Avventura
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Message par Invité Ven 26 Juil - 0:43

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Il devait être aux alentours de minuit. Au restaurant, les employés s'étaient pressés dans la préparation des plats jusqu'à ce que le dernier client soit servi, puis ça avait été le traditionnel nettoyage, et la cuisine s'était vidée comme d'habitude. Les seules personnes restantes, c'étaient le chef et la petite nouvelle, embauchée il y avait quelques semaines. Le bonhomme, qui totalisait une trentaine d'années dans le métier, avait toujours la même confiance vivante lorsqu'il cuisinait. Ce soir, il préparait des côtelettes d'agneau.

- …et on retourne l'agneau. À ce stade-ci le beurre, les herbes et le jus de la viande se sont mélangés. On prend une cuillère et on arrose le dessus avec ce jus de cuisson. Sens-moi ça, c'est tout simplement divin!

L'homme gesticulait énormément, il était prompt, plein d'énergie, et ce qu'il préparait avait l'air délicieux. Lorsqu'il était devant les fourneaux, on avait l'impression que la cuisine était une chose facile et amusante. La vampire avait un calepin dans les mains et prenait des notes. Il sortait la pièce de viande de la poêle.

- Et voilà. Pas besoin de faire cuire davantage, l'agneau ça se sert rosé.

- Vous ne le tranchez pas pour voir la cuisson? Comme ça si ce n'est pas assez cuit…

- Non! Ne fais jamais ça! Si tu ne laisses pas reposer la viande un peu, elle va saigner et devenir sèche.

- Laisser reposer… c'est retenu.

Son patron lui avait lancé un regard presque choqué, et Eleonor s'était sentie un peu gênée de ne pas savoir ce genre de chose, car cela semblait élémentaire, voire évident. Il avait ensuite soupiré, comme si au fond ce n'était pas si étonnant venant d'elle. Le chef de cuisine avait pris pour habitude de retenir Eleonor en cuisine une ou deux heures tous les soirs après le service pour lui apprendre son métier. Les deux tiers de son apprentissage concernaient la pâtisserie, et le tiers restant la cuisine en général. Cela lui avait fait prendre conscience du peu qu'elle savait sur la nourriture et les diverses façons de l'apprêter. Si elle était douée pour prendre des notes, elle ne l'était pas autant pour les appliquer. Depuis son embauche, elle s'était révélée être une vraie catastrophe en cuisine. À de nombreuses reprises, elle avait reçu des projections d'huile, s'était brûlé les mains, et même coupé avec le papier avec lequel on emballe les endives (allez savoir comment elle faisait ça). Durant le coup de feu, elle se contentait de faire les petites tâches qu'on avait consenti à lui laisser, mais ça ne l'empêchait pas de faire quelques gaffes à l'occasion. À certains moments, elle avait eu l'impression de passer à un cheveu de se faire virer, mais son patron prenait alors quelques secondes pour se calmer, et ordonnait qu'on ramasse ses dégâts. On lui avait suggéré de faire les recettes qu'elle apprenait chez elle, pour pouvoir progresser plus rapidement (et ne pas attiser la colère de son patron davantage). C'est ce qui l'avait motivé à acquérir tout le nécessaire de cuisine : un four, une batterie de cuisine, de la vaisselle, etc. Sans compter que son nouveau colocataire en aurait besoin, il n'était pas un vampire buveur de sang comme elle. Mais même chez elle, lorsqu'elle n'avait pas le regard stressant du chef qui pesait sur ses épaules, et tout le temps qu'elle voulait pour s'exécuter, les plats laissaient quand même à désirer. Cela dit, elle n'abandonnait pas, et s'acharnait dans chacune de ses tâches, même si parfois elle avait l'impression d'en être encore au même niveau qu'au premier jour.

Dehors, c'était la nuit noire. Eleonor était sortie après avoir souhaité bonne soirée à l’homme grisonnant. Elle sortait de ses poches les papiers sur lesquels elle avait écrit les recettes et conseils du chef dans le but de les étudier. Mais si elle restait facilement concentrée au restaurant, car son patron était un spectacle duquel il était difficile de détourner le regard, tant sa voix de stentor et ses gestes dynamiques obligeaient quiconque à lui donner toute son attention, il en était autrement sur le chemin du retour. Elle avait un air un peu niais et marchait très lentement. Ses pensées avaient bifurqué vers un autre homme, Vegeo, dont elle était progressivement tombée amoureuse. Si elle avait envie d'être en sa compagnie en cet instant précis, elle se doutait bien qu'étant donné l'heure, il devait être en train de dormir. Elle s'était donc décidée à rester un petit moment dehors, à réfléchir un peu. Son humeur s'était vraiment adoucie depuis quelques semaines, depuis qu'elle ne vivait plus toute seule en fait. C'est qu'elle dormait bien mieux et bien plus qu'avant. Ce soir donc elle se sentait particulièrement bien, et ne pensait déjà plus au manque de rapidité flagrant avec lequel elle avait apprêté ses plats lors du service, et à ses collègues qui la toisaient du regard en se demandant bien pourquoi on avait embauché une pareille empotée.

Le ciel ce soir était une mosaïque tachetée de nuages cireux, que l'on voyait bien à cause de la pollution lumineuse de la ville, de quelques étoiles scintillantes, et, à l'extrême gauche de son champ de vision, trônait la lune, qui était presque entière, pas tout à fait pleine, mais plutôt une ''gibbeuse'', pour les férus d'astronomie. Elle était passée à côté d'une grande plaine, et s'était étendue dans l'herbe. Elle cherchait quelques constellations des yeux : la Grande et la Petite Ourse, la ceinture d'Orion, Cassiopée. Toutes n'étaient pas visibles en cette saison, mais Eleonor l'ignorait, et s'obstinait donc. Elle rêvassait un peu, prenait une pause après ces heures de travail stressant. Sa respiration était lente, elle ne faisait presque aucun bruit, et les hautes herbes la camouflaient parfaitement. La vampire avait néanmoins perçu, grâce à sa vision nocturne perçante, à travers les brins d'herbe, une silhouette se diriger dans sa direction. D'humeur sociale, elle s'était décidée à aborder l'ombre sans détour, ce qui du même coup révélerait sa présence, qui n'était pas facile à deviner si l'on ne possédait pas de sens particulièrement développés, car, dans la plaine, c'était la nuit noire.

- Vous vous …humpf!

L'inconnu lui avait marché dessus, en plein sur l'estomac. Il fallait bien qu'elle s'attende à ce genre de chose, elle avait pris trop de temps pour révéler sa présence. Avant même de l'aborder, elle aurait pu froisser l'herbe, faire craquer quelques brindilles, toussoter pour faire comprendre qu'elle était là. Surprise de s'être fait marcher dessus, Eleonor s'était mise en position assise, les jambes étendues devant elle, et toussait un peu. L'homme - même si ces traits étaient peu éclairés, elle le reconnaissait comme tel - avait coupé sa respiration, et elle reprenait donc son souffle. Elle terminait sa phrase.

