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Message par Invité Dim 29 Sep - 15:10

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Encore coincée !! La pièce était restée dans la machine à café, et pas moyen de l'en déloger. C'était la troisième fois cette semaine, et c'était seulement mardi ! Koiln venait de finir une journée de travail à l'université. Il en était plutôt content, cela dit, au vu des progrès qu'il avait réalisé dans son étude. Il était sur une recherche assez laborieuse, une étude comparée sur la capacité des différents types de créatures d'exécuter des transformations rapides sur leur corps. C'était très intéressant d'un point de vue médical, mais également personnel. Il pouvait en effet mieux comprendre sa nature, et utiliser ses propres capacités plus efficacement. Mais après six heures d'affilé passés au laboratoire, il avait besoin d'un café, ne serait-ce que pour ne pas tomber de sommeil en plein travail. Et cette maudite machine qui ne s'était pas contentée de lui avaler une pièce, mais qui l'empêchait par la même occasion d'en insérer d'autres, le privant ainsi de son liquide vital.

Ces derniers temps s'étaient passés de manière très monotone pour Koiln. Il avait continué ses recherches intensément, entrecoupé de journées de chasse qui lui faisaient le plus grand bien. Le climat était de plus très clément, ce qui rajoutait à l'ambiance de bien-être.

Dans sa frénésie estudiantine, Koiln n'avait pas vraiment vu de collègues ce jour-là, il avait donc profité de la pause qu'il s'était accordé dans un premier temps pour faire un tour dans la salle des professeurs, discuter avec quelques collègues de tout et de rien, des projets pour le week-end à venir et d'à quel point il fallait s'organiser une sortie, pour discuter autrement qu'entre deux cours. Koiln se contentait généralement d'acquiescer dans ce genre de situations. Il ne doutait pas de l'honnêteté de ses interlocuteurs (il pouvait d'ailleurs voir qu'ils étaient sincères), mais il savait d'expérience que ce genre de projet était rapidement oublié, une fois retrouvé le foyer et la routine.

C'était après cette pause, décidément plus longue que prévu, une fois que tous les professeurs étaient rentrés retrouver leur famille, ou leurs amis ou quelque activité, que Koiln s'était décidé à s'accorder encore un petit moment café avant de retourner boucler ce qu'il avait commencé. Son bureau étant à l'autre bout du bâtiment, il devait passer à côté d'un certain nombre de salles et amphithéâtres. Il décida alors de savourer sa boisson tranquillement dans une salle, car il les trouvait reposantes et rassurantes. Ce cadre lui rappelait ses propres années d'étudiant, dont il avait d'excellents souvenirs. Il laissa alors ses pensées vagabonder là où elles le voulaient, là où il se sentait bien, le café toujours chaud posé sur la table.

Ce n'est qu'assez tard que notre hybride, d'ordinaire tellement aux aguets, se rendit compte d'une présence proche qui, à cette heure de la journée, était inhabituelle. Il ouvrit alors les yeux et fit un mouvement pour se relever et inspecter les alentours. Ce mouvement dût alerter l'intrus, qui se précipita alors sur Koiln, qui ne le vit venir qu'au dernier moment, juste le temps d'amorcer un mouvement de protection avec ses bras, mais il était trop tard. L'agresseur, d'apparence humaine, l'entraîna de tout son poids sur le sol. La jambe de Koiln, encore sur la chaise, cogna la table, qui renversa le café encore chaud sur sa cuisse, et le brûla légèrement.

Un bref coup d’œil permit à Koiln de voir que l'homme était vêtu de manière très discrète, avec des chaussure matelassées, afin d'étouffer les bruits de ses pas. Ce n'était pas très commun, et c'était assez difficile à maîtriser (à cause de la stabilité). Cet homme était probablement habitué à ce genre d'activité. Il avait en outre une force assez impressionnante, et une maîtrise de son geste qui avait de quoi surprendre.

Pendant la chute, toujours en essayant de repousser son adversaire avec son bras gauche, utilisa son poing libre pour l'envoyer dans la pomme d'Adam, de l'autre. Ceci eut pour effet de l'étourdir un bref instant, mais le choc provoqué alors par l'arrivée au sol eut le même effet sur Koiln. Ceci donna tout le loisir à l'inconnu de dégainer une courte lame qu'il portait cachée sur le côté, puis de frapper au torse. Un petit mouvement de Koiln lui permit d'éviter d'être touché au poumon, mais la lame s'enfonça quand même profondément en dessous de son épaule. La blessure était suffisamment grave pour provoquer un saignement important, qui le mènerait probablement à sa mort. Ceci, son agresseur l'avait visiblement bien compris car il se releva et s'enfuit alors. Ceci confirmait Koiln dans son idée que l'homme savait parfaitement ce qu'il faisait.

