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Message par Invité Jeu 19 Mar - 6:12

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Quel rêve ! Mais quel rêve ! C'était extraordinaire... C'était... C'était quoi d'ailleurs ?

Mes yeux s'habituent rapidement à l'absence de lumière, je suppose qu'être devenu un monstre m'aide un peu par moment. Ma fenêtre est restée ouverte et je sens un courant d'air courir sur ma peau, remonter ma colonne et jouer sur la base de ma nuque... Un frisson me parcoure l'échine jusqu'au bout de ma queue. Je devrais sûrement fermer cette fenêtre mais la flemme qui s’abat sur mon corps est probablement le pire fardeau que j'ai jamais porté. Je m'allonge sur le dos. Position assez inconfortable, la base de ma queue est compressé, je me tortille un peu pour la replacer. Tant de choses sont arrivées depuis que je suis parti de chez les Faustus, Allemagne, Autriche, Italie... et maintenant la France, j'ai couru, longtemps, et me voilà paralysé par la flemme. Un autre courant d'air me parcours le corps, remontant lentement le long de mes jambes avant de me passer sur le ventre.

-Ok ! Ok je me lève, ronchonné-je.

Le drap tombe et moi je me lève, je m'approche de la fenêtre, baille plus que nécessaire même pour l'heure qu'il est, et regarde la rue... L'horloge indique 00h, normal qu'il n'y ait personne dans la rue. Excepté ce vieil homme la-bas, d'expérience, je sais que les vieux se couchent tôt d'ordinaire, papi semble de bonne humeur et plutôt en forme, surtout si j'en crois la demoiselle qui l'accompagne. Mon visage se fend d'un immense sourire lorsque ses yeux se lèvent vers ma fenêtre, avant de me souvenir que je suis complètement nu. Fort heureusement pour moi, cette demoiselle a dû en voir d'autres et ne semble pas du tout perturbée par la vision... Moi en revanche, je me dépêche de m'écarter de cette fenêtre histoire de m'habiller avant de la fermer. Je me dirige donc vers mon armoire histoire de couvrir ma nudité, et verrouille la fenêtre. Étant à moitié habillé, je me rend compte que je n'ai plus du tout sommeil. Et même si je ne me souviens pas de mon rêve, je sais une chose, il m'a mis de bonne humeur... J'envisage un instant de me couvrir avant de sortir, mais soyons francs, combien de personne normales sortiraient en milieu de semaine une fois minuit passé ? Probablement aucune... J'étais assez humain pour le comprendre.
Et pas assez pour m'en soucier... J'avais besoin de sortir sans être entièrement caché, sans être forcé de me couvrir comme un malade... C'est donc sans lunette ni gants, ni chaussures et la queue battant le rythme que je m'équipe d'un simple pantalon noir et d'une chemise blanche à dentelle. Avant de sortir je passe par la cuisine, j'attrape un peu de viande, un peu de lait et de jus d'orange, que je case dans mon sac avec un couteau (toujours utile pour pas découper un steak comme un sagouin). J'attrape mes clefs, un livre, et ne me souciant ni de la température, ni de l'heure... Je sors me promener. J'ai déjà ma petite idée, j'ai vu un parc non loin, ce serait l'endroit idéal pour un pique-nique nocturne. Je frissonne un peu, mais qu'importe, la sensation est grisante. Je ne m'étais jamais attendu à ce que le surnaturel soit aussi bien accepté dans une ville, même si ma condition me gêne, je dois admettre que je n'aurais jamais voulu découvrir ma nature ailleurs qu'ici. Régulièrement je croisais des gens qui de toute évidence, à l'odeur, ou au comportement, ne pouvaient pas être plus humain que je ne le suis...
Cette pensée me brise le cœur un instant... Je suis humain...ou plutôt j'étais... C'était la seule évidence qui m'avait toujours maintenu en vie, dans le laboratoire de Père lorsqu'il se demandait ce que j'étais c'était pour moi la seule vérité, j'étais humain, et lui un monstre... Si seulement... Est-ce moi le monstre ? Père avait-il raison ?
Ce n'est pas le moment de penser à ça. À l'oreille je peux dire que je ne suis pas seul dans le parc,  et soit le retour des douces température avaient affecté plus d'une personne, soit papi est adepte du vent frai. Décidément, je vis mes pulsions animales bien difficilement. J’atterris devant une fontaine, l'air aux abords de celle-ci semble un peu plus frai et un frisson me parcoure.

-Bien ! Profitons donc de la lune et du cadre ! Qui veut un morceau de viande ?

Bien sûr, je parle pour moi plus qu'autre chose, je ne m'attend pas à ce que quelqu'un réponde... Je m'installe donc par terre, le dos appuyé sur la fontaine, et sors mon livre. Je me cale à la bonne page avant de sortir un morceau de bœuf à fondu, que je commence à couper le plus naturellement du monde, pas besoin de le cuir. Mes instincts de chasseur me l'ont dit il y a longtemps... La viande se doit d'être fraîche, et crue.

-Personne n'en veut ? Tant pis, ce sera donc pour moi.