- Je disais… Vous vous sentiez d'humeur à observer les étoiles?

Spoiler:

Message par Invité Ven 26 Juil - 9:20

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* Siphano était plutôt content. Cela faisait quelques heures que les cours du lycée de l'Avventura était fini. Ça avait été une journée qui était d'ailleurs assez mouvementée. Il y avait un contrôle mais qui était assez facile. Le vrai souci ça avait été les élèves. Ils étaient tous déchainé comme jamais...Entre ceux qui ont arrosée leur feuille, qui les ont brulés...ou bien autre chose. Le professeur avait essayé maintes fois de les calmer...mais le contrôle était déjà fini. La majorité de la classe à donc eu une mauvaise note. Heureusement Siphano avait réussi à ne pas utiliser son pouvoir, c'était tentant...surtout pour les calmer.  Mais il n'avait pas trop envie de s'évanouir en plein milieu du cours. C'était donc un petit carnage, nul ne sait comment il à débuter. Mais dans le positif de tout ça aucun élève n'a vraiment été blessé. Puis arriva le moment tant attendu, acclamer par les élèves. La sonnerie..

* Siphano continua sa route dans les allés disponible. tête baissé, pointant le sol du regard. Siphano réfléchissait sur les derniers évènements. Comme toujours d'ailleurs. Mais il faut aussi dire que ce qui arrive ces derniers temps sort un peu de l'ordinaire. Même beaucoup. Au détour d'une ruelle, il tomba sur un homme à terre. Se rapprochant en relevant sa tête, il ne lui fit qu'un tour du regard pour dévisager un cadavre. Comme quoi il ne faut pas s'aventurer dans les petites ruelles....d'ailleurs c'est ce que Siphano fait. Il ne s'intéressait pas trop au cadavre, ne le connaissant guère. D'un côté dans la ville il ne connait plus personne à par ceux de son Lycée.

« Il faut mieux se protéger.. »

* Siphano continuait tranquillement sa route, attendant de voir quelque chose pour lui attirer le regard. Il fini par en conclure que vu qu'il est très tard, autant en profiter. Le meilleur moyen de profiter d'une belle nuit c'est de regarder les étoiles. A cette heure ci le lac doit être très humide. Donc prendre la plaine serait beaucoup mieux. Il tourna ses pieds, pour changer de direction. Marchant lentement vers la plaine...la plaine, un lieu avec beaucoup d'herbes comme l'aime Siphano. Mais aussi un lieu isoler d'objet, du moins on ne va pas trouver une cafétéria là-bas. Ça serait ridicule. Donc il faut accepter l'idée que là-bas pas de pouvoir. C'est complétement impossible. Puis vint le moment où la plaine apparut devant ses yeux. Une grande surface où l'on pouvait bien voir divertes étoiles.

* Siphano pouvait voir aussi quelques constellations, c'était un bon entrainement pour les cours d'astronomie. La préférée de Siphano était le dragon. Une constellation formée de 21 étoiles. Dont les plus grosses représente le front et le museau. Après une des constellations les plus ridicules pour le jeune homme est Céphée. On dirait une maison dessinée par un enfant ! Mais il y a aussi la petit ourse qui est une casserole...mais si les constellations pouvait être détaillé ça serait fort ! Le ciel serait comme une discothèque. Du moins je ne sais pas...Siphano n'a jamais vu de discothèque.

* Siphano continuant de marcher dans l'herbe, ni sèche ni humide. La soirée s'occupant de ça. Il finit par marcher sur un truc, en baissant la tête il aperçu une femme. Faisant un bon en arrière, il se baissa les yeux fermés.


« Heu...désolé....pardon..... »

* Siphano fut surpris : Elle était très bien cachée, du moins on ne la voyait pas de loin. C'était une agent secrète ? La femme semblait plutôt jeune. "semblait", car avec les histoires de Darkness, de vampire..Ou de Lightness c'était assez compliquée. Mais elle semblait plutôt calme à première vue. Siphano se posa par terre et tournoya ses pieds. C'était relaxant de rester tard la nuit ici. Puis il écouta la jeune femme

« Bonjour...et oui madame. Vous aussi ?...»

* Siphano attendu. La réponse allait surement être simple, elle ne va tout de même pas sortir "non je viens tuer des gens". Ça serait assez bizarre de dire ça comme ça..La lune apportait le peut de lumière nécessaire dans une nuit, et les constellations restait aussi. Les nuages commençait à en cacher certaine, ils était même plusieurs. Mais un ciel sans nuage c'est bien..mais pas trop.




HRP:

Message par Invité Jeu 8 Aoû - 7:07

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Madame? C'était bien comme ça qu'il venait de l'appeler. Elle souriait intérieurement. Ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Avant il lui avait toujours fallu son sarrau sur le dos pour qu'on fasse usage de cette dénomination à son égard, et encore, la plupart des gens avaient préféré docteur. En dehors de l'hôpital, et depuis son licenciement, ça avait toujours été ''mam'zelle'' par-ci, ''ma petite'' par-là. Il faut dire que l'homme - sa voix venait de lui confirmer qu'il en était bien un - semblait plus jeune qu'elle; son timbre, sa façon de dire les mots, avaient quelque chose qui rappelait l'adolescence. Mais ce n'étaient que pures spéculations et notre vampire, qui avait encore le dos penché vers l'avant et finissait de tousser, s'était efforcée de relever la tête, la main appuyée sur son estomac. Déjà ce n'était plus douloureux, et puis il ne semblait pas avoir fait exprès, alors elle ne comptait pas lui tenir rigueur de son geste. D'ailleurs, ses paroles laissaient supposer qu'il était aussi inoffensif qu'elle. Eleonor s'était à demi tourné vers lui afin d'observer plus exactement la personne à laquelle elle avait affaire. De ses yeux écarlates, perçants le voile nocturne, elle détaillait de bas en haut, puis de haut en bas, un garçon qu'elle jugeait plus petit qu'elle, d'une physionomie bien balancée, aux cheveux blonds (vous ne devinerez jamais qui ça lui rappelait; Vegeo, encore! Ah je vous jure!) et aux yeux… difficiles à discerner à cette distance. Elle plissait les siens, crut d'abord à une illusion, puis détermina que c'était bien de l'orange qu'elle percevait dans les iris de son interlocuteur. Cela dit, elle-même avait les yeux rouges en ce moment, alors inutile d'en faire un plat. Et puis elle avait déjà vu des phénotypes plus étranges. La vampire réalisait, ayant fini de le détailler de façon rapide, quoique peut-être un peu intimidante étant donné la couleur de ses yeux investigateurs, qui brillaient presque dans la noirceur étouffante qui les étreignait à cette distance des lampadaires de la ville, qu'elle était toujours assise et lui debout. Ils venaient de se rencontrer, alors, pour l'instant, il n'y avait pas de problème, mais il serait peut-être un peu étrange qu'ils restent ainsi. Soupesant les deux possibilités qui s'offraient à eux, elle décidait de l'inviter à s'asseoir, n'étant pas vraiment enclin à se lever, puisqu'elle venait de passer la journée debout.

