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Message par Invité Lun 2 Sep - 1:28

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La louve le regarda faire en se relevant, s’essuyer le sang qu’il avait à plusieurs endroits du corps, mais cette fois-ci, aucune envie de le faire à sa place ne fit son apparition. Pour un peu, elle aurait aimé voir plus de sang couler de ses plaies. Peut-être aurait-elle dû y aller plus fort ? Cette pensée lui arracha un sourire carnassier et elle souhaitait presque qu’il lui reparle sur un ton désobligeant pour avoir une raison d’agir ainsi. Oui, elle allait attendre d’avoir une raison, et elle prendrait la plus petite qu’il puisse lui donner pour cela. On pourrait presque voir ça comme un début de sagesse chez la lycanne. Si toutefois elle ne cherchait pas n’importe quelle excuse pour lui sauter la gorge. Elle écouta d’une oreille presque distraite ce qu’il lui répondit, entendant surtout la fin de sa phrase. La réaction de Kyarra à cette information ? Elle se mit tout simplement à rire. Lui dire qu’il était maintenant comme son arme était assez drôle à ses yeux. N’était-ce pas déjà ce qu’il était ? Et ce depuis le début ? Ou alors, il ne le voyait pas comme tel ? Malgré le fait qu’il lui juré fidélité et servilité, comme il le disait ? Pensait-il vraiment qu’il avait besoin de le lui dire pour qu’elle soit au courant ? Au moins que, avec sa transformation, il ait pensé ne plus être totalement sous ses ordres ? Au vue du changement de comportement qu’il avait, c’était une hypothèse parfaitement plausible. Elle finit par arrêter de rire et soupira d’ennuie en se disant qu’elle devait chercher des questions là où il n’y en avait pas. C’était pas son genre de se poser trop d’interrogations. Dans tous les cas, elle ne prit pas la parole, ni pour lui donner la raison de son hilarité ni même pour lui dire ce qu’elle pensait de tout ceci. Dans le fond, elle se fichait pas mal de ce qu’il pouvait penser par rapport à son jugement. Bon, un bon point pour lui de ne pas chercher à en savoir plus. Soupirant une nouvelle fois, elle le suivit alors qu’il partait en direction de son domicile. Même s’ils couraient plutôt rapidement -et elle se doutait qu’il faisait exprès de ne pas la semer-, la louve prit la peine de retenir le chemin. Même si elle ne partirait pas du même point si jamais elle devait retourner chez lui -pour une raison comme une autre-, elle se souviendrait de la route à l’odeur. Elle faillit lui faire une remarque concernant sa vitesse, comme quoi il n’avait pas à ralentir pour elle parce qu’elle pourrait le suivre à la trace mais elle s’abstient. S’il voulait être prévenant, grand bien lui fasse.  

