| par Invité Jeu 8 Sep - 21:51
| Luka était seule depuis quelques minutes. Miku était sortie. La louve s'était poster à la fenêtre, cette dernière entrouverte, et regardait la ruelle, sans toutefois rien détailler. Luka avait confiance en la logique de sa soeur, mais attendre de voir apparaître son Chaton était quelque chose de sadique. Cela vous rongeait de l'intérieur, et vous ne pourriez rien faire pour que cela se calme. La douleur, le manque étaient à la limite du soutenable... La louve soupira avant d'inspirer un coup. Se pétrifiant, elle renifla un autre coup, puis un autre, analysant ce qu'elle sentait. C'était infime. Mais cela suffisait à le reconnaître. Bondissant sur ses jambes, elle sortit de l'appartement, claquant la porte avant de sortir dehors. Une bourrasque fit virevolter sa chevelure au moment où elle sortit sur le palier. Inspirant un grand coup, elle ne capta pas son odeur. Mais le vent soufflait. Me mettant à marcher, le vent soufflant dans son dos, Luka se mit à regarder de chaque coté de la route, jetant un coup d'oeil dans chaque ruelle. Alors qu'elle allait dépasser un carrefour, elle vit un chat passer à vive allure dans l'autre sens.
"- Chaton ?"
Luka avait gémit douloureusement ce mot. Entrant dans la ruelle sans peur, je se mis à courir vers où elle avait vu le chat. Freinant, elle s'immobilisa en plein milieu d'un tout petit parcours. S'accroupissant, elle commença à renifler le sol. Poubelle, gerbe, Saphyra, chien. SAPHYRA ! Hurlant à la lune de joie, elle resta un moment immobile criant sa position à sa fille. Alors qu'une envie de se transformer pour pouvoir la pister en courant, Luka frissonna légèrement avant de se redresser. Elle commença à crier le prénom et le surnom de sa fille.
"- Saphyra... Chaton..."
Marchant lentement, elle écoutait entre chaque appel, les possibles bruits de petites pattes percutant le bitume. Il fallut attendre le troisième appel pour entendre quelque chose. Cela se rapprochait, Luka en était sure. Puis une peluche noire apparut d'une ruelle transversale. Posant un genou au sol, les larmes de soulagement roulant sur mes joues, je la réceptionnais quand elle vint se jeter dans mes bras. Entre sa vitesse et la faiblesse qui se répandait dans son corps en sentant la chaleur de sa fille, Luka tomba sur les fesses avant de rouler sur le dos, riant aux éclats. C'était sa fille. Une odeur mélée à du soulagement et de l'amour ne pouvait être falsifiée.
"- Saphy, ma puce, te voila..."
Je l'embrassais sur le museau et sur le front, la serrant tendrement contre moi. |
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