Peut être que parler seul est une mauvaise habitude, un jour, j’arrêterai... Ma tête se relève, un bruit s'est fait entendre, je ne sais jamais si je peux me fier à mes oreilles, elles sont bonnes en forme féline, mais je ne sais pourquoi, sous cette forme, j'ai du mal à les croire...Un jour peut être ferais-je entièrement confiance à mes sens... mais en attendant, je compte bien trouver ce qui à fait ce bruit, même si sans me lever, je me contente de balayer les environs du regard.

Message par Invité Jeu 19 Mar - 13:57

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La nuit venait de tomber lorsque Faust sortit de sa méditation. Il se leva et sorti de sa chambre, s'habituant doucement à ce nouveau corps. Le fait de n'avoir que trois doigts et d'énormes griffes aux pieds était tout récent et le déstabilisait un peu. Il se rendit aux douches afin de se nettoyer rapidement et retourna à sa chambre. Il regarda encore une fois son corps changé et abîmé. Il se rendit compte aussi que son instinct avait changé. La lutte entre le vampire qui sommeillait en lui, sa colère et son esprit n'était plus la. Tout s'était harmonisé. Il se sentait bien plus animal qu'avant et cela lui plaisait. Aussi, il sentait ses vêtements peser sur son corps, le gêner dans ses mouvements. Il ne pouvait pas rester ainsi. Il devait changer cela, s'habiller de manière plus libre. La nudité n'était pas autorisée dans les rues, il devrait forcément porter des habit particuliers mais il se contenterait de choses souples.
Il commença par fouiller dans le stock d'affaires des rebelles. Il y trouva un pantalon en cuir noir. Avec quelques ajouts, il serait parfait. Il trouva aussi une paire de gants qui lui seraient utiles pour recouvrir ses mains, du moins, la majeure partie. Il retourna à sa chambre afin d'ajuster tout cela. Il coupa d'un coup de griffe l’extrémité des gants afin que ceux ci recouvrent la chair de ses mains mais laissent sortir ses doigts. Il mit ensuite le pantalon en cuir qui finalement lui allait bien. Pour ses pieds, il n'avait besoin de rien. Il voulait sentir le sol sous ses pas et puis peu de chaussures auraient résisté à ses nouvelles griffes. Pour finir, il récupéra le tissu qui lui avait servi de protection contre le soleil et le noua comme une grand cape autour de son corps. Cela lui laissait une liberté parfaite de mouvement tout en restant décent. Il était désormais prêt à  sortir.
Quelques heures avaient passé depuis sa reprise de conscience et il pouvait maintenant sortir. Il voulait tester cette capacité récemment découverte, persuadé qu'elle lui serait très utile à l'avenir. Il se dirigea vers le parc, un endroit empli de détails afin de tester jusqu'à quel point il pouvait voir les choses. Arrivé sur place, il grimpa dans un arbre et ferma les yeux. Il poussa ce cri aigu, inaudible pour les humains. Tout se dessinait, jusqu'à la moindre petite feuille d'arbre. C'était magnifique. Faust avait une vue totale autour de lui. Il ne pouvait rien rater de cette manière. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il fut complètement perdu. Tout était plus sombre et il voyait autour de lui des formes rougeâtres se déplacer au sol. C'étaient des formes humaines mais il ne comprenait pas de quelle créatures il s'agissait. Il descendit alors et se rapprocha. Il comprit alors qu'il avait hérité d'autre chose que cette vision parfaite et quelque chose de bien plus intéressant. Il pouvait voir le parcours du sang dans le corps. Il connaissait les bases de la médecine et voyait bien que ce qu'il voyait, c'était les afflux sanguins au travers même de la chair. Il regarda autour de lui et vit une chose très atypique. Il y avait la un être le corps était entouré par un étrange ceinture. Elle était reliée à son corps et irriguée par du sang. Faust eu un léger sourire en voyant que cet être de race inconnue pour lui possédait sans doute une queue. Il trouvait cela intéressant et décida de s'en approcher. Il ferma les yeux de nouveau un instant et se détendit malgré l'excitation de découvrir ses nouvelles capacités. Lorsqu'il les rouvrit, il avait de nouveau une vision normale. Il s'approcha de la jeune créature parfaitement calme et silencieux. Arrivé près de lui, il prit la parole de sa voix rauque.


"Il est rare de voir quelqu'un déjeuner au milieu du parc en pleine nuit mais sous une lune pareille, comment résister ? N'as tu pas peur des créatures qui peuvent roder ici ?"

Message par Invité Dim 22 Mar - 18:09

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Je suis perplexe, laissant mes yeux glisser sur mes mains tout en attrapant ma queue, il m'est impossible de ne pas répondre, mais j'ai beau ouvrir la bouche, aucun son ne sort... si ce n'est le rire qui m'assaille. Puissant, violent et vrai, je ne peux m'en empêcher. Il est vrai que j'ai en face de moi un monstre, mais au final j'ai vécu avec les mains de quelqu'un d'autre enfoncées dans mon abdomen, j'ai vécu les tortures et les humiliations... L'inconnu en face de moi pourrai ne pas comprendre mon rire, mais il m'est impossible de le réprimer. Combien de temps peut s'écouler? aucune idée, mon rire est là, et pour le coup, il ne me laisse pas le loisir de consulter l'heure. C'est avec grande difficulté, et de nombreuses crampes aux joues et au ventre, les larmes roulant le long de mes joues que je parviens enfin à reprendre mon souffle pour expliquer.

