Ce jour-là était une belle et chaude journée de printemps. J'étais en cours et elle s'ennuyait à mourir. Qu'est-ce que les cours de français peuvent être barbant ! C'est qu'avec une tel prof on ne peut que s'ennuyer. Pourtant, j'adore le français, mais cette année, aller à ces cours est comme une vrai punition. La sonnerie retentit et les élèves commencèrent à ranger leurs affaires. Je fis de même. Comme l'un de nos professeurs était absent, nous terminions plus tôt que prévu. Je savais pas encore ce que j'allais faire du temps que j'avais en plus. En sortant de mon collège je vis que ma mère m'avait laissé un message. Elle me disait qu'en sortant du collège il fallait que j'aille faire quelque courses. Eh bien maintenant je savais ce que j'allais faire. Je partis vers le centre-ville ou plus exactement la rue commerçante. Je regardais mon portable avec attention. Il fallait que j'achète du lait, un paquet de pâte, du thé et du pain. Donc il fallait que passe au petit supermarcket, pas loin de la place et de ce vieux magasin, devant lequel je passe plutôt souvent, sans m'arrêter. Je me disais alors que ce serait peu être l'occasion d'aller y jeter un oeil. Une fois mes achats fait, je m'arrêtais juste devant la boutique d'à côté. En toute lettre, sur la devanture, il y avait marquer :«Le Broc Hanteur». Ce bâtiment à colombage me semblait hors du temps, à côté des petites échoppes modernes au alentour. Quand je rentrais dans la boutique, je commençais à me demander si c'était vraiment une bonne idée de s'aventurer dans ces lieux. Mais peu importe. Cette boutique me semblait plus petite de l'extérieur. Des objets étranges étaient disposés partout où on pouvait en mettre. Une véritable caverne d'Alibaba. Mais seulement tous ces objets étranges et barbares, car je ne m'y connais pas mais avec ces épées, crucifix et autres objets sanguinolent ou visiblement très ancien, on se croirait dans un magasin de... de... chasseurs de vampires et autres créatures sombres, un peu comme moi, seulement je n'ai jamais fait de mal à personne. Je commençais à prendre peur, quand je vis à mon grand soulagement, une pancarte sue laquelle marqué en calligraphie médiéval : Bibliothèque. Je partis vers la pièce indiqué. Le chemin que j'avais pris, était déjà beaucoup plus accueillant que la première pièce. Une fois de plus de nombreux objets étaient présentés, mais cette fois de manière plus ordonnés. Je suivi le chemin jusqu'au bout du corridor où deux choix s'offraient à moi, la bibliothèque et la cave. Il fut une évidence pour moi que je prenne la direction de la bibliothèque. Une fois arrivée dans l'antre des livres, la pression retomba. L'atmosphère qui régnait dans cette pièce était beaucoup plus plaisante. Je me baladais entre les rayonnages, quand je vis un livre sûrement d'aventure, d'environ 300 pages, qui pouvait peu-être m'intéresser. Je le pris et j'allai m'asseoir à une table non loin de là. J'ouvris le livre et je commençai à le lire. J'étais plongée dans ma lecture quand n'entendit un bruit. Je levai la tête en disant de vive voix : «Qui est là ?»
