Avventura
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Message par Invité Ven 29 Nov - 22:27

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Une semaine après son évasion.
Reprendre une vie après plus d’un an d’incarcération, c’est comme vous dire de bouger vos doigts sans vos mains. Torak avait abandonné son ancienne tanière dans les égouts, faute aux lycans qui avait pris place chez lui. Cela faisait donc près d’une semaine qu’il vivait dans la rue, sans domicile, forcé de côtoyer les humains qu’il n’appréciait que peu. Fort heureusement, Avventura regorgeait de petit coins à ne pas fréquenter ou bien d’autres cachettes qui lui furent profitable le temps d’une nuit. Mais il lui fallait nouveau refuge, il ne pourrait pas jouer aux fugitifs et esquiver la police pendant longtemps.
Il marchait d’un pas nonchalant, songeant à la vie facile que lui avaient prodiguée les égouts. De là, il avait accès à beaucoup d’endroits de la ville et jamais il ne fut pris lorsqu’il partait en mission pour se nourrir. C’est-à-dire voler de la nourriture dans un magasin ou sur une étable. Ce jour dans la ville d’Avventura se faisait sombre et pluvieux, s’accordant bien à l’humeur de Torak. Le ventre vide, n’ayant encore trouvé d’endroit où passer la nuit et sous les coups de vingt heure du clocher, il marchait toujours, se demandant pourquoi elle l’avait envoyé dans cette ville et quel était son rôle à jouer. Chaque jour qui passait sans changement était un poids de plus à porter lorsque l’on est dans un endroit que l’on déteste. A présent, il avait une alliée dont il ignorait tout.
L’amorce des coups de tonnerre lui fit presser le pas. Il courut jusqu’à  l’abri le plus proche et fut soulager en voyant qu’il s’agissait d’une épicerie. Au-devant gisait les fruits et légumes, protéger de la pluie. Il n’avait que faire du nom du magasin ou bien même du vendeur derrière sa caisse qui serait surement enragé en voyant son échoppe se faire voler. Après tout, ce n’est pas pour une pomme que son chiffre d’affaire coulera, alors pourquoi avoir des remords ? Surtout qu’à la vue d’aliment, il se mit à saliver et même à grogner de plaisir. Vérifiant vers quelle direction allait la tête du vendeur, Torak s’élança.
Lorsque ses yeux s’embrasèrent de plaisir, s’imaginant croquer la pomme à pleine dent, une main lui saisit le poignet. Un visage jeune aux cheveux blanc fit non de la tête en montrant des membres de la brigade du Cercle au loin, patrouillant activement. Torak fut projeté aussitôt dans une ruelle sombre et fut intimé de la boucler jusqu’à ce que la milice ait passé son chemin.
Torak bouillonnait à cet instant, il n’appréciait déjà pas que l’on lui dicte ce qu’il devait faire mais de la part d’un vampire, il n’appréciait que moins. Jadis, dans ce qui sembla aujourd’hui venant d’une autre vie, Elle lui enseigna très tôt comment reconnaitre un vampire. La peau froide, la force développée et bien sur ce regard aux pupilles rouges. Nul doute sur sa nature, la question qui se posa était : « Pourquoi n’avait-il fait aucun effort pour la lui cachée ? ». Craignant d’être un repas, il attendit que la police fit son chemin pour se dégager brutalement de l’étreinte du nouveau venu.


« - C’est bon ! Lâches-moi maintenant !

Bien que la courtoisie soit de rigueur, Elle lui avait appris à toujours se méfier de cette espèce même si elle convenait de temps en temps que certains étaient différents. Par précaution, il saisit discrètement une pierre dans sa main.

- J’ai bien envie de dire merci mais tu viens de gâcher ma seule chance d’avoir un repas ce soir.