- Bien sûr. Il est plus facile de les observer d'ici je trouve, quoique l'air est encore un peu pollué par les lumières de la ville.

Elle prit une pause avant d'ajouter d'une mine amicale :

- L'herbe est sèche et confortable vous savez.

Certes ce n'était peut-être pas formulé sous la forme d'une question, mais elle jugeait tout de même sa proposition claire. Comme pour combler le silence qui suivit, le vent s'était engouffré en de grosses bourrasques revigorantes dans la plaine, dirigées dans ce couloir plat entre la ville et la forêt, et Eleonor, en plein milieu de ces deux endroits, les genoux maintenant repliés contre elle, regardait les brins d'herbe terrifiés s'écraser, frémir, se tourmenter dans tous les sens dans un bruissement soutenu. Elle en arracha quelques-uns, brin par brin, du bout du pouce et de l'index, un peu songeuse. C'était venteux et nuageux ce soir, ça ne laissait rien présager de bon. Elle avait pris une grande inspiration de vent frais, qui lui permit de se rendre compte, sans même qu'elle n'ait cherché la réponse, de la race à laquelle appartenait le jeune homme à ses côtés. Elle eut un air déconcerté : il s'agissait d'un petit humain, tout simple. S'il y avait parfois quelque chose de particulier dans les exhalaisons de certains d'entre eux lorsqu’ils possédaient des pouvoirs ou des caractéristiques surnaturels, elle ne détectait rien de tel chez lui. Du coup son interlocuteur lui semblait bien imprudent. Bien sûr ce n'était pas la première fois qu'elle croisait un humain seul à une heure pareille, mais d'habitude ils n’avaient pas l’air de proies faciles et saines d’esprit comme le garçon qu’elle voyait en face d’elle. C'étaient la plupart du temps des ivrognes incurables, qui s'adonnaient inévitablement à leur vice en toute connaissance des risques, des hommes armés jusqu'aux dents et bien décidés à se défendre avec hargne contre d'éventuels agresseurs nocturnes, ou bien des gens qui ne semblaient pas avoir le choix de telles sorties, pressés d'aller d'un point A à un point B, scrutant furtivement les rares regards rencontrés, et marchant plus vite lorsque ceux-ci étaient rouges ou jaunes aux pupilles d'encre étroites. Ainsi en bonne moralisatrice qu'elle était, il fallait impérativement que la nouvelle représentante des vampires au sein du Cercle lui dise un ou deux mots sur ses agissements, qu'elle jugeait inutilement dangereux. Elle dit donc au parfait inconnu, négligeant totalement le fait que ce n'était pas de ses affaires :

- Excusez-moi, mais…

Un peu découragée, elle se frottait les yeux du pouce et de l'index, et tentait de mesurer ses mots.

- Comment se fait-il qu'il y ait encore des humains assez fous pour circuler dans une plaine sombre au beau milieu de la nuit, et pour prendre le risque de s'asseoir à côté d'une vampire sans même éprouver la moindre inquiétude? Je veux dire : il y a des endroits plus sécuritaires, vous ne lisez pas le journal?

Elle réalisait qu'elle avait peut-être été un peu brutale, mais depuis son embauche au Cercle elle voyait plus que jamais toute la violence et la criminalité qui saccageaient cette ville. Juste hier, elle avait été informée d'un massacre d'hommes, de femmes et d'enfant, tout confondu, dans un parc et du coupable que certains disaient être un darkness. Et ça c'était sans compter le taux de meurtre ''normal'', perpétré par ses semblables lorsqu'ils voulaient assouvir leur soif de sang, et par des lycans à la recherche de chair fraîche ou tout simplement d'un peu de violence. Il fallait être prudent lorsque l'on appartenait à une race qui avait des limites physiques aussi marquées que les humains : comment aurait-il fait s'il s'était retrouvé devant un vampire normal - c'est-à-dire n'importe quel autre vampire qu'elle - prêt à lui sauter à la gorge? Eleonor avait néanmoins conscience que, tant qu'il restait auprès d'elle, au moins, il n'y aurait sûrement aucun problème. Avec tous les autres humains qui se promenaient seuls, qui viendrait en attaquer un en présence d'une vampire? Et puis elle réalisait - enfin! - qu'elle devrait peut-être se mêler de ses oignons. Peut-être que, si son flair avait échoué à sa tâche, elle réaliserait que l'homme à côté d'elle possédait des facultés physiques plus impressionnantes qu'elle ne l'aurait supposé. Cherchant à se repentir de ses propos antipathiques, surtout pour un début de conversation, elle avait lancé en regardant droit devant elle :

- Pardon, c'était un peu raide comme début de conversation. Je dois être un peu fatiguée. Vous êtes nouveau en ville?

Il lui était passé par la tête l'idée d'ajouter ''pour avoir des comportements si risqués'' mais c'était bon à le faire fuir, et elle avait été assez rébarbative pour la soirée.

Message par Invité Dim 11 Aoû - 19:46

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* Siphano reçu regard rouge croisant qui croisa le sien. Il tremblota brièvement se souvenant de la dernière fois qu'il à vu ce regard. Le regard assassin qui lui avait été porté par un lycan. Il baissa sa tête un moment, regardant l'herbe sur le sol. Elle n'avait pas l'air très humide, et était aussi très propre. Aucun chewing-gum, tache de sang, ou bien autres saletés ce croisant dans n'importe quelle ville....n'importe lequel ? Ho non. Il est improbable de trouver des taches de sang dans une rue de Paris par exemple. Il remonta son regard peut imposant, jusqu'à  entendre de nouveau la voix de la jeune femme. Une voix qui différait du regard, une voix douce. Du moins douce...la voix d'une femme ! Mais bien sur, il fallait être aveugle pour ne pas remarquer au premier regard que s'en était une. Elle lui demandait apparemment de s'assoir. C'est ce qu'il paraissait, proposer assez sec. Ca ne ressemblait pas une question mais bon, il faut prendre ce qui nous viens avec joie ! Il baissa ses jambes, jusqu'à s'assoir calmement dans l'herbe. Comme la femme l'affirmait, elle était sèche...et plus confortable que l'air !

