Une rencontre banale (ou pas) [lhentai]

Je le vis réfléchir à ma proposition. Et c'était normal. Je l'avais conduit dans un truc dont je n'avais même pas conscience avant. Rien ne s'était passé comme je l'avais prévu, et tant mieux. Je n'avais rien ressentis d'aussi fort avec les autres hommes que j'avais piégés et collés dans mon lit.... Il était unique. Tout comme moi. La chaleur de son corps en témoignait.

-Moi non plus je n'avais pas imaginé ça. Je ne pensais pas que ça finirait cmme ça. Mais j'en suis heureuse, pourtant. Je ne pourrai plus jamais te faire du mal, à présent. Comment te considérer comme un ennemi maintenant ? Tu t'es tant donné à fond... Plus que la dernière fois, quand je voulais tuer Eleonor et que j'ai faillit t'avoir aussi... Je m'en veux, tu sais...

Je m'en voulais ? Quel sentiment humain...Malgré le fait que j'ai commencé par abuser de lui, je sentais qu'il me pardonnait, car je lui avait offert bien plus en le révélant à lui même et à sa véritable nature. Je me rendais compte qu'en lui faisant quitter son humanité, j'en retrouvai une parcelle, perdue lors de ma transformation. Retrouver l'amour m'avait fait changer sans que je puisse m'en rendre compte. Je jetai un rapide coup d'oeil par la fenêtre, où un rayon de soleil aventureux passait.

-Je suis vraiment contente que tu restes. Tu te rends compte, c'est la première fois que je le jour se lève et que j'ai un homme encore en vie dans mon lit... C'est super.

Je sentis sa main parcourir mes courbes. Je me serrai de nouveau contre lui, laissant à mon tour mes mains courrir sur son corps chaud et puissant et mes lèvres aimantèrent celles de Néro. Le moment était magique. Et unique. Nous étions là, dans ce lit, dans ce manoir, alors que le jour venait de se lever.Je lançais sur un ton amusé:

-Tu sais que tu vas être coincé toute la journée dans ce manoir avec moi ? Et que je pourrai rester ici, dans tes bras, jusqu'à la tombé de la nuit ?

Néro était plutôt surpris car Catherine lui montrait une facette de sa personnalité qu'il n'aurait alors jamais soupçonné venant d'elle, de tueuse sanguinaire qu'elle était au départ elle prenait presque des allures de femme douce et sensible, il faut bien avouer que même si elle était violente la plupart du temps, Catherine possédait une féminité qui n'avait rien à envier à celle de Miku. Il avait bien réfléchi au dilemme qu'il y avait entre ses sentiments pour Miku et son attachement tout récent pour Catherine et lui dit:

Je pense que de toute manière je serais le mieux avec toi, avec Miku je ne pouvais pas lui révéler ma vraie nature car cela lui aurait fait peur alors qu'avec toi ça ne te dérange pas et que je peut être vraiment moi même.

Ne voulant pas dégager du lit il resta collé à Catherine sans plus se préoccuper du reste, il devait se rendre à l'évidence, ce qu'il gagnait en humanité il le perdait en puissance, il préférais donc perdre l'humanité qu'il lui restait afin de devenir plus fort et ne plus jamais avoir à subir ce genre de tourments. Silencieux il attendait alors avec Caith que le jour se couche de nouveau et resta collé à elle sans vouloir bouger.

Je naviguais dans ses pensées. Il montrait vraiment un attachement à toute épreuve, même si notre relation ne datait que d'environ deux heures. Il était vraiment attachant.

-Je me surprends moi même tu vois... Je pensais que cette partie de ma vie avait disparu il y a 118 ans. Et maintenant je la retrouve. Pour toi et uniquement toi. Parce que j'ai besoin de ça. Mais il est vrai qu'avec moi, tu es libre d'être toi même sans faire semblant ou amoindrir tes sentiments de peur qu'il blesse celle que tu aimes. Avec ce que j'ai supporté tout à l'heure, il est évident que je n'ai pas la fragilité d'un être humain. Tu sais, je peux lire dans les pensées, mais maintenant que tu as pu mon sang, tu peux aussi le faire.

