Avventura
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Message par Invité Ven 31 Aoû - 14:31

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Le vampire en se baladant dans les environs du manoir se rendit compte en arrivant près du ruisseau qu'il allait encore devoir faire face à son plus terrible ennemie: l'eau. Il prenait bien soin de ne pas marcher dans l'eau et restait sur le sol sec la où il se sentait à l’abri, la phobie de l'eau avait réellement été chère payée pour sa transformation en vampire, il s'en rendait compte à chaque fois qu'il avait affaire à cet élément pourtant inoffensif pour toute les autres formes de vie, à part peut être les élémentaires de feu. Ne ruminant pas plus longtemps ce genre de pensé il se posa près de l'eau en veillant toutefois à garder une distance de sécurité, malgré la dangerosité de cet élément pour lui, il éprouvait malgré tout une certaine quiétude à pouvoir méditer dans cet endroit calme et vierge de toute perturbations extérieurs, il semblait que rien ne pouvait briser le calme qui régnait en ces lieux. En position de tailleur Néro ôta son chapeau et le posa sur ses jambes croisées et se mit alors à réfléchir, à tout les évènements qu'il avait vécut sur l'Avventura et même avant cela, certains éléments avaient changé le cours de sa vie et d'autres l'avaient transformé pour qu'il ait de moins en moins d'humanité en lui. Il faut dire qu'il n'avait plus grand choses en communs avec les humains, tout avait été transformé chez lui, autant physiquement que mentalement, il n'était plus le Néro faible qui tentait chaque jour de s'évader de l'institut qu'il détestait tant, sans pouvoir pour autant y parvenir. Le jour où son créateur l'avait transformé il l'avait alors libéré de toute ses anciennes contraintes pour en faire un homme nouveau, en cela il lui était d'ailleurs profondément reconnaissant et il lui arrivait même de se demander si son créateur était encore vivant et si c'était le cas, pourquoi ne l'avait il jamais croisé et où pouvait il être en ce moment? Bien entendu ces pensées n'obsédaient pas non plus notre vampire qui considérait ce genre d'interrogations comme secondaires. Toujours un peu perdu dans ses songes il continua sa méditation se demandant déjà si Catherine allait le rejoindre.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 15:02

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Je me baladais de le manoir, alors que la nuit venait tout juste de tomber. J'avais suivis les mouvements de Néro grâce au lien mental et l'avais vu s'asseoir près du ruisseau, derrière la grande bâtisse. Je savais à quel point l'eau était un danger pour lui, et qu'il y soit allé de son plein gré m'étonnait. Il réfléchissait à diverses choses. Quand je vins à moi aussi pensé à mon créateur, il ne me vint que de la haine et du dédain. Je l'avais tué juste après ma transformation. Cet imbécile avait ruiné ma vie, par égoïsme, en pensant que je resterais éternellement avec lui. C'est abruti l'avait payé très cher. Je montais dans notre chambre, enfimant un maillot de bain deux pièces qui ne laisserait pas Néro indifférent, puis prenait une serviette dans l'armoire. je descendis ensuite les escaliers, sortant de lamaison par la porte se trouvant en face des marches. Je passai devant Néro dans une démarche élégante et qui mettait mon corps en valeur, un fin sourire charmeur aux lèvres, lui lançant ma serviette sur les genoux au passage, pour venir me plonger dans l'eau, sous la lumière de la lune. Ce soir là, elle était pleine. Jour de malheur pour nous les vampires, car certains de ces fichus lycans ne mutaient encore que les nuits de pleine lune, même s'ils étaient devenus rares. J'oubliais ce fait, indisposée à penser à ces sacs à puces. L'eau était douce, et le léger courant qui faisait danser l'eau était très agréable. J'étais venue me baigner ici nombre de fois ici avant que Néro n'entre comme un coup de tonerre dans ma vie. Dommage que je ne puisse profiter de cet endroit qu'à la nuit tombée... Le paysage était magnifique, et on était loin de tous les bruits de la ville et de ses dérangements permanents. Les yeux fixés sur un Néro plus que songeurs, je pensais, sans qu'il s'en rende compte, à ce que nous allions faire ce soir, alors que nous étions seuls, loin de tout regard indiscret. Je me mordis la lèvre inférieure. J'avais bien une idée qui n'allait pas manquer de lui plaire. Je sortis de l'eau, venant prendre la serviette que j'avais donnée à Néro, et m'essuyais le corps en passant le tissus sur ma peau de manière très sensuelle. Une fois sûre d'être bien essuyée, je pris le chapeau des genoux de Néro, le mis sur ma tête et vins m'asseoir à cheval sur lui. J'avais à présent toute son attention.

-Tu as l'air bien songeur ce soir. Oublie ton créateur, tu as quelque chose de tellement mieux....

Je passai mes doigts très délicatement sur sa joue, tournant son visage vers le miens. J'inclinai la tête pour venir cueillir ses lèvres dans un baiser à la douceur sans pareil. J'étais tout contre son corps, sentant sa respiration régulière. J'avais arrêté de me demander pourquoi nous respirions encore alors que nous étions morts. J'aimais bien ce côté là, nous donnant l'impression d'être encore vraiment vivant. Le chapeau de Néro toujours sur la tête, nous échangions des baisers d'une grande intensité. Malgré le fait que notre relation était encore très ressente, j'avais l'impression qu'on se connaissait depuis toujours. Je ne connaissais, et n'aimais, que lui. Je m'étais offerte corps et âme à cet homme, a ce vampire. Me coeur, pourtant mort depuis plus de cent ans, ne battait que pour lui. J'écartai mes lèvres, le temps de lui retirer son t-shirt. Un court frisson le parcouru. J'avais échoué la serviette sur l'herbe à côté de nous. Je le fixai droit dans les yeux, posant un doigt sur ses lèvres avant qu'elles touchent les miennes. Dans un petit mouvement négatif, j'hochais la tête, un fin sourire aux lèvres.