« Oui, c'est assez confortable. »

* Siphano pointa ensuite son regard, posant ses mains sur le sol en arrière. Sur des bourrasques virevoltant dans la plaine. Ont aurait dit le désert...mais bon ce n'est pas le désert, sinon la vie serait plus calme...beaucoup trop calme ! Au bout de quelques minutes, Siphano pointa du doigt un endroit. Toutes les bourrasques partirent loin, très loin. Sauf une, une qui était détenu dans les mains de la demoiselle. Il écoutait le silence, le silence était vraiment pesant...il sortit de sa poche une canette de coca, il en avait apporté quelques une...3. A ce qu'il parait ça aide à tenir debout non ? Il tourna lentement la tête, avant de reprendre d'une voix chaleureuse et amical

« Voulez vous à boire madame ? Ha, et aussi je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Siphano Light »


* Siphano commençait quelques gorgés de sa boisson, attendant une réponse de son interlocutrice. Puis en entendant la suite de sa phrase, il cracha une gorgée dans sa boisson. Il était un peut surpris qu'elle sois un vampire, mais elle n'avait pas l'air méchante. Il tourna sa tête, un léger sourire au lèvres. Il commença sa phrase délicatement, lâchant un petit soupire. Qu'il stoppa, cherchant quoi dire, ça n'en avait peut être pas l'air mais c'était délicat de parler dans ce genre de situation. Du moins il était possible de vexer l'autre sans le vouloir ! Il ce décida ensuite à quoi dire

« He bien, c'est peut être de l'imprudence de ma par... mais moi mon rêve c'est la paix, hors pour la paix si je fuyait les autres races..elle serait partielle  »


* Siphano regarda alors de loin une biche qui traversait la plaine. Elle sortait de la forêt, et ne laissait aucun moyen de savoir pourquoi elle était dans la plaine. Il bougea son pied, et observa la biche recula avec une vitesse incroyable. Il souria en regardant le spectacle, pointant du regard le sol en bougeant ses pieds dans tout les sens.

Message par Invité Jeu 15 Aoû - 2:17

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''Qu'est-ce que c'est?'', avait-elle songé. Elle avait la main ouverte, et arrachait à son aise les brins d'herbe, quand la sensation étrange qu'une résistance s'était installée au creux de sa paume l'avait étreinte. Il n'y avait rien à l'intérieur; c'était du vent qui poussait ainsi. Instinctivement, elle avait secoué la main, et la bourrasque s'était échappée. Du coin de l'oeil, quelques secondes plus tôt, la vampire avait observé, intriguée, l'index auguste du jeune humain faire taire le vent. C'était du moins l'impression que donnait une telle scène. Les bourrasques, qui tantôt s'étaient amusées à faire ployer l'herbe de toute la plaine sous sa puissance, s'étaient taries si soudainement, qu'on ne pouvait raisonnablement penser qu'un tel phénomène puisse être naturel. Cependant sur le moment, convaincue de l'intelligence de ses sens, elle s'était plutôt fiée à son flair, qui lui indiquait un humain banal et sans pouvoir. Voilà pourquoi elle n'avait rien dit, restant cependant perplexe, et attendant de voir la tournure que prendraient les évènements avant de s'informer des potentielles caractéristiques surnaturelles de son interlocuteur. Il lui proposait à boire, et elle répondit de sa question cinglante. Eleonor avait senti sa peur lorsqu'il avait aperçu ses yeux rouges, alors pourquoi ne s'était-il pas sauvé lorsque l'occasion s’était présentée? En même temps, cela n'aurait été d'aucune utilité face à une vampire : si elle avait voulu le tuer, il serait déjà mort. Mais le voir aussi détendu à côté d'elle l'avait tout de même laissée songeuse. Était-ce dans son ton de voix amical, emprunté plus tôt, qu'il détectait qu'elle n'était pas dangereuse? La réponse qu’il lui avait fournie l’avait laissée dubitative, et soulevait une question qui méritait d'être réfléchie : était-ce vraiment une bonne idée, au nom de la paix, de raser mourir en sortant la nuit? Malheureusement, Eleonor concluait que non. On pouvait accuser le manque de surveillance et l'incapacité des autorités à faire régner l'ordre, car après tout, tout le monde devrait pouvoir se sentir en sécurité dans sa propre ville la nuit. Cependant, ça n'arrangeait pas les choses : il y avait toujours une mentalité malsaine qui régnait ici, à laquelle il faudrait remédier. Elle songeait que c’était une chance d'avoir décroché son boulot, qui lui permettrait d'apporter son grain de sel dans ce rêve du Cercle de rendre la ville confortable pour tous et en tout temps. Mais elle doutait fortement qu'il ne l'écoute si elle le mettait en garde de tout ce qui pouvait lui arriver lors de ses escapades nocturnes. La plupart des gens étaient de toute façon bien conscients de la réputation de certaines races. Et elle avait l’impression qu’il était de ces gens qui préfèrent vivre intensément plutôt que prudemment. D’ailleurs, encore une fois, ce n’était pas ses oignons. C’était suite à cette conclusion que la vampire réalisait qu'elle avait ignorée la phrase que le jeune homme avait prononcée plus tôt.

- Je comprends, ce sont vos affaires, même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée de risquer sa vie pour l'idée de la paix… Comment vous avez dit vous appeler? Siphano? Moi c'est Eleonor, navré d'avoir dérogé aux présentations habituelles, je me suis indigné pour rien... Et je ne prendrai pas de coca, dit-elle en souriant. Le sucre en grande quantité a des effets assez néfastes chez les vampires.

Le jeune homme avait cessé de parler, et observait dans le lointain. Naturellement, Eleonor avait tourné les yeux dans la même direction, afin de chercher ce qui pouvait tant attirer le regard. Il y avait une biche tout près, qui exceptionnellement était sortie de la forêt pour se diriger dans la plaine. Pourquoi un tel animal s'aventurait-il hors du couvert des arbres? La vampire n'était pas experte en la matière et n'avait pas de réponse à fournir. Elle se contentait donc de rester coite tout comme le jeune homme à ses côtés, afin d'observer ce spectacle rarement permis par la nature. Quoique d'une lenteur gracieuse dans ses mouvements au tout début, d'un coup l'animal s'était affolé, il reculait, semblait avoir de la difficulté dans ses mouvements. Elle observait alors les pieds du jeune homme se tortiller dans tous les sens, et le sourire qu'il avait de collé aux lèvres lui confirmait qu'il était l'auteur de cette plaisanterie. La pauvre biche, paniquée, s'était alors ruée à toute vitesse dans la forêt, dès l'instant où le contrôle de ses pattes s'était relâché. La vampire était restée un instant déconcertée, et observait son interlocuteur sous un nouvel oeil. Pourquoi avait-il fait cela? Pour s'amuser lui-même ou pour lui démontrer sans équivoque qu'il possédait bien des pouvoirs? N'étant pas vraiment fan de ce genre de cruauté envers les animaux, Eleonor l'avait fixé un petit moment après que l'animal ait regagné la forêt, sans rien dire. Elle songeait aux nombreuses traques qu'elle avait elle-même initiées, à l'époque où elle ne se nourrissait que de sang animal, époque où les vampires n'étaient encore que des créatures de légende et durant laquelle il lui avait parfois fallu se montrer fort inventive pour ne pas craquer et se laisser aller à ses envies. Elle avait réussi son entreprise, puisque jamais ses crocs ne s'étaient plantés dans une gorge humaine, bien qu'elle ait dû faire souffrir quelques grands animaux au passage. Cependant, elle avait toujours veillé à éviter les gestes renfermant une cruauté inutile, bien que des idées en ce sens, lorsqu'elle s'était retrouvée en proie à des instincts de prédateur dont la force serait difficile à quantifier, lui avaient parfois traversées l'esprit. Dans son cas, le seul but de ces traques au cervidé avait été de se nourrir, et il lui aurait été difficile de faire autrement, sachant qu'il n'y avait pas de sang en bouteille sur le marché en ce temps-là.