Une fois arrivée devant chez lui, elle fut légèrement étonnée par sa grandeur et pendant un instant, elle revit celui dans lequel elle avait vécue en étant jeune... Et surtout les corps qu’elle avait laissés derrière elle la première fois qu’elle s’était transformée. Que de bons souvenirs. Bref, elle soupira de nouveau -elle avait l’impression de faire que ça depuis un moment- quand il lui fit signe d’entrer. Son comportement de serviteur, gentleman -appelez ça comme vous voulez- commençait à lui courir gentiment sur les nerfs. Devait-elle lui signifier dès maintenant ? Non, elle attendrait encore un peu. Une fois à l’intérieur et comme il l’avait invité, elle fit le tour du propriétaire sans attendre qu’il l’enjoigne à aller dans une direction ou une autre. Elle bifurqua sur la gauche pour voir une grande salle, zyeutant surtout les endroits possibles qu’il y avait. Beaucoup trop à son goût. La louve se dirigea ensuite du côté droit et tomba sur la cuisine. Sa première remarque fut qu’elle était plus améliorée que celle de Jilan. Son regard se porta dans tous les côtés de la pièce jusqu’à s’arrêter sur un objet en particulier. Sans lui demander son avis, elle s’y dirigea vers la machine à café et leva les yeux au plafond en voyant qu’elle était vide ! Elle lui lança un regard indigné en prenant ce qu’il fallait pour verser de l’eau dans la machine, chercher les grains de café dans ses placard -comme si elle était chez elle quoi- et la mettre en route. C’était un réel sacrilège de ne pas avoir du café frais dans une baraque comme celle-ci ! Encore dans les grottes... C’était une raison valable mais là ! Ca exaspérait la louve et ça se voyait.  Elle entendit vaguement Mickael lui signifier qu’il allait prendre une douche ou se changer... Les deux peut-être mais elle ne l’écoutait pas spécialement pour en être sûre. Quoi qu’il en soit, il l’a laissa seule dans sa cuisine. Pour sa part, elle attendait que le café se fasse, fouillant au bout d’un moment dans ces placards pour trouver une tasse. Une fois le café fait, elle s’en servit et le renifla une fois dans sa tasse. C’était pas de la merde en plus ! Peut-être qu’elle ne lui arracherait pas la gorge à sa prochaine remarque déplacée. Dire qu’il pouvait l’acheter et qu’il ne le savait même pas ! Comme le monde était bien fait parfois ! N’étant pas d’humeur à attendre patiemment dans la cuisine, elle décida de poursuivre la visite des lieux. N’avait-elle pas vaguement entendu ces paroles qui disaient qu’elle pouvait faire comme chez elle ? Même si elle n’avait pas besoin de ça pour agir comme tel. La louve prit donc la direction des escaliers, pour monter. Premier étage, bibliothèque, avec pas mal de bouquins devant lesquels elle se demanda s’il en avait lut ne serait-ce qu’un seul. Prochaine porte : une salle pour... Mater la télé ? Elle ne trouvait pas tout ça nécessaire mais bon, contrairement à elle, il ne pouvait pas sortir quand il le souhaitait. Peut-être qu’il s’occupait comme ça en journée. Haussant les épaules, elle se dirigea vers l’autre étage et arrivée sur le palier elle pu entendre l’eau couler. Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle pénétra dans l’une des chambres. Elle ne les fit pas toutes, jetant juste un coup d’œil en travers de la porte. Kyarra finit par arriver du côté de ce qui semblait être la plus grande chambre. Tenant toujours sa tasse à la main, maintenant remplie à 1/4, elle rentra dans la salle de bain où le vampire semblait encore se doucher. Elle vient alors s’assoir sur le rebord d’un lavabo en attendant qu’il termine. Quoi que, même si elle se doutait qu’il l’avait entendu  -à défaut de la voir- elle prit la parole, pour une chose qui la turlupinait :

« Pourquoi vous vous êtes installé à la grotte alors que vous avez visiblement pas mal de tune ? »


Message par Invité Lun 2 Sep - 2:37

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Tandis que je me relève lentement elle m'observe avec un regard dur. Je m'essuie le sang qui coule avec la main pour ne pas paraître provocateur cette fois. Mettre la louve en colère était bien la dernière de mes intentions. Et même si elle ne me fait pas peur niveau combat, je lui ai fait le serment de la servir aussi je ne peux pas lui résister, et si elle le décide je devrai me laisser tuer par ses soins. Il est bizarre que mon instinct tienne tant que ça à conserver les principes des serments mais c'est ainsi. Donc pour faire bonne mesure je l'invite à me suivre et je contrôle ma vitesse afin qu'elle puisse me suivre, sans pour autant en faire trop sinon elle va encore me le reprocher. Nous arrivons dans la clairière et je vois avec satisfaction que Kyarra est impressionné de la taille du manoir. Pourquoi est-ce que je suis content d'impressionné la louve ? Je n'ai rien à lui prouver elle a fait de moi son arme humaine, non son arme tout court à présent, étant donné que je ne suis plus humain. C'est peut-être justement pour ne pas être considéré seulement comme l'un des ses objets. Non pas que je préfère qu'elle me considère comme l'un de ses animaux mais au moins elle me considérerai comme un être vivant. Bon passons après tout peu importe pour le moment. J'insère donc la clef dans la serrure et j'invite la lycanne à entrer.