-Et bien... Loin de moi l'envie de vous offenser, mais, tout aussi peu naturel que vous ayez l'air, je pense pouvoir dire que je crains plus une cage que la mort, et en faisant brièvement la liste des créatures que je connais... Je dirais que peu de choses m'effraient plus que la nature humaine.


Certes il y avait un peu de vantardise là dedans, mais avoir vécu avec Père inhibe certains traits de caractère, la peur en faisait peut être partie. Jaugeant mon interlocuteur, je sèche mes joues et laisse mes yeux faire l'aller retour de haut en bas. Teint verdâtre, cheveux blancs, yeux peu plus sombre, mains griffues, pieds à l'identique, les quatre n'ayant que trois doigts, il n'y avait que peu de doute à avoir sur sa nature tant elle s’approche des contes et légendes, et si j'avais vécu avec un loup-garou, je n'étais guère familiers des vampires. Je n'avais que des aprioris les concernant, et m'est avis que celui en face de moi pouvait être  aussi dangereux que les autres. Ne voulant paraître grossier, je me lève et fait une légère révérence. C'est une des choses qui peuvent vous sauver la vie. Pas au sens propre mais il faut admettre que la révérence a l'immense avantage de vous éviter de toucher quelqu'un, et donc protéger de certaines transmission bactériologique et virale.

-Je me nomme Ramiel, Faustus.

Je dois réfléchir vite, est-ce un allié, un ennemi, ou juste une rencontre. L'entraînement allait être utile ici? Je ne suis pas assez à l'aise avec ma nature pour jouer de réflexe sur-humain, à la limite, je pouvais sauter... mais l'intérêt est assez limité... Ma nature... c'est ça, je réagis comme un chat! C'est mon instinct qui me régit, volontairement, ou involontairement, il avait déclencher ce que n'importe quel chat ferait en étant surpris par une arrivée surprise : le besoin de rejoindre un endroit sur. Ma queue fouette l'air d'un mouvement nerveux.

-Puis-je vous demander qui vous êtes, et ce qui vous amène ici? Je suppose que vous n'avez pas fait le déplacement uniquement pour partager mon bout de viande si?

Message par Invité Dim 22 Mar - 19:02

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Faust fut assez surprit du fou rire qui eu lieu de la part du jeune homme. Il s'attendait plutôt à une réaction inquiète ou de dégoût plutôt qu'un rire incontrôlable. Une fois ce dernier passé, le jeune homme s'expliqua et sa réponse fut très claire et explicite étant donné qu'il l'avait vécue pendant des siècles. Peut être ce jeune être était il aussi passé par la pour craindre la capture plus que la mort. Il se leva et fit une révérence en se présentant. C'était un geste plutôt oublié dans ce monde et peu de personnes l'effectuaient encore. C'était probablement une personne plus éduquée que les autres, voir élevée parmi la bourgeoisie. Il se questionna directement sur qui j'étais et la raison de ma présence ici. Il est vrai que j'avais engagé la discussion sans même me présenter. Je lui rendis donc sa révérence.

"Excusez mon impertinence. Je me nomme Faust Eron. Si je suis ici c'est car je suis venu récemment en ville et je n'avais jamais vu d'être comme vous. Vous vous rapprochez du lycan mais vous n'en êtes pas un. A vrai dire je suis assez curieux et toutes les choses étranges que l'on voit ici sont fascinantes. J'apprécierais assez avoir une discussion en votre compagnie. Pour ce qui est du repas, je ne suis pas vraiment un adepte de la chair. Comme vous avez pu le voir, je suis plutôt du genre à me contenter du sang."

Faust regarda dans les environs, plus par instinct que par méfiance puis s'assieds à quelques pas du jeune homme. Il se plaça de manière à faire sentir sa volonté de discuter mais suffisamment loin pour ne pas gêner le repas de la créature. Un trop grande proximité pouvait mettre une certaine pression ou méfiance vis à vis des autres, du moins, c'était ce qu'on lui avait apprit dans le protocole. Au vu des manières du jeune homme, celui ci devait en connaitre au moins une bonne partie et un non respect de celui ci serait plutôt gênant, pour lui comme pour Faust. Ces manières lui étaient visiblement restées malgré les années dans le noir. Il se tenait donc assis et contemplait de temps en temps les alentours, tout en gardant régulièrement un contact visuel avec le jeune homme.

"Et donc vous êtes un être différent, ni homme, ni vampire, ni lycan. Je serais curieux d'en savoir un peu plus si vous me le permettez, notamment à propos de votre espèce et de vous même. "

Message par Invité Mer 25 Mar - 15:51

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Il m'a rendu ma révérence, même si j'ai l'habitude d'en faire, je ne m'attends jamais à ce qu'elles me soient rendues. Peut-être était-il mieux élevé que son apparence le laisse supposer. J'écoute sa réponse, et celle-ci, bien que décalée par rapport à ce monde, ne semble pas spécialement incongrue. Je le regarde ensuite s'asseoir non loin, proche mais suffisamment loin pour ne pas être intrusif. Mon instinct à beau continuer à échafauder mille et un plan pour partir, je me m’assieds donc à la place que j'avais quitté, et reprend mon morceau de viande, et mon couteau, et commence à la découper avec minutie tout en mangeant chaque lamelle ainsi formée.
Il veut donc savoir qui, ou plutôt ce que je suis. La réponse pourrait être simple, mais s'avère étonnamment compliquée à formuler.

