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Message par Invité Jeu 6 Fév - 21:21

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Ewilan s'était levée dès l'aurore, une longue journée se préparait et la jeune femme comptait bien mener à bien tout ce qu'elle avait prévu. La chirurgienne aux prunelles océan avait pris en charge les cas les plus graves dès son arrivée à l'hôpital, à la fin de la matinée, tous ses patients se trouvaient hors de danger. Ce fut avec une joie immense et le coeur léger que le jeune femme avait couru jusqu'au lac pour s'y ressourcer et déjeuner avant de faire le chemin en sens inverse, toujours en courant. Elle avait pour habitude d'emporter une tenue de sport sur son lieu de travail, cela lui permettait souvent de faire une petite pause bien méritée. Une fois rentrée, la jeune élémentaire était descendue aux archives afin d'y mener les recherches qu'elle et Rémio avaient débutés quelques jours auparavant. Son but était simple : dénicher des dossiers de patients qui présenteraient des aptitudes similaires à celles des deux élémentaires. En effet, les deux jeunes gens désiraient plus que tout, trouver des personnes leur ressemblant, les comprenant...d'autres élémentaires.

Etant de veille à l'hôpital cette nuit là, la jeune femme ne prit pas la peine de jeter un coup d'oeil à la pendule suspendue au mur juste devant elle. Ewilan se trouvait allongée sur le ventre, perdue au milieu de gigantesques piles de cartons dont des dossiers dépassaient, semant une pagaille sans nom dans la grande pièce. L'élémentaire avait relevé ses cheveux en une queue de cheval afin de ne pas être gênée durant sa lecture. Pour l'instant, toutes ses recherches s'étaient avérées totalement infructueuses, à son plus grand désespoir. Des bruits de pas avertirent la jeune femme que quelqu'un entrait dans la pièce, mais lorsqu'elle leva les yeux personne ne se trouvait là. Haussant les épaules, la petite élémentaire se rallongea au beau milieu des dossiers sans se départir de son éternel sourire enfantin. Lorsque des bruits de course retentirent, l'élémentaire d'eau releva la tête d'un air curieux pour finalement apercevoir Mérédith, l'infirmière qui se trouvait de garde avec elle cette nuit là, courir comme une folle en hurlant son prénom. Ewilan agita une main au dessus des piles de cartons avant de prendre la parole de son habituel air joyeux et infantile.

-Je suis ici Mérédith. Un problème avec un patient? Rien de grave j'espère. Conclut-elle avec un regard légèrement inquiet en voyant l'air affolé de l'infirmière.

Laquelle prit appui sur le mur tout en criant d'une voix suraiguë.

-C'...c'est horrible...les patients qui sont considérés comme délinquants ou criminels.... La femme ne put que faire une pause et rouler des yeux d'un air bouleversé.

Ewilan se releva, épousseta ses vêtements ainsi que sa blouse et tapota gentiment l'épaule de sa collègue.

-Soufflez un peu et dites moi ce qu'il se passe. La chirurgienne n'avait pu masquer l'inquiétude présente dans sa voix.

-Ils tous été attaqués, il n'y a plus qu'un survivant, quoi que ce mot soit encore trop positif, c'est un véritable carnage. Gémit la jeune femme tout en se prenant la tête dans les mains avec désespoir.

L'élémentaire aux yeux bleu avait pâlit dangereusement tout au long du récit de ladite Mérédith. La jeune femme ne prit pas la peine de réfléchir plus longtemps et courut le plus rapidement possible jusqu'à l'aile du bâtiment où se trouvaient les patients à risque dont lui avait parlé l'infirmière. Ewilan héla le jeune interne qui se trouvait également de garde avant de détaler dans le couloir, le jeune homme sur ses talons. Lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce, la jeune femme ouvrit de grands yeux horrifiés tandis que l'interne rendait son dernier repas juste devant la porte. L'élémentaire ne put cacher les tremblements qui la parcouraient, elle se dirigea vers ses anciens patients, quatre au total. Trois d'entre eux n'auraient désormais plus jamais besoin de ses soins, leurs coeurs avaient été arrachés de leurs poitrines et on voyait aisément qu'ils étaient morts dans d'atroces souffrances. Le quatrième homme, lui, n'était plus qu'un cadavre ayant oublié de ne plus respirer. Il n'y avait aucunement besoin d'être médecin pour savoir qu'il était en train de mourir. Ewilan s'approcha de lui, prit sa main et caressa avec douceur son visage tout en lui parlant d'un ton réconfortant, son plus beau sourire sur les lèvres.