Koiln gisait donc par terre, saignant abondamment, n'ayant pas assez de force pour un mouvement quelconque. C'est alors qu'il sentit que le flot se sang sortant de son corps ralentissait. Il sentait la sensation dans son bras revenir doucement. Il sentit alors un peu de forces revenir, ce dont il profita immédiatement pour émettre un cris, plus proche d'un râle, afin d'appeler à l'aide toute âme qui serait encore, par chance, dans les environs.

Message par Invité Lun 30 Sep - 1:50

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La journée s'était écoulée à une vitesse folle.... Le matin même Ramiel s'était réveillé chez le jeune homme qu'il avait rencontré la veille, il lui avait gentiment offert de dormir chez lui en apprenant qu'ils étaient étudiants dans la même filière... Le reste n'avait pas été prévu mais Ramiel n'en était pas déçu, loin de là. Ramiel avait donc commencé sa journée assez tôt, avec principalement...Des inscriptions. Administratives entre autre, puis Pédagogiques... Il allait donc suivre des cours de Sciences du langage et de civilisations étrangères... cela avait prit pratiquement 6h... et Ramiel était épuisé, il attendait son jeune bienfaiteur et se promenait dans l'Université histoire d'explorer lorsqu'il vit passer quelqu'un en courant... Dans la mesure ou il était concentré sur son téléphone et sa musique il aurait pu ne pas s'en rendre compte si il ne l'avait pas percuté et fait tombé son téléphone.
-Hey! Pourriez faire att...

Ramiel ne finit pas, il avait entendu un râle. Ramiel connaissait bien ce bruit, ce son sale qui lui rappelait douleur et sang. Ramiel ne voulait pas s'en approcher, mais en même temps Ramiel n'aimait pas l'idée de ne rien faire... Il ramassa son téléphone, remis ses écouteur dans son sac, et chercha dedans en entrant dans ce qui s'avéra être un amphithéâtre. Il n'avait pas spécialement besoin de chercher des yeux il savait à peu près ou son don était activé, il se laissa donc guider par cette légère ondulation, comme un cailloux dans une marre... Il était à moins de dix mètres il était donc facilement localisable, Ramiel les sentait tous... Angine, grippe, écorchures, ampoules, allergie, il les sentait toujours tous, tout ceux qu'il avait croisé et qui avaient profité de son aura... tous, de petits tourbillons dans cette marre qui l'entourait et qui disparaissaient lorsqu'ils avaient profité de lui. Il avançait, sans même prêter attention à ce qui l'entourait tout en continuant à fouiller dans son sac. Il le trouva. Son paquet de cigarette en chocolat. Il en sorti une qu'il se colla sur le coin des lèvres et enleva son chapelet d'autour de son cou pour se l'attacher autour de la main. Il releva la tête, bien sur son pouvoir faisait déjà effet, le reste n'était que décoration. Il s'agenouilla près de la personne, un homme, cheveux sombre, teint pâle mais en même temps après une agression on est rarement bronzé... Ramiel regardait la plaie... Elle commençait déjà à se refermer... mais cela prendrait un peu de temps... Ramiel enfonça son doigt dans la plaie de l'homme.

-Au fait, ça risque de piquer un peu, je me prénomme Ramiel, et vous? J'espère que vous n'avez rien contre un peu de magie, j'pourrais appeler quelqu'un pour vous aider, mais j'ai rarement vu plus efficace que ... Mince j'ai oublié de vous le donner...

Ramiel sorti son doigt de la plaie, pris un petit flacon rempli de ce qui semblait être de l'eau, d'ailleurs, c'en était, Ramiel qui avait l'habitude des faux-semblants, trempa son doigt dedans puis versa son contenu sur et dans la plaie en murmurant. "...L'imagination qui, déployant la hardiesse de son vol, a voulu, pleine d'espérance, s'étendre dans l'éternité, se contente alors d'un petit espace, dès qu'elle voit tout ce qu'elle rêvait de bonheur s'évanouir dans l'abîme du temps...." Il chercha un instant dans sa mémoire et murmura: "Mon bon ami, toute théorie est sèche, et l'arbre précieux de la vie est fleuri". Citer du Faust de Goethe était une habitude pour Ramiel, parce que ça pouvait suffire pour ressembler à de la magie...
-"Aie confiance en toi-même, et tu sauras vivre...." Néanmoins votre nom m'intéresse quand même, ainsi que le pourquoi du comment de la situation, il faut quand même avouer que c'est rude comme dispute... Que lui avez-vous fait?

