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Message par Invité Sam 22 Sep - 19:03

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Après être revenue de l'entraînement avec Néro, j'avais pris une douche et m'étais changée. J'avais revêtu un banal jean rouge, et un t-shirt blanc très échancré par dessus. J'avais passé la journée en la compagnie de mon fiancé, qui, le soir venu, avait décidé de s'éclipser un peu. Je ne savais pas où il allait et pourquoi il partait, mais je n'exigeais pas de savoir. A quoi bon le retenir au manoir ? La vie était quand même plus passionnante à l'extérieur, même si la vie quotidienne au manoir n'était pas sans intérêt. Moi, j'avais préféré rester dans l'ancienne baraque. Tandis que j'entendais la porte d'entrée se fermer sur Néro en grinçant, je me dirigeai vers un grand bureau, contenant un pan de mur blibliothèque abritant des oeuvres littéraires mais aussi des livres d'histoire des arts et d'autres écrits divers et variés. Un bureau en bois de chêne se trouvait devant une grande et haute fenêtre, masquée par un grand rideau de velours rouge. Je me dirigeai vers ce dernier, l'écartant d'un geste ample de la large verrière, dégageant ainsi la vue sur le ciel étoilé, illuminé par l'astre lunaire. Je restai un instant les bras croisés sur la poitrine, observant d'un oeil avisé la voûte céleste, parsemée de tous ces points lumineux. La vision était chouette, surtout que le ciel était clair, dégagé et qu'il arborait une belle couleur d'ancre bleue. Un soubresaut me surpris quand je fus entraînée dans un de ces fichus fash back de mon passé d'humaine.

Une jeune femme, quatorze quinze ans tout au plus, se tenait devant une haute fenêtre aux montants de bois clair, devant un ciel d'un bleu pur et sans nuage, où perçaient les rayons du soleil. Un de ceux là venaient carresser le visage de cette jeune beauté à la peau déjà hâlée, faisant passer dans son corps une douce onde de chaleur. Elle portait un corset bleu nuit et des jupons blancs, au dessus d'une paire de chaussures elles aussi bleues à courts talons. Un serre tête retenait ses cheveux d'un blond éclatant, remués par quelques boucles légères. Je pouvais presque sentir le soleil sur ma propre peau, comme si j'y étais, alors que ça m'aurait réduite en poussière si ç'avait été vrai, et le fin courant d'air qui faisait voleter les boucles de la jeune personne. Un frisson la saisi quand un homme, grand aux cheveux de jais et aux yeux d'un bleu glacé vint se placer dans son dos, lui effleurant l'épaule du bout des doigts, répendant sous sa peau jusque le long de son échine un frisson désagréable. Elle le haïssait au plus au point, c'était tellement énorme que ça se voyait à des bornes à la ronde. L'envie de l'assommer, de le tuer, de le briser en milles morceaux, de le réduire à néant la rongeait comme un poison qui cheminait dans ses veines. Pourtant, elle faisait preuve d'une retenue à toute épreuve, empêchant même ses mucles de trésaillir sous l'emprise de la colère. Un fin sourire d'une hypocrisie très bien dissimulée sur les lèvres, elle se retourna vers l'homme pour l'éloigner courtoisement, lui adressant ces quelques mots:

-La distance est de rigueur. Nous ne sommes que fiancés, pas encore époux. Vos intentions pourraient être mal interprêtées par certains indésirables.