Ainsi, définitivement convaincue de l’inutilité des gestes du jeune homme, Eleonor en était venue à voir d'un bien mauvais oeil ce qui venait de se produire.

- Je me doutais bien que la rafale que j'avais sentie dans ma main plus tôt n'était pas naturelle. C'était vous qui contrôliez le vent. Vous contrôlez les corps à distance, n'est-ce pas?

Elle était confiante de ses capacités de déduction, et doutait d'avoir tort. Le jeune homme était responsable des affolements de la biche, elle ne voyait aucune autre explication possible. Cependant, y ayant bien réfléchi, elle ne comptait pas condamner les gestes de son interlocuteur, ni lui signifier que le spectacle qu'il lui avait offert lui avait déplu, sauf peut-être s’il récidivait. Il était jeune, et ce n'était qu'une plaisanterie à ses yeux, alors inutile d'en faire un drame.

Message par Invité Mar 20 Aoû - 21:25

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* Siphano pointait du regard la lune, un léger sourire se dessinant sur ces lèvres. La lune, cette orifice ressemblant a une sphère. Qui allume les nuits, et qui est complémentaire du soleil. Une des questions de la jeune femme, ou plutôt dire une affirmation. Tapa affreusement à l'oreille de Siphano. Ce qui le dérangeait ce n'était pas qu'elle avait découvert la vérité. Mais qu'elle l'avait pseudo-accusé de la peur de la biche. C'était certes lui qui l'avait fait fuir, mais il n'avait nullement utiliser son pouvoir sur ce pauvre gibier. Il lança un bref regard faiblard vers Eleonor, tête baissée sans vraiment de raison.

« Oui, je peut effectivement contrôler les corps. Néanmoins je ne suis en aucun cas coupable du cas de cette biche, je n'utiliserais jamais mon pouvoir contre une pauvre bête. »


* Siphano tortillait ces doigts, les malaxait entre eux. Un simple jeux inutile pour trouver quelque chose a faire. Au bout d'une dizaine de minutes a rien faire, il pointa d'un regard plus docile les voitures. Oui de banales voitures pouvait attirer son attention. Il s'amusait a les compter a voix basse, un jeux qui paraissait encore plus enfantin. Il les comptait avec un petit sourire en coin de lèvre « 1...2...3....4..qua-...ha non 5...6.. » ayant confondu une voiture qui était passé 2 fois, la n°4. Siphano sais compté voyons ! Ça pouvait faire assez peur, de voir quelqu'un compter d'un coup. Si Eleonor l'avait entendu, ce ne serait que les chiffres. Ce qui pourrait faire croire à un compte à rebours ! Il repoussa a nouveau son regard vers Eleonor, le démontrant avec un sentiment de calme, mêlée a de l'innocence. Il bailla un bon coup, posant légèrement sa main sur sa

« Dit, tu va me manger ? »

* Siphano rigola. La question pouvait paraître plutôt directe, et voir dans le pire des cas vexer. Il finit par abandonner toute appuie, et s'allongea donc sur le sol. Il tournait sur lui même comme pour anime un peut le ciel qui était pallo. Quelques signes d'une envie de sommeil se faisait ressentir, mais Siphano résistait. Ne serait il pas malpoli et imprudent de s’endormir ici comme ça sans raison ? Il poussa un long soupire de soulagement. Toujours en regardant le ciel, une étoile filante passa subitement. Prenant toute l'intention du jeune homme. D'un geste brusque il leva son doigt vers cette dernière, réfléchissant a un vœux. Le premier qui lui vint a l'esprit, c'est de passer une bonne nuit ! C'était vraiment de l'improviste, étant donnée qu'il ne croyais pas du tout a ces trucs de vœux. Il posa ses mains sous sa tête, s'ennuyant un peut. Il bailla encore une fois, cherchant quelque chose pour le réveiller. Il se prit tout simplement un café dans le thermostat (c'est ça non?) qu'il avait emmenée.

« Les vampires ne sont jamais fatigué ? »

Message par Invité Mer 28 Aoû - 23:01

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Suite au retour fulgurant de la biche à la forêt, le jeune homme avait admis contrôler les corps à distance. Cependant, il niait être responsable de la fuite de l'animal. Eleonor avait certains doutes sur les raisons qui avaient pu faire fuir la bête si rapidement, et surtout la faire se cabrer dans tous les sens comme si elle n'était plus maîtresse de ses mouvements. Cela dit Siphano semblait honnête, et la vampire hochait la tête, ne voulant pas s'éterniser sur la question. C'était peut-être les bourrasques de vent, contrôlées par son interlocuteur, mêlé au regard rubis presque fluorescent de la vampire qui avait contribué à faire paniquer la biche de la sorte. Du moins, c'était les hypothèses qui lui semblaient le plus plausibles. Le vent ne soufflait pas dans une direction qui aurait pu permettre à Eleonor de détecter le serpent immense qui sillonnait habilement entre les hautes herbes. De sa longue langue fourchue il humait l'air ambiant, remarquait la présence d'une vampire et, bien que courroucé par ces deux intrus qui avaient révélé sa présence et fait fuir sa proie, l'hybride sous sa forme animale se dirigeait à l'intérieur de la forêt pour poursuivre sa chasse. Eleonor, n'ayant pas remarqué la présence de l'immense serpent, songeait plutôt à l'utilité des pouvoirs du jeune homme, et se posait soudain des questions sur leur puissance.

- C'est un pouvoir impressionnant que vous avez. Je croyais que vous n'en possédiez aucun, voilà pourquoi je trouvais curieux de vous voir seul dehors à cette heure. Mais il pourrait bien vous sauver la vie un jour.