Faust s'était levé tôt ce matin la. Il avait prévu de se rendre en ville afin d'en apprendre plus sur cette nouvelle race dont il avait entendu parler. Il se doutait bien que les bibliothèques classiques ne pourraient pas lui permettre d'en apprendre suffisamment à ce sujet. Il devait trouver une échoppe avec des ouvrages remontant dans le passé et traitant des sujets occultes. Il prit une grande veste sombre qu'il avait trouvé dans la réserve des rebelles afin de pouvoir sortir en journée. Il se couvrit presque entièrement , ne gardant que ses yeux hors du tissus. Il savait à quel point le soleil était douloureux sur la peau des vampires. Il fini par trouver le quartier désiré et il savait où trouver des échoppes assez originales. Il fini par avoir en face de lui un magasin d'antiquités. C'était parfait. Il entra et observa autour de lui les différents objets présents. Il remarqua même quelques armes qu'il connaissait. Il y avait plusieurs dagues creuses utilisées par les vampires de faible niveau pour empaler l'ennemi et boire leur sang. Beaucoup d'armes ici correspondaient à des créatures sombre. Il vit cependant une autre arme dont il s'éloigna le plus possible. Il s'agissait la d'une épée gravée de runes sacrées. Il en avait vu plusieurs portées par les paladins. Elles n'était pas forcément mortelles mais la douleur qu'elle faisait subir à ceux de sa race était horrible. Il rejoins rapidement la bibliothèque après cette dernière découverte, encore crispé par les souvenirs de douleur. Il chercha plusieurs livres concernant les races "mythiques" et commença à les parcourir. C'était très confus et beaucoup de ses races n'était juste pas pensables. Des hommes à tête de taureau, des hommes poissons, tout cela était ridicule. Ces races n'auraient pu se cacher ou même vire avec les autres. En revanche, il tomba sur un article concernant les vampires. Ils étaient dépeint comme des monstres assoiffés de sang et sans aucune notion de justice. Ils vivraient soit disant isolés dans de grands châteaux et auraient le pouvoir de se transformer en chauve-souris. C'était parfaitement stupide. Faust jeta le livre sur le côté de colère puis entendis un autre bruit. Le temps avait passé et il était déjà l'après midi. Il ne s'était pas aperçu qu'une autre personne avait prit place dans la bibliothèque. Une voix de jeune femme demanda qui était présent avec elle. Faust se leva calmement et arpenta les rayons dans le plus grand calme. Il avait gardé son accoutrement et on ne pouvait voir que ses deux yeux clair de son corps. Il fini par tomber sur une jeune femme assise à une table, observant autour d'elle pour trouver l'origine du précédent bruit. Faust sorti alors du coin de l'allée et s'approcha d'elle. De son habituelle voix rauque, il lui répondis enfin tout en s'approchant d'elle.
"Je crois avoir légèrement troublé le silence de ce lieu." Puis en tendant la manche de sa veste vers elle, une main difforme en jailli. "Je suis Faust Eron. Désolé de vous avoir surprit. Ce lieu ne semble pas spécialement vous rassurer. Votre cœur bats encore plutôt vite."
« Qui est là ? » dis-je d'une voix forte. Aucune réponse. Seulement quelqu'un qui se levait en guise de réponse. Mon cœur battait fort dans ma poitrine. J'avais peur et je faisait mon possible pour ne pas le faire transparaître sur mon visage. J'entendais des pas se déplacer dans les rayons. Des pas beaucoup plus lourd que les miens. Je faisais mine de me plonger dans mon livre mais je n'arrivais plus à me concentrer sur ma lecture. Puis les pas s'arrêtèrent. Je pris une grande inspiration et je me raisonnais. *Personne ne veux du mal ici. Ceci dit vu le style de la déco rien ne me dit que personne me veux du mal. Mais non de toute manière personne sur terre à une raison de m'en vouloir.* pensais-je. Et sur ce je me remis à lire, mais pas rassurée pour autant. Le texte commençait à être intéressant, quand j'entendis le faible crissement d'une cape. Je levais la tête et la tournai de tout côtés. Je vis bouger une forme obscure dans un coin de la pièce. Cette même ombre se dirigeais vers moi. Je me tournais dans sa direction. La créature encapuchonnée me lança d'une voix rauque : «Je crois avoir légèrement troublé le silence de ce lieu.» Il me tendit une main difforme que je regardais tout en commençant à prendre peur. «Je suis Faust Eron. Désolé de vous avoir surprit. Ce lieu ne semble pas spécialement vous rassurer. Votre cœur bats encore plutôt vite.» Je levais les yeux pour étudier le personnage. Tout son corps été caché par une longue cape, seul ses yeux clairs ressortaient. Surprise je reculais, tribuchais sur la chaise et tombais à la renverse, m'étalant par terre sur le dos. J’époussetais ma jupe en me mettant à genou sur le sol. La créature me tendait toujours sa main, mais cette fois-ci, je suppose, c'était pour me relever. Je l'attrapais et m'y cramponnai pour relever. Une fois debout je le regardais de nouveau dans les yeux et dis d'une petite voix : « Ce n'est pas grave... Monsieur... Eron, c'est cela ? Oui effectivement vous m'avais surprise et vous en êtes tout excusés. D'habitube je suis plus courageuse que cela mais ces lieux, qui me sont peu familier, m'effraie. Désolée de ma réaction un peu violente et merci de vous souciez de moi.» m'excusis-je en souriant malgré la peur. Je fis une pause, je pris le livre y mis un bout de papier pour marquer la page. Je pris le sac dans lequel était rangé les courses. Je m'arrêtais pour regarder de nouveau l'inconnu et une question me traversa l'esprit. Impulsive comme je suis, je ne réfléchis et dis tout haut : «Mais comment savez-vous que mon cœur bas la chamade ? » Je repris peur mais était réellement ce personnage ?
