Jour d'ouverture {Réservé pour Magela}

La journée était belle et ensoleillée, une de ces journée magique. Les oiseaux jouaient leur plus belle mélodie et le vent transportait une légère brise chaude malgré le début de l'automne. Les feuilles encore accrochées dans les arbres déployaient leur plus belle couleur pour se montrer au monde et s'afficher belles et fières comme elles étaient. Le rire des enfants du coin s'envolait dans l'air, alors que ceux-ci jouait dans les feuilles mortes et d'autres jouait à chat sur un terrain encore vert, malgré la température plus fraîche de la journée. Puis, une feuille se décrocha de sa branche et vola par la brise jusqu'au sol pour rouler au gré du souffle de mère nature qui décorait à sa façon.

Il était là depuis peu, ses yeux s'illuminèrent devant son nouveau commerce qu'il avait enfin finit de restaurer. Au pain sucré, il aimait ce nom reflètant à la fois le coté boulangerie et le coté pâtisserie. Il aimait les deux et c'était la raison qu'il faisait fièrement les deux. C'était long, compliqué, mais voir le visage des gens du matin avec le croissant frais était autant agréable que ceux du soir venant manger quelques biscuits devant un thé ou un café. De jour ou de soir tout semblait magique dès que ca sentait le sucre et les chaudes douceurs.

Din recula quelques pas pour admirer l'extérieur de son commerce, dont il était très fier, même encore plus si c'était possible. Il avait passé les deux dernère semaines reclus entre ces quatre murs pour enfin voir jour son nouveau commerce. Le lightness n'avait pas encore connu personne à part quelques livreurs venant lui livrer soit des matériaux, meubles ou ingrédients. Il n'était pas un hermite, mais il ne pouvait pas se permettre de retarder l'ouverture de son gagne pain.

Après s'être fait klaxonner pour avoir rêvasser au milieu de la voie pulique... l'homme entra dans son commerce. Sa journée bien qu'elle commencait se prévoyait être très longue, puisque vers l'heure du souper, 20h00 pour être précis , il recevait les gens pour l'ouverture officiel. Avec plaisir, il avait invité les gens du quartier, d'autres commercants et quelques potentiels clients importants. Se frottant vigoureusement les mains, il n'avait pas fait d'ouverture depuis quelques années, environ cinquante ou soixante ans. La nervosité et l'excitation du moment se voyait dans son regard bleu. Il estimation l'heure actuelle vers 10h00 du matin, étant donné que son estomac ne lui fit aucun signe et accessoirement l'horlogne sur le mur qui indiquait 10h03 si nous voulions être précis. Il tournait en rond ne sachant pas par quoi ou par où commencer.

Il se mit à noter dans un cahier qui avait deja un peu de vécu tout ce qu'il avait à faire, la liste était longue, il se gratta la tête avec son crayon. Installé contre le comptoir, il était penché vers l'avant un coude sur le comptoir. Dos à la porte d'entrer, les jambes croisés tapotant du bout du pied le sol.

Tout était encore calme, la douce odeur de la canelle et du pain frais avait déjà fat son appirition dans le lieu. Le jeune homme bloqua, il réalisa que même pour lui, la quantité de tâche était impressionnante. Peut-être aurait-il dû trouver quelqu'un pour l'aider et servir. Posant sa tête dans le creux de son bras, il se mit à énumérer ce qu'il devrait faire.

- Je dois; préparer les petits fours et les bouchés de dessert... Ranger par la suite pour permettre aux gens de visiter la cuisine. Vérfier si j'ai reçu toutes mes commandes qu'on m'a promis pour aujourd'hui Je dois mettre en place sur les plateaux de service, en faire de réserve pour permettre d'en remettre facilement. Je dois... me changer, peut-être une bonne idée. Je dois installer les cartes d'affaires... Faire un dernier ménage pour être sur que tout soit propre.à l'avant. Fermer l'accès à l'étage pour empêcher quiconque d'entrée dans mon chez moi.. Et... ... ... je n'arrive plus à me relire. Nom du seigneur.

Prenant le cahier dans sa main gauche, il l'approcha et l'éloigna tentant, en vain, de se relire. Il soupira, simplement faire les deux premiers items de sa liste pourrait lui prendre l'après-midi s'il souhaitait que tout soit parfait. Il se redressa et posa la feuille sur le comptoir posant sa main sur la feuille.

- Si je veux finir... je dois commencer ! Peut-être cesser de me parler à voix haute tout seul aussi. J'arrêterai demain, je n'ai pas le temps aujourd'hui. Je dois faire connaître mon commerce aujourd'hui.

Se dit-il motivé ou plutôt tentant de s'y convaincre. Il se redressa et se gratta l'arrière de la tête en soupirant faiblement. Il lança faiblement son cahier pour le faire atterrir sur le comptoir de bois. Si son pouvoir avait pu lui faciliter la vie, il l'aurait utilisé depuis longtemps, même si ce n'était pas bien de l'utiliser pour des fins personnelles ou si basique que celle-là, mais Dieu ne lui aurait pas tenu rigueur, il est pardon et amour...