Elle ne se fait pas prier et sans attendre que je la rejoigne elle commence seule sa visite des lieux. Amusé un sourire apparaît alors sur mon visage, pourtant cette fois il n'est ni sarcastique ni sadique, simplement amusé réellement, sans arrière pensée. Je me surprend moi-même des fois. Alors que la louve consulte la salle de bal je retire ma cape et je l'accroche dans l'entrée. Il va d'ailleurs falloir que je me débarrasse d'elle. Maintenant que je suis un vampire je n'ai plus besoin d'arme et je n'ai donc plus besoin de les cacher sous ma cape. De plus je ne suis plus sensible au froid ou à la chaleur alors je n'ai plus besoin de me couvrir. Surtout que même si je suis sujet à des courant d'air je ne suis plus sujet aux maladies. Je vois la louve se diriger vers les cuisines et s'arrêter à l'entrée. Elle examine minutieusement chaque partie de cette dernière et son regard s'arrête cette fois sur un endroit fixe, puis une fois arrivée devant la cafetière je perçois de l'exaspération dans son regard. Sans attendre elle commence à fouiller dans les placards pour prendre du café et en faire une cafetière, je lui dis alors de faire comme chez elle et je lui annonce également que je monte prendre une douche. Je monte alors à l'étage et plus exactement dans mes appartements. Je m'approche de la mal laissé par mon maître je l'ouvre et je dépose dedans avec délicatesse le Kodachi de ce dernier. De chaque côté de se dernier je dépose les armes à feu qu'il m'a lui aussi offert à mes anniversaires. Je me déshabille et j'entends le café coulé en bas, pourtant je n'entend pas la louve, je suppose qu'elle attends sagement devant la cafetière. Elle est donc tellement addictive au café ? C'est quelque chose que je ne dois pas oublier. Je pénètre dans ma douche tandis que j'entends Kyarra fouiller dans les tiroirs sûrement à la recherche d'une tasse qu'elle ne tarde pas à trouver. Je laisse l'eau brûlante réchauffer tout mon corps, pourtant mes muscles qui sont déjà détendu ne peuvent se détendre plus, voilà une chose que j’appréciai humains que je n'aurai plus l'occasion de sentir. Je me lave alors consciencieusement en frottant avec vigueur le sans qui reste sur mon torse. Je me rends compte que ce dernier a alors disparut. Il en va de même pour mes mains. Que ce passe-t-il je suis totalement invisible. Je me concentre un peu et je réapparaît alors. C'est incroyable. Je retente l'expérience plusieurs fois et je me rends compte que je maîtrise de mieux en mieux la technique.

J'entends la jeune femme se balader dans presque chacune des pièces du manoir, elle passe de la bibliothèque au salon, puis elle prend la direction de ma chambre. Elle rentre sans ménagement et vient directement dans la salle de bain. Elle est vraiment sans gêne c'est incroyable. Bon après tout je n'ai rien à caché, je ne suis pas pudique et je dois dire que je suis plutôt un bon parti. Du moins c'est toujours ce qu'on m'a laissé entendre. Je me regarde dans la glace, pendant que Kyarra prends place sur le lavabo. Je me saisi d'une lame de rasoir et j’entreprends de couper mes cheveux trop long. J’obtiens alors un résultat pas trop mauvais. Ils sont maintenant mi-longs. Je relave mes cheveux afin de faire sortir tout les résidu de ces derniers et j'entends alors Kyarra m'interroger :

« Pourquoi vous vous êtes installé à la grotte alors que vous avez visiblement pas mal de tune ? »

