Entre poils et plumes (Pv: Haru)

Une journée métro boulot dodo pour la petite geai enfin, c'est ce qu'elle pensa ce matin en se levant avant de prendre un banal petit déjeuner composé de ses quelques graines favorites plus un petit supplément de brioche. Elle goba lentement le tout, étant encore à moitié comateuse et, se leva lentement, laissant le tout sur la table, se disant qu'elle le rangerait une fois réveillée, migrant vers sa salle de bain, son mug de thé en main, le buvant lentement en chemin. Une fois rendue dans la salle de bain, elle déposa le mug sur le meuble le plus proche et, retirant sa tenue de nuit elle se glissa dans sa cabine de douche allumant l'eau qui était déjà réglée. Savourant sa douche matinale, elle dirigea son visage vers le pommeau de douche, les yeux fermés, laissant l'eau lui couler lentement sur le visage et entre ses plumes puis, le long de son corps. De ses journées de travail, la douche était son moment favori. Elle pouvait prendre son temps, se reposer tranquillement, se détendre. Elle resta donc un bon quart d'heure dans cette position à laisser l'eau couler sur son visage avant de se décider à se laver, prenant son temps pour laver son plumage. Une fois ça de fait, elle éteignit l'eau avant de se sécher et, d'aller s'habiller, récupérant son mug dont la fin du thé avait entre temps refroidit -ce qui ne l’empêcha pas de le terminer-. Une fois dans sa chambre, elle prit son temps pour s'habiller, choisissant un ensemble de sous vêtements noirs suivi d'un jean bleu et, d'un t-shirt à manches longues et amples blanc (manches sous les quelles elle cacha bien entendu ses lames). Une fois habillée, elle rajouta un pull bleu dans la même teinte que le jean et, enfila un sac à dos dans le quel elle avait toujours un peu de matériel de dessin et ses affaires personnelles ainsi qu'un épais rouleau contenant ses dernières commandes achevées. Une fois prête, elle sortit de chez elle, ferma la porte à clef et prit son envol, direction le centre ville, survolant paisiblement les rues de la ville en souriant sous ce jour d'hiver qui pour une fois, n'étais pas pluvieux et pas trop froid.

Arrivant devant sa boutique à 9h30, elle ouvrit le rideau métallique avant de rentrer dans son petit atelier et, alla rapidement désactiver l'alarme. Une fois ça de fait, elle posa son rouleau à dessin à coté de sa table de dessin et, les sortis avant de les glisser dans des tubes plus petits chaqu'un avec le nom du client et le ou les modèles fournis si il en avait. Une fois ça de fait, elle rangea les tubes par ordre alphabétiques avant de se diriger vers son petit local arrière, attrapant de quoi faire un brin de ménage dans la boutique passant l'aspirateur et, mettant un coup de propre sur les vitrine avant de tout ranger à l'heure pile d'ouverture : 10h.

Sa matinée fut plutot calme, quelques clients passèrent récupérer leur commande, d'autre venant lui donner un peu de travail. Vers 11h30 un livreur lui apporta quelques cartons de matériel de dessins et, de bandes dessinées avant de repartir pendant que l'hybride rangeait le tout avant que l'heure d'affluence ne se présente.