Ce fut avec cette vision que l'ex-patient mourut. La jeune femme rabaissa ses paupières tandis qu'une larme creusait un sillon douloureux sur l'une de ses joues, bientôt suivie par une deuxième puis par de nombreuses autres gouttelettes. La chirurgienne se dirigea vers l'interne, le rassura et le confia aux bons soins de Mérédith qui était chargée d'annoncer la nouvelle au directeur. Ewilan se lava les mains dans l'un des lavabos, qui fut bientôt entièrement colorée de rouge, tout la blouse autrefois blanche de la jeune femme.

Cette dernière s'assit dans un coin de la pièce en pleurant silencieusement, les yeux rivés sur les cadavres. Ces hommes n'étaient certes pas des enfants de coeurs mais ils n'avaient pas mérité cette mort, personne ne méritait une telle fin... L'élémentaire était trop sensible, on le lui avait déjà fait remarquer... Mais qui pouvait rester de marbre face à un tel carnage ? Un sanglot douloureux déchira la gorge de la jeune femme qui espérait en même temps qu'aucun autre patient n'ait été attaqué.

Message par Invité Ven 7 Fév - 9:47

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Quand les opposés s'attirent...


J
e remet le journal là où je l’ai trouvé. Ca fait maintenant plusieurs journées et nuit que je passe à lire les journaux de mes ancêtres. Je ne me nourris que du sang que j’ai volé à l’hôpital lors de ma dernière visite. Même si je suis censé rechercher un membre du cercle ou un membre des rebelles je passe le reste du temps chez moi à consulter nos archives de famille. En effet je fais de mon mieux pour découvrir ses mes ancêtres avaient des ennemis. C’est peut-être l’une des causes qui fait qu’on a décidé de s’en prendre à la compagne du sanguinaire. Je m’en veux encore de l’avoir laissé seule ce jour là. Personne n’aurait osé s’en prendre à nous si j’étais resté à ses côtés. Ce journal ne m’a rien donné si ce n’est que l’un de mes jeunes neveux était un coureur de jupon. En même temps même si j’espère trouver un indice dans ses journaux, William a décimé tellement de famille qu’il est fort possible que c’est au sanguinaire qu’on en veux personnellement. Seulement l’assassin de Diana était trop couard pour oser s’en prendre directement à moi. Mais il paiera mille tourment pour ce qu’il a infligé à l’amour de ma vie. Lassé de ne me nourrir que du sang froid je décide qu’il est temps d’allez chasser, surtout que le jour vient de se coucher.

Je décide de me rendre à l’hôpital à nouveau afin de refaire un stock de sang tout en allant faire un tour au service criminologie. Je ne sais pas si ce service s’appelle ainsi mais c’est la bas que la plus part des criminelles ou des personnes accusés de délit qui doivent se faire soigner se trouve. Je ne trouverai sûrement pas celui que je cherche mais au moins ça me permettra de rassasier ma soif et de laisser la haine de William s’exprimer. Il ne tient plus en place depuis toute nos recherches infructueuses et il a besoin de calmer ses nerfs. j’avoue que ça me fera également du bien de tuer un peu, c’est un moyen comme un autre de se défouler. Et puis après tous ces personnes ne sont que des hors la loi. Il ne manqueront donc à personne. Je me laisse malgré tout tombé dans le fauteuil de la bibliothèque non s’en mettre d’abord servi un bon vieux scotch bien serré. Une fois la boisson descendu je me lève à nouveau puis je prends la direction de la ville. Mon manoir étant un peu excentré je suis plus tranquille, mais je dois également parcourir une bonne distance pour arrivé à l’hôpital. L’avantage c’est qu’à l’avventura personne n’est choqué de voir un vampire se déplacer à grande vitesse.