Je ne réponds pas de suite, je me rend d'abord invisible et je traverse la salle de bain jusqu'à me saisir d'une serviette que j'enroule autour de ma taille, puis je réapparaît aux yeux de la louve lui dévoilant ma musculature imposante et le tracé de chacun des mes muscles. On peut également voir la cicatrise qu'elle a laissé sur mon épaule et dont je ne pourrai jamais plus me débarrasser. Devant le regard interrogatif de la louve je lui dis alors :

« Je me suis rendu compte que je pouvais me rendre invisble en prenant ma douche, intéressant non ? Et cette technique couplé avec la manipulation des ombres, vous imaginez ? »

Je m'interromps alors je retourne mon regard rouge sang vers le miroir et je constate que je peux voir mon reflet. Le fait de ne pas avoir de reflet est donc un mythe ? Suis-je sensible à l'ail ? Je ne sais pas, j'ai beaucoup de chose à découvrir encore. Je décide alors qu'il est temps de révéler à Kyarra d'où me viens cette petite fortune que l'achat et la rénovation de ce manoir n'a presque pas affecté, tellement le montant est colossale.

« Si je me suis installé dans les grottes c'est parce que quand je suis arrivé je n'avais pas un sous en poche. Il me fallait une identité afin de pouvoir récupérer l'héritage de feu mon maître. C'est pourquoi j'ai travailler en tant qu'ébéniste pour avoir de quoi me payer un faussaire. La fortune de mon maître est colossale et elle ne fait que s'agrandir de jour en jour. Il a fait de nombreux placement en bourse judicieux ce qui fait en sorte que je ne serai jamais dans le besoin. »

Je marque une pause, je viens pour la première fois de m'exprimer d'égal à égal avec la louve. Pas de ton sarcastique ou encore de regards soumis. Je l'ai regardé normalement et je lui ai parlé comme s'il s'agissait d'une connaissance de longue date, bien que je conserve le vouvoiement, je ne me permettrai tout de même pas de la tutoyer. Surtout que elle non plus ne me tutoies pas contrairement à son second qui lui ne se gêne pas. Est-ce une marque de respect ou bien s'agit-il d'une habitude ? Oui je pense que c'est plutôt cela, il me semble que la louve n'a que faire de la politesse élémentaire. Et après tout c'est ce qui fait tout son charme. Je me dirige vers ma chambre et je continue mon discours, tandis que dos à la louve ma serviette tombe afin de dévoiler mon fessier musclé comme le reste de mon corps. J'enfile un caleçon tout en continuant de m'habiller d'un costume noir et blanc :

« Et comme j'ai hérité de cette fortune j'ai investit dans ce manoir abandonné afin de le mettre à profit pour les membres des rebelles qui veulent de temps en temps profiter un peu du confort d'une vrai chambre. Cela vous inclut également dans le lot si vous voulez passer de temps en temps. »

Je me retourne alors vers la louve. Veste de costume blanche et noire, pantalon de la même couleur. Le tout sur une chemise noir. Je ne met pas de cravate ou de nœuds papillon, je suis suffisamment bien habillé ainsi. Je ne vais pas en faire trop. Je regarde la louve et l'invite alors à pénétrer dans mon bureau tout en disant :

« Finissons la visite par mon bureau ainsi que les chambres d'hôtes si vous le voulez bien. Nous redescendrons ensuite afin de vous resservir un café car votre tasse est presque vide. »

J'offre alors un sourire malicieux à la louve lui faisant comprendre que je vois bien qu'elle aime le café et particulièrement celui que j'ai pris la peine d'acheter. Personnellement je ne suis pas amateur de café mais si cela plaît à la louve tant mieux.

