Tout est noir. Tout se mêle. Et pourtant je n'ai plus mal, je ne sens plus rien... Suis-je morte dans cette ruelle aussi sordide qu'une tombe en étant encore plus dégoutante que cette dernière ? Mes pensées se brouillent, se mélangent en un merveilleux carnage. Tout d'abord une couleur me vient à l'esprit : le rouge. Le rouge ardent de son regard... de leurs regards. Celui de Néro tantôt quémandeur d'excuses, tantôt aussi froid et distant que la mort elle même. Et celui de celle qu'il porte désormais dans son coeur, la dénommé Catherine, cette putain blonde qui ne mérite ni mon respect, ni ma politesse. Soudain un élan de haine me secoue. Je frissonne et je sens mon corps se contracter puis le froid vient m'envahir lentement alors que le brouillard de ténèbres ondulent comme quelques serpents sinistres se préparant à un festin divin. Je n'ai pas envie de rendre les armes ce serait donner victoire à celle qui a voulu me détruire. Il faut que je me batte contre la lourdeur qui m'envahit, insinueuse et maladive. Je voudrais me secouer et je tente de le faire, en vain. Soudain je sens que quelque chose change autour de moi. Le froid qui me parvenait par le dos s'atténue puis, peu à peu, une douce chaleur m'envahit, caressant mon flanc puis ma poitrine. Je sens quelque chose de dur mais de doux à la fois contre moi. C'est apaisant... Je me sens en paix, comme si au fond de moi quelque chose me disait de ne plus m'en faire. Alors je me détends et me laisse glisser vers le chemin du réveil.
Lentement mais surement mes sensations revinrent peu à peu. Tout d'abords la chaleur que je ressentais se fit plus présente et je compris qu'elle ne venait non pas de moi mais de quelque chose... Puis je sentis mes jambes dans le vide. Cependant je ne m'en inquiétais pas car je sentais qu'on me tenait et que j'étais en appuis, donc en sécurité. Puis peu à peu un souvenir me vint à l'esprit, c'était celui où j'avais été la seule fois tenu par quelqu'un.
"Néro..."
Sans le vouloir son prénom m'échappa des lèvres et je tremblais, à la fois déchirée par l'espoir et la peur. Je remuai faiblement et mon visage vint se poser dans le cou de l'inconnu alors que mes bras vinrent lentement assurer une prise bien que vu mon état de faiblesse, je ne devais pas tenir grand chose. Je respirai alors l'odeur de l'inconnu et sentis un parfum d'homme mais ce n'était pas Néro. Au fond de moi quelque chose se cassa et je préférai alors repousser la douleur et me concentrer sur autre chose : ouvrir les yeux. Je remuai les paupières et parvint à les ouvrir légèrement. Je ne vis alors que des ténèbres flous où quelques couleurs venaient s'y mêler. Je sentais désormais mon corps bouger au rythme des pas de l'homme. Je me serrai un peu plus contre lui et lâchai alors d'une voix presque inaudible :
"Mer ... ci ... et Par...don."
Je frottais mon visage contre sa joue en une légère caresse avant de la reposer sur son épaule, fermant les yeux à cause des vertiges qui me prenaient. Je ne savais pas qui était celui qui me portait et ce qu'il me voulait mais au fond qu'importe ce qu'il me voulait, jamais il ne pourrait me faire plus mal que ce que je venais de subir. Je me laissais donc envahir par la douce chaleur de sa peau quand je sentis qu'encore une fois tout changeait autour de moi. Où étions-nous arrivé ? J'ouvris les yeux mais ma vue était encore toute embrouillée, comme mon cerveau à dire vrai. Je clignais malgré tout des yeux, dans l'espoir que mes paupières chassent le trouble dans mon cerveau.
"Où sommes-nous ?"
Bien que ma voix paraissait encore faible, elle semblait déjà être un peu plus sûre même si je pensais que des soins et un lit ne serait pas de trop. Cependant dans le cas présent ma vie tenait désormais entre les mains de celui qui me portait toute entière. Mais je crois bien que je n'en avais plus rien à faire et que je me soumettrais à son jugement. Tout comme je l'avais fait pour les deux vampires. Le destin choisirait.
Jarquan savait qu'il faisait une bêtise mais il s'en fichait , très franchement aurait il encore conservé son titre d'inquisiteur s'il avait laissé la jeune fille la ? aurait il encore put se prétendre croyant ? Jarquan connaissait la réponse ainsi que la marche a suivre il allait sauver cette gamine du moins q essayer . Il était conscient qu'il risquait gros la jeune fille était embarqué dans une histoire de vampire , et par n'importe lesquels les deux semblait bien être résistant la vampire avait pris quelque balles mais cela ne donnait pas vraiment l'impression de l'avoir gravement blessé et ces vampires s'ils lui en voulait vraiment reviendrait a la charge et s'ils lui tombait dessus pendant qu'il n'était pas sur ces gardes c'était fini .
la fille qu'il avait sur son dos devait rêver ou cauchemarder plutôt car elle prononça un nom , Néro ? qui était ce un ami ? il aurait bien voulu le savoir car il ne savait pas vraiment ce qu'il allait faire de cette fille car elle était dans les vapes et il n'y avait rien sur elle qui donnait son identité .
l'inquisiteur avait donc la fille sur le dos quand il commença a s'en aller , pas question de rester la c’était se condamner . Jarquan imagina la tête des officier de police lorsqu'ils découvriront leurs camarades , ils n'allaient pas être content pas du tout même et s'il avait trouvé en plus la fille....elle aurait subit des séances d’interrogatoires a tout va surement interminables et avec un peu de chance elle aurait fini par être accusé et le sort réservé au tueur des forces de l'ordre n’était pas enviable mais alors pas du tout .
