Biographie de Néro

Bonsoir à tous. Ca faisait un moment que j'avais ça en tête mais je me suis enfin décidé à rédiger le premier chapitre de l'histoire de Néro. Cette biographie offre une vision plus détaillée de son histoire et relatera aussi les évènements survenus entre son départ de l'institution des mages et son arrivée dans l'Avventura. Bonne lecture à vous =) et si vous avez des critiques à faire sur ma fiche je serais ravi de les entendre pour pouvoir m'améliorer, j'espère que mes écrits vous intéresserons.

Chapitre 1 L'éveil:

Fut un temps, l'eau ne me trouait pas la peau tel de l'acide sulfurique. Fut un temps, le contact du soleil sur ma peau ne risquait pas de me faire prendre feu. Cest dans ce contexte que commence mon histoire.

Je me présente mon nom est Néro, inutile de me demander mon nom de famille on m'a arraché à ma famille bien avant que je le sache. C'est dans un petit village bien isolé de l'Avventura que je vis le jour, je ne su jamais qui fut mon père ou même celle qui m'enfanta. Une institution de mages de feu était très réputée dans ce village, la puissance de leur magie était d'ailleurs connue dans tout le pays et rares étaient ceux qui osaient les défier, on racontait qu'ils pouvaient déceler le potentiel magique dans toute personne même chez un nourisson. Mes parents ne se doutaient pas encore de ce qui allait se passer, un beau matin des envoyés de l'institution vinrent frapper à la porte, on raconta ensuite à ma mère qu'on devait m'emmener dans un lieu spécial où mon potentiel pourrait être éveillé à son maximum. Bien entendu ni l'un ni l'autre ne comprirent ce dont il voulait parler, mon père dont j'avais semble il hérité de l'esprit revèche s'opposa à cette décision et tenta de renvoyer le messager d'où il venait par la force. Cependant le messager étant aussi un mage il parvint bien vite à neutraliser l'homme tout en m'emmenant sous les pleurs et les cris impuissants de ma mère tandis que mon père gisait calciné sur le sol.

Je n'avais même pas un mois à cette époque. Cette anecdote me fut raconté vers mes 8 ans par un de mes enseignants, à la grande surprise de celui ci je ne versa aucunes larmes ce jour la, je n'était même pas peiné par le triste destin de mon paternel ou par le traumatisme qu'avait subit ma mère. Je n'eu pas vraiment le temps à s'attacher à ceux qui furent un jour ma famille, j'avais mes propres raison de haïr cet endroit et de vouloir me venger. Comment être aussi insensible à un âge aussi jeune me direz vous? Et bien disons que je n'eu jamais le luxe d'avoir une enfance ordinaire. Je logeais dans une chambre miteuse dont le lit semblait plus dur que du cailloux, ce fameux lit était d'ailleurs le seul meuble de la pièce. Conditionné par des vieillards aigris se considérant supérieurs aux autres de par la puissance de leur magie et de l'étendue de leurs connaissances m'inculquaient des notions de magie et de soumission chaque jour. Ils ne tardèrent pas à comprendre que leur pseudo autorité n'avait aucun effet sur moi et au lieu de prendre le soin de casser leurs vieux os ils laissaient aux geôliers le soin de me passer à tabac pour mon insolence.

"Un jour je sortirais d'ici."

Tel était ce que je me répétais chaque jour pour me rassurer et éviter de me laisser aller au désespoir. Au sein de ce pensionnat je n'était bien entendu pas seul plusieurs autres enfants eux aussi enlevés de force de leur famille me cotoyaient dans des cellules voisines. A mon grand étonnement au départ certains enfants étaient issus à la base de milieux aisés et non de simples fils de paysans tel que moi. J'appris plus tard que cette organisation de mages était si redoutée que nul n'osait les défier, pas même les familles les plus influentes. Je ne savais pas vraiment ce que les autres gamins me trouvaient de si différent mais je sais qu'aucun ne tenta jamais de vouloir être ami avec moi, je ne m'en plaignais pas car je jugeais de toute façon qu'avoir un ami était parfaitement inutile je vivais pour moi et moi seul, les autres pouvaient bien aller au diable. Quand je tenais ce genre de propos aux enfants jouant les brutes avec les autres je me prenais souvent une rouste monumentale bien que cela restait toujours moins douloureux qu'être frappé par des adultes. J'avais beau avoir une grande gueule je n'avais pas les muscles nécessaires pour rivaliser face à ces idiots, je ne pouvais que subir et attendre que ça passe.

Vers mes douzes ans je commença à subir un entrainement plus poussé sur la magie de feu, je commençais même à pouvoir matérialiser une boule de feu de faible densité dans ma main. En regardant cette masse d'énergie incandescante dans mon regard s'afficha alors une lueur d'émerveillement, ce fut la première fois que j'éprouva un tel sentiment. Avec l'émerveillement vint aussi une lueur d'espoir qui naquit en moi, je me disais qu'avec de l'entrainement je deviendrais suffisamment puissant pour sortir de cet enfer. Les vieux croulants régnant en ces lieux étaient puissants mais ils restaient tout de même des vieillards, avec de la ruse et des pouvoirs suffisamments efficaces j'espérais avoir une chance de m'échapper.

A SUIVRE...

(premier chapitre assez court mais je ferais en sorte qu'ils soient plus longs par la suite.)

Voila j'ai déplacé le sujet^^. Merci pour ton avis sur ma biographie =) je sais que j'ai encore des progrès à faire dans la ponctuation et j'y travaille^^. Content que l'histoire te plaise autant .