Message par Invité Lun 2 Sep - 16:59

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Kyarra fut légèrement déçue de ne pas l’entendre soupirer ou même se plaindre de son intrusion. Lui était-il aussi soumis pour ne pas oser lui faire part de ses pensées à l’encontre de son comportement ? Ou alors il s’en fichait ? La deuxième possibilité lui plaisait un peu plus même si elle l’a trouvait presque bizarre. Après tout, il était humain depuis pas mal de temps et il était courant de voir des humains pudiques et tout le tralala. Donc par défaut, elle classait Mickael dans le même panier jusqu’à preuve du contraire. Assise en indienne sur le meuble de la salle de bain, la louve sirotait son café -presque fini !- en attendant qu’il sorte de sous la douche. Elle se demanda l’espace d’un instant s’il allait attendre qu’elle sorte de la pièce ou s’il allait sorti nu devant elle. Evidement, étant désireuse d’avoir sa réponse, elle n’allait pas bouger de là avant un petit moment. Quand elle vit la porte de douche bouger, elle en fut assez étonnée et encore plus lorsqu’elle senti son odeur parcourir la pièce, passant devant elle alors que ses yeux ne voyaient rien. Elle ne se souvenait pas qu’il lui ait dit pouvoir se rendre invisible de la sorte. Des secrets ? Il attendait le bon moment pour lui dévoiler ce genre de don ? Mais quel moment ! Elle opta donc pour le côté humain pudique pour le coup. Tant pis. Elle vit la serviette s’enrouler autour de lui avant qu’il ne réapparaisse à ses yeux. C’était vachement étrange comme truc et pour un peu, elle lui demanderait presque de redevenir invisible pour voir s’il était toujours présent au toucher. Mais elle n’en eut pas le temps qu’il réapparut, face à elle. Evidemment, elle ne se cacha pas pour le mater et elle afficha un sourire en coin en voyant que même vampire, il gardait sa marque de croc. Elle était presque fière de se dire que même après sa mort -parce qu’elle savait bien que son nombre d’années n’était pas illimitée comme lui- il aurait toujours un petit souvenir.  Bref, il y avait plus important que son égo pour le moment : c’était quoi cette capacité ? Et surtout, pourquoi ne lui en avait-il pas parlé avant ? Comme pour répondre à sa question muette, peut-être qu’il lut ses interrogations sur son visage ? Il lui expliqua le pourquoi du comment. La louve fut presque plus étonnée de sa façon de lui parler que d’apprendre que c’était dû à sa transformation. Elle haussa cependant un sourcil en trouvant ça étrange mais n’étant pas experte en vampire, elle ne pouvait pas vraiment savoir s’il s’agissait d’une amélioration de son pouvoir de base ou non. Dans tous les cas, elle répondit, après une gorgée de café :

« J’ai cru pendant un moment que vous aviez peur de vous montrer nu devant moi. Ravie de savoir que c’était simplement pour une démonstration d’un nouveau pouvoir... Qui pourrait être intéressant mais. » Sautant du meuble pour venir se mettre debout, elle ajouta : « Votre odeur n’était pas maquée. J’aurais pu vous suivre à la trace. »