Jarquan s’arrêta au bout de 5 minutes de marche , il avait la fille sur le dos d'accord mais maintenant la question c'est ou aller ? il n'avait pas vraiment de lieu ou il serait tranquille et ses amis ne l'aurait pas accueillis avec la fille ils se seraient méfié et il auraient eu raison ! mais la tout de suite il avait besoin d'un lieu ou il pourrait habiter , voila ce qu'il lui fallait une maison un appart une résidence il était prêt a mettre le prix qu'il fallait .
il sortit donc un portable et appela une connaissance , celle ci pourra surement le dépanner du moins il l’espérait . au bout de quelques tonalités "il" décrocha s'ensuivi ensuite une conversation rapide et hachée.
- oui hallo ? non c'est jarquan ... oui ...un endroit ou je puisse me posé....quand ?....maintenant !...je m'en fous de sa....oui j'ai de l'argent ....OUI !...;comment sa je me calme ?....non....bien....merci
Une fois la conversation terminée , Jarquan avait cette fois une destination , un appart assez excentré dans avventura les clés l'attendait sous le paillasson la bas il y serait tranquille , pour un moment du moins . Il ne voulait pas non plus rester longtemps avec cette fille sur le dos car tout de suite il y aura les réactions de la foules : et que fait il avec cette fille et patati et patatat jte les passerais tous au bûcher si cela ne tenait qu'a moi .Mais bon la tout de suite il avait autre chose a faire que s'en prendre a tout les habitants de cette ville , il avait une fille a brûler heu pardon a sauver
Alors qu'il marchait vers son nouvel appart la fille remua et arriva a murmurer quelques paroles , elle le remerciait...Jarquan faillit se mettre a rigoler il ne l'avait pas sauvé pour recevoir des remerciements non cela ne valait pas la chandelle il l'avait tout simplement sauvée par pour recevoir des remerciements une récompense ou tout autre exemple d'attitude vénale non Jarquan était un inquisiteur et il se fichait bien de ces choses la !
- tu n'a pas besoin de me remercier j'ai fait ce qu'il fallait faire et tu n'as pas besoin de te repentir tu n'es pas responsable de ce qu'il t'ont fait pour l'instant fais moi confiance et tout ira bien du moins tant que tes "amis" ne nous auront pas retrouvé .
Finissant et sa phrase il arriva devant un immeuble assez rustique , il ne s’occupât pas de l'apparence préférant rejoindre son appartement au plus vite il poussa du pied l porte d'entrée gravis deux étage finit essoufflé et récupéra les clés . Il ouvrit ensuite la porte et contempla sa nouvelle demeure rien d'extraordinaire mais ça lui convenait parfaitement , la jeune fille du se rendre compte du changement puisqu'elle demanda ou est ce qu'elle se trouvait .
- chez moi du moins pour le moment tu pourra t'y reposer en attendant que tu aille mieux
Il visita rapidement le lieu et lorsqu'il trouva une chambre il la mit sur la lit .
- voila sa va aller mieux maintenant tu es en sécurité
Sa voix me parvenait, lointaine, distendu. Pourtant elle sonnait doucement à mes oreilles comme le chant de Luka quand je pleurai. Je me sentais bien. J'avais chaud et l'on veillait sur moi. J'avais la sensation de retrouver un peu de ma soeur en cet être qui me portait. Je me dis qu'il devait avoir une vision de moi assez négative. Après tout j'étais en tenue de soubrette et je me dis qu'il n'avait pas du prendre mes vêtements dans mon sac que Catherine avait pris plaisir à faire voler. Et puis tout ce sang... Je devais surement le salir non ? Je m'en voulu alors d'être ainsi. Je m'excusais donc auprès de l'inconnu qui me répondit en riant, me disant que ce n'était rien mais je le remerciais quand même par un geste simple avant de me laisser aller. Puis nous arrivâmes vers ce qu'il désigna comme sa demeure. Je ne voyais pas grand chose mais bon je lui faisais confiance. Je sentis alors qu'il bougeait et je le sentis qu'il se plaçais pour me descendre. Je me crispais, essayant de rester contre lui mais la fatigue eut raison de moi et je finis à m'affaisser sur le lit. Je déglutis, sentant la peur m'envahir. Oui j'étais sur un lit, affaiblie et vulnérable face à une personne que je ne connaissais pas et pourtant ce n'est pas la peur d'être abusé qui m'envahit non, c'était celle d'être laissé là seule. Avec l'énergie du désespoir je parvint à saisir le main de l'homme et je le serrais dans la mienne. Puis je tournais mon visage vers l'endroit où il se trouvait et ouvrit les yeux. Je le voyais toujours flous mais malgré tout il semblait être un homme imposant et forçant le respect comme... un père ? Enfin je crois. J'ouvris la bouche pour parler mais je me sentis stupide. Puis soudain les paroles de Catherine me revinrent. J'étais faible. Une pauvre fille faible qui inspire la pitié. Je fermai les yeux, ravalant ma douleur et détournai le visage avant de parler.
"Ne me laissez pas. Je vous en prie."
J'eus un tremblement et lâchais sa main d'un coup afin qu'il ne le sente pas. J'avais honte de dire ça, de reconnaître que j'avais peur, que j'avais mal et que j'avais besoin de quelqu'un près de moi. Je me détestais d'être ainsi. Moi qui aurait voulu être aussi forte que Luka. Aussi forte, aussi sûre de moi, aussi belle... aussi...
"Excusez-moi. Ce n'est rien."