-Je vous propose un jeu, un tout petit jeu. Pour faire simple, toutes les réponses que vous voulez, vous devez être prêt à me les donner. Cela permettra une conversation plus fluide. Vous voulez donc savoir qui et ce que je suis. Il semblerait que je sois un hybride, de ce que j'en ai compris, cette découverte est assez récente pour moi. De forme féline, j’admets ne pas connaître dans le détails tout le règne animal, je n'ai donc pas d'absolue certitude, mais je pense être dans la famille des lions, je ne ressens rien vis-à-vis des chats en général. Disons que, pour moi c'est comme regarder de très lointains cousins. Je me nomme Ramiel, comme je vous l'ai déjà dit, je suis, ou du moins j'étais, l'enfant adoptif des défunts Dr Alvis Faustus et sa femme. Père avait un esprit très scientifique et de nombreuses sociétés dans ce domaine, ainsi qu'un orphelinat. Voila à peu près l'essentiel. Qu'aimeriez vous savoir de plus? Et n'oubliez pas, vous avez aussi une réponse à donner.

Je formule cette dernière phrase avec un grand sourire, qu'il se prête au jeu ne tient qu'à lui. La nuit est calme, le ciel paisible et clair, les étoiles brillent. Je ne pourrais rêver mieux pour un pique-nique nocturne, combien de temps avais-je passé sans connaître de situation aussi calme ? Un léger parfum de sang flotte dans l'air venant de la viande que je tiens, sa texture fondante est presque parfaite. Je m'habituerais sûrement à la présence de mon interlocuteur, puisque même mon instinct semble moins tourné vers mes plans de fuite. Bien sur, j'ai déjà un million de plans en tête, mais cela semble légèrement moins essentiel.

Hrp:

Message par Invité Mer 25 Mar - 19:35

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Le jeune homme en guise de réponse proposa un jeu. Si Faust devait lui poser une question, il devrait avant tout y répondre. C'était plutôt distrayant et cela changeait des situations habituelles. Apparemment, ce jeu l'amusait beaucoup étant donné le sourire qu'il avait arboré à sa dernière phrase. Faust allait se prendre au jeu mais il avait reçu plus d'informations qu'il n'avait donné. Il fallait donc rétablir cet équilibre.

"Comme vous avez pu le remarquer au vu de mon physique, je suis de la race des vampires. Mon père était ... un notable de la région et ma mère, juste une vampire classique. Excusez mon ignorance mais étant récemment arrivé, je ne connais pas vraiment votre espèce, les hybrides."

Beaucoup de question circulaient dans la tête de Faust suite à ces nouvelles informations. Il devait cependant réfléchir à ce qu'il disait. Il ne pouvait pas délivrer d'informations sur les rebelles auprès d'un inconnu. Il fut déconcentré quelques instant par un couple d'humains qui passaient non loin. L'odeur du sang frais lui venait aux narines. L'homme s'était coupé sur le bord tranchant d'un banc en fer et la faim de Faust se réveilla. Il ne voulait cependant pas quitter son hôte de manière aussi brutale. Depuis son récent changement, il contrôlait bien mieux ses instincts sauvages. Il se concentra de nouveau sur son interlocuteur. Que pourrait il lui demander sans rien lui livrer de capital sur lui ? Il avait le choix étant donné qu'il ne connaissait rien de lui. Il s'interrogea même sur le goût de son sang vu qu'il était à demi humain et à demi félin. Il doutait sur le fait qu'il l'autorise à le mordre de son plein gré. Si jamais la situation dégénérait, il en aurait peut être l'occasion. Pour l'instant, le temps était à la discussion. Faust eu alors un petit sourire amusé car il avait une question simple mais à laquelle il n'aurait pas vraiment à répondre.

"Vous semblez garder plutôt masqué votre coté hybride et favoriser votre coté humain. Auriez vous peur de la réaction de cette race quand à votre nature ? Pour ma part, quoi que je fasse, j'aurais du mal à cacher mon statut de vampire étant donné mon état physique."

Faust était curieux de connaitre les réactions humaines par rapports aux autres races. Il connaissait leurs aversion envers les vampires et lycans mais qu'en était il des autres ? Ils avaient peut être même des alliances ou des relations avec elles vu la décadence dont cette race faisait preuve. Peut être voulaient même ils renforcer leur propre espèce par des mélanges avec d'autres plus fortes. Cela ne serait guère étrange venant de ces humains.