Evidemment, tout le monde ne possède pas un odorat aussi développé que les lycanthropes, donc il ne serait probablement pas aussi facile pour une autre créature de sentir sa présence. Ce serait quand même à tester, histoire de connaitre les limites de ce pouvoir. Soupirant, elle but la dernière gorgée de café en se demandant pourquoi elle se posait ce genre de question. Parce qu’il se montrait plus intéressant qu’elle ne l’aurait pensé ? Peut-être. Continuant de le mater -bah quoi ?-, elle se rendit compte qu’il avait coupé ses cheveux et que de profil il pouvait lui ressembler. Serrant la tasse jusqu’à y faire de légère fissure, elle le remercia mentalement de prendre la parole à ce moment précis. Chassant ainsi toutes pensées qui pourraient l’énerver. Donc du coup, elle l’écouta presque attentivement et elle fut étonnée de savoir d’où venait cet argent. Et en parlant de faussaire, était-ce celui dont elle avait entendu quelques trucs dans la grotte, dans une conversation entre deux membres ? Peut-être, peut-être pas et dans le fond elle s’en foutait royalement. Kyarra hocha simplement la tête pour lui signifier qu’elle avait comprit, et comme elle n’avait rien à dire, elle gardait le silence. Elle n’avait rien à ajouter ni à lui demander, du moins, rien qui soit d’une réelle importance. Elle nota cependant qu’il s’adressa à elle de manière différente à d’habitude. Pour un peu, elle préférait ça que son ton de soumis ou encore rogue. Alors qu’il se dirige vers sa chambre, la louve penche légèrement la tête pour voir ses mouvements et pu ainsi continuer de le mater, admirant par la même occasion une autre partie de son corps une fois la serviette sur le sol. La lycanne se mit alors à soupirer en se disant qu’il faisait surement exprès d’agir ainsi, surtout s’il avait conscience de son corps. Tant pis, après tout elle l’avait cherché en venait jusqu’ici. Elle le regarda se fringuer en se demandant combien de temps elle allait rester dans cette baraque avant de s’en aller. Elle lui avait certes dit ne rien avoir à faire mais elle ne voyait pas non plus ce qu’il y avait à faire ici. Enfin si, il y avait bien une petite chose... Passons ! Elle sorti de ses pensées en l’entendant poursuivre et haussa un sourcil en entendant qu’il l’invitait, ainsi que d’autres membres potentiels, à venir squatter. C’était vrai que c’était nettement plus confortable que la grotte, mais niveau protection, elle n’était pas encore totalement convaincue. Ouais, elle était parano et malheureusement, elle comptait bien le rester.

« Si vous me voyez me pointer, ce sera surement pour ça. »
Elle leva sa tasse -maintenant vide- pour lui faire comprendre son intérêt. « Parce qu’avoir autant d’ouvertures me plait guère... Même pour un manoir paumé. »

Non ! Ca n’avait rien à voir avec de la peur. C’était pas un sentiment qui habitait souvent la louve. C’était simplement une façon de vivre sur ses gardes... De façon quasi permanente. Ca pouvait devenir chiant au bout d’un moment, mais c’était le meilleur moyen de rester en vie le plus longtemps possible. Ce qu’elle comptait évidemment faire. Perdue dans ses pensées, elle ne fit pas gaffe qu’il avait terminé de s’habiller et soupira en entendant qu’il voulait faire un autre tour du propriétaire.

« J’ai déjà maté la plus part de vos chambres. Donc inutile de refaire un tour par là. Quant à votre bureau, y a-t-il au moins un truc d’intéressant à y voir ? Parce que niveau paperasse, j’ai la même à la grotte. » Elle marqua une pause en soupirant et en mettant la tasse de sorte qu’il voit qu’elle était vide. « J’dis pas non à une autre tasse par contre. »

Bon si avec ça il n’avait pas comprit que c’était en partie une drogue pour elle... De toute manière, c’était de sa faute, purement et simplement. Il n’avait qu’à pas avoir une machine à café chez lui ! Oui... C’était de la mauvaise foi à son paroxysme. Mais avec Kyarra, c’était pas étonnant.