La pensée de devoir s’introduire chez quelqu’un pour voler dans un frigo ne l’enchantait guère mais quand il faut, il faut. Torak inspecta les rues pour s’assurer qu’elles soient désertes. Il voulait partir mais il se sentait redevable. Il se tourna vers son mystérieux sauveur et le fixa dans les yeux. L’un au regard impassible et l’autre se méfiant au plus haut point. Mais Elle lui avait inculqué les bonnes manières, aussi, il reprit donc la parole :

« - Comment puis-je te remercier ? »

Message par Invité Sam 30 Nov - 15:08

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Je soupirais.
Encore une journée froide et morne, encore les os rongés par l'humidité et par le froid et encore une fois un sentiment de détresse et de tristesse.
Je marchais dans la rue, faisant bien attention à l'endroit ou je posais le pied, les pavés défoncés et la boue la transformaient en un champ de bataille pour lilliputiens. La tête rentrée dans les épaules et l'air bougon pour que l'eau glacée ne glisse pas dans mon cou, je marchais donc dans l'éspoir que quelque chose d’intéressant ce produise ...
Ce n'était pas gagné avec ce temps.
Et pourtant.
Au détour d'un ruelle je découvris une petite épicerie et un homme qui s'abritait dessous. Celui-ci avait l'air plongé dans ses pensées et fixait les pommes d'un rouge éclatant, parfaitement rangées dans leur cageot.
Je pris le temps de l'observer un petit moment:  Grand et svelte, Les cheveux mi-long collés par la pluie et dégoulinant sur sa cape marron qui ne couvrait qu'à peine les différente couches de vêtement déchirés qu'il portait.
Les pas de la garde du Cercle me sortir de mon observation, je tournais la tête dans sa direction. Elle n'était qu'à quelques mètres seulement de l'inconnu qui avait amorcé un mouvement afin de prendre une pomme de l'étal. Je me doutais bien qu'il n'avait aucun moyen de la payer ...  Je pris donc la décision de lui éviter la prison, après tout il avait deja l'air accablé pourquoi l'enfoncer encore plus ?
Je m'approchais donc doucement de lui, lui attrapais le poignet et le propulsait dans la ruelle la plus proche en lui intimant le silence.
Le nouveau venu n'avait pas vraiment l'ai d'apprécier d'être ainsi traité et lorsque la milice fut assez loin il lança sèchement:


« - C’est bon ! Lâches-moi maintenant !


Puis après quelque seconde il ajouta:


« - J’ai bien envie de dire merci mais tu viens de gâcher ma seule chance d’avoir un repas ce soir. »


L'inconnu le regardait droit dans les yeux, on y lisait d'ailleurs la méfiance que lui inspirait ma race. Il faut dire que tout le monde s'en méfie, même moi ...


« - Comment puis-je te remercier ? »


Cette question me tira de mes pensées et mes mauvais souvenirs, elle réussit également a me faire sourire. Il était bien élevé malgré son apparence plutôt repoussant il faut le dire. Cependant quelque chose m'intriguait en lui, quelque chose que je ne peux m'expliquer, c'est instinctif. Il avait un énorme secret et une aura de mystère émanait de lui.
Je bâtis des paupières et mon sourire s'élargit découvrant mes canines qu'un léger rayons de soleil venait de faire briller. Lord qui venait de passer la tête a l'entrée de la ruelle se précipita sur moi et sauta d'un bond sur mon épaule en dévisageant cette personne dont il ne savait rien. Distraitement je lui grattais le menton et répondit a l'autre d'un ton moqueur.  


« - Si tu ne te contente seulement d'une pomme pour le dîner Je haussais les épaules ... Autant en prendre plusieurs.»


Je lui montrais donc ma besace remplie, pleine a craquée de ses fruits appétissants puis lui désignait l'étal de l'épicerie a moitié vide. Un autre sourire étira mes lèvres et je repris :

« - Si tu compte survivre en volant, je te conseille de faire plus attention a se qui t'entoure, même quand la faim te tiraille. Et aussi entraîne toi a être le plus rapide possible et surtout n'attire pas l'attention. Pour les ce qui est de me remercier, on verra plus tard. En attendant suis-moi.»


Je m’enfonçais petit a petit dans la ruelle, l'ombre m'engloutissait mais l'obscurité est ma meilleure amie, sans elle pas de dîner. Sans prendre le temps de vérifier qu'il me suivait je déambulait dans la ville a la recherche d'un endroit abrité de la pluie et des regards ou je pourrais le questionner a ma guise.
Mon ventre gargouilla me rappelant que cela faisait déjà plusieurs jours que je ne m'étais pas nourrit décemment ...
Plus tard.