Je déglutis et rouvrit les yeux mais bien malgré moi je sentis des larmes couler. Je me sentais sale et écoeurante ainsi habillé. Je sentais les détritus, la crasse, la sueur et le sang, un mélange qui ne ferait en aucun cas le parfum de l'année. Je ne savais pas comment cet homme avait pu me tenir ainsi pendant toute la route contre lui. J'aurais bien voulu prendre une douche mais je ne m'en sentais pas la force. Je me tournai donc vers autre chose de plus "simple" :
"Pourrais-je avoir un peu d'eau s'il vous plait ?"
Je tentais de parler aussi clairement que possible et regardai à nouveau l'homme. Ma vu s'était encore amélioré et je vis qu'il était blond et devait avoir probablement une barbe. Il portait des couleurs sombres. Il avait l'air d'être bel homme mais ce dont j'étais sur c'est que c'était aussi un homme honorable.... enfin ne l'avais-je pas cru d'un certain vampire avant que ce dernier me trompe ? J'entendais mieux aussi et je parvenais à comprendre un peu plus aisément ses paroles. Je fis une esquisse de sourire qui lui était destiné afin de le rassuré puis je détournais les yeux, tournant mon visage vers le mur afin qu'il ne voit pas que j'avais mal. Pourquoi chaque chose me ramenait à Lui ? Hein ? Pourquoi ?!? Il fallait que j'avance, jamais il ne pourrait m'aimer à nouveau et ses paroles comme le reste ne valait plus rien. Il faudrait que je me reconstruise. Encore. Au fond je commençais à avoir l'habitude. Je devrais bien m'y faire la solitude semblait être mon fardeau. Perdre ceux que j'aimais. Mes paroles s'échappèrent alors de mes lèvres, simple murmure dans la pièce et écho de ma propre peine :
Jarquan eu du mal a déposer la jeune fille sur le lit elle s'accrochais à lui mais de quoi avait elle peur ? d’être posée ? c'était assez étrange , mais au bout de quelque seconde elle se détendit et jarquan pu enfin la poser sur le lit . Il la contempla quelques secondes , mais que lui voulaient ses assaillants ? elle n'avait l'air d'avoir rien de spéciale , une jeune fille comme il en existe partout , quelqu'un de simple n'ayant aucune raison valable de ce faire attaquer par des monstres . A part pour se nourrir de son sang les vampires ne l'auraient pas attaqués mais ceux la ne semblaient pas en vouloir à son sang....mais ils auraient été plus discret ils n'auraient pas crées autant de problèmes pour simplement se nourrir il devait y avoir autre chose quelque chose de plus profond de plus terrifiant , mais quoi ?
Mais l'inquisiteur fut tiré de sa réflexion par un contact , par réflexe il faillit se dégager mais il se rendit rapidement compte que c'était la jeune file qui lui prenait la main , que faisait elle ? Jarquan n'en n'avait aucune idée mais comme elle lui serrait il la laissait faire , elle le regardait mais ne semblait toujours pas avoir recouvert toutes ses capacités ce qui était compréhensible elle venait de faire face a deux puissants vampires , et sa même jarquan ne pensait pas pouvoir s'en tirer sans aucun dommage qu'il soit superficiel ou grave .
il lui passa la main sur le front se voulant rassurant , elle était courageuse . Mais soudainement très difficilement elle se mit a parler , elle avait peur d’être abandonnée ? avait elle peur de finir seule ? soit dans ce cas Jarquan ne la laisserait pas . Il rapprocha une chaise et s'assit dessus lentement , il aurai voulu sortir sa bible mais la fille lui tenait la main et il ne voulait pas trop la lâcher, peut importe il connaissait des passages par coeur .
-ne t'inquiète pas ici tu ne risque rien , tu peux d...
la jeune fille retire sa main , jarquan haussa les sourcils que cherchait elle à la fin ? l'inquisiteur ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait elle semblait avoir peur , mais ça n'était pas sur . Elle s'excusa...encore ? Jarquan ne rigola pas cette fois mais franchement à quoi pensait cette fille ? tout le temps à s'excuser , l'inquisiteur éprouvait de la pitié et de la compassion pour cette jeune fille qui paraissait perdue .
Il lui sourit puis comme tout homme de foi voulant se rapporter a sa religion récita des passage du texte saint .
-L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent; Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de ses enfants, L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière.
Il resta encore la quelque seconde à ne rien faire puis la fille lui demanda de l'eau , Jarquan faillit se mettre une claque , quel idiot ! elle venait d'affronter deux vampires semblait assez mal en point et jarquan ne lui avait même pas demandé si elle voulait quelque chose c'était impardonnable vraiment !
L'homme se leva avec précipitation et alla vers ce qui semblait être la cuisine , il manqua de tomber en trébuchant sur la marche entre e salon et la cuisine , il jura puis se dirigea vers le lavabo avant de s’affaisser tel un prêtre priant c'était pris cette fois le pied dans le pied de la table . Il reste quelque seconde au sol déjà pour jurer et pour reprendre ses esprits et allez plus doucement cette fois . Il se releva donc maudissant son incapacité a faire bien les choses attrapa un verre traînant sur cette maudite table . la suite se déroula sans encombres il repartit dans vers la fille avec un verre d'eau .
-tenez voila votre eau , et si vous avez besoin de quelque chose d'autre n'hésitez pas , je tiens a ce que vous vous sentiez bien .
elle se remit à divaguer , elle se disait fatiguée mais l'inquisiteur se pensait en mesure de croire qu'il y avait autre chose mais la tout se suite mieux valait pour elle qu'elle se repose .
