Avventura
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Message par Invité Dim 15 Juin - 22:08

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*La route encore et toujours ! Putain quel ennui ! Et Joshua qui ne m'autorise même pas à ouvrir les fenêtres avant qu'on soit arrivés ! Sérieux c'est quoi cet endroit pourri ! Et Papa qui me disait que j'allais être bien dans le pays de la mode ! pffff tu parles, rien qu'à voir la gueule de la route je parie que je vais débarquer dans une trou de bouseux ! C'est vraiment n'importe quoi ! Quelle vie de merde ou plutôt quel père à la con !*

"Hé Josh ! On arrive quand ?!?"

La jeune fille venait de refermer le livre dans lequel elle écrivait ses pensées depuis un an, l'ancien journal étant complet et venait de lever les yeux sur son chauffeur assis à l'avant de la BMW. Ce dernier ne leva même pas le nez pour signifier qu'il l'avait entendue mais néanmoins il lui répondit pour la énième fois depuis le début du trajets situé à l'aéroport régional.

"Bientôt mademoiselle. Les maisons que vous voyez là-bas sur votre gauche, c'est l'Avventura."

La jeune fille détacha sa ceinture et alla sur le côté gauche de la banquette pour regarder au travers des vitres teintées. Elle ne fut aucunement émerveillée par ce qu'elle considérait comme un village. Pour elle ce n'était rien de moins qu'une merde de pigeon sur une véranda. Elle pouvait disparaître d'un coup de main ! Elle grommela son mécontentement en se rasseyant sans remettre sa ceinture, croisant par la même occasion ses bras sur sa poitrine. Ses lèvres se pincèrent quand elle répliqua, boudeuse :

"Ca craint ! Moi je voulais vivre à Paris ! C'est Paris la capitale de la mode et pas laventure..."

"Avventura mademoiselle. Et c'est votre père qui l'a décidée donc va falloir vous y faire. Mais avant de vous installer que diriez-vous d'aller faire un peu de shopping ?"


L'humeur de la jeune fille remonta d'un cran. Joshua savait comment lui faire plaisir ! Elle eut un léger sourire mais conserva sa mine boudeuse, histoire de ne pas montrer à son vieux compagnon sa joie bien que ce dernier savait qu'il avait touché un point sensible.


"Mouai. En espérant qu'il y ait de belles boutiques..."



Après un petit quart d'heure de route, ils étaient enfin rendu dans la petite ville d'Avventura.  La jeune Américaine regardait partout, lisant les devantures en les commentant puis finalement ils s’arrêtèrent dans une avenue qui semblait être le coeur de la ville. Joshua se tourna vers sa protégée et lui proposa d'aller faire les magasins seule. Il lui confia une carte avec l'adresse de l’hôtel où elle allait dormir le temps de trouver un logement afin qu'elle se fasse livrer ses achats. Puis il lui expliqua qu'il ferait les annonces afin de trouver un logement pour eux ainsi qu'un peu de personnel qu'elle verrait plus tard pour choisir celui ou celle qui s'occuperait de la maison.

L'Américaine accepta le deal, trop contente d'être un peu seule après toute cette route en compagnie de son garde du corps et sortit de la voiture pour s'étirer. Elle tendit les bras devant elle et se pencha puis saisit son sac à main et son chapeau. La demoiselle portait un short en jean avec des motifs de fleurs fait à la peinture et un top sans manche blanc où trônait des arabesques colorés et dont le dos était composé de nœuds en guise d'attaches. Elle portait des talons compensés en paille tressée, un sac en bandoulière et un chapeau à la cowboy lui aussi en paille. Elle regarda autour d'elle puis leva les yeux au ciel, appréciant ce soleil de plombs. Puis enfin elle s'élança d'un pas léger en direction des magasin de haute couture, espérant trouver son bonheur.
La jeune fille ignorait tout ou presque de cette ville. Elle avait entendu dire qu'il y aurait des créatures bizarres mais elle n'y croyait qu'à moitié.


"Bah j'men fous après tout, j'ai autre chose à faire qu'à m'occuper des autres !"