Message par Invité Ven 3 Avr - 14:17

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Au juron que je viens d'entendre, je peux dire que quelqu'un s'est fait mal et à la lueur sauvage qui traverse ses yeux, mon interlocuteur doit avoir senti du sang. Faust semble vouloir savoir pourquoi je me cache. Même si cette question est étrange vu l'heure et mon apparence, je dois admettre qu'il a fait mouche. Un sourire prend place lentement sur mes lèvres, rien d'ironique, ni même de joyeux... J'aimerais vraiment cacher ça... Je SUIS humain, je veux être humain... Je l'étais jusqu'à ce jour... Si Père n'avait pas... Je suis humain, je suis désespérément humain... Peut être suis-je désespéré tout court...
Un feulement prend racine dans ma gorge et s'éteint au moment même où je l'entend. Je suis humain, je suis juste un peu... Je suis humain...
-Pardonnez moi, je ne contrôle pas complètement ce genre de réaction. Regardez mes yeux, mes mains, et ma queue, je crois pouvoir dire que j'aurai du mal à cacher ça même avec la plus grande volonté... Je peux toujours porter des lunettes, mettre des gants, mais ceux-ci se trouent rapidement, je peux toujours enrouler ma queue autour de ma taille, mais elle en devient gênante. Je suis né humain, ou du moins, j'ai vécu humain, je dois admettre que j'ai du mal à intégrer que je ne l'ai jamais été. Et encore, ce n'est pas tant que je le refuse, c'est juste que... J'ai vu à Dublin, une femme se faire tabasser parce qu'elle était étrange, j'ai vu à Londres un homme faire des expérience sur un enfant parce qu'il avait des pouvoir étranges, j'ai même vu un homme engager un loup-garou pour faire tuer son fils anormal. Alors, par principe, j'aimerais éviter d'attirer ce genre de réaction. Je n'ai pas le physique mignon du maniaque des neko, j'ai pas d'oreilles mignonnes ou de coussinets dans les mains. Je suis physiquement plus proche d'un loup-garou version chat... Et je crains surtout que ça n’effraie plus que nécessaire. Ma nature est ce qu'elle est, ça ne veut pas dire que je suis forcé d'y obéir. Je n'ai pas de fierté animale, ni l'envie de défiler sur un char avec des banderoles pour célébrer la liberté animale, hybride ou vampire. Pour moi, les humains ne valent pas plus que les autres, et les autres valent beaucoup moins que le chat sur l'arbre derrière vous, ou la souris qui se balade à quelques mètres. Le truc, c'est qu'on vit dans un monde humain, et je ne m'attend pas à ce qu'ils décident un jour de nous accueillir les bras ouvert. Travailler main dans la main est une utopie... Pour vous ça doit ressembler à l’éleveur qui travaillerait sur un pied d'égalité avec la vache qu'il compte abattre. Personnellement, je veux juste éviter de passer dans la rubrique nécrologique du journal du matin ou atterrir dans un zoo à trois pièces la place.
Un fourmillement parcours mes jambes, je décide donc de me lever et prend appui sur la fontaine. J'en avais peut être trop dit mais pour être franc, je m'en fiche. L'homme en face de moi à peut être toujours été tel quel, ou du moins peut être a-t-il eut assez de temps pour s'y faire.
-Et voilà que je monopolise la parole, et vous dites moi, je serais curieux d'entendre votre histoire,qu'est ce qui vous a amené dans cette ville ?

Message par Invité Ven 3 Avr - 17:02

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Faust écoutait attentivement le jeune hybride. Il semblait mal supporter sa nature différente, surtout face au regard des humains. C'était une chose que Faust n'avait vue que récemment. Dans ce monde dirigé par les humains, tous les êtres différents étaient considérés comme des menaces potentielles et bien souvent menacés voir tués. Au final, les mentalités humaines n'avaient pas changé depuis son époque. L'espèce humaine était toujours aussi pitoyable et stupide. Ce jeune avait une certaines rancunes envers la race humaine et il pourrait peut être faire une recrue potentielle pour les rebelles. Cependant Faust sentait qu'il n'en était pas encore la. Il pensait à des solutions pacifique et non à agir par la force. De plus, le fait qu'il ait du mal à s'accepter le rendait plutôt instable. Il ne devait encore rien dévoiler du groupe. Il devait en connaitre plus sur lui et sa volonté de défaire l'humanité de son statut actuel. Il termina en me posant à son tour une question sur mes origines. Je ne pouvais pas vraiment lui dire la vérité sur ce qu'il m'était arrivé mais je pouvais toujours rester vague, lui laissant suffisamment d'éléments pour qu'il crée sa propre histoire.

"Je viens d'une contrée éloignée où vampire, lycans et humains vivaient en harmonies. Les vampires et les lycans avaient leur rôle de protecteurs contre les autres créatures et les humains fournissaient du sang et du bétail. Cet équilibre était parfaitement régi et tout le monde y trouvait son compte. Seulement les humains en ont voulu plus. Il ne voulaient plus respecter leur part du marché et se sont révoltés contre les autorités. Le dirigeant disparu et s'en est suivi un chaos total. J'ai alors quitté la ville de force. Après des années de solitude, je suis arrivé dans cette ville qui accepte que les créatures comme nous existent. Certes ce n'est pas une existence parfaite et calme mais au moins, nous ne sommes pas tous enfermés à vue. C'est pourquoi tu ne devrais même pas essayer de te cacher ici. Si les humains ne t'acceptent pas tel que tu es, tu trouveras d'autres créatures capables de le faire. Au final, nous avons un point commun. Tu as pu voir la race humaine sous sa vraie nature, celle qui massacre par simple préjugé. Tu devrais t'accepter tel que tu es, un être différent des humains et peut être même unique."