Merci pour vos commentaires et vos conseils =), que vous aimez mon histoire me fait vraiment plaisir et me motive à la continuer en faisant tout mon possible pour que la qualité s'améliore de chapitre en chapitre. En parlant de chapitre voila le deuxième

Chapitre 2: Ignis l'archimage


Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis que j'eu enfin découvert la nature de mes pouvoirs. Depuis ma première boule de feu loin d'être assez chaude pour sérieusement blesser qui que ce sois, mon art s'était perfectionné et mes orbes enflammées étaient à présent bien plus brulantes mais aussi plus instables, ce qui rendait leur utilisation plus dangereuse. Selon les enseignants, les mages les plus expérimentés étaient capable de matérialiser de grandes gerbes de flammes capables d'enflammer tout sur leur passage sur plusieurs mètres. J'étais pour ma part encore loin d'avoir ce niveau et à part faire apparaitre des orbes enflammées j'était juste capable d'enflammer mes poings sans trop ressentir de brulures. M'étant éveillé à la magie mon organisme avait subi quelques changements étonnants, j'étais à présent bien plus résistant au froid et aussi à la chaleur, ce qui me permettait justement de manipuler du feu sans que ce sois dangereux pour moi du moment que je n'abusais pas trop. Ayant une fois voulu tenter le diable j'avais poussé à mon feu à son paroxysme en pleine salle de cours et m'étais retrouvé avec les mains couvertes de bandages pendant trois semaines.

Ca lui apprendra à faire son intéressant.

Avait si gentiment dit quelqu'un de ma classe, si je n'avais pas eu les mains en piteuse état je l'aurais certainement frappé à la sortie pour provoquer une énième bagarre se terminant par une convocation chez les vieux schnocks et des châtiments corporels par les gardes. Vers midi je pu entendre le son de cloche quotidien annonçant qu'il était temps pour les élèves de manger. Marchant d'un pas nonchalant au contraire de mes camarades qui semblaient morts de faim je déboucha sur la salle où les repas étaient servis. Cette "cantine" étaient suffisamment large pour accueillir la centaine d'élèves que l'institution comptait et reculée de toute les tables destinés aux étudiants, celle des professeurs qui étaient réputés pour faire partie des plus puissants mages du pays, tous spécialisés bien évidemment dans le feu. Au milieu d'eux siégeait le plus redoutable de tous, Théodor Ignis l'archimage de l'organisation. Archimage étant le titre donné au mage le plus puissant, beaucoup de magiciens de tout poils avaient passé leur vie à tenté d'accéder à ce titre sans jamais y parvenir. Ce fameux Théodor possédait une longue barbe et des rides prononcées trahissant son âge avancé, vêtu d'une ample robe couleur verte il avait un regard vert émeraude qui ne laissait jamais personne de marbre quand il se mettait à fixer quelqu'un. Dans sa jeunesse il était un mage-guerrier ayant participé à de nombreuses batailles et vaincu plusieurs armées à lui tout seul.

"Dire qu'il a pu faire le tour du monde alors que nous nous sommes justes bons à rester cloitré comme du bétail."

Pensais je rageusement. Soudain le regard du vieil archimage se posa sur moi, je n'étais pourtant pas dans les premiers rangs pourtant j'avais la désagréable impression qu'il me voyait parfaitement bien, il avait encore une bonne vue le bougre. Refusant de me laisser intimider je ne détourna pas le regard me perdant dans le vert émeraude de ses yeux. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il s'était soudainement mis à me fixer, était il capable de lire dans les pensées? Cette hypothèse me donnait la chaire de poule rien qu'a imaginer ce qu'il pourrait me faire subir pour ça. Voyant qu'il ne se dégonflait pas je finis par détourner moi même le regard signant implicitement ma défaite face à lui. Son regard était si difficile à soutenir... J'avais tout bonnement l'impression de n'être rien face à lui, tel une fourmi tentant de fixer le soleil. Croquant dans mon crouton de pain avec rage je fulminais à présent de l'intérieur.

"Ignis enfoiré..."

Lors de la fin du repas tous quittèrent la pièce sans plus de cérémonies pendant que les domestiques commençaient à nettoyer derrière nous. Partant faire ma toilette je pris une cagette d'eau et en versa un peu sur ma tête pour me remettre les idées au calme. Les normes sanitaires n'étant pas vraiment d'actualité à cette époque chacun devait se débrouiler avec le peu d'eau qu'il avait pour se nettoyer. Me mettant nu pour commencer à me toiletter je réfléchissais à ce qui venait de se passer aujourd'hui. Le regard de l'archimage hantait encore mon esprit, la façon dont il m'avait regardé était d'ailleurs étrange, c'était comme un mélange de fascination et de méfiance, qu'est ce qu'il pouvait bien craindre de moi? J'étais insignifiant pour lui, il avait beau être vieux il était toujours capable de me tuer en une seconde s'il le désirait.

Ayant ensuite fini de me laver, je m'habilla sommairement d'une tunique que je gardais pour dormir puis je m'abandonna aux bras de Morphée. Le lendemain fut de nouveau riche en leçons de magie, un de nos professeurs nous annonça d'ailleurs que bientôt allait s'organiser des combats de magie entre élève pour savoir ce que nous valions en situation d'affrontement. Ces combats seraient néanmoins rigoureusement surveillés car les enfants magiques étaient si rares qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'en perdre un seul. Beaucoup moins motivé que les quelques brutes de la classe réfléchissant avec leurs muscles plutôt qu'avec leur cerveau, j'y voyais malgré tout une occasion de réellement tester mes progrès. A la fin de la leçon je sortis sans me presser comme à mon habitude quand trois hommes déboulèrent dans ma direction l'air sévère.

Suis nous, l'archimage a demandé à te parler.

Hein? mais qu'est ce que j'ai fais?