-Eh non.... Attend un peu.... Dis-moi à quoi tu penses, tout de suite, en cet instant.

La question pouvait paraître bête, étant donné que j'avais le pouvoir d'entrer dans ses pensées. Mais cette fois-ci, je m'éfforçais de ne pas pénétrer son esprit. Jamais envie que pour une fois, nous soyons "humains", que nous utilisions des mots. A la rigueur, des gestes. Sa voix, et la douceur de sa peau, m'enivraient. Je tenais une main à l'emplacement de son coeur, tandis que je gardais l'autre sur sa joue. Je descendis vers son cou, toujours à cheval sur ses genoux, le visage face au sien. Nos respirations ne faisaient qu'une, tandis que je sentais que je perdais pied. Je sentais que mon corps montait en température, mais je le retins. Ce soir, pas de sexe, juste un flirt, un contact du regard. Un échange de caresses et de mots, quelque chose de différent... D'humain.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 15:32

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Comme il s'en doutait Catherine vint le rejoindre, cela rassura d'ailleurs le vampire qui avait justement besoin de sa compagnie, elle arriva toujours comme à son habitude avec la grâce et élégance qui la caractérisait mettant en valeur ses attributs féminins qui auraient pu faire pâlir de jalousie plus d'une humaine, même si ce qu'il y avait entre elle et lui allait bien au delà du physique. Elle vint donc se poser à cheval sur lui et ils échangèrent ensuite de doux baisers qui faisaient naitre une avalanche de sensations chez sa compagne tout comme chez Néro, sensations qui étaient d'ailleurs amplifiées par le lien mental. Les mains de Néro vagabondaient alors sur le corps presque nu de Catherine, simplement caché par son maillot qui tout comme Catherine le pensait, avait fortement plu au vampire. Néro avait bien conscience que Catherine avait déjà regarder dans son esprit et il ne fut nullement surpris quand elle lui demanda d'arrêter de songer à son créateur, après tout il ne pouvait rien lui cacher et dans le fond c'était quelque chose qu'il appréciait, il préférait encore qu'elle sache tout de lui pour que leur relation reste toujours aussi passionnée qu'elle l'était. Cependant elle trouva encore le moyen de le surprendre quand elle lui demanda à quoi il pensait sans utiliser le lien. Néro fut d'abord surpris mais décocha vite un petit sourire quand il se rendit compte que c'était pour faire comme le font les humains qu'elle lui demandait ça, il allait donc entrer dans son jeu.

En ce moment je pense.... à pas mal de choses à vrai dire, c'est vraiment difficile à expliquer mais j'ai l'impression de ne pas faire le deuil de certains éléments de mon passé, notamment tout ce qui m'est arrivé entre ma transformation et mon arrivée dans cette ville.


Il marqua un temps d'arrêt et constata avec amusement à quel point Catherine était attentive à tout ce qu'il disait, dans ce genre de moments elle paraissait si fragile et innocente, rien à voir avec la Catherine qui chassait des humains, mais Néro aimait tout autant ces deux aspects de sa personnalité. Il caressa son visage d'une infinie douceur en jouant toujours avec les longs cheveux blonds de sa bien aimée qui dépassaient de chaque recoin de son visage. L'heure était sans doute venue de lui raconter d'autres choses sur son passé mais comme Néro était un piètre compteur il préférait que ce sois Catherine qui lui pose des questions pour qu'il puisse ensuite y répondre.

Je me rends compte que jusqu’à présent je ne t'ai pas dis grand chose sur moi, si tu a des questions n'hésitent pas à les poser.


Il avait dis ça d'un sourire chaleureux et sincère, il ne voulait pas que sa chère et tendre puisse souffrir du fait que Néro ne se confiait pas assez, elle pourrait alors avoir peur qu'il ne lui fasse pas confiance alors que c'était tout le contraire, Néro lui aurait confié sa vie sans hésiter une seule seconde. De temps en temps il glissait une main taquine sur le ventre de Catherine mais n'allait cependant jamais plus loin car tout comme elle il désirait avant tout flirter avec elle ce soir plutôt que d'aller plus loin, ils avaient toute l'éternité devant eux donc rien ne pressait.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 15:56

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Toujours à cheval sur Néro, je sentais ses mains dans mes cheveux et quelques fois sur mon ventre nu. J'avais visé juste: la tenue que j'avais revêtue ne l'avais pas laissé de marbre, loin de là. Visiblement, il jouait le jeu et j'adorais ça. Cette complicité, qui nous caractérisait, rendait notre relation encore plus intense. Le fait qu'il se prête volontier à mes envies le rendait encore plus attirant. Je l'écoutais, pendue à ses lèvres. J'avais moi aussi rencontrer ça. Ne pas arriver à oublier certains moments de sa vie d'humain était parfois pénible, car on sentait qu'on ne serait jamais pleinement vampire. Même le vampire qui voulait vraiment se détacher de son humanité n'y arrivait jamais vraiment. Je me souvins alors de ce soir au restaurant, où j'avais été submergée par mes souvenirs et où j'avais finis par pèter les plombs. Je le comprenais mieux que personne.

-Je sais ce que c'est. Tu te souviens, de ce soir là, au restaurant, où j'avais perdu pied parce que je m'étais laissée emporter par mes souvenirs d'humaine ? Ca n'a rien d'anormal. Personne n'oublie jamais qu'il a été un humain. Même moi, je déteste ses êtres faibles, pourtant je sais qu'un jour j'en fus un. Je devrais plutôt détester ce que je suis, parce que mon créteur m'a trompée et m'a fait porter son fardeau, un fardeau qui n'aurait pas du être miens, mais les avantages valent bien les désavantages. Devenir vampire, c'est sacrifier beaucoup de choses: sa famille, ses amis, sa vie. Et aussi le droit de voir le soleil, de s'appuyer contre un arbre ou de se baigner. C'est dur comme épreuve, mais il faut se dire qu'on ne joue plus contre le temps. Mais continuer à repenser à ce passé, c'est naturel.

