| par Invité Mar 4 Mai - 20:24
| Les rues étaient vivantes, les gens affluaient de partout. L’heure de pointe allait bientôt être là et Xavier marchait d’un pas normal et décontracté vers une ruelle adjacente à la rue principale. Il avait vu sa cible se faufiler jusque là. Bien sûr, il ne la laisserait pas s’enfuir. Ce n’était pas son genre. Une opportunité comme ça…
Trois jours avant celui-ci, Xavier avait complété un contrat d’assassinat pour un homme de haut rang. Mallegen qui s’appelait. Il avait accepté parce que le prix qu’il lui offrait était élevé et payé d’avance mais surtout parce qu’il se disait avoir des informations cruciale par rapport à Annae. Xavier fut surprit de voir que Mallegen connaissait son histoire mais cela l’importait peu. Xavier se méfia de lui et de ses ‘’ informations’’ mais qu’avait t-il a perdre? Il n’aurai qu’a taper plus fort si il ne voudrait pas coopérer. C’est après que le contrat fut complété que Xavier retourna voir Mallegen. L’image de sa loge tout en haut de son building à quarante étages lui revenait comme un rêve. La porte de l’ascenseur s’ouvrit, un ‘’Ding!’’ sonore se fit entendre. Xavier marcha vers le bureau de Mallegen qui se trouvait au bout d’un long couloir fait de miroirs. Il monta quelques marches et se trouva devant la chaise tournante de son employeur. Cette dernière pivota et l’énorme pif de son patron lui fit face. Un cigare en bouche, sourire aux lèvres, Mallegen se leva avec les bras tendu.
-Mon cher Xavier! Ton travail à été exemplaire! Que dire de plus!...Tu mérite beaucoup plus que ça…que dirait tu de devenir mon garde du corps? Tu serais très bien payé! Et tu aurais…
Un regard de la part de Xavier suffi pour faire clore le bec du gros bonhomme. Sa mâchoire se crispa et il sortit de sa poche…Une photo. Il la jeta sur le bureau du PDG et s’appuya sur le rebord du bureau avec ses poings fermés. Il laissa deux seconde au trou du cul pour regarder la photo.
-Tu savais. Tu le savais. Et moi aussi.
Pause.
-Ce mec avait une famille. Des enfants. C’était ton ancien garde du corps. Mais bien entendu, tu as hormis se petit détail…Tu me prends pour un imbécile Mallegen? Il n'a pas fait grand chose...Juste répéter à la police que tu faisait des trucs pas net en dessous de la table...Mais tu doit être satisfait. Tu l'as réduit au silence. ( il s'approche un peu plus de lui ) Tu l'as fait pourquoi? Pour des misérable dollars pour goinfrer ton cul déjà plein au as! Je suis désolé mais ton offre ne m'intéresse pas. Je n'accepterai jamais de travailler pour un connard qui viens de sortir du nid de sa mère.
Xavier approcha son visage de celui du directeur qui devenait de plus en plus poisseux du à la sueur qui dégoutait de son front chauve et huileux.
-Tu es un enfoiré Mallegen. Je serais heureux de devoir te tuer dans un autre contrat. Heureusement pour ton gros cul, je suis d’une discrétion exemplaire. Tout les contrat et les visages qui sont impliqué dans mes assassinats sont oubliés et effacés une fois mon travail complété. Ce sont mes règles. Je respecte mes principes. Celui qui t’a parlé de moi est autant pire que toi. Mais bien sûr...Tu le sais déjà. Je ne travaillerai pour toi que si ta misérable offre pourrais être d’une soit disant utilité pour trouver se que je cherche.
-Justement, répondit-il, j’ai des informations par rapport à ta précieuse Annae…
Xavier s’énerva et claqua la mâchoire, mauvaise habitude qu’il faisait lorsqu’il était en loup. Il fixa le PDG et attendit patiemment qu’il crache le morceau.
-Rémio qu’il s’appelle. Il connaît le tueur de ta bien aimé.
Xavier passa sa langue sur ses dents, et frappa avec son poing l’espace de travail du PDG. L’air satisfait, il se releva avec un sourire éclatant, fou dans l’âme. Une étincelle passa dans ses yeux.
-Au plaisir de se revoir.
Il tourna les talons avec fluidité et quitta la pièce. Mallegen souffla un peu, ses propres gardes du corps, figé dans une torpeur indéchiffrable. Ce n’est que lorsque que Xavier eu quitté la pièce que Mallegen se fit un gin tonic et le cala cul sec. Il s’épongea le front et cria sur tout ses subordonnées pour se redonner contenance. Son conseiller, qui avait vu la scène de loin, se permit un commentaire.
-Je crois que si tu ne lui avais pas dit cette stupidité sur se Rémio, qui t’aurais éclaté.
-Il n’est pas stupide…Il va faire ses recherche de son côté… Nous le reverrons bientôt…Crois moi…
En effet, Xavier fit ses recherches et ne trouva rien de sal en se qui concernait Rémio. Mais il voulait savoir… Sil avait qu’un seul rapport avec cette histoire, il le saurait. Xavier suivait donc se petit elfe en apparence inoffensive depuis quelques jours déjà et quand il l’avait vu entrer dans une petite ruelle, il avait trouvé cela louche. Il resta en retrait, voyant qu’il aidait une jeune fille blessée à la cheville. Rien de bizarre à signaler. Il se transforma qu’à moitié, décuplant ses sens. Des canines dépassèrent de sa bouche, ses oreilles furent plus longue et ses ongle aussi. Leur conversation était plus que longue et ennuyeuse. Il entra en scène. Le tout durant au plus quelques secondes.
Xavier fila vers la jeune fille et sortit de sa poche une corde et un ruban adhésif. Il passa derrière le dénommé Rémio et l’assomma à la tête et au genou pour l’immobiliser. Il ne connaissait pas ses capacités et il était le seul à être en état de lui nuire. Avant même qu’un son puisse sortir de la bouche de la jeune fille, il lui colla le ruban sur la bouche et l’attacha. Il ne fut pas cruel, il la déposa près d’une poubelle, ne rendant pas sa blessure plus grave qu’elle ne l’était. Il attacha Rémio aussi, le plaçant dans une position un peu moins confortable. C’est à dire la tête vers le bas, les pieds attaché à une cage d’escaliers. Xavier grimpa sur cette dernière, passant ses jambes dans les barreaux, laissant le bas de son corps tomber comme celui de sa victime. Il s’alluma une cigarette et croisa les bras devant cette scène plus que ridicule. Il donna des petites tapes dans le visage de l’elfe et lui sourit lorsqu’il ouvrit les yeux.
- Alors, dit moi…Que sais-tu à propos du 17 Mars 2001?
La question était claire. Restait plus qu’a savoir si il allait répondre. |
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