La jeune femme se relevais en tenant au bras après avoir chuté de sa chaise. Il faut dire que l'apparence de Faust était assez impressionnante et il n'avait guère pensé à l’effroi qu'il pouvait provoquer. Elle s'excusa même de sa réaction ce qui surprit le vampire. Il avait certes déjà rencontrés des gens très polis mais en général, ils transpiraient plutôt la brutalité ou la peur. Cette jeune femme était certes inquiète mais en restait polie et non paniquée. Une fois relevée, elle se demandait comment je pouvais savoir la cadence de son cœur. A vrai dire, il n'était pas très compliqué de comprendre l'accélération de ce dernier suite à sa réaction. La peur provoquait par instinct une accélération du cœur afin d'irriguer plus rapidement les organes en vue d'une fuite potentielle ... Faust se dit à ce moment qu'il devrait éviter d'abuser des revues médicales. Il regarda la jeune femme de ses yeux clairs en lui indiquant la chaise.
"Vous seriez plus à l'aise pour parler à nouveau assise. En ce qui concerne votre cœur, au vu de votre réaction, il n'est à n'en point douter qu'il s'est mit à battre bien plus rapidement ... et puis les membres de mon espèces ont un genre de don pour sentir le cœur des êtres qui les entoure."
Faust s'assied alors sur la chaise en face de celle de la jeune lycanne. Il la regarda rapidement et elle n'avait pas l'air d'être une de ces créatures agressives et belliqueuses qu'il avait de nombreuses fois rencontré. Elle pourrait presque être son opposé actuellement. Elle semblait être une frêle jeune femme paisible et lui un ancien vampire conquérant. Il eu un léger rire en y pensant. Si cette situation n'avait pas eu lieu, ils auraient sans doute été impossible pour eux de se rencontrer. Faust regarda rapidement quelques lignes du livre qu'elle avait choisi. Il s'agissait d'un livre à propos d'une grande aventure. Ces récits relataient parfois des histoires vraies mais la plupart étaient des contes pour enfants, dont le vieux vampire faisait maintenant partie.
"Ces récits sont plutôt intéressants mais leur réalité est bien souvent arrangée. Plutôt que de les lire, vous devriez essayer de les vivre. Vous êtes jeune certes mais je suis sur que vous cachez quelques talents. N'avez vous jamais souhaité vivre ainsi ? partir à l'aventure et vivre des choses extraordinaires ?"