Haru se réveilla en douceur ce matin. Pour une fois il avait dormi dans son lit. Le loup ouvra péniblement les yeux, avant de s’étirer de tout son long. Il se traîna lentement jusqu’au réfrigérateur pour prendre son repas du matin. Il poussa la porte du frigo avec sa patte fin de l’ouvrir. Ce dernier était rempli de steak de tout genre. L’animal prit appui sur ses pattes arrières et attrapa une barquette au hasard. Un petit coup d’arrière-train pour refermer la porte avant de porter toute son attention sur le bout de viande en barquette. L’hybride déchira le plastique avec ses dents, puis il déchiqueta le steak. Une fois rassasié, il prit la direction de la salle de bain. Il y avait un miroir au sol, près de la douche. Il s’assit devant, puis s’observa. Sa fourrure noire était un peu emmêlée à certain endroit et ses prunelles bleues paraissaient moins glaciales que d’habitude ce matin-là. N’ayant pas le courage de prendre un bon bain chaud, il reprit forme humaine afin de se doucher. Haru pourrait passer des heures sous la douche si l’eau ne lui coûtait pas autant d’argent. Il attrapa son linge, sécha un peu sa tignasse, puis il noua la serviette autour de sa taille. Il se rapprocha du lavabo pour observer son visage dans la glace. Cela faisait maintenant quelques jours qu’il avait rencontré l’élémentaire. Celui qui lui avait laissé cette cicatrice sur la joue et un ou deux bleus sur les bras. Elle n'était pas très grand, environ quatre à cinq centimètres de longueurs. Apparemment la balafre n’était pas prête de s’en aller cette semaine, ni jamais d’ailleurs. La torche électrique ne l’avait pas loupé sur ce coup là. L’hybride sorti de la salle de bain pour retourner dans sa chambre. Il attrapa un caleçon, un jeans et un t-shirt noir. Il aimait bien ce t-shirt pourquoi, il ne le savait pas vraiment. Tout en s’habillant, il réfléchissait à ce qu’il allait faire aujourd’hui étant donné que le chat noir était fermé. Il se rappela d’un coup une conversation qu’il avait eue avec un gars dans un bar. L’homme lui avait parlé d’une hybride qui dessinait ces propres bandes dessinées. Voilà il venait de trouvé une occupation pour l’après-midi. Il était à peu près midi. Il mit une veste et des gants, qui pour une fois n’étaient pas en cuir. Après avoir prit son sac à dos de secours, il sortit de chez lui pour se rendre à la boutique de cette fameuse artiste.

Allumant sa traditionnelle cigarette, il se demandait à quoi pouvait bien ressembler la dessinatrice. Le gars du bar lui avait indiqué le chemin à prendre pour arriver au magasin. Haru arriva à destination au alentour de douze heures trente. Il entra dans la boutique et aperçut l’artiste en question. Plus hybride tu meures. Le jeune homme ne fut absolument pas choqué par la femme oiseau. Il était même assez content de voir une personne non humaine.

-Bonjour. sortit-il à la propriétaire des lieux

Il repéra le coin des bandes dessinées, puis ill s’y dirigea, observa et feuilleta un des livres. Elle avait effectivement un bon sens du dessin et l’histoire était assez sympa. Il les observa un moment avant de lâcher un petit commentaire.

-Joli coup de crayon. remarqua le jeune homme à l’attention de l’artiste en question

Il trouvait étonnant le fait qu’il n’ait jamais entendu parler de cette boutique. Il continua à regarder les autres dessins qui se trouvaient dans l’atelier.

La jeune femme mit environs une bonne demi heure à ranger sa livraisons, le matériel de dessin et, les bandes dessinées fraîchement reçue trouvèrent leur place soit dans la petite réserve d'arrière boutique soit en rayonnage afin de rembellir quelque peu sa boutique. Elle voulut changer sa vitrine mais, un petit regard en arrière sur l'horloge murale ornant le fond du petit studio l'en dissuada, midi : les clients sortant des bureaux allaient bientôt affluer dans les rues et les inonder, tous rejoignant leur domicile ou un petit restaurant avant de repartir pour l'après midi et bien entendu, quelques uns effectuaient un crochet par son studio soit pour s’enquérir d'une commande qu'ils avaient effectuer soit pour un achat rapide pour un quelconque cadeau avant de repartir aussi vite qu'ils sont arrivés. Cependant et, à sa grande surprise ce midi tout était calme. Elle se remit donc à sa table à dessin, continuant d'avancer une des planches de sa nouvelle bande dessinées lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir puis une personne entrer. Réflexe habituel, elle détailla le nouveau venu de la tête aux pieds et premières choses qu'elles constata, à première vue il semblait humain, totalement humain ce qui refroidit quelque peu la jeune hybride qui le laissa vaquer à ses occupations alors qu'elle le surveillait tout de même du coin de l'oeil d'un air plutôt froid et neutre certes mais, elle n'en oublia pas de le saluer d'une voix accueillante malgré son air

« Bonjour monsieur et bienvenu dans ma boutique si vous désirez quoi que soit je suis à votre écoute et, à votre service »