(Pitit édit: j'ai les yeux qui se croisent, j'espère ne pas avoir fait de fautes)

Message par Invité Mar 1 Oct - 23:18

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Koiln voyait rouge. Sa vision était voilée d'un filtre trouble. Ce n'était pas un effet de colère, non, Koiln n'avait pas ce luxe. Il ressentait sa blessure lancinante comme si chaque battement de cœur était un nouveau coup de couteau. Sa plaie béante, répandait le poison de sa douleur dans une zone à chaque fois un peu plus grande. Koiln pouvait sentir chaque fibre musculaire de son torse comme autant de fers brûlants, répétant leurs coups sur chaque cellules individuellement. Il pouvait sentir comme une toile qui répandait sa souffrance systématiquement, tellement prévisible et en même temps tellement inévitable qu'ils en devenaient des petites tortures. Il avait l'impression que le sang quittait son corps en flots ininterrompus. Le temps semblait avoir arrêté sa course pour se synchroniser aux battements de son sang.

Ces battements de douleurs devenaient comme une routine insupportable quand une douleur renouvelée, aiguë et immédiate se fit sentir. On aurait dit qu'on lui écartait tout simplement la plaie, pour permettre à plus de sang de passer. Cela fit accélérer son cœur et ce furent d'autant plus d'élancements, routine renouvelée et plus horrible. N'ayant pas d'autre pensée en tête que sa blessure, Koiln parvint tout de même à trouver la force d'entrouvrir les yeux, et il distingua dans le flou environnant une silhouette penchée sur lui, semblant marmonner des paroles régulières, comme une incantation. L'ombre appliqua une lotion sur sa plaie, et cela eut un effet étonnamment positif sur l'état de la plaie. Elle semblait guérir d'une manière surprenante, surnaturelle. A présent, Koiln avait suffisamment de forces pour rassembler ses esprits et évaluer la situation rapidement.

La première réaction fut de respirer profondément, comme après une noyade secourue in extremis. Puis Koiln releva son torse sur ses coudes, ce qui eut pour résultat de relancer un jet de douleur sourde autour de sa blessure. La silhouette posa une main pour l'empêcher d'aller plus haut. Koiln cligna ensuite des yeux plusieurs fois, sans résultat, secoua la tête, cligna à nouveau des yeux, et commença à y voir un peu plus clair.

Enfin, il avait suffisamment repris conscience pour réfléchir. Il avait visiblement été la cible réfléchie d'une attaque, exécutée par un professionnel, ou en tous cas un individu entraîné. On en voulait à sa peau, et rien ne venait à l'esprit de Koiln pour expliquer un tel comportement. Il allait y réfléchir plus tard. Dans l'immédiat, il venait d'être secouru par un homme qui, non content de panser sa plaie, l'avait également guérie de manière incroyable. En effet, Koiln sentait toujours une douleur cuisante à l'endroit de la plaie, mais elle était devenue supportable, comme après des jours de convalescence, et le saignement s'était arrêté.

"Un mage", pensa immédiatement Koiln, repensant au incantations et à l'onguent. "Ou une sorte de druide". Sa présence ici à ce moment semblait relever plus de la providence que de quoi que ce soit d'autre. Koiln était un dubitatif par nature, mais ne pouvait s'empêcher d'être émerveillé par les circonstances. D'ailleurs, l'homme devait avoir été non loin lors de l'agression, et disposait peut-être d'informations.

"L'homme... 'avez vu ? 'ti par où ?" parvint-il à bégayer vaguement. La précipitation et la blessure ne faisaient pas de lui un orateur très efficace.

Koiln jeta alors un regard à son sauveur, ce qu'il fut surpris de ne pas avoir fait plus tôt. L'ombre était à présent un jeune homme d'à peine plus de la vingtaine, avec des cheveux sombres tombant, et un nombre de piercings à divers endroits du visage. Ce n'était pas un professeur ou personnel de l'université, ou alors un nouveau qu'il n'avait pas encore rencontré. Ce devait être un étudiant, ce qui rendait sa présence à cet endroit et à cette heure de la journée encore plus improbable. Cela commença d'éveiller les soupçons de Koiln, ajouté du fait qu'il semblait disposer d'une maîtrise des arts du soin avancés. Mais pour l'instant, il lui avait sauvé la vie, ce dont il lui était reconnaissant et ne correspondait pas à une attitude de conspirateur. De plus, le jeune homme lui souriait paisiblement, ce qui rassura Koiln par un instinct basique.

"Néanmoins votre nom m'intéresse quand même, ainsi que le pourquoi du comment de la situation, il faut quand même avouer que c'est rude comme dispute... Que lui avez-vous fait?" Koiln parvint à distinguer ces dernières paroles du flot qu'il débitait en continu depuis un temps difficile à estimer. Il semblait en effet un moment opportun pour engager la discussion, bien que le calme amusé de son interlocuteur avait de quoi interloquer.

"Je m'appelle Koiln, merci de m'aider." parvint-il difficilement à balbutier. "Qui êtes-vous ?"

Message par Invité Mar 8 Oct - 22:52

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Koiln, puisque c'étais son nom, demandait à Ramiel le sien. En soi ça n'avait rien d'étrange mais Ramiel venait de le lui donner... Il se gratta l'arcade et percuta.... "à demi-conscient" était l'explication la plus logique... et Ramiel qui n'avait même pas remarqué...