La vampire s'était étendue dans l'herbe, avait fermé les yeux. On entendait les grillons chanter, le vent qui ne cessait jamais de souffler dans cet espace plat - enfin, sauf lorsque le jeune homme le faisait taire - et au loin divers bruits venant de la forêt, qui allait du craquement de brindilles au cri d'oiseaux nocturnes. Ainsi concentrée sur les bruits qui l'entouraient, Eleonor put percevoir les chiffres énoncés par le jeune homme. Intriguée, elle ouvrait un oeil pour se rendre compte qu'il comptait les voitures. Elle reposait sa tête sur l'herbe et continuait d'écouter. On aurait dit deux vieux amis qui tuaient le temps ensemble. La vampire ne cherchait pas vraiment à lui faire la conversation, d'ailleurs tout ce qu'elle avait trouvé à lui dire dernièrement était des répliques cinglantes et des accusations injustifiées. Le calme imposant qui régnait en ces lieux apportait une quiétude entre eux dont elle profitait sans se soucier des minutes qui passaient. Après un bon moment, le jeune homme rompit le silence en lui demandant si elle comptait le ''manger''. Il n'y avait pas de mots pour décrire l'effet que cela produisit sur Eleonor. Elle resta interdite quelques secondes, puis fit frémir toute la plaine dans un éclat de rire fracassant. C'était la première fois qu'on lui posait la question si directement, et elle y trouvait un comique impayable. D'abord, il y avait l'usage du terme ''manger''. Elle était une vampire, pas une lycanne, sa chair ne l'intéressait pas! Et puis il lui avait semblé que, puisque le jeune homme avait choisi de rester à ses côtés plusieurs minutes plus tôt, alors, forcément, il devait se douter qu'elle ne lui ferait aucun mal. Pourtant, il venait bel et bien de laisser entrevoir un brin de nervosité - dans ses paroles, non dans son ton de voix - à se trouver à côté d'elle. Il fallait croire qu'elle l'intimidait peut-être plus qu'elle ne l'aurait cru. En même temps le terme ''intimidé'' n'était pas tout à fait le bon. Le ton de voix que Siphano avait emprunté recelait davantage une simple curiosité qu'une crainte réelle, surtout qu'il venait de bâiller. C'était comme s'il se fichait de la réponse qu'elle comptait lui donner, comme si la possibilité de mourir ne l'effrayait pas tant que ça. Ou bien peut-être se doutait-il que, si elle avait voulu s'abreuver de son sang, ce serait déjà fait? Il avait pourtant posé la question, ce qui laissait sous-entendre qu'il croyait possible qu'Eleonor réponde oui.

La raison pour laquelle elle s'esclaffait ainsi ne pouvait pas réellement être comprise par le jeune homme, puisqu'il ne la connaissait pas. Mais s'il avait connu, même seulement un tout petit peu la femme avec laquelle il conversait, alors il aurait su qu'il n'y avait absolument aucune chance, pas même la plus infime, qu'elle s'en prenne à lui. Ce n'était pas dans son caractère, dans ses valeurs, dans sa personnalité, dans son attitude. Il n'y avait rien chez elle, outre peut-être des instincts prédateurs très refoulés, très enfouis et très maîtrisés, qui font partie des legs du vampirisme, et qui malheureusement l'habitaient également, il n'y avait rien sauf ces pulsions meurtrières qui auraient pu la convaincre de s'en prendre à qui que ce soit. Cependant, elle les dominait si bien depuis plusieurs décennies qu'il aurait été surprenant qu'elle y cède, surtout en cette douce soirée, alors qu'elle venait à peine de se nourrir et n'avait pas particulièrement faim. Bien sûr elle avait humé le jeune homme, et se doutait que son sang devait avoir bon goût, mais ne s'autorisait aucune autre pensée en ce sens. C'était une question de maîtrise de soi. Reprenant contenance après un bref moment, parce que continuer de rire ainsi pourrait finir par insulter son interlocuteur, la vampire, avec le sourire aux lèvres, passait au tutoiement comme le jeune homme venait de le faire :

- Hé bien non, je ne vais pas te manger. C'est une bien drôle d'idée, surtout quand on peut acheter du sang en bouteille à peu près n'importe où.

Après une pause, elle ajoutait :

- D’ailleurs, si j’avais voulu boire ton sang, ce serait chose faîte. Pourtant, tu as l’air calme. On dirait presque que ça ne t’aurait pas dérangé de mourir.

Eleonor faisait partie des cas exceptionnels de vampires qui ne chassaient pas, et du cas peut-être unique à ne jamais avoir mordu d'humain, ni aucune des races s'y apparentant. Son réfrigérateur était plein de bouteilles de sang, et elle partageait sa vie depuis peu avec un homme - qui était élémentaire, et non vampire - qu'elle aimait beaucoup trop pour même s'imaginer lui causer du tord. Son jeune interlocuteur n'avait donc rien à craindre de sa part. Celui-ci venait de se coucher à côté d'elle et pointait une étoile filante qui retint l'attention d'Eleonor. Elle ne fit aucun voeu, étant une personne trop cartésienne pour croire en ce genre de chose. Peut-être aurait-elle pu en faire un pour la forme, cependant aucun souhait ne lui venait à l'esprit. À ce moment exact de sa vie, tout allait pour le mieux. Certes son patron en cuisine pourrait être un peu plus courtois envers elle, mais cela faisait partie du jeu, tout ne pouvait pas être parfait. Et puis elle progressait plus rapidement sous pression. La vampire constatait du coin de l'oeil que le jeune homme bâillait de nouveau et sortait une bouteille isotherme pour se verser un café. Il avait du coca et du café sur lui? C'était étonnant. On aurait pu croire qu'il cherchait à passer la nuit debout. La vampire songea qu'il s'ennuyait peut-être. Rester ainsi à ne rien faire, ce n'était pas pour tout le monde.

- Les vampires ne sont jamais fatigués?

Elle souriait. Le jeune homme avait de ces questions!

- Je vis principalement la nuit, alors il est normal que, présentement, je ne sois pas fatiguée. Cela dit les vampires n'ont pas besoin de sommeil non plus, même s'il m'arrive de dormir par simple plaisir. Et toi, pourquoi tu n’es pas couché? Tu sembles tomber de fatigue.

Message par Invité Jeu 29 Aoû - 15:22

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* Siphano continuait de bougiquoter  dans tout les sens, s'ennuyant de plus en plus. Il souria a la réponse d'Eleonor, au moins il ne servira pas de souper pour ce soir ! Il toussota quelques minutes, ayant bu le café de travers. Il regarda Eleonor, un large sourire aux lèvres, il était content d'avoir un peut de compagnie. Et de plus Eleonor était la première personne qu'il avait rencontré assez profondément..après sa famille. S’étant isoler il n'avait jamais vraiment eu le temps de ce faire des amies, et pendant les heures de cours, ces longues heures de cours...il ne s'était jamais fait un amie, jamais un seul. Il se retourna d'un seul mouvement, étant allongé sur le ventre désormais. Il s'étira longuement, prenant ces aises sur cette longue pelouse qu'il foulait. Il ferma les yeux, ayant toujours son visage serein. Il se reposait un peut, dans le calme tranquillement. Il soupira a sa question, il ne savait vraiment pas quoi répondre. Pourquoi ne dormait-il pas ? Juste comme ça, car il avait des choses a faire ? Pour voir les étoiles, ou n'avait il pas envie de dormir ? C'était une question qui n'avait en complexité d'égal que la réponse. Il posa tout son matériel a côté de lui, pas grand chose puis ce qu'il avait déjà tout montré. Il s'étira brusquement, se sentant plus léger d'un coup