- he bien reposez vous tant que je suis la il ne vous arrivera pas grand chose s'ils me tuent par contre se sera une autre histoire mais je peux vous assurez que se ne sera pas sans grande peine
Je ne savais plus ce que je devais faire, où je devais aller. Je me sentais insecte misérable devant l'immensité de ce que je devais affronter pour devenir ce que j'avais été. J'avais tenu tête à Catherine et à Néro mais malgré ce que j'avais montré face à eux, je savais qu'elle avait frappé là où ça faisait mal. Doucement la voix de l'homme s'éleva. Il parlait de Dieu. Je le regardai, détaillant son visage à mesure qu'il parlait. Laissant ses mots glisser en moi comme un baume. Je n'ai jamais été croyante et au fond je n'étais pas attaché à la religion. N'était-ce pas elle qui condamné les créatures qui ne lui ressemblaient pas ? Luka, ma soeur était une lycane et Nathaniel, mon frère était l’engeance d'un vampire et d'une humaine alors je ne pouvais pas me reposer sur une croyance qui reniait les miens. Cependant ses mots étaient à la fois reposant mais éveillaient en moi quelque chose de plus sombre. Les ténèbres de mon coeur que Catherine avaient engendré grouillaient comme quelques larves sinistres et des mots s'échappait de leurs bouches vides en un écho malsain.
"Mensonge. Calomnie. Dieu est Traître. Dieu est Pernicieux. Douceur est Faiblesse. Bonté est Manipulation. N'oublie pas la Trahison. N'oublie pas la Délectation. N'oublie pas la Vengeance."
Ce murmure dans mon coeur que nul ne pouvait lire serait mon secret. Je fermai les yeux et quémandai de l'eau au prête, voulant laver mon esprit et y chasser le ronronnement insidieux du mal. Il partit, me laissant seul avec les voix de mon esprit. Était-ce encore un jeu de Catherine ? Non je le pensais pas. Ses créatures venaient de moi et moi seule. Elle était désormais mes compagnes de vie, je le savais. A cette pensée elles grouillèrent et fondirent en une masse unique, ondulante comme un serpent, cherchant sa propre forme au creux de mon esprit. Elle continuait de me susurrer des horreurs sans nom que l'homme coupa en m'apportant mon verre. Je me redressai avec du mal, cachant au mieux les crispations de mon visage. Je le remerciai et pris le verre d'une main peu sûre, me tenant à lui de l'autre. Je craignai de tomber ou de lâcher le verre et le serrai donc dans ma main . Je bus lentement puis posa le verre sur la petite table basse et me laissai à nouveau aller dans le lit. Le silence était revenu dans ma tête comme si le fait d'agir les faisait taire. Cela me rassura mais je craignais encore de les entendre. Je revoyais aussi Néro quand je faisais une allusion pouvant avoir un lien avec lui. J'en avais assez. J'aurais voulu dormir et oublier. Tout oublier. Sans réellement le vouloir ma pensée devint une phrase que le prête entendit et il sembla le percevoir au sens premier ce qui me rassura. Je ne voulais pas l'inquiéter ni le mêler à ça mais malgré tout je ressentais aussi le besoin de me délivrer de ce que je portais. Ce fut ses dernières paroles qui me permirent de parler d'une voix anéantie :
"Ils ne reviendront pas s'en prendre à moi. Ils ont eu ce qu'ils voulait."
Je pinçais des lèvres et mes yeux se remplirent de larmes. Je préférais les fermer et rassemblai les monceaux de l'histoire et la force requises pour raconter tout cela. Je restai donc silencieux plusieurs secondes si ce n'est pas minutes et reprit la parole d'une voix tremblante sous le coups de l'émotion :
"J'ai rencontré l'un deux il y a bien longtemps. Ma soeur venait de disparaître et j'étais anéantie. Ce vampire m'a aidé à croire et nous nous sommes aimés. Mais ... il... s'est tourné vers l'autre vampire, me jugeant trop fragile et trop faible pour m'aimer. Mon humanité était l'excuse pour en aimer une autre."
Oui Néro m'avait reniée simplement parce que je n'étais pas de sa race. Que pouvait-on répliquer à ça ? Aurais-je du lui dire de me transformer si cela pouvait me permettre de le garder près de moi ? Je sais que j'aurais été capable de ce sacrifice si seulement il n'avait pas déjà choisi une autre fille pour partager son lit. Les larmes commencèrent à couler alors que je reprenait la parole.
"J'ignorais tout de l'histoire jusqu'à ce soir. Néro est venue m'aider alors qu'un vampire m’agressait. Il l'a chassé. Je crois qu'il aurait peut être mieux valu qu'il me tue car j'ai alors fait la connaissance de sa nouvelle compagne qui ne me portait pas dans son coeur. Je ne la connaissais pas et hormis avoir aimer le même homme qu'elle, je ne lui avait rien fait. Mais c'était trop pour elle. Je crois qu'elle s'est mise dans la tête de me faire souffrir. Et pour cela elle a obligé l'homme que j'aimais à me mordre et à se nourrir de mon sang."
Ma main se leva à ma gorge où désormais seules deux infimes cicatrices se trouvaient. Je regardais enfin le prête, moi qui avait préféré fuir son regard au début de l'histoire, admirant plutôt le lustre et le plafond. Mais étrangement je voulais le regarder pour poursuivre ce cauchemars.