L'homme ou plutôt la créature semblait distrait. Je le regardais la tête de travers. J'attendais une réponse. Et la réponse vient : «Vous seriez plus à l'aise pour parler à nouveau assise. En ce qui concerne votre cœur, au vu de votre réaction, il n'est à n'en point douter qu'il s'est mit à battre bien plus rapidement ... et puis les membres de mon espèces ont un genre de don pour sentir le cœur des êtres qui les entoure.» *Que suis-je bête ?* pensais-je en me frappant la tête.*Vu ma réaction il est claire que mon cœur bas vite et out le monde peut le savoir.* Puis je me rendis compte qu'à l'instant où l'homme encapuchonné s'assaillait que celui m'avait proposée de m'asseoir mi aussi. Intimidée et enbarassée je m'assis à mon tour. Je le vis m'examiner rapidement. A nouveau gênée, je baissais les yeux. Je suis tellement frêle que je serais une proie pour n'importe qu'elle créature démoniaque. Mes parents m'ont répétée aux combien de fois de ne pas m'aventurer dans ce genre d'endroit. J'eus des remords. J'aurais du les écouter, Mais comme d'habitude la curiosité avait été trop forte, et comme une enfant immature, voulant faire tous se qu'interdisent les parents, je leur désobéis. Je commençais à songer à rentrer mais je n'en avais pas envie. Bizarrement je me sentais de plus en plus alaise avec cette créature sombre pour seule compagnie. Étrange... De nouveau la voix grave de l'homme, en suposant que c'est un homme, me sortis de mes pensée : «Ces récits sont plutôt intéressants mais leur réalité est bien souvent arrangée. Plutôt que de les lire, vous devriez essayer de les vivre. Vous êtes jeune certes mais je suis sur que vous cachez quelques talents. N'avez vous jamais souhaité vivre ainsi ? partir à l'aventure et vivre des choses extraordinaires ?» Je le regardais fixement réfléchissant rapidement à la question. Je secouais la tête rapidement de la gauche vers la droite pour me remettre les idées en place. Puis relevant la tête en souriant je répondis : « Bien sûr que j'aimerais vivre des aventures, j'aimerais tellement écrire ma réalité, la mienne..., je m'arrêtais quelques seconds pour répondre de la façon qui me semblait la plus juste, Mais le rêve est loin d'être une réalité ! Je ne suis qu'une pauvre adolescente rêvant ! Rêvant des aventures qu'elle ne vivra problament jamais ! Certes je suis une créature magique, une lycanne, mais je suis aussi une collégienne tout à fait normale ou presque... c'est pour cela que j'aime lire ces livres. Il me vendent des rêves mais je m'en fiche ! » Des larmes commençait à couler le long de mon visage. Puis je me rendis que m'était trop emportée. Je mis ma main sur ma bouche. Je me levais pour me retirer quand soudain...
Faust écouta patiemment la réponse de la lycanne. Elle aurait en effet souhaité partir à l'aventure comme dans ses livres mais elle ne semblait pas s'en sentir capable. Faust remarqua une larme qui coulait sur sa joue a ce moment et elle se préparait à s'enfuir. Faust lui attrapa le bras rapidement pour la retenir mais sans la blesser. Cette jeune femme laissait bien trop son côté humain l'emporter et il allait lui montrer à quel point elle était supérieure à eux. Faust relâcha doucement sa main et se leva. Il regarda les environs et l'endroit semblait assez peu fourni en lumière solaire. Faust retira calmement son accoutrement et révéla son visage à la jeune femme.
"Depuis mes six ans on m'a entraîné à combattre et tuer pour survivre. Tu as beau être jeune, tu es une lycanne et ton instinct animal te permettrait largement de vivre autant d'aventures que ces faibles humains que tu vois dans ces livres. Le tout est de le vouloir. Regarde cette ville. Elle est emplie de diverses créatures, bonnes ou mauvaises. Pourquoi ne pas essayer de vivre tes propres aventures dans cette ville ? Si tu le souhaite, je pourrais même aider ton instinct à s'éveiller. J'ai déjà apprit avec des lycans. Ce ne serait pas compliqué."
