Une rencontre banale (ou pas) [lhentai]

Après avoir passer son temps à vagabonder dans la nuit en fière créature de la nuit qu'il était, Néro avait finit par se perdre, aussi affutée que fut sa vision cela ne lui avait pas suffit pour se remémorer le chemin.

"Merde, comment je vais faire pour retrouver le manoir d'Ever maintenant?"

Se dit il, poussant un soupir il continua d'explorer les environs, la nuit était toujours à son apogée et il ne savait pas quand est ce qu'il retrouverait enfin son chemin. Les mains dans les poches il avança à une allure normale et finit par tomber sur un grillage avec une sonnette, il pouvait apercevoir alors apercevoir au loin un manoir dés plus sinistres.

"Fichtre on dirait presque une habitation d'un de mes congénères."

Néro ne pensait alors pas si bien dire et n'ayant pas d'autres solutions il tira la sonnette, après tout si la personne se montrait accueillante avec lui c'était tant mieux et si au pire des cas elle tentait de le virer comme un mal propre Néro n'aurait qu'a le tuer ou le menacer pour régler le soucis. Patient il attendit que quelqu'un vienne lui ouvrir le grillage.

J'avais passé la journée dans le manoir, où toutes les fenêtres étaient obstruées par les lourds rideaux. Rideaux que j'avais ouverts à la tombée de la nuit, où les quelques rayons du soleil étaient doux et où je ne risquais pas de mourir carbonisée comme un toast. J'étais ensuite sortie pour profiter d'un bain de minuit dans le ruisseau coulant derrière la maison. Je me baignais quand j'entendis des pas près du grillage qui protège la maison. Souplesse, discrètion... Vampire. Odeur... Vampire connu: Néro.

*Tient tient, que'est ce qui t'amène ici...*

Pensai-je en sortant de l'eau et en enfilant mes vêtements. Je me glissai comme un chat derrière le grillage. Je demandai à Néro, sur un ton mielleux où se mêlait déjà un peu mon pouvoir d'hypnose:

-Tu es bien la dernière personne que je m'attendais à voir ici.... Que puis-je faire pour toi ?

Je m'attendais à sentir de la résistence, mais à mon grand soulagement, je n'en ressentis aucun. J'eus soudain une idée... Si ces chambres, qui accueillaient mes "jeux amoureux" n'accueillaient pas un humain, mais un vampire âgé de quelques 500 ans ? J'ouvris le grillage, laissant passer Néro avant de refermer le grillage.

Néro fut fort surpris de reconnaitre une vampire qu'il avait déjà croisé dans le passé plus précisément dans un affrontement où lui comme elle avaient failli y laisser la vie. Néro sentait déjà son pouvoir d'hypnose commencer à opérer.

"Encore son foutu don."

Pensa il, enfin bon, pour l'instant elle ne semblait pas agressive envers lui et comme la dernière fois c'était plus Eleonor que lui qu'elle cherchait à tuer peut être ne tenterait elle pas d'attenter à sa vie, même si elle était sans doute bien trop fourbe pour ne pas avoir une idée derrière la tête.

J'avoue que toi aussi je ne pensais pas te trouver la, ben je suis juste perdu en fait, c'est la première fois que ça m'arrive depuis que je suis arrivé à l'Avventura d'ailleurs.

Néro évitait consciencieusement de regarder Cath dans les yeux, il se souvenait que faire ça avec elle était une erreur fatale, qu'il avait d'ailleurs payer cher la dernière fois. Il se concentrait donc sur le manoir en lui même et devait reconnaitre que même si sa stature demeurait plutôt différente de celle où il habitait avec Ever ce manoir semblait confortable et agréable à y vivre. Prudemment il marchait en sachant que Catherine était non loin, si à cet instant précis Néro aurait été humain il n'aurait pas donné cher de sa peau. Il pouvait encore s'estimer heureux d'être un de ses congénères.

