Avventura
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Message par Invité Sam 5 Avr - 18:13

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La journée avait été longue, comme c'était le cas de plus en plus souvent. Au fur et à mesure que je bravais l'emprise des siècles, je me rendais compte que meubler les période où le soleil dominait devenait de plus en plus ardu. Je peignais, je m'entraînais au combat, je fabriquais des armes, je jouais de la musique... mais ça devenait tellement répétitif que c'était usant à la longue. Quand l'envie m'en prenait, je me mettais devant ma télé pour jouer à la console, mais j'avais déjà fini tous mes jeux au moins une trentaine de fois chacun, alors côté suspens et intérêt, ça devenait moindre... Bref, vous l'aurez compris, j'étais heureuse de voir le soleil se coucher et de pouvoir sortir de chez moi en quatrième vitesse. Je pris ma nouvelle folie pour me rendre à La Cage : Une magnifique Ferrari dernière génération. Elle était rutilante, faisait des pointes de vitesses fulgurantes, et m'avait coûté une véritable fortune. Mais que voulez-vous, quand vous devez combattre l'usure du temps et que vous étiez riche comme Crésus, vous n'étiez pas à un achat dingue de trop ! En talons aiguilles, dans une robe Dior noire absolument superbe au décolleté provocant, surmonté d'un blouson court en cuir noir, j'aurais fait brûler un homme posant son regard sur moi de manière instantanée. Mes cheveux courts  encadraient mon visage avec une précision chirurgicale. J'avais souligné mes yeux d'un fin trait d'eye liner et maquillé mes cils de mascara, ce qui rendait mes yeux bleus encore plus brûlants qu'à l'ordinaire. Installée dans le siège en cuir rouge et noir sportif de mon bolide, la ceinture passée ( bah oui, ça m'arrivait de respecter les règles de sécurité routière, de temps en temps), je fis rugir le moteur. Heureusement que j'étais la seule à habiter dans le coin, sinon j'aurais réveillé une paire de personnes ( il était déjà 23 heures 30...) Je devais rejoindre ma compagne, Kara. Elle ne travaillait pas ce soir, sa remplaçante du samedi soir ayant prit sa place comme prévu afin de lui accorder un jour de repos, et j'avais bien l'intention de danser jusqu'à ce que la jeune humaine soit incapable de tenir sur ses jambes ( oui, que voulez-vous, les humains fatiguaient plus vite que nous autre, vampires immortels) et d'essayer de m'enivrer ( c'était pas gagné... Une bouteille de Vodka complète était déjà loin de me mettre KO.)

Une fois arrivée en ville, je dus ralentir pour éviter de renverser une des nombreuses personnes qui traversaient la route sans regarder où elles allaient et les nombreux groupes de jeunes absolument bourrés qui chahutaient sur les trottoirs, à tel point que certains se retrouvaient projetés sur la chaussée sans même s'en rendre compte. Autant dire que mes réflexes hors du commun avaient épargné une paire de vie ! Ces innocents ne prenaient plus garde à rien une fois qu'ils étaient sous l'emprise tenace de l'alcool et l'effet de meute les rendaient parfaitement incontrôlables. Ah, ces humains... Ils étaient vraiment trop insouciants pour leur bien ! Sur mon passage, je faisais se retourner tous les regards. Les hommes auraient pu baver sur la carrosserie impeccable de ma décapotable qu'ils ne se seraient pas gênés, et les femmes levaient les yeux au ciel en s'imaginant assises sur le siège passager à côté de leurs « princes charmants ». Autant dire que s'en était soit amusant, soit navrant. Ca dépendait des cas. Je me garais devant le night club et coupais le moteur, ramenant un silence tout à fait relatif dans la rue : la musique qui s'évadait par les lourdes portes en fer de La Cage rythmait la voie publique ainsi que les exclamations enjouées des fêtards, au même titre que les sons diverses qui s'échappaient des autres lieux du boulevard. J'aperçus vaguement deux hommes en train de se battre devant l'entrée d'un bar. Ils semblaient tous les deux bien éméchés, et bien qu'ils soient entourés d'une foule compacte, personne ne semblait vouloir les séparer. Façon de dire qu'ils servaient plus d'attraction qu'autre chose... A côté d'eux hurlait une jeune femme plutôt ravissante : sans doute la copine d'une des deux brutes, qui s'évertuait à leur demander d'arrêter de se taper dessus, sans grand effet. Je me serais volontiers interposées, mais je n'avais rien à y gagner à part une tâche de sang sur ma robe flambant neuve...

Je saluais le videur, un grand homme aux cheveux châtains, aux yeux d'un noir profond, à la peau mate et au costume très bien taillé d'un blanc pur. Il régulait les entrées avec efficacité, refoulant avec ménagement les gens jugés trop mal vêtus ou accompagnés. J'avais réussi à faire de cet endroit la boite de nuit la plus huppée de l'Avventura, et si je tolérais la présence de toutes les races, je tenais à ce que les gens qui s'y présentent soient suffisamment distingués. Et par dessus tout, je voulais éviter que les gens se battent à l'intérieur, ce qui arrivait souvent quand on permettait la présence de n'importe qui. Mon but premier était que les gens s'y sentent bien et passent un bon moment, pas que ma piste de danse se transforme en ring. L'homme me salua d'un geste de tête avec de s'écarter pour me laisser entrer. Les tables étaient toutes occupées, la musique battait son plein et les danseurs se mouvaient avec élégances sur leurs podiums respectifs. D'autres étaient sûrement dans la fosse avec les clients. Derrière le bar se trouvait Sophia, la remplaçante de Kara. Elle faisait bien son travail, servant les gens avec classe et efficacité. Alors que j'avais passé la porte de très bonne humeur, ce que je vis ensuite eu le don de créer une chute libre dans ma jauge de gaieté : Kara, ma petite amie, était appuyée contre un mur à côté du bar, enlaçant une femme rousse que je n'avais jamais vue. Elles s'embrassaient sans prendre de gants, se touchant comme si elles se connaissaient depuis toujours. Autant dire que la colère froide qui m'envahit à ce moment là aurait fait frémir d'horreur n'importe quelle personne sensée. Je m'approchais d'elle en faisant claquer mes talons sur le sol capitonné du club, tâchant de faire redescendre la pression afin de rester courtoise. J'avais beau être à trente centimètres d'elles, ni l'une ni l'autre ne m'avait aperçue. Je me raclais la gorge avec emphase dans le but d'attirer leur attention par dessus la musique que projetaient les enceintes dispersées dans la boite :


-Oh, j'ai comme l'impression que je dérange... C'est vraiment regrettable ça. Mais ce qui l'est encore d'avantage, c'est de voir sa copine nous tromper ouvertement dans le lieu où vous la faite travailler... Surtout qu'on avait rendez-vous toutes les deux et qu'elle le savait pertinemment.
-Je suis vraiment navrée, Catherine !
-La ferme, Kara. Je n'ai pas envie de d'entendre tes excuses pitoyables trouvées à la va-vite. Tu as de la chance que je ne mélange pas vie privée et vie professionnelle, sinon tu aurais pu dès demain aller pointer au chômage. N'essaye pas de me recontacter. C'est clair ?

Un silence assourdissant me répondit. La rousse trouva bon de s'éclipser discrètement, ce qu'elle avait de mieux à faire dans un tel cas. Je ne lui aurais pas fait de mal, bien que j'en avais très envie. Mais je m'étais promis d'arrêter de tuer les humains, alors je comptais bien m'y tenir. Je tournais les talons pour aller m'installer au bar, laissant l'humaine interdite. Je commandais un verre de Vodka, m'asseyant sur les hauts tabourets en face de la jeune barmaid. J'étais en rogne, mais je mettais ça dans un coin histoire de ne pas me pourrir la soirée. Après tout, j'étais à mon avantage, à présent célibataire, et le coin regorgeait de magnifiques jeunes femmes. Alors autant en profiter !

Message par Invité Sam 12 Avr - 5:07

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Pyro travaillait encore sur son nouvelle explosif, baillant d'un grand étirement, elle regardait ses résultats d'un air déprimer, voyant qu'ils étaient peut concluent, elle regarda son téléphone pour vérifier l'heure. *21 heure déjà* se dit-elle d'un air toujours aussi déprimer. Elle se releva pour remonter l'escalier de sa vieille ruine, la jeune vampire s'arrêta devant un miroir et passa une main dans ses cheveux en se disant qu'il était temps pour elle de se faire belle. Une fois finit-elle sortie de chez elle vêtue d'une longue robe rouge sang ouverte dans le dos, elle tenait dans sa main des talons noirs comme son rouge à lèvres et ses ongles, décident qu'il fallait qu'elle se change l'esprit et rencontrer du monde, elle prit donc la direction de la Cage. Sifflotant légèrement sur le chemin, elle s'arrêta un instant pour nourrir ses écureuils, elle reprit le chemin demandent naïvement à ses écureuils de lui souhaiter bonne chance.

Arriver en ville, elle mit ses talons et continua son chemin passent devant les vitrines allumer des magasins fermer, elle envier les vêtements et les pâtisseries qu'elle pouvait voir, se disant qu'il serait facile pour elle de briser la vitre et prendre se quelle désirait, mais pour une fois, elle n'avait pas envie d'attirer l'attention sur le chaos qu'elle pouvait crée. Arrivant prés de la Cage elle vue deux hommes se battre, elle ne put se retenir de rire en voyant ceux pitoyable combat entre humains, repensant à son combat contre Ewilan et Eleonor, elle s'engagea dans la file pour rentrer dans la boite de nuit, Pyro attendis patiemment son tour voyant des gens se faire refouler par le videur, elle vue une femme magnifique rentré devant tout le monde sans gène, se disant qu'au milieu de la foule, une femme comme elle ne pourrait la remarquer, quand vin son tour le videur la regarda avec intérêt sans remarquer le visage gêné de la jeune vampire puis il la laissa passer. Arriver dans la boite de nuit Pyro ne savait pas vraiment où se diriger, elle partit en direction du comptoir pour commander un verre, elle s'assit sur une chaise sans vraiment remarquer ce qui l'entourait repensant à ses multiples échecs, apparemment deux jeunes femmes se disputer à côté d'elle pendant que d'autre danser et d'autres se soûler au bar. Elle perdit le fils de ses pensers quand une jeune femme s'assit à côté d'elle, jetant un léger coup d'œil à la personne qui avait était si hardi de troubler ses pensers, il s'agissait de la magnifique jeune femme qu'elle avait vue passer devant tout le monde à l'entrer et aussi, c'elle qui se disputer un peu plus tôt, se disant qu'elle devait tentait quelque chose avent que la femme parte, Pyro dit d'une voix légèrement hésitante et timide.

«Puis je vous offrir un verre pour consoler une belle femme d'une dispute?»

Se disant qu'elle avait était trop formelle dans ses paroles, elle se mit à rougir de gêne et baisser la tête espérant ne pas se faire refouler par la jeune femme.

Message par Invité Lun 28 Avr - 15:43

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Assise en face de la jeune barmaid qui s'activait pour servir les clients qui arrivaient en masse avec une efficacité remarquable, je regardais les gens dans le club. Certains parlaient, assis dans les box ou aux tables de l'étage, tandis que le DJ bidouillait ses platines sur son perchoir, se trouvant sur un demi-étage, à mi hauteur entre la salle et le plafond. D'autres, je le savais, étaient en train de remuer leurs fesses sur la piste de danse, qui se trouvait à l'étage inférieur, et que j'appelais « la fosse ». Il y avait une ambiance feutrée entre ces murs noirs et rouges, les lumières pourpres chatoyantes donnant un aspect très chic à l'endroit. En arrivant ici, après avoir décidé de racheter le lieu, j'avais moi-même fait des plans pour la disposition des meubles et pour l'aspect de la décoration.  J'étais très fière de mon travail, d'autant plus qu'il rassemblait beaucoup de gens tous les soirs. Les danseurs, quant à eux, évoluaient sur une scène et à côté du bar. Ils étaient chèrement payés, mais ils le valaient : j'avais choisi les meilleurs des meilleurs pour ma boite. Ils étaient, pour la plupart, des amis ou des connaissances, que j'avais rencontrés lors de mes voyages à travers les plus belles capitales du monde : Londres, Paris, Rome, Tokyo, Budapest, Madrid, La Havane, New York.... Ils étaient tous très doués et avaient généreusement accepté de venir se produire pour moi. Je prenais toujours autant de plaisir à les regarder faire, et à danser avec eux quand l'envie m'en prenait. Parce qu'en plus d'être gérante de La Cage, j'y étais aussi une artiste. Mais ce soir, j'avais décidé de venir ici comme n'importe qui, afin de me distraire et de passer un bon moment. On déposa devant moi ma commande et je saluais la barmaid en levant mon verre vers elle. Ici, j'étais respectée de mes employés, mais pas seulement. Ils m'apprécient aussi pour le respect que j'avais pour eux : En effet, jamais je ne les méprisais ou les harcelais. Ils savaient très bien ce qu'ils avaient à faire, je n'avais pas besoin d'être toujours collée à eux. Cependant, ça ne m'empêchait pas d'être stricte sur un certain nombre de choses, notamment la consommation des invités du personnel ou les heures d'arrivées et de départs, ainsi que sur la tenue de mes danseurs, serveurs et autres agents son, lumières et sécurité.