Puis, une fois l'inconnu de salué, elle se repencha sur sa planche de bande dessinée, avançant rapidement dans ses dessins à coup de crayon adroit et assuré. Elle était plutôt froide avec l'hybride car, pour le moment, elle n'avait remarquer aucun signe particulier qui lui permettrais de déceler la nature non hybride du client. Entendant la remarque de ce dernier concernant son style de dessin elle afficha ce qui semblait être un sourire qui se voulait amical car après tout, elle devait être un minimum accueillante envers sa clientèle afin de la conserver et de l'enrichir -la clientèle, pas elle- et, elle répondit d'un tons chaleureux et agréable

« Merci du compliment monsieur c'est toujours plaisant de l'entendre. »

Malgré le bon accueil de l’artiste, Haru senti une tension. Elle le regardait du coin de l’œil, guettant le moindre geste du jeune homme. Peut-être que cette hybride à plume n’aimait pas les humains. Cela n’étonnerait absolument pas Haru. Il est vrai qu’avec ses gants, il ressemblait à deux gouttes d’eaux à un humain. De plus, les oiseaux n’ont pas un flaire particulièrement développé. Il décida donc d’enlever ces gants et les rangea dans l’une des poches de sa veste. Maintenant ces griffes étaient à découvert. Il reprit la bande dessinée qu’il regardait, tourna avec soin et précaution les pages de l’ouvrage afin d’éviter de l’abimer. Heureusement qu’il avait un peu d’entrainement au chat noir. Il huma l’aire de la pièce pour savoir si la maîtresse des lieux était encore agacée par sa présence. Il apprécie vraiment son côté chien pour ça. Tout le monde sait qu’un chien arrive à percevoir l’humeur de son maître ou à sentir l’odeur de l’angoisse et de la peur. Elle semblait un peu moins dérangée par le jeune homme.

*Alors avais-je raison ?* se demanda-t-il

Cette réaction confirmait le faite qu’elle n’appréciait surement pas les humains, mais il n’en était pas totalement sûr. Cela pourrait jouer en la faveur du loup si c’était le cas. Mais le fait qu’il ne sache pas à qui il avait à faire le refroidit un peu. Il fallait qu’il soit prudent, cependant il voulut quand même tenter quelque chose de risqué.

*De toute façon ça passe ou ça casse !*  se motiva le jeune homme.

Il ferma le bouquin d’un geste sec et rapide avant de se tourner vers l'oiseau. Visiblement elle l’observait encore. Il jeune homme se rapprocha d’un pas souple, puis il s’accroupit devant la table de dessin, juste en face de la dessinatrice. Il posa ses mains griffues sur la table tout en plongeant son regard dans celui de la femme.

-Maintenant que tu sais que je ne suis pas humain pourrais-tu arrêter ses faux sourires s'il te plaît?

Il posa cette question d’un ton très calme. Il soutint son regard encore quelques secondes avant dans rajouter une couche. C’était plus fort que lui, une fois qu’il commence il ne s’arrête plus !

-Vois-tu c’est vraiment très dérangeant de ce faire comparer à ça. Ajouta-il

En finissant sa phrase, il lâcha un petit sourire en coin à l’artiste sur le gros sous entendu, dévoilant ainsi une joie canine acérée de carnivore. Son regard bleu glacial toujours plongé dans les yeux de la demoiselle. Guettant la moindre réaction sur son visage tout en restant sur ses gardes, prêt à esquiver un éventuelle coup. Il voulait à tout prix éviter de se prendre un gifle ou un crayon à papier bien tailler entre les deux yeux. Son visage avait déjà assez payé comme ça ! il émit un léger grognement presque inaudible provenant de sa gorge rien qu’en repensant à ce soir-là.