"Je sais qu'il ne l'a pas fait de gaieté de coeur mais il m'a mordue. Il a préféré faire un choix sans comprendre qu'on peut tenir à plusieurs personnes sans être obligé de leur faire du mal. Lui a fait son choix et elle, ... elle... elle en a profité. Elle m'a fait comprendre à quel point on est faible en tant qu'humain et à quel point le fait d'aimer est futile. Mais ses mots ont été sans doute moins blessant que le comportement de Néro... Elle s'est donc quelque peu défoulé sur moi, soignant mes blessures afin d'envisager de mieux me torturer. Elle voulait aussi que je m'excuse... mais m'excuser de quoi ? D'être tombé sur eux ? D'avoir aimer un vampire ? Je n'ai rien à me faire pardonner ! Je ... Je... Ce soir j'ai perdu encore une personne que j'aimais et la seule chose de bonne que je vois c'est que lui, au moins sera heureux... mais c'est tout... je ... je ne vois rien d'autre."
Je fermai les yeux à nouveau, replongeant dans mon esprit ténébreux. Les Ombres m'enlaçaient, étendant leurs voiles brumeux sur moi, susurrant des souvenirs qui me faisaient mal et me promettant des vengeances et des plans aussi ignobles que d'autres. Mais pourtant malgré l'horreur de leurs mots, ces derniers me réconfortaient et m'apaisaient aussi bien que milles et unes paroles de douceurs. Je n'avais jamais été une adepte de la violence mais quand l'on a rien à se raccrocher, bien souvent on se laisse aller sur le seul chemin qui se présente à nous : le mauvais. Je savais qu'il n'y avait rien de bon à en tirer mais rien qu'une fois je voulais ne plus me prendre la tête et ne plus me battre. Oui j'avais envie de me laisser sombrer lentement dans les miasmes de l'immorale et l'impure. Je voulais y plonger le temps de recouvrer mes forces et surtout d'y trouver une nouvelle force.
Jarquan c'était remis sur la chaise , pendant un instant il se massa la cheville la douleur disparaissait peur à peu , saleté de table il s'occuperait de la changer de place avant qu'il ne refasse d'autre victime innocente . mais pendant que l'inquisiteur se remettait de sa lamentable chute la jeune fille se mit a parler. Il ne put s’empêcher de se questionner comment sa avaient ils eu ce qu'ils voulait ? que voulaient ils donc qu'est ce qu'il pouvait intéresser deux vampires ? a part du sang frais , il ne voyait pas ce que pouvait représenter cette fille !
-comment sa ils ont pris ce qu'ils voulait ? dis m'en plus ! enfin si cela ne te blessa pas du moins , je ne cherche pas la violence rapide pas avec toi du moins ! Quand aux vampires des que j'aurais l'occasion je ferais en sorte qu'ils ne te touchent plus jamais de façon définitive...
il vit qu'elle avait du mal mais que pouvait il faire lui l'inquisiteur , malheureusement pas grand chose ! Autant l'écouter et en dire le moins possible...mieux en apprendre le plus possible ! il ne voulait pas lui faire du mal volontairement , ce serait contraire a ses principes de religieux.
mais au fond de lui une autre question se posait : -était elle une vampire ? quoi de mieux que des vampires pour se battre avec d'autres ? Mais elle paraissait si faible que sa aurait parut contradictoire , mais au cas ou il valait mieux être prêt au cas ou..sa main plongea dans sa veste er en ressorti une lame en bois . Mieux valait il être prudent on ne sait jamais une morsure est si vite arrivée et les conséquences sont pour la plupart du temps assez désagréable !
Mais ce qu'elle dit après le rassura elle était une humaine , l'inquisiteur se détendit même si le risque venait de baisser il n'était toujours pas disparut , et au vu des marques de dents sur son cou....
Plus elle parlait plus jarquan se posait de questions . Qui est le vampire qui l'a agressé ? est ce qu'elle était réellement en couple avec un vampire ? si oui elle en savait peut être plus sur eux ! si cela pouvait servir jarquan se devait de savoir . De plus il apprit qu'elle avait donc bien été mordue !
Sa n'allait surement pas lui pas lui plaire mais bon , mieux valait t'il lui infliger sa que que prendre des risques inutiles . jarquan se leva sortant une simple lame d'acier .
-excuse moi mais je dois vérifier quelque chose..sa risque de faire un peu mal mais sa me poserais problème si je ne le faisait pas.
Jarquan piqua la peau de la nuque avec la lame , une goûte de sang perla . l'inquisiteur attendit un instant , mais rien ne se passa . C'était donc pas une vampire..malheurs il venait de commètre une erreur et pas n'importe laquelle blesser quelqu'un sans défense ! il se leva encore attrapant son sac , il chercha dedans quelques secondes puis en sortit un morceau de coton et du désinfectant et l'applique sur l'endroit qu'il avait blessé .
-je suis désolé , vraiment désolé mais je devais le faire pour être sur ... je sais que tu m'en veux et je comprends ça mais si tu avais été mordue et surtout transformé cela aurait été un problème de poids . Mais c'est bon maintenant je ne te ferais plus mal, tu n'as rien à craindre de moi .
Il écouta ensuite la fin de son revit , triste histoire qui se termine de manière assez dramatique . Elle semblait déseperée au point d’être fatiguée de vivre , ces genres de personnes finissaient généralment mal elle buvaient se droguaient pour oublier , et lorsqu'elles atteigneait ce stade on ne pouvait plus grand chose pour elles...
-alors c'est comme sa que tu réagirais ? on te crache dessus et non seulement tu te laisse faire mais en plus tu souhaite le bonheur de tes agresseurs ? ma apuvre je crois que tu touche le fond ...Dieu t'a donnée une conscience sers t'en montre leurs qu'on ne te blesse pas facilement ne te laisse pas autant rongée pas la vie !