Faust se rassied alors calmement, laissant son visage à découvert. Toute personne aurait pu croire à une marque de confiance de sa part et le fait qu'il lui propose son aide à une geste de gentillesse mais il n'en était rien. Faust avait une idée bien plus grande derrière la tête. Il comptait bien reconquérir cette ville, comme par le passé et pour cela il lui faudrait l'aide des rebelles, mais aussi d'autres créatures dans le cas ou les choses dégénéreraient. Il avait déjà décelé un potentiel chez le jeune neko et il voulait voir si cette lycanne en avait aussi. Elle pourrait lui être d'un grande aide et s'il la formait, elle pourrait se sentir redevable envers lui. Il pourrait aussi orienter légèrement son esprit pour lui faire adopter sa vision sur l'espèce humaine. Il envisageait beaucoup de choses mais pour cela il fallait déjà qu'elle accepte.
"Il est vrai que cela peut te paraître surprenant voir même effrayant mais si tu veux pouvoir vivre vraiment, il faut savoir prendre des risques. Un vieux vampire te propose de t'aider à s'approcher d'un rêve. c'est à toi de décider."
Quand soudain le vampire attrapa mon bras pour me retenir. J'étais surprise. Tout d'abord Je hoqueta. Je laissa mes sentiment m'envahir. J'étais restée dans la même position : la tête tournée vers le sol, en direction de la sortie et mon était toujours tenu par la créature. Puis le vampire relâcha doucement mon bras, mais je ne m'en souciais pas le moins du monde. Je fermais les yeux. *Je dors, je vais me réveiller* me répétai-je calmement. J'entendis un tissus tomber au sol. Je me retournais et le vrai visage de la créature. Un homme au teint livide et aux cheveux blanc. Il se mit à parler : «Depuis mes six ans on m'a entraîné à combattre et tuer pour survivre. Tu as beau être jeune, tu es une lycanne et ton instinct animal te permettrait largement de vivre autant d'aventures que ces faibles humains que tu vois dans ces livres. Le tout est de le vouloir. Regarde cette ville. Elle est emplie de diverses créatures, bonnes ou mauvaises. Pourquoi ne pas essayer de vivre tes propres aventures dans cette ville ? Si tu le souhaite, je pourrais même aider ton instinct à s'éveiller. J'ai déjà apprit avec des lycans. Ce ne serait pas compliqué.» Une aide. Une aide inespérée. J'ai été perplexe. Il cherche a m'aider. Le vampire se rassit attendant sûrement une réponse. Mon cerveau et par conséquent mes pensées tournaient tournée à cent à l'heure. *Est-ce pour m'aider ? Il y a t-il une arrière pensée ? Mais non pourquoi un vampire aurait-il besoin d'un lycanne comme moi ? Quelle idée absurde ! Après il y a t-il du mal à vouloir m'aider à réaliser mon rêve d'aventure ?* Le vampire reprit me sortant brutalement de mes pensées et mes questions sans réponses : «Il est vrai que cela peut te paraître surprenant voir même effrayant mais si tu veux pouvoir vivre vraiment, il faut savoir prendre des risques. Un vieux vampire te propose de t'aider à s'approcher d'un rêve. c'est à toi de décider.» C'est à moi de... décider. Mon sang ne fit pas deux tours avant que je ne réponde : «Vous pourriez vraiment m'aider ! C'est vrai ? Je serais heureuse d'accepter mais je ne sais pas si mes parents seraient d'accord. Comprenez je suis encore jeune. Mais j'en serais tellement heureuse !»
La jeune femme semblait décidée à suivre les enseignements de Faust malgré le fait qu'elle n'aies aucune connaissance de leur contenu. Il ne comptait pas la ménager et allait bien sur lui provoquer quelques blessures mais rien de mortel. Il devait évaluer plusieurs choses la concernant à propos de son caractère, son comportement au combat ainsi que sa volonté. Le seul problème qu'il restait consistait à convaincre ses parents de l'utilité et surtout de la survie de leur fille. Présenté de manière purement claire, cela ne marcherait certainement pas. Une fille allant expliquer à ses parents qu'un vieux vampire monstrueux allait l’entraîner à combattre dans le but qu'elle vive des aventures n'était sans doute pas la bonne approche. En revanche, leur dire qu'elle allait suivre des cours particuliers d'art martiaux serait déjà plus simple. Voila la solution.
