Avventura
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Message par Invité Mer 23 Fév - 20:07

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Il y a ce vide en vous. Ce vide aspirant votre âme petit à petit. Vous vous sentez seul, mais vous ne pouvez rien changer. Non, ce n'est pas votre faute, du moins pas seulement. Bien sûr vous ne vous vous montrez pas comme quelqu'un d'aimable et d'aimant. Vous préférez ressembler à une personne sans coeur, même si vous n'en avez pas vraiment un. Oui vous êtes un monstre, mais ce n'est pas votre faute ça. Les gens vous voient comme cela. Ils ne voient qu'une créature avide de sang, même si vous ne l'êtes pas, du moins même si vous ne voulez pas l'être. En tout cas si dans ce que je dis vous vous reconnaissez, c'est que vous êtes comme moi, du moins vous avez des points communs avec moi. Moi, j'ai aussi une soeur que je ne connais pas. Une soeur qui ne doit même pas connaitre mon existence. Une soeur que je voudrais rencontrer, après tout, qu'est ce que ça fait d'avoir une soeur? En fait tout mon passé resurgit en moi, je ne sais plus quoi faire.

Je suis inanimé, je suis là assis sur une chaise dans cette salle dite des professeur. Pourtant je suis seul. La salle du professeur on pourrait dire. Le coude sur la table soutenant ma tête siégeant dans ma paume je trace un chemin en serpent du bout de mon pouce. Je ne sais pas quoi faire. Je me sens si seul. Ma vie change tellement depuis que j'ai appris tout ce que j'ai appris sur ma vie, ma famille. Mes parents ne me détestaient point, au contraire. Pourtant ils m'ont cachés l'existence de ma soeur, j'aurais pus grandir avec elle, j'aurais pus vivre avec elle. Nous aurions pus devenir inséparable. Je serais peut-être tombé amoureux de ma soeur. Et mes parents nous aurez séparés. Pourtant nous nous serions vu en cachette et nous aurions été chassé. Enfin bon, pourquoi s'inventer des scénario aussi surnaturel? Après tout l'amour est si futile. Dire qu'il n'y a pas si longtemps que ça j'ai aimé, elle est partie, je ne l'ai jamais revue. Ce qu'elle est devenue? Je n'en sais rien, strictement rien. Mais là vie continue, maintenant je reste là, planter sur une table de la salle des professeurs à désespérer sur mon sort.

C'est peut-être là première fois. C'est la première fois que je me demande si je ne souhaite pas la mort. Après tout je n'ai plus cette même joie. Regardez moi dans cette tenue toute noire, chemise noire, veste noire, pantalon noir et même chaussure noir. Pardon? Oui mes cheveux reste blanc, toute fois je n'ai même pas me chapeau et ma chevelure est attachée en queue de cheval. Je ne vois pas en quoi je suis heureux maintenant. Peut-être que je désire la mort à présent. C'est donc ça que ressente les autres vampires et elfe lorsqu'ils ont atteint un certain âge.


"-Alors qui donc viendra me prendre la vie. Où donc se trouve le rédempteur. Vient donc pardonner mes péchés, viens donc pardonner ma vie."

Alors que je finis cette phrase en parlant d'une voix toute à fait audible j'entendis la prote s'ouvrir. Même si j'avais parlé suffisamment fort je ne pense pas que j'aurais pus être entendu. J'arrêtai de faire des trace sur la table avec mon pouce. Je restai pourtant dans la même position la main sur la table et l'autre soutenant ma tête.

Message par Invité Mer 23 Fév - 20:34

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Je n'étais pas une religieuse. Ma religion en réalité était celle de la Nature, des forces qui la composaient. Pour moi rien n'était plus fort que cela, rien n'était plus vrai que l'instinct, la nature de l'être. Nous ne sommes que ce que nous voulons être, que ce que notre cœur nous dit d'être. Alors que je pensais à cela, déambulant dans le lycée, une musique planait dans mon esprit. Elle s'appelait "Everybody's free". Tout le monde est libre. Tout le monde est libre de se sentir bien, entre frères et sœurs ensembles. Je sourie, mais était en fait un peu triste. Penser à frères et sœurs me faisait automatiquement penser à la meute que j'avais perdue, à la famille qui je n'avais plus. J'étais maintenant dans ma salle de cours. Je me posais à l'une des fenêtre. Le lycée était bien monotone en ces temps. Il y avait trop peu d'élèves. Je soupirais. Mes élèves qui étaient il n'y a pas si longtemps ma raison d'être avaient disparus à leur tour. Décidément, il faudrait que je me trouve quelque chose qui ne s'en aille pas. Quelque chose qui devienne mon fil conducteur.

Après avoir passé un moment à la fenêtre, je me redressais. Il fallait que je me reprenne. Je n'étais pas une vieille elfe après tout. Je respirais l'air frais une dernière fois avant de fermer la fenêtre. Je refermais ma salle derrière moi et me redressai en me retournant, comme prête à aller de l'avant. Mais cette envie disparut bien vite. Où aller ? Quoi faire ? J'étais bien indécise. Je m'adossais à la porte de ma salle, fermant les yeux. Comme à chaque fois que je commençais à m'ennuyer, je fit jouer mes autres sens. L'odeur n'avait rien de particulière, c'était juste celle du lycée. Du coup, aucun goût à analyser non plus. J'étais dans un couloir fermé, aucun courant d'air de venait caresser ma peau. Il ne me restait plus que l'Ouïe. Mais je me dis "à quoi bon", car je croyais que le lycée était vide. Je me remis en marche, allant vers la salle des professeurs, où j'avais peut-être des affaires à récupérer. La musique tournait toujours dans ma tête. Elle n'était pas prête de me quitter celle-ci, elle résonnait comme si j'étais entrain de l'écouter. Je soupirais. Solitude...