- Oh Seigneur...Vous auriez pu me dire que c'était devenu si compliqué de lancer un commerce... J'ai 9 heures et 54 minutes pour tout préparer. Ca devrait pouvoir se faire, mais si vous pourriez m'envoyer un coup de main, même mineur, je vous serais très reconnaissant.

Toujours dos à la porte d'entrée, Din espérait toujours un coup de main du Seigneur qui avait toujours été juste et bon avec lui. Ce ne serait sûrement pas aujourd'hui que son maitre spirituel allait le laisser tomber ... N'est-ce pas ?

Prit dans les méandres de ses pensées pour prévoir chaque détail de la journée, il entendit une petite voix timide qui ne venait pas de son esprit. Din se tourna lentement pour voir qui lui parlait avec sourire aux lèvres, son regard se posa sur un regard vert remplie de jeunesse, de vie et de bienveillance. Il avait eu besoin de baisser les yeux pour observer cette charmante fille qui avait franchi avec timidité la porte de son humble commerce. Elle avait offert même avant d'avoir offert un bonjour ou une présentation d'elle-même. Néanmoins, le grand homme ne sembla pas lui en tenir rigueur, puisqu'il se tourna complètement vers elle pour lui faire un grand sourire tendre et calme. Il se frotta la nuque par habitude avant d'approcher un pas pour diminuer la distance entre eux et lui montrer son intérêt pour obtenir de l'aide de la jeune femme.

- Bonjour mademoiselle, je ne sais pas si c'est Dieu qui vous envoie, mais vous tombez vraiment à point nommé. Je dois avouer que si vous pouviez m'offrir de l'aide, même qu'une heure, vous me sortiriez d'un bien mauvais pas...

Dit-il doucement d'une voix amicale et soulagée que Dieu est répondu à ses prières en lui envoyant cette jeune femme qui semblait avoir du coeur au ventre. Il avait toujours les yeux accrochés sur celui de la jeune femme femme, quand elle enleva son couvre-chef qui couvrait les boucles soyeuses rousses de sa chevelure et ses jolies petites oreilles félines. Étrangement ou non, le regard de l'homme ne changea pas portant toujours son air heureux d'avoir une nouvelle complice dans sa cuisine pour la journée.

Il avait vu et connu à peu près tout ce qui se pouvait exister sur cette belle planète. Alors, une hybride, il en avait vu d'autre, peut-être rarement aussi mignonne, elle ne devait être qu'une jeune adolescente vu son air et son entrain. Faire un quelconque commentaire sur ses jolies petites oreilles serait peut-être pas appréciés à et était loin d'être la priorité du jeune homme. Il pris lentement le feuillet qui avait fugué de son plein gré ou aider par son premier propriétaire, le dit monsieur Tragolir, quel étrange nom quand on y pense... puis jeta le document désuet dans la corbeille de papier placée derrière le comptoir de bois massif.

-Bienvenue dans mon commerce mademoiselle, je me prénomme Din. Je suis enchanté que vous vous proposez pour m'aider aujourd'hui et même que j'accepte volontiers cette aide qui me sera plus que précieuse. Si je puis, je vais poser votre chapeau derrière le comptoir à l'abri de la vue et des mains des gens mal intentionnés. Vous ne risquerez pas de le perdre et je vais vous apporter un tablier.

Prenant délicatement le chapeau haut de forme, il passa derrière le comptoir pour le mettre bien comme il se doit dans le meuble de bois à l'abri d'être écrasé ou salit par inadvertance. Allant rapidement en cuisine fouillant rapidement dans une boite placée dans une étagère, il revint d'un pas rapide à l'avant du commerce et tendit, dans la paume de sa main, un tablier blanc parfaitement plier à la jeune femme.

- J'espère qu'il ne sera pas trop long, je n'aimerais pas que vous marchiez dessus et que vous vous fassiez mal. J'espère que vous aimez cuisiner, car ça sera une grande partie de la charge de travail aujourd'hui.

Il ria doucement, lui donnant le joli tablier parfaitement blanc comme s'il était neuf, ce qui était le cas en fait. Ce tablier fraichement arrivé où fut écrit en fine lettre "Au pain sucré" au niveau du torse pour afficher fièrement le nom du commerce.

- Prenez votre temps, je vais aller commencer en cuisine vous viendrez, quand vous serez prête.

Aussitôt dit, Din parti en cuisine retirant son manteau et son écharpe pour les poser sur un crochet au mur et roula les manches de son chandail blanc. Il afficha sur un tableau blanc, au propre, car sinon la pauvre enfant n'aurait jamais été capable de lire quoi que ce soit, toutes les tâches à exécuter pendant la journée. La liste était longue, quatre mains au lieu de deux ne serairent vraiment pas de trop.