-Ramiel, Faustus, et concernant votre 'ami', je ne vous serais malheureusement d'aucune aide, j'étais concentré sur mon téléphone au moment ou nous nous sommes croisés. Cela dit en passant... Si vous pouviez éviter de mentionner mon intervention, je préférerai ne pas trop attirer l'attention alors que je viens seulement d'arriver dans les environs. D'ailleurs en parlant d'attention, je pense que vous allez avoir du mal à passer inaperçu habillé comme cela.

Bien sur le problème n'était pas les vêtement en eux mêmes, mais plutôt l'état de ceux-ci. Sans trop faire de détail, Ramiel pouvait très facilement voir les dégât de l'agression, il n'y avait pas qu'une très belle, mais très étendue, tâche de sang; mais il y avait aussi des déchirures et un magnifique trou qui laissait entrevoir la peau de Koiln... Même si Ramiel n'avait rien contre l'idée de lui déchirer ses vêtement, sortir de l'amphi comme ça allait attirer l'attention.

-Je peux panser les plaies mais je ne fait malheureusement pas Pressing, avez vous des vêtements de rechange?

Ramiel observa l'homme tout en allant s'asseoir sur la table la plus proche, il sorti une de ses cigarette au chocolat, enleva le papier et la laissa fondre sur sa langue. Il ne lui en restait que 5 dans son paquet, qui était d'ailleurs le dernier des nombreuses caisses qu'il avait acheté dans une chocolaterie renommée avant de partir de chez les Faustus. À contrecœur mais sans se défaire de son aimable sourire, il en offrit une à Koiln.

-Ça ne devrait pas vous faire de mal.

Message par Invité Dim 20 Oct - 10:14

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Koiln baissa les yeux pour un bref contrôle de sa tenue. Ramiel avait raison, évidemment. Il ne pouvait y avoir eu un tel flot de sang sans que cela n'imbibe ses vêtements. Ce qui étonna Koiln, c'était le calme avec lequel son interlocuteur prenait la situation. Il semblait habitué à ce genre de chose.

Koiln passa sa main sur l'endroit où devrait se situer le trou béant de sa blessure... Elle était pratiquement guérie. Le sang s'était arrêté de couler, et il ne restait plus qu'une cicatrice. La douleur, quand à elle, s'était évanouie, lui permettant de penser clairement à nouveau.

Il regarda Ramiel droit dans les yeux :

"Merci" dit-il simplement.

Ce n'était pas un remerciement prononcé à la légère, comme formule de politesse. C'était un merci qui venait de tout son être, dit autant par ses yeux que par sa bouche. Le merci était un concept puissant dans ce genre de situation. Il signifiait que l'on avait conscience de l'entièreté du service qu'on vient de nous rendre, et qu'on en tient compte au plus profond de soi-même. Ce n'est pas une chose que l'on oublie instantanément. On place immédiatement l'autre dans une position particulière. C'est également un moyen d'évaluer la personnalité de son interlocuteur. Personne ne reste insensible à un merci venant du cœur. Koiln, cependant, l'avait prononcé franchement, sans pensée autre que d'exprimer sa gratitude à Ramiel.

Restait le problème immédiat des vêtements à régler. Il en avait de rechange dans son bureau, étant donné d'une part qu'il était potentiellement exposé à des éclaboussures de sang dans son métier (bien qu'elle n'étaient pas supposées atteindre directement ses vêtement, mais on ne sait jamais), et d'autre part qu'il passait tellement de temps sur son lieu de travail qu'il lui arrivait de pratiquement vivre sur place pendant plusieurs jours.

Pendant qu'il revenait à lui, Ramiel s'était tranquillement assis non loin, avait sorti une cigarette pour lui, puis lui en avait tendu une. Koiln ne fumait pas, d'autant qu'ils étaient à l'intérieur d'un amphithéâtre, où il était formellement interdit de s'en griller une. Quelque chose semblait étrange, cependant, dans cette cigarette. Il la prit donc et vit qu'elle était en chocolat. Ce décalage le fit sourire, puis il la mit également dans sa bouche. La douceur du sucre dans sa bouche lui apporta une chaleur bienvenue dans son état, ce qui lui fit un bien incroyable.

"Je suis professeur ici, j'ai un bureau pas très loin. Je devrait trouver de quoi me changer là-bas. Mais avant ça, j'aimerais voir si on peut pas en apprendre un peu sur l'homme ici."

Il se releva, constata encore une fois avec surprise la vigueur de ses membres, étant donnée la blessure qu'il avait subi.

"Ne vous inquiétez pas, votre secret est bien gardé, je vous dois bien ça. Si vous m'en disiez un peu plus, cependant ? D'où vous viennent ces connaissances poussées en magie de guérison ?"