Je marchais derrière lui. Il avair prit conscience de mon don et que quelque chose se préparait. Je me plaçais devant lui, mais tellement vite qu'il n'eut pas le temps de détourner les yeux. J'y fixai les miens et lui murmurai à l'oreille:

-Tu vas entrer dans la maison sans chercher à résister. Tu vas voir, ça va te plaire...

Je le laissai entrer dans la maison. J'étais repassée derrière lui pour lui oter toute possibilité de fuite en cas de résistance à mon pouvoir d'hypnose. Après tout, ce n'était pas un simple vampire... Je ne savais pas encore très bien de quoi il pouvait être capable. Je refermai la porteà double tour derrière moi avant de monter les escaliers, en marche arrière et les yeux plantés dans ceux de ma cible, qui menaient aux chambres, tout en influençant Néro pour qu'il me suive:

-Tu vas monter ces escaliers et entrer dans la première pièce à droite une fois arrivé au second étage. Tu m'as comprise ? Soit gentil, ne m'oblige pas à utiliser la force et la violence...

Je rejoignis donc la pièce indiquée et fermais la porte, une fois de plus. Pour éviter qu'il essaye de partir en me jouant un très vilain tour, je récupérai une paire de chaînes qui traînaient là. Je me tournais une fois de plus vers Néro:

-Tu vas t'allonger sur ce lit. N'essaye pas de t'enfuir. Je reviens.

J'emportai les chaînes dans la salle de bain qui jouxtait la chambre, plongea les chaînes dans l'eau que je fis avant couler dans le lavabo. Une fois les chaînes mouillées, je revenais dans la chambre. Je m'assis sur le bord du lit, à côté de Néro, et lui dit, sans chercher à l'hypnotiser cette fois. J'aimais bien un peu de résisance quand même, sinon c'était trop facile...

-Voilà comment on va procéder. Comme je sens que tu vas quand même essayer de t'échapper, je vais t'attacher au lit avec ses chaînes en argent massif que je réserve d'habitude aux loups-garous qui ont le courrage, ou la stupidité, de s'aventurer ici. Sauf que tu es un vampire et que l'argent n'a pas d'effet sur toi. Mais l'eau... Elle en a. J'ai donc mouillé ses chaînes.

Néro regardait à nouveau avec impuissance Catherine l'emmener dans sa chambre, cela avait le don d'énerver Néro qu'elle se permette de le manipuler à sa guise, dommage que le vampire devait obligatoirement se mutiler pour pouvoir s'en soustraire, mais il n'en ressentait pas l'envie pour l'instant, il ne le ferait que lorsqu'il se sentirait suffisamment en danger. Catherine lui dit de s'allonger sur le lit et Néro n’eut d'autre que d'obtempérer même si c'était plutôt humiliant pour lui que d'être obligé d'obéir aux ordres d'une vampire si jeune. Quand celle ci revint avec les chaines mouillées le sang de Néro ne fit alors qu'un tour et il s'empressa de se soustraire du lit.

Et puis quoi encore? Je ne suis pas ton jouet je te signale et surtout j'ai autre chose à faire que d'obéir à tes caprices.

Poussant un soupir le vampire n'avait d'autre choix que de se rendre à l'évidence, tout comme il l'avait pensé Catherine avait bel et bien une idée derrière la tête, il ne savait pas si elle comptai l'attacher dans le but de le torturer ou alors le tuer mais ça devait surement être une sorte de vengeance pour la cicatrice profonde que Néro lui avait infligé, il n'avait vraiment pas eu de chance de tomber sur elle. Énervé il fit alors machine arrière et sortit de la chambre de la vampire, mais son manoir était au moins aussi grand que celui où il habitait, à la seule différence que ce manoir la il ne le connaissait pas aussi bien et il se demandait par où il pourrait sortir. Ne se souciant plus vraiment de Catherine il commença à chercher partout une issue.