Protestais je. Me rendant compte que je n'avais pas le choix je les suivis sentant alors la peur me tirailler de toute part, je n'étais pourtant pas du genre froussard , j'avais tout de même provoqué un nombre incalculable de fois des gamins de mon âge et même des adultes qui étaient pourtant dix fois plus forts que moi. Mais avec lui c'était différent... Ca me coutait de l'avouer mais ce vieux crouton possédait un charisme que je n'avais encore jamais vu. Après quelques minutes qui me parurent une éternité nous arrivâmes au bureau de Théodor qui m'y attendais, ses traits de visage infiniment sereins et détendus.

"Je vais peut être échapper à l'engueulade."

Espérais je alors. D'un geste l'archimage pria ses toutous lui servant de gardes de quitter les lieux, ce qu'ils firent la seconde qui suivit.

Voila à présent nous sommes seuls.

Dit il avec un léger sourire qui semblait un peu trop amical à mon gout. Voyant que je n'osais rien répondre il rajouta:

Sais tu pourquoi je t'ai convoqué?

A vrai dire non, je ne vois même pas pourquoi vous vous embarrassez avec moi, on a certainement du vous dire quel genre de réputation je traine derrière moi. A moi tout seul j'ai même du subir plus de coups de fouets que tout les autres élèves réunis.

Déclarais je ayant alors repris de l'assurance, avec amusement j'attendais à présent la réponse de mon interlocuteur qui émit un léger rire.

Crois moi tu es très loin de la vérité, on en a eu des biens plus coriaces que toi par le passé.

Face à cette remarque je grinçais des dents, me retenant de l'envoyer paitre. Il avait une sacrée répartie ce vieux.

Enfin bref, revenons en à ce pourquoi tu es ici. J'aimerai te faire une proposition qu'il serait d'ailleurs stupide de ta part de refuser.

Haussant un sourcils de stupeur je du reconnaitre que ce vieil homme venait de piquer ma curiosité.

Et quelle proposition est ce donc?

Approchant alors son visage du mien Théodor me déclara d'une voix soudain plus énergique:

Deviens mon élève!

A SUIVRE...

Pas de soucis merci pour ce conseil^^ et content que tu ai aussi aimé ce chapitre.

Chapitre 3: L'apprentissage.

Quand le vieil homme m'eut fait cette proposition plus qu'inattendue je restais tout d'abord sans voix, ayant du mal à comprendre ce qui le poussait à me faire une telle proposition. Dans toute l'institution rares étaient ceux ayant été entrainés par l'archimage en personne.

J'ai du mal à comprendre... Pourquoi voulez-vous que je devienne votre élève?

Prenant alors un air des plus sérieux, Théodor se leva de sa chaise pour s'écarter de son bureau jusqu'à être à seulement un mètre de moi. Je pus alors constater sa grande taille mais je fis au mieux pour ne pas montrer mon intimidation.

Comme tu le sais déjà nous recueillons ici dès leur plus jeune âge des enfants avec un potentiel magique.

"Séquestré serait plus approprié."

Pensais-je amèrement tout en gardant une oreille attentive à ses dires.

Certains enfants naissent avec une magie en eux bien plus puissante que d'autres. Tu ne t'en ais encore jamais apercu mais ton potentiel magique dépasse de loin beaucoup d'autres élèves de ce lieu.

Haussant les sourcils face à son explication deux questions me vinrent en tête.

Comment pouvez-vous savoir ça et pourquoi ma puissance magique serait-elle différente des autres? De tous je suis sûrement celui qui a le plus eu de mal à créer une simple boule de feu.

Sans quitter son sourire qui avait le don de m'agacer Ignis posa une main sur mon épaule parlant d'un ton qui se voulait bienveillant.

Pour répondre à ta première question je le sais car certains mages ont la faculté de pouvoir ressentir la puissance magique cachée d'un individu et je ne serais pas l'archimage si je n'avais que quelques étincelles comme cartes dans mon jeu.

Dit-il, interrompant sa phrase d'un léger rire pour ensuite s'attarder sur ma deuxième interrogation.

Tu n'as que 12 ans, tes pouvoirs sont comme toi, encore jeunes et immatures. En grandissant tu comprendras que j'avais raison.

Tandis que j'affichais à présent une mine songeuse, l'archimage m'annonça qu'il en avait terminé avec moi pour aujourd'hui et que je pouvais disposer. Faisant un signe de tête comme tout signe d'aurevoir quand je quittais la pièce toujours en proie à mes songes. Le lendemain les leçons débutèrent et je pus avoir un avant-goût de la difficulté des leçons de Théodor, on le disait aussi souriant en public qu'impitoyable aux entrainements et croyez-moi ce n'était pas une simple légende urbaine. A ses côtés trônait un long bâton faisant la taille de sa jambe qu'il dégainait pour corriger à la moindre petite inattention ou erreur. Ca ne faisait pas si mal que ça comparé aux poings des gardes que je me prenais à chaque insolence mais c'était tout de même hautement désagréable d'avoir à étudier dans la crainte de ce satané bâton.

Pour manipuler le feu tu ne dois pas simplement manier cet élément. Tu ne dois faire qu’un avec, le ressentir au plus profond de toi !

Assis sur une chaise et une table rudimentaire je faisais au mieux pour rester attentif quand bien même mes rêves de liberté et d’exploration prenaient parfois le dessus, ce qui était le cas à cet instant.

Néro tu m’écoutes?!

S’exclama le vieux professeur faisant claquer son bâton sur la table à quelques centimètres de mes doigts manquant de peu de m’arracher un cri de surprise.

Oui !

Réponais-je d’une voix dissimulant mon agacement.