Faust regarda alors l'hybride rapidement, il voyait en lui les traits physique d'un chasseur. Il avait des griffes ce qui lui permettait de combattre et de blesser ses proies. peut être qu'un peu d'action lui montrerait que le fait d'être différent des humains faisait de lui quelqu'un de meilleur. Faust eu alors une idée plutôt amusante. Il allait se lancer dans un petit jeu avec l'hybride qui allait réveiller ses instinct de chasseur. Très rapidement, Faust se jeta sur le livre et le saisi avant de se reculer à quelques mètres avec un sourire révélant ses deux longues canines. Il regarda l'hybride de manière amicale en le narguant le livre à la main. Il voulait provoquer l'hybride dans une chasse amicale.

"Si tu veux savoir la fin, il va falloir venir me le reprendre. T'en sens tu capable ?"

Faust bondit en arrière sur une branche d'arbre et observa la réaction de Ramiel, prêt à s'éloigner rapidement si la chasse commençait.

Message par Invité Dim 12 Avr - 15:34

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D'une contrée éloignée où tout le monde vivait en harmonie, j'avoue avoir du mal y croire. Mon pouvoir c'était l'harmonie... Maintenant que je ne l'ai plus, je n'arrive pas à retrouver son principe nul part. Quand l'eau coule, quand le feu consume, quand les lumières dansent... Tout est tellement violent en ce monde... Entendre que les humains étaient responsable de la disparition de l'harmonie n'était pas spécialement une surprise. Mais étaient-ils les seuls responsable ? Vampires et lycans s'en servaient comme source de repas, autrement dit, il y avait des morts régulières. Comment devaient-ils choisir ? Les plus vieux ? La vieille viande est loin d'être la meilleure. Si son leader a disparu, il est probable qu'il est mort discrètement avant le chaos... Et ensuite la solitude. Je sais d’expérience que la solitude est une amie et une traîtresse, que lui avait-elle appris longtemps avant de venir me trouver ? La nature humaine... J'avais déjà entendu ce genre de discours, que devenaient les glandus ? J'aurais aimé le savoir. M'accepter comme je suis, mais je ne suis pas ça, je ne suis pas cette chose que les gens vois. J'avais un visage, j'avais un corps, je ne suis ce monstre que parce que Père...
Avant même de finir ma réflexion, Faust s'est emparé de mon livre. Légèrement abasourdi, je continue de regarder sa couverture. Il me défie de le récupérer. Ses yeux étaient ceux d'un prédateur, mais de toute évidence, il ne voulait pas spécialement combattre... D'un bond il s'est placé sur une branche, te toute évidence, on allait jouer à chat et (chauve-)souris...Par manque d'option, je calais le morceau de viande restant entre mes dents.
Je me lance dans quelques assouplissement, me penche en avant histoire de décrisper mon mes articulations, plie mes genoux, les déplie... J'enchaîne les mouvement d'assouplissement encore et encore...
Mon cerveau fonctionne à toute vitesse. C'est un vampire, depuis que je suis sorti deux ou trois heures se sont écoulées, si je joue sur le temps, peut être que je peux... Nan le levé du soleil serait trop dangereux, et jouer dessus porterait à confusion, et je me sens pas de lui courir après pendant trois ou quatre heure... Je ne peux regarder ma montre pour être plus précis, sans prendre le risque de laisser mon camarade de jeu le voir... J'envisage une seconde le contenu de mon sac, de mémoire je n'ai rien pris d’intéressant pour une chasse à l'homme. D'autant que je ne suis pas expert en vampire, et mon prof n'a jamais voulu entrer dans le détail.
Tout en m'assouplissant, je continue mes réflexion, le terrain, plus ou moins plat, pas de gros dénivelé, peu de monde principalement à cause de l'heure. Faust est perché sur un arbre, de toute évidence il ne pourra pas partir du coté du tronc, ce qui limite son champ de fuite de quelques degrés, de toute évidence, si je le rejoins de face, il partira en arrière, réduisant encore son champ de fuite. Un angle de moins de 180 degrés... 90 tout au plus... peut être même un peu moins s'il réagit par instinct et non selon un vrai plan...
En regardant l'arbre sur lequel il est perché, je me doute que grimper aussi haut ne devrait pas être trop compliqué. Mes griffes sont suffisantes pour monter là haut si mon saut n'est pas assez haut... Je ne sais pas assez des vampires... Leur peau est elle résistante ? Mes griffes peuvent elles se planter dedans ? Ma poigne sera-t-elle assez forte pour l'agripper ? Les Loups c'est l'argent, les vampires... Un pieu en plein cœur, mais j'en ai pas, et je ne veux pas spécialement le tuer... Son manque de réaction face au juron que j'ai entendu tout à l'heure m'indique qu'il n'est pas forcément obsédé par le sang, donc je n'ai pas de moyen de détourner assez son attention... Tout ce que j'ai avec moi, c'est le morceau de viande... Et le couteau avec lequel je la coupais... Je me redresse. Un léger choc sur le visage, quelque chose vient de changer, comme si je venais de recevoir la réponse que j'attends depuis des siècles... Encore un jeu... Père menait ses expériences comme un jeu... Marc faisait ses entraînements comme un jeu... Au final, le jeu, c'est la forme la plus basique qu'a la Nature pour nous rappeler qu'on est fragile. Les chiens se battent entre eux, mais ce ne sont pas les seuls, tous les animaux se battent entre eux, même les enfants dans l'orphelinat le faisaient, ils simulaient des bagarres, des cache-caches... On me propose un Jeu... Suis-je donc faible au point que toute la création veuille m'entraîner... Un feulement prend naissance dans ma gorge, pour une fois je n'essaie pas de le réprimer. Je ne suis plus ce gamin qui ne pouvait rien faire. J'ai réglé le problème qu'était Père et lui ai rendu la monnaie, j'ai déjà extériorisé tout ce que je pouvais cracher, mais c'était un fait, j'avais en face de moi un prédateur, qui comptais jouer avec moi. Comme les chats ? Allait-il m'essouffler pour me tuer ensuite ? Comme un humain ? Allait-il s'amuser jusqu'à ce que l'humiliation soit suffisante ?
Je n'étais plus ce gamin inutile qu'on pouvait frapper parce que de toutes façons il n'aurait aucune marque. Je n'étais plus cet ado, deux mains fichées dans les entrailles. Je n'étais plus ce jeune homme qui regarde sa prison se rapprocher pendant que deux policiers le ramènent chez ses geôliers... Je suis suis celui qui enfonce sa hache dans Père, celui qui convainc ses assassins de changer et de changer de cibles... J'enrage, inutilement, et de façon inconsidérée... Mon partenaire de jeu n'y est pour rien, mais il vient involontairement de réveiller quelque chose.
Je suis aussi un prédateur. Je mes griffes, mes yeux, mes crocs... Je suis fait pour la chasse.
Je ne sais ce que ma rage offrait comme spectacle, mes yeux étaient ceux d'un chat, la lumière actuelle doit leur imposer un très large cercle noir...ma queue fend l'air encore et encore...Je prends une grande inspiration... Le temps de me calmer, j'affiche le sourire le plus sincère possible.