Message par Invité Jeu 26 Juin - 14:13

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Adélaïde se réveilla en sursaut, en proie à un atroce cauchemar comme toutes les nuits depuis maintenant une bonne dizaine d'années. Au départ, elle était épuisée, dorénavant, elle s'en fichait -ou tout du moins essayait-, toutes ses nuits se déroulant dans un monde cauchemardesque, La jeune femme se frotta les yeux un court instant sans se soucier du résultat que cela produirait sur son maquillage. La petite albinos se redressa sur sa chaise et s’étira en grimaçant un instant. Ce serait la dernière fois qu'elle s'endormirait en travaillant ! Le réveil s'avérait un tantinet trop douloureux et trop courbaturé à son goût. Jetant un coup d'oeil à l'horloge murale, la jeune humaine se releva en toute hâte, ramassa les papiers qui avaient glissé sur le sol et déposa tout sur son bureau avant de s'emparer de sa sacoche. Elle partit aussitôt du laboratoire lui ayant été attribué, ferma la porte à clé et se précipita sur le parking. L'albinos prit aussitôt le volant et conduisit jusqu'à se rendre à l'hôtel où elle séjournait actuellement. La route fut semée de queues de poissons, de doublements par la droite, de chevauchements de ligne blanche et autres petites joyeusetés.
Une fois parvenue devant l'hôtel, la petite humaine confia sa voiture au voiturier qui la regarda de travers. Oui, elle devait avoir du maquillage étalé sur toute la figure, et alors ?

-Avez-vous bien dormi mademoiselle? Demanda le jeune homme par pure politesse.

En effet, il connaissait parfaitement la réputation de la jeune femme au sein de l'hôtel et savait très bien qu'elle adorait envoyer tout le monde sur les roses. Toutefois, il fallait rester aimable avec elle puisqu'elle était riche et momentanément sans logement dans la ville. Sa question fut accueillie par un splendide regard noir immédiatement suivit d'une réplique cinglante et railleuse.

-Je vous en pose des questions stupides et inutiles ? Non. Alors soyez mignon et laissez-moi en paix un instant si vous ne voulez pas constater une baisse significative de votre espérance de vie.

Mouais. En l’occurrence elle n'avait pas trouvé mieux. Il fallait dire qu'elle avait encore plus mal dormi que d'habitude, qu'elle avait faim et que, pour couronner le tout, elle était courbaturée de partout. Bien évidemment, le voiturier lui servit son plus beau sourire et s'empressa de refermer la portière derrière elle. Quel imbécile et niais en plus de cela. Comme si elle n'était pas capable de refermer une porte de voiture toute seule... Et cet abruti qui la laissait le martyriser, même pas fichu de lui faire remarquer qu'elle se montrait odieuse envers lui. Aucun caractère. Adélaïde entra dans le hall, passablement énervée. Pour l'instant, seule deux personnes avaient réussies à gagner son respect, bien qu'elle ne le leur avouerait jamais. Fallait pas exagérer non plus hein... Repensant à ces deux personnes tout en gravissant les escaliers, l'ascenseur étant conçus pour les flemmards de première classe, elle cherchait sa clé dans son sac. Jilan et Jean Dame. Deux personnes possédant un caractère plus fort que la moyenne. Esquissant un léger sourire qui disparut bien vite, la petite albinos entra dans sa chambre, déposa son sac et sa veste sur le sol et se précipita vers la salle de bain. En apercevant son reflet dans le miroir, elle fit les gros yeux tout en arborant un air moqueur. Ses joues étaient abondamment teintées de noir et toute la partie gauche de son visage possédait encore les marques des feuilles sur lesquelles elle s'était endormie. Passant une main dans ses cheveux opalins totalement emmêlés, elle grimaça.

Une bonne heure plus tard, Adélaïde ressortit de la salle de bain, bien plus propre et convenable qu'elle n'y était entrée. La jeune humaine s'empara de son sac et quitta l'hôtel en bougonnant. Quele plaie ! Il y avait un soleil splendide, il ne pouvait pas y avoir quelques nuages pour une fois ? Son albinisme allait lui causer quelques ennuis. S’abritant un instant à l'ombre, elle sortit ses lunettes d soleil pour protéger ses prunelles ensanglantées du soleil. Sa peau d'albâtre ne supporterait pas les rayons solaires bien longtemps, elle avait tout intérêt à trouver refuge dans une boutique le temps de s'enduire de crème solaire. N'importe quelle boutique ferait l'affaire. L'albinos entra donc dans la première enseigne qu'elle vit et s'arrêta une fois à l'intérieur tout en fouillant dans son sac à la recherche de sa si précieuse crème solaire. Relevant la tête, Adélaïde s'aperçut qu'elle se trouvait dans un magasin haute couture absolument hors de prix. Et zut. La jeune femme faisait très tâche dans ce charmant tableau et tous les regards semblaient braqués sur elle. Il fallait dire qu'avec son jean usé et déchiré de partout, ses vieilles converses sales et son débardeur laissant apparaître la totalité de son dos, elle faisait très désordre. Relevant ses lunettes sur sa tête et dévoilant par la même occasion ses iris rouges -ce qui provoqua un mouvement de recul chez de nombreuses personnes-, l'humaine posa une main sur sa hanche et s'adressa à son auditoire d'un ton moqueur et emprunt de cynisme.