La vision s'acheva alors sur son départ, d'une démarche où raignaient la grâce, l'élégance et la majesté. On percevait dans ses pas de l'assurance, alors que ses jupons ondulaient au rythme de sa marche. Le rêve se brisa alors brutalement, me filant une nouvelle décharge au passage, alors que je m'éffondrais dans le monde réel. Dans un incontrôlable excès de colère, je me retournais vers le bureau, envoyant valser au sol tous les livres et les papiers qui s'y trouvaient alors. Le vase, où dormait une rose rouge presque noire, se fracassa sur le parquet de cette pièce où je n'avais pas remis les pieds depuis une éternité. Je me questionnai même sur la raison de mon retour, et je me maudissais maintenant pour cette idée saugrenue. L'énervement faisait tréssauter mes membres. Je sentais presque mon sang bouillir sous ma peau, enflammant mes veines. Deux larmes de sang s'écrasèrent alors sur mes joues a la peau blême, tandis que je passai ma main dans mes cheveux, balayant la mèche de devant derrière dans un autre geste rageur. Ces retours en arrière commençaient franchement à m'exaspèrer. Repenser à cet enfoiré était au delà de la résistance de mes nerfs et au-delà des bornes de ma patience ! C'est alors que je vis la chouette, posée sur le bord du meuble, secoué par ma fureur. Elle me regardait calmement, ses deux yeux ambrés posés sur moi, la tête légèrement penchée sur le côté. Je lisais presque dans son regard une lueur d'incompréhension à ce soudain revirement d'attitude.

Message par Invité Lun 24 Sep - 15:39

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Ma crise de nerfs ne passait pas. La preuve: dans un élan de rage, je frappais des poings le dessus du meuble, qui s'ébranla tandis le bois se fissurait. C'était ça le plus dangereux chez moi quand je pétais un plomb, je ne contrôlais plus ma force. Je ne contrôlais plus rien, en fait. Je devenais carrément une tornade dans le paysage. La chouette, dans un hululement indigné, pris son envol, s'apprêtant à franchir la verrière, dont une croisée était restée ouverte. Je renversai le meuble, qui tomba sur ce qui était déjà par terre. Ce putain de volatile n'allait pas se barrer comme ça ! Je me retournai vers la fenêtre derrière moi, et m'aidant de ma vitesse vampirique, j'atteignis aisément les vitres. Je fixai mes yeux colère sang sur les plumes sombres qui s'éloignaient et hurlais un ordre muet qui avait gifflé l'oiseau tel un fouet. Il fit demi tour, planant jusqu'à la croisée de bois clair, où il s'engouffra avant que je ne la referme. L'oiseau se posa souplement sur la table basse, prêt du fauteuil de velours rouge qui dormait dans l'autre coin de la grande pièce. Je fis naître dans mon esprit une image très précise de fusil de chasse. L'arme enflammée pris alors forme entre mes mains. Je visais le prédateur et appuyais sur la détente, lâchant un long projectile de feu. On aurait pu facilement voir crever le piaf, mais ça prompteté le sauva de l'arme meurtière. Il eu donc le temps de sauter souplement sur le sol, alors que la balle venait se loger dans le dossier du siège.

La carabine disparu, alors que le velours fumait au niveau de l'impact. La chouette, que je fixai de nouveau dans les yeux, s'éleva alors dans la pièce, pour finalement venir se poser sur mon épaule. Je lui caressai les plumes du bout des doigts, avant de tapoter mon avant bras pour qu'elle vienne y trôner. L'animal se hâta docilement de s'exécuter. Ce n'était pas une simple bestiole volante qui allait me résister quand même ! J'avais dressé des aigles, des chevaux, et autant d'autres animaux. J'avais apprivoisé des loups, caressé ses petits. J'étais entrée dans la cage aux lions, les avais soumis à mon vouloir et en étais sortie indemne. Il n'était pas question que je me laisse mener en bâteau par ce fichu chasseur de souris ! C'est alors qu'un nouveau flash m'ébranla. Je voyais une jeune femme, les cheveux au vent, sur un étalon d'un noir flamboyant à la robe aux reflets de feu, lancé au galop dans une grande clairière sous un soleil éblouissant. C'est alors qu'un cri d'aigle me parvint. Je vis le ciel, dans lequel se mouvait un point brun. On pouvait voir qu'il planait paisiblement. La jeune femme traîanit derrière elle une fronde, sur laquelle se trouvait un bout de viande. Le rapace s'élança dans un piqué vertigineux, pour atteindre le bout de la fronde et le chopper entre ses serres. La jeune femme lâcha alors la corde, stoppant également son destrier. Le vent de la course s'était arrêté, et les cheveux de la jeune fille étaient retombés sur ses épaules. Un gant de cuir ornait son avant bras. Elle le tapota du bout des doigts. L'animal vint alors s'y poser. La demoiselle mis pied à terre, ramassant la fronde, pour la ranger derrière la selle avant de remonter sur l'étalon. D'un abile coup de talons dans les flancs, elle lança la bestiole au trot, puis au galop. L'aigle déploya alors ses ailes gigantesque, prenant le vent. La jeune femme balança alors le bras, projetant le volatile dans les airs.