-Je suppose qu'on doit donc jouer un peu avant de connaître la suite... mais la quelle ? Celle du livre ? Ou la suite de votre histoire ?

J'attrape mon couteau dans une main et fait glisser mon sac à dos dans l'autre.Et je les lance. D'abord mon couteau, pour qu'il puisse voir venir le danger, et mon sac légèrement décaler, avec un peu de chance en les évitant il se décalera assez pour que puisse l'attraper en grimpant. Sans prendre le temps de voir le résultat, je m'élance, à la suite du couteau et du sac, je saute à la base de l'arbre, plante mes griffes dans le tronc joue des pieds et des mains pour monter et bondis pour attraper le livre.

Message par Invité Lun 13 Avr - 1:59

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Le jeune semi félin avait bien réagit et semblait tout à fait décidé à prendre part à ce jeu. Il était resté plutôt calme jusque la puis son attitude avait évolué. Faust pouvait sentir l'animal en lui qui voulait chasser sa proie, qui voulait l'attraper. Enfin il allait pouvoir évaluer sa capacité à combattre et agir. Il eu alors un sourire calme malgré ses instincts maintenant assurément éveillés maintenant. Faust souri lui aussi à l'entente de sa question. Il n'avait pas grand chose à lui raconter en plus sur son histoire sans pour autant dévoiler ses origines réelles. Il ne lui livrerait pas plus de détails la dessus. Quand au livre, il faudrait bien évidemment qu'il le reprenne avant de connaitre la fin. Faust ne comptait pas spécialement lui faciliter la tache. Il ne se donnerait pas non plus à cent pour cent car il savait bien que ce jeune être n'avait jamais effectué de vrais entraînements. il n'était pas assez abîmé pour cela.

"Mon histoire s'achève ici. Je suis plutôt un arrivant dans cette ville. Quand à ton livre, tu devras le récupérer pour en connaitre la fin et ne crois pas que je vais te le redonner simplement. Je vois que tu veux chasser dans ton attitude."

Et Faust ne s'était pas trompé. Dès la fin de sa phrase, le couteau suivi du sac volèrent dans sa direction. C'était une attaque plutôt basique et il savait bien qu'il n'allait pas se contenter de cela. Faust évita le couteau en se penchant légèrement et puis entrapercevoir l'hybride courir au pied de l'arbre. C'était une manœuvre plutôt connue mais sans être idiote. Il détournait la réelle provenance du danger afin de créer une ouverture. Faust se comptait cependant pas lui faciliter la tache. Il saisi le sac qui arrivait derrière le couteau et le jeta vers le seul chemin possible que son adversaire pouvait prendre. Il se laissa basculer doucement sur le coté de la branche et s'appuya dessus pour se propulser au sol, à quelques mètres de l'arbre. L'hybride était grimpé très rapidement et avait failli toucher le livre. Au final, il n'était peut être pas si peu exercé que cela. Faust commençait même à réellement se demander si leur petit duel n'allait pas le fatiguer.

"Il va falloir que tu te laisse aller bien plus que ça si tu compte revoir ton livre."

Faust le tenait en main et le secouait doucement devant lui pour le provoquer. il voulait vraiment le pousser à lâcher son coté animal. Il avait bien sur une idée derrière la tête sans quoi il ne le pousserait pas à ce genre de duel. Il avait lui même été surprit plusieurs fois par la férocité d'un lycan enragé de part le passé. peut être que celui ci allait aller dans les même niveau. La suite de leur jeu le dirait. Faust bondit alors sur le coté et rejoins la fontaine qu'ils venaient de quitter pour se percher dessus, les pieds joint sur le sommet. Il prit soin de ne pas mouiller cependant le livre. Il comptait bien le lui redonner quelque soit l'issue de leur jeu. Il le regarda avec un air de défi et un petit sourire amusé. L'eau et les chats ne faisaient pas bon ménage en général.  Il voulait simplement voir sa réaction face à cet élément.