Très bien, qu’est-ce que je disais à l’instant ?

J’eus à peine le temps de répondre un « eeuhhh… » hésitant que je me pris un coup de sa terrible arme en bois sur le crâne.

En même temps que je découvrais la face cachée derrière le masque souriant de mon maitre j'apprenais à grande vitesse à maitriser mes dons. La sensation de brûlure qui accompagnait parfois mes sorts quand je les utilisais trop avait finalement disparu et je m'étais tant habitué à mon pouvoir que la chaleur de mes flammes ne faisait même plus perler une seule goutte de sueur sur mon front. Le concours de magie était dans un mois et je savais bien que Théodor m’avait entrainé précisément dans ce but. Il voulait que je lui montre de quoi j’étais capable et après des mois d’entrainement qui me parurent interminables j’étais à présent fin prêt à y participer selon ses dires.

Si tu ne réussis pas cette compétition tu entacheras ma réputation gamin, tache de réussir !

M’avait-il dit, je ne savais pas si je devais prendre cette remarque comme un encouragement ou comme une menace en cas d’échec mais je me sentais d’attaque à tout affronter à présent. Le jour fatidique arriva enfin et d’un pas décidé je fis mon entrée dans la salle où les participants avaient étés conviés.

(Chapitre assez ennuyant je vous l'accorde mais je vous promet de l'action à revendre dans le quatrième )

CHAPITRE 4 : Que la compétition commence !

Les dés étaient maintenant lancés, la compétition allait enfin commencer et j’allais enfin pouvoir montrer le fruit d’un dur labeur de plusieurs mois d’entrainement acharné. Autour de moi, plusieurs gradins étaient remplis d’élèves de tout âge y allant de leur pronostic sur le vainqueur, je n’avais même pas besoin de prêter attention à leurs dires pour savoir que je n’étais évidemment pas donné dans les favoris, il aurait fallu être fou pour parier sur un gamin s’étant fait tabasser si facilement à plusieurs reprises.

Dans le centre de la pièce se trouvait une plateforme dédiée au combat, elle était composée de dalles en béton et couvrait une grande partie de la salle. Au milieu de la plateforme se tenait Théodor Ignis qui d’un air solennel se tenait fièrement au milieu des gradins et demeurait totalement coupé du brouhaha général.

Silence !!!

S’écria-t-il de sa voix grave et autoritaire. Le vacarme incessant des spectateurs se transforma alors en un silence général, personne ne souhaitant s’attirer le courroux de l’archimage. Se raclant la gorge Théodor entama alors son discours.

Je vous remercie d’être venu assister à la compétition annuelle des jeunes mages. Chaque concurrent ici présent a moins de 18 ans et souhaite mesurer sa force contre les autres concurrents au nombre de 20 cette année. Souhaitons leur bonne chance et que le meilleur l’emporte !

Le vieil homme sorti alors du centre de la pièce sous les applaudissements des élèves. Ayant écouté sa brève tirade je me rappelai alors que de ma promotion j’étais le seul à avoir eu le courage de me présenter. Du haut de mes 13 ans à peines acquis j’étais donc le plus jeune de la compétition ce qui n’était pas pour me rassurer. Des rumeurs que j’avais entendu ci et là, les participants donnés favoris cette années étaient trois:

Elisabeth August, 17 ans : Contrairement à la majorité des élèves elle ne fut pas enlevé à ses parents pour rejoindre l’institution, son père et sa mère l’y envoyèrent de leur plein gré en raison de sa descendance d’une longue lignée de mage qu’on appelle les mages du Phœnix.

Arthur Lans, 16 ans : Cet élève était bien connu pour n’avoir qu’un don très limitée pour la magie, aussi compensa il cela par un entrainement physique intensif faisant de lui un expert du combat au corps à corps.

Angeal, 14 ans : Tout comme moi le nom de famille de ce garçon restait inconnu, cependant il n’avait pas tardé à se forger une solide réputation. On le surnommait le petit prodige, je me demandais bien quel pouvait être la raison d’un tel surnom.

Beaucoup étaient déjà convaincus que deux de ces trois-là s’affronteraient certainement lors du match final. Me grattant l’arrière de la tête je commençais à éprouver des doutes, je m’étais entrainé d’arrachepied pour arriver jusqu’ici mais étais-ce suffisant ? Avais-je sous-estimé le niveau de mes adversaires ? Je n’allais pas tarder à le savoir. Surgit alors la voix puissante d’Ignis me tirant de mes rêveries, celui-ci nous intima l’ordre de nous mettre en rang l’un à côté de l’autre. Un des professeurs se leva des gradins pour sortir de sa robe de mage un bocal contenant plusieurs papiers, je compris aussitôt que la décision de tel ou tel affrontement allait être décidé au hasard, de même qu’en raison de la présence d’une seule arène de combat il n’y aurait qu’un seul affrontement à la fois.

Dans un silence solennel le professeur ouvrit le bocal pour y piocher au hasard un des bouts de papier présents dedans. Après un suspens court mais intense le vieil homme annonça un nom dans la liste :

Néro !

Haussant les sourcils je fus pris d’une grande surprise, je commençais déjà ? Quand le hasard s’en mêlait on pouvait vraiment s’attendre à de gros imprévus, je ne me sentais même pas prêt pour commencer. Le professeur piocha ensuite un second papier pour le déplier à nouveau sous ses yeux.

Geoffroy !

Articula-t-il, mettant ainsi complètement fin au suspense. Me sentant curieux je me mis à dévisager mon futur adversaire qui tout comme moi c’était légèrement avancé du reste du groupe.