Un sourire fendit mon visage à la résistance de Néro. Il s'était éloigné du lit et avait finit par sortir de la chambre, sauf qu'il n'arriverait jamais à retrouver la sortie dans un manoir aussi grand et qu'il ne connaissait pas. Je le laissai chercher un moment et s'égarer. J'envoyais les chaînes sur le lit avant de retrouver Néro. Une fois fait, je me plantais de nouveau devant lui et l'hypnotisais encore:

-Allons, je ne veux pas te tuer ! Reste avec moi, tu vas passer un moment inoubliable. Retourne dans cette chambre.

Je le vis avec déléctation retourner dans la chambre et s'allonger sur le lit. Quel vampire obéissant ! Je commençai par lui lier les poignets après avoir attaché l'extrêmité des chaines au fer forgé du lit. J'avais déployé mes ailes et en tenai les pointes sur ses épaules, le plaquant au matelas. L'eau des liens allait lui faire passer l'envie de trop bouger. Ce fut ensuite le tour des chevilles. Attaché comme ça, il ne pouvait plus se lever. Je me plaçais à cheval au dessus de lui et commençais à faire sauter un à un les boutons de sa chemise jusqu'à ce qu'elle soit complétement ouverte. Je repliai mes ailes, les faisant disparaître dans la chair de mon dos. Je déposai mes lèvres sur la poitrine de Néro, jusqu'à ses lèvres. Je le sentai se débattre, mais les liens qui lui sciaient les poignets l'empêchaient de se dégager. Ce fut ensuite le bouton de son pantalon qui sauta. Là encore, débattements inutiles. J'exultai de le voir ainsi offert à moi. Je lui murmurai à l'oreille:

-Je t'avais dit que ce moment serait inoubliable...

Néro se débattait tant bien que mal pour se soustraire à l’emprise de Catherine, il ne voulait pas d'elle, pour elle c'est juste une ennemie et puis il aurait préférer approfondir sa relation avec Miku au lieu d'être forcer de succomber aux charmes d'une autre. Celle ci prenait un malin plaisir à le déshabiller sans qu'il ne puisse rien y faire, il devait admettre que les attentions de Catherine ne le laissaient pas indifférent, quoi de plus normal pour un homme? Rageant il sortit ses griffes sous le coup de la colère sans pouvoir bien entendu pendant que ses chaines lui brulaient les poignets et les chevilles. Il détestait réellement ce sentiment d'impuissance qui l'envahissait, ce que voyait Catherine comme un simple jeu Néro le voyait comme une torture car ce n'était pas ce qu'il désirait. Soudain le vampire se rappela de quelque chose, il était peut être pieds et poings liés mais il lui restait encore son atout principal de vampire.

Laisse moi tranquille!

Aussitôt eu il dit ça qu'il sortit les crocs et saisis le bras de Catherine qui était alors non loin de son visage, il aurait aimer la saisir plutôt à la gorge mais comme elle était à califourchon sur lui son cou était un peu trop loin de ses canines pour cela. Il serra de toute les forces de ses crocs la main de la vampire en espérant qu'elle ait le plus mal possible pour la déstabiliser.

Je prenais un malin plaisir à le regarder se débattre comme un force né pour m'échapper sans y parvenir. Miku ? Tient donc... Notre chère vampire âgé d'un demi-millénaire était tombé amoureux... Raison de plus pour le pousser à l'acte afin que ça nan lui pique une crise. J'allai le poignarder de cette manière, et c'est cette fille qui allait faire le travail à ma place. D'autant que je lisai dans son esprit que mes agissements ne le laissaient pas iindifférent. J'allai pouvoir me servir de ça et amplifier son désir. Sauf que cet imbécile venait de me planter ses crocs dans le poignet, s'abréveuvant de mon sang. Mais comme j'étais peu disposée à me laisser destabiliser par si peux, je me collai un peu plus au corps de Néro pour lui souffler à l'oreille:

-Vas-y, profites-en... Le goût du sang... Quel meilleur moyen existe-t-il de se lier à quelqu'un ?