Maintenant qu'il était décidé à s'ouvrir, et je lui en avais bien sûr laissé le temps, j'allai en apprendre plus sur celui que j'aimais plus que ma propre vie. Apprendre à se découvrir au rythme de l'autre était une épreuve pour les humains, car ils savaient que leur vie était courte et c'était une raison de séparation, mais au fond de moi, je savais que j'avais tout mon temps pour apprendre à le connaitre. Un être complet se composait toujours d'un passé, d'un présent et d'un avenir, qu'il soit humain, lycan ou vampire. On ne pouvait pas vraiment effacer d'un coup de gomme notre passé et ne se tourner complètement que vers le futur. Le fait qu'il veuille que je lui pose des questions m'étonna un peu, mais j'allai me prêter bien volontiers au jeu. Je réfléchis un instant avant de lui demander, après avoir effleuré ses lèvres:

-Dis-moi qui tu étais avant d'être transformé, comment tu vivais et ce qu'il c'est passé après ta transformation. Comment tu as survécu, qui tu as connu, et ce que tu faisais avant de j'entre dans ta vie. Tu m'as dit que tu tenais beaucoup au chapeau que j'ai sur la tête. Pourquoi ? Je sais que ça fait beaucoup de questions et que raconter ton passé peut être douloureux, et je te remercie d'accepter de t'ouvrir. Nous savons tous les deux que c'est un passage important.

Ca faisait beaucoup de questions, j'en étais plus que consciente, mais je pensais qu'après ce que je lui avais dit de moi que je méritais bien de savoir. Et il n'y avait qu'en ce connaissant vraiment qu'on pouvait continuer à vraiment s'aimer, et à garder la flamme allumée. Je savais que c'était important, et il le savait aussi bien que moi. Malgré ça, je ne voulais pas qu'il souffre d'avoir à me dévoiler qui il était vraiment. Je savais aussi que son récit contiendrait forcément sa recontre et sa courte relation avec Miku, mais il fallait que je sache, que je me contrôle. Je ne pouvais pas éternellement lui reprocher d'en avoir aimé une autre avant de m'avoir connu, c'était injustifié. Je savais qu'il avait fait un trait sur cette humaine, que c'était à présent une page de son passé, qu'il allait forcément me conter.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 16:45

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Néro souris face à toute les interrogations que Catherine lui lançait, elle montrait un côté curieux que le vampire ne lui avait encore jamais connu, cela touchait Néro qu'elle accorde autant d'importance à son passé, cela prouvait à quel point elle souhaitait le connaitre plus en détails. Il lui répondit alors:

Très bien je vais répondre à tes questions sous formes d'images dans mon esprit, je te laisserai le soin de regarder pendant que je te montrerai la scène.

Néro concentra alors tout son esprit et bien vite dans celui ci apparut l'image de l'institut de magie dans lequel Néro avait grandit, Néro rendait la scène aussi fidèle que possible à son passé et pour il se revoyait alors dans la peau du jeune humain frêle qu'il était autrefois, il se remémora alors les traitements qu'on lui infligeaient.

Si vous croyez que je vais moisir ici pour toujours vous vous fourrez le doigt dans l’œil.

On voyait dans cette scène un Néro parfaitement humain, âgé alors d'une quinzaine d'année, il avait tenté une fois encore de s'enfuir sans succès car il avait été à nouveau rattrapé par les gardes qui avaient l’œil pour débusquer les fugitifs, surtout les récidivistes dans son genre. Le pauvre petit humain étais alors habillé de loques comme un esclave et dans cette scène figurait aussi un mage de feu, qui faisait partie des professeurs du jeune Néro qui le regardait d'un air navré en le voyant aux prises avec les gardes.

Jeune insolent! Quand comprendra tu que ton avenir est de rester ici et d'assurer la pérennité de notre lignée de mage de feux?


J'en ai rien à faire de vos sorts net vieux fous! J'ai pas envie de finir comme vous et devenir un vieux décrépi plongé sans cesses dans ses bouquins.

Tais toi donc.

Le professeur administra alors une claque à son élève qui à présent ne disait plus mot, le premier flash back pris alors fin. Néro pris alors quelques minutes pour se remettre lui même de ces images puis continua.


Cette fois on retrouvait alors Néro évanouie sur le sol, entouré de gardes qui ne cessaient de lui donner de violents coups de pieds, c'était juste après que son créateur l'ai mordu, quand il reprit connaissance Néro commença à pousser des bruits plaintifs face aux mouvements plaintifs des gardes qui eux amusés par la situation le violentaient encore plus. Bien vite ils regrettèrent leur erreur quand Néro se releva malgré ses blessures et le regard devenu rouge vif les tua tous de sang froid. On vit alors le jeune vampire fixer ses ongles devenus griffes avec une certaine surprise mêlé d'horreur.

Que m'arrive il?

Pensa il à voix haute, aussitôt ses griffes se rétractèrent et ses ongles reprirent alors leur taille normal, Néro fixait alors ses mains, plus particulièrement ses ongles transformés par son statut de vampire. Ce flash back prit à son tour fin et le vampire poussa alors un long soupir pour ne pas se laisser perturber par ces images la, il devait à présent parler de comment il avait obtenu son chapeau.

Avant que je te montre les prochaines images je dois te dire que ces évènements remontent à la première guerre mondiale, donc ne sois pas étonnée du contexte.

Néro se concentra alors et fit apparaitre une image représentant l'intérieur d'un bar mal famés ou plusieurs hommes discutaient bruyamment en buvant plus que de raison. Un des soldats prit la parole par dessus les autres.

Ah ah ah, amusez vous les gars, c'est ma tournée aujourd'hui!