"-Alors qui donc viendra me prendre la vie. Où donc se trouve le rédempteur. Vient donc pardonner mes péchés, viens donc pardonner ma vie."


Je sursautais. J'étais tellement prise dans mes pensées, et de plus, les mots venaient de juste derrière la porte. Je me ressaisis et reconnut enfin la voix de Naome. D'accord, mon impression de lui n'avait au départ pas été bonne. Mais ce qu'il vennait de dire m'enfonçait un poignard dans le cœur. Je détestais que les gens soient assez désespérés pour désirer la mort. J'ouvris la porte, doucement, puis rentrais. Je refermais la porte, mais ne bougeais pas. Je ne savais pas quoi faire. Ni que dire. Je découvrais Naome, tout habillé de noir comme un deuil. D'une main, il soutenait sa tête. Et j'étais là, contre la porte, incapable de quoi que se soit. Mais même dans ces situations là, on pense.

*Personne ne mérite la mort, personne ne devrait la vouloir. Pourquoi ?...*


Je ne me rendais même pas compte que je pensais, j'étais trop prise dans cette tristesse que m'avais donner ses paroles. Je le regardais dans les yeux, alors que les miens étaient grands, innocents, tristes. J'étais si faible à ce moment-là...

Message par Invité Mer 23 Fév - 21:26

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Et la porte s'ouvrit, lentement. Elle entra, c'était donc elle La Mort? Elle avait une tête bien familière. On m'a toujours dit qu'elle ressemblait à une personne qui vous est proche. Donc si l'on a personne de proche elle ressemble à une connaissance je pense. Et pourtant je me trompais bien. Ce n'était pas La Mort, celle-ci aurait n'aurait pas fermée la porte. C'était donc la belle Nariwen qui avait fait son entrée en refermant délicatement cette porte. Je souris en la voyant. Je n'avais jamais raffolé de la compagnie des autres, même des femmes. C'était agréable c'est sûr, mais rien de plus. Avec tout ce chamboulement je ne savais même pu ce que j'appréciais. Pourquoi apprécier la compagnie de Nariwen? Pourtant dès le début j'avais aimé la contrôler, pouvoir tout savoir d'elle avait été si jouissif! Mais non, c'était à peine si j'avais envie de lire dans les pensées des gens. Mais naturellement je le faisais. Et ce fut donc naturellement que je compris qu'elle m'avait entendue. Après tout rien de surprenant pour une elfe. Je me levai en m'approchant d'elle pour comme par coutume lui prendre la main pour la lui baiser. Je l'emmena avec moi pour lui proposer de s'asseoir avant de la lâcher et de m'asseoir en face de la place que je lui avait proposée. Je me mis droit sur ma chaise en tenant ma tête entre mes deux mains et en souriant à la jeune Nariwen.

"-Ne vous en faite pas ma belle Nariwen, je suis plus solide que j'en ai l'air. Ce n'est pas parceque je suis un tas d'os que je serait facile à tuer. Et même La Mort ne m'aura pas même si je la prie. Alors ne vous en faite pas, je serais sur votre dos encore longtemps..."


Je gardais un long sourire, je la fixais, dans les yeux si bien que mal. Je savais que le regard de mon unique oeil est très froid et je savais qu'elle avait du mal à garder son regard.

"-Tu sais Nariwen. Je n'ai pas l'habitude de me confesser, mais tu vas devoir subir ce jour là ce que je ne fais jamais, où du moins ce que je n'ai jamais fais. Mais tu sais, après avoir vécu des siècle la vie est dure. Tout comme moins tu es déjà vieille, enfin pas énormément, mais ne ressens-tu pas la solitude parfois? Cette solitude qui ne te lâche jamais? Et bien au bout de VIII siècle elle fait partie de ta vie. Et elle ne te quittes pas. Et pourtant elle est encore plus présente maintenant, maintenant j'ai appris la vérité sur la mort de mes parents et j'ai appris l'existence de ma soeur, maintenant j'envie les gens qui on la joie de vivre, qui sont entouré de proche qui... Enfin nan... Oublie donc ce que je dis, je devrais arrêter de dire des âneries après tout."


Je gardais la tête baissée, en faite depuis le début de mon discours, de ma confession je l'avais baissé. Mais au bout de quelques secondes de silences je la relevais avec un long sourire.

Message par Invité Mer 23 Fév - 21:47

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Naome me fit un grand sourire, qui ressemblait plus à ce que je connaissais de lui. Mais j'étais bloquée sur les paroles qu'il avait prononcé, et je ne bougeais pas, gardant le même visage d'innocence tristesse. Il s'avança vers moi, embrassa ma main. Pour une fois, je me laissais faire, sans avoir la moindre tension alors que normalement, j'aurais du. Mais la question planait toujours dans ma tête. Pourquoi voulait-il mourir ? Il m'amena à un chaise, et s'asseyait devant moi. Je me laissais tomber sur la chaise, le regardant toujours avec les mêmes yeux. Cela resterait comme ça tant que je n'aurais pas la réponse. Il me souriait toujours puis m'expliqua qu'il ne fallait pas que je m'en fasse. Mais ces paroles portaient bien moins de vérité que les précédentes, et cela se sentait trop pour que je l'ignore. Il essayait de ne pas trop soutenir mon regard. Il se souvenait surement que je n'aimais pas ça. Mais les choses avaient changées, grâce à un certain Natoïko. Je le fixais, mes grands yeux bleus plongeant dans les siens, rouges sang. J'avais appris que l'on pouvais ressentir plus d'une chose lorsque l'on faisait ça. Même si l'exercice était encore étrange pour moi.Je continuais d'écouter les paroles qui m'expliquèrent d'où venaient ce que j'avais surpris. Il venait en quelques mots de me raconter une partie de son histoire. Je le regardais maintenant avec des yeux tendres. Un pensée me traversa l'esprit, je ne puis la contrôler.