Message par Invité Dim 1 Déc - 22:46

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Sa générosité ressemblait à de la pitié. Torak fit mine de se renfrogner en guise de réponse lorsque son interlocuteur lui tendit son sac contenant des fruits. Certes, il eut envie de sourire en voyant qu’il n’était pas le seul voleur de cette ville mais se se doutait-il pas qu’il trouverait ça suspect pour un vampire d’avoir des fruits sur lui ? De la nourriture contradictoire avec sa race ? Si cela était un piège, il se demandait qui d’entre eux se devait de donner des conseils à l’autre car la seule pensée qui lui vint à l’esprit était : « Pour un vampire, il n’a pas l’air très expérimenté ! ». Néanmoins, n’ayant pas de réelles options sous la main, il se laissa charmer par la proposition du mort vivant et entama la marche.
Le plus troublant pour le commun des mortels, c’est qu’il ne supporte pas le silence, surtout entre deux personnes. Le silence trouble, dévoile la peur et leurs faiblesses à ce qui pourrait être une force : la solitude. Pour la plupart, les gens n’aiment pas être seuls, quitte à faire des sacrifices, ils préfèrent s’infliger parfois des personnes plutôt que d’être seul. C’est triste quelque part mais c’est ainsi. Pour le jeune homme, le silence lui permettait de pouvoir jauger son nouveau compagnon de fortune, le temps de savoir si oui ou non, il lui voulait du mal.
Les rues se succédèrent, s’enfonçant toujours plus dans l’obscurité, ce qui ne faisait qu’éveiller les soupçons dans un coin de sa tête. Non pas que l’obscurité le gênait mais en la présence d’un vampire, l’obscurité devenait peu à peu moins sympathique. Ne sachant pas déterminé les intentions du suceur de sang sur le visage impassible qu’il arborait, il cassa le silence.


- Où allons-nous ?
Après un petit temps de pause suite au déni de son interlocuteur, il reprit. Si jamais tu comptes faire de moi ton repas, je préfèrerais arrêter cette mascarade et en finir tout de suite.

Il ne doutait pas de son habileté ou de ses capacités mais avec un membre de cette espèce, malgré nombres de ses qualités, la survie était tout de même compromise.
Torak continuait de jauger son potentiel adversaire, adversaire ne prononçant toujours rien. La plupart aurait été agacé d’être ignoré de la sorte mais pas lui. Il préférait suivre son instinct, celui qui lui intimait de le suivre, que si son destin était à la confrontation avec ce vampire, ce ne devait être ni le lieu, ni le moment. Alors il continua de le suivre.
Toute cette ville lui donnait des impressions de déjà-vu. Après être enfermé si longtemps sans fenêtre, le retour à la réalité est toujours dur, ce qui l’empêcher d’être plus calme malgré tout son self-control. Lorsque ses yeux ne fixaient pas le suceur de sang ou le chat qui le suivait également, ils virevoltaient dans tous les sens, craignant un retour de la police.
Puis il s’arrêta, prononçant doucement :
« C’est ici »

Message par Invité Lun 2 Déc - 21:18

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Lord disparaissait régulièrement puis revenait en trottinant avec des victuailles entre les crocs, victuailles aussitôt distribuées entre les nombreuses mains tendues, invisibles pour qui ne sait ou regarder. Ici un hybride et la un humain ... Une multitude de personnes différentes massées dans l'obscurité, dont le roi a toujours été le vampire il est donc logique que ce soit l'un d'eux qui aide le peuple des rues comme j'aime a l'appelé. Après ma rencontre avec Milla j'ai prit conscience de la chance que j'avais d'être si riche même si je déteste le monter. Petit à petit les mains disparaissaient, rassasiées et satisfaite. Je marchait donc en silence n'écoutant même pas la question puis la remarque de l'inconnu derrière moi. Lord fini par me tirer de ma rêverie en miaulant. Je m’arrêtais et murmurais:

« C’est ici »

Devant nous se dressait un immense bâtiment délabré. Le toit était a moitié écroulé mais il offrait tout de même un abris plus que convenable, les murs percés de trous semblaient branlants et le vent jouait une légère mélodie et voguant dans ce gruyère de béton. La porte pendait, attachée par un seul gond qui grinçait. L'est barreaux des fenêtre n'étaient pas très accueillants, tordus, pointus, menaçants. Les fenêtres, elles, étaient en plutôt bonne état malgré la couche de poussière qui les recouvrait. Depuis quelques temps j'avais élu domicile dans cet ancien hopital, j'y avait trouvé une armoire presque intacte remplie de poche de sang, moi qui n'aime pas chasser ...
Je me retournais lentement vers mon "invité".