"Il te faut en effet l'accord de tes parents pour cela et je doute fort qu'il accepte si tu leur présente les choses comme elles le sont. Tu pourrais cependant leur expliquer que tu t'es inscrite à un cours d'arts martiaux. Cela serait plus simple pour eux d’accepter ainsi."
Il s'agissait la d'un petit arrangement de la vérité mais après tout, c'est une adolescente. Elle avait déjà sans doute utilisé ce genre de stratagèmes. Il restait encore de nombreux détails à régler en revanche concernant le lieu de l'entrainement. Il ne la laisseraient probablement pas sortir de nuit donc il leur faudrait un lieu fermé, isolé des lumière du soleil. Il faudrait aussi une grande pièce et probablement quelques armes d’entraînements pour la suite. Cela faisait pas mal de choses à régler. Il avait déjà une idée afin d 'avoir un lieu convenable. Sa nature de vampire l'aiderait beaucoup à convaincre le propriétaire du lieu de lui céder à un prix raisonnable. Une idée lui passa même dans la tête, un plan machiavélique mais qui lui assurerait la propriété d'un lieu adéquat sans aucun soucis et à peu de frais. Il sortit de sa divagation spirituelle et revint dans ce monde où la jeune femme se tenait non loin de lui, encore réjouie à l'idée de s'approcher de son rêve. Faust allait bien lui préciser ce qui l'attendait en acceptant cette offre. Si elle ne se sentait déjà pas capable de suivre son entrainement, ce ne serait que du temps perdu pour lui.
"Tu te réjouis vite mais sache que je ne vais pas te ménager. Si tu t’entraîne avec moi, tu prendras des coups, tu souffriras, tu me suppliera peut être d'arrêter mais tu en ressortiras bien plus forte que maintenant et peut être même plus forte que la plupart des créatures de cette ville. Tu dois savoir ce qui t'attend et si tu t'en sens capable. Si c'est toujours le cas, je t’entraînerai. Tu dois faire le point sur tout cela et voir avec tes parents. Nous ne pourrons rien faire avant cela. "
«Vous pourriez vraiment m'aider ! C'est vrai ? Je serais heureuse d'accepter mais je ne sais pas si mes parents seraient d'accord. Comprenez je suis encore jeune. Mais j'en serais tellement heureuse !»
Mes parents. Les seuls obstacles entre moi et mes rêves. Mais est-ce vraiment la réalité ? Fais-je les bons choix ? Je n'en suis maintenant plus si sur... C'est tout de même étrange. Mes rêves ne m'ont jamais parus aussi près d'être réalisé mais pourtant je n'étais plus sur de mes rêves. De plus je ne connaissais même pas cet homme, pardon ce vampire. Les paroles de celui-ci me tira de mes pensées :
«Il te faut en effet l'accord de tes parents pour cela et je doute fort qu'il accepte si tu leur présente les choses comme elles le sont. Tu pourrais cependant leur expliquer que tu t'es inscrite à un cours d'arts martiaux. Cela serait plus simple pour eux d’accepter ainsi. »
C'est plutôt une bonne idée. On contourne la vérité. Mais mentir n'est pas l'un de mes points fort. Loin de là. Il va falloir m'apprendre à mentir avant de commencer quoi que se soit parce que j'ai le sentiment que je vais avoir de gros problème si il faut que je mente à mes parents. Je levais la tête pour regarder les yeux couleur opale du vampire. J'y lisais de la détermination. Beaucoup de détermination. Il m'aidait mais j'avais le sentiment de l'aider moi aussi. Comme si l'on était donnant donnant. Mais pourtant je ne savais pas en quoi je pouvais lui être utile. Pauvre jeune fille comme moi ne peux être utile. Mais il veux peut être m'aider à trouver ma place. La place que je cherche mais que je trouve pas.