-Navrée de faire saigner vos pauvres jolis petits yeux mais mon albinime me force à me cacher du soleil. Si la vue vous déplaît, baissez les yeux, ça ira mieux. Affirma t-elle d'un air railleur.

Message par Invité Sam 28 Juin - 12:49

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Après un tour d'horizon de la rue principale, Jimmy avait sélectionnée l'une des boutiques les plus chères de cette ville, bien décidée à y trouver son bonheur ou à faire un scandale. Elle y entra avec l'allure d'une reine pénétrant son château et commença à observer les rayons d'un oeil d'expert.
Franchement sa ville natale n'avait rien à envier à ce trou français... Quelle misère que ces vêtements de vieux remis au goût du jour. Pois, coupe sévère de grand mère et col arrondi, tout ça c'était à pleurer !


"On est en été bon sang, c'est quoi ce style d'enterrement !"

Lâcha-t-elle à voix haute en affichant un air écœuré. Les vendeuses la toisèrent en silence, n'osant lui dire de partir si elle n'était pas contente. Mais la jeune fille aperçus alors un haut coloré qui changeait du style vieillot. Plus jeune, plus frais bref, nettement mieux ! Elle le pris et se dirigea vars la cabine. Elle se changea, se demandant si elle trouverait un magasin dans cette ville qui vaille le coup. Alors qu'elle sortait pour regarder le résultat elle vit une nouvelle cliente.... à moins que ce ne fut une clodo venue faire la manche. Son style était quelque peu hippie c'est à dire débraillé.
A voir les gens autour d'elle, elle les rebutait. Etait-ce parce qu'elle puait ? Jimmy se rapprocha pour s'en assurer et constata que non mais en revanche elle vit les yeux de la fille et sa chevelure quand l'intéressée prit la parole.


-Navrée de faire saigner vos pauvres jolis petits yeux mais mon albinime me force à me cacher du soleil. Si la vue vous déplaît, baissez les yeux, ça ira mieux.

Jimmy eut un sourire moqueur et répliqua au quart de tour sur le même ton de l'arrivante :

"T'inquiète, côté horreur, ils doivent être rodé avec ce qu'ils ont ici mais quand on aime pas le soleil paillasse girl on ne sort pas. Ça parait logique mais ça a pas l'air de t'avoir effleuré l'esprit."

Elle la toisa et soudain se demanda si c'était une vampire pour flipper du soleil ou si ce n'était qu'une albinos comme les autres. Non pas que ça avait une réelle importance mais bon, voir ce que cette ville avait dans le ventre pouvait être drôle. Dans tous les cas, l'Américaine se détourna de l'autre fille et lança à la vendeuse.

"Bon bah ça vaut rien vos trucs j'préfère continuer de porter ce que j'ai."

Et elle retourna vers la cabine histoire de récupérer sa tenue avec cette même démarche fière, affichant un sourire moqueur en se disant que l'autre petite prétentieuse venait de se recevoir une réplique à laquelle elle ne devait pas s'attendre. Enfin il n'y avait pas de quoi être fière mais bon un soupçon de temps en temps ça fait pas de mal.

Message par Invité Mar 1 Juil - 9:08

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Adélaïde jeta un coup d'oeil sceptique à la nouvelle venue. Paillasse ? Sérieusement ? Que cherchait-elle avec cette répartie digne d'un enfant de deux ans ? Peut-être voulait-elle qu'on l'applaudisse. Au comble du désespoir la surdouée se surprit à penser que l'on ne pouvait pas tout avoir. Soit la beauté, soit l'intelligence. Pour sa part, une telle stupidité l'effrayant presque, elle était on ne peut plus heureuse d'être née avec un cerveau ultra performant. L'albinos n'en revenait pas, comment une jeune femme d'une vingtaine d'année pouvait-elle en être restée au niveau maternelle ?! Même à l'école primaire ses camarades possédaient le mérite de l'insulter avec plus de panache ! Il fallait dire qu'elle avait tout pour attirer les insultes avec son intelligence et son physique repoussant. On le lui avait clairement fait comprendre, être un albinos n'était pas un atout dans la vie. Bien qu'une certaine personne n'ait de cesse de lui répéter qu'elle était absolument à croquer. Ignorant royalement la pique de la nouvelle venue, la petite humaine s'empara de sa crème solaire et s'en aspergea copieusement. Une fois qu'elle fut parée contre les affreux rayons de l'astre solaire, la jeune femme entendit l'inconnue proférer une seconde fois une remarque désobligeante. Encore une petite bourge qui souhaitait se donner un style alors qu'elle n'avait strictement rien connu de la dure réalité. Et pas fichue de former une phrase grammaticalement correcte avec ça ! L'albinos grimaça, heureusement qu'elle possédait un physique de rêve pour rattraper tout ça. Comme quoi, dans la vie, on ne pouvait décidément pas tout avoir.