Quand à ma propre tenue, et bien je m'efforçais d'être exemplaire, afin de maintenir des relations cordiales avec les gens que je côtoyais dans mon quotidien. Bon, certes, il m'arrivait de faire des frasques, comme ce soir, mais après tout, j'étais le grand patron, et s'ils n'étaient pas contents, et bien personne ne les retenait ! Je portais mon verre d'alcool à mes lèvres, dégustant la force de ce dernier. C'était là l'avantage d'être un vampire : Il en fallait beaucoup pour réussir à nous faire rouler sous la table et, qui plus est, boire nous permettait de contenir un peu la soif de sang. J'avais intérêt à faire très attention avec ça... J'avais vécu pendant près de 100 ans à attaquer tous les humains passant à ma portée dès que j'avais un petit creux. Mais depuis peu, j'avais changé de politique et j'essayais de ne plus tuer mes proies. Seulement, si je perdais ne serait-ce qu'un peu de mon contrôle sur ma faim, je risquais de faire de nouveaux tas de cadavres, et j'en avais déjà bien trop semés sur ma route ! Mais ne vous méprenez pas : Je n'étais pas devenue une gentille partisane du Cercle pour autant. J'aimais le sang des mortels et je ne comptais pas m'arrêter de chasser ! Je faisais juste attention à me retenir lorsque je me servais à la source, et j'effaçais ensuite la mémoire de mes proies. En parlant de proies... Une magnifique jeune femme aux cheveux violet, portant un bandeau sur un œil ( ça n'enlevait rien à son charme!) et aux formes avantageuses venait de s'approcher de moi. Elle ne semblait pas être accompagnée, et ça semblait être une très bonne nouvelle ! Quand elle fut assez proche de moi, je sentis son aura caresser ma peau. Elle n'était pas humaine... Compte tenu de la pâleur de sa peau et de la grâce avec laquelle elle se déplaçait, elle était sûrement vampire, comme moi. Bien que ces critères puissent parfois être trompeurs, en général, ils fonctionnaient bien. Je l'invitais d'un geste à s'asseoir à côté de moi, un sourire amical et séduisant sur les lèvres. La tigresse s'était remise en chasse...


-C'est bien aimable à vous, mais comme vous pouvez le voir, j'ai déjà tout ce qu'il me faut ! En revanche, je vois que ce n'est pas votre cas... Laisse-moi vous inviter, plutôt.

La voir rougir et baisser ainsi les yeux me fit sourire plus franchement. Elle était visiblement très timide, et c'était plutôt rare chez les gens comme moi. Chez quelqu'un d'autre, ça aurait pu paraître puérile et ridicule, mais ça lui allait diablement bien. Ca lui donnait un petit air fragile très attirant, qui provoqua en moi un étrange besoin de la protéger. Pourtant, toutes les personnes timides n'avaient pas forcément besoin d'être protégées. Certaines savaient très bien le faire elles-mêmes, donc la prudence était exigée. Je la laissais donc s'installer près de moi et je croisais les jambes sous la niveau du bar. Je portais lentement mon verre à mes lèvres, buvant une petite lampée de Vodka, avant de le poser lentement sur le bar, afin de lui tendre la main :

-Je m'appelle Catherine. Et vous ?

Message par Invité Mar 13 Mai - 14:09

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Cette femme sembler différente des autres riches que la jeune vampire avait séduits et dépouiller de leur fortune avent de faire exploser leur maison, c'était bien la première fois que Pyro rougit ainsi *que t'arrive-t-il idiote tu as fait ça des dizaines de fois déjà* se dit-elle en secouant légèrement la tête.

«Et bien j'accepte se verre avec plaisir s'il est offert par une femme aussi belle que vous.»

Pyro s'engueula toute seule mentalement, se disent que c'était la phrase la plus nulle qu'elle est pue sortir. La musique dans la boite de nuit était pas mal, même si ce n'était pas trop le genre de Pyro d'écouter se style de musique l'ambiance était plutôt bien, mais elle ne pourrait pas la séduire avec la danse, car elle ne connaissait que les danses de salon et c'était bien la première fois qu'elle rentrait dans une boite de nuit. Perdue dans ses pensers, Pyro fut surprise d'entendre le nom de la jeune femme aussi vite, sur un ton un peu surpris, elle répondit.

«Je me nomme Pyro, dit-moi vous êtes différente des autres personnes présentes ici, je me trompe?»

L'attention que la jeune femme porté sur la salle n'était pas celle d'une personne qui était heureuse d'être ici mais plus comme celle d'une personne qui y voyait un accomplissement. Pyro restait quand même sur ses gardes, car comme lui avait dit Eleonor, il faut toujours se méfier des vampires, bien quelle semblait jeune, on pouvait voir dans son regard qu'elle avait déjà vécu pas mal de chose et n'avais pas les yeux d'une personne innocente, un peu comme Néro son maitre, mais en moins terrifiante, mais elle ne se ferma pas pour autant et relança même une question.

«Que fait une jeune femme comme vous dans un tel endroit?»

Cette question permettrait à la jeune vampire de confirmait ce qu'elle pensait. Pyro jeta rapidement un coup d'œil autour d'elle, elle remarqua que sa robe ne passer pas inaperçu et le regard insistant de certaines personnes la mis mal à l'aise, mais elle essaya de ne pas en tenir compte, se concentrent surtout sur le fait qu'elle devait la jouer stratégiquement pour ne pas faire fuir son interlocutrice. Elle se demanda quand même quels genres de pouvoir, elle pouvait avoir, peut-être comme celui d'Eleonor qui pouvait contrôler l'esprit des gens faible ou bien comme celui de son maitre, elle pouvait crée le feu, ou alors peut-être qu'elle n'avait pas de pouvoir, mais d'énorme capacité au combat, tout s'est question fusée dans l'esprit de Pyro, ne pas s'avoir à qu'elle genre de personne elle s'adresser la rendait folle, mais cela rendez la personne encore plus intéressante, la jeune femme se concentra discrètement pour voire un peu plus loin dans le futur, mais elle s'arrêta vite, se disant que ça ne serait pas intéressant de connaitre là suite de cette manière. Quand son verre arriva, Pyro remercia la femme qui lui avait offert puis elle se remise à observait la salle, redoutant légèrement de devoir danser, car se serait une catastrophe, bien que certaine personne qui avait bu était bien au fond du trou, mais continuaient quand même de danser. Pyro attendait la réponse aux questions qu'elle avais posé espèrent ne pas avoir déranger le jeune femme.

Message par Invité Ven 16 Mai - 16:04

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Depuis un certain temps, j'avais tendance à me méfier des demoiselles aux airs de femmes fatales. Je les connaissais bien, notamment parce que j'en étais une, et je savais que, bien souvent, ce genre d'apparences cachaient de très lourds secrets, parfois même des mauvaises intention. Assise au bar, en face d'elle, je tenais mon verre en la regardant avec une méfiance partagée d'intérêt. Qui était cette jeune femme, qui m'était inconnue et que je n'avais encore jamais vue à la boite ? En général, les gens qui venaient ici étaient plus ou moins des habitués ou des gens qui venaient d'arriver en ville et qui cherchaient à faire connaissance, puis à s'établir. Mais quelque chose clochait chez elle... Quelque chose que je n'arrivais pas à identifier, ce qui m'énervait beaucoup. En général, j'arrivais tout de suite à mettre le doigts sur un détail qui m'interpellait, pour une raison ou une autre, mais là, rien ! Frustrée, je portais ma Vodka à mes lèvres, avalant une gorgée brûlante d'alcool, ce qui me réconforta un peu. L'avantage d'être un vampire était de pouvoir boire presque à volonté, tant la boisson avait peu d'effet sur notre organisme. Cependant, ça ne réchauffait qu'un temps les longues soirées d'hiver, et les cadavres de bouteilles tenaient trop peu de place dans mon lit à mon goût. J'avais été de déceptions en malheurs, depuis un bon moment maintenant, et ma vie amoureuse et sexuelle qui avait un temps était florissante était à présent aussi désertique que le Sahara. Bon, vous me direz, si je voulais me faire des plans cul d'un soir, j'aurais pas de problèmes... Mais je trouvais que le fait de ne pas s'attacher, de juste coucher puis de massacrer le prétendant de la nuit, comme je le faisais avant, craignait trop pour que je recommence. Alors, du haut de mon immortalité, eh bah... J'attendais. J'attendais la personne qui bouleverserait à jamais ma vie, avec qui je pourrais tout partager : ma richesse, mes passions, ma vie, mon savoir et ma personnalité, ainsi que des sentiments réels, pas seulement créés d'une illusion. Je ne voulais pas forcer une personne à m'aimait en lui suggérant, surtout que je venais d'être plaquée par cette salope d'humaine, qui à la première occasion, allait voir ailleurs. Je rêvais d'une femme fidèle, loyale, aimante et attentionnée. Mais il fallait croire que, dans ce monde moderne et dépravé, ça devenait vraiment rare !

Je sentais que j'allais le regretter d'avance, cependant, je voulais éviter les désillusions. Alors, discrètement, j'épiais les pensées de la jeune femme. Enfin... J'essayais. Son esprit était barricadé par de solides murailles, reconnaissables entre mille, et que seuls mes congénères possédaient : hautes, épaisses et du genre difficiles à franchir. Cependant, je perçus la bribe d'idée qui passa dans sa tête à ce moment là, par un minuscule trou, une infime brèche trouvée dans les remparts de son esprit. Seulement, ce que j'entendis me surprit grandement :  Faire quoi des dizaines de fois ? J'essayais de forcer un peu la brèche, afin de m'infiltrer dans sa tête, mais même après avoir bataillé pendant quelques minutes, tout ce que je réussis à obtenir, c'est une migraine. Génial... Mais qui pouvait donc bien être cette fille mystérieuse ? C'était bien le genre à cacher un couteau dans ses bottes et une grenade sous son chapeau... Bon, vous me direz, j'étais toujours plus ou moins armées, mais chez elle, cette impression d'insécurité et de dangerosité était encore plus prégnante. Comme si tout en elle me hurlait de m'en méfier, déclenchant en moi un imperceptible signal d'alerte. Mais attendez voir... Depuis quand j'avais peur du danger ? Je m'étais vraiment ramollie avec les années ! Après tout, j'avais été un monstre sanguinaire, capable d'égorgée une famille par simple plaisir ! J'avais tellement commis d'horreurs que mon noms avait fait frissonner des générations parmi tous les pays d'Europe ! Où était donc passé la tueuse, la chasseuse implacable que j'avais été ? Partie en vacances, sûrement, en même temps que ses impressionnants pouvoir de pyrokinésie, qui ne lui servait plus à présent que de vulgaire briquet... Et puis, après l'apparition de ma mère, cette fois-là, je m'étais promis de changer et de cesser de tuer sans raisons des gens innocents... Je comptais bien m'y tenir, et pourtant, cette femme-là réveillait en moi des pulsions que je n'avais plus ressenti depuis plusieurs mois. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?


-Permettez-moi de vous dire que vous n'êtes vraiment pas mal non plus.

Et voilà que je me remets à jouer les allumeuses ! Vraiment, cette fille faisait ressortir tous les côtés les plus sombres de ma personnalité... Elle était sexy en diable, habillée comme ça, à se tenir si proche de moi, un doux parfum m'effleurant les narines... Malgré toutes les odeurs qui se bousculaient dans le club, il n'y avait que la sienne qui me parvenait, obsédante, entêtante... Elle provoquait en moi un intente désir, l'envie de la protéger contre vents et marées, de l'aimer, de la chérir, de la toucher, de l'enlacer, de l'embrasser... Non! Je ne la connaissais pas, je ne savais rien d'elle ! Peut-être qu'elle n'était intéressée que par ma fortune, pas par moi ou l'être que j'étais. Rien ne m'assurait qu'elle ne voulait pas me tuer pour me prendre tout ce que j'avais. Si ça se trouvait, elle avait déjà fait des recherches sur moi, mimant seulement de me rencontrer pour la première fois et de ne rien savoir ? Les gens du Cercle, comme les Rebelles, savaient très bien jouer la comédie, et le fait de me sentir aussi attirée par elle me mettait sévèrement en danger et brouillait mon jugement. Je devais me ressaisir, et vite !

-Différente ? Peut-être. Mais vous n'êtes pas comme tous ces gens, vous non plus. Je le ressens.


Rien qu'en analysant son aura, j'y la confirmation qu'elle n'était pas humaine, mais bel et bien vampire, comme moi. Les jeunes vampires ne connaissaient pas leur capacité naturelle à reconnaître plus ou moins facilement leurs congénères. J'avais développé cette sorte d'intuition au fil des années, j'avais appris à reconnaître les signes : une pâleur anormale, une beauté surnaturelle, une rapidité et une agilité supérieure à la moyenne, et cette étrange impression de froid qui se dégageait de nous. Elle envoyait tous les signaux, cependant, ses yeux me disaient qu'elle devait être transformée depuis peu. Il n'y avait pas dans ses prunelles cette sagesse et cette expérience que j'avais pu déceler chez les très vieux immortels comme Néro. Une partie de notre histoire se reflétait dans nos iris. Après tout, les yeux étaient le miroir de l'âme... Et la fougue qui se dégageait de Pyro m'indiquait une jeunesse évidente et peut-être une naïveté encore infantile. C'était plutôt craquant, cependant... Si on oubliait que les très jeunes vampires pouvaient très, très facilement péter un plomb et devenir complètement incontrôlables. Ils étaient un peu des bombes à retardement, qu'il fallait savoir garder à distance au cas où ils explosent. Malgré l'impression d'ouverture que donnait la jeune femme, on sentait bien par les émotions qui passaient dans son aura qu'elle était méfiante, elle aussi. Apparemment, les vampires, généralement très solitaires, avaient pris la fâcheuse habitude de se méfier de leurs frères. Pourtant, je me penchais vers elle et lui murmurait à l'oreille :


-Cet endroit m'appartient, très chère... Mais pour que vous l'ignoriez, vous devez être ici depuis peu, je me trompe... ?