« Si j'avais voulu faire de toi mon dîner, je n'aurais même pas eu a bouger le petit doigt, tu te serais donner a moi comme une pucelle amoureuse ! »


Je lui sourit en attendant sa réaction, Lord lui avait décidé de monter sur le haut de mon crâne et regardait l'homme avec curiosité.

Message par Invité Mar 3 Déc - 17:59

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Observant tout autour de lui, dans la pénombre de la ville, se terraient les habitants les plus démunis, ceux dont on ne voulait plus.

Elle est belle l’espèce humaine.

Obligatoirement, Torak éprouvait de la sympathie pour ces gens si pauvres et malheureux. Il en tirerait une grande satisfaction de les aider. Pourtant, il n’en ferait rien. La vie est cruelle, et quand bien même le monde se civilise de plus en plus, le croyons-nous, l’être humain reste comme il est. Bestial et sans pitié. N’établissant de loi que pour contrôler les autres membres de son espèce mais au final, la loi qui n’est plus cité mais qui reste la pierre fondatrice de toutes les autres est : La loi de la jungle, du plus fort.
Elle lui apprit à respecter cette première loi avant d’envisager de respecter les autres, prônant la violence, surtout la violence légitime. Alors, il marcha au milieu de ces gens, aumônant pour survivre. Partagé entre l’envie de les aider et d’ignorer des êtres si faibles, il suivit le vampire mystérieux jusque dans une bâtisse.

Un hôpital hein ?

C’est ce qu’il en déduisit en voyant tout l’équipement médical à l’abandon. Un petit bruit de fond résonnait doucement aux oreilles de Torak. Il provenait d’une petite armoire contenant des poches de sang.

Le bâtiment était toujours alimenté en électricité malgré qu’il ne serve plus. Etrange …


« - Depuis combien de temps vis tu ici ?


Il devait tout de même reconnaitre que pour se réfugier, c’était un endroit plus que parfait. Un grand bâtiment et personne pour vous embêter de quelques manières. Il se demandait tout de même si la police venait faire des rafles d’SDF de temps en temps. Il avait conservé un très mauvais souvenir de cette milice impitoyable. A cause d’eux, il fut enfermé dans l’un de ces bâtiments pendant plus d’un an. Des frissons lui parcouraient l’échine.


- Cet endroit t’appartient ?


Son mystérieux interlocuteur avait eu le mérite de soulever sa curiosité. Alors qu’il pensait trouver un ennemi, il découvrit un vampire aidant son bétail au lieu de le chasser. Il reconnaissait l’avoir juger un peu trop vite mais comment aurait-il pu prévoir ?
Scrutant l’endroit de gauche à droite, un peu dans tous les sens, il se dit qu’il s’établirait bien ici, du moins pour quelques temps. Une bonne cachette pour se mettre au vert, c’est toujours bon.


- Que fais-tu dans un endroit pareil, l’ami ?


Il fit de nouveau face au vampire, attendant un peu plus de renseignement sur l’objet de sa venue ici avant de poursuivre.

Message par Invité Sam 7 Déc - 13:49

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Mes pas nous avaient guidés jusque dans la salle de repos la mieux conservée, salle qui me servait de chambre. L'eau et l’électricité parcourraient encore les canalisations et lignes dans les murs et permettaient donc aux douches et a la cuisine d'être fonctionnelles. Je venais de m'asseoir sur un des canapé légèrement poussiéreux mais très confortable lorsqu'un déluge de question se faufilait jusqu'a mes oreilles.

« - Depuis combien de temps vis-tu ici ?
 - Cet endroit t'appartient ?
 - Que fais-tu dans un endroit pareil, l'ami ? »

Je m'installais encore plus confortablement dans le canapé tandis que Lord venait chercher son lot de caresses sur mes genoux. J'invitais mon inconnu a s'asseoir sur le fauteuil en face de mon siège
pour ne pas qu'il se fatigue et qu'il soit a nouveau a ma hauteur. Un sourire ornait mes lèvres, décidément malgré ses réticences premières ce jeune homme semblait plutôt curieux. Ma voix, rendue plus rauque par la poussière, résonna dans la pièce:



«- Premièrement, Je ne suis ici que depuis quelques mois, depuis que je suis arrivé je préfère me balader dans les rues et me faire connaitre du monde des rues pour ne pas avoir de problèmes plus tard. C'est comme ca que je procède dans chaque ville.
  Deuxièmement, cet endroit ne m'appartient pas a proprement parler. J'ai juste fait en sorte qu'on ne s'approche pas trop d'ici, même la milice en a peur. C'est assez amusant de les effrayer d'ailleurs. Un jours peut être que je te le montrerais.
 Troisièmement, je survie. Il n'y a que ça a faire pour le moment. Le monde de la lumière ne sait pas encore que j'existe. Mais bientôt je m'y intégrerais et je ferais en sorte de changer les chose.»