Je fis moi aussi sortir mes crocs et le ouvris la gorge sans trop l'amocher à me nourris de son sang. Profitant de l'attention détournée de Néro sur la douleur qu'il ressentait au cou, je lui retirai mon poignet. Je m'infiltrai alors dans sa tête et y implantai ces idées:

-Tu aimes ça hein ? Aller, avoue-le... Je t'ai démasquer... Mais plutôt que de résister, profites de l'instant présent. Prend du plaisir.

Cette demande avait pris la forme d'ordre. Il était maintenant complètement désarmé et m'était offert jusqu'à la moindre partie de son corps. Je rentrai mes crocs et regardai sa plaie cicatriser avant de lui ôter son pantalon. Son humaine allait l'étriper... Je voyais déjà le spectacle se dérouler sous mes yeux comme si j'y étais. C'est ce à quoi je pensai quand je me laissai déscendre sur lui et qu'il s'enffonçait en moi. Grâce aux idées implantées, le plaisir que je ressentai était partagé. S'il s'était lié par le sang à son humaine, ça allait lui faire tout drôle...

Le gout du sang de Catherine avait un gout assez agréable, voir même plus que le sang d'un humain, face à son hypnose le pauvre ne pouvait faire grand chose, il ne se débattait même plus à cause de son influence et du plaisir que cela provoquais, l'acte se faisais sous ses yeux et Néro pensait toujours que c'était vraiment la dernière personne avec qui il aurait penser faire ce genre de choses, quelque part il s'en voulait pour Miku, il n'était pas du genre à avoir des remords pour quoi que ce sois la plupart du temps mais la il se sentait tout de même fautif même si ce n'était pas lui qui avait souhaiter en venir à la avec Catherine, surtout qu'à cause du lien de sang le plaisir qu'elle éprouvait était réciproque. Il avait fortement envie de briser ses chaine pour pouvoir y faire quoi que ce sois, même si son physique était à la merci de Catherine son mental résistait encore, il pouvait encore dire merci à son âge avancé qui lui empêchait d'être soumis à 100% aux désirs de Catherine contrairement à un vampire plus jeune. Il ne savait que faire à part regarder Catherine profiter de lui sans rien pouvoir faire. Arrivant légèrement à résister au contrôle mentale il sortit un peu les crocs d'un air féroce, ce qui indiquait clairement ce que Néro lui aurait fait s'il pouvait utiliser ses griffes. Restant silencieux il ne pouvait qu'attendre que Catherine finisse par se lasser.

L'enveloppe corporelle de Néro avait beau m'être offerte, son esprit résistait. Tant pis, j'arriverai à le faire basculer sous ma volonté. Je me laissai glisser sur lui, sentant le plaisir m'envahir, tellement fort que mes canines se déployèrent sans être sollicités. Mes mains exploraient la large poitrine de Néro et mes lèvres avaient conquit ses lèvres. Je me glissais dans son esprit sans quitter ses lèvres:

-Aller, mais y un peu du tiens. Oublie ton humaine. Elle ne te donnera jamais ce que je suis en train de t'offrir. De plus, elle t'as déjà oublié, tu l'as déjà perdue. Prend le plaisir que je te donne et qu'elle ne te prêtera jamais. Ta volonté cédera aussi. Alors profite un maximum. Pourquoi ce contenter d'un humain quand on peut avoir beaucoup plus que ça ? Les humains ne sont que des réservoirs de sang. Elle ne resentira jamais ce désir que tu étouffes pour elle. Embrasse-moi. Embrasse-moi vraiment.

J'attendais sa réaction, toujours fixée à ses lèvres. Je descendis ensuite vers son cou, sa poitrine, le bas de son ventre...