Cette phrase eu pour effet de tenir l'attention d'un autre soldat.

Tu me parait bien insouciant mon ami, n'oublie pas que si l'ennemi gagne on ne risque plus de pouvoir faire la fête.


Ouais ouais c'est bon, arrête de ne me bassiner avec tes discours, et puis d'abord c'est quoi ce type de fringue que tu porte tout le temps dès qu'on a une permission, t'a perdu un paris ou quoi?

L'homme visé par cette remarque portait en effet une tenue noir et ample doublé d'un chapeau, cet homme était d'ailleurs regardé avec convoitise par toutes les femmes du bar, ce qui suscitait souvent la jalousie de ces compagnons d'armes, ce soldat répondait au nom de Claude.

Oui et alors? J'aime m'habiller de façon élégante voila tout, tout homme digne de ce nom se doit d'avoir un minimum de classe, n'est tu pas d'accord avec moi Néro?

Néro qui était un peu à l'écart des autres fixa alors Claude d'un air presque menaçant, le vampire portait alors une chemise à carreau avec un pantalon dès plus modestes.

Pffff, lâche moi un peu tu veux et ne t'adresse pas à moi comme si on était amis.

Non, loin de moi l'idée, je voulais juste avoir ton point de vue sur ce qu'est la classe chez un homme comme pour toi ça ne semble pas si important.


Quoi?! Dis tout de suite que je suis un plouc pendant que t'y est.


Néro s'était alors levé de sa chaise prêt à en découvre avec Claude, celui ci gardait la même mine amusé et Néro le prit alors par le col et d'un regard qui en disait long il lui dit.

C'est par ce qu'on est compagnons d'arme que tu crois tout te permettre, si je le voulais je te tuerai en moins de deux.


Je n'en doute pas une seconde.

Répondis d'un air moqueur Claude, aussitôt les deux hommes furent séparés par le reste des soldats. Le flash back prit alors fin et Néro déclara à Catherine

je sais que je n'ai pas encore répondu à toute tes questions mais j'aimerai que tu prenne le temps de réfléchir à tout ce que je t'ai déjà montré.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 17:20

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J'étais toujours à cheval sur lui, et l'idée d'images me plaisait bien, pour la bonne raison que c'était plus clair que n'importe quel récit, aussi bien raconté fut-il. C'était comme ça que j'avais moi aussi procédé quand j'avais perdu pied au restaurant. Je pénétrai alors son esprit, attendant la naissance de la première vision. Je savais que ce travail avec l'esprit était aussi très difficile et fatiguant. Qu'il s'y prête ainsi montrait bien qui voulait vraiment que je sache. Je vis alors apparaître un enfant d'environ 15 ans, un humain, vêtu de haillons, alors élève d'un éétablissement aux airs de prison, aux prises avec des gardes. Il avait visiblement essayé de s'enfuir, sans y parvenir. Aparamment, l'homme présent était un professeur de cet établissement, et un mage de feu. Néro tenait donc ses pouvoirs de là ! Un mage de feu... La vision prit alors fin. Je sortis de son esprit, secouée par ce que je venais de voir. Emue, je serrai alors Néro dans mes bras, le temps qu'il se repose un peu avant la prochaine vision. D'une voix douce et plus qu'aimante, je lui dis, alors qu'il avait la tête passée au dessus de mon épaule, et que j'étais toujours à cheval sur lui:

-Je comprends que tu aies longtemps hésité à me parler de ça. Tu as beaucoup souffert. J'ai eu la chance d'avoir une enfance facile, c'est normal que tu te sois senti mal à l'idée de me montrerce facette de ta personnalité.

Il laissa échapper un soupir avant de faire naître la deuxième vision. Je pénétrai une fois encore son esprit avec délicatesse, suivant le court de ses pensées et la suite de son histoire. Je vis Néro, étendu sur le sol, inconscient, et entouré des même gardes qui n'avaient de cesse de lui baancer des coups. Il venait visiblement d'être mordu par son créateur. Il poussait les petits gémissements de douleur du à la mutation. Ceci amusait viiblement les hommes, qui le frappaient encore plus fort. Néro, malgré ses blessures, se releva. Le regard rouge et les hommes tués sur le coup, Néro regarda alors ses griffes. Perplexe et mort de trouille, il vit alors ses mains redevenir normales. Les images prirent alors fin. J'avais moi aussi connu l'épreuve de la mutation et l'horreur qu'on ressentait. Toujours serré entre mes bras, Néro reprenait pied dans la réalité. Il fallait le temps qu'il se remette de ces images. De la même voix, je repris:

-La mutation est une épreuve très difficile, où nous n'avons pas encore tout comprit, mais où on se déteste déjà. On sent que rien n'est plus pareil, et qu'il va bientôt falloir se nourrir de sang, au risque de perdre cette seconde vie.

Les prochaines images apparaissèrent alors. Elles datent, selon Néro, de la première guerre mondiale. Je me plongeais avec délicatesse dans sa tête pour suivre une nouvelle fois le court des images qui défilaient. J'étais dans un rade miteux, où se tenait une bande d'hommes buvant à flot. La discution tourna vite au vinègre. Néro, aussi présent lors de cette permission, commença à s'enflammer, ce qui était compréhensible. L'homme qui lui pris le choux avait un chapeau et une tenue semblable a celle que Néro portait actuellement. Debout, Néro semblait pêt à se battre et à tuer son camarade. La vision prit fin sous mes yeux.

-Je ne me serais jamais imaginé que tu avais vécu pareils événements. Tu es aujourd'hui tellement différent. En tout cas, je suis heureuse que tu me fasses confience au point de te dévoiler. J'eus un doute, pendant un temps, mais notre relation, tellement ressente, m'a empêché de vouloir bousculer les choses. Vient avec moi.