Adélaïde ne supportait pas ce ton condescendant et supérieur. Elle-même parlait souvent de la sorte mais en employant un ton ironique et moqueur. Et encore, elle avait ses raisons. Elle ne souhaitait être appréciée de personne, elle ne savait que trop bien comment cela finissait. On se faisait trahir et on finissait par devenir une souris de laboratoire. Non, non. Pas le scientifique, bien la souris sur laquelle on procède à quelques tests plus ou moins douloureux. Un grimace de dégoût se peignit sur le visage de la jeune femme. Elle se dirigea alors vers la porte de sortie, les vendeuses s'écartant religieusement sur son passage. Sa cicatrice lui faisait atrocement mal. Comme à chaque fois qu'elle repensait à ce qu'il s'était passé durant ces jours maudits et tant haïs. Quoi qu'à la réflexion elle avait haïs toute son existence jusqu'au jour où ses parents avaient été tués. Cela avait représenté une telle liberté. Faisant doucement courir ses doigts sur son torse, elle suivit mécaniquement la courbe de sa cicatrice, partant du haut de l'épaule gauche jusqu'à la hanche droite. Alors qu'elle commençait à se perdre dans ses pensées, un homme pénétra dans la boutique, couteau en main. Les clientes et les vendeuses se mirent à crier avec des voix suraiguës qui donnèrent presque un mal de tête à la petite albinos. Cette dernière leva les yeux vers l'inconnu et ses prunelles rouges se teintèrent de haine. Elle éprouvait une profonde aversion pour les armes blanches depuis que l'on l'avait charcutée au couteau.

Adélaïde ne fit pas mine de bouger un seul instant, supportant le regard de l'étranger qui la surplombait d'au moins deux bonnes têtes. Elle prit alors la parole sur un ton provocateur et railleur, désireuse de le pousser à l'erreur.

-Tu m'empêche de passer. Un conseil, décale toi. Lança t-elle simplement.

En face d'elle, l'homme ricana et fit un pas menaçant dans sa direction. Adélaïde esquissa un petit sourire malsain et sortit l'une de ses fioles de son sac, la brisant sous le nez de l'homme alors qu'il prenait une grande inspiration pour répliquer. La jeune humaine, insensible aux produis chimiques ne ressentit pas les effets de son produit alors que son interlocuteur du moment vira au vert avant de s'écrouler sur le sol, inanimé. Se retournant vers les vendeuses, l'albinos leur lança un sourire moqueur.

-Il reprendra connaissance dans quelques minutes, un agent du Cercle fait actuellement sa ronde dans la rue, vous avez amplement le temps de l'avertir. Une toute petite astuce, évitez de respirer en vous approchant de cet imbécile si vous ne désirez pas finir dans le même état. Conclut-elle en remettant ses lunettes de soleil sur son nez.

Adélaïde jeta un dernier regard moqueur à ces dames avant de franchir la porte du magasin. Quelle bande de pimbêches. Hurler pour si peu...

Message par Invité Mar 8 Juil - 10:59

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L' Américaine finissait de se changer quand elle eut un vertige avec un de ses habituels flash qui ne présageait rien de bon. Elle eut à peine le temps de s'appuyer contre le murs pour éviter la chute que c'était déjà fini. Rien de clair ni de net, juste une sensation désagréable qu'il allait se passer un truc pas cool. Elle tendit la main vers le rideau et l'ouvrit.

Au même moment, des cris retentirent et ce qu'elle vit la figea. Un homme armé d'un couteau venait d'entrer et il n'avait pas l'air très net dans sa tête il fallait l'avouer. A côté, l'albinos allergique au soleil avait presque l'air normal dans son comportement.
En parlant d'elle, l'Américaine la vit se diriger vers le nouveau venu d'un pas sûr. Elle lui lança une remarque à la figure qui sembla lui déplaire et faire pâlir les autres femmes. Jimmy, elle ne prit même pas la peine de bouger. Ce n'était pas une héroïne et encore moins une justicière. Si la naine voulait mourir c'était son problème. L'homme fit un pas en direction de l'importune qui lui jeta un truc sous le nez. La brune vit l'homme s'écrouler et se décida enfin à sortir de son état second, chassant le sentiment de surprise et de panique (légère) de son esprit pour s'approcher de la scène, entendant ainsi la dernière réplique de l'inconnue.
Elle haussa les sourcils de surprise et regarda les femmes autour d'elle alors que l'Albinos sortait.