*Saloperie d’élémentaire pisseux…J’aurai ta peau.* Se jura-t-il

L'oiselle surveilla "l'humain" du coin de l’œil tout en continuant de dessiner. Lorsqu'il lui tourna le dos pour feuilleter une bande dessinée, elle s’apprêta à s'élancer vers lui afin de mettre fin aux jours de cette abomination cependant, le monde présent dans la rue à l'extérieur de la boutique la dissuada de faire le moindre geste, le moindre pas et, elle resta donc à sa place en silence à dessiner, regardant celui qu'elle croyait comme humain d'un air froid et malsain. Tout de fois, lorsqu'il lui révéla sa main griffue elle haussa un sourcil en le fixant, surprise de ce retournement de situation, ne sachant plus réellement comment agir, que faire ou que dire, suspendant sa main au dessus de son dessin avant d'y retourner étant cette fois bien plus détendue et sereine. Tout de fois, elle n'eut pas le temps d'avance plus que sa dans sa planche car, le visiteur vint vers elle et, posant ses mains sur sa table de dessin lui parla d'un tons étonnement calme et contrastant fortement avec la question du loup qui à sa tournure était plutôt agressive.
La geai s’apprêtait donc à répondre à l'hybride lorsque ce dernier en rajouta une couche mais tout en laissant un sous entendu plutôt intéressant: "De se faire comparer à ça" Lui aussi n’apprécierait pas les humains? ou étais ce un moyen de l'approcher car, il aurait eu vent de ses crimes et qu'il enquête sur elle? Fronçant les sourcils elle le regarda, restant quelque peu méfiante et distante et lui répondit d'une voix calme tout en se décidant à rentrer dans son jeu. Dans tout les cas, elle était armée et serait prête à faire une exception à sa règle et à tuer un hybride si ça lui permettait de garder son secret et la vie de plusieurs humains sur la conscience chose qui de toute façons ne l’empêche pas de dormir sur ses deux oreilles chaque soir:

"cacher tes attributs te différenciant d'un humain n'est pas une bonne idée, on ne sais jamais ce qui pourrait t'arriver de malheureux... surtout avec les dérangés qui traînent partout en ville mais je te l’accorde, se faire comparer à un humain n'est pas des plus plaisant... surtout qu'ils sont si... obtus, si fermé à toute différence"

*elle fit un petit sourire avant d'ajouter

"c'est d'ailleurs pour ça que je m'efforce de réduire leur nombre au maximum"

tout en prononçant cette dernière phrase, elle s'était mentalement préparée à sauter sur le loup, voyant déjà l'action se faire. Il était face à elle... il lui suffirait d'un battement d'ailes pour passer au dessus de la table, de le propulser contre le mur et de lui fondre dessus avant qu'il ne se relève. L'action serait brève, rapide et silencieuse et ne laisserait qu'une traînée vermeil sur le mur. Cependant, elle attendit une réponse, une réaction de la part de l'inquiété avant d'agir et de semer la mort.

Bon il est vrai que cacher ces attribues n’était pas très prudent. Cependant, en les cachant, le cercle aurait un peu plus de peine à l’identifier. Quoi qu’il en soit, c’est la deuxième partie de sa réponse qu’il lui plait le plus. D’abord ce petit sourire et en suite ce sous-entendu. Le sourire du loup s’élargit. Alors comme ça elle était une chasseuse d’humain ? Peut-être que cette rencontre sera plus intéressante que prévus, lui qui s’attendait à trouver qu’une artiste de bande-dessinée. Haru était toujours accroupie devant la table de dessin. Il ramena sa main droite sous son menton afin de soutenir sa tête et laissa sa main gauche sur la ta table comme appuie stable toujours aussi souriant. Il fallait y aller doucement quand même. L’artiste qui se trouvait en face de lui semblait très méfiante et prête à tout pour faire régner son secret. Haru se devait d’abord de la rassurer un peu avant d’entrer dans la partie la plus sensible du sujet.

-Oh ! Et moi qui croyais trouver qu’une artiste ici. Remarqua Haru sur une voix toujours aussi calme qu’avant.

Après une fine observation de son visage, celui de l’oiseau semblait un peu trop contracté au goût de Haru. Si elle tuait vraiment des humains, elle serait capable de le tuer pour peu. Surtout que les gens du cercle sont de vrais fouineurs. Comment prouver qu’il n’était pas contre elle et qu’au contraire il l’encourageait dans ses actes. Il prit un regard plus sérieux, mais garda son sourire en coin avant de reprendre la parole.

-Rassure toi, je ne suis pas contre toi. À vrai dire je ne savais même pas que réduire les nuisible était un de ton passe-temps. Je ne fais pas parti du cercle non plus alors détends toi un peu parce que tu me fais un peu flipper là. Et je ne souhaite pas non plus mourir ici, donc si tu pouvais éviter de m’éventrer je t’en serai très reconnaissant.