*A toi de le faire sourire Nari'. A toi d'ignorer ta propre vie et solitude.*

Je souris gentiment à Naome, penchant ma tête pour paraître plus douce. Je ne m'étais pas rendue compte encore une fois, qu'il pouvait entendre ce qui me passait dans la tête. Lui aussi me souriais. Je soutins son regard, essayant de faire passer de la douceur dedans. Je ne savais pas si j'étais très douée pour cela, moi qui avais tant évité cela pendant des années. Je pris une inspiration et commençait :

"Depuis quand la vérité est un âne ? Vous savez, les pensées sont bien belles, mais seuls les paroles passent dans l'air et marquent vraiment. M'avoir parlé vous aura surement fait du bien. Et puis, maintenant que j'en sais un peu plus sur vous, je peux mieux vous comprendre. Je comprends, pour un vampire s'entourer est dur. Votre réputation de tueur ne vous aide aucunement. Et pourtant, il suffit de s'entourer chaudement d'une simple couverture que d'en laisser loin tout un tas. Enfin, c'est ma conception. La solitude peut accepter de partager un être, elle s'adapte à tout. Tout dépend comment on a pense..."

Mais qu'est-ce que je racontais ? C'était moi, celle qui ne laissais personne la toucher, celle qui préférait une journée seule en forêt qu'une soirée n'importe où entre amis ? Je détounrais les yeux et fixais la porte... Je m'étais lancé une épreuve dont je n'avais ni les aptitudes, ni l'envie pour la réussir...

Message par Invité Jeu 24 Fév - 1:58

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Je gardais ce sourire idiot, nié, ou peut-être menteur. C'est vrai après tout. Je ressentais peut-être un peu de tristesse. Mais pourquoi maintenant? Pourquoi pas avant? Pourquoi avoir bouleversé ma vie maintenant? Pourquoi avait-il fait ça? Etait-ce à cause de mon "Maitre" que ma vie était devenue aussi triste? Après tout, c'est lui qui a tué mes parent, c'est lui qui à accepté leur sacrifice, c'est aussi lui qui à bien voulu élever ma soeur. N'est ce pas aussi à cause de lui que j'ai découvert cet horrible pouvoir? Celui de pouvoir tout avoir sur les autres, de pouvoir violer leur vie d'une fraction de seconde? Puis, n'est ce pas de sa faute si je l'ai perdu lui, qui? Mon oeil, le précieux. Depuis quand est-ce que je rêve d'enfin pouvoir revoir tel une personne normale? Pensez vous que c'est génial de ne voir que d'un oeil? Non je ne pense pas. Il m'a tout pris, il ne m'a donné que des chose superflux, le pouvoir et la puissance? A quoi bon lorsque vous êtes seul?

"-A quoi bon lorsque vous n'avez plus personne?..."

Je fixai Nariwen, bien qu'avant je la regardais je ne faisais que errer dans mes pensées sans faire attention à ce que ma vue m'apporter. Je souriais, je repris un sourire en tout cas. Je ne savais quoi dire, mais j'avais envie de tout lui dire, elle n'avait cas subir ce que je désirais, un point c'est tout.

"Vous savez Nariwen... Enfin après tout, je peux vous tutoyer maintenant? Donc tu sais Nariwen... Beaucoup de gens me trouvent mystérieux, je me doute que tu n'en penses pas moins. Tu en sais déjà plus que ma vie que n'importe, presque..."

Je poussai ma mèche pour laisser paraitre mon oeil clos en fixant Nariwen de l'autre. Puis doucement celui-ci s'ouvrit, doucement le creux attendant patiemment son oeil se fit voir. Et au bout d'un moment se creux fut visible pour cette chère Nariwen. Cet oeil que je n'avais pas ouvert depuis au moins un siècle. Cet oeil qui cherche d'ailleurs un organe, car je sais bien que je pourrais en trouver un d'une façon ou d'une autre. Je replaçai tout foi ma mèche en refermant mon oeil. Je soupirai un long coup avant de fermer mon deuxième oeil.

"-Désolé de t'avoir montré ça Nariwen... Mais... Je ne sais pas... Enfin, tout cela pour te dire qu'avoir un Maitre n'est pas une bonne idée, alors si un jour tu rencontres quelqu'un qui veut l'être refuse d'être son disciple. Ces hommes te prennent toute ta vie, tout ce que tu aimes. Bien que comme moi tu n'as plus grand chose. Comme moi tu es seule, tu n'as rien. Tu n'as plus de famille. C'est peut-être pour ça que je t'apprécie Nariwen, mais ne le dis à personne que j'ai dis ça. Car même si je t'apprécie je ne te pardonnerais pas que quelqu'un saches que je peux apprécier quelqu'un. Car après tout je ne suis qu'un vampire, au oui membre du Cercle, mais je ne peux vivre sans le sang. Alors quoi qu'il arrive je suis un monstre, sans cesse à la recherche de sang... Du sang sucré... Comme le tiens..."

Je relevai la tête en fixant Nariwen ma respiration s'affolant, je serrai les poings. Tous mes sens était à l'affut, toutes choses qui bougeaient, chaque sons, chaque odeur. Je percevais tous. Mais je restais assis à fixer Nariwen, avec mon torse se gonflant et se vidant de l'air à chaque seconde. Je savais bien qu'il ne restait que peu de temps avant que je ne puisse sauter sur Nariwen.

"- Nariwen, tu sais une morsure de vampire ne fais pas de mal... Certaine personne disent même que c'est agréable. Puis, je n'ai presque jamais tué personne en leurs suçant le sang et jamais personne ne c'est retrouvé vampire à son tour de ma faute."