En disant cela, Koiln s'était relevé, avait évalué les dégâts sur l'environnement d'un coup d'oeil, et avait commencé à se déplacer vers l'endroit d'où avait surgi l'inconnu.

La tâche de café qu'il avait renversé, le gobelet oscillant deux rangs plus bas, une carte appartenant à un jeu de tarot, représentant un as de cœur, quelques stylos et crayons, un petit tas de mégots. Voilà tout ce qu'il put tirer de son observation. Ce n'étaient visiblement pas des signes laissés par l’intrus.

"Bien, aucune trace. C'est un indice en soit : peu de gens sont capables d'une telle minutie dans ce genre de circonstances."

Il regarda l'étudiant, toujours assis tranquillement, mâchouillant sa cigarette en chocolat. Singulier personnage. Il retint la possibilité qu'il ne lui aie pas tout dit. Avec le fait qu'il pouvait avoir besoin d'aide dans les prochaines heures, et qu'il ne voulait pas ébruiter sa mésaventure, cela le décida.

"Je vais donc aller me changer. Si vous m'accompagniez pour m'en dire un peu plus sur votre compétence particulière ? De plus, l'université ne semble plus un endroit très sûr en ce moment, je ne voudrais pas laisser un étudiant seul dans cette situation."

Message par Invité Dim 27 Oct - 20:34

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Koiln sembla prendre la mesure des dégâts, il regarda Ramiel et lui dit
-Merci. Je suis professeur ici, j'ai un bureau pas très loin. Je devrait trouver de quoi me changer là-bas. Mais avant ça, j'aimerais voir si on peut pas en apprendre un peu sur l'homme ici.
Il se releva et Ramiel le suivait des yeux.
-Ne vous inquiétez pas, votre secret est bien gardé, je vous dois bien ça. Si vous m'en disiez un peu plus, cependant ? D'où vous viennent ces connaissances poussées en magie de guérison ?
Bien, le bon coté c'est qu'il pensait que c'était de la magie... L'inconvénient c'est qu'il lui demandait des détails. En même temps Koiln s'est levé, et promena son regard dans l'amphi, Ramiel ne savait pas ce qu'il cherchait exactement, probablement quelque chose qu'il aurait perdu, ou laissé traîner... L'amphi était sale mais en même temps, c'était un amphi et la journée avait été longue.
-Bien, aucune trace. C'est un indice en soit : peu de gens sont capables d'une telle minutie dans ce genre de circonstances.
Il reporta son attention sur Ramiel, assis sur sa table, et finissant son chocolat.
-Je vais donc aller me changer. Si vous m'accompagniez pour m'en dire un peu plus sur votre compétence particulière ? De plus, l'université ne semble plus un endroit très sûr en ce moment, je ne voudrais pas laisser un étudiant seul dans cette situation.

Ramiel fît mentalement la traduction: "l'endroit n'est pas sûr et j'aurai bien besoin que quelqu'un couvre mes arrières"... Il était habitué à ce genre de comportement, ça ne l'étonnait donc pas... Mais quelque chose avait attiré son attention... Il lui avait proposé de venir pendant qu'il se changeait et Ramiel était assez pervers pour ne pas refuser de se rincer l’œil de temps en temps.

-Je comprend parfaitement, je suppose que je devrais vous suivre jusqu'à votre bureau, si vous n'y voyez pas d’inconvénient, je dois envoyer un message à la personne que j'attendais, je pense qu'il va pas apprécier que je lui pose un lapin...

Ramiel descendit de sa table et fit un clin d’œil à Koiln.

-Mais c'est pas tout les jours qu'un homme qu'on vient de sauver vous invite à le suivre pendant qu'il se change, et accessoirement, je suis curieux de savoir pourquoi on vous a agressé.

Il avait volontairement laissé sa réponse de coté, pour l'instant, il allait devoir réfléchir avant de parler de sa magie... et surtout il allait lui falloir une histoire crédible pour ne pas parler de son don.

Message par Invité Sam 9 Nov - 10:44

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Koiln ne semblait pas tranquille le moins du monde lorsqu'il s'engagea dans les couloirs qui menaient à son bureau. En fait, il était surtout en train de scruter le moindre détail dans son environnement qui pourrait lui donner la moindre petite indication sur le contexte de ce qui lui était arrivé. Évidemment, il ne vit rien.

Arrivé à son bureau, Koiln sortit un fond de bouteille qu'il lui restait dans un placard, le vida au fond d'un verre et le jeta sur la table devant Ramiel qui avait pris place tranquillement dans un siège. Il passa ensuite dans la salle d'à côté, très rapidement, le temps de changer juste son pantalon, qui avait des traces de sang par endroit, et sa chemise, qui en était imbibée. Puis il alla s'asseoir comme par habitude dans son fauteuil à son bureau puis se perdit dans ses pensées, le regard perdu dans le vide devant lui.