Je me levais avec souplesse, lui tendant la main pour l'aider à son tour à se lever. Je pris la main gauche de Néro, et posais l'autre sur ma hanche, avant de faire de même et de commencer à tourner au rythme d'une musique de slow, sous le regard surpris de mon partenaire. Nous dançâmes quelques minutes avant que je me retire de la pose. Néro, resté complètement stupéfait et debout, me vis entamer une chorégraphie au rythme très prononcé. Je connaissais les pas par coeur et les éxécutais à la perfection. Mon corps ondulait avec facilité, un peu comme Shakira. Une fois la chorégraphie terminée, je vins danser très près du corps de Néro, à la manière d'une streep-teaseuse. Je m'arrêtai, dos à lui, ses mains sur mes hanches, la tête vers les étoiles, un sourire aux lèvres, et une goutte de transpiration sur la tempe.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 17:43

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La séance "flash back" que Néro avait créer pour Catherine l'avait en effet un peu épuisé mais il s'en était vite remis avec l'aide de sa compagne. Il fut cependant surpris quand Catherine le prit par la main pour entamer une danse avec lui, elle faisait surement ça pour lui changer les idées et Néro devait reconnaitre que cela fonctionnait, envouté par le regard de braise de Catherine il mêlait ses pas aux siens même si le vampire était loin d'être un pro de la danse. Il fut encore plus surpris quand elle entame une danse très sensuelle faisant bouger son corps en parfaite harmonie et avec la grâce d'un félin, de toute évidence l'élégance de cette femme n'aurait jamais de cesse de surprendre le vampire. Cependant qu'elle sache aussi bien danser fit naitre une interrogation chez Néro.

Où a tu appris à danser comme ça?


Lui demanda il alors, ne cachant pas sa fascination pour ses pas de danse si envoutants. Maintenant que Néro lui avait montré beaucoup de choses sur son passé, c'était à présent autour de sa chère et tendre que de lui dire plus de choses sur elle, même si jusqu'a présent c'était surtout elle qui s'était confié mais le flux d'images que Néro lui avait envoyé avait compensé cela. C'était toujours enrichissant pour l'un comme pour l'autre quand ils se partageaient leurs souvenirs et leurs émotions, cela rendaient leur attachement plus fort encore et même si Néro avait confié beaucoup de ses faiblesses à Catherine il avait entièrement confiance en elle et il savait qu'il pouvait tout lui dire car il se donnait corps et âme à elle. Les mains posées sur ses hanches il embrassait alors son cou passionnément et ardemment presque comme s'il voulait la mordre même si ce n'était pas son but, Les mains de Néro parcourait le corps de Catherine lui caressant surtout le ventre et les hanches de manière à rester sage même si quelques mains glissaient parfois le long de ses cuisses. Il reprit alors la parole.

Maintenant que je t'ai montrer tout ça j'ai envie que tu me montres des images de ton propre passé toi aussi, cependant si il y a certaines images qui te blessent ne te sent pas obligée de me les montrer, je ne voudrais pas que tu ressasse de douloureux souvenirs.


L'embrassant à nouveau dans le cou, le vieux vampire posa alors sa tête contre l'épaule de sa compagne attendant qu'elle lui fasse le récit de son histoire.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 18:15

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Les images que Néro m'avaient montrées l'avaient affaibli, mais il se prêta quand même au jeu de la danse. Je me doutais que mes capacités de danseuse, loin d'être anodines, allaient le pousser à poser la question, qui finit par venir. Chose étrange, je ne la redoutais pas. Il n'avait pas eu peur de me confier, je ne voyais pas pourquoi j'hésiterai même une seconde. Les baisers et les caresses de Néro finirent de me décider. Je fermai les yeux, me plongeant en moi même jusqu'à retrouver cette vie humaine si lointaine. Je me revis, à huit ou neuf ans, dans une magnifique robe à volants, debout dans ma chambre, en train de danser sur une musique classique. Une voix m'appella alors de la salle à manger se trouvant à l'étage inférieur de la magnifique demeure toscane où j'avais grandi. Je descendis les marches, pour retrouver mon père et ma mère, assis l'un en face de l'autre, l'air grâve. Mon père pris la parole:

-Assis-toi, je t'en prie, nous avons à parler. (je m'exécutais, prenant une chaise entre eux deux). Nous venons de parler, et nous avons décidé de t'envoyer dans une grande école. Une école de lettres, d'où sont sortis les plus grands. Tu marcheras sur leur trace. (voyant que j'allai répliquer:) C'est non négociable. Tu y entreras à la rentrée.

Répondre à cet instant, encore plus qu'à tous les autres, était déjà un affront sans nom. Pourtant, je n'hésitais pas:

- Je veux faire de la danse !

Cette fois-ci, ce fut ma mère qui répondit:

-La danse est pour les vas-nu pieds. C'est indigne d'une fille de notre rang!

Je quittais la table sans y être conviée pour aller m'enfermer dans ma somptueuse chambre. Mon père hurlait de sortir derrière la porte. La désobéïssance était ce qui le révoltait le plus, surtout venant d'un enfant de si haut rang, élevé avec tant de manières. La vision prit fin. Ma respiration était un peu haletante.

-Mes parents ne voulaient pas que ma passion devienne ma vie. Pour eux, c'était indigne d'une descendente de riches. Ils me prédestinaient depuis longtemps à la littérature, mais je n'étais pas de leur avis. A l'époque, un enfant, surtout de cet âge, qui contestait ses parents, c'était une première. Tu penses bien que ça ne leur a pas plus, ils me menacaient de me jeter dehors si je m'obstinais.

Reprenant le cours de mes visions, on vit cette fois apparaître une adolescente de quatorze ans à un bal, se déroulant dans la grande salle dédiée à ces réceptions, dans la même villa. La jeune fille portait une tenue somptueuse, une fois encore, digne des plus grands créateurs de l'époque. Elle était au bras d'un jeune homme du même âge, destiné à devenir son époux. La bague qu'elle portait en témoignait. Un mariage arrangé, bien sûr, loin d'être d'amour. La musique démarra et le couple se mit à danser. Grâce, élégance, chastetée. Seulement de rares contacts entre les danseurs. La visions s'évanouit.