Les lèvres de Cath étaient toujours pencher vers les siennes, Néro devait il vraiment continuer à lutter pour une humaine? Après tout ils ne se connaissaient pas encore très bien et il n'y avait eu rien de concret entre eux a part un baiser. Mais le regard de Néro n'avait pourtant jamais autant briller d'humanité qu'en la regardant, peut être que cette jeune femme ravivait le peu d'humanité qui lui restait encore. Il ne pouvait nier aussi que Cath savait fort bien s'y prendre avec son corps mais il ne ressentait réellement rien du tout pour elle, et ce n'était pas ce qui était en train de se passer qui allait améliorer son jugement vis à vis d'elle. Le charme des vampires avait toujours été réputé pour être enivrant, plus encore avec les femmes vampires. Les caresses qu'elle lui prodiguait étaient d'une sensualité et d'une douceur qui aurait plu à tout homme normalement constitué. Étais ce vraiment un crime que de céder à ses pulsions? Néro commençait de plus en plus à se poser la question, avant de rencontrer Miku il était certain qu'il ne se serait pas fait prier pour répondre aux avances de la demoiselle mais maintenant c'était une autre paire de manche, que pouvait il donc faire? Sous le contrôle de la vampire il parvenait seulement à articuler:

Je......

C'était tout ce qu'il était parvenu à tirer de sa bouche, les menottes mouillées en plus du contrôle mental qui avait de plus en plus raison de sa force prodigieuse.

Un sourire fendit mon visage. Il commençait enfin à se poser les bonnes questions ! A céder à ses pulsions ! Il était temps. Et les adjectifs qu'il attribuait à mes caresses m'auraient presque fait rougir. Il profitait enfin de l'instant présent. Je continuai à m'imparer de son esprit:

-Tu commences à comprendre où est ta véritable place.. Laisse-toi aller à tes véritables désirs. Tu sais qui tu veux vraiment, maintenant, et qui tu es. Tu te rends compte que cette humaine n'est rien par rapport à moi. Embrasse-moi. Vraiment.

Je continuai d'explorer le corps de Néro, le faisant fléchir de plus en plus au fil de mes doigts sur sa peau. Je laissai mes hanches bouger, toujours à cheval sur Néro et lui renvoyant toujours le plaisir que je ressentais. Je sentai ses dernières barrières mentales se fissurer puis céder. J'allai enfin avoir plus qu'un corps vide à ma merci. Un être complet et passionné, contris à mes moindres désirs et à ses moindres pulsations. A sa véritable nature. Nous avions tout notre temps.. Le soleil ne passerait pas par la fenêtre de la chambre...

Néro devait se rendre à l'évidence, se débattre ne servait plus à rien désormais et même si il n'arrivait pas à enlever totalement ses remords, il ne pouvait pas non plus rester un vampire sage éternellement, d'un geste de la tête presque rageur il sortit ses crocs mais au lieu de mordre Cath l'embrassa alors, ce n'était pas par geste amoureux qu'il faisait ça loin de la mais c'était presque un moyen pour lui d'évacuer sa frustration et d'oublier ses remords, il se donnait désormais totalement à Catherine avec une certaine passion, celle ci avait bien trop jouer avec ses nerfs pour qu'il reste indifférent.

ARGH!!!!!

D'un cri rageur il intensifia les mouvement de ses hanches pour être en harmonie avec celles de Catherine et pris alors un visage qui n'avait plus rien d'humain, il venait enfin de lever le voile quand à sa véritable nature de monstre. A quoi bon faire de chichi alors qu'il était une créature de la nuit n'étant à la base pas capable de pouvoir éprouver des sentiments? Il essayait maintenant à tout prix d'enlever ses chaines mais pas pour s'enfuir cette fois mais pour se lâcher à fond et montrer pleinement son côté bestial qu'il avait endormie depuis un bout de temps, après tout ce n'était pas un vampire pour rien.