Ce fut un bruit que fit Ramiel qui le tira de ses rêvasseries. Koiln jeta alors un regard dans sa direction et vit le verre. Il sourit pour lui-même.

"Vous m'excuserez si je ne respecte pas totalement l'étiquette dans ce genre de situation"

Il se rendit compte qu'il avait simplement guidé Ramiel jusqu'ici, sans rien lui dire, alors qu'ils avaient toujours un sujet à discuter. Encore en état de semi-torpeur, il avait même servi un verre à un étudiant, d'une manière presque habituelle. Il tendit donc le bras pour récupérer le verre et le ranger dans un placard derrière lui.

"Je suis désolé, je n'ai rien d'autre à vous proposer à boire."

Puis il scruta son interlocuteur, qui n'avait encore prononcé mot. Il était nonchalamment assis, étudiant la pièce tranquillement.

En l'absence visible de piste, il allait s'engager dans la conversation qu'il avait commencée au sujet de la capacité étonnante de Ramiel, et également de son histoire, qui semblait l'avoir habitué trop tôt à des situations trop extrêmes.

Koiln étira donc ses bras, sentit encore un léger tiraillement au niveau de son épaule, cligna des yeux et roula des épaules puis du cou afin de reprendre pleinement conscience de chacun de ses muscles.

C'est là qu'il le vit. Un casier dans lequel il rangeait les dossiers, ceux de ses recherches sur les corps, contre le mur à côté de Ramiel. C'était un casier qu'il utilisait donc souvent, et un mauvais mouvement un jour avait abîmé le système du tiroir. Il y avait maintenant un léger accroc sur le côté droit, qui obligeait à pousser un peu plus fort si l'on voulait enfoncer complètement le tiroir. Étant donné la fréquence d'utilisation de ce meuble, Koiln avait pris l'habitude de ne pas forcer trop, ce qui donnait un angle au tiroir, qu'il s'était également habitué à voir lorsqu'il était plongé dans ses pensées. Le problème était en fait que l'angle n'était plus là. Le tiroir avait été poussé jusqu'au bout, et Koiln était persuadé que ce n'était pas de son fait, tant les vieilles habitudes peuvent être tenaces.

"Dites-moi, donc. D'où vous vient cette connaissance que vous avez. Vous pouvez avoir confiance en moi, je sais très bien que tout le monde a son espace privé et je n'ai pas l'intention de tous les révéler au grand jour."

Message par Invité Mar 19 Nov - 22:43

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Ramiel suivit en silence Koiln, ce derniers laissait traîner ses yeux un peu partout... Bien que l'aggression y jouait surement pour beaucoup, il y avait quelque chose de presque animal dans son attitude. Un peu comme les chats qui se promène dans un jardin... Ramiel quand à lui... se contentait de suivre... et réfléchissait à ce qu'il allait pouvoir raconter...Tout cela ne l'arrangeait pas et l'espace d'un instant il se demandait si il aurait pas mieux fait de ne pas intervenir, rester hors de la salle, si il avait bien vu il était dans sa zone quoi qu'il arrive peut être qu'il aurait mieux fait de rester hors de la salle... Mais une guérison spontanée aurait été encore plus étrange que de faire croire qu'il y avait de la magie dans l'air...

Rappelons que Ramiel n'était pas familier avec ce monde, tout ce qu'il a connu c'était l'orphelinat, les cours particulier, et les expériences de son père, et une brève aventure dans un campus britannique ou les mini gosses de riches avait des résultats à la hauteur des donations de leur parents... En clair ne savait pas vraiment quoi faire. Ils arrivèrent assez rapidement à un bureau... Assez classique, un peu plus petit que ce que Ramiel avait connu un peu avant de prendre l'avion. Il laissa vagabonder son regard le temps de réfléchir à ce qu'il allait dire et s'assis calmement tandis que Koiln servait un verre... de l'alcool? Décidément ce prof était bien différent de ceux qu'il connaissait. Mais Ramiel ne pouvait pas se le permettre... D'abord parce que un étudiant qui boit, ça fait pas sérieux et ensuite parce que si les médicaments ne fonctionnaient pas sur lui, autant dire que l'alcool avait presque le même effet. Koiln changea de pièce le temps de remplacer ses vêtements souillés et Ramiel ne fit aucun effort pour examiner le bureau plus en détails ni mêm. La soirée d'avant avait été longue, la nuit courte puisqu'il n'avait pas dormi seul (et que même sans parler bagatelle, il appréciait rarement la présence d'une autre personne dans sa chambre) et la journée se faisait longue aussi. Il sentait la fatigue dans ses jambes, sa nuque se faisait raide et bien qu'il en ait l'habitude, son pouvoir avait été utilisé toute la journée... "bon sang les gens ici ont tous un problème ou quoi?" toute la journée il l'avait senti... une égratignure, un rhume, des courbatures... ça avait été la foire aux petits problème et il avait tiré le gros lot avec Koiln. D'ailleurs celui ci revenait dans la pièce et s'assis à son bureau le regard perdu dans ses pensées.