Je me reculais un peu pour revenir m'appuyer contre le dossier de mon siège, sans décroiser mes longues jambes de sous le bar. Je portais une nouvelle fois mon verre à les lèvres, attendant de voir la réaction de la jeune femme. En principe, les gens qui me voyaient ici me reconnaissaient, certains venaient même parfois me parler. Sans compter que j'étais aussi danseuse, mais comme je ne voulais pas tout de suite abattre toutes mes cartes, je me gardais bien de le dire à Pyro. Je remarquais, comme elle, qu'elle attirait beaucoup les regards des clients. Sa robe, pour le moins voyante et très sexy, faisait monter la chaleur chez certains hommes. Mais à sa façon de se tenir, de se comporter et de réagir, j'eus le pressentiment que les mâles ne l'intéressaient pas. Tout chez elle me criait qu'elle était plus à même d'aimer une femme. Je n'aurais pas forcément sur mettre le doigt dessus, une nouvelle fois, mais ça me paraissait évident. Pourtant, je m'étais toujours dit qu'il était plus facile de repérer les lesbiennes masculines, à l'apparence parfois extravertie, extravagante, que les féminines qui ressemblaient farouchement à des hétéros. Mais je ne saurais dire pourquoi, chez elle, ça me semblait vraiment flagrant. Pour la libérer de ces regards persistants, qui me rendaient étrangement jalouse, je la pris par la main en faisant attention à ce que je ne lui fasse pas renverser son verre sur elle, je l'emmenais dans un box vide. Comme tous ceux du club, il possédait une table, de confortables fauteuils noirs et rouges et était coupé de l'autre partie par des murs en demi cercle. Ca offrait plus d'intimité, mais il était aussi plus facile d'y discuter sans être dérangé, ni par le bruit, ni par les potentiels importuns, que je me ferais un plaisir de virer à coup de pied aux fesses s'il fallait. J'étais bien décidée à percer à jour cette belle inconnue.

Message par Invité Dim 18 Mai - 15:31

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Pyro regarda plus attentivement la jeune femme qui avait l'air un peu troubler et perdue dans ces pensées, elle reprit une gorgé de son verre et reposât délicatement le verre sur le comptoir, elle manqua s'étouffer quand elle lui répondue qu'elle n'était pas mal, rougissante, elle détourna le regard essayent tant bien que mal de se cachait pour que personne ne puisse la voir rougir ainsi, mais en vain, après quelque instant, elle reprit sont calme, mais qui pouvait bien être cette personne pour être capable de la faire rougir ainsi, Pyro continua de la fixer, cette femme était semblable à la lune qu'elle chérissait temps, elle était belle et d'un lueur presque cristalline, mais elle se cachait derrière des nuages. Elle ne put retenir un léger sourire quand Catherine lui répondit, pour avoir une boite de nuit comme celle si, il fallait avoir pas mal d'argent, mais pourtant Pyro ne la voyait pas comme tout ce qui c'était laisser piéger, une partie au fond de son esprit lui crier de traiter cette personne avec attention, c'était bien la première fois que son esprit était autant embrouillé, la jeune vampire n'avait pas pour habitude de se renseigner sur les personnes qu'elle rencontrait, elle préféré agir d'instinct, mais là c'était bien différent. La jeune vampire qui était perdu dans ses pensers fut surpris quand Catherine la prit par la main pour l'emmener ailleurs, elle reprit son sérieux craignant le pire, mais elle ne l'attirer pas pour danser, mais pour discuter à l'abri des regards et des oreilles trop curieuses, une fois assise elle posa son verre et glissa discrètement la main dans la doublure de son sac ou y était cachait une grenade se disant que si son interlocutrice tenter quoi que se soit d'agressif, elle la sortirait pour intimider, car même si elle posséder de grand pouvoir on ne pouvais empêcher une grenade d'exploser de plus elle était dirigeante de la boite de nuit, elle ne voudrait surement pas d'un scandale comme quoi les agents de sécurité on laissaient passer une femme armée de grenade et qui plus et une terroriste rechercher, mais malgré ça, elle restait perdue dans ses sentiments et elle se remit de plus belle à se parler mentalement à elle-même, *me dit pas que tu est en train de tomber amoureuse idiote*. Elle reprit un gorgé avent de c'éclaircir la voix.

« Je suis ici depuis un petit moment déjà, mais je me renseigne très peut, comme pour mes proies, je n'aime pas les connaitre d'avance, mais je laisse filait la plus par, pour tout dire, je suis comparable à un chien qui court après les voitures, aucune idée de ce que je ferai si j'en attraper une.»

Pyro ne considérait pas Catherine comme une proie, car elle sembler être taillé pour la chasse, le genre de prédateur à qui on ne peut échapper quels que soient les moyens. Plus elle restait à côté d'elle, plus elle sentait la même chose qu'avec son maitre Néro, peut-être, avait-elle un passé sanglant elle aussi, mais pourtant, elle ne se sentait pas en danger, au contraire plus elle l'a regardé, plus elle tombée sous son charme, ce sentiment encore inconnu pour Pyro se faisait de plus en plus présent, elle devait dire quelque chose avent que son interlocutrice se désintéresse d'elle et finis par partir.

« Que c'est t'il passé tout à l'heure, vous aviez l'air dans une rage sans fin, je ne vous oblige pas à répondre, mais je sens que si je continue à vous regarder sans rien dire, je ne pourrai plus détacher mon regard de vous.»

La jeune vampire recommença à s'engueuler toute seule, elle se sentait minable de sortir des phrases comme c'elle si, décidément la vampire en face d'elle là m'était dans tous ses états, essayent de se cachait par instinct elle finit son verre d'un seul coup et dans ça panic mentale, Pyro rata la table et fit tomber le verre qui se brisa en plusieurs morceaux sur le sol, un peu comme son esprit, ne sachant vraiment plus où se mettre, la jeune vampire se baisa et ramassa frénétiquement les morceaux de verre sans calculer que son sac était encore ouvert et qu'il laissait apercevoir sa grenade, elle se coupa avec un morceau de verre et quelque coute de sang tomba sur le sol en face de Catherine, Pyro se releva et déposa d'une main les morceaux de verre au coin de la table avec son doigt entre ses lèvres pour éviter de tacher tout ce qu'il y avait autour d'elle, se rassit maladroitement sur son siège.

« Veuillez m'excuser, je suis complétement maladroite avec cet œil en moins, je payerais ce que je viens de casser.»

Mais Pyro savait pertinemment que se n'était pas à cause de son œil, mais à cause de la panic mentale que crée cette femme dans la tête de la jeune vampire qui était complètement perdu dans ses sentiments.

Message par Invité Dim 18 Mai - 17:30

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Je la regardais quand je la vis rougir à mon compliment. Ca m'amusait beaucoup de la voir comme ça, parce que ça n'avait vraiment pas l'air de coller à sa personnalité. En général, qui plus les est, les vampires étaient particulièrement doués pour masques leurs sentiments, que ce soit la honte, l'amour, le désir, la pitié... Mais s'il y avait bien une émotion que les vampires ne maîtrisaient que très mal, c'était bien la colère. J'en étais une preuve vivante, et malgré mes nombreuses années de vie, je ne savais toujours pas contrôler ma fureur. La voir agir ainsi me confirmait donc qu'elle était une très jeune immortelle, qui ne savait encore que très peu de choses de la vie et des relations avec les autres. Par exemple, quand elle m'avait fait remarquer que j'étais plutôt à son goût, je n'avais pas piqué un fard. Alors que, dans ma vie d'humaine, je serais devenue aussi rouge qu'un feu tricolore routier. Je finis mon verre et en recommandais un autre à la barmaid, qui s'agitait frénétiquement derrière le bar pour contenter tous les clients venus se rincer le gosier. Et les yeux, d'ailleurs... En effet, les danseuses et danseurs s'étaient déployés dans la boite et bougeaient au rythme d'un musique pop sur les podiums de chaque côtés du bar et sur la scène qui faisait face aux tables. Je me perdis dans leur prestation l'espace d'un moment, afin d'essayer de me vider la tête et le cœur de tous ses sentiments dont je ne sus que faire. Je ne connaissais pas cette femme, je ne savais rien d'elle, de ses goûts, de sa personnalités, ou même de ses intentions à mon égard. J'avais croisé beaucoup d'opportunistes, qui avaient essayé de me séduire pour bénéficier de la fortune assez colossale que j'avais j'avais amassée au fil des siècles et que je n'éclusais qu'à petit feu, profitant de petits plaisirs de temps en temps, sans passer ma vie à dépenser mes biens. Bien sûr, je les avais vus arriver, pour la plupart. Et quand ce n'était pas le cas, je réussissais à les expulser de ma vie avant qu'ils n'arrivent à obtenir que que ce soit. Pourtant, le masque que portait Pyro m'empêchait de voir ce qu'il y avait vraiment au fond d'elle, si bien qu'elle m'apparaissait comme une ombre, absolument indéchiffrable. Cependant, j'avais beau être perdue, je me rendis lentement compte qu'elle ne s'en sortait pas beaucoup mieux que moi. Si bien que, quand je perçus sa pensée, je dus me retenir à mon siège pour ne pas en tomber comme une débutante en plein plan drague :

-Je pense qu'il est parfois mieux de savoir où on met les pieds... La prudence permet d'éviter les pièges que certains types de personnes mal intentionnées peuvent vouloir vous tendre, en espérant avec une malfaisance sans nom que vous tomberez dedans, et que vous vous en rendiez compte une fois qu'il se sera renfermé sur vous et que vous ne puissiez plus rien faire pour en sortir. Il n'y a que l'expérience, acquise avec le temps, qui nous permet de errer  les yeux fermés sans avoir à craindre une quelconque embuscade.

Je remerciais la jeune femme qui venait de déposer un second vers de Vodka devant moi, sans oser me demander des billets ou même une pièce d'identité, comme c'était de rigueur pour les autres clients. Après tout, j'étais la proprio ! Il ne manquerait plus qu'on me demande de régler la facture des boissons que je pouvais consommer dans mon propre club. Tant que je ne créais pas un déficit bancaire, je n'avais rien à craindre. Et puis j'étais en mesure de satisfaire les banques, même récalcitrantes, par les moyens faramineux que je déployais dans mon investissement. En plus, le club profitait d'un immense succès : il était plein tous les soirs, de gens influents et très riches, qui n'avaient pas de problèmes pour s'offrir une soirée qui faisait entrer beaucoup d'argent dans mes caisses. Même en comptant les salaires de tous les gens qui travaillaient pour moi, je faisais encore de belles rentes. Je fus tirée de mes pensées de femme d'affaires quand la jeune Pyro repris la parole :

-Serait-ce un problème si vous n'arriviez plus à détacher votre regard de moi ? J'étais furieuse, parce que la jeune femme avec qui je sortais et qui travaille ici m'a trompée avec une autre femme et que je l'ai prise en flagrant délit. Je n'aime pas qu'on me cocufie et en plus de le lieu que je dirige.

Alors que la jeune vampire voulu reposer son verre sur le bar, elle rata la tablette et il s'écrasa par terre. J'avais des réflexes rapides, et j'avais essayé de le rattraper, mais ma tenue ne me permettait pas vraiment de jouer les ninjas. Je vis alors la jeune femme, totalement prise par la honte, se baisser et se mettre à ramasser avec empressement les morceaux, se coupant au passage. Je me levais à mon tour pour l'aider, en prenant garde à ne pas me blesser, moi aussi. Je posais les éclats avec ceux que Pyro avaient récupérés, lui souriant avec indulgence. Seulement, quand je détournais le regard vers son sac, et que j'aperçus la grenade qui y dormait, je me sentis attirée par cette femme : Elle avait réussi à passer la sécurité avec une arme extrêmement dangereuse sur elle et elle avait le grand de m'aborder en sachant pertinemment qu'elle avait de quoi faire sauter toute la boite, en tuant ou blessant les clients au passage. Pourtant, je ne comptais pas le mettre dehors, parce qu'elle avait un cran qui m'amusait beaucoup. Rares étaient les gens qui osaient défier les règles que j'imposais, surtout pas sur mon propre terrain. Je me rassis et saisis un mouchoir, que je lui tendis afin qu'elle puisse essuyer sa plaie, qui allait très vite cicatriser :

-Ne vous en faîtes pas, ce n'est rien. Ca arrive très souvent que des gens cassent des verres, on les remplace et c'est fini. Oubliez ça, vraiment, ce n'est pas grave.

J'avais très vite compris que son excuse était bidon, cependant je n'avais pas envie de la mettre dans l'embarras en soulignant ouvertement qu'elle mentait très mal, ce qui était absolument transparent pour quelqu'un comme moi, et j'attendis de voir ce qui allait se passer ensuite avec curiosité.

Message par Invité Sam 24 Mai - 5:08

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Elle se rassit en remercient Catherine un peu gêner ne remarquant même pas que son sac était encore ouvert et que la grenade était visible par Catherine. Quand son interlocutrice se mit à lui parler des gens qui profiter de la crédulité des autres, la jeune femme ne put s'empêcher de repenser aux nombreuses victimes qu'elle avait faites pendent ses voles, ceux qu'elle appelai des dommages collatéraux, après tout ce n'était pas vraiment de sa faute si les gens rester dans les maisons qu'elle faisait exploser, mais pourtant elle n'arrivait pas à se mettre en tête de voler l'argent de Catherine, pas par ce qu'elle était effrayante, au contraire elle intriguer énormément Pyro qui ne savait même plus se contrôler en sa présence. Pyro commença à se poser énormément de questions, se demandent pourquoi cette femme sembler si différente des autres, pourquoi elle n'avait pas envie de s'en prendre à elle comme elle avait fait de nombreuses fois pour des gens riches et pourquoi elle était autant attirai par elle, toutes c'est question commencer à lui donner mal au crâne, mais heureusement Catherine reprit la parole et Pyro devait lui donné une réponse rapidement.