-Cet homme, que je haïssais par dessus tout, et qui était purement odieux, était destiné à devenir mon mari. Pourtant, il m'a ôté la vie après le mariage. C'était un vampire, mon créateur. Il s'était bien gardé de me dire que c'était un vampire, mais il s'imaginait que je l'aimais et que je resterais éternellement avec lui. La prochaine vision, date d'après ma mutation et de ma nuit de noces.

On vit cette fois apparaître une très belle chambre d'hôtel, avec des meubles d'une richesse incomparable. Le rideau pendu au baldaquin du lit s'ouvrit, laissant apparaître une jeune femme en corsert de dix sept ans et un homme du même âge échangeant des baisers. La jeune femme se retrouvant plaquée au matelas, l'homme la chevauchant. Il muta alors,montrant une face hideuse, des yeux d'un rouge sanguin et des canines d'une longueur démesurée. La morsure s'ensuivit. L'homme avait disparu dans la salle de bain adjacente à la pièce quand la jeune femme se réveilla. Ses yeux étaient devenus rouges et ses canines étaient longues. On vit ensuite la mort de l'homme, tué par la jeune femme. La visions prit alors fin. Le choc des images m'ébranla. j'avais oublié ceci depuis si longtemps, que la rouverture de la blessure faisait vraiment mal. Pourtant, je ne pouvais pas m'arrêter. La prochaine vision vint donc dans mon esprit. On retrouva la jeune femme toujours de dix sept ans, dans un grand appartement, puis dans un collège. Elle dansait, mais l'époque avait changée. Elle dansait du r'n'b et du hip-hop, ainsi que de la danse moderne. On vit ensuite la jeune femme, chevauchant un homme à l'allure plus que connue. Néro, au moment même, près de ce ruisseau, derrière le manoir.

-Après ma transformation, je suis partie de chez mes parents et j'ai regardé l'époquer changer, pour laisser place au rock et aux musiques de maintenant. J'ai appris à les danser quand elles sont apparues, par l'école dans la quelle j'allais. Mais je ne pouvais jamais y rester très longtemps, sinon on s'apercevait que je ne changeais pas. Donc j'ai fait le tour du monde, j'ai fait de nombreuses écoles où j'ai appris différents styles de danse. Jusqu'à ce que j'arrive à l'Avventura, et tu connais la suite.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 19:09

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Néro regardait le flux de pensé de Catherine avec une certaine compréhension, il comprenait mieux que Catherine n'avait pas eu une vie facile, dans le fond ils se ressemblaient, eux deux étaient prédestinés à une vie dont pourtant ils ne voulaient pas. Il caressa les cheveux de sa compagne pour la rassurer et lui faire comprendre qu'elle n'avait plus à assumer son passé toute seule, qu'il était la pour elle à présent. Tout comme lui elle avait également beaucoup évoluée au cours des années, apprenant de nouvelles choses et s'adaptant à la société d'aujourd'hui, Néro se disait d'ailleurs que plus un vampire était ancien plus il devait être délicat pour lui de s'intégrer à la société moderne. Il se disait aussi que la transformation de Catherine avait du être horrible pour elle car elle ne l'avait jamais souhaité contrairement à Néro qui avait souhaité devenir ainsi pour échapper à son destin. La prenant fort dans ses bras il repensa alors à son propre passé qui l'obsédait à nouveau à cause de son flash back, il se dit que tant qu'il y étais il n'avait qu'a montrer la suite de l'histoire à Catherine pour qu'elle sache comment il est devenu comme ça, le Néro qu'elle connaissait actuellement qui était pourtant bien différent du Néro d'autrefois. En le serrant fort il luit dit.

Maintenant que tu m'a révéler tout ça je pense qu'il faut que tu sache comment je suis devenu ce que je suis actuellement, le fameux Claude que tu a vu tout à l'heure était un personnage que je n'appréciait guère comme tu l'a deviné mais avec le temps on a fini par s'apprécier et se respecter lui et moi, c'était même devenu un ami, jusqu'au jour où...

On vit alors une image d'un champ de bataille se formé, on voyait une horde de cadavre entassé sur le sol crasseux des tranchés et les quelques survivants qui tentaient de s'en sortir face à l'ennemi. On pouvait alors apercevoir Néro en compagnie de Claude qui avait troqué sa veste noir contre une tenue de soldat mais son chapeau était toujours dans son sac qu'il ouvrait de temps en temps pour se redonner le moral. Néro que cela exaspérait fini par lui demander.

On est en danger de mort la, tu crois vraiment que c'est le moment de s'attarder sur un stupide chapeau.

Claude le regarda alors d'un air calme et serein malgré la situation.

C'est ma femme qui m'a offert ce chapeau avant que je sois enrôlé, ça peut sembler idiot mais c'est ça qui me permet de tenir et puis je lui ai promis de prendre soin de son cadeau et j'y tiens plus qu'a la prunelle de mes yeux.

Cela fit hausser les épaules du vampire qui se disait que les sentiments des humains étaient réellement incompréhensibles. La mitraillette à la main Claude rajouta.

On s'en sortira jamais comme ça, faut tenter une percée pour avancer et se débarrasser des ennemis qui restent, j'y vais.

Arrête, si tu sort à couvert tu va juste te faire tuer c'est tout ce que tu vas y gagner.

Son ami ne tint pas compte de sa mise en garde et se jeta alors sur les lignes ennemies, après en avoir tué quelques un, il se fit malgré tout criblé de balles et s'effondra sur le sol.

Bordel!