"Voyons si les minets craignent toujours autant l'eau."

Message par Invité Sam 18 Avr - 17:09

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Le sac était revenu sur mon chemin, heureusement pour moi, mon élan et ma prise m'avaient rendu imperturbable quant à l'arrivé d'un projectile aussi dérisoire. Au fond, il était évident que ça n'allait pas le perturber. Je soupire en sentant ma main se refermer dans le vide. Faust avait réussi à m'esquiver presque trop facilement à mon goût. Ça me rappelle presque mes entraînement avec Lui. C'est évident, ce petit échange met clairement en évidence la différence de niveau. Si je ne peux pas le récupérer de force, je devrai trouver autre chose... Je m’assoie sur la branche les jambes dans le vide et me laisse tomber en arrière, avant d'atterrir sur mes pieds. Je m'adosse sur l'arbre.
-Je dois admettre que je suis déçu. Un livre je peux sans problème en racheter un. Si votre histoire s'achève ici, ce petit jeu ne nous amènera nul part. Je pourrais me baigner dans la fontaine juste pour répondre à votre question, mais l'intérêt m'est limité. D'autant plus que le soleil devrait pointer son nez dans peu de temps et à moins d'être fait de cristal, je ne pense pas que le soleil vous fasse scintiller.
Tout en parlant je commence à avancer.
-J'en profite d'ailleurs pour poser une question. Vous viviez en harmonie, les humains vous fournissait des vivres, ça sous-entend bien qu'ils devaient choisir qui devait vivre ou mourir au sein de leur village ? De leur famille ? N'était-ce pas plutôt de la Tyrannie ? J'ai un peu du mal à intégrer que des hommes se laissent dévorer par plaisir ou au nom d'une quelconque harmonie...
Ayant fini de parlé, je me trouve à présent à côté de la fontaine. Je me penche en avant histoire de contempler un instant mon reflet. Et d'un mouvement vif, j'enfonce ma tête dans l'eau. L'eau est froide, elle me mord les joues. Dans l'eau je vide mes poumons en fredonnant une chanson d'une vieille comédie musique. L'eau me fait du bien, un frisson me parcours le corps, ça m'a complètement calmé. Mes idées se rafraîchissent et la colère qui semblait être née tout à l'heure s'est faite discrète. Je sors ma tête de l'eau, les cheveux ruisselant, d'un mouvement digne des actrices de films, je remet mes cheveux en arrière d'un mouvement de tête.
-Voilà qui devrait répondre à votre question. Ce jeu ne m'intéresse plus, si il ne s'agit que de l'histoire du livre, elle est on ne peut plus banale. Néanmoins, je pense que notre rencontre touche à sa fin, l'heure est on ne peut plus tardive, et mes obligations ne me laisseront sûrement pas un sommeil bien long. Gardez le livre, je vous l'offre.
Je me secoue vivement la tête pour me débarrasser de l'eau, et cherche des yeux mon sac et mon couteau... Je sens que je vais probablement chercher longtemps...

Message par Invité Dim 19 Avr - 14:24

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Le jeune hybride semblait découragé de ce petit jeu et ne chercha même plus à lutter. Il abandonna trop rapidement au gout de Faust mais il avait pu juger qu'il avait bien un coté animal. Si seulement il le laissait complètement sortir et ne plus se limiter aux conventions humaines. Il se rafraîchi un moment dans la fontaine juste en dessous de Faust. Il réfléchis un instant à ce que le demi humain venait de lui dire. C'était certainement une tyrannie mais Faust considérait surtout les humains comme du bétail, faible et ignorant. En y repensant, cette harmonie mettait certes les humains en position inférieure mais c'était leur place, au service des vampire et lycans. Qui plus es, sans cet accord tacite, la race humaine aurait bien plus souffert. Faust se vit offrir ce livre mais cela ne l’intéressait pas vraiment. Qui plus est, il voyait cela comme un dette, ce qu'il ne pouvait se permettre. Il vit ensuite l'hybride chercher ses affaires dans le parc, une chose qu'il aurait beaucoup de mal à faire étant donné la taille du contenu. Faust ferma les yeux un moment puis poussa ce cri. Sans difficulté, il pouvait voir toutes les objets dans l'herbe. il les ramassa et lui rendis, ainsi que le livre.

"Merci pour le cadeau mais je ne peux accepter. En revanche, pour ce qui est de l'endroit ou je vivais, il s'agissait la bien d'une tyrannie mais c'était aussi la meilleure manière pour les humains d'être en sécurité. S'il évoluaient en totale liberté, il auraient du passer leur temps à se cacher des êtres des autres races. Si nous n'avions pas été la, ils auraient été massacrés, chassé sans aucune limite et incapables de lutter. C'était le mieux pour tout le monde"

Faust se recula alors calmement, s'inclinant légèrement de nouveau par politesse afin de marquer son départ. Il s'éloigna ensuite rapidement, voulant rejoindre la grotte des rebelles avant le lever du jour. Cette rencontre l'avait plutôt amusée Et il en ressorti avec de nombreuses informations sur les êtres de cette ville.

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