"Un agent du Cercle ? C'est quoi ça ?"

Devant les mines encore figées des personnes présentes, Jimmy quitta à son tour les lieux et rattrapa rapidement l'inconnue en l'interpellant.

"Hey l'albinos ! Excuse-moi mais je crois que les autres filles sont ... absentes pour le moment. C'est quoi ton agent du Cercle ? Histoire que je prévienne la police locale... si c'est bien quelque chose comme ça."

Elle la regardait, désormais intriguée par cette femme désormais placée encore plus dangereuse que l'autre gars. En effet, balancer une fiole comme ça sans réfléchir, c'est un peu excessif comme action bien qu'efficace cela va sans dire. Mais bon, Jimmy n'oubliait pas sa sensation étrange qu'elle avait eu dans la cabine. Elle se demandait si c'était lié à l'événement actuel ou un autre...

Message par Invité Lun 28 Juil - 0:18

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A peine fut-elle sortit de la boutique de luxe que le soleil l'assaillit violemment. Adélaïde adressa une louange silencieuse aux inventeurs des lunettes de soleil et de la crème solaire. Voilà des personnes qui méritaient un véritable culte ! S’abritant un instant sous l'ombre protectrice et bienvenue des bâtiments, la petite humaine rajusta son débardeur et vérifia que son dos dénudé était bien tartiné de crème. Constatant qu'il l'était, elle arbora un air satisfait, s'apprêtant à repartir sans plus tarder. C'est alors qu'une voix plus ou moins connue la tira de ses réflexions. L'étudiante s'arrêta à l'ombre et tourna la tête, ne cachant pas le moins du monde son agacement. Ses iris pourpre rivés sur la poupée l'ayant précédemment apostrophée au beau milieu du magasin. Relevant ses lunettes de soleil sur sa tête -merci ô splendide ombre fut d'ailleurs sa seule pensée- elle prit la parole d'un ton sarcastique.

-Ça alors ! Je suis passée du rang de paillasse à celui d'albinos, tu devrais te spécialiser dans les compliments ma grande, je dois avouer que tu es plutôt douée. Lâcha t-elle non sans ironie.

La suite des propos de son interlocutrice du moment intrigua cependant la petite albinos qui observa de nouveau l'inconnue. Mais à la place de son regard et de air agacé se trouvait désormais un masque tout à fait impassible. On ne pouvait plus distinguer la moindre trace de sentiment sur son visage d'albâtre. Elle ne connaissait pas le Cercle ? Lorsqu'elle reprit la parole, Adélaïde parla cette fois-ci d'une voix totalement neutre et dénuée de la moindre trace de sarcasme ou de moquerie.

-Tu n'es visiblement pas d'ici... Le Cercle est effectivement une sorte de police locale, ils oeuvrent pour le bien des citoyens et désirent unir toutes les races même si il ne s'agit que d'une bande de pleutres cachés derrière de jolis petits bureaux. Acheva t-elle toujours aussi neutre.

Elle avait énoncé tout haut le gros des pensées populaires, il y en avait, dans ses propos, pour tous les goûts. Que l'on soit partisan du Cercle ou des Rebelles, une partie des explications de la jeune femme nous arrangeait forcément. Revenant un instant sur le début des propos de l'inconnue, l'étudiante ne put s'empêcher de ricaner intérieurement. Pas étonnant que cette bande pimbêches sans cervelles soit absente... Reprenant la parole sans se départir de son masque inexpressif et de son ton neutre, l'albinos rabaissa ses lunettes sur son nez, commençant à souffrir des rayons du soleil.

-A ta place je ne préviendrai pas le Cercle, ces imbéciles le feront parfaitement bien.

Comme pour justifier ses propos, l'une des femmes descendit dans la rue et se mit à hurler dans les aigus comme si sa vie en dépendait avant de s'effondrer sur le sol, vraisemblablement inconsciente. Pathétique. Adélaïde secoua la tête d'un air dégoûté avant de tourner les talons, mieux valait ne pas rester dans le coin sachant ce qu'elle venait de faire. Que l'inconnue aux insultes de maternelles la suive si cela la chantait, cela prouverait au moins qu'à défaut d'avoir un cerveau performant elle était tenace. Ce qui ne pouvait qu'être un avantage dans ce monde d'imbéciles heureux...

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