Néro alors fou de rage sortit de sa tranché et mitrailla les ennemis restants, ceux ci parvenaient de temps en temps à le toucher mais sa rage vampirique et sa régénération accélérée lui permettait de tenir face à ses adversaires paniqués qui prenaient alors conscience qu'il n'avait pas affaire à une créature humaine. Une fois que les soldats furent tous massacrés il se pencha sur le cadavre de Claude gisant non loin. Il ouvra alors son sac et sortit le chapeau qui y était présent.

Je regrette que les choses se soient finies comme ça.


Prenant alors le chapeau avec lui, on le vit assister plus tard quand la guerre fut terminée à l'enterrement de son amie le chapeau à la main et son état d'esprit changer à jamais. Le flach back prit lors fin et Néro reporta son attention sur Catherine.

Voila tu connais l'essentiel maintenant.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 19:36

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Ma vie avait tout de même été plus facile que celle de Néro. Ilavait vécu la guerre, vu des horreur, des amis perdre la vie. Malgré tout, il pensait qu'on était identiques, et qu'on avait souffert au même point. Le sentir qui me soutenait me faisait du bien. Je n'étais plus seule, maintenant. Ses doigts dans mes cheveux me rappellaient que sans lui, je serais peut-être perdue depuis longtemps. Ces visions me rappellaient à quel point j'avais changé au fil des années et des époques. J'avais vu le monde devenir fou, même si j'avais échappé à la guerre, mais les conflits des humains avaient quand même continués. Quand les créatures surnaturelles étaient devenues coutume, ce sont elles qui sont entrées en conflits. Mais j'avais trouvé quelqu'un avec qui j'avais oublié tout ça, pour entrer dans une relation exclusive. Toujours prisonnier, lui aussi, de ses souvenirs, Néro me montra la suite de l'histoire. Je vis un champ de bataille se tracer, un tas de cadavreset deux survivants. néro et Claude, vu dans la vision d'avant. Le chapeau de Néro fit son apparition, ainsi que son histoire. La mort de son propriétaire, la vengeance de Néro et l'enterrement.

-Je vois. Il en a vu, ce chapeau. Je comprends que tu y tiennes. J'y ferai attention quand je te le prendrai, à l'avenir. Tu connais aussi les principales étapes de ma vie. Je ne crois pas avoir quelque chose à ajouter.

Empêchant Néro de répondre, je déposai un doux baiser sur les lèvres de Néro, le chapeau toujours sur la tête. Je fis basculer Néro dans l'herbe, jusqu'à ce qu'il y sois allongé. J'entremêlai mes doigts aux siens dans une étreinte délicate. Une goutte de sueur avait roulé sur mon ventre. Un brutal coup de tonerre interrompit nos embrassades. Je laissai échapper une imprécation avant de me défaire à contre coeur de Néro et de l'aider à se relever. Je le conduisis dans le manoir et fermais la porte derrière nous. Néro allait m'entraîner dans la chambre à l'étage mais je l'interrompis une nouvelle fois. J'allai faire un peu durer le plaisir. Le faire mariner jusqu'à ce qu'il ne puisse plus.

-Pas tout de suite... J'ai appris à cuisiner sur le tas. Je vais nous faire à manger avant si ça ne te dérange pas de manger humain... Je suis sûre que tu vas adorer. Avec les époques, et étant d'origines italiennes, j'ai dus m'adapter pour qu'on de découvre pas ma nature. Dans mes premières années, j'ai tout fait pour qu'on ne comprenne pas. Alors je m'éfforçais de manger comme les humains, et de vivre comme eux, même si j'étais obligée de me nourrir de sang en cachette. Je suis plutôt douée...

Je lui pris la main, l'entraînant derrière moi vers la cuisine, au rez-de-chaussée. Je ne pris pas la peine de mettre un tablier, mais je fis asseoir Néro en le poussant un peu sur une chaise. Je sortis les ingrédients du frigo et me mis à cuisiner, en bougeant avec habitude derrière le plan de travail. Néro me regardais. J'étais toujours en maillot de bain, et tout en préparant le repas, je mêlais des pas de danse classique. Je m'attendais à ce qu'il ne reste pas longtemps assis. La tentation allait être trop forte de me rejoindre. D'ailleurs, je n'attendais que ça. La sensualité gagnerait du terrain, et l'idée de le faire ailleurs que dans notre chambre allait sans doute donner des idées à mon compagnon.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 20:54

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Après des émotions plutôt fortes à se raconter leurs passés respectifs c'est avec plaisir que Néro accepta le baiser de sa bien aimée et la serra fort contre lui, un coup de tonnerre vint cependant les interrompre et Catherine prit alors la main de son compagnon pour l'emmener dans la cuisine au lieu d'aller dans la chambre ce qui surpris tout d'abord le vampire, comme elle était d'origine italienne Néro s'attendait d'avance à ce qu'elle sois bonne cuisinière. Toujours en maillot de bain elle commença donc avec adresse à réunir les ingrédients pour commencer à cuisiner, tandis qu'elle avait le dos tourné Néro en profitait pour admirer son dos et en homme taquin qu'il était descendait parfois le regard au niveau du fessier de la jeune femme qu'il admirait tout autant que le reste, d'une certaine manière Néro se rendait compte que c'était une forme de provocation qu'employait Catherine pour que le vampire succombe à ses charmes, ce qui se produisit bien vite, en effet il ne fut pas longtemps au vampire pour se lever et poser ses bras sur le ventre nu de la vampire et de collé son corps contre son dos. Tandis qu'elle cuisinait Néro lui administrait plusieurs petits baisers dans le cou tout en sachant bien que cela ne la rendait pas indifférente et effleurai sensuellement de ses lèvres les joues de sa compagne en lui murmurant à l'oreille.

J'adore te voir cuisiner tu sais.