« Non ce n'est pas un problème, mais j'ai bien peur que si je continue à vous regardez ainsi, je ne pourrais contrôler cette pulsion qui me dicte d'arraché à vos belles lèvres un baiser brulent de passion »

Cette réponse rapide n'avait pas laissé le temps à La jeune vampire de réfléchir à ce qu'elle allait dire, Pyro ne savait plus vraiment où se mettre ni regarder, plus de verre derrière le quel se cachait, elle était obligée de subir les conséquences de ce qu'elle venait de dire, même si elle essayait de voir dans le futur elle n'y arrivait pas, son esprit était complètement perdu. L'ambiance battait son plein à côté des deux femmes, mais elle n'atteignait plus Pyro qui se sentait plus que seule, après un court instant, elle reprit son courage en se disant que les prochaines questions qu'elle lui poserait devait être plus fine pour pouvoir soutirai des informations sans être découverte. Pyro finit par baisser la tête et apercevoir que son sac étai ouvert et que la grenade sembler la regarder en la narguant, elle s'empressa de la ranger.

« Ne vous inquiéter pas, elle est factice, elle me sert uniquement pour dissuader qui essayerait de m'attaquer car je n'ai pas de pouvoirs pour me battre comme beaucoup de vampires comme vous surement. »

Mais la grenade était belle et bien une vrais fabriquer par ses soins, mais grâce à cette question, la jeune femme espérer obtenir quelque réponse sur les pouvoirs de Catherine, si elle en posséder. Pyro avait était stratégique sur cette question, car même si elle venait de dire ouvertement qu'elle était assez faible, le moindre geste agressif de la part de cette si belle femme pourrait emporter beaucoup de monde dans une explosion, ce qui fit sourire la jeune vampire rien que de penser à cette situation, mais en même temps elle perdrait l'intérêt qu'elle avait pour Catherine.

Message par Invité Lun 9 Juin - 15:45

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Je remarquais facilement la gêne de la jeune vampire. De toute évidence, elle était entrée dans ma danse sans savoir sur quel pied danser, ce qui me donnait un avantage certain. Outre le fait que je connaisse bien ce genre d'exercice, j'avais été un prédateur très longtemps et je savais comment obtenir des informations des gens. Le simple fait qu'elle ne fasse pas attention à son sac, qui renfermait une arme suffisamment dangereuse pour faire sauter tout mon club ainsi que tous les gens à l'intérieur ( ou presque) montrait qu'elle n'avait pas l'expérience de l'âge. Quand on montait des coups comme ceux que, visiblement, elle avait l'habitude de mettre en pratique, on ne faisait jamais l'erreur de montrer à l'avance ce qu'on préparait. J'avais facile de croire que je la troublais assez pour qu'elle fasse autant preuve d'inattention. Une inattention qui aurait pu lui coûté très cher si je n'avais pas été autant intrigué par elle. C'était bien la première fois qu'on se comportait ainsi avec moi, et j'avais envie de découvrir pourquoi. De toute évidence, elle faisait elle aussi partie des Rebelles, c'était donc curieux qu'elle ne sache pas qu'on était dans le même camp. C'était étrange, mais je ressentais une sorte de magnétisme venant d'elle, comme une attirance naturelle entre nous. C'était troublant de voir que j'avais l'impression de regarder en elle un reflet de moi, comme au travers d'un miroir. Elle avait la fougue et l'inexpérience des jeunes, comme je l'avais eu lors de mes premières années en tant que vampire, où je massacrais n'importe qui pour le plaisir, sans me soucier des conséquences, ou même des gens que j'éliminais. Il y avait sûrement tellement de choses qu'elle ignorait encore !  Le fait qu'elle soit venue directement vers moi voulait sûrement dire qu'elle avait compris très vite que je n'étais pas quelqu'un de pauvre et sans intérêt. Elle devait donc choisir ses victimes dans les rangs de la haute société. Pourtant, elle allait apprendre très vite que je n'étais pas si facile que ça à piéger.

Même si mes pouvoirs avaient reflués depuis un certain temps et que mon don de pyrokinésie avait disparu ( j'ignorais toujours pourquoi d'ailleurs... J'avais pensé tout d'abord que c'était à cause de la fatigue, ou de l'absence d'un apport de sang suffisant, mais même après avoir dormi toute une journée et chassé abondamment, il n'était pas réapparu), je n'en étais pas moins une simple brebis dans les griffes d'un loup. J'avais grandi dans une famille habituée à devoir déjouer toutes sortes de complots et d'attaques, j'avais donc appris les techniques de survie élémentaires aux gens qui espéraient nous détruire. Bien que les humains aient finalement réussi à exterminer toute ma famille. Je me rapprochais d'elle en entendant ses mots, lui murmurant à l'oreille :


-L'absence de contrôle sur ses pulsions est le reflet d'une jeunesse évidente... Avec le temps, on apprend à gérer ses émotions.... Toutes ses émotions. La passion n'en est qu'une de plus... Je préfère savoir à qui j'ai affaire avant de me lancer dans ce genre.. D'aventures.


Je remarquais aisément qu'elle cherchait désespérément quelque chose derrière quoi se cacher, mais elle avait cassé son verre et ce qui se trouvait autour d'elle ne l'aurait pas aidée. Elle allait devoir accuser le coup de ses paroles, et j'avais la sensation que ça lui faisait peur. Ca montrait de nouveau qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de jeux : elle ne maîtrisait pas les règles et agissait dans la plus grande des précipitations. Si bien qu'elle ne contrôlait plus rien de ce qu'elle disait ou faisait. C'était très amusant, parce que j'avais le sentiment de tout contrôler et de pouvoir décider comment la conversation allait se passer. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas paru aussi facile. L'ambiance était bonne dans la boite, cependant une sorte de bulle semblait s'être créée autour de nous, si bien que je n'entendais plus la musique lancée par le DJ ou la rumeur des conversations. Elle baissa les yeux tendis que je gardais les miens braqués sur elle. Elle était belle, bien qu'elle semblait égarée. Elle finit cependant par se rendre compte que son sac était ouvert, dévoilant un contenu un peu embarrassant :


-Vous savez, je suis pratiquement sûre que vous mentez.... Parce qu'il y a mille moyens de dissuader quelqu'un, sans avoir besoin d'utiliser quelque chose qui pourrait faire exploser tout un quartier. J'ai des pouvoirs, dont un qui me permet d'assurer que vous êtes en train d'essayer de me manipuler pour que je vous avoue quels sont mes dons...

Je bluffais, bien sûr, car mes pouvoirs étaient toujours autant court-circuités par les défenses mentales qu'avaient les vampires. J'avais beau fixer la vampire dans les yeux et essayer de briser ses remparts, le bruit et la densité de ses protections me repoussaient en permanence. C'était épuisant, si bien que je finis par abandonner, laissant ses pensées à la belle vampire. Je finirais par en savoir assez sur elle. Je savais déjà qu'elle n'avait pas de pouvoirs, ce qui était une bonne chose. Ca me donnait un avantage de plus : je bénéficiais d'une capacité d'hypnose, de facultés au combat au corps-à-corps et de celle de soigner les gens par mon sang. Elle ne représentait donc pas une réelle menace pour moi :

-Cessez donc de me raconter des cracks ma chère ! Venez-en plutôt aux faits : que me voulez-vous ? 

J'espérais la mettre au pied du mur, sans la fâcher. Parce que je ne comptais pas me jeter dans la gueule du lion en fermant les yeux. Les sentiments naissants que j'avais pour elle ne pouvaient décemment pas guider mes réactions. Ca ne m'empêchait pourtant pas d'avoir envie d'en savoir plus...
Spoiler:

Message par Invité Ven 13 Juin - 6:49

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La perspicacité de Catherine déboussoler complétement la jeune femme, autant par sa beauté que par son intelligence et le fait qu'elle désorienté complètement Pyro qui n'avait pas l'habitude que quelqu'un lui pose autant de résistance, en générale c'était rapide, les gens se laissaient avoir par ses charmes et elle ne se rendait pas compte qu'un piège se refermait sur elle, * En voilà une proie qui se défend * se dit-elle. Pyro repris un air sérieux, car Catherine venait de lui dire ouvertement qu'elle pouvait lire dans les pensées, mais elle ne pouvait être sur de rien, elle décida de faire un test et se mit à penser à dégoupiller la grenade et faire exploser la salle, ce qui normalement devrait la faire sortir de ses gondes, mais elle n'en avait pas l'intention, car quand elle faisait exploser un bâtiment, elle si prenait minutieusement comme pour un tableau pour que se soit artistique. La jeune vampire essaya de se concentrer sur le futur pour voir ce qu'il allait ce produire, mais Catherine l'avait tellement troubler qu'elle bloquer son pouvoir de divination, Pyro se retrouver seul face à ses sentiments, c'était la première fois que quelqu'un lui posait autant de difficulté, elle passa une main dans ses cheveux regardent la salle qui était remplis de personne qui dansaient et se soulaient sur le rythme de la musique sans remarquer à quel point ils étaient ridicule, elle cherchait une solution pour se sortir du mauvais pas qu'elle avait fait en disant qu'elle voulait l'embrasser et reprendre l'avantage de la discutions, mais elle n'avait même plus de verre pour la protéger pendent qu'elle réfléchissais à une solution l'ayant brisé par inadvertance un peu plus tôt, elle devait faire face à ce monstre diaboliquement attirant, Pyro n'avait rien qui pourrait lui permettre de fuir cette situation même son pouvoir l'avait laisser tombé, sans s'en rendre compte, elle avait perdu la discution à cause de ses sentiment qui avaient pris le dessus. Elle se mordiller le coin de la lèvre sans s'en rendre compte, signe évidant de sa perplexité face à cette situation, elle n'était plus le prédateur, mais la proie, plus que faible contre Catherine qui l'a poussé dans ses derniers retranchements. Elle se repassa rapidement toutes les situations aux qu'elle, elle avait dû faire face, mais rien ne correspondait au moment actuel, Pyro devenait folle entre les sentiments qu'elle avait pour Catherine et le fait qu'elle soit complétement bloqué. Quand son interlocutrice lui demanda la vérité sur ce qu'elle voulait, Pyro fut pris de panique et elle avait l'impression que sa tête venait d'exploser, ne connaissant même pas la vérité elle-même, pris entre le fait qu'elle voulais lui dérobé tout son argent et le fait qu'elle l'aimer, la jeune femme senti le sol se dérober sous ses pieds et elle voulut devenir un écureuil pour pouvoir s'échapper facilement et rapidement, mais elle n'en avait pas la possibilité et devait faire face à son problème, à ce moment-là, le piège venais de se refermais sur Pyro qui était désemparé, elle dut choisir une solution très rapidement et se lança.



« Je vous aime et je veux devenir la personne qui partage votre vie même si pour cela, je me condamne à la famine. »


Pyro ne savait plus où se mettre, la pression l'avait forcé à se dévoilait plus vite que prévue et maintenant, elle ne contrôler absolument plus rien, mais elle savait que dans les deux cas, qu'elle lui donne une réponse positive ou négative, elle venait de se condamner, car elle ne pourrait lui volait son argent. Avent que Catherine n'ai répondue, Pyro se releva rapidement et dit la tête baisser pour essayait de caché à son interlocutrice qu'elle était devenu rouge.

« Je vais commander des verres, je reviens rapidement. »

Puis elle prit la direction du bar pour commander la même chose à Catherine et elle se pris un alcool fort, le temps que la commande soit prête, la jeune vampire se mis à réfléchir sur ce qu'elle venais de dire, certes se n'était pas le bon moment, mais elle n'avait pas eu d'autre choix que celui-ci, une fois la commande en main elle revins à la table et s'assit sans rien dire le visage toujours aussi rouge en attendant la réponse de Catherine.

Message par Invité Lun 4 Aoû - 16:25

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Ma franchise et mon pouvoir de télépathie me permettaient d'avoir toujours un coup d'avance sur la jeune femme, ce qui, visiblement, la laissait perplexe. D'après ce que je parvenais à comprendre, elle avait l'habitude de trouver des gens riches et visiblement naïfs, qu'elle séduisait pour finalement les plumer comme des poulets. Manque de bol,  ce n'était pas la première fois dans ma vie que je rencontrais des voleurs avec le même mode opératoire, si bien que je me méfiais d'eux. La seule grande différence que je pus noter entre cette jeune vampire et mes autres voleurs, c'était qu'elle s'était laissée piéger par ses sentiments. Souvent, ces arnaqueurs de grand chemin n'avaient ni scrupules, ni foi, ni loi. D'après son attitude et la façon dont elle se laissait avoir dans la conversation, je déduisis aisément qu'elle n'avait pas coutume de ressentir de telles choses pour les personnes qu'elle comptait piéger. Le fait qu'elle se soit retrouvée proie au lieu d'être prédateur la déboussolait totalement, et comme la plupart du temps, ses pouvoirs étaient liés à ses émotions, si bien qu'elle n'en faisait plus rien. Un léger sourire calculateur et satisfait se dessina sur mes lèvres. Elle avait mal choisi sa cible, et je comptais bien lui faire regretter. Rien ne valait une bonne leçon pour apprendre de ses erreurs ! Souvent, j'avais fait la bêtise de marcher dans le jeu de ses manipulateurs et quand j'avais pris conscience de ma bourde, il était déjà trop tard. Faisant abstraction de ses charmes physiques, dont elle avait l'habitude de jouer pour distraire ses victimes, je me concentrais sur ses pensées. Seulement, je fus vite rappelée à la prudence : j'avais trop usé de mes dons ce soir, et une migraine latente se déclencha, me faisant passer des étoiles devant les yeux. M'éloignant rapidement de l'esprit de la jeune vampire, je compris immédiatement qu'il allait à présent falloir que je joue cette partie sans m'aider de mes dons surnaturels. Je sentis le danger monter à mesure que je devrais me découvrir. Et la découvrir elle. Bien que je fasse très attention à ne pas en dire trop, le trouble qu'elle m'inspirait malgré mes réticences était très dangereux.