Une fois arrivé devant l’imposant bâtiment je ne perd pas de temps et je m’élance pour atteindre l’une des fenêtre se trouvant en hauteur. Peu de gens me connaisse dans la ville et je compte bien que ça reste ainsi. Surtout que je m’apprête à voler leur banque de sang. Je m’avance alors dans le service que j’ai décidé de viser et c’est alors que William prend le dessus. Il attrape le premier passant qui lui passe sous la main sans ménagement, il regarde son bras, pas de tatouage, il l’intérroge alors puis quand il se rends compte qu’il ne peut pas lui répondre il le vide de presque la totalité de son sang. Il lui en reste juste suffisamment pour mourir d’en d’atroce souffrance. L’opération se répète pour chacun des patients de ce service. William se laisse allez à leur arracher le coeur. Aucune compassion. pour ces malades. Enervé de n’avoir rien trouvé je, ou plutôt il pénètre dans le bureau des infirmière et dans sa rage il saccage ce dernier. Enfin il s’assied pour se calmer et découvre leur cachette d’alcool. Il ne se prive pas alors pour vider d’une seule traite leur bouteille de bourbon de mauvaise qualité.C’est alors que nous entendons des cris, une femme vient de pénétrer dans le service, sûrement l’une des infirmières de garde ce soir. Peu m’importe, William ne se donne pas la peine de se déplacer pour la tuer, les stores du bureau fermé elle n’a donc pas vu qu’elle n’était pas seule. Je l’entends à l’étage d’en dessous alerter une de ses collègues qui porte apparemment le nom de Ewilian. Mon ouïe surdéveloppé me permet également de prendre connaissance que ma première victime qui n’a presque plus de sang dans les veines, bien que totalement mourant soit encore en vie. Cela ne durera pas bien longtemps.

Trois personnes pénètre alors dans la chambre, l’une d’elle se met à vomir devant le spectacle de sang que William à laissé derrière nous. Une autre raccompagne ce dernier et enfin la dernière qui est la nouvelle venue se penche vers l’homme qui est en train de mourir. Elle se dirige alors vers le lavabo afin de sans doute retirer le sang qu’elle a sur les mains puis elle se laisse tomber dans un coin de la pièce pour pleurer. Je sors alors du bureau et tourne mon regard vers cette jeune femme. Avant même qu’elle ne remarque ma présence elle se retrouve en l’air son regard se plongeant dans mes yeux sombre, ou plutôt les yeux du meurtrier. Il arrache sans ménagement la manche du bras gauche de la jeune femme afin de vérifier qu’elle n’a pas de tatouage. Elle n’en a pas. William relâche alors le colle de la jeune femme et se diriger vers la sortie. C’est la première fois que je le vois épargner quelqu’un. Qu’est-ce qui lui prend ? Il prends doucement la route de la banque de sang tout en me laissant petit à petit reprendre le contrôle de notre corps.

Message par Invité Ven 7 Fév - 17:23

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Ewilan était persuadée de se trouver seule dans la pièce. C'est pourquoi, lorsqu'elle se sentit soulevée du sol en fraction de seconde, un cri de surprise lui échappa. En face d'elle se trouvait vraisemblablement un vampire, à en juger par la couleur de ses yeux ainsi que son impressionnante force. L'être de la nuit arracha sans ménagement sa manche gauche ainsi que la dague accrochée à son avant-bras, semblant vérifier quelque chose. N'ayant apparemment pas trouvé ce qu'il cherchait, le jeune homme la laissa retomber sur le sol avant de s'éloigner d'un pas tranquille. Tremblant de tout ses membres, la jeune élémentaire ne pensa tout d'abord qu'à une seule chose : la sécurité de ses patients et celle de l'infirmière et du jeune interne. Courant encore une fois à travers les couloirs, la petite sportive avertit l'infirmière de la présence d'un puissant vampire dans l'enceinte du bâtiment.

-Occupez vous des patients et faites attention à vous, je vais m'occuper de cet homme. Lança t-elle avec un sourire rassurant tandis que Mérédith s'affolait.

-Il est hors de question que vous y alliez seule ! C'est bien trop dangereux !

L'élémentaire aux yeux océan esquissa un sourire enfantin avant de rire légèrement malgré l'ampleur de la situation.

-Vous êtes tous les deux des humains, je me dois de vous protéger. Cet homme doit simplement être affamé, je ne crains pas grand chose ne vous en faites pas. Tenez j'emporte une bouteille d'eau et mes deux dagues.