Néro aurait pu lui dire par la pensé mais quelques fois c'était tellement plus enivrant de dire les choses en les murmurants, ses caresses se voulaient tendres et sensuelles, il prenait son temps pour susciter le désir en elle, tout autant que son désir à lui aussi grimpait également en flèche. Avec ses mains expertes il massait son ventre passant parfois sa main sur les cuisses de la jeune femme tout en lui embrassant le cou, il sortait parfois légèrement ses canines pour lui mordiller le cou sans le faire réellement. Son corps palpitant était en totale harmonie avec celui de Catherine qui était alors certainement déconcentrée de sa cuisine. Le souffle de celui ci s’accélérait même s'il ne souhaitait pas non plus aller trop vite pour ne pas brusquer les choses, il sentait cependant que Catherine semblait aussi brulante que lui et les deux amants continuaient ainsi leurs caresses enflammées à l'abri des regards dans leur manoir où ils étaient tout deux en toute intimité.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 21:40

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Je savais que la méthode employée pour le faire succomber était peut-être un peu provocatrice, mais j'étais sûre que ça allait marcher. Je n'eus pas de mal à en avoir la preuve: tandis que je cuisinai, je sentais dans mon dos le regard de Néro, qui descendait parfois jusqu'à mes fesses. Tandis que je cuisinais, il vint se coller dans mon dos. Il vint placer ses bras sur mon ventre nu. Ses baisers ans mon cou ne me laissaient effectivement pas de marbre. J'eus soudain beaucoup de mal à me concentrer sur ce que je faisais. La température de mon corps, comme celle de Néro, n'avait de cesse que d'augmenter. Ses mots vinrent accentuer cet effet d'intimité qui poussait beaucoup de couples à profiter du plaisir de chaire. Je continuais à cuisiner, en m'éfforçant de ne pas oublier d'ingrédients et de tout faire dans le bon ordre. Les caresses, tendres et sensuelles, de Néro, firent ressortir ma vraie nature et... mes crocs. Je retins mes yeux, pour qu'ils restent bleus, mais c'était un effort considérable qui m'étais demandé. Il me massait le ventre, passant de temps en temps sur les cuisses, tandis qu'une pluie de baisers s'abatait sur mon cou. Il sortait parfois ses crocs pour me mordiller le coup. ma jauge de désir n'était plus très loin d'exploser, et je sentais que Néro ne tenait plus qu'à grand peine. Je mis le plat à chauffer, puis me retournais vers Néro. Je n'eus pas le temps de bouger que ses lèvres vinrent m'empêcher de protester. Le baiser qui en résultat ne me rapella aucun autre, tant le désir qu'il reflétait était ardent. Je posais mes mains sur ses hanches, avant de m'éloigner de lui en lui volant un baiser d'une légereté sans pareil. Je vins m'assoir sur la chaise qu'il avait occupé peu de temps avant. Une petite flamme c'était allumée dans le regard de braise de Néro. La chaleur de la pièce commençait à monter, à l'image de celle de nos corps. L'idée de ne faire plus qu'un nous avait rattrapés. Néro n'y tenait plus. J'avais réussi à trouver la bonne méthode pour qu'il n'arrive plus à se contenir. D'ailleurs, l'impatience qui l'avait gagné avait fait boomrang sur notre lien mental, m'atteignant également de plein fouet. Je ne pus empêcher mes yeux plus longtemps de changer de couleur. Ils passèrent donc du bleu au rouge sang. Je n'attendis pas longtemps la suite des événements... Par la pensée, je lui transmis ces quelques mots:

-Je suis à toi. Corps et âme. Je t'attends.

Message par Invité Ven 31 Aoû - 22:04

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Néro enivré par leurs caresses embrassa de nouveau Catherine en la serrant fort contre lui, il ne sentait même pas que la température de la pièce montait en flèche sous leurs embrassades et leurs caresses sensuelles à nul autre pareil. Il l'a désirait plus que tout au monde et s’apprêtait à lui prouver de nouveau, en embrassant son cou il sortit alors ses crocs pour la mordre avec passion en collant son corps moite contre celui de sa partenaire dont le désir ne faisait qu'augmenter avec le nombre de caresses qu'ils se prodiguaient. Il était vraiment dur de résister à la tentation tant leurs corps réclamaient de s'unir pour ne former qu'un et d'entamer ainsi une danse ardente. Caressant ses cuisses avec plus d'insistance que tout à l'heure il passait aussi de temps en temps sa main sur l'entrejambe de la vampire cachée encore par son maillot et lui administrait de légères caresses pendant que ses crocs se rétractèrent après qu'il ai mordu sa compagne et ses lèvres se posèrent alors sur la poitrine de la vampire qu'il parsema de baisers passionnés. Il jouait ainsi avec son corps pour la faire frémir de plaisir, il connaissait bien son corps à force de l'avoir eu entre ses bras et il connaissait donc par cœur toute les petites faiblesses de sa compagne et comment la rendre folle de désir. Il retardait le plus possible ce moment fatidique ou leurs corps s'uniraient de nouveau pour pouvoir profiter pleinement de l'instant présent en jouant avec les sens de la jeune femme qu'il mettaient à rude épreuve tandis que ses lèvres s'étaient maintenant attaqués au ventre de Catherine qu'il traitait avec tout autant de douceur que le reste et prenait bien son temps. Il lui dit par pensé.

"Oui nous nous appartenons mutuellement et ceux jusqu’à à fin des temps."


Continuant ses intenses caresses il commençait à défaire le haut de maillot de Catherine en s'y prenant lentement pour savourer le plus possible le moment, il comptait ne pas la mettre totalement nue tout de suite pour pouvoir éprouver plus de frissons encore et de désir à ne plus pouvoir en tenir. Une fois le haut enlevé il parsema sa poitrine d'encore plus de baiser et sentait que son regard d'aspect humain jusqu’à présent commençait lui aussi à devenir sauvage, montrant ainsi son vrai visage.

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