Oui j'en avais assez. Assez de me battre pour des broutilles et pour voir qu'au fond je perdais ce pour quoi je me battais. N'avais-je pas le droit d'en avoir assez ? De ne désirer que la paix et le repos au fond de moi ? C'était une prière trop importante pour être écouté ? Alors la vie méritait-elle d'être vécu si on perdait si facilement ce pour quoi on se démenait ? Était-ce moi qui était trop faible et fragile pour survivre ? Je l'ignorais mais je me disais que ça devait être ça la raison. Après tout des gens arrivent à être heureux non ? Alors merde pourquoi pas moi ?!? L'homme voulut soudain voir quelque chose et il s'excusa puis sortit une lame d'acier. Je sentis mes muscles se raidirent par instinct et je sentis une vague de peur m’envahir. Qu'est-ce que c'était que ce nouveau tour ? Le prête me fit une coupure à la gorge et je sentis ma peau s'enflammer légèrement. Son visage tout d'abord sérieux et grave devient celui d'un homme presque honteux, comme si le fait de me blesser lui était désormais aussi ignoble que la mort d'un être vivant. Je ne pus que lui répondre, hésitante :
"Ce n'est rien mais... vous deviez vérifier quoi ?"
Oui je ne comprenais pas pourquoi il m'avait fait ça. Que voulait-il vérifié ? Tiens au passage je crois que j'ignorais même qu'il était et je me rendis alors compte qu'il en savait désormais beaucoup sur moi pour un inconnu. Et moi j'ignorais tout de lui. Pouvais-je lui faire réellement confiance ? Il me soigna puis me laissa terminer mon récit avant de prendre une nouvelle fois la parole pour la secouer. Miku ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi et pourquoi il voulait qu'elle se venge de Néro et de sa compagne. Et puis à quoi ça servirait si ce n'est à mourir ? Elle ignorait tout de cet homme mais elle se dit qu'il devait être un peu fou pour oser la pousser à affronter deux vampires...
"Je crois que vous ignorez beaucoup de chose de cette race. Les vampires sont bien plus fort que nous. Allez les affronter c'est juste signer son arrêt de mort. De plus si j'avais la force de les battre ça m'apporterait quoi ? Rien. Ça ne changerait rien aux faits et à ma propre douleur. J'ignore si vous avez déjà perdu quelqu'un de cher mais moi si. Plus d'une fois. Je sais que rien ne soulage la perte de ceux qu'on aime."
Je le regardai. Il ressemblait à un prête ou tout du moins à un sacré croyant. Il avait parlé de Dieu et je constatai que hormis lui, personne ne devait vivre ici. Il ne devait donc pas avoir de famille, ni de compagne. Je me permis donc de poursuivre :
"Vous semblez être un homme emplis de croyances et de secrets. Un homme solitaire aussi. Je peux me tromper mais qu'importe. Je crois que vous n'avez jamais vraiment aimé quelqu'un. Je ne vous parle pas de Dieu. Je vous parle d'une personne pour qui vous donneriez votre vie et à qui vous la confierez sans hésitation. D'une personne qui est votre force, votre faiblesse et votre univers entier. Car quand on aime ainsi une personne, on découvre un autre monde et je peux vous assurer qu'après plus rien ne compte vraiment sans elle."
Je devais avoir une vision de l'amour trop naïve et sotte ou trop pure peut être mais que voulez-vous. J'avais aimé Luka ainsi. Ma propre soeur. Certains auraient parlé d'inceste mais moi je ne le voyais pas ainsi. J'avais je n'aurais abusé de ma soeur. J'avais trop de respect et d'amour pour elle. Je ne désirai qu'une seule et unique chose : son bonheur. Suis-je trop dévouée à ceux que j'aime ? Surement mais j'étais ainsi. Et là en répondant à cet homme qui me parlait de vengeance, je me sentais loin de ses croyances. Au fond tenter de détruire l'univers d'un homme c'était se rabaisser à être aussi bête que ceux qui me l'avait fait. Et je ne voulais pas finir comme eux. Je savais qu'une partie de moi hurlerait vengeance jusqu'à la fin de ma vie mais une autre me disait "guéris et vis, sois heureuse !" et j'avais envie de la croire. J'eus un faible sourire à cet homme solitaire mais bon et ajoutai :
"Puisiez-vous un jour regarder au plus profond d'un être et y voir l'amour qu'il vous porte tout comme vous vous l'aimerez. Car ce jour-là vous saurez que même la vengeance n'est rien comparé à la perte de cette personne."
Je continuai de le regarder dans les yeux, me disant qu'il ne comprendrait surement pas ce que je disais. Mais qu'importe. Un jour il saura de quoi je parlais et ce jour là, il comprendra. Mais en attendant je préférai changer de sujet puis me présentai enfin :
"Je sais que ça n'a aucun rapport mais je ne me suis même pas présenté je crois. Je m'appelle Miku Kathûnn. Puis-je savoir le nom de l'homme qui m'a sauvé ?"
ce qu'il devait verifier ? jarquan devait il lui avouer que pour peu la maintenant il l'aurait tué sans en éprouver le moindre remord ? l'inquisiteur réfléchit un instant...non il ne voulait pas mentir et encore moins a elle , elle ne le méritait pas .
- j'avais remarqué la marque au cou que tu as , et si en plus tu me comfirme que c'est bien les vampires qui l'on faites alors en ma qualité d'inquisiteur et en mon devoir de purificateur de ce monde qui n'est que corruption je devais savoir si tu étais une vampire...c'était une lame en argent si tu aurais soignée ta blessure alors il n'y aurait eu plus aucun doute
Jarquan se leva et décala sa veste afin qu'elle voie le pieu en bois qu'il avait a sa ceinture , il montrait clairement ses intentions ainsi .