Quoi qu'elle fasse elle ne pouvait déjà plus bouger, je la retenais à quelques centimètre de sa chaise par ma pensée, ce qui était bien pratique. Je m'approchai délicatement en marchant sur la table. Puis je l'approchais de moi avant de la prendre dans mes bras et de sentir mon souffle me revenir sur mon visage après avoir été en contacte de son cou.

"-Nariwen, es-tu prête pour ton initiation?


[Voilà, bon je compte pas te mordre hein, sauf si t une t'y oppose pas hein, mais sinon je peux faire en sorte que je ne te mordre pas. Enfin si tu fais quelque chose dans ton RP pour bien sûr]

Message par Invité Sam 26 Fév - 12:20

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[Qui a dit que je ne me laisserais pas mordre ? =p ]

Naome... Je l'observais, lui qui souriait alors que je sentais bien que ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait montrer. Il serait dans ses pensées, lançant une phrase qui m'indiqua qu'il songeait toujours à la Mort, ou du moins à sa vie qui n'en valait plus la peine. Puis il me montra son oeil. Il était avant toujours caché par sa mèche. Mais de l'extérieur, on ne pouvait savoir s'il l'avait ouvert ou fermé. Désormais, je savais qu'il l'avait fermé, car il ne l'avait plus. Brusquement, je m'imaginais ma vie avec un œil en moins. Un frisson me parcourut. Je savais ce qui arriverait si je perdais un œil du jour au lendemain... Naome continua de parler. Ces dernières petites phrases me dirent qu'il avait faim... Non, qu'il était affamé.

Vous êtes vous déjà sentie coupé en deux ? Entre deux avis, entre deux soi-même. C'est très désagréable. Une partie de moi voulait consoler en quelque sorte Naome, et je savais que je ne pouvais arriver à le calmer que si je me laissais faire. Donner mon sang, je m'en fichais, comme de la douleur ou de la souffrance, comme de la mort. Et je savais que je m'en voudrais si je le rejetais en le laissant encore plus mal. Mais il y avait cette autre partie de moi-même, qui savait que cela allait amener à me confronter à un peur enfouie en moi : le touché avec autrui. Pour me mordre, il allait s'approcher, et je savais que j'allais paniquer. Et cet autre moi me criait de déployer mes forces pour éviter cela. Car je savais que s'il s'approchait trop, je serais encore plus sensible à sa présence après. Un duel infini semblait s'enflammer en moi.

Alors que j'essayais de sortir de ma propre tête, je me rendis compte qu'il m'avait immobiliser. Il était fort, et son pouvoir le tenait supérieur à moi. La panique montait et s'amplifiait. Alors que ma volonté ne pouvait rien, je replongeais dans un débat intérieur. Dans les deux cas, il y avait un point négatif à la fin. Mais je voyais bien que l'un était bien moindre pour Naome. Je me posais alors cette simple question :

*Ne lit-il que mes pensées les plus fortes, ou peut-il aussi comprendre ce que je ne formule plus à moi-même ?*

Oui, j'avais déjà pris ma décision à se moment. Tant pis pour mon sang, tant pis pour ma peur, il fallait que j'arrive à lui redonner l'Espoir. Il me prit dans ses bras, et même sans son pouvoir je n'aurais pas bouger. Mais ma peau tremblait, et les endroits où lui et moi étions en contact étaient comme du feu. Mais je n'allais rien dire rien faire. Il approchais, je sentais son souffle. Le mien n'existait plus, je le retenais pour limiter ma panique...

Message par Invité Sam 26 Fév - 13:23

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Cette odeur me rendait fou, je ne savais plus ce que j'étais. Cet état d'extase et indéfinissable. A ce moment vous êtes comme dans une bulle, tout ce qui est dit se répète en vous à l'infini, les moindres odeurs vous arrache les narines, tout ce que vous toucher vous donne des frissons et cette envie de sang est si... Jouissif. Après tout je comprend bien ce que ressente les autres vampires, ceux qui ne vivent que pour tuer. Ce qui est bon ce n'est pas seulement d'assouvir cette soif sanguinaire, c'est justement cette soif. Tout votre corps bout et votre âme crie en vous, comme si un démon était en vous et vous priait de mettre un terme à cette envie. Et je sais bien qu'il est dur de se contrôler, de la contrôler cette envie, de le contrôler ce démon. Je sentais son parfum, doux, sucré. Je sentais son corps contre le mien, je la serrais à presque lui broyer les côtes, je ne voulais simplement pas qu'elle puisse partir. C'était aussi pour apaiser ma douleur, car cette envie est douloureuse et c'est sans doute ça qui est si bon, mais ne nous croyez pas masochiste. Mes lèvres doucement s'approchaient, de plus en plus mon souffle me revenait telle une rafale. J'étais presque en délire, le sang me rendait fou, c'était un moment exceptionnel, immortel voir même éternel. Et doucement, alors que mes longs crocs sortirent, je sentis la douleur qu'elle avait, mais cette douleur lui était elle aussi bonne que la mienne? Quoi qu'il arrive mes canines avaient déjà percés sa peau, sa chaire, son sang avait commencé à coulé. Ce ruisseau de sang s'engouffrait en moi, il me caressait les lèvres, la langue, la gorge pour s'introduire en moi. Ce plaisir était indescriptible, ma soif s'apaisait peu à peu. Mais bien vite le moment d'arrêter cette folie arrive, vient le moment où la proie doit être lâchée pour reprendre jours après jours de son sangs qui sera encore une fois aspiré par vous sans doute. Ce moment est tel un déchirement, quelque chose qui vous brise le coeur, mais il le faut tout de même.