Ramiel fit glisser son pouce sur sa lèvre, et puis pressa l'ongle de son pouce contre une de ses dents de devant pour le faire claquer. Koiln jeta alors un regard dans sa direction puis vers le verre et sourit.

"Vous m'excuserez si je ne respecte pas totalement l'étiquette dans ce genre de situation"

Il tendit le bras pour récupérer le verre et le ranger dans un placard derrière lui.

"Je suis désolé, je n'ai rien d'autre à vous proposer à boire."

Il regardait Ramiel qui continuait à promener son regard dans la pièce, plus pour se donner du temps que pour voir ce qui la composait. Koiln, quant à lui étira ses bras, cligna des yeux et roula des épaules et du cou, il prenait surement la mesure de l'intervention de Ramiel. Puis son regard se posa sur un casier pas loin de Ramiel, si cela ne lui échappa pas, Ramiel ne fit pas de commentaire.

"Dites-moi, donc. D'où vous vient cette connaissance que vous avez. Vous pouvez avoir confiance en moi, je sais très bien que tout le monde a son espace privé et je n'ai pas l'intention de tous les révéler au grand jour."

Ramiel prit une profonde inspiration et soupira... Il fit donc ce qu'il y avait à faire.

"On dirait que je ne vais pas y échapper dit-il avec une pointe de lassitude. Il fit l'immense effort de perdre son éternelle ton calme histoire de pas trop ressembler à un robot. Néanmoins si vous voulez que je sois franc avec vous, il semble évident que vous devrez m'expliquer le pourquoi de la situation. Mes connaissances me viennent principalement de ce que j'ai appris dans divers livres, ensuite lorsque ce fut sans risque, j'ai eu droit à un entrainement plus poussé par mon père.

En soi, c'était vrai. Les citations venaient d'un livre, et son père l'avait bel et bien torturé pour voir jusqu’où allait son pouvoir. Ramiel se leva et sorti une paire de ciseaux de son sac, soupira une nouvelle fois, serra un peu les dents et il appuya la pointe sur son index gauche jusqu'à ce qu'une goutte de sang se forme. Il fit en sorte que la plaie soit la plus petite possible pour appuyer son propos. Il n'aimait pas ce genre de démonstration, mais en même temps c'était ce qu'il y avait de plus simple pour faire croire en la magie.... Ce n'était pas sans douleur.

"L'homme tremble devant les maux qui ne l'atteindront pas... murmura-t-il

"...et pleure continuellement les biens qu'il n'a pas perdu" pensa-t-il tout en léchant sa langue comme quelqu'un qui s'apprête à tourner une page. La blessure était si minime qu'elle s'était déjà pratiquement refermée sans laisser une trace. Il tendit son doigt pour laisser Koiln regarder.

C'était une citation de Faust qu'il aimait bien, elle illustrait selon lui la futilité de certains... Son père notamment qui l'avait adopté pour faire des tests mais surtout pour être sur qu'il aurait une sorte de santé éternelle...

"Je ne vois pas trop quoi expliquer, j'ai énormément lu, donc si vous aviez des question précises...

Message par Invité Sam 23 Nov - 12:08

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Koiln observa attentivement les moindres faits et gestes de l'étudiant. Il fût évidemment surpris lorsqu'il s'entailla le doigt : la démonstration de ses compétences n'était-elle pas déjà faite, sur une blessure autrement plus impressionnante ?

Ramiel pendant ce temps déclamait ce qui ressemblait plus à de la littérature qu'à une incantation. Il lécha alors son doigt et le montra à Koiln, qui leva un sourcil en ne voyant aucune trace, même minime, de coupure. Ce pouvait être effectivement une incantation, ou l'action de la salive qui contenait cette magie, bien qu'il ne se rappelait pas avoir été en contact avec de la salive après son attaque, ou bien était-ce ce qui était contenu dans le flacon qu'il avait entrevu ? Encore une fois, Koiln constata le flou de ses souvenirs concernant ce moment.

"Je ne vois pas trop quoi expliquer, j'ai énormément lu, donc si vous aviez des question précises..."

Koiln sourit et se leva. Il se dirigea vers sa bibliothèque et repéra un livre sur la division cellulaire sur lequel il avait longuement étudié. Il en profita pour jeter un coup d’œil sur le casier, constatant par la même occasion que la bibliothèque ne semblait pas avoir subi de changement. Ce meuble étant pourvu d'une porte en verre, on pouvait aisément voir son contenu, ce qui signifiait que la personne qui était venue savait quoi chercher. Intéressant.