La vision pris fin. Le choc fut une fois encore grand quand je rejoignis le monde réel. J'étais essouflée par la course, comme si je venais de la vivre. Pourtant, je n'avais pas quitté cet endroit. J'étais toujours dans le spacieux bureau, complètement en bordel, à genoux sur le tapis, le palpitant tenant un rithme effroyable. Ironique, vous me direz, pour quelqu'un qui est mort... Pourtant, je ressentai les moindres sensations ressenties par la femme du flash. Cette femme qui un jour fut mon moi et qui avait vécu cette scène dans toute son intensité. Je passai une main dans mes cheveux, alors que mon souffle retrouvait lentement son rithme et que mon coeur, pourtant figé depuis un siècle, retombait dans son immobilité. C'est alors que je refixais le regard sur l'oiseau....

Message par Invité Jeu 27 Sep - 13:58

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La bestiole n'avait pas bougé. Il était toujours posé sur mon bras et me scutait de ses yeux ambrés. Je réfléchis un instant à ce que j'allais lui faire faire. C'est alors que je pensais à mon entraînement. J'avais travaillé ma télépathie, mais pas mon contrôle mental. Cette chouette allait donc m'y aider. C'était plutôt facile sur un animal de cette taille, mais je ne maîtrisais que certains ordres. C'était le moment de passer à quelque chose de plus corsé. Placer quelqu'un sous sa coupe était une chose. Le faire pour lui nuire en était une autre. Mais j'avais envie de faire preuve de créativité. Mais quelque chose me bloquait: c'était un animal, pas un homme, donc il n'était pas possible de lui dire :" ok, prends ce couteau et entaille toi la peau avec..." Il fallait que je trouve autre chose... Quelque chose de... Différent. Je fixai l'animal dans les yeux, ma concentration était à son sommet. Je donnai alors un ordre muet à la bestiole, qui pris son envol pour venir foncer dans un mur. Le choc fut sourd et le bruit sonore. La pièce s'ébranla sous la violence de l'impact. Un sourire vague mais satisfait, s'imprima sur mes lèvres. La chouette tomba alors sur le sol. Heureusement, le cou du piaf ne s'était pas brisé lors de la rencontre avec le mur de vielles briques. Je la pris alors pourla poser sur mon bras tout en la maintenant pour qu'elle ne chute pas de son appuis le temps qu'elle se remette. Une fois fait, je pris une inspiration avant de refixer mes prunelles dans celles de la chouette.

Alors que je m'apprêtais à infliger une nouvelle torture à ma bestiole, j'entendis un moteur qui n'arrivait plus à démarrer. Quelle aubaine ! Il était tellement plus facile de torturer un humain, il y avait tellement plus de choses à leur faire faire ! Je posai donc la chouette sur le bord du fauteuil carbonisé pour descendre les escaliers et rejoindre la porte d'entrée. Je l'ouvris, et vis, sur le chemin de terre qui rejoignait la ville, une voiture immobilisée. Je voyais, sur le bord de la chaussée, un homme au téléphone. Sauf qu'il n'arriverait à rien, vu qu'il n'y avait pas de réseau. Je marchais alors jusqu'à lui, de ma démarche assurée mais féline, enveloppée d'une mortelle discrètion et l'assommais, faisant tomber le téléphone dans l'herbe. Je regardai le corps de l'évanoui, une lueur de mépris dans les yeux. D'un coup de ranger, je le retournai sur le dos. Je le chargeais ensuite sur mon épaule, et le ramenais dans le bureau. Là, je le laissai choir sur le tapis. On aurait presque dit Jésus sur sa croix... Très poétique comme image ! Je lui envoyais alors un grand coup de pied dans les côtes, le ramenant à la conscience. Il était hagard et bégayait des mots sans aucun sens. Je croyais comprendre :"Va voiture... En panne... Restée... La route..." Bref ! Je l'attrapais par le col et le soulevais de terre pour l'amener à hauteur de mes yeux, mais sans l'hypnotiser. Le pauvre tremblait de tous ses membres !