Tout cela était fini. Je lâchai Nariwen, la laissant s'écrouler sur la table. Je me laisser tomber hors de celle-ci les lèvres en sang, ce sang me dégoulinant dans le cou. Je ne savais pas ce que j'avais fais. Je savais qui lui restait encore beaucoup de sang, mais je ne savais pas si elle en avait suffisamment. Je m'éloignais encore jusqu'à arriver contre le mur, je m'assis contre lui. Ma respiration n'avait qu'accéléré après mon festin. Je ne savais même pas ce que j'avais fais, j'étais un monstre. Pourquoi nous vampire devons faire ça? C'est quelque chose d'horrible. Je fixai le corps, elle ne pouvait pas être morte. Durant cet instant je me sentais faible, je ne pouvais presque plus bouger. Même mes pouvoirs ne m'écoutaient plus.

"-Nariwen...?"

Message par Invité Sam 26 Fév - 19:23

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Naome et moi étions maintenant sur la table. Je luttais en moi-même sans qu'il n'y paraisse à l'extérieur, j'étais paniquée. Il me serrait si fort qu'il aurait pu me briser en deux. Je me sentais petite, faible entre ses bras, sous lui. C'était cette sensation qui me faisait encore plus peur. J'aimais avoir ma vie entre mes main, et là, je ne l'avais plus. Tout était à son choix et jugement. Je ne tremblais plus car je ne pouvais plus, mais une larme coula le long de mon visage. Cela faisait une éternité que je n'avais pas paniqué autant. Sa bouche se rapprochais de mon cou et je sentis les crocs s'enfoncer dans ma chair. Mais c'était un douleur comme les autres, ce n'était pas elle qui me dérangeait. C'était le visage de Naome si près de moi, et son souffle qui continuait dans mon cou. Ce contact durait, et ma peur ne faiblissait pas. Je n'arrivais pas à m'enlever de la tête qu'il m'avait à sa merci. Et je n'avais pas assez confiance en lui pour garder mon calme. C'était ça qu'il me manquait pour accepter la présence de quelqu'un à mes côtés. Aurais-je un jour assez confiance en quelqu'un ? Peut-être que non... Mon cœur était peut-être trop solitaire...

Mes forces peu à peu s'échappaient de moi, et j'en perdis toute ma tension apeurée. J'étais comme une poupée de chiffon dans les bras du prédateur. Je n'avais plus qu'à attendre la fin de ce supplice, tandis que mon esprit imprimait la scène dans ma mémoire. Il était si proche, j'étais si faible... Quand il me lâcha enfin, je m'écroulais sur la table, les yeux clos. Je l'entendis vaguement s'éloigner, mais je ne me préoccupais plus de ça. C'était enfin terminé, il était loin. Mais j'étais encore faible, si faible. Et personne n'était assez proche de moi pour être un protecteur. Avant, j'avais mes loups, ma meute pour m'aider, mais maintenant ? J'étais seule, et c'était le prix de la solitude. Une autre larme coula sur ma joue. Je n'essayais pas de bouger, ni de reprendre la puissance que m'accordais mes sens, j'étais encore trop sur ma peur. Je percevais vaguement un son, mais je ne l'analysais pas. Il me fit juste réagir. Je me mit en boule, doucement et repris mes tremblements. Un position qui démontrait bien ce que je ressentais quelque part.

Je n'oublierais jamais ce qui venait de se passer. Pas la morsure, je me fichais bien d'elle. Mais ce contact, cette faiblesse devant Naome. Avant, je savais qu'il était plus fort que moi mais maintenant, j'en avais eu la preuve. Il fallait que je me reprenne, que je me relève, que j'aide Naome à affronter sa situation actuelle... Mais c'était si dur à faire tout cela... J'étais si faible, maintenant.

Message par Invité Dim 27 Fév - 12:41

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J'étais seul, les vampires sont toujours seuls. Je me sentais si monstrueux. Ce monstre qui sommeil en moi avait encore pris le dessus, je ne cherche pas de me défendre en prétextant que ce n'est pas moi qui ai fait ça, mais une force démoniaque. Non, pas du tout. Je savais bien que ce malheur qui avait touché Nariwen était de ma faute. Nous ne pouvons lutter contre cette soif continuelle de sang. Moi même je ne le pouvais. Pourtant avec l'âge j'avais réussi à l'apaiser, mais elle revenait trop souvent. Pourtant je me chaque heure qui passe je me sens comme un vampire puissant, mais je ne peux même pas protéger la seule chose qui je peux protéger, l'Avventura. Non bien au contraire, je la détruit, je ne suis qu'un vampire, ces êtres non pas la place dans le Cercle, ni même dans la ville.

*Ressaisis toi idiot!*

Je disais n'importe quoi, je savais bien que seul les vampires ont réellement leurs places, pourquoi dirent que ce sont des êtres monstrueux, si moi même je me mettais à penser ça alors qui penserais autre chose? Je me sentais si faible en moi, pourtant après un tel festin j'aurais dû me sentir tellement plus puissant.
Je me levais enfin, le sang continuait de dégouliner de mes lèvres jusqu'à ce que les goutes reste suspendue à mon menton pour échouer sur le sol. Je m'avançais vers la table, elle avait bougé, elle était donc bien en vie. J'essayais continuellement de lire en elle, mais mes pouvoirs était comme verrouillées. Je ne savais vraiment pas quoi faire, j'aurais bien pus fuir pour la laisser agoniser là. Sans doute aurait-elle pus reprendre ses forces, mais par malheur elle aurait pus périr. J'étais juste à côté d'elle. J'étais perdu, mais tant bien que mal je tendis le bras pour attraper avec douceur son bras et la tirer vers moi, avec beaucoup moins de grâce. Je la fit surtout glisser sur la table pour l'amener vers moi. Son sang dégoulina encore, jusqu'à qu'une goutte finisse sur sa joue, une seconde goute suivit, une larme. Je ne savais quoi faire pour lui venir en aide, et comme dépité je m'écroulai sur la table. Mais genoux se fracassèrent sur le sol, ma tête se heurta doucement sur le ventre de Nariwen mes mains avec. Cela faisait bien longtemps qu'une telle compassion pour ma victime n'avait pas été. La dernière fois ma victime avait été tué par moi même avant que j'ai pus réagir. Alors que je me lamenter posé sur le ventre de Nariwen je fis tout pour ne pas pleurer, avoir lâché une larme était déjà honteux pour moi.