Je savais, intuitivement, qu'il fallait que j'éloigne la menace qu'elle pouvait représenter pour mon club : cette femme se baladait avec une grenade, qu'elle pouvait décider de faire sauter à peu près quand elle voulait. Et une fois qu'elle serait dégoupillée, je ne pourrais plus rien faire. La seule solution que j'avais, c'était de la pousser à s'écarter de son sac. J'allais devoir faire appel à l'embarras et à l'emprise que j'avais sur elle pour ça. Je choisis de m'aventurer sur un terrain que je connaissais bien et qui me permettrait de maîtriser l'incendie avant qu'il ne se propage. Prenant mon courage à deux mains, je me levais pour attraper la sienne et l'attirer sur la piste de danse. J'attendais toujours sa réponse à a question, mais je devais faire au plus urgent. Je l'attirais à moi et me mis à bouger au rythme de la musique. Il était important de faire comme si on se connaissait bien, pour ne pas inquiéter les clients : s'ils savaient que quelqu'un se baladait ici avec une bombe prête à exploser, ça serait l'émeute et je perdrais le contrôle de tout. Elle pourrait ainsi s'enfuir ou même faire sauter sa grenade, et dans ces deux cas, il y aurait beaucoup d'innocentes victimes, ce que je ne pouvais pas tolérer.  Quand elle me répondit, je sentis mes jambes s'engourdir et mon esprit exploser. M'aimer et partager ma vie ? Mais comment était-ce possible ? On se connaissait à peine ! On ne s'était jamais vues ! Et elle menaçait mon club d'explosion ! Complètement perdue, mon cœur battant la chamade comme jamais, malgré le fait que théoriquement j'étais morte, je me contentais de danser le temps de reprendre mes esprits. Prenant une grande inspiration, j'essayais difficilement de ne pas montrer qu'elle m'avait complètement ébranlée :


-Si vous sortez avec des gens riches, c'est justement pour éviter la famine et une vie misérable. N'est-ce pas ?

Lui parler ainsi me brisait le cœur, mais je n'avais pas le choix. Il fallait qu'elle sache que je l'avais grillée et que j'avais des doutes sur le fait qu'elle soit sincère. Après tout, ce n'était sûrement pas la première fois qu'elle tenait un tel discours afin d'attendrir les proies un peu rebelles. Pendant qu'on dansait, je cherchais le regard d'un des agents de sécurité du bar et je lui indiquais d'un signe discret, dans le dos de Pyro, le sac contenant la grenade. Il s'en empara et s'éloigna sans rien dire. Je le remerciais d'un mouvement de tête presque imperceptible. Maintenant que le danger était éloigné, que la jeune femme était vraiment sans défense, je pouvais me permettre de retourner m'asseoir. L'entraînant derrière moi, par la main, je l'invitais à se réinstaller. Cependant, la gêne qu'elle ressentait de s'être ainsi fait prendre à son propre jeu la poussa à s'esquiver, sous prétexte d'aller nous recommander des verres. Elle s'éclipsa au bar en essayant vainement de masquer la rougeur qui lui mangeait les joues. Elle avait honte de ses paroles, du moins, c'est ce qu'elle essayait de faire croire. Mais pouvais-je seulement croire l'espace d'un instant qu'elle était honnête sans que ça me coûte cher ? Je l'ignorais et ma méfiance naturelle me poussait à croire que je n'était pour elle qu'une cible de plus. Elle revint, le visage toujours aussi écarlate et posa les verres sur le plateau de la table. Assise en face de moi, elle semblait tendue, comme si elle marchait sur une corde raide. Fixant mes yeux dans les siens avec toute l'intensité dont j'étais capable, je posais la question qui me brûlait les lèvres :

-Etes-vous seulement sincère ?
Spoiler:

Message par Invité Mar 23 Sep - 12:20

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Pyro fut surprise par Catherie quand elle l'attrapa pour aller danser, plus la piste s'approchait, plus la jeune vampire sentait la peur monter en elle, ce qu'elle craigne était arrivé, elle se retrouver au milieu de tout c'est humain avec Catherine, étant d'une nature très matifiante, il s'agissait du pire endroit possible pour Pyro, bizarrement Pyro se sentait plus en sécurité au prêt de Catherine, elle aimait beaucoup ce sentiment. Avec beaucoup de mal, elle essaya de suivre maladroitement les pas de Catherine mais sans grand succès, après une dizaine de minutes Pyro n'en pouvait plus, regardent Catherine pour lui faire comprendre qu'elle était à bout de souffle, elle repartit s'asseoir en compagnie de Catherine, la question qu'elle lui avait posé un peut plus tôt, lui avait fait mal, mais elle devait lui répondre. Bien quand extérieure Pyro avait l'air à peu prêt calme, c'était le chaos total à l'intérieur de sa tête, elle n'arrivait plus à reprendre le contrôle.

« Effectivement, vivre avec des gens riches me permettais d'éviter la misère et de dormir dans une vieille ruine qui ne possède plus qu'une moitie de toit, mais je ne me contentai pas que de vivre avec eux, j'aimai leur faire connaitre ce que l'on ressent quand on dore à même le sol en sachent que demain ne sera pas mieux, en générale, je reversai les trois-quarts de ce que j'ai dérobé à des orphelinats, pour que les enfants n'est pas à connaitre la misère »

En lui révélant ça, Pyro espère prouver à Catherine qu'elle était sincère, mais d'un autre côté elle pourrait le prendre mal et désirerai de mettre un terme à cette discutions, en décidant de dire la vérité elle avait peut-être gâché sa seule chance avec cette femme magnifique. Pyro n'avait jamais eu cette envie de partager ça vie avec quelqu'un et ce sentiment lui retourner l'estomac, Pyro reprit une gorgé de son verre, essayent de se calmer du mieux que possible, le jeune vampire avala de travers et se mis à tousser discrètement envoya la main à son sac pour attraper un mouchoir avent de remarquer sa disparition, elle se baisa pour regarder son la table s'il n'était pas juste tomber, mais à part les pieds de Catherine rien ne si trouvait. *A quel moment à t'il disparut ?* Se dit t'elle en parcourant la salle de l'œil qui passait du violet profond au rouge vif,si quelqu'un trouvai la grenade qui y était cacher cela pourrait avoir de lourdes conséquences. Pyro se retourna du côté de son interlocutrice toujours avec le même regard.

« On dirait que la sécurité de ce club manque d'expérience. »

Grognant sur les dernières syllabes, la jeune femme se mit à réfléchir au moment où elle aurait pu le perdre de vue.

Spoiler:

Message par Invité Mar 21 Oct - 21:59

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Je sentis un vague effluve de panique monter chez la jeune vampire quand je l'attirais à ma suite sur la piste de danse. C'était ténu, car mes perceptions étaient brouillées  par la foule et mes précédentes tentatives pour percer ses barrières mentales. Un léger vertige me pris alors que je me retrouvais en plein cœur de toute l'agitation du club. Les corps en mouvement, la chaleur, les pouls des humains battant avec frénésie... Je dus faire un effort grandiose pour contrôler la soif de sang qui failli me submerger.... Ce nouveau régime était encore très récent, et l'envie d'attaquer quelqu'un pour me nourrir du précieux liquide pourpre jusqu'à la dernière goutte, jusqu'à sentir le battement du cœur de ma victime s'arrêter sous les lèvres, était encore très vivace. C'est à cet instant précis que je me sentis vraiment en danger, vulnérable. Plus encore qu'au moment de me rendre compte que Pyro était armée et possiblement mal intentionnée. Parce que je me savais à la merci de mes instincts les plus primaires, les plus bestiaux. Ceux que j'avais du mal à réprimer, à garder à distance, afin de rester celle que j'avais choisi d'être à présent : Une femme respectable et une vampire capable de sentiments, d'humanité. J'avais longtemps résisté à cette facette, refoulé toutes les émotions, quelles qu'elles soient, afin de n'être plus qu'un boucher, sans états d'âme. Mais à présent, je faisais la manœuvre inverse, et il était vraiment difficile de résister et de ne pas me jeter sur un des clients qui se trouvait à côté de moi. Je dus trouver la force nécessaire dans ma volonté de ne pas me laisser manipuler par la jeune femme qui essayait avec efforts de me suivre dans ma danse, que je ralentissais pour ne pas la semer littéralement. Elle pouvait être dangereuse, et la moindre faille pouvait clairement m'être fatale. Certes, l'attirance que j'avais pour elle était évidente, flagrante. Mais il n'en était pas moins que je ne savais rien d'elle, que je ne savais pas à qui j'avais affaire et qu'elle pouvait très bien s'arranger pour me séduire avant de m'enfoncer un pieu dans le cœur pendant mon sommeil. Elle avait du charme et elle le savait aussi bien que moi. A l'évidence, elle en avait souvent joué pour piéger ses victimes, et je ne comptais pas bêtement me laisser aveugler, émouvoir. Je ne serais pas un nom de plus sur la liste des pigeons qu'elle avait trop facilement arnaqués.

Je fixais mes yeux dans le sien, et une sorte d'envoûtement me pris. Je me concentrais avec acharnement sur mes pas de danse, guidant adroitement ma partenaire, qui semblait tout de même perdue, en essayant de maîtriser mon trouble. Je passais alors d'un état de grande dépendance à une sorte de transe: quand j'avais touché la jeune femme, pour prendre sa taille tout en gardant une certaine distance pour danser, j'avais ressenti comme un court électrochoc. Comme si un courant électrique de faible intensité parcourait tout mon corps... Une sensation que je n'avais ressenti qu'avec trois personnes dans toute ma vie: James, Cathy et... Néro. Les trois seules personnes qui avaient réellement partagé ma vie et que j'avais sincérement aimées et désirées... J'ignorais si, malgré ses belles paroles, la jeune femme ressentait la même chose, ou si elle avait juste essayé de me faire croire que c'était le cas. Elle eu quand même le mérite immense de tenir une bonne dizaine de minutes à mes côtés, dans une galère totale, au milieu des hommes et des femmes qui se déhanchaient avec innocence. Pour quelqu'un qui n'avait aucune notion de danse, c'était un petit exploit déjà. En tout cas, j'avais réussi à l'éloigner de notre table assez longtemps pour que le service de sécurité du club puisse s'emparer du sac de la jeune vampire, afin d'éloigner la menace que représentait la grenade que Pyro avait amenée avec elle. Je ne comptais pas lui laisser toute la soirée la possibilité de réduire mon affaire en cendres, emportant avec elle la vie de centaines de personnes ou le moyen d'en blesser un grand nombre, dans le meilleur des cas. Je n'avais pas envie de la laisser faire un feu de joie de mon business. Alors que nous retournions nous asseoir, je bus une gorgée de Vodka afin de me redonner un peu de force et de courage. Regonflée à bloc et confiante, j'attendais de voir comment Pyro allait répondre à mes questions. Je ne comptais pas la laisser me mener en bateau comme ça toute la soirée. Non. Je saurais avant ce qu'elle avait en tête. La jeune vampirette avait beau mimer un calme olympien, je sentais bien qu'elle avait le sentiment d'être acculée à mur trop haut pour être escaladé. Elle était coincée, elle le savait. Les solutions pour s'en tirer fondaient comme neige au soleil, et c'était bien mon but. Ce qu'elle m'appris me confirma ce que je redoutais : elle se prenait pour un Robin des Bois en jarretelles des temps modernes, volait aux riches pour redonner aux miséreux, afin de leur éviter un destin tragique. Seulement, il y avait de plus louables façon de gagner son argent qu'en escroquant des gens qui avaient dignement gagné leur vie. Certes, tous les riches ne l'étaient pas devenus de la belle manière. Mais il fallait savoir faire la distinction entre voler des voleurs, et voler des gens honnêtes :


-Je ne serai pas une cible de plus pour toi. Je te préviens. J'accepte de t'offrir une chambre chez moi, afin de t'éviter de vivre dans la rue. Mais à une seule condition : que tu sois honnête et que tu cesses de voler les gens comme moi. Nous ne sommes pas tous des voleurs : je gagne ma vie comme les autres. Je travaille. Si tu veux aider les pauvres, fais-en autant, et reverse une partie de l'argent que tu auras gagné à la sueur de ton front aux pensionnats. Ta cause est honorable, ton but est beau. Mais tu ne fais qu'offrir un argent que tu as sali par tes actes. Ne me dis pas que c'est ce que tu veux, je ne te croirai pas. Tu aides des gens au détriment d'autres. Tu sors certains de la ruine pour y plonger d'autres.

Je vis alors que les révélations qu'elle venait de me faire l'avaient bouleversée. Elle craignait sûrement que le prenne mal, ce qui aurait fortement pu arriver si je ne me sentais pas irrémédiablement liée à cette jeune femme que je ne connaissais pourtant ni d’Ève ni d'Adam. Je voulais lui donner les moyens de faire les choses correctement. Et savoir qu'elle vivait dans une maison à moitié démolie, livrée au climat et à ses aléas, au fait qu'elle se sacrifiait en partie pour aider les autres, me donnait la motivation nécessaire pour en faire autant. Après tout, elle pouvait très bien se contenter de voler les riches pour faire son propre enrichissement, pour s'épargner la rigueur d'une vie dans la rue et s'accorder le confort d'une grande maison, avec eau courante, électricité et bien plus. Elle avait au contraire fait le choix de donner une grande part de l'argent dérobé, ne gardant pour elle que le minimum syndical. Alors qu'elle but trop vite et manqua de s'étouffer, elle se mit à tousser. Elle aurait voulu que ce soit discret, mais malheureusement pour elle , la chose de m'échappa nullement. Posant la main sur son bras, je m'assurais d'un regard qu'elle allait bien, quand elle tendit la main vers l'endroit où son sac aurait dû se trouver. Bien sûr, il n'y était plus... Je vis la colère monter en elle. Elle avait faire virer son regard, d'un violet enivrant à un rouge sanguin que je connaissais bien. Laissant moi-même mes iris changer de couleur et prendre la même teinte écarlate, je rivais mes prunelles à la sienne. Je voulais éviter que la situation ne dégénère. Je savais que je supporterais mal si je devais avoir à la blesser... Ou pire. Gardant toujours ma main sur son bras, je pris une profonde inspiration, en espérant que mon calme se répandrait en elle via ce simple contact :

-La sécurité a simplement obéi à mes ordres. Peu convaincue par ton explication à propos de la grenade que tu caches à l'intérieur de ton sac, j'ai demandé à mes gardes de l'éloigner. Tu comprendras que je ne peux pas prendre le moindre risque de voir mon club réduit en poussière. Qui plus est, des vies dépendent de ma prudence. Le fait que tu sois armée mettait en danger les gens qui sont ici ce soir. Comme j'étais loin de croire que leurs existences t'importaient et que tu n'oserais pas y mettre un terme, j'ai dû prendre les mesures qui s'imposaient. Il n'y a rien de personnel dans mon attitude.