Ca y était, il avait cessé de se battre contrer ses pulsions et contre sa nature ! Le raz-de-marrée, contenu si longtemps derrière se mur de béton s'était libéré et coulait en lui, en dévastant le peu d'humanité qui restait en lui. Il s'était accordé au rythme de mes hanches et essayait de se libérer de ses chaînes. Comme cette fois-ci j'étais sûre qu'il ne tenterait pas de s'évader, je m'extirpai du lit et détâchais les chaînes qui liaient les poignets et les chevilles de Néro avant de reprendre place sur le lit. J'eus à peine le temps de bouger que Néro était sur moi. Son apparence n'avait plus rien d'humaine, autant que je fasse pareille. Je laissai donc mes yeux virer au rouge et mes canines prendre leur taille maximale. Je sentai que le plaisir allait bientôt atteindre son paroxysme. Le rythme de nos hanches avait atteind son maximum. Je sentai presque un feu naître sur mes lèvres. Les mains de Néro avaient commencé à danser sur mon corps dans des caresses enflammées. Mes mains se baladaient dans le dos de Néro. Un frisson le parcourut. Un frisson ? Tient, intéressant... J'avais presque oublié que le lien du sang renvoyait à Néro tous mes sentiments, et la tempête qui bouillonnait en moi était tellement énorme qu'elle le faisait frissonner de plaisir. J'investis une dernière fois son esprit:

-Jamais ton humaine n'aurait résisté à ça.

Il était vrai qu'avec une vampire au moins Néro n'avait pas besoin de se retenir et pouvait se donner à fond. Il saisissait fortement les cuisses de sa compagne et continua ses mouvements dénués de toute tendresse, quitte à être sous ses griffes autant qu'il puisse lui même tirer son épingle du jeu en ne ménageant pas le moins du monde Catherine. A cet instant précis Néro ne pensais à rien, strictement rien à part à la situation présente, que Cath ai pris une allure aussi monstrueuse que la sienne n'eu pas pour effet de le déranger, bien au contraire, à quoi bon cacher sa vraie nature après tout? Regardant Cath droit dans les yeux il n'avait désormais plus peur d'être hypnotisé, son regard était plus bestial que jamais tandis qu'il administrait des coups de hanche toujours aussi brutal sans faiblir pour l'instant. Catherine avait certainement connu bon nombre d'amants mais comme Néro était plus vieux il avait encore plus d'expérience qu'elle dans le domaine et cette fameuse expérience il lui en faisait alors profiter et lui dis même avec le même sadisme qu'elle dans la voix.

Et toi essai donc de résister à ça.

Il accéléra encore un peu, conscient que cela réduirait peut être la durée du plaisir mais il n'était plus maitre de lui même à l'heure actuelle et ne pensait donc même plus aux conséquences que pouvaient entrainer ces actions.

Leur position s'était inversé mais ça ne calmait pas le vampire pour autant, laissant ses mains se balader sur la poitrine de la jeune femme il alla après poser les mains sur les hanches de Catherine tandis que la sensation de plaisir continuait de décupler, il jouait avec le corps de Catherine désormais tout autant qu'elle avait jouer avec le sien tout à l'heure, ne pouvant plus se retenir il poussa lui aussi un cri de plaisir qui pouvait aussi s'apparenter au cri d'une bête. Il fit alors basculer Catherine pour la mettre à quatre pattes. Il la pris alors par derrière et la chevaucha sans plus de façon en gardant ses mains sur ses hanches. Ses coups de hanche ne permettaient vraiment pas de leur efficacité et le vampire poussait cette fois de grands cris accompagnés par ceux de la vampire, c'était le genre d'ébats qui aurait paru surréaliste si il auraient été humains mais leur stature de vampire leur donnaient réellement bien des avantages, même sur ce terrain la. Avait il définitivement perdu toute trace d'humanité? Même Néro n'aurait su le dire et à cet instant il ne s'en préoccupait pas le moins du monde, Catherine avait réveiller un mal profond qui sommeillait en lui, sa bestialité lui rappelait d'ailleurs ses premières années en tant que vampire.