Ma main effleura sa joue, la sienne mes hanches. Je repris, le ton doux:

-Essaye. Une fois que tu y arriveras, on pourra communiquer de manière mentale à distance. C'est l'avantage du lien du sang. Mes pensées te sont ouvertes. Essaye de les percer. Ca devrait être facile, le lien est fort.

J'étais restée dans ses bras, posant délicatement mes lèvres sur les siennes. Je savais qu'un contact renforçait le lien et qu'il serait plus facile à Néro de les pénétrer. Ma seconde main avait trouvé celle de Néro et j'enlaçais mes doigts aux siens.

Néro continuait de regarder Catherine en réfléchissant à ce qu'elle venait de lui dire, elle lui aurait donc permis de pouvoir lui parler quel que sois l'endroit où il se trouverait? Intéressant cela serait certainement utile pour Néro plus tard. Ainsi donc en lisant les capacités elle avait la même capacité qu'Ever. En tout cas en se liant comme ça avec Catherine il ne pensait pas pour autant avoir droit à cela. Il la fixa alors en se concentrant pour voir ce qu'elle pouvait bien penser, il pu donc apercevoir la ferveur de l'attachement qu'elle s'était mise à lui porter, voir son âme à nue ainsi avait quelque chose de touchant, il avait déjà vu son corps nu certes mais en accédant à ses pensées il pouvait réellement voir la partie la plus vulnérable de son être, avec cette capacité ils pourraient certainement apprendre mutuellement l'un de l'autre et ainsi devenir plus forts. Il avait tout donner à cette femme en quelques heures seulement mais cela avait déjà tout chambouler dans sa vie, il lui dit donc solennellement.

Plus jamais je ne laisserai des humains obstruer mon jugement.

Oui, désormais il était sur de ce qu'il voulait et rien ne l'en empêcherai, il avait la ferme intention de former un duo mortel avec Catherine et ainsi se faire respecter de toutes les créatures inférieures qui tenteraient de les prendre de haut. Il n'aurait à l'avenir plus de scrupule à tuer et à faire souffrir. Il vivrait seulement pour Catherine et pour lui même. Fort de ses nouvelles résolutions il enlaca fortement ses doigts déjà mêlés à ceux de Catherine et l'entoura de son bras qu'il passa sur son épaule, oui, plus rien ne lui résisterai à l'avenir...

Je sentis son esprit pénétrer le miens et mettre mon âme à nu. Il m'avait nue dans ses bras, mais je sentis que le fait de pouvoir voir ce que je refoulais au fin fond de mon être dans une prison en béton armé le rassurait, en quelque sorte. Je lui fis un sourire avant de penser très fort:

-Maintenant, tu pourras savoir où je suis à n'importe quel moment et communiquer de la même manière. Mais ça ne marchera qu'avec moi. Par contre, si tu échanges ton sang avec quelqu'un d'autre, je le saurai et la chaîne s'agrandira. Mais échanger son sang marque un engagement important. Je préférerai que tu ne le fasses qu'avec moi... Si tu veux connaître les pensées de quelqu'un, je peux m'en charger pour toi.

Le Néro dénué de toute humanité pensait toujours au pouvoir et au duo d'enfer qu'on allait former tous les deux. Le fait qu'il veuille à tout prix me protéger était touchant. Il avait resséré sa prise sur ma main avant de passer un bras autour de mes épaules. Je ne retrouvai donc avec la tête callée sur son bras et collée à sa poitrine. Il se tenait sur le coude, me surplombant. Dans ses yeux brillait une petite flamme. Je lui dis par la pensée:

-Que cette flamme ne s'éteigne jamais...

Je me redressai légèrement pour aller chercher ses lèvres et ramener son visage vers le miens. Le baiser qui en résulta fut vertigineux. Comme tous les autres. Ma langue explorait la bouche de Néro, jouant à chat avec la sienne. Quand ses lèvres s'éloignèrent un peu, un rire léger s'échappa de mes lèvres.