"-Nariwen pardonne moi, s'il te plait. Excuse moi, par pitié, je ne te voulais pas de mal, je ne te veux pas de mal, jamais.

Message par Invité Dim 27 Fév - 14:08

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Tout mon corps, tout mes sens étaient au ralentit. Je percevais, je réalisais ce qui se passait, mais je n'arrivait pas à réagir. Toute la tension de ma peur était passée et je n'avais plus assez d'énergie pour faire quoi que se soit. Quelques secondes, j'oubliais ce qui venais de se passer et me dit que cet état n'était pas si désagréable. D'habitude, même quand j'étais fatigué, tous mes sens était en alerte, mon corps prêt à réagir. Là, c'était comme si le temps était ralentit. J'ouvris les yeux, regardant le ciel par la fenêtre. Je serais restée là des heures et des heures, mais je n'étais pas seule. Je me sentis tirée en arrière, attrapée par le bras. Puis une goutte tiède tomba sur ma joue. Tout cela me surprit beaucoup. Mais je n'eus pourtant aucune réaction. Et dire qu'en temps réel, j'aurais fait un bond énorme...Un deuxième goutte tomba sur ma joue. Encore une fois, je n'eus aucune réaction. J'eus à peine la force de tourner la tête. Je vis alors le visage de Naome. Il était dépité, je ne comprennais pas trop pourquoi. Soudain il tomba, et sa tête se posa sur mon ventre. Là, toute ma tête me cria de réagir, d'éviter ce contact si tendre mais mon corps ne répondait pas. J'abandonnais donc toute idée de défens, réaction ou autre. Je le regardais, sans expression. J'étais si faible..

"-Nariwen pardonne moi, s'il te plait. Excuse moi, par pitié, je ne te voulais pas de mal, je ne te veux pas de mal, jamais."

Mon cerveau, aussi ralentit soit-il, comprenait enfin. Naome s'en voulait de m'avoir mordu, de m'avoir rendu faible. Je sourie faiblement. Et dire que certains pensaient que c'était un monstre, juste par qu'il était vampire. Après tout, nous même mangions des animaux, plus innocents que sont les proies du vampire. De plus, les vampires ne tuent pas toujours. Je me mis machinalement à caresser les cheveux de Naome. Sans m'en rendre compte, c'était le geste le plus tendre que j'avais fait envers un humain depuis très, très longtemps. Je réussis enfin à articuler :

"Ne... t'en veux pas, car... moi je t'avais déjà pardonné... avant qu'il ne se passe... quoi que se soit... Tout va bien..."

Je respirais entre chaque mot ou presque, j'étais si faible...

Message par Invité Dim 27 Fév - 18:42

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Je restais là, tel un idiot, à genoux la tête sur le ventre de Nariwen. Je pouvais même entendre battre son coeur doucement. Je n'arrivais même plus à lire en elle, pourquoi mes pouvoris avait cessé? Était-ce parce que je l'avais mordu? Pourtant après un tel festin je ne me sentais que plus fort, j'espérais au moins que j'aurais vite un retour de mes pouvoirs, je me sentais tellement faible sans ça. J'étais toujours la tête sur Nariwen, je fixai l'extérieur, je ne savais que faire sauf attendre. Et alors que j'attendais toujours je sentis quelque chose dans mes cheveux, une main, la main de Nariwen. Sur le coup je ne fis aucun mouvement, j'eus juste un long frisson qui me parcourra tout le corps. C'était tellement rare que j'ai le droit à un acte aussi doux. Et on ne m'avait jamais touché d'ailleurs pour être gentil. Si on me touchait, du moins si on voulait me toucher c'était pour des plus mauvaises chose. Ce touché lui me réconforta, et sa voix me parvint. Je pris sa main dans la mienne avant de relever la tête pour la regarder. Je m'essuyais l'oeil avec mon autre main pour effacer toute trace de larme. je gardais sa main posé sur la table. Je la fixai sans vraiment savoir quoi faire ou quoi dire. Je la fixer d'un air naïf et idiot, d'ailleurs je ne mettais jamais sentis aussi bête. Pourquoi me pardonnait-elle aussi? Après tout je lui avais volé son sang, je l'avais mordu, je l'avais fais souffrir. Jamais je n'avais voulu la faire souffrir, et plus jamais je ne veux la faire souffrir. Plus jamais je ne ne ferais souffrir un être bon. Je me levais en gardant tout fois sa main dans la mienne.

"-Désolé Nariwen, je ne voulais pas te faire de mal. Je ne veux plus t'en faire. Et même si tu me dis que tu me pardonnes je sais que tu n'oublieras jamais ce malheur."

Même si je n'arrivais à lire en elle je savais tout de même ce qu'elle devait penser en ce moment. Je serra fortement la main de Nariwen dans la mienne en esquissant un léger sourire.

"-Je pense qu'en démissionnant de mon travail de professeur je ne pourrais plus te faire de mal. Loin de toi ce ne sera que meilleur pour toi Nariwen."