Le ton de la chirurgienne ainsi que son air sur d'elle rassérénèrent l'infirmière qui put focaliser toute son énergie et son attention sur les patients encore en vie ainsi que sur l'interne qui ne semblait toujours pas remis de la vision d'horreur qu'il avait précédemment aperçue.
Ewilan partit aussitôt en direction de la chambre froide où était stocké toutes les réserves de sang en prévision des transfusions, ce serait un véritable fiasco si le vampire buvait toutes leurs réserves...un nombre incalculable de patients en viendraient à mourir. Rien qu'à cette pensée, le coeur de la jeune femme se serra. Se débarrassant de sa blouse devenue inutile, la jeune femme continua le trajet en emportant seulement son badge de médecin qu'elle accrocha à la poche de chemise blanche. Le contact glacé de ses deux poignards sur sa peau la rassurait, d'autant plus qu'elle avait en sa possession une petite bouteille d'eau. Cette dernière deviendrait une arme redoutable entre ses mains.
Les petites baskets de ville en toile de l'élémentaire couinait sur le carrelage, si bien qu'humain ou vampire, n'importe qui étant doté de l'ouïe pouvait l'entendre arriver. Ewilan avança lentement jusqu'à la salle et y entra d'un air timide. Ayant repéré le vampire elle se dirigea vers lui, jusqu'à se retrouver à sa gauche, fixant la bouteille dans son main puis son jean, la jeune élémentaire releva finalement la tête. Plongeant son regard océan dans celui désormais noisette de son interlocuteur, elle prit la parole d'un ton aimable tout en affichant son habituel sourire enfantin.

-Si vous aviez faim, il fallait nous le dire, nous vous aurions donné des poches de sang... Plongeant le bras dans l'un des frigos pour confirmer ses paroles, Ewilan offrit une poche au vampire tandis que son sourire devenait petit à petit triste. Pourquoi les avez-vous tué d'une telle manière ? Ces hommes ne méritaient pas un tel traitement... Je sais bien qu'ils étaient des criminels mais tout de même...

La chirurgienne tentait de comprendre ce qui avait pu pousser une personne à commettre de telles atrocités envers d'autres personnes. C'était, à ses yeux, quelque chose d'irréalisable et d'inconcevable... Tout simplement.

Message par Invité Ven 7 Fév - 20:27

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Quand les opposés s'attirent...


Contre toute attente une fois que William a pu vérifier que la jeune femme qu'il tient par le col, après lui avoir arraché la manche, et par la même occasion lui enlever sa dague, n'était pas l'assassin de sa femme il l'a simplement lâché et est parti d'un pas calme et assuré avant de me céder la place pour la deuxième partie de notre visite dans cet hôpital. Encore une fois tout cela a été vain. Je commence à me demander si celui que nous cherchons est bien dans cette ville. Je dois me dépêcher de rejoindre un camp afin de pouvoir approfondir mes recherches. C'est alors d'un pas calme que je me dirige vers la salle qui contient toutes les poches de sang de cet hôpital. Je ne me préoccupe pas de la jeune femme que William a épargné quelques minutes plus tôt, bien que je n'en sache toujours pas la raison. Il lui est déjà arrivé d'ignorer plusieurs fois des gens qu'il estimait trop faible pour lui, mais de la à épargner quelqu'un qu'il aurait pu tuer d'un souple coup de croc je ne le comprends pas. Serai-ce donc le désespoir qui l'amène à se conduire ainsi ?

Je suis devant la porte qui contient les réfrigérateurs contenant eux même les dites poches de sangs que je compte bien ramener chez moi afin de pouvoir continuer à passer tout mon temps à parcourir les journaux de mes ancêtres. Ces foutus journaux qui jusqu'à maintenant n'ont rien donnés. D'un geste rageur j'arrache la porte qui sort de ses gons et glisse le long du couloir. J'entends aisément les chaussures de la jeune femme couiné tandis qu'elle me cour après. Une fois encore je n'y prête pas attention et j'arrache sans mal le cadenas servant à maintenir les frigidaires fermés. C'est alors que la jeune femme me rejoint. Elle prend place à ma gauche et tourne son regard afin de le plonger dans le miens.

J'interroge William pour savoir ce que je dois faire, mais ce dernier n'éprouve rien. Est-il désespéré à ce point ? Non cela doit cacher quelque chose. Toujours est-il que je ne sais pas si je dois m'inquiéter ou non de la présence de la jeune femme. Après tout si William l'a épargné c'est qu'elle n'est pas digne de son intérêt. Elle ne représente donc pas une menace pour nous. Bien que je vois aisément qu'elle porte deux dagues ainsi que... Quoi ? Une bouteille d'eau. Mais qu'est-ce qu'elle compte faire avec ça. La bénir et me la jeter dessus ? Croit-elle sincèrement que ce genre de chose fonctionne ? Je souris alors intérieurement pour la sottise et la couardise de la jeune femme. Puis je me détourne d'elle pour m'intéresser aux contenus des boites réfrigérantes se trouvant devant moi quand soudain elle prend la parole :

-Si vous aviez faim, il fallait nous le dire, nous vous aurions donné des poches de sang...