C’était un garçon qui devait avoir 16 ans vu sa taille plus grande que la mienne et son visage affichant d’avantage des traits d’adulte que le mien. Doté d’une longue chevelure brune lui allant jusqu’aux épaules je ne savais d’avance à quoi m’attendre face à lui. Tout comme moi il était resté un participant transparent face aux trois favoris qui eux récoltaient toutes les attentions du public, cependant étais-ce une raison pour sous-estimer les autres ?

Faisons un beau combat.

Me dit-il, s’étant approché de moi et me tendant sa main dans l’intention que je fasse de même. D’un air totalement dédaigneux je lui répondis simplement :

Economise ta salive, je ne suis pas ici pour les mondanités.

Je détournais ensuite froidement mon regard du sien. Si je n’avais aucun ami ici ce n’était pas pour rien, je n’avais jamais compris l’intérêt qu’il y avait à se lier d’une quelconque façon avec quelqu’un. Dans les relations humaines je ne voyais qu’hypocrisie et mensonge, ton ami d’aujourd’hui pouvait parfaitement te poignarder le lendemain, je m’étais mis en tête de ne me fier à personne, pas même à Ignis.

Moi et mon adversaire nous avancions alors jusqu’à la plateforme, je constatais avec amusement que mon manque de courtoisie de tout à l’heure avait été mal pris par Geoffroy qui affichait un air bien plus sérieux que tout à l’heure. Quand nous fumes à seulement quelques mètres l’un de l’autre et désormais au centre de toutes les attentions, le professeur donna le feu vert pour que nous commencions.

Sans prévenir Geoffroy m’envoyait une boule de feu de la taille du poing destinée à m’atteindre au visage. J’esquivais aussitôt d’une roulade exécutée de façon rapide pour me remettre aussitôt sur mes deux jambes. J’analysais les gestes de Geoffroy qui semblait concentré et tout aussi prêt à en découdre que moi, nous nous fixions dans le blanc des yeux sans user de la moindre technique en premier lieu. Coupant court à ce moment de calme avant la tempête, je fis apparaitre une boule de feu de même taille que la précédente mais dotée d’une énergie magique bien plus intense et l’envoya sur Geoffroy. Ce dernier l’esquiva au dernier moment protégeant son visage avec ses bras afin de ne pas recevoir malencontreusement une étincelle dans les yeux. En un éclair je profitais de ce léger moment de distraction de sa part pour renvoyer une autre boule de feu à toute vitesse ce qui ne lui laissa pas le temps de réagir avant d’être frappé en plein estomac.

Sous la force de l’impact le pauvre élève fut éjecté à quelques mètres en dehors de la plateforme. D’un sourire satisfait je constatais que ma technique avait porté ses fruits, j’avais misé sur la vitesse au détriment de la puissance magique. Geoffroy resterait sonné pendant un bon moment le rendant hors combat mais sa vie n’était pas en danger, cette boule de feu ne risquerait pas d’endommager ses organes et laisserait au pire une trace de brulure sur son ventre pendant un petit moment.

Le vainqueur est Néro !

Dans le public pouvait alors se lire l’incrédulité générale, certains d’entre eux me connaissaient et n’aurais pas donné cher de ma peau, me donnant sans doute perdant au premier tour. Les plus surpris restaient sans doute ceux de ma promotion dont je sentais le regard pesé sur moi, comme s’ils tentaient de comprendre comment un gringalet comme moi avait été capable de terminer un combat si rapidement. Sans me départir de mon sourire satisfait je ne leurs rendait même pas leur regard et m’écartais du lieu d’affrontement, le meilleur restait encore à venir.

A SUIVRE

Rien a dire, juste hâte de lire la suite

Bonjour, merci encore pour votre soutien et vos encouragement concernant ma bio =). Je suis très occupé ces dernière semaines car je fais de grosses journées de boulot (ce n'est pas rare que ma journée ne se finisse pas avant 22 heures). Cependant la flamme de l'écriture ne m'ayant pas quitté, je prenais le temps chaque soir d'écrire quelques lignes pour compléter mon chapitre. J'espère qu'il vous plaira^^.

Chapitre 5 : La magie du Phénix

Après ce combat court mais intense, le public s’était enflammé et commençait à discuter à tout va sur le gagnant que tout le monde jugeait comme improbable. Pour ma part je m’amusais de leurs réactions, s’en était comiques de voir leurs grands yeux naïfs et ébahis. D’un mouvement de main suivit d’un haussement de ton, un professeur incita les spectateurs au silence. Dans le coin des combattants certains chuchotements se faisaient entendre, personne parmi eux n’avait entendu parler de moi et leur surprise de me voir gagner si facilement n’en était que plus grande. D’un regard distrait j’observais Geoffroy, qui était tombé dans les pommes, être transporté par une équipe médicale.

Me remettant en place parmi les participants, je laissais planer leurs regards sur moi sans broncher. Certains semblaient à présent s’intéresser à mon cas, mais je remarquais que la fameuse Elisabeth August quand à elle semblait toujours faire peu de cas de moi ou même de tout les autres. On disait de cette fille qu’ elle était aussi froide que redoutable, les quelques inconscients qui avaient osé la provoquer s’en étaient souvent sorti brulés au premier ou au deuxième degré, bref de quoi vous donner la chaire de poule à l’idée d’affronter quelqu’un de la sorte.

Coupant court à mes pensées, la voix du vieux professeur qui avait annoncé le premier combat se fit à nouveau entendre. Déjà moins anxieux que la première fois, je me doutais que le tirage au sort ne tomberait pas sur moi immédiatement comme je venais de m’inscrire pour le deuxième avec ma victoire de tout à l’heure. Son vieux bout de papier tenu fermement entre le pouce et l’index, l’homme annonçait l’un des deux participants du prochain combat :

Antoine Fried !