-Ok, je vais t'expliquer comment on va jouer tous les deux. Je vais te donner des ordres et tu vas les exécuter. C'est plutôt simple, comme principe. T'as pa sintérêt à me décevoir.

Il se mit alors à se débattre comme un diable, en hurlant des "Non !!! Je ne veux pas !!" et d'autres suppliques lamentables qui ne m'attirèrent qu'un ricanement. Je l'hypnotisais alors, lui ordonnant de se saisir du coupe papier qui se trouvait par terre mais qui avant dormait sur le bureau renversé et de s'ouvrir la paume avec jusqu'à ce que je lui ordonne d'arrêter. Je le vis alors avec délectation se trancher la peau, alors qu'il poussait des cris de douleur effroyables.

Message par Invité Dim 30 Sep - 13:33

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A la vue de ce sang coulant de sa plaie, mes crocs sortirent immédiatement de ma mâchoire. Le précieux liquide rouge tombait comme une cascade sur le tapis. L'envie d'intercepter ce flux pour en tirer encore plus de force fit virer mes yeux au rouge. Un grognement sourd sortit de mes lèvres quand je me retins de le mordre jusqu'à le vider totalement. Le coupe papier en main, l'humain commença alors à s'entailler les bras, versant encore plus dh'émoglobine sur le sol du bureau en désordre. La soif de sang commençait à me rendre barge. C'est alrs qu'un autre de ces putains de flashs me rentraîna de nouveau dans mon passé.

Je vis alors une jeune femme aux cheveux blonds maculés, aux lèvres ensanglantées et aux mains d'un rouge rappellant la mort, s'acharnant sur le cou d'un homme. Elle était assise sur le sol, l'homme dos contre sa poitrine. En plus du sang qui coulait de sa bouche, des larmes s'évadaient de ses paupières. Je sentais le coeur de l'humain s'arrêter peu à peu de battre. Il avait cessé de se débattre et avait visiblement accepté l'évidence de sa mort prochaine. Malgré tout, on lisait dans son regard une flamme mouvante d'horreur, qui soudain s'éteignit.

La jeune femme était sous le choc. Elle avait la tête de l'homme sur ses genoux, alors qu'un filet de sang coulait morbidement sur ses jupons. Elle resta immobile un long moment, le visage ravagé de sang. Elle se leva alors subitement, tandis que la tête de l'homme émettait un bruit écoeurant en tombant sur le parquet de la pièce. Je vis alors de très près le visage de la femme. Elle poussa un cri térrifiant, d'une puisance inhumaine.

Le flash cessa, me laissant plus folle encore. Je me jetai alors sur l'humain présent dans le bureau, envoyant voler le coupe-papier qu'il tenait à la main, pour planter mes crocs dans la chaire de l'innocent. Ce fut alors un geyser qui jaillit de sa veine transpercée. Je me délectais du liquide sacré, déchiquetant sa peau. Je m'arrêtai brusquemment, poussant un cri de rage effroyable.

Je fixai alors ma marionnette dans les yeux, lui ordonnant cette fois de se servir du coupe-papier pour s'électrocuter en en mettant la pointe dans la prise qui se trouvait tout près de nous. Je vis alors son corps secoué par d'horribles tremblements. Le courant passé dans son squelette le balança inconscient sur le sol. Un grognement rauque vint faire trembler la maison.

Je ramassais l'humain, me servant de la lame pour m'ouvrir l'intérieur du poignet. J'orientais alors la coupure vers la bouche de l'humain. Je vis alors miraculeusement la marque de dents devenir une cicatrice. Les yeux révulsés de mon pantin redevinrent normaux. Il se terra alors dans le coin opposé de la pièce, mort de trouille, alors que je sentais mon corps parcouru de spasmes par l'adréaline.