Elle joint d'ailleurs le geste à la parole car elle me devance et plonge sa main dans le frigidaire ouvert afin de ce saisir d'une poche de sang et de me la donner. Pense-t-elle réellement que j'ai faim ? N'a-t-elle pas constaté que le patient sur lequel elle pleurait est mort parce que justement je lui ai vidé les veines de se liquide chaud au gout de fer ? C'est d'ailleurs plaisant de boire à nouveau du sang à température ambiante, mais bon je dois faire tout mon possible pour retrouver le meurtrier de ma femme et ainsi accomplir ce pourquoi je suis venu dans cette ville. Et si pour arriver à mes fins je dois boire des poches de sangs alors que cela soit ainsi. Voyant que je ne réagis pas immédiatement la jeune femme enchaine alors :

-Pourquoi les avez-vous tué d'une telle manière ? Ces hommes ne méritaient pas un tel traitement... Je sais bien qu'ils étaient des criminels mais tout de même...


Cet humain est très étrange. Elle s'inquiète du sort de criminel qui n'était d'ailleurs pas tous humain pour le coup. Je ne comprends pas a façon de penser mais après tout qu'importe. Dois-je vraiment lui répondre ? Ou prendre simplement mon du afin de quitter les lieux le plus rapidement possible ? Oh et puis la nuit est encore jeune, peut-être que cette jeune femme m'apportera le divertissement dont j'ai grand besoin en ce moment. Allons-y et jouons franc jeu.

"Disons simplement qu'ils ne ce sont pas montrés coopératifs. Je voulais l'identité de celui qui m'a pris mon trésor, et comme ils ont prétendu ne rien savoir je les ai éliminés."

Et je compte bien faire de même avec tous ceux qui tenteront d'une manière ou d'une autre d'entraver ma vengeance. Peu importe qui ils sont, s'ils se mettent sur ma route William et moi nous ferons équipe afin de les éliminer, pour enfin atteindre notre but ultime la vengeance. Le sanguinaire est de retour et cette fois je ne ferai rien pour entraver sa cruauté. Nous irons de pairs afin d'accomplir ce que le destin et notre défunte épouse attends de nous. Que nous la vengions. Je vois bien que la jeune femme ne comprend qu'à moitié ma réponse mais je ne compte pas lui donner plus d'explications si elle n'en demande pas. Je me saisi alors de la poche de sang qu'elle me tends et j'en récupère une autre grande quantité avant de prendre la direction de la sortie d'un pas lent mais assuré.

Message par Invité Sam 8 Fév - 19:23

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Lorsque le jeune homme loucha sur sa bouteille d'eau, Ewilan comprit aussitôt qu'il était persuadé qu'il avait à faire à une simple humaine. Cela représentait un avantage non négligeable pour la jeune femme. Il fallait dire que les élémentaires n'étaient pas bien nombreux, elle-même ne connaissait qu'un seul autre représentant de sa race. La chirurgienne proposa alors aimablement à l'inconnu de prendre de quoi se restaurer plutôt que de se défouler sur ses patients. Face au visage stoïque de son interlocuteur, la petite élémentaire d'eau le questionna alors sur le pourquoi de son acte si cruel et barbare. La réponse du vampire face aux paroles de la jeune élémentaire ne se firent pas attendre.

"Disons simplement qu'ils ne ce sont pas montrés coopératifs. Je voulais l'identité de celui qui m'a pris mon trésor, et comme ils ont prétendu ne rien savoir je les ai éliminés."

Le vampire prend alors la poche de sang tendue par la jeune femme avant de se diriger vers la sortie d'un pas on ne peut plus décontracté, comme si tout ce qui venait de se dérouler était parfaitement normal. Ewilan baissa les yeux vers sa bouteille qu'elle débouchonna au cas où. Après tout elle ne savait pas réellement de quoi était capable cet homme, il avait torturé et tué quatre hommes et se comportait dorénavant comme si de rien n'était. L'élémentaire aux yeux océan se concentra alors sur les paroles qu'il avait prononcées. "Celui qui m'a pris mon trésor". Ewilan releva la tête et les paroles se mirent à surgir sans qu'elle puisse les arrêter ou encore se rendre compte de ce qu'elle disait.