Sur ces mots, je laissais mes prunelles reprendre leur teinte océan d'origine, espérant par ce changement faire passer un message : je ne voulais pas d'une ouverture des hostilités avec pertes et fracas, et je ne comptais pas non plus m'en prendre à elle.

Message par Invité Lun 27 Oct - 10:09

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Pyro se sentait désemparer, impuissante, petit à petit ses yeux reprenait une couleur normal, t'en dis que la jeune vampire restait silencieuse. C'était la première fois qu'elle se sentait aussi faible, elle ne maitrisait plus rien et même son ultime carte venez de lui être enlever, posant une main au dessus de sa poitrine, elle regarda sincèrement Catherine dans les yeux et dit d'une voix un peu triste.

« Tu sais, cette... Grenade est importante pour moi, elle est la première que j'ai crée de mes mains, bien que comme la plus part des explosifs, elle est instable est dangereuse, je la considère comme un porte-bonheur, je ne sais même pas si elle marche, mais vue que je n'ai jamais eu à l'utiliser, je la considère comme porte bonheur, elle représente ce que j'ai de plus précieux, en me la retirant, c'est comme si tu avais pris une partie de moi. »

Restant silencieuse, elle observa la salle remplie de monde qui buvez et danser. Pyro aurait très bien pu se relever et tourner le dos à Catherine, mais quelque chose la retenait, comme si quelque chose l'a liée à Catherine. Les bras croiser, elle regarda fixement la salle.

«Je ne suis pas idiote, à première vue, mes actes ont l'air de vol complètement au hasard, mais je me renseigne sur mes victimes et je ne m'attaque pas à n'importe quelle riche un peu trop vaniteux, je m'attaque à ce qui exploite les autres pour leurs profits, je leur fais comprendre que l'argent n'est pas la vie et que peut une porte la quantité ça ne peut pas les protéger, je ne me revendique pas comme une robin des bois qui joue au petit alchimiste dans son laboratoire à explosif, l'argent que je reverse n'est que de l'argent qui ne m'est d'aucune utilités, et puis qu'en ferai-je? Je m'achèterais une grande maison, des belles voitures, des domestiques ? La belle affaire, tout ça ne m'intéresse pas, je suis juste une terroriste qui s'ennuie et qui veut faire comprendre à certain l'importance d'une vie, car moi il m'en à fallut une deuxième pour comprendre l'importance de la première. »

Bien qu'après se discourt Pyro n'était plus vraiment d'humeur à garder son calme, elle ne put se retenir de rire aux éclats.

« En entrant ici, je me disais que tu étais la cible parfaite, beau vêtement, belle voiture, en possession d'un club, mais maintenant regarde moi, je me suis totalement dévoilé à toi, et pourtant, je ne connais même pas ton histoire, je ne sais pas si tu as mis quelque chose dans mon verre, mais c'est la première fois que je me confie autant à quelqu'un et pour tout dire ça fait du bien. »

Regardant Catherine avec un peux plus de désire elle reprit plus doucement pour ne pas que des oreilles perdues l'entendent.

« Tout à l'heure quand nous dansions sur la piste, je l'ai entendu, la bête qui criée au fond de toi, comme le grognement sourd d'un animale enfermer depuis bien trop longtemps dans une petite cage, bien que tu eusses l'air calme, j'ai vu les efforts que tu as faits pour ignorer ces battements de cœur, même moi j'ai eu du mal à me retenir de sauter sur un client pour le dévorer, je veux savoir comment tu étais au début et si tu me dis que tu étais sage et que tu n'aimer pas attaquer des gens je ne pourrais pas te croire, les gens n'ont pas fait attention mais moi j'ai pu ressentie la chose que tu cachais. »

Pyro ne pouvait plus s'empêcher de regarder Catherine avec passion, attendant avec impatience la réponse qu'elle allait lui donner.

Message par Invité Mar 28 Oct - 23:48

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Je fus désemparée quand je vis la tristesse qui imprégna l’œil redevenu violet de Pyro. Elle semblait si perdue, si fragile... Ma froide résolution vacilla quand je vis que je l'avais peinée sans le vouloir. Sa prunelle accrocha les miennes, et je me sentis fondre. L'attirance que j'avais pour elle reprit violemment le pas sur la volonté que j'avais eu de me protéger, de protéger mes clients et mon club. En lui ôtant son sac, j'eus l'impression poignante de lui avoir arraché une part d'elle-même.... Je maudis alors mon sentimentalisme, me disant que c'était sûrement ce qu'elle voulait : m'attendrir pour créer des failles et m'atteindre de plein fouet. Maudite sois-je, elle avait réussi ! Elle avait sûrement senti que je n'étais plus sûre de ce que je faisais, que j'hésitais... Que je ressentais un certain désir et un attachement certain pour elle, qui me rendait faible et vulnérable. Pourtant, elle ne me semblait plus avoir le moindre calcul en ce moment, noyée dans la marée de sentiments qui la saisissait. La sincérité qu'elle mit dans ce seul regard me chamboula, et je me sentis dériver, comme emportée par une tornade. La gorge nouée, je dus me retenir de toutes mes forces de ne pas prendre sa main, me jeter à ses genoux et lui avouer mes sentiments grandissants pour elle. C'était trop dangereux, et pas mon genre non plus, de me laisser submerger ainsi, de me lancer dans une histoire d'amour à l'aveuglette. Après tout, je ne la connaissais pas... Et je ne pouvais pas oublier qu'elle était arrivée ici avec de mauvaises intentions à mon égard. Elle ne s'en était d'ailleurs pas cachée, et ça me mettait dans une position terriblement instable et dangereuse. Certes, elle avait peut-être changé d'avis et choisi de ne finalement pas s'en prendre à moi ou à mon compte en banque, je ne pouvais pas en être pleinement certaine... Et comme par hasard, tous mes pouvoirs avaient décidé de se mettre sur la liste des injoignables, exactement au moment où j'en avais le plus besoin ! Déstabilisée, je décidais de tomber les murailles qui couvraient encore mon cœur et mon esprit, et de lui dire ce que je pensais et ressentais. C'était de toute manière la dernière carte que j'avais en main...

-Je suis tentée de te croire. Pourtant, ma méfiance naturelle me pousse à résister à tes arguments, à ne pas me laisser convaincre... Cependant, en gage de paix, je vais te rendre ton sac. Tout ton sac. Ne fais pas l'erreur de me trahir... Ce serait aussi regrettable pour toi que pour moi, sinon plus... J'ai besoin d'être sûre que tu es parfaitement honnête avec moi. Je t'en prie, ne me fais pas regretter d'avoir cédé.

J'avalais ma salive avec difficulté. Je fermais les yeux un court instant, essayant de contrôler le Déluge qui se déchaînait en moi, rendant chacun de mes choix plus difficile encore, brouillant mon esprit avec une efficacité bien trop redoutable. Égarée entre l'irrésistible feeling que je ressentais pour elle, cette espèce d'harmonie naturelle, comme si nous étions faites l'une pour l'autre et cette résistante consciente que j'essayais de lui opposer, je finis par appeler un des gardes du club. Je lui murmurais à l'oreille de rapporter le sac de la jeune vampire. Il sembla hésiter, surpris par mon soudain changement d'attitude, sembla prêt à refuser puis se raviser. Après tout, j'étais son patron et il serait mal avisé de me tenir tête. Qui plus est, il était vampire : si cette grenade venait vraiment à exploser, il faudrait un regrettable concours de circonstances pour qu'il y laisse la vie. Il n'était pas le plus exposé, donc. Mais je vis dans son regard qu'il était inquiet pour les autres clients, qui n'avaient pas tous la change d'être presque insensibles aux explosions... Il s'en retourna cependant, et revint très vite avec le sac, qu'il me remit, avant de s'éclipser de nouveau. Fixant la jeune femme, comme pour passer un accord tacite avec elle, je lui tendis ses affaires, en essayant de contrôler l'inhabituel tremblement qui s'était emparé de mes membres. Je n'ajoutais rien, la laissant vérifier le contenu afin d'être sûre qu'il ne manquait rien. Apparemment, il n'y avait aucun absent sur la liste.

-Je comprends ce que tu dis. Mais beaucoup de gens seraient heureux d'avoir beaucoup d'argent afin de s'offrir tout ce que tu dis rejeter. J'ai moi-même une belle maison, une belle voiture, de beau vêtements... J'ai toujours vécu dans l'aisance et même le luxe. Mais je sais très bien que le confort extrême est ce qui tente de très nombreuses personnes. Il n'est pas condamnable de vouloir acquérir le meilleur, de vouloir vivre une vie facile et sans soucis. Malheureusement, même les gens qui bénéficient de tout cela ne vivent pas forcément une vie simple. L'argent ne donne pas tout, c'est vrai. Mais il faut reconnaître qu'il y contribue très largement. Il faut choisir tes cibles avec soin, parce que sinon, tu risques de t'attaquer à quelqu'un que tu auras mal jugé, et de le priver de ce qu'il a toujours cherché à obtenir, en faisant parfois tous les sacrifices. Je suis d'accord que certains ont abusé de beaucoup de choses et de beaucoup de monde pour bâtir le fortune et leur pouvoir. Et c'est bien que quelqu'un les punisse pour ça.


Je pris une profonde inspiration, un peu amusée par la révélation de la jeune vampirette assise en face de moi:

-Je ne pourrais pas droguer une femme pour qu'elle s'ouvre à moi et me cède. Fut un temps, ça aurait pu me ressembler, bien que je n'aurais même pas eu besoin de ça pour parvenir à mes fins. Je ne veux plus de ça. Tout cet argent que j'ai, je ne le vol pas. Ces gens qui travaillent pour moi sont très bien rémunérés pour leurs services. Ils ont des horaires corrects. Je ne les force pas à quoi que ce soit, et encore moins à faire des choses qui leurs déplaisent ou qui sont humiliantes. Moi-même je travaille : je ne me contente pas de gérer ce club. J'y danse également. Je me donne corps et âme pour cet endroit. J'y tiens particulièrement, comme à chacun de mes employés. Ils sont mes salariés, mais aussi mes amis, tous à leur façon. Je ne suis pas un tyran, je ne suis plus un monstre et je suis encore moi une voleuse. Je n'écrase pas les gens pour me poser en position de force. Tout ça, je l'ai construit honnêtement. Alors oui, je suis bien habillée, j'ai un grand manoir, une voiture de sport et des chevaux. Je peux me faire plaisir et acheter à peu près tout ce que je veux en claquant des doigts. Mais il me manque l'essentiel. Tout ce que l'argent ne peut pas offrir. Et j'en souffre tous les jours.

Les mots qui suivirent me firent l'effet d'une gifle. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle me perce ainsi à jour. J'avais pensé que personne ne s'était rendu compte de ma minute d'égarement dans la cohue du club. Entre la musique et les conversations, je n'avais pas songé que la proximité de la jeune vampire avec moi lui permettrait de prendre conscience de ma faiblesse au milieu de tant de sang humain. J'avais compté sur le fait qu'elle serait suffisamment distraite par ses sentiments pour ne pas prendre garde à ce qui m'arrivait. Grossière erreur. J'avais trop sous-estimé sa nature vampire et le fait que ces pulsions-là, elle les connaissait sûrement aussi bien que moi. Après tout, c'était une vampire de bas âge, et c'était à ce moment là qu'on était le plus soumis à sa nature... Je me sentais piégée : elle savait que sous mes beaux discours et les apparences, j'étais en lutte avec moi-même. Vulnérable. C'était bien la première fois que quelqu'un me voyait ainsi, en conflit avec mes plus bas instincts, ma soif de sang. Jusque là, je n'avais jamais renié ma nature de vampire. Au contraire, je m'en montrais fière et méprisais les humains. Mais aujourd'hui, le masque était tombé. Ça faisait du bien, mais en même temps c'était dur d'accepter que plus rien ne nous protégeait, que la carapace qu'on avait mis des siècles à forger venait de s'effondrer. Je n'avais plus qu'à faire face à l'évidence, maintenant :

-Oui. Oui, c'est vrai que j'ai eu envie de céder à cette dévorante soif de sang que j'essayais de bâillonner. J'ai eu du mal à y arriver, j'ai cru que j'allais tout lâcher. Et la seule qui m'a empêchée de vider un innocent de son sang, c'est toi. C'est vrai que j'ai eu envie de redevenir celle que j'ai longtemps été l'espace d'un très bref instant, de ne plus résister à mes pulsions. Mais j'ai fait une promesse que je compte tenir... Et tu m'y as aidée. J'ignore comment, mais te savoir aussi près de moi m'a donné la force nécessaire pour ne pas attaquer quelqu'un. Cette « bête » au fond de moi, elle a si longtemps eu soif de vengeance... J'étais... J'étais... Un monstre. J'ai marqué la légende des montagnes de cadavres que je laissais derrière moi, dans le monde entier. Un boucher, et rien de plus que ça. Incapable d'amour, de pitié. Un être uniquement animé par l'amertume, la colère et la haine. Je ne m'attachais pas aux gens, je me contentais de les mordre puis de les tuer. Parfois même, je les manipulais ou les faisais tomber sous mon charme, j'en profitais une nuit et le lendemain, on retrouvait le corps sur le lit et moi, j'étais déjà loin. Mais je ne veux plus de tout ça.