Ce fut alors dans mon crâne un défilé d'images de massacres tous plus sanguinaires les uns que les autres. La tête entre les mains, je vins m'écraser sur le sol, mon front percutant le plancher. Un cri de douleur, qui ne venait pas de ma chute, s'échappa de mes lèvres, alors que mes canines se rétractaient et qu'une larme tomba de mes yeux, redevenus bleus. Je me tins alors accroupie sur la pointe des pieds, prête à me jeter sur le misérable. Celui-ci baraguinait un truc dans ce genre:

-Je.... Je ne veux pas mourir !!!

Je lui répondis sur un ton satanique et cynique:

-Tu ne vas pas mourir.... Je vais te faire endurer bien pire !

Message par Invité Lun 1 Oct - 21:21

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Le bouffon que j'avais entrepris de déloger de son coin était tellement effondré que le peu de barrières mentales qu'il avait avait laissé place à un vide sidéral. C'était le désert dans son esprit, et j'allai être la tornade qui finirait de détruire ce clown d'être humain. Ces fiottes étaient vraiment une sacrée bonne blague ! Aucune résistance, aucun pouvoir, seulement un corps frêle et facile à briser. Je lui fixai mes yeux bleus comme l'océan dans son regard éffarouché d'animal traqué, lui ordonnant une nouvelle torture. Je le lâchais sur le sol, faisant preuve d'une délectation cruelle et sans pitié de prédateur devant une proie qui se meure à petit feu.

Je vis alors mon jouet se diriger comme un automate vers une paire de ciseaux qui se trouvait là. Il la prit devant mes yeux carnassiers, en tourna la lame vers son corps avant de diriger la pointe accérée vers son visage dans un geste tremblant. Un rire machiavélique déchira ma gorge quand il se creva un oeil, dans une explosion de sang qui arrosa le tapis, déjà ruiné jusqu'à la trame. Dans un autre rire encore plus titanesque, je tombais à genoux dans son sang, alors qu'il se crevait le second oeil dans une giclée de liquide poisseux qui m'aspergea.

Les cris de douleur de ma victime s'étaient tus soudainement. Je le crus un instant mort, mais je l'entendais gémir sur le sol, alors qu'il avait envoyé voler l'objet de sa mutilation, tout en se tenant le visage pitoyablement. Je riais à gorge déployée, envoyant au plafond une exclamation mauvaise. Du sang avait éclaboussé mon visage. Par miracle, il avait épargné les boucles qui encadraient ce dernier. J'avais ce liquide plein les mains, et les murs avaient étés repeint d'une couleur appellant à la mort et à la souffrance. Je me levai alors sur mon séant, attrappant au passage le coupe-papier, dont la lame était couverte du même liquide.

Je le mettais alors dans la main de ma victime, lui levant le visage en pressant sous son menton. Mes prunelles s'accrochèrent alors aux membres inexistants. Un bout de chaire tomba alors sur le parquet. C'était la langue, cette fois-ci. Je vis alors ma marionnette piquer le membre avec la pointe de son arme, pour commencer à le mâcher, jusqu'à l'avoir complètement avalé. L'homme était maintenant à genoux, couvert de son propre sang jusqu'au moindre centimètre carré de son corps.

Je retirai maintenant l'épinge qui retenait ma cascade de fin filaments d'or. Cette cascade chuta alors gracieusement sur mes épaules, mais ne tarda pas à se teinter de pourpre. Je pressa alors la pointe de l'épingle le long de ma peau délicate, ouvrant un fin trait dans le cou. Je pris alors la tête de l'hommer au dessus de la nuque, le forçant à se délecter de mon sang. Il ne tenta même pas de résister. Le peu de sang qu'il devait rester dans son organisme ne lui permettait plus de se débattre. Je sentis donc ses dents se planter dans ma chaire.

La morsure n'était pas aussi exquise et délicate que celle de Néro, qui me faisait littéralement exultée, mais j'avais tout de même les yeux clos et le visage tourné vers le ciel, tandis que l'humain, qui retrouvait sa vitalité petit à petit, se nourrissait avidement maintenant du précieux nectar qui coulait dans mes veines. Quand je songeais qu'il en avait assez, je l'écartai de moi, tandis que la marque s'éffaçait.