Une sonnerie retentis dans la pièce et me fit froncer les sourcils. Personne n'était censé m'appeler, j'avais bien prévenu tout le monde. Pas de contact, pas de lettre ni d'appel. Ce devait être un de ses moustique attirer par la fortune de mon père, enfin la mienne maintenant... Un de ses moustique qui vous pique et vous suce le plus de sang possible avant de vous laissez avec une démangeaison horrible et un arrière gout amer dans la bouche. Ce genre de parasite ...
Je me levais en soupirant et me dirigeais vers le sac que portait toujours l'inconnu. Je glissais ma main avec délicatesse dans la besace de cuir et en sorti un portable qui sonnait toujours.


«- Dare to call me again and I will empty your blood. That's a promise. »

Je jetais le mobile sur l'un des lits superposés et reportait mon attention sur mon invité.

«- Maintenant c'est a moi de te poser certaine question.
 - Que fait tu ici ?
 - Pourquoi ressens-je une certaine animosité en toi ?
 - Pourquoi a tu l'odeur d'un loup sur toi ?
 - Qu'est-ce qu'on garçon de 16 ans peut bien faire dans un quartier quelque peu dangereux pour quelqu'un de seul ?  »

Je le regardais dans les yeux pour m'assurer qu'il ne me mentirais pas.

Message par Invité Mer 11 Déc - 22:12

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Torak observait l’endroit délabré comme s’il avait trouvé une nouvelle tanière, même l’idée de vivre avec un vampire ne le dérangeait pas plus que ça. Il vagabondait ses yeux dans toute la pièce et au-delà quand il le pouvait, se demandant sans cesse ce qu’il pourrait faire d’un endroit pareil. Il y avait tellement de possibilité que cela le rendait tout excité.
L’homme mystère, lui, réagit autrement. Il commença à se justifier comme s’il le forçait à répondre à ses questions. Ce qui eut pour effet de briser l’enthousiasme de Torak. Le louveteau continuait sa petite ronde dans la salle, regardant minutieusement le matériel médical, se demandant s’il était encore en état de fonctionner.
Puis, après un bref coup de téléphone, la situation prit une tournure que Torak n’apprécia pas.


«- Maintenant c'est a moi de te poser certaine question.
- Que fais-tu ici ?
- Pourquoi ressens-je une certaine animosité en toi ?
- Pourquoi a tu l'odeur d'un loup sur toi ?
- Qu'est-ce qu'on garçon de 16 ans peut bien faire dans un quartier quelque peu dangereux pour quelqu'un de seul ?  »


Il avait oublié que les vampires n’étaient pas comme les êtres humains, capable de voir un peu plus de chose qu’eux. Et bien que son interlocuteur se tenait sur un pied solennel lorsqu’il posa ses questions, Torak reprit sa marche dans la pièce, l’humeur changeante.


« - C’est dommage, j’aimais bien cet endroit.


Il ne savait pas s’il était plus énervé que déçu, ou vice versa mais quoiqu’il en soit, c’est qu’il n’aurait pas sa place ici apparemment.
Torak regardait par une fenêtre, la pluie incessante, fracassant le paisible silence de la nuit, se disant que sa nuit à lui n’était pas encore finit et qu’il devrait encore trouver un endroit pour dormir. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’évaluer le potentiel d’un endroit pareil, chaque éventualité, chaque possibilité. Et protéger par un vampire, ça impliquerait beaucoup de chose.


- Je suis peut-être pas disposé à répondre à ton questionnaire de police mais si jamais y’a une place ici, au moins pour la nuit, je suis pas contre. »


Il était retourné au point de départ après son petit tour de pièce, en face du vampire, droit dans les yeux comme le souhaitait le vampire, surement pour déceler le mensonge. A présent, saura-t-il passer outre leurs différences ? Ou lui tendra-t-il une main ?

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