Il allait devoir, tôt ou tard, expliquer la situation, le pourquoi de son agression. La question lui avait été directement posée et Koiln n'avait aucun doute sur le fait que ça représentait une porte de sortie toute trouvée. Mais Ramiel avait fait sa démonstration, et il semblait dans la continuité logique d'enchaîner sur son cas.

Koiln revint à son bureau, posa le livre devant Ramiel et alla s'asseoir.

"J'ai également beaucoup lu, comme vous l'imaginez. Je ne peux cependant toujours pas refermer de blessure. Au mieux, je peux accélérer leur guérison et éviter une aggravation de l'état, comme une infection. C'est là la limite de mes connaissances. Il semble que nos littératures diffèrent légèrement." conclut-il avec un sourire.

Il ne s'attendait pas vraiment à une réaction de la part de son interlocuteur. Il n'avait d'ailleurs posé aucune question, il avait simplement établi un état de fait, qui allait plutôt servir d'introduction à sa question.

"Est-ce une compétence accessible à n'importe qui via une formation adéquate, ou requiert-elle une capacité particulière ?"

C'était une question mûrement réfléchie. Elle était à la fois très générale, et suffisamment ciblée pour éviter une réponse facile, vague et banale. Koiln observa alors attentivement les moindres détails du visage de Ramiel, sans pour autant avoir l'air de le scruter. Il avait développé cette technique pour rester socialement acceptable lorsqu'il tentait de percer quelqu'un à jour. Il lui avait fallu quelques secondes pour reléguer le mystère du casier au second plan de sa conscience, mais il était à présent pleinement concentré sur le présent.

Message par Invité Dim 15 Déc - 15:28

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Koiln sourit et se leva pour aller chercher dans sa bibliothèque. Il revint avec un livre sur la division cellulaire qu'il posa devant Ramiel avant de s'asseoir à nouveau.
-J'ai également beaucoup lu, comme vous l'imaginez. Je ne peux cependant toujours pas refermer de blessure. Au mieux, je peux accélérer leur guérison et éviter une aggravation de l'état, comme une infection. C'est là la limite de mes connaissances. Il semble que nos littératures diffèrent légèrement." dit-il en souriant avant de poursuivre, Est-ce une compétence accessible à n'importe qui via une formation adéquate, ou requiert-elle une capacité particulière ?"

On entrait donc cette fois dans le petit jeu de mensonge auquel il devait jouer à chaque fois. Ramiel prit un temps de réflexion, ni trop long ni trop court, afficha l'air de quelqu'un qui cherche ses mots pour expliquer la seconde loi de la thermodynamique à quelqu'un qui ne saurait même pas ce qu'est la thermodynamique...

- Je dois admettre que c'est une question assez compliquée... J'ai des amis qui touchent à la magie assez régulièrement mais qui ne semble avoir que des résultats "hasardeux" ou du moins qui préfèrent voir un résultat la ou d'autres ne verraient que de vagues possibilités de coïncidence... Je pense que c'est accessible à tout l'monde... Qu'est ce qui ferait qu'un homme soit capable de se changer en animal, ou qu'une femme puisse contrôler les reflux d'une flamme? Le talent? la prédisposition génétique? Serais-je entouré de cas singuliers? Et si la singularité est en surnombre peut-on vraiment appeler ça une singularité? Bref, j'aime à croire que c'est ce que je fais de mieux, juste parce que c'est ce que je fais de mieux. Pas de raison inhérente, pas de véritable explication, c'est le sujet qui m'a le plus intéressé donc c'est ce que j'ai étudié et il se trouve que j'étais assez doué dans ce domaine. Mais si vous me demandiez mon avis, je dirais que c'est accessible à n'importe qui.

C'était une réponse simple qui ne donnait pas spécialement d'indication, on pouvait en tirer la conclusion qu'on voulait sans avoir complètement ni tords ni raison. Il allait se remettre à parler lorsque son téléphone sonna, une petite musique comme celle d'une boite à bijoux. Il avait reçu un message, le jeune homme qui l'avait hébergé s'impatientait...

-Je suis désolé professeur, mais il semblerait que je sois obligé de vous laisser, je pense que nous devrions avoir une autre conversation, ne serait ce que parce que je ne sais toujours pas le pourquoi du comment de votre agression... mais rassurez vous je serais toujours dans le coins donc au pire je pourrais probablement ré-intervenir s'il le faut
Ramiel ne prit pas spécialement le temps de voir comment son interlocuteur réagissait et prit congé. Il couru dans les couloirs, descendit des escaliers, et se jeta dans les bras du jeune homme qui l'attendait.
-Désolé sweety, j'avais trouvé un chat blessé j'voulais pas le laisser avant que les services vétérinaires ne viennent s'en occuper...


Ils partirent donc en direction d'une voiture et quittèrent les lieux.[/color]

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