-Peut être ne savaient-ils vraiment rien... De plus...le plus beau et le plus précieux des trésors ne mérite pas d'être souillé par du sang. Maintenant qu'elle s'était lancée, autant poursuivre sur ce chemin qui promettait d'être glissant. Je ne sais pas à quoi ou à qui vous assimilez le mot trésor mais en commettant ces meurtres et ces barbaries vous salissez sa mémoire et...je suis certaine que ce n'est pas ce que vous désirez.

Le vampire se retourna vers elle, le jeu d'ombres empêchant la jeune femme de voir avec précision l'expression de son visage. Ne se sentant absolument pas en sécurité, l'élémentaire choisit la voie de la prudence. Toute l'eau présente dans la petite bouteille s'échappa du récipient en plastique qu'Ewilan déposa délicatement sur le sol. L'eau se mit alors à tournoyer et à voltiger autour de la jeune femme. Cette eau et ses deux lames la rassuraient. Elle savait cependant que sous sa forme humaine elle était incapable de rivaliser de vitesse avec un être de la nuit.
Si seulement ils s'étaient trouvés au lac... Elle aurait pu revêtir sa véritable apparence, et alors elle n'aurait fait qu'une bouchée de ce jeune homme. Malheureusement, ils se trouvaient à l'hôpital de la ville et elle était coincée dans son enveloppe humaine si lente et fragile...

Message par Invité Lun 10 Fév - 19:45

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Quand les opposés s'attirent...


Alors que la jeune femme me propose de me servir dans leur réserve de sang, elle me demande également pourquoi j'ai tué tous ces hommes. Ils sont tous des criminelles à une échelle plus ou moins grandes. Et je suis persuadé qu'à force de m'en prendre à des petites frappes un jour ou l'autre je finirai par avoir des informations sur celui que je cherche. J'ai besoin d'avoir sa peau, je dois me venger, je dois venger celle que j'ai toujours aimé, celle qui a fait naître la seconde personnalité du sanguinaire, celui capable d'aimer au delà des mots. Je donne alors une explication quelque peu trouble à la jeune femme. Je ne souhaite pas lui révéler que c'est une femme que l'on m'a prise que je cherche à venger. Je ne la connais et bien qu'elle ne soit qu'humaine je n'ai pas envie d'étaler ma vie à tout le monde. Elle devrait déjà s'estimer heureuse d'être encore en vie d'ailleurs. Que moi je l'épargne à la limite passe encore mais que William la laisse ainsi c'est qu'il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. Ou alors il est juste fatigué de chercher ce monstre sans le trouver. Enfin jusqu'à maintenant il faisait passer sa rage en tuant et en massacrant toutes les personnes se trouvant devant lui. Ce serait-il lasser de cela ? Ou alors peut-être qu'il ne trouve simplement pas la jeune femme digne de son intérêt.

Je m'éloigne alors de la jeune femme après avoir fais le plein de poche de sang quand l'infirmière reprends alors :

-Peut être ne savaient-ils vraiment rien... De plus...le plus beau et le plus précieux des trésors ne mérite pas d'être souillé par du sang. Je ne sais pas à quoi ou à qui vous assimilez le mot trésor mais en commettant ces meurtres et ces barbaries vous salissez sa mémoire et...je suis certaine que ce n'est pas ce que vous désirez.

Comment ose-t-elle remettre en doute mes propos ? Comment a-t-elle le cran de supposer une telle chose. Tandis que je m'avançais vers la sortie je m'arrête alors nette et dans la pénombre qui nous sépare je tourne mon regard vers la jeune femme. Je la vois alors manipuler l'eau qui sort de sa bouteille comme pour se protéger. Une élémentaire de l'eau, voilà William qui sourit à présent. Je suis encore aux commandes et je suis partagé entre l'envie de la tuer rapidement ou lentement. Comment peut-elle penser que Diana ne voudrait pas être vengée ? Pourtant il est vrai que c'est elle qui a réussi à adoucir le sanguinaire. C'est elle qui a trouvé de la bonté là où les autres ne voyaient que le mal.

