| par Invité Ven 3 Déc - 22:57
| Immobilité... patiente... confiance en soi... Voila les mots qui dirigèrent mon cœur durant les minutes qui suivirent ma première paroles envers cette animal sortis tout droit des rêves; qui eut une palette de réactions diverses et variées.
Tout d'abord, le pégase femelle prit un position de défense accrue. La tête haute, piétinant sur place en reculant légèrement, l'animal faisait tout pour paraître plus grand, mais surtout pour s'éloigner de moi. Puis, se mettant à frapper le sol de ses sabots antérieurs, sa respiration s'accéléra. La peur... Mais cela se transforma vite en une autre réaction. Battant puissamment de ses deux ailes de Géant, l'animal envoya vers moi une énorme bourrasque. Utilisant mon pouvoir sans trop le montrer, je transformais cela en un courant d'air agréable quand il me frôla. Quand ce mouvement s'arrêta, la jument se mit à me charger à grande vitesse. Me préparant, je créais à quelques centimètres de moi une barrière d'air extrêmement solide. Mais l'animal s'arrêta à un mètre de moi, envoyant valser des bouts de terre et d'herbe en ma direction. Tous s'arrêtèrent au même niveau, celui de mon bouclier, mais elle ne sembla pas le remarquer. Je relâchais ma défense désormais inutile.
L'animal, sans se reculer, repris sa respiration et se redressa comme avec sa peur, mais en gardant la tête courbée vers moi. J'évitais bien sur de la regarder dans les yeux. Mais je sentais quand même son regard sur moi, qui me fixait. Il y eut un grand moment de pause, où la situation resta inchangée. Puis, pue à peu, elle s'avança. Dès que je bougeai, même légèrement, les oreilles se couchaient, position agressive. Je me transforma donc en statue, la laissant approché à sa guise. Et je fut plus que contente. La jument était devenue curieuse et s'était mis à renifler mes cheveux. Puis elle descendit au niveau de mon visage. Ses poils me chatouillaient légèrement, mais je ne bougea pas. Son souffle chaud était un vrai délice. Je n'aurais voulut pour rien au monde briser ce moment si magique, si unique. Mais je savais que toutes les bonnes choses ont une fin.
Délicatement, je changeai un de mes appuis (jambes) de place, la faisant recules. J'étais toujours accroupie et réitérais l'expérience deux fois, avant de me redresser doucement. Pas par pas, attendant quelque secondes entre chaque, je m'approchais à mon tour du pégase femelle qui se tenait devant moi. Puis quand je pus atteindre sa tête, ce qui ne fut réalisable qu'arpsè une dizaine d'essais, l'animal étant toujours craintif, je pris délicatement son museau entre mes mains. Caressant les doux naseaux, je lui chuchotait à l'oreille :
"Là... je ne te veux aucun mal... Je ne sais pas très bien d'où tu sors, mais je sais que l'on peut que être amie, toutes les deux. Là... doux." |
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