Message par Invité Dim 27 Fév - 19:14

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Tandis que ma main passait dans les cheveux de Naome, il frissonnait. Mais je n'eus encore une fois aucune réaction. Je me demandais vaguement combien de temps allait durer cet état de faiblesse. Lui de son côté se redressa. Il me tenait la main qui était resté sur la table, tandis que l'autre essuyait la trace de sa larme. Mon autre main glissait et retomba sur mon ventre. Je n'avais même pas la force de lever le bras... Naome me regardait, un air naïf sur le visage. Je ne pouvais pas savoir ce qu'il pensait, mais de toute façon en cet instant, je ne pouvais pas grand chose. Je l'écoutais, sans expressions sur mon visage. Il était vrai que je n'oublierais jamais ce qui venais de se passer, mais je n'appelais pas cela un "malheur"... Une expérience difficile peut-être.. . Je respirais un peu mieux maintenant, mon esprit émergeait doucement. Je continuait d'écouter ce que me disait Naome. Cela me permettais en quelque sorte de tenir. Mais sa dernière phrase me fit réagir très fortement. Je me relevais d'un seul coup, j'étais maintenant assise sur la table. Mais ce que je venais de faire avait été un peu trop rapide. Ma tête tournait et je me mis à trembler. J'appuyais mes bras derrière moi, puis réussit enfin à relever la tête, regardant Naome. Mon regard était à la fois implorant et perdu. J'étais encore faible malgré tout...

"Non. Tu ne dois pas partir..."

Je me redressais, difficilement et essayais de me mettre en face de lui, comme si je voulais lui tenir tête. Mais que pouvais-je contre lui, et de plus à cet instant ? Mais c'était vrai, je ne voulais pas qu'il parte. Après tout, alors qu'au début je l'avais vivement rejeté, maintenant, je le voyais comme quelqu'un de bien, et avec qui je pouvais parler, sourire sans crainte. Je me concentrais un peu, et fis mon regard plus dur.

"Si tu pars, je te poursuivrais..."


C'était bête, c'est vrai, et cela aurait inutile. Mais il fallait qu'il lise en moi tout ce que je voulais. Je me rappelais alors son pouvoir, lire dans les pensées. Comment ce faisait-il qu'il ne comprenait pas ce que je ressentais ? Je n'eus pas le temps de réfléchir à une réponse. J'étais trop faible. Je m'écroulais de nouveau sur la table...

Message par Invité Dim 27 Fév - 20:41

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Je me sentais si inutile à cet instant. Encore une fois je me remettais en mémoire le plaisir de son sang, c'est vrai que cela avait été fabuleux. Son sang était si goutu. Mais quoi qu'il en soit, je me sentais mal. Je me sentais comme un monstre. Je ne savais pas quoi faire encore, sauf fuir bien sûr. Mais elle ne voulais pas, du moins elle voulait me faire croire qu'elle ne voulait pas. La raison pour laquelle je n'arrivais plus à exercer mon pouvoir mettait encore inconnu, mais c'était vraiment très désagréable. Je la fixai toujours, surtout lorsqu'elle se releva tout à coup. Me fixant avec un regard que je ne saurait décrire, cela fait trop longtemps que je n'ai pas ressentis les émotions pas le regard et sans mes pouvoirs je ne suis qu'un être faible. Ce que je ne comprenais pas en tout cas c'était le pourquoi, Pourquoi ne voulait-elle pas que je parte, je ne lui offrait rien de bon, je ne lui offrait que le mal de moi même. Jamais je ne pourrais comprendre les gens, je ne lui servais à rien en plus, encore si elle aurait pus m'utiliser, mais non. Sa phrase me fis tout de même rire, comment aurait-elle pus me poursuivre? C'est sûr je n'allais pas quitter l'Avventura. Si un jour je quitter la ville ce serait seulement pour rejoindre les enfers après tout et je sais que Lucifer m'attend, mais moi je n'ai pas hâte d'aller à sa rencontre. Je souriais tout fois, ça réflexion eut au moins pour effet de me faire rire. Je ne la considérais pas comme quelqu'un de faible loin de là, elle était seulement trop émotive, avec trop de mal à oublier ce qu'elle ressent. Mais je n'eus le temps de rire plus longtemps, elle rechuta à nouveau, heureusement que je n'étais pas un humain, je n'aurais sinon pas eu le temps de la rattraper pour la poser délicatement sur la table, ce que je fis. Je la fixai ensuite en souriant, pourquoi? Bonne question, j'étais heureux d'un façon qu'on ne veuille pas que je parte, c'était peut-être mieux ainsi. Car si les habitants de l'Avventura ne veulent pas de moi je ne saurais comme les défendre. Je m'assis sur la table à ses côté, comme pour montrer que je n'allais pas partir, du moins pas tout de suite.

"-Nariwen... Me vois tu toujours comme quelqu'un de mauvais, comme un monstre assoiffé de sang? Je ne voulais pas de ton sang après tout, bien qu'il n'est rien de mauvais. Mais à ce moment je me sentais si faible. Et maintenant, je me sens totu aussi faible. En fait, pour une raison ou une autre je n'arrive pas à lire en toit. Mais bon... Sache que quand je voudrais partir, je partirais et là où j'irais tu ne me suivras pas, je l'espère en tout cas pour toi. Les elfes sont rarement accueillit chez Lucifer."