-si mon examen dévoilait une autre nature que celle d'humaine alors j'aurais mis fin a tes souffrance rien de plus rien de moins
Jarquan réfléchît un instant , il avait espéré que ce test se révèle négatif et c'est ce qui est arrivé mais dans le cas contraire que se serait il passé aurait il vraiment eu le courage de l'assassiner aussi simplement que sa dans un lit et avec une créature "mourante" non il ne pouvait hésiter et l'aurait fait il aurait planter le pieu dans ce corps tremblotant mais a quel prix ce vampire aurait il été dangereux? oui , au bout d'un moment elle aurait repris des forces et serait partie chasser en quete de sang et deviendrait comme tout les autres , des monstres meurtriers !
Jarquan l'écoutait parler paisiblement , les vampires étaient bien plus forts que nous effectivement ,cela posait beaucoup de problèmes et les affronter était mortel . heureusement Jarquan lui ne combattait pas il assassinait sans aucun scrupules ses cibles de loin et s'il se retrouvait trop proche alors il privilégiait la fuite ...
-sache jeune fille , que j'ai perdues des personnes que j'aime et effectivement tuer toutes ces créatures ne les feras pas revenir mais je le fais pour purifier ce monde pour que ces choses se reproduisent encore , les vampires de sont dans leurs nature des monstres tueur d'humain ils ont besoin de notre sang pour survivre et ne se font pas prier pour se servir, et s'il reviennent que fera tu ? tu te laisserais tuer ? torturer ? maltraiter ? violer ? tout cela sans rien dire ? crois tu vraiment que c'est la solution ? je ne suis pas sur !
l'expression de l'inquisiteur était devenu plus sombre, non ce qui c'était produit ne doit pas se reproduire encore et encore ! mais lorsqu'elle changea de sujet , l'inquisiteur eu du mal a répondre il ne savait pas vraiment quoi lui dire .
-je suis comme vous le dites une fervent croyant , et je n'ai pas toujours vécu en solitaire il fut un temps ou j'aimais etre en communauté mais la pourriture de l'humanité ma vite fais comprendre que ma place n'était pas ici et rien je ne pense aujourd'hui me ferais changer cette opinion
Jarquan sourcilla , cette fois il était dans une impasse que répondre ? avait il réellement aimé une personne au point de donné sa vie pour elle ? non...heureusement
- que le saint m'en garde je n'ais jamais connu une telle personne , je ne pense pas être capable de la protéger ne de l'aimer . Je suis trop vieux et trop borné pour sa et puis que deviendrait ma quête ? je ne serais pas en mesure de l'abandonner et que ferais je d'elle ? je n'en sais rien !
Jarquan adressa une prière discrète pour ne pas rencontrer une telle personne, elle ne lui apporterais que des ennuis .
elle se présenta comme étant miku , ce nom n'apportait pas grand chose a jarquan .
-je me prénomme jarquan verdio ,mais mon nom importe peu par rapport a votre état , allez vous bien ? avez vous encore besoin de quelque chose ?
Cette homme ne savait rien. Enfin à mes yeux il ne connaissait rien de la vie, rien d'important. Ses croyances l'avaient conduit à mépriser et haïr autrui. Ses mots le rendaient aussi aigri et dénué de cœur qu'un assassin. Il se disait vouloir purifier le monde du mal mais il portait un mal bien plus lourd en lui. Je l'écoutais parler et je sentais une tristesse me peser. Était-ce juste la fatigue ? Ou quelque chose d'autre ? Je fermais les yeux sans pour autant cesser de l'écouter. Il parlait sans comprendre, sans voir la portée de ses mots. Je n'étais qu'une enfant pour lui, sûrement une gamine sotte et trop faible, une créature dont il devait presque regretter d'avoir sauvé la vie. Je le laissais finir puis répondit tout d'abords à ses questions.
« Je ferais ce qui me semble juste. Vous avez vu la pourriture de l'Humanité. Et bien moi aussi. Elle m'a fait peur,elle m'a horrifié mais la seule créature qui m'a fait croire en elle, c'est une louve aussi blanche que la neige et le cœur aussi pur et droit que son regard. Avant cette louve n'en était pas une. Elle fut maudite un jour en défendant celle qu'elle aimait plus que tout. Elle défendit sa sœur et fut mordue par un lycan. Elle en devint une mais au fond d'elle elle n'avait pas changé. Lycanne ou Humaine, elle est restée avant tout une sœur, une femme qui défendait ce qu'elle considérait être juste. »
Je gardais les yeux fermées, non plus à cause de la fatigue mais surtout parce que désormais dans mon esprit je voyais ma louve blanche venir se coucher auprès de moi et me regardait. Je la voyais courir dans les herbes hautes et j'entendais son rire à mes oreilles alors que l'odeur de sa chevelure envahissait mes narines. Un léger sourire naquit sur mes lèvres puis je repris.
« Je n'ai pas le courage de cette femme. Je n'ai jamais porté un regard sur le monde qui soit tourné vers la vengeance ou la guerre. Vous voulez purifier le monde et j'ai compris que vous ne le ferez pas par la parole mais par des actes radicaux et sans réelle conscience de leur portée. J'imagine que pour vous, la mort est le seule remède mais pour moi c'est l'amour qui nous porte. Sans amour je serais déjà morte. Sans amour, cette louve aussi blanche que la neige n'aurait jamais eu le désir d'être cette femme forte et pleine d'Humanité. Elle portait en elle bien plus de bonté que certains hommes. Alors je ne vous dirais pas que vous ne savez pas ce que vous faites mais je dirais simplement que vous avez oublié les plus belles leçons de la vie. »
Je rouvris les yeux et regardai cet homme qui se sentait sûrement insulté par mes mots. Mais je ne cherchais pas son consentement ni son amitié. Je savais que nous n'avions rien en commun. Ni notre vision du monde, ni celle de la vie. Il était juste l'homme qui m'avait sauvé la vie. Je me redressai lentement, sentant encore mon corps lourd et douloureux. Je pris lentement place près de lui et je lui pris la main sans pour autant chercher à la maintenir.