Il marqua une pause et l’observa pour voir si elle était toujours aussi tendue qu’avant. C’était difficile à dire. Elle ne semblait moins sur la défensive. Mais c’était juste une impression. Il venait tout juste de se faire balafrer le visage et l’hybride voudrait éviter de se blesser plus. Haru se releva et s’éloigna très légèrement de la table à dessin. Son sourire c’était évanouit pour reprendre plus de sérieux. Son regard était revenu aussi froid que d’habitude. Ses yeux était à nouveau plongé dans ceux de la demoiselle.

-Je n’ai aucune arme sur moi et ne compte pas te tuer ou te faire de mal. Nous avons plus de point commun que je ne le pensais. Certes je ne les tue pas les humains, mais je n’en pense pas moins non plus. Alors soit tranquille. J’étais juste venu ici pour trouver de nouveau livre a exposé dans ma librairie rien de plus. Mais maintenant que je suis au courant je serai curieux d’en savoir plus sur toi…et sur tes motivations aussi.

Cette fois ça devrait être la bonne. La voix de Haru était resté calme tout du long ce qui signifie qu’il ne mentait pas. Il n’avait pas lâché son regard de celui de l’oiseau. Puis le jeune homme se demanda si en parler ici, au milieu de la boutique était vraiment une bonne idée. Un client pourrait surgir à tout instant. Si la demoiselle juge que cette conversation devrait se tenir ailleurs, elle ne se gênerait pas pour le dire. Donc autant attendre de voir ce qu’elle décide. Il  a aussi des chances pour qu’elle ne veuille pas continuer cette discussion. Ce qui serait plutôt fâcheux. Pour l’instant Haru se devait d’attendre la réponse de la femme et mourrait d’envie d’en savoir plus sur elle.

L'oiselle l'écouta, silencieuse, prête à lui sauter dessus afin de lui ravir son dernier souffle d'un coup de lame, prête à tout pour garder précieusement son secret quitte à assassiner un des siens si il s'avérait être du cercle après tout, elle avait déjà fais une exception il y a quelques mois de cela, un hybride chat un peu trop curieux qui s'intéressait visiblement un peu trop à son passé et à ses antécédents. Il avait trouver la mort entre deux ruelles peu de temps après sa visite à la boutique. Mais, heureusement pour le loup sa réponse fût tout autre et eu surtout le mérite de détendre quelque peu la geai qui, se décrispant légèrement quitta sa chaise à sa table de dessin et, lui jetant un regard relativement froid et détaché signe qu'elle était toujours prête à tout pour défendre son secret, elle alla activer la fermeture automatique du rideau métallique, les enfermant tout deux dans la boutique qui était uniquement éclairée par les néons du plafond. S'adossant au mur tout en fixant le loup elle répondit d'un ton calme et lourd de sens, les bras croisés devant elle, une serre en appui contre le mur derrière elle.

"Je pense que tu l'as compris mais, je vais le formuler clairement histoire que ça s'ancre bien dans ton esprit. Je suis prête à tout pour que ce que je viens de te dire ne sorte JAMAIS de ce lieu, de cette boutique. Les fouineurs du cercles sont prêts à tout, absolument tout pour réussir à trouver le coupable de tout mes meurtres alors si jamais il s'avérait que tu en est un..."

Elle se redressa lentement et avançant vers le loup elle sortit la lame de sa manche gauche la pointant vers le loup avec un petit rictus malsain et malveillant, s'arrêtant face à lui à à peine deux mètres.

"si jamais tu est un des leurs... hybride ou non ta place sera dans un sac poubelle en quelques morceau... m'as tu comprise? Car à partir de maintenant, que tu le veilles ou non tu est mon complice aux yeux de la loi mais aussi, à mes yeux"

Elle cherchait volontairement à l'effrayer afin de bien lui mettre les points sur les I et qu'il comprenne ce dans quoi il s'engageait à parler de ça avec elle car à présent il était son associé, son complice. Il connaissait ses actes, son mode de pensée, il savait qu'elle faisait des meurtres et, la moindre parole de travers, le moindre geste de travers et, il rejoindrait la longue série sanglante qui la suivait depuis sa plus jeune enfance et à travers tout le pays. Voilà plusieurs années qu'elle jouait à un mortel jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre du pays et, elle ne laisserait personne lui gâcher sa partie géante.