Désormais que lui et Catherine étaient unis Catherine semblait ne plus vouloir se séparer de lui et c'était d'ailleurs réciproque au plus haut point, il la désirait, il la voulait pour lui et lui seul, dans le fond c'était surement l'être qui lui ressemblait le plus en ce monde, elle avait d'ailleurs fait de bien meilleurs choix que lui car elle au moins n'avait pas laisser son humanité parasiter son jugement. Il voulait la faire sienne pour l'éternité et ne jamais avoir à la perdre, malgré son passé de tueuse et qu'elle ai tenter de le tuer lui aussi par le passé il ne lui en tenait pas rigueur car il ne s'était jamais senti aussi vivant qu'avec elle. Leurs jeux d'amants était également dés plus délicieux et Néro savait d'avance que jamais il ne s'en lasserait. Caressant le visage de Catherine de sa main il lui dit.

Ta beauté n'a d'égal que ta grâce de tueuse sanguinaire et croit moi venant de moi c'est un grand compliment.

Il embrassa alors Catherine, il n'avait pas envie de sortir du lit, même s'il faudrait bien finir par en passer par la. De même le corps nu de sa compagne était si agréable à regarder qu'il ne s'en lassait pas. Cette nouvelle passion pour elle était déjà particulièrement forte et il est vrai que rester en contact avec elle le rassurait, au moins si un jour il arrivait quelque chose de fâcheux à lui ou elle ils en seraient aussitôt avertis.

Je n'arrivais plus à me passer de lui et sortir du lit me parassait inenvisageable. Pourtant, il faudrait bien qu'un jour.. Je fermais les yeux une minute, laissant ma perception aux autres de mes sens. L'odeur que dégageait le corps chaud de Néro était envoûtante. Sa main passant sur mon visage avait un effet très rassurant, protecteur et affectueux. Sa respiration était calme et régulière. Je le voulais, pour moi seule et que jamais personne ne s'en approche. C'était égoïste, mais je le voulais pour moi et il ressentait la même chose. Il balayait son passé d'un revers de main, même le fait que j'ai essayé de mettre fin à ses jours, pour s'ouvrir à un monde différent. Jamais je ne me lasserais de nos jeux. Je rouvris des yeux d'un rouge éclatant. Je le chevauchais de nouveau, sortis les crocs... Le revers de mes doigts vinrent frôler ses lèvres.

-Je te crois. Merci....

Le corps de Néro était une oeuvre d'art, dont on ne pouvait plus détâcher les yeux une fois qu'on les y a posés. Désormais, s'il lui arrivait quelque chose, je le surai immédiatement et me tiendrai prête à intervir au plus vite. Je me laissai glisser sur lui comme je l'avais fait plus tôt, embrassant sa poitrine, cachée sous la couverture. Je sentis sa respiration s'accélérer, le désir affluer en lui. Un fin sourire en coin d'afficha sur mon visage. Je lui dis mentalement:

-Nan nan nan... T'en as encore envie, hein... Eh, sans hypnose en plus...

Déposant des baisers sur sa poitrine Néro regarda ensuite Catherine et balada ses mains sur son corps si beau et passa son index sur le dos de Catherine pour lui donner encore quelques petites sensations de frissons.

Je te désire plus que tout au monde désormais.

posa ses mains sur ses hanches nues Néro les caressaient en posant quelques fois une main taquine sur ses fesses, il n'avait encore jamais vu de physique qui semblait aussi parfait, quand au mental de Catherine celle ci tout comme Néro était loin d'être un ange, mais cela l'attirait encore plus, il n'y avait rien de plus enivrant en ce monde que de franchir les lois faite par des humains idiots et s'adonner aux plaisirs et délices qu'offrent la vie comme la mort. Néro se saisit de Catherine qui était de nouveau à califourchon sur lui et lui dis tendrement.

Nous recommencerons nos petits jeux plus tard, je me sens un peu fatigué.

Néro se coucha alors de nouveau sur la poitrine douce de Catherine et commença à fermer les yeux.





RP CLOS