Tant de haines qui s'accumulaient qu'Haïko confondait presque humain et vampire. Il en voulait tellement aux créatures qui avaient massacré son village qu'il ne trouvait plus d'échappatoire à l'oublie de son passé. Il avait peut-être été recueillit par une famille et avait été touché par de l'amour paternel et maternel, son coeur ne changeait pas de direction. Il gardait cette aspiration à en terminer avec cette paix qui n'avait aucun sens pour lui, car elle n'avait pas empêché la mort de plusieurs innocents et n'arrêtait surtout pas les absurdités sorties de l'ombre à dévorer leurs plats préférés ou encore, manipuler des humains purs avec leurs pouvoirs. Bien qu'Haïko imaginait jeter le même sort aux autres qu'eux ont lancé au sien, il ne se sentait humain. Il ne voulait pas en douter. S'il osait émettre un doute, il courrait à sa perte. Il doutait quand-même. Il était perdu. Venant d'arriver dans cette ville qui était en accord avec chaques races, Haïko ne savait pas où se tenir. Les gens le traiteraient de maso de venir en un lieu où il y a que des êtres qui le répugent. Il se rends malade volontairement tel un maso qui cherche qu'on le batte avec des fouets. Cependant, il sentait qu'une nouvelle place s'ouvrirait à lui ici. Il avait l'impression qu'il pourrait trouver un moyen de cloturer ce traité de paix. Le bruler... Haïko quitta son incertitude pour reprendre une marche sûre.
Haïko en avait terminé avec l'Inu. Alors qu'elle partait en courant, lui, il continuait son chemin sans ligne tracée jusqu'à qu'un inconnu l'interpèle:
-Vous savez que ce que vous venez de faire peut être punie d'une peine d'emprisonnement de plusieurs mois ?-
L'homme l'avait empoigné pour l'arrêter dans sa marche et le menaça de quelques paroles suffisantes pour lui prendre une attention particulière. L'acte punissable avait été donc vu par un passant. Un passant bien particulier, car il n'avait pas été présent pendant l'ambrochement de la main de l'hybride. Haïko ne l'avait pas remarqué, c'était une supposition ou bien, il venait à peine d'arriver, ce qui serait surprenant, car il savait qu'il avait agressé une personne ou bien encore, il avait rencontré l'Inu qui s'était plainte. Un homme important ? Un parfait inconnu qui se promenait et qui veut faire régner la justice ? Qui était-il ? Pourquoi venir vers Haïko et lui faire une remarque pertinente au lieu d'appeler la sécurité qui l'aurait emmené en prison ? Haïko laissa les questions en suspens pour répondre d'un large sourire en se tournant vers lui à la demande ou réflexion.
- Je suppose, oui je suppose ou je dirai même que je suis sûr, que les actes que je fais, j'en connais les conséquences. -
Haïko brisa le contact qu'il avait avec l'homme. Lui, ses yeux, cette couleur, il n'était pas humain ou portait il des lentilles ? Impossible. Ca ne pouvait pas être si parfait. Normalement, les lentilles se remarquent. Haïko était en présence d'une créature immonde. Peut-être encore un Inu. Le frère ? Possible ? Ses yeux n'avaient rien de chien, l'odeur encore moins et il n'avait ni queue, ni oreilles. Qu'était il ? Normalement, ca ne pouvait pas être un vampire, car il est en plein soleil, ni un lycan, ni un elfe, ni une fée. Qui est-ce ? Qu'est-ce ? Encore une nouvelle maladie qui a frappé ou simplement, un bien plus rare que les autres. Avant de s'embrouillier l'esprit encore plus, Haïko préféra observer.
- Vous avez peut-être l'intention de prévenir l'Ordre, n'hésitez pas, vrai que je mérite d'être puni selon cette nouvelle loi absurde. Ou bien, êtes-vous, vous-même, l'Ordre ? -
Haïko essayait de percer les intentions de l'étranger. En lui posant ces demandes, il espérait avoir une manifestation sur son visage lui permettant de le saisir. Pénétrer dans son être avec le seul don que la nature a pu lui offrir, des yeux pour étudier chaque fait et geste. Son ouïe n'était pas assez développer pour percevoir les battements du coeur que pouvait contenir ce corps. C'est fâcheux, car s'il arrivait à entendre les pulsations, il pourrait connaitre le mensonge de la vérité quand les paroles sont bien trop froides de la part de la personne et impossible à juger.
Haïko se tenait droit et n'avait aucun pli sur sa chemise noire. Son jeans bleu marin avait la même teinte partout, donc n'avait aucune marque d'usure. Une seule tâche brisait sa proprété, c'était une goutte de sang qui avait dû attérir sur sa manche quand l'hybride partit. L'humain essayait de rester discret et clean aux yeux des habitants. Cependant, il avait raté. Il avait été vu et en plus, il y avait une preuve sur son vêtement. Il avait déjà échoué. Allait-il être enfermé pour son acte ?