Message par Invité Dim 27 Fév - 21:32

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Naome me rattrapa avant que je ne touche la table, et me posa délicatement dessus. Il avait sourit, presque rire à ma réplique. J'avais au moins réussit à faire cela. Je souris, le regardant avec des yeux un peu plus vifs. C'était dur, long, mais je reprenais un peu de force à chaque instant. Naome s'assit à côté de moi sur la table. Sans vraiment le vouloir, se fut à mon tour de lui prendre la main. Je la serrais par instant, comme pour être sûre qu'il allait bien rester là, qu'il n'allait pas s'enfuir. Il venait de me mordre, acte considéré d'habitude comme barbare, il m'avait pris de force dans ses bras, alors que je haïssais cela et pourtant, je n'avais jamais eu autant confiance en lui. Peut-être parce qu'il ne m'avait pas fait du mal en fin de compte... Peut-être parce qu'il n'était pas partit... Je ne savais pas très bien. J'avais encore un peu de mal à vraiment résonner. Je l'écoutais parler, et j'avais déjà la réponse qu'il me demandait, et je souris. Mais la suite me fit perdre ce sourire. Tout d'abord il avait perdu son pouvoir, ce qui était très déstabilisant, je le comprennais très bien, mais en plus, j'avais mal interprété ses précédentes paroles. Lorsqu'il parlait de départ, il parlait encore de mort. Et dira que je l'avais laissé me mordre pour qu'il se sente mieux et que cela n'avait rien fait. J'avais échoué. Oui c'était le sentiment qui m'accabla à ce moment-là. Je n'avais jamais aimé échoué dans quoi que se toi, mais là, c'était encore plus décevant pour moi. Naome pensait encore à la mort, c'était pire qu'une défaite... Je le regardais et des larmes commençaient à couler le long de mes joues. Quelques unes, juste assez pour manifester ma tristesse, mais pas assez pour me rougir les yeux et faire couler mon nez. Car je me ressaisis... Peut-être pouvais-je encore faire quelque chose pour Naome ? Mais je ne savais pas... je ne savais plus... Je répondit quand même à sa question, les yeux encore brillants :

"J'ai su dès que ton odeur m'aie parvenu que tu étais un vampire. Mais ce n'était pas ta soif qui me dérangeait, c'était ta puissance. J'ai sentis très vite que tu étais plus puissant que moi, tu étais tellement fort. Si tu m'attaquais, je n'avais que la fuite. Alors que je n'aime pas fuir. Mais jamais je n'ai pensé que tu étais un monstre... Jamais... Je me méfiais de toi, comme j'aurais pu me méfier d'un humain avec le même pouvoir..."

Je parlais, mais je n'étais même pas attentive à mes propres mots. Un seul tournait et virait dans ma tête, inlassablement... Échec... Échec... Je n'en pouvais plus. Le meilleur moyen pour regagner ses forces, c'est d'avoir la volonté. Mais celle-ci, je l'avais perdue...définitivement. Je me sentais de plus en plus faible, mes yeux se fermèrent, laissant s'échapper une larme qui s'arrêta sur ma joue. Elle non plus n'avait pas la force de continuer...

Message par Invité Dim 27 Fév - 23:19

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Je sentis sa main sur la mienne, je ne comprenais pas vraiment pourquoi. D'habitude elle n'aimait pas le contact pourtant, c'est ce que j'avais en tout cas toujours lu en elle. Je la regardais donc, je fus simplement surpris, c'est comme si l'on me proposait une sucrerie et que je la refusais en fait. Sauf que là c'était une surprise d'un acte agréable. Bien que tenir une main froide devait lui en donner des frissons. Je souriais pourtant, car même si je ne ressens pas la chaleur je peux tout de même ressentir la douceur de sa peau sur la mienne.En tout cas je ne savais pas pourquoi elle s'était mise à pleurer. Avais-je dis quelque chose de mal? Est ce que quelque chose que j'avais fais. Bien sûr je ne pouvais savoir ce qu'elle pensait, c'était presque horrible. Je la fixai donc sans vraiment savoir si je devais essayer de la réconforter, après tout pour ça j'étais bien nul, surtout quand je ne sais pas ce que la personne a et veut. Je me levais en lâchant doucement sa main. Petit à petit je retrouvais le sourire, grâce à elle sans doute, pour sûr même.
Je me penchais doucement vers elle avant de lui laisser un baiser sur la joue. Je me relevais ensuite en prenant la direction de la porte. Mais avant de mettre la main sur celle-ci je tournai les talons. Je me rapprochai de la table et je sortis une poignée de bonbon de ma poche en souriant à Nariwen.


"-Merci Nariwen... Je vais mieux grâce à toi. Merci."

[je savais pas trop quoi mettre xD. Enfin bon si tu veux continuer je veux bien mais tu trouves un truc à dire alors 8D]

Message par Invité Lun 11 Avr - 12:41

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[Désolé de l'attente, mais j'ai eu une absence un peu inattendue ^^]

J'avais toujours les yeux fermés lorsque Naome se pencha pour me déposer un baiser sur la joue. Faible, je n'avais pas encore totalement perdu mes forces, et ma confiance actuelle dans ce vampire n'était pas assez forte. Je me reculais un peu et rouvris des yeux légèrement inquiets. Je ne sais pas s'il le vit, car il commença à partir. Je ne savais même pas comment réagir. Mais juste avant d'ouvrir la porte, il fit demi-tour et sortit un poignée de ses bonbons. Je comprennais de moins en moins, j'étais de plus en plus perdue, et de moins en moins apte à savoir ce qu'il se passait autour de moi. Mais le "merci", ce simple mot, lui était clair. Cela me soulagea tellement que mon cœur s'arrêta une seconde. Je souris, refermai les yeux, et m'allongea de nouveau. Maintenant que Naome m'avait dit qu'il allait mieux, je pouvais me laisser aller en paix. C'était si doux de ne plus lutter contre la fatigue, la lassitude.

Inconsciente, je me mis à rêver. Une forêt, claire et remplis de jeunes arbres, s'étendait autour de moi. Je marchais, légère, silencieuse. Je tombais alors sur un loup doré, qui dormait dans l'ombre. M'arrêtant, un branche craqua. Lui se réveilla et s'avança vers moi en grognant. A cette instant, un éclat doré sortit de sa fourrure, la où le soleil venait le caresser. Je souris, émerveillée, mais lui recula brusquement, comme honteux. Comment pouvait t-on avoir honte de son éclat, de ce qu'on était vraiment ? Je ne comprennais pas. Mais je m'avançais dans l'ombre, tendis une main, et caressa le loup. Dans ses yeux, je lus que c'était à son tour de ne pas comprendre. Mais il ne bougea pas. Ainsi, comprendre les choses ne nous sert parfois à rien... L'ignorance, aussi dérangeante soit-elle, nous protège...

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