« Tu te réjouis vite mais sache que je ne vais pas te ménager. Si tu t’entraîne avec moi, tu prendras des coups, tu souffriras, tu me suppliera peut être d'arrêter mais tu en ressortiras bien plus forte que maintenant et peut être même plus forte que la plupart des créatures de cette ville. Tu dois savoir ce qui t'attend et si tu t'en sens capable. Si c'est toujours le cas, je t’entraînerai. Tu dois faire le point sur tout cela et voir avec tes parents. Nous ne pourrons rien faire avant cela. »
Les mots plus forte qu'avant me résonnèrent dans ma tête. C'est tellement tentant. Mais il y avait aussi les mots souffrances et coups. Je réfléchissaient à toute vitesse. Si je refusais, j'allais le regretter toute ma vie. C'est pourquoi je tendis la main :
« Je m'engage à prévenir mes parents à faire tous ce que je peux pour les convaincre ! »
Faust se leva calmement avec un léger sourire. il fixa la jeune femme quelques secondes dans les yeux pour voir si elle se sentait capable de tenir ses engagements. Il pouvait voir dans son regard une certaines détermination qui le rassurait presque. il aurait peut être avec lui une lycanne qu'il formerait et qui serait plus ou moins à son image. Elle serait probablement la première de sa petite armée, de sa future cour. Bien sur en tant que telle, elle aurait quelques faveurs au sein de son futur royaume que serait cette ville. En attendant, il lui faudrait un lieu ou l’entraîner. Il ne pouvait certainement pas l'amener à la grotte sous peine de la voir tuer ou même simplement de voir ses plans mis à jour. Il allait devoir trouver un lieu en ville plutôt discret et qui pourrait recevoir plusieurs élèves, ses futurs hommes de main. Faust serra fermement la main de la jeune femme en la regardant droit dans les yeux. Une idée germa dans la tête de Faust.
"Je vais bientôt trouver un endroit pour nos entraînements. Tu auras de mes nouvelles assez facilement lorsque je serai prêt et que j'aurai le lieu. En attendant, prépare tes parents pour qu'ils ne s'inquiètent pas. Précise bien que tu auras certainement des blessures superficielles après tes séances."
Faust remit calmement sa capuche, oubliant même la raison de sa venue en ce lieu. Ce qu'il venait de trouver était de loin plus intéressant. Il avait déjà songé plusieurs fois à retrouver une cour lorsqu'il serait à la tête de cette ville mais il n'avait jamais pensé que celle ci pourrait être constituée d'alliés et qui plus est de combattant. Cela changeait beaucoup de choses. S'il pouvait former ce petit groupe et le garder soudé, il aurait la main sur des guerriers entraînés par ses soins et dont il connaîtrait tout. De plus, il allait lui même choisir qui ferait partie de ce groupe et non pas faire comme le chef de rebelles, recruter tous ceux capables. Le nombre était un avantage mais lui aurait des unités d'élites capables de tuer des centaines d'hommes. Il passa à coté de la jeune femme et posa sa main sur son épaule.
"Tu devras te tenir prête car cela va commencer bientôt. Tu auras mal, tu auras peur mais à la fin, tu seras une lycanne comme personne n'a jamais vu dans cette ville."
Faust quitta alors le bâtiment, bien couvert de ses vêtements. Il avait son plan en tête. C'était une idée assez folle mais il pourrait gagner de l'argent et entraîner ses futurs guerriers sans aucune suspicion des autorités. Il parcouru les rues de la ville à la recherche d'un type bâtiment précis dont il pourrait faire l'acquisition. Il trouva un vieil entrepôt abandonné proches des quartiers dévastés. Le bâtiment avait souffert mais rien de très grave. Cela ferait une bonne base et puis il avait déjà une apprentie pour l'aider à le retaper. Le lendemain, il irait s'occuper de tout cela mais à un prix qui serait très élevé pour lui.
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par Invité Lun 27 Avr - 19:08