« He bien, si je reste éveillée..il n'y a pas vraiment de raison, je pense que je le fait peut être juste par ce que je n'ai pas envie de dormir...Ou peut être est ce un rebut de mon enfance, où l'ont ne sortait quasiment que la nuit en famille. Mais bon, je pense vraiment que c'est une raison assez bête..comme pour voir les étoiles ou quelque chose du genre... »

* Siphano sortit de sa poche un téléphone, pas un super récent. Il trouve surtout qu'un téléphone ne sert qu'a parler ou pour prendre des photos a la rigueur, il n'y trouve strictement aucun autre intérêt. A si un autre ! Pouvoir lire des livre sur son téléphone quand il n'est pas chez lui, en gros pour lui un téléphone c'est moins qu'un couteau suisse. Pour survivre avec un téléphone il faut lui expliquer comment faire ! Il prit vite fait un livre sur internet qu'il téléchargea , il préférait les avoirs chez lui mais bon il faut faire avec ce qu'on a. Il commença de lire, toujours a fond les yeux grands ouverts. C'était un de ces seuls plaisir, la lecture. Il se retourna ensuite, reprenant une position -je regarde vers le ciel- Où d'un coup de doigt sur une touche, prit une photo du ciel. Il était assez jolie ce soir, et il serait dommage de ne pas en profiter tout les jours. Malheureusement la qualité était assez basse, un téléphone ne vaut rien par rapport un appareil photo. Chacun son utilité ! Il trouvait néanmoins que le calme était assez pesant, et qu'il devait trouver quelque chose a dire. Taper une conversation avec une phrase par heure c'était un peut balo. L'heure disait précisément 0h31. Siphano allait se coucher environs a 1 heures et demi...donc il fallait trouver quelque chose a dire, pas en urgence mais au moins...

« He bien..que fait tu dans la vie, Eleonor ? Moi personnellement ; -Je ne fait rien, et ça me convient !- »


* Siphano soupira encore. Peut être cette question était indiscrète et assez directe, mais bon c'était une question comme une autre. Une question a lequel elle pouvait répondre ou ne pas répondre. Une question -facultatif- comme dirait certains. Mais imaginez qu'elle soit du genre -si tu me pose une question embarrassante je te tue- et que cette question était embarrassante ? Normalement tout ira bien, la seul restriction et de ne pas pousser le bouchon trop loin. Et ce n'est pas tellement priver, même si elle ne le dit pas un jour il finira par la voir au travail c'est quasiment-sur. Sauf si c'est une assassin, mais elle est plutôt gentille et c'est donc quasiment impossible. Un grand cris de souffrance sortit de la forêt, comme si un animal venait de mourir près de la plaine. Était ce la biche ? Il n'avait pas vraiment envie d’aller vérifier. Car qui sait quelle type de bête arpente ces forêts ? Parait il même que l'on ne connait même pas tout les animaux de la planète ! Et ça c'est confirmer, on ne connaissait pas les vampires et autres..Il soupira, un ton un peut triste pour cette bête...elle était plutôt jolie et ne semblait pas agressif. -C'est la vie- comme dirait certains, mais c'était plutôt la mort là...c'est triste. Il soupira une nouvelle fois, une voix quelque peut baissé

« La pauvre...elle semblait gentille pourtant... »

Message par Invité Sam 14 Sep - 5:31

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À force de rester ainsi assis à ne rien faire de particulier, et de se concentrer avec une assiduité de plus en plus grande sur le présent et son environnement, Eleonor en était venue à discerner et à suivre certains craquements qui se déplaçaient dans la forêt, assez près de l'orée. Rien de paniquant pour l'instant, d'ailleurs elle restait assise, mais gardait une oreille attentive à ce qui pouvait se passer tout près. Définitivement, son jeune ami s'ennuyait cruellement. Mais alors pourquoi venir perdre son temps au milieu d'une plaine sombre en sa compagnie? N'avait-il pas mieux à faire à son âge? Lorsqu'Eleonor repensait à ses questions, elle songeait que le jeune Siphano s'imaginait peut-être qu'il serait stimulant de rencontrer une vampire, qu'elle lui veuille du mal ou non. Au lieu de quoi il était tombé sur une pacifiste convaincue qui n'avait jamais même mordu d'humain. Sa façon de rester calme en toutes circonstances depuis leur rencontre pouvait prouver son hypothèse : un jeune homme qui cherchait un peu d'action. Il y en avait beaucoup, des comme ça. Quoique peu d'entre eux restaient si détendus lorsqu'ils demandaient à une vampire si elle comptait les tuer. Cela avait quelque chose de remarquable. Et pourtant quoique courageux (ou inconscient, appelez cela comme vous voudrez) il buvait des boissons stimulantes à la tonne pour garder ses yeux ouverts. Passé les banalités précédemment échangées, le jeune homme s'exprimait sur les raisons qui justifiaient sa présence dehors à une heure pareille. Pour observer les étoiles. C'était cette unique activité qui semblait les réunir tous les deux depuis un bon moment. Ça et la relaxation dans le cas de la vampire. Assez déprimant si on avait pas envie de se reposer, en effet. Mais il fallait avouer que le ciel était ce soir particulièrement agréable à regarder, la température tiède et le vent pas trop fort. Une nuit assez calme se profilait à l'horizon.

- Une raison assez bête?, dit-elle placide. Je ne sais pas vous, mais moi j'en avais besoin.

La représentante des vampire au sein du Cercle, nouvelle commis au restaurant de l'Avventura, qui depuis peu recommençait à respirer, à restructurer ses finances et à croire en l'avenir, qui donc somme toute avait une vie plutôt bien remplie, surtout ces derniers temps, ressentait parfois le besoin de s'éloigner ainsi pour ne rien faire. C'était des moments privilégiés qui ne lui arrivaient pas très souvent, et étrangement, dans cette ville ils se soldaient presque toujours par des rencontres insolites, qui survenaient sans prévenir, et avait même qu'elle n'ait eu le temps de faire le point sur sa journée. Au moins, rien d'incroyable ne semblait sur le point de survenir cette fois-ci, après tout le jeune humain se trouvait dans un état si lasse qu'il eût été très surprenant qu'il puisse avoir quelque chose derrière la tête. Il semblait plutôt préoccupé à chercher quelque chose à lui dire. La vampire prenait une bonne inspiration. Très bien, puisque Siphano avait décidé de rester allongé à côté d'elle, et de continuer de regarder les étoiles malgré l'ennui qui l'avait manifestement envahi, peut-être pourrait-elle lui faire la conversation un brin, pour le ragaillardir un peu? L'écoutant à son tour, elle ne fut pas très surprise d'apprendre qu'il ne ''faisait rien, et que ça lui convenait''. Un jeune humain occupé serait déjà en train de dormir à l'heure actuelle. Du moins ceux qui sont un tant soit peu dévoués à leurs occupations quelle qu'elles soient. Pas qu'elle jugea sa façon de vivre cependant. Mais la vampire ne put s'empêcher de répondre avec une certaine moquerie.

