| par Invité Mer 12 Sep - 14:06
| Il ne fit aucune remarque sur le fait qu’elle se soit moqué de lui. C’était bon à savoir, ça voulait dire qu’il n’était pas très susceptible. Ensuite, il eut l’air de vouloir lui répondre, mais quelqu’un frappa à la porte. A voir sa réaction, ça ne l’étonnait pas, il s’y attendait. Une visite ? Il attendait quelqu’un ? Etait-ce pour ça qu’il restait ici ? Il lui ordonna de rester dans la chambre alors qu’il quittait la pièce. Ce petit air supérieur, lui donnant souvent des ordres commençaient à énerver la vampire. Mais elle ne pu rien ajouter, il était déjà sorti.
Elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir, et un peu de bruit et plus rien. Ce qui s’était passé dans l’autre pièce s’était passé très vite. Le Darkness revint ensuite trainant un homme touché à la gorge et à moitié inconscient. Il lui donna en lui disant qui celui-là n’était pas un alcoolique. Elle n’attendit pas longtemps pour se jeter sur lui. Elle ne ressentait pas l’envie de manger, mais le sang qu’elle avait avalé plutôt n’avait pas été très bon. Mais surtout, avec l’odeur de sang qui se dégageait de l’homme, elle ne pouvait pas résister très longtemps. Elle se mit donc à genoux près de lui, le prenant aux creux de ses jambes, la tête de l’humain posée dessus. Sa rotule lui faisait encore mal, mais ayant la perspective de ce repas, la douleur s’envola bien vite. Maria lécha d’abord le liquide qui coulait de ce cou et fini par lui planter ses crocs. Elle prit son temps pour le saigner. Ses yeux prirent une couleur plus écarlate, ce qui faisait ressortir la pâleur de sa peau. Alors qu’elle se nourrissait, elle regardait le démon. Pour qu’il lise dans ses prunelles tout le plaisir qu’elle avait à achever lentement l’homme. Elle l’écouta ensuite. Ainsi c’était pour la surveiller qu’il était resté ici. Ca ne l’étonnait guère, même si elle aurait eu du mal à sortir et à aller n’importe où. Et puis, dans une maison qui n’était même pas la sienne, qu’aurait-elle pu trouver.
« S’il m’avait effectivement trouvé, il aurait fini dans le même état qu’il est actuellement. »
Elle réfléchit ensuite au début de sa phrase. Il avait peur qu’elle dévoile des infos sur lui ? Il faudrait déjà qu’elle en possède un minimum, ce qui était loin d’être le cas.
« Donner des infos ? Vous savez que vous êtes drôle ? Déjà, je n’en aucune raison de faire une chose pareil. Oui oui, vous avez failli me tuer, mais je préfère vous savoir en vie et causant mort et désolation sur la ville plutôt que mort. Ensuite, pour donner des infos, il faudrait que j’en sache un peu plus à votre sujet. Un simple nom, ce n’est guère utile. »
Elle se tut alors, passant sa langue sur ses lèvres pour retirer le sang qu’il pouvait rester. La situation était bien étrange : ils s’étaient combattu, il avait eu le dessus et voila qu’ils s’entre-aidaient mutuellement. Lui, peut-être parce qu’il avait un plan derrière la tête, il voulait probablement quelque chose d’elle. Mais la vampire c’était certainement par folie. Ca ne pouvait être que ça, si elle avait eut toute sa tête, elle l’aurait laissé dans son coin à souffrir. Elle réfléchit un peu à ce prénom. Il était peu commun et il ne lui avait pas donné de nom. Soit, il était méfiant et ne voulait pas dévoiler toute son identité. Soit, il voulait oublier d’où il venait. Elle songea également qu’il pouvait aussi lui mentir sur ce prénom en lui en donnant un faux. Dans tous les cas, elle devait faire avec et s’en contenter. Elle ne pouvait même pas le blâmer puisque c’était plus judicieux que de faire confiance à n’importe qui.
« Azraël. Un nom qu’on ne risque pas d’oublier. Quant à moi, c’est Maria Xerxes Ishika. »
Elle n’avait rien à perdre à lui dévoilé sa véritable identité. La seule personne qui lui faisait réellement peur n’était pas là, donc elle n’avait aucune raison de se cacher. La vampire reprit la parole, d’une voix calme, comme si elle parlait à une connaissance de toujours.
« Vous n’arrêtez pas de dire que je suis intéressante. Pourquoi ? Qu’avez-vous derrière la tête ? Et ne mentez pas, je déteste les mensonges. »
Elle était persuadée qu’il ne faisait rien sans avoir réfléchir aux conséquences ou sans une bonne raison. Et si elle se trompait, ça n’était pas très grave, elle ne ferait que confirmer qu’elle n’était pas encore en confiance avec lui. Mais pouvons-nous vraiment faire confiance à une personne aussi dangereuse ?
- Spoiler:
{J'ai eu le temps d'écrire sur du papier dans le métro xD. Donc plus qu'à réécrire ^^}
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