Cette satanée gamine vient de semer le doute dans mon esprit. Aimerait-elle que je mette toutes nos compétences à profit pour venger sa mémoire ? Ou voudrait-elle que je mette fin à mes jours pour la rejoindre ? Non je sais qu'elle n'aurait jamais voulu la seconde. Je passe doucement mon pousse sur la chevalière que je porte, unique souvenir de mon aimée. Je ne sais plus que penser et c'est sous le coup de la colère que j'enfonce mon poing dans le mur se trouvant à proximité. Traversant le béton comme si j'enfonçais mon point dans du beurre.

Je me retourne alors vers la jeune femme, complètement déstabiliser, et elle peut alors voir mon regard qui passe de la haine à de l'incompréhension. Je n'avais jamais songé à une autre solution que la vengeance, après tout c'est tout ce qu'il me reste non ?

"Et si elle n'avait pas voulu que je la venge ? Qu'aurait-elle voulu que je fasse ? Hein dites le moi !"

Mes derniers mots se font plus violent car William participe alors à cette conversation.

Message par Invité Ven 14 Fév - 20:49

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Contrairement à toute personne censée et ayant un minimum de jugeote, Ewilan ne regretta pas les propos qu'elle venait de proférer et ne chercha pas non plus à se rattraper à l'aide de veines excuses pitoyables. L'élémentaire d'eau déboucha simplement la bouteille qu'elle tenait à la main, laissant le liquide translucide s'élever dans les airs et tournoyer autour d'elle avec une grâce à la limite de l'effrayant. Son visage enfantin arborant une expression perplexe. Comment le vampire allait-il réagir à ses propos qu'on aurait facilement pu qualifier de diffamatoires ou encore d'insultants ? Telle était la question qui lui trottait à présent à l'esprit. La jeune femme sourit intérieurement en voyant le doute naître sur le visage de son interlocuteur. Peut-être parviendrait-elle à le raisonner et à l'empêcher de détruire plus de précieuses vies qu'il n'en avait déjà emportées...
La réaction du jeune homme fut violente. Le coup de poing qu'il avait envoyé dans le mur laissa une immense trace sur ce dernier, performance peu surprenante venant d'un être de la nuit. Ewilan ne put s'empêcher de faire quelques pas en avant, désormais qu'il détériore l'enceinte du bâtiment la préoccupait moins. En effet, elle venait d'apercevoir à quel point le vampire souffrait, peut-être ne le savait-il pas lui-même. A vrai dire elle n'en savait rien. Elle savait simplement qu'il ressemblait aux proches de ses patients, ceux qui souffraient le plus... Oui, l'élémentaire trouvait que cet inconnu ressemblait beaucoup trop à ces personnes.
L'être de la nuit se tourna alors vers la chirurgienne avec un regard perdu, déboussolé avant de prendre la parole, le ton montant crescendo jusqu'à devenir brutal et hargneux, empli d'une douleur sourde.

"Et si elle n'avait pas voulu que je la venge ? Qu'aurait-elle voulu que je fasse ? Hein dites le moi !"

Ewilan se rapprocha encore de quelques pas, l'eau l'entourant et l'accompagnant désormais comme une âme bienveillante et non plus comme un bouclier. La jeune femme passa avec douceur l'une de ses mains sur la trace laissée dans le mur avant de prendre la parole et de regarder le vampire de ses grands yeux couleur océan.

-Elle aurait sans doute voulut que vous viviez pour elle. Que vous fassiez toutes les choses qu'elle n'a pu faire. Que vous découvriez toutes les choses qu'elle n'a pu découvrir. La petite élémentaire marqua une courte pause alors qu'un sourire doux naissait aux coins de ses lèvres. Faites la vivre à travers vous, honorez sa mémoire de cette manière.

Ewilan se trouvait désormais juste devant le vampire, elle stoppa tous ses mouvements, jouant simplement avec quelques gouttes d'eau du bout des doigts. Secouant légèrement la tête avec un sourire peiné et triste, la jeune femme reprit la parole avec douceur.

-Pensez-vous réellement qu'elle aurait voulu vous voir ainsi ? Etait-ce cette personne que vous êtes dorénavant qu'elle appréciait ?

L'élémentaire afficha son éternel sourire enfantin, attendant la réponse du vampire alors que l'eau n'avait de cesse de voltiger tout autour d'elle sans que cela ne paraisse anormal.

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