« Je ne vous connais que mal, Jarquan Verdio. Je vous connais mal mais je n'oublierais pas ce que vous avez fait. Si un jour je peux vous aider je le ferais. Mais jamais ce ne sera pour tuer autrui. Une vie est une vie. Merci encore pour tout. Maintenant je vais y aller. »
Je serrais doucement sa main en signe de remerciement puis je me levai lentement et pris la direction de la porte. Je ne savais pas s'il souhaitais me raccompagner mais de toute façon je comptais appeler un taxi ou même une ambulance qui sait. De plus je trouvais que cet homme en avait assez fait pour moi. Il m'avait sauvé la vie et avait veillé sur moi. Alors je ne voulais pas être un poids comme je l'étais depuis si longtemps. Peut être était-ce parce que jamais je ne sortais les armes. Je n'avais pas peur de mourir si pour moi ma mort permettait à autrui de trouver son chemin. Mes seules armes étaient bien mes mots et mes sentiments. Au fond je devais bien faire rire les forts n'est-ce pas ? Mais malgré tout je ne peux renier ce que je suis. Je ne peux fuir la Miku que je porte. Cette fille douce et sensible qui possède un cœur aussi fragile qu'un oisillon mais qui se bat encore et toujours malgré les coups et les chutes. Un oiseau qui tente de s'envoler vers le bonheur. Oui j'étais ça. Mais je me battais à ma manière et ça, quoiqu'en dise cet homme et tout les autres...
L'inquisiteur lui avait dis son nom m'en n'en avait que cure , il ne risquait pas grand chose en lui disant son nom , il gagnait a être méconnue même si cet légers écart ne changerais pas grand chose , il fallait être un parfait connaisseur de l'histoire afin de savoir d'ou venait son nom mais les rares personnes qui le pouvait se comptait sur les doigts des mains et jarquan les connaissait plus ou moins afin de prévenir les risques . Mais ici il n'avait rien a craindre de peu cette fille n'était en aucun cas dangereuse .
-vous ne faites que confirmez mes dires, ce n'était pas une louve une fois sa transformation accomplie la morsure faites et le venin transmis c'est finis le mal se repend et corrompt le corps , cette fille était bien avant d’être transformée rend toi a l'évidence les loup sont des prédateurs ils ont besoin de manger et tuer pour vivre c'est dans leurs nature c'est inscrit et nous pauvre humains ne sommes que des victimes . Sans armes nous ne pouvons que endurer les souffrances que ces bêtes peuvent nous faire subir la pourriture est sans limite avec ces créatures nocturnes ! j'existe afin de limiter ses dégâts mais malheureusement seul je suis bien impuissant face
Elle se mit soudainement a sourire , était elle folle ? pourquoi souriait elle ? Jarquan ne pouvait la comprendre qui était cette personne auquel elle tenait tant ! comment était ce possible qu'une louve puisse la faire sourire ? ce devait être une démone pour avoir réussi a convaincre qu'elle était pure et voulait le bien ! toutes ces créatures restaient assoiffées de sang .
-si la mort est la seule solutions a leurs crimes c'est car la parole est inutile a quoi sert de parler lorsque la bete s'approche de toi les mâchoires en sang venant d'un innocent ? rien d'autre que la mort peu soulager ces crimes , l'amour je les partage avec mes semblables pas avec ces bêtes immondes ces démons ne mérite que le feu afin de les purifier ! et si par malheurs j'aurais oublié ce que doit m'apprendre la vie alors je saurais ou se trouve les coupable de cette amnésie cachés dans des recoins sombres, montrant leurs dents prés a se jeter sur moi a la moindre seconde d’inattention et j'imagine que vous ne savez pas ce que c'est !
Elle se releva puis pris la main de l'inquisiteur , jarquan la laissa faire a quoi bon l'en empêcher ? il n'avait rien contre cela ! par contre il se mit a sourciller quand elle dit avoir envie de partir , comment ? la maintenant ? comme cela ? c'était un peu dangereux vu qu'en plus on ne savait pas si la menace avait été éliminée rien ne disait que dans l'ombre se cachait un vampire prés a lui sauter dessus .
[- vous ne me devez strictement rien jeune fille je n'ai rien fait qui mériterais quelconque récompense je n'ai fait que vous débarrasser de deux suceurs de sang qui vous en voulaient , fait moi plutôt le plaisir de rester en sécurité un bout de temps j'aimerais éviter d'avoir a vous sauvez encore une fois ou a ramassez votre cadavre voire pire...;mais etes vous sur de vouloir partir ? ici vous ne risquez rien et vous pouvez vous reposez ! je ne suis pas sur que vous êtes en état de pouvoir repartir ainsi sans aucune aide...
Jarquan lui mit la main sur l'épaule mais elle semblait avoir pris sa décision et un instant plus tard elle avait quitté la demeure de l'inquisiteur , rapidement il refit un tour de son appartement afin d'explorer les lieux il sorit son équipement le déposa sur la table bloqua la porte et verouilla les verroux puis dans un soupir il s'allongea pour se reposer un moment
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par Invité Jeu 18 Oct - 17:46