- Ah c'est pour ça. Tu ne fais rien. Voilà pourquoi, maintenant encore, tu t'ennuis, dit-elle en affichant un sourire goguenard et bourré d'un ton moral qui ne se détachait jamais de l'expérience. Tu ne vas même pas à l'école? À en juger ton âge, c'est ce que tu devrais faire, non? Enfin… Dans mon cas, je viens de travailler 12 heures en cuisine, je suis commis pâtissière. Alors après voir travaillé autant d'heures, il n'y a rien dont je n'ai plus besoin que de me détendre un peu… Et discuter avec des inconnus curieux, parfois.

Elle prit une pause, et ajouta :

- Et je suis également représentante des vampires au sein du Cercle. Cela ne me demande pas autant de travail, mais cela explique pourquoi je t'ai sermonné un peu plus tôt. Je n'aime jamais voir d'humain dehors à de pareilles heures. Il faut m'excuser.

C'est à ce moment environ que le cri de la biche retentit, faisant se raidir momentanément la vampire. Il y avait toujours une certaine tension qui s'installait lorsqu'on entendait la mort - surtout avec une ouïe si fine - se produire juste à côté. Encore une fois, la direction du vent n'était pas au rendez-vous, et la vampire n'avait toujours pas décelée la présence de ce qui était en fait un hybride serpent en plein début de repas. Ainsi, prudente, et sachant très bien quelles créatures en particulier chassaient à ces heures dans cette forêt, la vampire restait immobile, humant l'air de son mieux, sans encore réussir à identifier quelque espèce que ce soit, avait de répondre au jeune homme.

- Oui gentille… Je sais bien qu'absolument rien ne semble te faire peur, mais que dirais-tu que je te reconduise jusque chez toi? Étant donné le bruit et l'heure, ce pourrait très bien être un lycan que nous venons d'entendre, et d'habitude ils n'aiment pas particulièrement les vampires, ni ne sont particulièrement gentils avec qui que ce soit.

Elle se rendait alors compte qu'elle était plus peureuse encore qu'un tout jeune humain, et que rien ne donnait raison à ses spéculations. Un simple loup aurait pu être responsable de la mort de l'animal qu'ils avaient précédemment eu la chance d'entrevoir. Et, encore une fois, elle venait de laisser entrevoir son opinion péjorative concernant les lycans. Ce n'était pas digne de son rang politique, mais elle avait laissé s'échapper sa dernière réplique sans s'en rendre compte. Cette espèce, qui avait tué ses parents, même après tant d'années trouvait toujours une certaine amertume dans les commentaires d'Eleonor.

Spoiler:

Message par Invité Mar 17 Sep - 20:46

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Siphano montra un léger grognement a son interlocutrice, du au mot qu'elle venait de prononcer ; Lycantrophes. L'intonation avec lequel avait parlé Eleonor pouvait laisser paraître plusieurs avis. Le premier était que cette dernière n'aimait pas du tout les Lycans. Une certaine haine envers eux avait même été ressenti par le jeune homme, qui frémit légèrement en sentant ça. Les Lycans n'était pas les plus aimés en ville, de par leur caractère sanguinaire pour la plupart. Et qu'ils ne contrôlent pas tous, ils étaient plutôt dangereux. En croiser un sous formes Lupine devait être une expérience des plus désagréables, expérience malheureusement déjà vécu par Siphano. Il dévisagea une nouvelle fois la vampire, mais elle ne semblait pas avoir le moindre trait permettant de confirmer les doutes de Sipha. Le deuxième point qui lui toqua au crane, était qu'elle venait de lui annoncer que les Vampires et les Lycanthropes n'avait pas de bonne liaison entre eux. Cette énoncé provoqua un léger rire a Siphano, qui trouvait que la réalité était plus proche que l'on ne croyait de l'univers romancier. Il sourit, comme toujours le visage chaleureux a Eleonor. Le jeune homme se leva, pour allez assez près de la jeune femme.


«  D'accord Eleonor ! Il est vrai qu'il commence a ce faire tard pour les jeunes humains comme moi. Merci de prendre la peine de m'accompagner ! »


* Siphano était vraiment content qu'elle prenne la peine de l'accompagner, son jugement envers la jeune femme était des plus positif. Sympathique, charmante, polie. Bref une personne qui mérite largement son titre de « Représentante des vampires au sein du Cercle de paix ». Même si ce nom était sûrement des plus longs, on pouvait simplement dire « RVSCP ». Il montra une première fois la direction de son appartement a Eleonor. Il n'était pas très loin, près du booken. Mais ce dernière était assez bien placé pour être proche de beaucoup d'endroits ! Comme quoi la ville était très bien construit. Il suivit la trajectoire du trottoir, saluant au passage quelques civils qu'il pouvait connaître. Pas profondément non, il ne savait même pas leur prénoms. Des personnes qu'il voit assez souvent ; Le boulanger, le boucher exct.... Une légère grimace se dessina sur le visage joyeux de Siphano, la raison a ce brusque événement était qu'ils venaient de repasser par dessus le cadavre de l'autre homme. Il se dépêcha d'avancer, cette ruelle n'étant pas des plus accueillantes ; Vous entrez dans une petite rue, sombre, des cadavres dissimulés sur le sol. Vous savez que votre ville est la n°1 des plus originaux, que faite vous ? Vous partez, du moins c'est ce que la plupart des humains ferais. Un vampire ou un lycanthropes se dirait sûrement « Je mange le cadavre, puis je repart ! ». Mais ce qui avait fait que Sipha partit aussi vite que venu c'était qu'il ne voulait pas s'attarder dessus. Qu'elle allait être la réaction d'Eleonor ? Peut être allais elle avoir a cette vision des envies de querelles...Un sourire s'empara des lèvres du jeune homme, qui pointa une nouvelle fois du doigt sa maison. Se dirigeant vers elle, il aperçut le booken. Un alcoolique était devant, a attendre quelque chose ? Il ne s'en préoccupa pas et avança pour enfin ouvrir la porte de son bâtiment. Un bâtiment qui d'extérieur avait tout de modeste, mais l'intérieur...était beaucoup moins modeste pour certains. Par exemple l'appartement de Siphano était tout ce qu'il y avait d'anti-modeste

« He bien merci Eleonor, ma maison est juste là ! Au revoir, a une prochaine fois hein ?

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