Se détachait ainsi du groupe, l’intéressé affichait un air sérieux et déterminé. Ce jeune homme blond âgé probablement de 17 ans vu sa taille plutôt grande et sa musculature qui se voulait développée pour son âge. Cet homme n’était pas dans les favoris, mais je le connaissais malgré tout sa renommée de Casanova, en effet c’était un homme d’une grande beauté et qui s’amusait à séduire tout ce qui portait jupon. Il n’avait guère de remords à charmer des filles déjà éprises d’un autre ce qui se soldait parfois par des duels qu’Antoine avaient toujours gagnés haut la main.  

Solennellement le vieil homme tira le deuxième morceau de papier qui allait déterminer l’identité du deuxième concurrent :

Elisabeth August !

Soudain toute la foule fut plus excitée encore que précédemment, cela devait sans doute les passionnés au plus haut point que de voir l’un des trois élèves les plus prestigieux de l’institution s’adonner à un combat. Préservant mon calme, j’étais néanmoins tout aussi impatient qu’eux à l’idée de découvrir la puissance de cette jeune femme qu’on disait user de la magie du phénix.  Silencieusement les deux adversaires s’avancèrent sur le terrain tandis que sonnait l’heure du combat.

Fichtre, à mon premier combat je me trouve déjà dans l’obligation de devoir affronter une jolie fleur telle que vous, vous m’en voyez navré.

Déclarais Antoine avec une lueur d’arrogance dans le regard.

Si tu n’es pas content d’être tombé sur moi un conseil déclare forfait avant que je te batte !

Répondit son interlocutrice d’un sourire encore plus arrogant. Le jeune homme se rendant  ainsi compte qu’il avait à faire avec une femme de caractère. La parole laissant place à l’action, Antoine fit apparaitre cinq boules enflammées sans user du moindre geste et les envoya sur son adversaire dans un temps record.

« Ce n’est pas juste un prétentieux, peu de mages sont capables de faire apparaitre autant de boules de feu dans un laps de temps aussi court. »

Pensais je, étant presque impressionné par cette performance. Ignis m’avais déjà appris que le pouvoir magique ne découlait pas des performances physiques, mais bel et bien du mental. Un mage suffisamment entrainé pouvait faire apparaitre son pouvoir sous une simple pensée, mais c’était plus facile à dire qu’a faire, pour y arriver cela demandais soit un don exceptionnel soit des décennies d’entrainement.

Avec une élégance propre à la gente féminine, Elisabeth  esquiva sans problèmes tout ces projectiles envoyés pourtant à une vitesse prodigieuse. Le petit sourire qu’arborait la jeune femme tout à l’heure avait laissé place à une concentration inébranlable, Antoine lui semblait surpris de ne pas en avoir déjà terminé avec elle.

D'une rapidité impressionnante, Elisabeth revint à la charge envoyant un coup de pied souple à la hauteur du torse de son adversaire qui bloqua son attaque in extrémis avec ses bras. Faisant usage de son pouvoir une seconde fois, Antoine renvoya des boules enflammées sur son adversaire. Esquivant tout aussi facilement que la première fois, la jeune femme déclara d’un ton qui frôlait l’ennui :

Es-tu stupide au point de croire qu’une technique n’ayant pas marché sur moi la première fois marchait du deuxième coup ?

Contre toute attente son interlocuteur affichait lui un sourire presque sadique répondant d’une voix amusé :

Oh que oui !

Les orbes de flammes qu’Elisabeth avaient esquivées précédemment revinrent à la charge derrière le dos de celle-ci comme si elles avaient une conscience propre.

« Il les dirigent par la pensée. »

En concluais-je. Il était capable de les faire apparaitre de cette façon alors pourquoi pas les commander ainsi, je me sentais idiot de ne pas y avoir songé plus tôt. Pour la première fois depuis le début de l’affrontement la jeune femme semblait désarçonnée et semblait peiner à semer les projectiles qui la suivaient sans relâche. Elle réussit malgré tout à se tirer de ce mauvais pas en fonçant contre Antoine puis en effectuant un bond juste au-dessus de lui.  Les boules de feu l’ayant suivi tout du long s’écrasèrent donc avec violence sur leur expéditeur qui poussa un cri de surprise. Cependant le mage semblait ne pas avoir dit son dernier mot et se tenait toujours debout après l’impact, avec quelques morceaux de vêtements à présent en lambeau.

Espèce de garce !

Fulminait-il, sous le regard amusé de son adversaire.

Tu es résistant je dois le reconnaitre, pour la peine je vais te montrer ma technique que nul autre en cet endroit ne possède.

Tendant le bras vers son adversaire, je m’attendais à voir surgir à tout moment de sa main une orbe enflammée. Bien vite son pouvoir se matérialisa mais au lieu d’y voir apparaitre une simple boule enflammée, j’eu la grande surprise en même temps que tout les autres de voir apparaitre dans la paume de sa main ce qui ressemblait fort à un phénix de flammes miniature.

Un phénix !?

Pensais-je à voix haute. Je m’étais dis que son titre de mage du Phoenix ne rendait pas la nature de son pouvoir différente de celles des autres mages et visiblement je m’étais totalement trompé. En un éclair l’oiseau de feu fonça sur Antoine pour le toucher en pleine poitrine, la force de l’impact le projeta dans les gradins ce qui créa des cris de surprise dans la salle mais aucun autre élève qu’Antoine n’en fut blessé.

Tu en eu assez ou je recommence ?