Message par Invité Mar 2 Oct - 12:41

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Je soupirai. Je commençais déjà à me lasser de mon petit jouet. C'était là tout le problème de l'éternité. On avait bien du mal à se tenir quelque chose plus de deux heures, ou il fallait se faire violence pour y parvenir. En tout cas, la liberté donnée à mes pulsions avait tenu mes flashs en laisse. Seulement, je savais que dès que je me retrouverai de nouveau seule et livrée à l'ennui, les visions allaient se remettre à m'assaillir. Et ça me rendait vraiment folle.

Je priai pour que Néro n'entre pas mmaintenant, car je n'étais plus consciente de mes faits et gestes, et j'avais une peur bleue de lui faire du mal. Dans ce genre d'état, je ne contrôlais plus rien. L'humain, que j'avais zappé un instant se rappela à mon bon souvenir. Il trouva l'audace de se lever et de se jeter sur la porte, en marchant dans le sang et sur les papiers répendus là, dans l'espoir infime de se tirer du manoir sans plus de séquelles.

Evidemment, je n'étais pas du tout de son avis. Je me lançais sur ses traces, jusqu'à le ratrapper dans l'escalier. Je le saisi par les épaules, et le traînais de nouveau en haut des marches. J'avais laissé derrière moi un fin sillon rouge, traduisant toute la violence de la scène morbide qui s'était déroulée dans la pièce. Je lui envoyais un coup de poing qui l'envoya valser dans une flaque de sang au centre du lieu, tandis que je refermais le battant derrière moi.

L'humain était sonné, mais pas encore suffisemment pour renoncer à son projet. Le fou se jeta sur moi, dans le but de me faire tomber. Raté. Tout ce qu'il réussi à faire, c'est prendre un coup de coude dans la mâchoire, qui le rebalança vulgairement sur le tapis imbibé du précieux liquide rouge. Cette fois-ci, il semblait convaincu qu'il ne parviendrait pas à se barrer. Du moins pas par la porte.

Le fou s'approcha alors de la croisée avec la délicatesse et la souplesse d'un éléphant traqué par un lion. Il ouvrit en grand le carreau, et se pencha vers l'extérrieur. Un grand sourire déchira mon visage quand il fut stoppé dans son élan l'espace de quelques inutes par la hauteur à laquelle il se trouvait. S'il sautait de là, dans tous les cas il était mort.

Seulement, ça ne l'arrêta pas bien longtemps. Grâce à ma vitesse vampirique, je l'attrapais par le pull, l'empêchant de se défenestrer et de s'écraser en bas. Je le ramenais dans l'enceinte de la vielle bâtisse. Le gars se débattait comme un beau diable dans ma prise ferme, mais plus il luttait, plus il s'étranglait. Le col de son vêtement lui enserrait efectivement la gorge.

J'en avais à présent par dessus le casque de le voir désespérément tenter de s'enfuir. Ses yeux, grâce au sang, avaient retrouvé leur aspect originel. J'y plantais mon regard comme un couteau, lui intimant de se calmer. L'effort fut plus intense, car le sang que je lui avais fait boire le rendait temporairement plus coriace. Il cessa malgré tout de se tortiller, pour rester sagement debout au centre même de la pièce, sous le lustre qui menaçait maintenant de se casser la figure.

Je me dirigeai vers le bureau retourné, et sortis du tiroir une bois scupltée en bois, contenant de la mousse. Dans cette dernière se déssinait la silhouette d'un flacon de verre. Il contenait une sorte de poudre. Je la savais mortel, mais l'homme l'ignorait. Je lui filais le flacon, lui ordonnant d'en avaler le contenu. Il s'exécuta bien sagement, et je le vis tomber raide sur le parquet. Le cyanure, c' était mortel. Mais fallait le savoir... Ce jeune homme allait avoir l'immense honneur de devenir un vampire. Dans un rire titanesque, je chutai sur le tapis, et le noir m'envahit.

