré tout dans l'ambiance légère qui planait entre nous, mais aussi dans la pièce, épargnée du soleil, qui commençait déjà à baisser.
-Je ne sais pas pour toi, mais je suis en grande fan d'attractions, qu'elles soient à sensations fortes ou plutôt calmes. Et puis, nous sommes de jeunes gens, c'est dans l'air du temps !
En effet, j'avais sorti ça sur le ton de la plaisanterie. Car, en apparence, nous étions bien de très jeunes personnes, mais nous avions un vécu bien plus apportant que celui de n'importe quel adolescent. Et puis, j'adorais vraiment l'ambiance festive et déjantée qui régnait dans les lieux tels qu'une fête forraine. D'ailleurs, il me semblait avoir entendu parlé qu'il y avait une fête de ce type en ville. Il serait peut-être temps d'aller voir à quoi elle ressemblait ! J'en fis mentalement part à Néro, alors que je l'embrassais langoureusement. |
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