Déclara Elisabeth avec un ton froid et moqueur. Son adversaire tenta bien de répliquer mais la puissance du coup l’avait tout bonnement terrassé et même s’il était conscient il ne pouvait même plus bouger le petit doigt. Sa veste calcinée au niveau du torse laissait apparaitre une brulure particulièrement sévère, ayant la même forme que le phœnix de tout à l’heure.

On proclama alors la combattante comme gagnante de ce combat tandis que son malheureux adversaire qui poussait à présent quelques cris de douleur était évacué par l’équipe médicale.

« Comparé à elle, on peut dire que j’ai ménagé mon adversaire. »

Pensais-je. Cette femme paraissait sans pitié et prête à tout pour décrocher la victoire, quelque part cela me plaisait car j’avais exactement la même soif de victoire qu’elle et voir sa puissance en action ne m’avait qu’encore plus donné envie de l’affronter si jamais nous tombions face à face.

A SUIVRE…

J'ai lu ton chapitre avec un grand plaisir, cette fois-ci comme les autres ! J'ai juste une petite remarque technique sans grande importance, concernant l'orthographe: il me semble que c'est " phœnix", pas " phénix" ? ^^

Bonjour tout le monde, je vous prie de m'excuser pour cet énorme retard dans ma bio >.<. J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres.

Chapitre 6: Une discipline de fer

La tension battait son plein au sein de l'arène, le publique faisait de plus en plus de bruit et commençait sérieusement à me casser les oreilles. Je me retins cependant de tout commentaire déplacé à ce sujet par peur que les conséquences de ces paroles retombent directement sur moi et me disqualifient d'office, la compétition était devenue bien trop intéressante pour s'en aller maintenant. Cette Elisabeth avait vraiment eu le don d'enflammer la foule, personne ne s'attendait à voir un phoenix miniature apparaitre de nul part. Maintenant que ce combat était terminé, plusieurs autres affrontement s'étaient succèdés mais la plupart ne représentaient pas de réel intérêt pour moi, étant donné que les seuls qui m'intéressaient étaient bien entendu les trois favoris de la compétition. En parlant d'eux voila que l'un des trois allait bientôt faire son apparition.

Arthur Lans!

Quand le vieil homme eu prononcé ce nom, je tournais aussitôt mon regard vers l'arène pour voir de plus près ce fameux challenger. La chose la plus notable chez lui était certainement sa carrure. Doté d'une taille moyenne qui ne dépassait guère la mienne, il avait pourtant une musculature impressionnante, des biceps saillants témoignant de sa puissance physique et une posture qui imposait le respect. Pour mieux faciliter ses mouvements, il était habillé d'une veste laissant ses bras nus pour ne couvrir que le torse et un pantalon ample et le tout de couleur rouge feu. Sur son visage on pouvait aisément déceler une détermination sans faille, son corps si impressionnant étant le fruit de longues années de dur labeur.

Frédéric Taurain

Ainsi s'appelait le second combattant. Comparé à Arthur celui n'avait pas beaucoup de charisme, mais il semblait doté d'un esprit tout aussi fier et borné que son adversaire. De taille plus grande qu'Arthur, Frédéric s'était taillé une réputation au sein du pensionnat en raison de sa très bonne maitrise des sorts qui dépassait celle de la plupart des autres adolescents de son âge, tout comme son adversaire, Frédéric était âgé de 16 ans. Maintenant que les protagonistes étaient en place, le combat allait pouvoir commencer.

Les deux combattants se mirent en place de leur côté et presque aussitôt on entendait le résonnement du début du combat. Frédéric entamait les hostilités d'entrer de jeu en faisant apparaitre un jet de flamme contrôlé avec ses deux mains sur son adversaire. Jusqu'alors je n'avais observé chez les mages ici présents que de simples boules enflammées et non pas un jet de flammes continu comme ce jeune homme venait de réaliser, c'était un sort bien plus ardu à maitriser et nécessitait bien plus d'entrainement que pour de simples orbes de flammes.

A une rapidité fulgurante Arthur évita ce jet de flamme pour se rapprocher de son adversaire. Sans crier gare, il asséna à Frédéric un terrible coup de poing enflammé en pleine figure qui désarçonna le mage et le fit tomber violemment par terre. Cependant le jeune homme était loin d'avoir tout donné et se releva avec difficulté pour faire face à son adversaire. Sans donner le temps à Arthur de préparer une seconde attaque, Frédéric se concentra pour envoyer un deuxième jet de flamme d'une seule main et encore bien plus impressionnant que le premier. Le jeune homme qui était la cible de cette attaque pu juste esquiver à temps mais les flammes réussirent à toucher sa tunique au niveau de l'épaule. Il arracha alors cette partie de sa veste, manquant de peu de se bruler la main au passage, pour la jeter par terre avant que les flammes ne brulent tout ses vêtements.

J'ai entendu parler de toi, Arthur Lans. A ce qu'il parait, tu n'a jamais réussi à apprendre de techniques de magie avancée, je me demande comment un sous doué comme toi à pu se retrouver dans les trois favoris de la compétition!

Déclara alors Frédéric non sans une certaine prétention. Pour quelqu'un d'aussi doué que lui, avoir un adversaire qui ne savait qu'enflammer ses poings un bref instant relevait presque de l'insulte.

Pour un futur perdant, tu fanfaronnes un peu trop à mon gout.

Répondit du tac au tac son adversaire avec une lueur de défi dans le regard accompagné d'un petit sourire. Sa répartie fit mouche et son adversaire serrait des dents, retenant certainement une injure dès moins gracieuses. Étant fin prêt à en finir, Arthur Lans se remit en position d'attaque.

A mon prochain coup tu ne te relèvera pas!

Encore faudrait il que tu arrives à me toucher.