Message par Invité Mar 2 Oct - 18:44

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(je m’incruste suite à l'accord de Catherine)

Après une soirée assez calme passé pour une fois sans Catherine, le vampire décida de rentrer au manoir afin de retrouver sa bien aimée, il était plus pressé que les autres soirs du au fait qu'il avait perçu grâce au lien mental un trouble dans le comportement de Catherine, comme si elle n'était pas elle même, que quelque chose clochait. Le vampire courait donc à toute jambe en direction du manoir, sa vitesse vampirique lui était d'une grande utilité car son excursion de la soirée l'avait conduit à plusieurs kilomètres du manoir, s'il n'était pas aussi rapide il aurait du compter sur une voiture pour revenir aussi vite, cependant même pour un vampire comme lui faire une pointe de vitesse aussi grande et aussi longue coutait beaucoup aux ressources de son corps et quand il fut enfin arrivé il du se stopper quelques instants pour souffler. Une fois ses jambes remises des efforts que Néro leur avait imposés, le vampire ouvrir la barrière du manoir et une fois qu'il fut entrer dans la cour se rendit compte qu'il y avait de l'agitation dans une des pièces du manoir, il entendait bien sur la voix de sa bien aimée, mais aussi une autre, un timbre de voix qu'il n'avait d'ailleurs jamais entendu de sa vie. Il ouvrit alors la porte d'entrée et usant à nouveau de ses jambes se retrouva bien vite dans la pièce où était sa fiancée, cependant elle n'y était pas seul, elle avait pour compagnie un homme écroulé sur le sol dans une marre de sang.

Bon sang qu'est ce qui s'est passé ici?

Ce fut les premiers mots qui lui vinrent à l'esprit en voyant le résultat du carnage que Catherine avait orchestré, la vue du sang était quelque chose de commun pour des êtres comme Catherine et lui, cependant les traces de violence témoignaient d'un massacre encore bien plus cruel que ceux qu'ils avaient l'habitude de faire, le plus surprenant cependant restait le visage de la bien aimée de Néro qui n'avait vraiment plus rien d'humain, ce genre d'état second n'était pas sans lui rappeler la fois où lui même avait péter un plomb la dernière fois qu'il avait vu Miku. Son regard se reporta de nouveau un instant sur la carcasse de l'humain en lui disant.

Je vois que tu t'es amusé pendant mon absence, t'aurais au moins pu m'en laisser un peu.

Dit il en donnant un léger coup de pied dédaigneux dans les côtes de l'humain. Il disait surtout ça pour tenter d'alléger l'ambiance car il avait bien conscience que vu l'ampleur des dégats Catherine n'avais pas vraiment fait ça pour 's'amuser" mais le vampire n'avait pourtant pas de réelle idée sur la souffrance de sa compagne, que pouvait il bien lui arriver? Depuis qu'ils vivaient ensemble c'était bien la première fois que Néro la voyait dans un état pareil. Cependant au lieu de simplement répondre à sa question comme Néro l'aurait escompter celle ci semblant vraiment avoir perdu toute raison fixa Néro d'un regard sauvage puis se jeta violemment sur lui tel un animal enragé. Néro qui n'avait pas l'habitude d'être sur ses gardes avec elle n'eut même pas le temps de réagir face à cela et Catherine planta alors ses crocs dans le cou de Néro.

Catherine c'est moi voyons!

Objecta alors Néro qui de force la poussa à quelques mètres de lui en faisant malgré tout attention de ne pas la blesser, il ne comprenait pas grand chose à la situation mais il se doutait malgré tout qu'il avait intérêt à raisonner sa fiancée avant que le manoir devienne un vrai foutoir. Le vampire se saisis alors de Catherine malgré ses protestations à grand coups de crocs et l’enlaça contre lui même si la jeune femme montrait encore des signes de résistances. Cependant il commença à caresser les bras de sa compagne en embrassant son front ce qui semblait avoir pour effet de la calmer petit à petit, elle semblait enfin redevenir elle même. Quand il se rendit compte que Catherine était redevenu suffisamment calme il l'embrassa alors puis lui dit d'une voix douce.

Ne me refais plus jamais ça compris?

Il embrassa alors de nouveau son front puis s'écarta d'elle lui laissant le temps de retrouver totalement ses esprits.



RP CLOS

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