Je baissais alors la tête, fuyant le regard empli de passion de la jeune vampire, honteuse. Mon passé me faisait froid dans le dos à présent, et confier ça à quelqu'un me faisait mal. J'avais peur qu'elle me déteste, qu'elle me fuit ou me traite comme une paria. Je l'aurais mérité, cependant. Bien que je me dise meilleure que les gens que Pyro condamnait, je n'étais pas à sauver non plus. J'avais commis des atrocités, je le savais. Le monde le savait, du moins, il l'avait su. Je méritais un châtiment au moins aussi horrible que celui que la jeune vampire, dans sa soif de justice, réservait aux riches qui faisaient du mal autour d'eux pour s'imposer, bien que mes motivations fussent différentes à ce moment-là. J'avais ruiné des vies par centaines, j'en avais pris des milliers d'autres. Tout ça pour une chasse fantôme, tout ça pour rien. Parce que jamais je n'avais pu retrouver les coupables du meurtre de ma famille et jamais je n'avais pu les punir de leur crime. La traque de Pyro était peut-être aussi vaine que la mienne. Mais elle valait aussi certainement la peine d'être menée. La Mort dans l'âme, j'évitais consciencieusement le regard scrutateur de la jeune femme, rendue malade par ma propre infamie.

Message par Invité Jeu 30 Oct - 11:33

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Pyro attrapa son sac avec rapidité et l'ouvrit pour vérifier que la grenade si trouver bien, La jeune vampire laissa s'échapper un soupir de soulagement quand elle vu son porte-bonheur à l'endroit où elle l'avait laissé, reprenant avec une lueur de bonheur dans le regard.

«Merci de me l'avoir rendue, comme je te l'ai dit, cette grenade ne met utile qu'en dernier recourt, je ne sais même pas si elle marche, mais même à ce moment-là, je pense que je trouverais autre chose pour ne pas l'utiliser, tu dois surement trouver ça stupide de s'attacher à une chose si éphémère qu'une grenade.»

Rigolent doucement sur ses derniers mots en reposant son sac à côté d'elle en laissent sa main dessus avec un petit sourire discret. Pyro continuer d'écouter avec attention Catherine, elle ne put s'empêcher l'imaginer en train de danser sur une scène, souriant à cette idée, elle attendit que Catherine finis de parler avent de reprendre la parole.

«Mais tu ne trouves pas ça ennuyeux? Je veux dire claquer des doigts et obtenir ce que l'on veut c'est super, mais tu ne t'en lasses pas? Par exemple quand tu te réveilles, qu'elle est la première chose que tu voudrais, si tu peux l'obtenir en claquant des doigts, aux finales ça na plus d'intérêt, tu ne penses pas ?»

Apres ce petit discourt, Pyro se sentait mal, elle avait l'impression d'avoir fait la morale à Catherine, elle n'aimer vraiment pas ce qu'elle venait de dire et de plus, elle ne pouvait pas se permettre de lui faire la morale car, étant une terroriste confirmai qui, comparer à d'autres personnes qui faisaient ça pour leurs idéaux, Pyro faisait exploser des bâtiments juste pour son pur plaisir, mais elle ne préférait pas trop en parler à Catherine de peur de l'effrayer et qu'elle finit par mettre fin à la discutions avent de partir. Même en ayant envie d'un verre, Pyro n'arrivait plus à se lever, elle commençait à apprécier de plus en plus cette conversation et n'avait vraiment plus envie de quitter Catherine. Restant plonger dans les paroles de son interlocutrice, elle fut surprise par la révélation de Catherine, Pyro sentie comme de la chaleur monté en elle, comme un manque d'air alors qu'elle n'avait pas besoin de respirer, c'était encore la première fois que ça lui arriver et elle ne s'avait toujours pas comment gérer cette émotion qui l'a submerger, elle arriva pourtant à se contrôler en continuent d'écouter Catherine, apparemment, elle avait un passé de prédatrice sanglante qu'elle essayer de cachait dans une cage au fond d'elle, mais cette cage avait l'air très fragile et le fait dans parler n'avait pas l'air de l'enchantais, le fait qu'elle détourne le regard pour éviter celui de la jeune femme la rendait encore plus craquante, mais elle avait l'air vraiment déprimer, Pyro se sentait obliger de dire quelque chose pour combler le vide dans la conversation, s'éclerssicent légèrement la voix, la jeune vampire prit la la parole.

«Tu sais, je ne te juge pas sur ton passé, même si tu a enchainer les massacres, ça reste le passé, mais il ne faut pas l'oublié car c'est lui qui à fait la femme que tu es aujourd'hui, moi au contraire je te trouve encore plus attirante comme ça, car comparer à la plus part des gens qui se trouve dans cette sale, tu n'est pas une coquille vide qui est bien conforter dans l'idée d'être plus fort que les autres alors qu'il ne vale pas mieux.»

Avec ses mots Pyro espérer trouver un sourire sur le visage de Catherine et surtout lui avoir fait comprendre qu'elle adorer être avec elle.

Message par Invité Dim 25 Jan - 12:43

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Je regardais Pyro vérifier son sac dans les moindres détails avec fébrilité, un sourire patient sur les lèvres. Je savais très bien que mes agents de sécurité n'avaient rien pris dedans, puisque je ne le leur avais pas ordonné. Je leur avais simplement demandé d'éloigner le sac par mesure de précaution, et s'ils s'étaient amusés à piquer un truc, ils savaient ce qu'ils risquaient. Je ne les pensais pas assez bêtes pour me défier ainsi. De un, ils finiraient sans travail dans la seconde, de deux, ils finiraient avec une tête au carré. Je n'aurais pas supporté qu'on essaye d'être plus malin que moi dans mon propre club. Pendant qu'elle constatait avec soulagement qu'il ne manquait rien dans ses affaires, je jouais distraitement avec un anneau à pierre rouge que j'avais au doigt. Je ne m'en étais pas rendu compte, je le faisais inconsciemment. Je tenais beaucoup à cette bague, très ancienne et dernier souvenir encore palpable de ma famille. Cet anneau avait été transmis à de nombreuses générations de Pierce avant d'être perdu, puis retrouvé et transmis à la fille aînée de la dernière génération vivante. A ma sœur... Mais elle m'en avait elle-même fait cadeau contre la tradition, parce qu'elle savait que j'y tenais beaucoup. Aujourd'hui, c'était la seule chose qui me restait d'elle... Elle me l'avait offert peu de temps avant le massacre de notre famille, et donc, avant sa mort ou du moins, sa disparition... J'avais pris ce geste réflexe quand j'étais perdue dans mes pensées ou préoccupée. Je faisais tourner la bague autour de mon doigt ou caressais le saphir avec douceur, ce qui m'apaisait très efficacement. Je vis que ça venait d'attirer l'attention de la jeune femme et je suspendis mon geste lorsque son œil se posa sur le bijou. Je lui répondis sur un ton mi las, mi amusé :

-Non, je ne trouve absolument pas cet attachement stupide... Je pense qu'on s'attache plus ou moins tous à certains objets. On ne le dirait pas en me voyant, mais je suis quelqu'un de très sentimental. Beaucoup d'objets, particulièrement chez moi, ont une histoire. Ils sont chargés de souvenirs, bons comme mauvais. Garder tout ça, ça me permet de ne pas oublier qui j'étais et comment je suis devenue celle que je suis aujourd'hui. C'est très important, le souvenir... Pour un vampire, c'est la seule chose qui ne change jamais. Un vampire ne peut pas perdre la mémoire. Et tant mieux... C'est parfois la seule chose qui peut nous empêcher de perdre l'esprit.

Je cédais peu souvent du terrain à ma nostalgie, car elle prenait alors le pas sur absolument tout. Mon envie de continuer à vivre dans un monde qui n'était pas le mien, de rencontrer des gens vivant selon des codes totalement différents de ceux qui m'avaient fait grandir, d'aller dans des endroits qui ne m'avaient jamais été familiers. Et pourtant, j'avais su m'adapter à toutes les époques qui j'avais traversées. Mais je n'avais jamais su tourner la page sur le monde qui avait été le mien et qui aurait dû être le seul. J'aurais dû mourir comme tout le monde après une vie relativement brève, notre époque n'étant pas celle des centenaires d'aujourd'hui. Et pourtant, il n'en était rien : j'avais vécu plus longtemps que beaucoup de gens, parce que mes parents m'avaient rendue presque immortelle. Autant de défauts que mon époque pouvait avoir, pour moi elle était belle : j'étais jeune et insouciante, je vivais loin de ces histoires de morts-vivants... Je m'amusais de tout, je profitais de la beauté pure de l'Italie de cette époque. Et du jour au lendemain, toute ma vie avait été bouleversée et je me retrouvais ici, à diriger un club, à être plus riche de Crésus, à pouvoir obtenir tout ce que je voulais d'un battement de cils et à être assise en face de cette femme magnifique...

-C'est drôle et divertissant. Les cinquante première années. Mais après, ça devient lassant puis carrément ennuyeux, de pouvoir obtenir tout ce que l'on veut sans se fatiguée. Sans avoir à se battre même rien qu'un peu pour avoir ce qu'on désire le plus au monde. Mais ce qu'on désire le plus au monde perd tout son éclat dès qu'on l'obtient, c'est la malédiction des riches... La première chose que je veux en me réveillant... ? Pouvoir serrer une femme dans mes bras et l'embrasser tendrement... Même ça je pourrais l'avoir facilement ! Mais ce que je voudrais, c'est qu'elle soit là de son plein gré et pour longtemps, sans que j'ai à la forcer, à la manipuler ou à la menacer...

J'appelais une des serveuses et commandais deux nouveaux verres, l'un pour moi et l'autre pour Pyro, en évitant consciencieusement son regard. Je savais qu'elle comprendrait très vite de quelle femme je parlais et je ne voulais pas avoir à affronter sa prunelle. J'étais comme une gamine, timide et empruntée... Je ne savais plus où me mettre et je me retenais de ne pas me mettre à gigotée comme une enfant mal-à-l'aise d'avoir enfin avoué ses sentiments, parce qu'elle ne pouvait plus les contrôler et que ça devenait insupportable. Une fois le verre servi, je nouais mes doigts autour de la paroi transparente dans le seul but d'éviter de toucher sa peau... D'effleurer ne serait-ce que sa main... Je refusais de me laisser submerger par cette émotion, par ce désir que j'avais pour elle... J'essayais de construire un mur entre elle et mes sentiments, parce que c'était ce que j'avais toujours fait et que je ne voulais pas que ça aille trop vite. Il n'était pas question d'agir comme d'habitude, de la ramener chez moi, de la mettre dans mon lit et de la jeter dehors le lendemain matin. Je me refusais à lui imposer un tel traitement. Je ne voulais pas d'un coup d'une nuit, je voulais... Je voulais plus que ça. Bien plus.  Je pris une profonde inspiration, qui en soit ne me servait à rien puisqu'un vampire ne respirait plus, mais qui me permettait de garder un temps soit peu de maîtrise sur moi-même.

-Et pourtant, tu devrais... Qui te dit qu'un jour, je ne perdrais pas le contrôle de mes envies, de mes pulsions, et qu'elles ne me pousseront pas à m'en prendre à toi... ? Contre ma volonté, ma soif de sang peut me mener à m'en prendre aux gens auxquels je tiens, ou simplement à ceux qui ont le malheur de se tenir trop près de moi... Ca ne fait que peu de temps que j'ai choisi de changer de mode de vie, et je suis loin d'être au point... En ce moment, je ne ressens que le pouls de ces gens qui dansent, que leur sang dans leurs veines... Que la chaleur qui émane d'eux alors qu'ils s'agitent en bas... Tu n'imagines pas l'effort que ça me demande de ne pas me jeter parmi eux et de faire un massacre... Je dois lutter à chaque seconde qui passe contre cette envie fulgurante et contre ma nature... Les deux seules choses qui me permettent de tenir en ce moment, c'est toi et l'alcool que je bois pour essayer de compenser cette putain d'envie de me nourrir de sang humain...

Un fin sourire désabusé se dessina sur mes lèvres. Je portais mon verre à mes lèvres, comme pour essayer de me cacher derrière alors que je savais pertinemment que ça ne servait à rien. J'étais gênée de me confier ainsi à une étrangère. Tant de sensiblerie ne me ressemblait pas, et pourtant, elle réveillait en moi ce qu'il pouvait y avoir de meilleur et que j'avais si longtemps repoussé tout au fond de mon être. J'avais horreur de paraître fragile et vulnérable, comme en ce moment... Et pourtant, je n'arrivais pas à lui cacher cette part de moi, parce qu'elle voyait ma personne véritable comme un livre ouvert...

-Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça... Et je ne peux même pas prétexter que je suis bourrée ! Est-ce que... Est-ce que tu me ferais l'honneur de retourner danser avec moi... ? Aucune ruse, aucun but caché... Juste toi et moi sur la piste ? Ton sac ne craint rien cette fois, il restera précisément là où il est, tu le retrouveras en revenant tout à l'heure, c'est promis.

J'attendis alors sa réponse avec une nervosité que j'avais du mal à cacher.
Spoiler:

Message par Invité Dim 8 Fév - 8:43

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Pyro se sentait rassurer de ne pas être la seule gênée et comme elle, Catherine avait fini par ouvrir son cœur et en entendent les mots que Catherine avait prononçais la fit fortement rougir, chaque minute qui passaient la faisait tomber de plus en plus amoureuse et la pousser de plus en plus à se convier.

"Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose au fond de moi me pousse à me confier à toi et je n'ai plus envie d'avoir de secret pour toi et au risque de te faire peur, je suis une terroriste solitaire recherchée dans plusieurs villes et pour toi, je suis prête à prendre le risque qu'un jour, tu t'en prennes à moi si tu me laisses une chance de t'aimer, c'est la première fois que je ressens ça pour quelqu'un et je suis déjà accro à ce sentiment, je n'ai pas envie qu'il s'arrête après cette soirée"

Le masque derrière le quelle Pyro se cachait était complètement tombé et elle était complètement à la merci de Catherine. Après avoir écouté les paroles de la vampire, Pyro se leva et tendit une main courtoise à Catherine pour l'inviter à danser avec le sourire, mais cette fois s'il s'agissait d'un sourire sincère sans la touche de folie qui habituellement accompagner tous ses sourires. Une fois sur la piste Pyro suivit les pas de danse de Catherine, un peu maladroitement, mais sans plus de difficulté, profitant de la vue de la vampire qui dansait, Pyro souriait poussant discrètement les personnes qui osaient se mettre entre elle et Catherine. Après plusieurs minutes à danser, la jeune vampire commençait à se sentir mal, le bruit du cœur des personnes qui l'entouraient commencer à raisonnai dans sa tête de plus en plus fort, et même son pouvoir semblait hors de contrôle, des brides du futur des gens commencer à brouiller son champ de vision, des centaines d'images défilant devant son œil en quelque seconde, elle commençait petit à petit à perdre le contrôle sur ses instincts primordiaux, son œil passant du violet au rouge et du rouge au violet, la jeune vampire était sur le point de se jetait au milieu de la foule comme un renard dans un poulailler quand Catherine l'interrompu pour la ramenai à la table. S'excusant du mieux que possible le manque de contrôle qui lui était arrivé, Pyro se sentait mal à l'aise.

"Je suis désolé, l'excitation et mon pouvoir mon rendu complétement sauvage l'espace d'un instant et si tu n'avais pas était là, j'aurais surement massacré tout, c'est gens jusque au dernier sans laisser de survivant"

La jeune vampire ne savait plus où se mettre n'osant même pas regardé Catherine, elle avait peur de sa réaction, elle venait à peine de lui annonçait qu'elle était une terroriste recherchée et en prime, elle lui avait fait voir qu'elle ne contrôlai pas, ses instincts ni son pouvoir. Pyro fit mine de chercher dans son sac pour ne pas avoir à affronter le regard de Catherine.

Message par Invité Dim 8 Fév - 14:24

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Je vis très rapidement que mes mots avaient fait mouche dans le coeur de la jeune vampire. Apparemment, ce sentiment de gêne était parfaitement partagé. Je ne savais plus où me mettre, tant cette sensation m'était inconnue. J'étais très rarement tombée amoureuse, encore moins aussi vite et je me sentais cruellement mal-à-l'aise et totalement vulnérable. Les sentiments rendaient cruellement fragile, je le savais pour l'avoir parfois expérimenté et cette femme me donnait l'impression de pouvoir détruire n'importe qui, n'importe quand, pour peu qu'elle le veuille. J'avais peur d'être une cible toute choisie si je venais à céder aux émotions qu'elle faisait naître en moi... Et pourtant, comme résister à ça...? Pour un être humain, il était déjà particulièrement dur, voire impossible, de ne pas cèder, mais pour un vampire, c'était encore pire. Tout était tellement amplifié que ça en devenait obsédant, à tel point que certains vampires s'étaient donné la mort pour échapper à des sentiments qu'ils ne contrôlaient plus et qui les empêchaient de penser à autre chose ou même de vivre, tant ils étaient harcelés par ce qu'ils ressentaient. Généralement, la lutte ne durait pas particulièrement longtemps avant qu'un immortel finisse par lâcher prise et la plupart du temps ça finissait assez mal tellement les conséquences étaient fâcheuses. Ou la personne concernée en arrivait à la solution la plus extrême pour s'échapper. Et je n'avais pas envie de mourir définitivement. Je ne voulais pas prendre le risque inconsidéré de me laisser petit à petit asphyxier par mon amour naissant pour cette femme. Je savais pourtant que, même si je cédais, cet amour pourrait très bien me tuer: une seule grenade de cette femme et je disparaissais à coup sûr de manière définitive. Dans tous les cas, j'étais condamnée. Alors autant passer un maximum de bon temps avant que le glas ne sonne.

-Ce sentiment est partagé et j'y suis aussi peu accoutumée que toi... Cette sensation de danger persiste pourtant. Parce que je sens au fond de moi que si tu voulais me tuer, tu n'aurais pas tant de mal que ça à y parvenir... Pourtant, ce risque je me sens prête à le prendre... Après tout, j'ai vécu plus longtemps que n'importe quel humain ne devrait le faire et j'y je dois mourir maintenant, alors ainsi soit-il... J'ai également derrière moi pas mal de cadavres et je n'en suis pas fière... J'étais également recherchée dans presque tous les pays du monde pour ça, raison pour laquelle je me suis réfugiée ici. On fait tous des choses horribles au moins une fois dans sa vie, surtout quand on est vampire. Je... J'aimerais que tu viennes habiter à la maison... Je ne.. Je ne veux pas que tu retournes vivre dans un taudis.

Cette proposition était complètement incensée, après tout je ne connaissais pas cette femme et il était dangereux de l'inviter à partager ma demeure. Elle pourrait très bien décider de prendre tout ce qu'elle voulait avant de la faire exploser dans un magnifique feu d'artifice pendant que j'étais à l'intérieur... Je ne la connaissais que depuis si peu de temps... Et pourtant mon coeur me soufflait que c'était ce qu'il y avait de plus juste à faire. Etait-ce déraisonnable ? Très certainement. Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore... Ca me faisait mal de savoir qu'elle vivait dans une vieille baraque complètement délabrée, à la portée des intempéries, de la police et de tout ce qui pourrait lui nuire. Mon manoir était quand même nettement plus attrayant, accueillant et sûr que cet horrible logement de fortune où elle avait élu domicile. Chez moi, elle serait en sécurité. Seul inconvénient, c'est moi qui serait alors en danger... Mais tant pis. Après tout, toutes les cartes avaient été jetées maintenant et il était trop tard pour reculer. On avait toutes les deux tombé le masque et revenir en arrière était devenu impossible. Il n'y avait plus qu'à aller jusqu'au bout et voir où le Destin nous ménerait. S'il était souvent farceur et imprévisible, il fallait parfois savoir aller au devant de lui et le provoquer, même si on pouvait s'y brûler les ailes.

Alors que je m'étais levée et que je prenais la main de la jeune vampire pour rejoindre la piste de danse, je sentis d'instinct que quelque chose commençait à déraper. Sur le moment, je ne parvins pas à savoir quoi. Je bougeais au rythme de la musique en essayant de ne pas faire de mouvements trop compliqués pour que la jeune femme puisse me suivre assez facilement, me collant doucement contre elle tout en respectant quand même une certaine limite, pour ne pas me montrer trop pressante ou envahissante, mais juste assez pour essayer de créer un lien physique entre nous. Je posais doucement mes mains sur ses hanches et me laissais envahir par la musique, qui était teintée du leger battement de coeur de la jeune femme. Il était relativement rapide, mais pas anormal, ce qui était assez rassurant. Jusqu'à ce qu'il s'emballe et que je commence vraiment à m'inquièter. Nous étions au milieu d'une foule assez compacte, qui bougeait beaucoup et qui provoquait chez un jeune vampire des pulsions très difficile à contrôler, une certaine excitation et une soif de sang très dure à contenir. Lorsque je m'éloignais un peu de lajeune femme, je me rendis compte que la couleur de son oeil passait du rouge ou violet par intermittence, signe qu'elle essayait de mettre en cage cette foule d'émotions fortes, sans y parvenir totalement. La récente transformation en vampire de Pyro la rendait très vulnérable à ses pulsions. Un problème que je connaissais bien et que j'avais appris à contrôler au fil des décennies, moyennant des années de souffrance et de crimes avant de parvenir à gérer mes émotions, mes pouvoirs et mon instinct animal. Elle commençait également à perdre la maîtrise de ses pouvoirs, ce qui l'ébranlait visiblement profondément. Je la sentis chanceler entre mes bras et je dus resserrer mon étreinte sur sa taille pour éviter qu'elle ne tombe au milieu des clients. Je la raccompagnais prestement à notre table, en veillant bien à ce que personne ne la bouscule, ce qui risquerait de provoquer une attaque éclair qui ferait couler pas mal de sang à coup sûr.


Je l'aidais à se rasseoir et je sentis dans son aura que le calme revenait lentement en elle, puis se fût la gêne et la honte qui l'envahir. Je devais la rassurer... Après tout, ça n'avait rien de surprenant: beaucoup de vampires perdaient facilement la maîtrise d'eux-mêmes quand ils étaient au milieu d'une foule aussi nombreuse. J'avais moi-même encore du mal parfois à faire face à ce qu'on éprouvait quand on était entouré de sang humain bien frais et à disposition comme ce soir. Raison pour laquelle j'avais longtemps évité ce genre d'endroits. Je saisis doucement le menton de Pyro entre mes doigts pour fixer mon regard au sien, mettant dans mes prunelles et dans mon geste toute l'indulgence dont j'étais capable. Ma voix se fit douce et tendre alors que je m'agenouillais à côté d'elle, prenant ses doigts entre les miens dans ma main libre :

-Pyro... Ecoute-moi... Beaucoup de jeunes vampires auraient ressenti la même chose que toi... Contrôler ces pulsions, ça s'apprend, ce n'est pas inné... J'ai moi-même eu besoin de beaucoup de temps avant de parvenir à canaliser ces envies de meurtre... Mais tu finiras par y arriver... Je t'apprendrai comment faire... Mais pour le moment, il vaudrait mieux partir d'ici et aller au manoir. Il serait bien plus facile pour toi de te ressaisir dans un endroit où il n'y aura pas tant de tentations. D'accord...?

Je l'aidais à se lever, la laissant s'appuyer sur moi autant qu'il le fallait afin de l'aider à marcher. Je pris son sac et la guidais lentement vers la sortie, saluant au passage les deux gardes qui surveillaient l'entrée avec un grand sérieux. L'air frais de la nuit sembla réanimer un peu la jeune femme, dissipant un peu l'odeur du sang chaud qui l'avait ennivrée. Elle reprit quelques forces et soon regard avait retrouvé une couleur violette constante. Voilà qui était bon signe. Je l'emmenais jusqu'à ma voiture et lui ouvrit la porte, puis je l'aidais à s'asseoir à l'intérieur avec la plus grande prudence. Je l'aidais à attacher sa ceinture ( dans une voiture comme celle-là, c'était un peu compliqué si on ne connaissait pas) et me penchais vers elle en lui demandant gentiment :

-Ca va mieux...?

Message par Invité Jeu 19 Fév - 13:41

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La jeune vampire s'attendait à se faire engueuler par Catherine ou même qu'elle la laisse seule après ça perte de contrôle, mais elle ne s'attendait vraiment pas à ce que Catherine la rassure et qu'elle ne s'énerve même pas pour le fait que ces clients fussent en danger l'espace d'un instant, leur soirée finissant en bain de sang. Pyro acquiesça de la tête avec un joli sourire aux lèvres à la question, sa soif de sang diminuent peu à peu, elle se leva et s'appuya sur Catherine, se laissent guider par Catherine, Pyro ferma l'œil en passent devant la piste de peur de reperdre le contrôle, elle ne voyait rien, mais pour une raison qu'elle ne connaissait pas, Pyro avait envie de se laissait guider par Catherine, bien que son corps de vampire fût froid, la jeune vampire pouvait sentir une aura chaleureuse qui provenait de Catherine, comme si elle était enveloppée dans la plus soyeuse des couvertures. Bien qu'étant vampire, Pyro ne respirait pas, l'air frais de l'extérieur lui fit l'effet d'un second souffle, la jeune vampire n'avait pas l'habitude de se retenir autant face à des humains sans défiance. La jeune femme prise place sur le siège passager de cette magnifique voiture de sport, quand Catherine l'aida à attacher sa ceinture son bras s'appuya contre la poitrine de Pyro, c'était la première fois qu'elle eut cette sensation, personne n'avait jamais réussi à atteindre la jeune vampire aussi prêt, ce qui fit presque instantanément rougir la jeune femme. Une fois en route, Pyro prit la parole.

«Plus tôt dans la soirée, tu m'as révélait ton pouvoir, mais je ne t'es pas dit quel étai le mien, je vois dans l'avenir, mais pas comme c'est diseuse de bonnes aventures, moi, je vois précisément ce qui va se passer et rien ne peut le changer, se pouvoir est magnifique, mais il est aussi terrifiant, comme disait un grand musicien, "la plus grande peur d'un musicien est d'écrire son propre requiem" moi, c'est quasiment pareil, ma plus grande peur est de voir ma mort à l'avance»

Au bout d'un moment, la jeune femme ne pu s'empêcher de passer la tête par la fenêtre à la manière d'un chien, un grand sourire sur les lèvres, pourtant quelque chose la troublait, qui était réellement cette femme, ça ne faisait que quelque heures qu'elle la connaissait, mais pourtant, elle lui avait révélé ses plus grands secret sans compter sur son influence sur son comportement qui venait de passer de prédatrice folle à quelqu'un avec de la raison, ça ne pouvait pas être l'alcool, car elle le tenait plus que bien, une drogue ? Non, elle s'en serait rendu compte. *Alors c'est ça que tout le monde appelle l'amour ?* Pyro était plus qu'heureuse et arborait un sourire radieux. Une fois arrivée, la jeune femme ferma délicatement la portière de la voiture de peur de casser quelque chose, elle marqua une arête devant la grande maison et dit d'un air gêné.

«Tu na pas peur de me laissait entré, après tout ce que je t'ai dit, il serait normal que tu n'en aies pas vraiment envie et je ne voudrais pas que tu soit mal à l'aise par ma présence»

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