Invoquant une énorme gerbe de flammes à l'aide de ses deux mains, le mage répondant au nom de Frédéric lança sa terrible création sur son adversaire qui cependant s'était déjà habitué à la rapidité d'attaque de son assaillant et esquiva sans le moindre mal. Retenant une autre injure, le mage impétueux s'apprêtait à envoyer une deuxième salve sur Arthur quand il vit ce dernier déjà parvenu vers son flanc gauche. L'homme au corps puissant infligea alors un terrible coup de pied dans les côtes de son adversaire, enflammant son pied au préalable pour augmenter encore la puissance du coup. Le mage pourtant si talentueux n’eut pas la chance de pouvoir esquiver l'attaque et se la prit de plein fouet, se faisant au passages casser quelques os. Tombant dans les pommes sous la puissance du coup, le corps du perdant gisait à présent inerte sur le sol pendant que le service de soin courrait à son secours.

Vainqueur Arthur Lans!

Bien que le combat avait été moins donné dans le spectaculaire que le précédent, ce n'était pas pour autant pour cette raison que les habituels vacarmes du public avais cette fois ci laisser place à un silence de mort. Tout le monde avait été choqué par la façon dont Frédéric avait perdu. Arthur Lans n'avait pas hésité une seule seconde à lui infliger un coup mortel et même Elisabeth avait fait preuve de d'avantage de retenue que lui en blessant son adversaire, cet homme ne plaisantait pas! Contrairement aux autres participants, on ne sentait chez lui aucune retenue et surtout aucune hésitation pour le meurtre. Des rumeurs circulants sur lui, à chaque bagarre au sein du pensionnat à laquelle il avait participé on avait fréquemment retrouvé du sang partout et un être à mi chemin entre la vie et la mort. Cependant il n'avait jamais été question de le renvoyer, bien qu'il n'avait jamais eu le moindre talant pour la magie, son acharnement pour l'entrainement et la rigueur de sa discipline lui valait le respect de tous qui voyaient en lui une autre arme de choix pour les ambitions des mages de feu. Car dans le fond nous n'étions pas autre chose que cela, des armes vivantes!

Votre attention s'il vous plait! Nous allons maintenant faire une pause de 20 minutes pour que les participants restants puissent reprendre leur force, merci de votre compréhension.

Aucune plainte n’eut été entendu suite à cette annonce, le public étant encore certainement choqué par ce qu'il venait de se produire et se demandant surement si le dernier perdant en date allait s'en sortir. N'étant pas vraiment du genre soucieux envers autrui, je me contentais quant à moi de quitter la salle pour aller prendre l'air. Je pensais partir d'ici en toute discrétion jusqu’à ce qu'une voix m'étant familière se manifeste.

Néro! Attends moi!

Poussant un soupir je me retournais, connaissant déjà l'identité de celui sur qui j'allais tomber. Complètement à bout de souffle, l'homme m'ayant interpellé était maintenant à un mètre de moi. Légèrement cambré vers l'avant en raison de sa fatigue qui l'obligeait à reprendre son souffre, sa longue chevelure brune cachait ses yeux mais on pouvait reconnaitre non sans mal Geoffroy que j'avais affronté précédemment.

Félicitations pour ta victoire de tout à l'heure! Je peux t'accompagner? Il faut qu'on discute de quelque chose.

Poussant un autre soupir, j'hésitais à donner un réponse favorable à sa requête étant du genre solitaire, mais cet homme était le genre de personnes à pouvoir jouer les casses pieds jusqu’à ce qu'on lui dise oui.

Si ça te fais plaisir...

Affichant alors un air satisfait, le grand brun me suivit en dehors de la salle puis aux bouts de quelques minutes à peine m'adressa à nouveau la parole.

J'ai du mal à croire qu'Arthur a presque tué son adversaire, j'ai croisé Antoine Fried tout à l'heure qui se remettait lentement de ses blessures. Mais on m'a dit que Frédéric lui était dans un coma profond entre la vie et la mort.

Tout ça juste pour s'être pris un coup dans les côtes?

Demandais je, un peu surpris que cette défaite ait pris des proportions si graves.

Un de ses os brisés lui aurait perforé un poumon et la violence du coup était tel qu'il a immédiatement perdu connaissance... Personne ne sait s'il s'en sortira.

Ne répondant rien et continuant à marcher, je repensais en même temps à ce fameux Arthur à la puissance fulgurante de ses coups qui semblait invincible, était il vraiment possible de battre un monstre pareil?

Tu as peur n'est ce pas?

Déclara Geoffroy avec une lueur moqueuse dans le regard que je n'appréciais pas du tout.

Peur? Tu ne racontes vraiment que des sornette, je t'ai battu en deux secondes à notre combat, face à lui ça ne devrait prendre qu'un peu plus de temps.

Disais je d'une fierté mal placée, en réalité j'avais effectivement peur de cet homme, mais le montrer à quiconque aurait été faire preuve de faiblesse et je voulais croire en mes chances de victoire jusqu'au bout. Mon interlocuteur quant à lui, ne put s'empêcher d'éclater de rire en déclarant.

Si tu le dis! J'ai eu droit à un aperçu de ton potentiel dans notre affrontement et tu a certainement plus de chances de le battre que beaucoup d'autres dans la compétition, mais ce n'est pas d'Arthur Lans dont tu dois le plus te méfier...

Avant qu'il ai pu terminer sa phrase, j'entendis la voix puissante de l'archimage annoncer la reprise de la compétition. Faisant un signe de tête à Geoffroy comme tout signe d'aurevoir, je commença à m'éloigner de lui quant il haussa le ton pour me dire:

Fais attention à Angeal! C'est certainement lui que tu affrontera dans le dernier combat.


A SUIVRE...