Néro faisait de son mieux pour garder le rythme et quand Catherine lui tendit son cou il ne se fit pas prier pour mordre à pleine dents dedans, la sensation de plaisir qui en émanait était vraiment grisante. Son sang lui paraissait alors comme étant le plus délicieux des nectars, il en prenait à pleine gorgées mais s'arrêta un instant pour éviter de trop lui en pomper, il aurait été dommage d'affaiblir sa compagne dans un moment pareil. Comme leurs pensées étaient liées Néro devinait qu'elle aimait tout autant cet instant que lui, il était réellement curieux qu'il en sois arrivé à la avec une vampire avec qui il avait combattu à mort, désormais c'était un tout autre genre de combat qu'il menait avec elle, un combat sans vainqueur ni vaincu. Il devait reconnaitre qu'il adorait cet instant, que le corps de la vampire lui sois offert pour pouvoir gouter à ses délices, voir un aussi beau corps s'offrir à vous était après tout le fantasme de nombreux hommes et Néro commençait à se demander pourquoi il s'en était tant privé, il continua alors de la pénétrer en caressant son ventre et surtout sa poitrine qui dormait désormais au creux de ses mains. Voir Catherine d'habitude si farouche pousser des cri de plaisir si prononcés était également délicieux à regarder.

Néro continuait de s'enfoncer en Catherine avec force mais il commençait effectivement à faiblir, le moment de l'extase n'était plus très loin, la vampire s'était retourné pour lui faire ça et Néro la regardait toujours avec la même expression indéchiffrable, lui saisissant à nouveau les cuisses il continua la manœuvre vite, très vite, comme il était sur la dernière ligne droite il comptait donner tout ce qui lui restait et dans un ultime coup de hanche parvint à l'extase en libérant sa sève à l'intérieur de la jeune femme dans un cri de plaisir. Perdant alors son côté féroce qui l'animait depuis que Catherine l'avait poussé à bout Néro se pressa alors contre le corps nu de Catherine en ayant le regard presque endormi, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas utiliser autant d'énergie. Il sentait alors la chaleur de la chambre qui s'apparentait presque à une fournaise comme inconsciemment elle et lui avaient libérés leur pouvoirs. Il blottit sa tête dans la poitrine de Cath presque comme pour sentir les battements de son coeur qui bien entendu ne battait plus depuis longtemps.

Qu'ai je fait?

Pensa il alors restant toujours collé à Catherine.

Néro avait effectivement atteint ses limites et je commençais moi aussi à faiblir. Il s'enfonça en moi une derrière fois avec toute la force et l'énergie qu'il lui restait dans un cri d'extase partagée. Il s'était libéré en moi, achevant de nous lier et de nous confondre en un seul être, plus puissant que tout. En lui, ça bouillonnait toujours mais le raz-de-marrée qui l'avait envahi tout entier un peu plus tôt s'était un peu apaisé. Collé contre moi, le corps nu, doux et chaud, il posa une question qui me fit presque rire, mais qui n'avait pourtant rien de drôle. Je lui répondis avec une douceur inhabituelle:

-Tu es devenu toi. Tu as trouvé ta place. Et tu m'as offert la plus belle nuit de toute mon existence. Tu m'as permis de trouver ma place. Nous somme sliés maintenant, liés par le sang mais par bien plus que ça... Nous ne sommes plus qu'un.

A genoux sur le lit, collée à son corps en feu, je liai mes lèvres aux siennes dans un geste empreint d'une sérénité qui contrastait avec la violence de ce qui avait précédé. Pourtant, les sentiments étaient toujours les mêmes, toujours aussi puissants. Je le fis basculer sur le dos, attirant avec moi la couverture qui était repliée au bout du lit et me noyais dans ses bras, laissant ma langue franchir mes lèvres et jouer avec la sienne. La chaleur que dégageait mon corps avait un peu perdu de son intensité et la chaleur de la pièce commençait à baisser. Mes mains se perdaient sur la peau de Néro, dans ses cheveux... Une petite cicatrice, une marque de crocs, demeurait dans son cou. Je me doutais que si je, ou il, passait la main sur le miens, il retrouverait la même marque. Je me rapprochai de Néro en lui aggripant les hanches, me collant au plus près de lui. Je ressentai son coeur, pourtant il ne battait plus, pas plus que le miens d'ailleurs. S'ensuivit une série de caresses et de baisers enflammés. C'étaient les meilleurs baisers que je n'avais jamais échangés. Quelques gemissements de plaisir s'échappèrent, se mêlant à ceux de Néro. Un seul et même être. J'éloignai mes lèvres de celles du vampire le temps de m'exprimer, remarquant qu'il cherchaient les miennes comme si elles lui étaient devenue vitales. Je posai un doigt dessus et lui dis à l'oreille:

-Je n'aurai plus besoin d'hypnose à l'avenir..

