| par Invité Mer 12 Sep - 16:50
| Néro était tombé sous le fait accompli: je maîtrisais mieux l'art du feu, sur le point de vue puissance, que lui. Après, je ne doutais pas qu'il en aie d'autres utilisations que je ne connaissais pas. J'avais moi même appris à enflammer mon corps, me permettant de brûler mon adversaire en le frappant, à en faire des projectiles, ou à le faire ricochet. Je savais aussi me servir de la chaleur d'un corps pour en faire bouillir le sang, et ainsi éclater ce corps. Mais il y avait sans doute d'autre moyen de mettre un adversaire en danger que j'ignorais. Néro venait de m'apprendre pourquoi il ne pouvait plus augmenter la puissance de ses dons, et je trouvai ça franchement dommage. Il avait un potentiel énorme, mais qui avait été coupé dans son élan pour une transformation en vampire qui était survenue trop tôt.
-C'est vraiment dommage que tu n'aies plus la possibilité d'accroître encore tes dons. Tu pourrais être encore plus puissant, presque indestructible. J'imagine que faire des flammes tuant un être sur le coup doit être impossible, ou très fatiguant. J'y arrive, mais c'est très fatiguant. En revanche, je peux tenir une flamme d'intensité moyenne très longtemps. Tuer dépend de la résistence du corps de mon adversaire. Je m'y suis déjà prêtée quand j'étais encore un jeune vampire découvrant des capacités insoupçonnées. Oui.. A l'époque je m'entraînais sur d'innocents êtres humains, mais ce n'est pas pour ça que maintenant, je ne le ferai plus. On voiyait souvent, dans les journeaux de l'époque :" un corps entièrement calciné retrouvé dans un fossé.
Je sentais que le regret rongeait Néro, même si c'était rare, voir presque jamais. Mais le fait d'avoir été bloqué dans sa progression l'emmerdait franchement, et je le comprenais très bien. Malgré ça, il n'avait plus envie de s'attarder sur un passé dont le récit était révolu depuis très, même trop, longtemps. Il avait alors perçut mes pensées ( le bonheur du lien mental !). Il me parla alors de mon créateur.
-Je n'ai pas eu de chance. Monc réateur était un homme abus de sa personne, et beaucoup trop sûr de lui. Il était sûr de m'avoir conquise, il était sûr que je l'aimais, il était sûr que je resterais avec lui pour l'éternité. Sauf que rien ne s'est passé comme cette abruti l'avais prévu. Après notre première nuit de noces, le lendemin matin, après qu'il m'aie mordue et transformée, je l'ai retrouvé dans la salle de bain de la chambre d'hôtel, tandis qu'il se préparait. J'avais pris avec mon un pieu de bois, que j'avais délicatement glissé dans un tiroir. Je lui ai fait mon numéro de charme et il a craqué. Il m'a embrassé, a fermé les yeux... J'ai alors pris le pieu se trouvant dans le tiroir derrière moi alors que je l'embrassais toujours, mimant la sincérité. Je lui ai alors planté le pieux dans le coeur, par le dos. le pieux était suffisemment long pour atteindre l'organe qui m'intéressait. Cet imbécile est alors tombé raide comme une mouche, avec un " pourquoi" dans le regard, qui s'étint bien vite. Je me suis ensuite débarrassé du corps, et on n'entendit plus jamais parler de lui.
A la fin de mon récit, je me plongeais dans les pensées de mon compagnon. Il songeait à l'héritage qu'il avait lui même reçu à sa transformation par son créateur. Ses griffes. Il savait comme moi qu'en transformant un humain, on lui transmet une partie de ses pouvoirs, qu'il ne tenait ensuite qu'au vampire nouveau né de développer et d'aproffondir. Tout vampire avait ainsi plus ou moins les capacités de son créateurs, même si, pour certains, c'était radicalement différent, et j'ignorais encore pourquoi.
-Je veux bien qu'on travai sur ce lien, mais tu en connais déjà l'essentiel. C'est avec la pratique qu'on deviendra plus résistants à cette connection. On peut s'en servir pour créer et pour partager des images mentales, comme on l'a déjà assez souvent fait. Le seul problème, c'est qu'au début, elles sont très courtes et nous épuisent beaucoup. L'avantage pour moi, c'est d'être télépathe et d'en avoir l'habitude, ce qui me permets de faire de longues visions qui me fatiguent peu. On peut aussi s'en servir pour discuter ou localiser l'autre personne à distance, le hic, là encore, c'est que c'est parfois fatiguant, et le défaut majeur: ça nous déconnecte totalement de la réalité. Avec du travail, on peut réussir à le faire en restant conscient de se qui nous entoure. Mais c'est long et difficile. Même moi, je n'y arrive pas. Mais si on s'aide, on y parviendra. On peut aussi ressentir ce que l'autre ressens. Là encore, ça peut être dangeureux. Si tu viens à être blessé, je peux ressentir physiquement et de manière réelle ta blessure. Si tu es tué, je le suis aussi. Ca, on ne peut rien y faire. C'est le risque et ce qui marque l'engagement du lien de sang. Je vais te montrer la scène que je t'ai décrite tout à l'heure.
Je m'infiltrai dans son esprit, y faisant naître la vision. Il vit alors la scène comme s'il y était, et la mort de mon créateur, assassiné par mes propres mains. Quand la vision s'évanouie, je pris dans ma poche de jogging un cran d'arrêt, et m'en entaillai la main. La réaction fut immédiate. La même coupure apparut sur la main de Néro, exactement au même endroit. La douleur se sentait, même si elle était supportable. J'attendis la réaction de Néro, tandis que je connaissai la prochaine étape de l'entraînement. cette fois-ci, je prenais les reines. |
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