Toujours aussi perdu Néro était effectivement sous le controle de Catherine, il ne savait pas ce que leur acte allait entrainer comme conséquence mais qu'importe désormais il devrait faire avec. La tête toujours blottit contre Catherine il recommençait à nouveau de pensé, ce qu'il venait de faire n'était peut être pas très loyal pour un humain mais étant un vampire pouvait il se permettre de ne pas être juger sur les mêmes valeurs qu'un humain? Surement que oui, il parla de nouveau.

C'est la première fois que je suis si perdu à vraie dire, c'est vrai que nous sommes liées par le sang désormais mais je ne sais même pas si je serais vraiment capable d'entamer une quelconque relation à vrai dire.

Cependant à l'heure actuelle il n'avait plus la force de partir de cet endroit et la chaleur du corps de Catherine avait sur lui l'effet d'un aimant. Il n'était plus sous hypnose mais toujours dans un état second malgré tout. Il n'arrivait même plus à se soucier de quoi que ce sois, une chose était sur c'était qu'il venait encore de franchir un cap dans son manque d'humanité, il ne se sentait même plus capable de ressentir quoi que ce sois.

Néro avait blotti sa tête contre mon corps. Il semblait vraiment perdu. Se trouver demandait un temps d'adaptation. Un temps que je lui donnais. En attendant, je ne voulais pas qu'il se sente obligé de rester. Je repris, la voix douce et sincère:

-Ecoute, se trouver demande un temps de réfléction. Ce temps je te le donne. Mais je ne veux pas que tu te sentes obligé de rester, même si je t'avouerai que je n'ai pas envie que tu t'en ailles après ce qui vient de se passer... Mais je sais qu'entre nous tout est possible. Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit, même si c'est comme ça que nous avons commencé... Je n'avais pas prévu qu'on se lie comme on l'a fait, mais maintenant que c'est fait, ça serait bête de ne pas en profiter. Ton humaine ne comprendras jamais vraiment ce que tu es, et ce que nous avons fait aurait pu la tuer sur le coup. Il faut que tu en sois conscient. Mais je veux avant tout que tu me dises si tu te sens bien, à ce moment même. Si tu es bien, ici, couché à côté de mon, et m'ayant dans tes bras...

J'attendis sa réponse. Je mourrai d'envie de l'embrasser, mais ce geste risquait de fausser son avis. Je me surprenais à raisonner comme une humaine ! Mais ce que j'avais ressentit me poussait à faire en sorte qu'il reste avec moi.

Néro réfléchissait à la proposition de Catherine avec hésitation, rester avec elle serait peut être logique après tout comme elle était une vampire elle aussi, il ne savait pas vraiment comment Miku réagirait mais Néro avait l'impression d'avoir partager quelque chose de bien plus fort avec Catherine.

Je n'aurais jamais imaginer que toi et moi en arriverions à la un jour, j'avoue avoir du mal à te considérer comme une ennemie à présent.

Néro ne devait pas se voiler la face, si au départ c'était Catherine qui avait commencer par abuser de lui, c'était en suite lui et lui seul qui avait voulu corser les choses, tout ce temps il avait juste renier sa nature profonde, il n'avait de leçon à recevoir de personne, il était Néro le vampire et cela rien ne pourrait lui enlever de plus il était grand temps pour lui de quitter la parcelle d'humanité qui lui restait encore. Prenant alors la main de Catherine il lui dit:

Je reste avec toi, de toute manière après ce que l'on à fait je ne souhaite plus partir.

Il l'embrassa alors caressant à nouveau les courbes de son corps, il ne souhaitait plus être quelque part ailleurs qu'avec elle.