Message par Invité Lun 2 Sep - 18:16

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Tandis que je test mon nouveau pouvoir que je parviens petit à petit à prendre en main j'entends la louve pénétrer sans gêne dans la salle de bain. Elle veut donc se rincer l’œil ? Je suis conscient d'avoir un physique qui plaît de manière générale à la gente féminine, aussi que la louve veuille me mater cela ne m'étonne qu'à moitié. Dommage pour la demoiselle que je vienne de me rendre compte que j'ai un pouvoir intéressant, un nouveau pouvoir je devrai dire. Je me rends donc invisible et je sors alors de la douche, j'enroule une serviette autour de ma taille et je réapparaît devant la lycanne. Je vois bien à son regard qu'elle est étonné de ce nouveau pouvoir, mais après tout n'est-il pas courant pour les vampires de posséder une capacité spéciale ? Non en fait ce n'est pas courant, tous ne l'ont pas. Une fois de plus j'ai un avantage sur ma nouvelle race, non seulement j'ai survécu au venin, je suis un combattant expérimenté et en plus maintenant j'ai une nouvelle technique à mon arsenal. Voilà qui est parfait. La louve ne cache pas le fait qu'elle me matte de haut en bas, et un sourire sadique apparaît quand elle arrive au niveau de mon épaule. En effet la cicatrice de notre première rencontre est encore bien présente et jamais plus elle ne me quittera. C'est comme une marque d'appartenance à la louve, seulement même après la mort de cette dernière, jamais cette cicatrice ne disparaîtra et elle me rappellera toute mon existence que j'ai accepté de me soumettre au pire ennemi de notre race. Peu importe après tout. Je lui fais savoir que ce pouvoir est nouveau mais elle ne semble pas plus étonné que ça, j'en conclu donc que je ne suis pas le premier vampire qu'elle voit avec de nouveau pouvoir. Elle prend alors la parole :

« J’ai cru pendant un moment que vous aviez peur de vous montrer nu devant moi. Ravie de savoir que c’était simplement pour une démonstration d’un nouveau pouvoir... Qui pourrait être intéressant mais. »

Elle saute du meuble sur lequel elle s'est installé et reprends alors :

« Votre odeur n’était pas maquée. J’aurais pu vous suivre à la trace. »

Oui en effet elle a raison je ne suis que invisible mais je suis aussi l'une des races les plus rapides, donc même si elle peut me suivre à la trace, il est toujours plus difficile, flair ou non de suivre une adversaire invisible. De plus le laps de temps suivant me permet facilement de brouiller les pistes de mon chemin et de disparaître avant mon poursuiveur. Surtout que je suis amplement plus rapide que les autres races. Notre vitesse est également un atout à ne pas oublier. Revenons en à sa première phrase, comme je m'en doutait elle espérait me voir nu. Dois-je lui donner ce qu'elle espère ? Non après tout ce n'est pas un ordre, elle n'a rien exigé de la sorte. Par contre je peux profiter cette opportunité pour lui faire savoir qu'elle me plaît. C'est risqué cela dit, après tout elle en a déjà tué pour moins que ça, d'un autre côté il n'y a pas de mal à lui avouer cela de manière détourné si je m'y prends bien.

« Me montrer nu devant vous ne me dérange nullement, seulement cette possibilité est réservé à mes conquêtes. Bien que vous soyez d'un grande beauté jamais je n'oserai vous faire des avances et donc j'ai bien peur que jamais vous n'aurez la possibilité de me voir complètement nu. Sauf ordre de votre part bien entendu. »

Je me dirige ensuite vers la chambre dans laquelle je laisse ma serviette tombé dévoilant mon postérieur à la louve. Je sais que j'ai un physique avantageux et je dois dire que j'en joue en ce moment. Après tout pour une fois que la louve me vois autrement que comme un jouet. Enfin là, à la manière dont elle me reluque j'ai l'impression d'être son os. Je lui explique ensuite d'où me viens cette fortune. C'est effectivement le dernier héritage de mon maître qui me permet de vivre à l'abri du besoin pour le reste de ma vie. Et des vies à venir étant donné que j'ai gagné l'immortalité en devenant une sangsue. J'explique également à la louve que je met mon manoir à la disposition des rebelles qui veulent disposer d'un peu plus de confort qu'à la grotte. Elle répond alors à mes explications sur la mise à disposition du manoir par cela :

« Si vous me voyez me pointer, ce sera surement pour ça. »

Elle me montre sa tasse totalement vide pour me faire comprendre que soit elle en veux encore soit elle est complètement accro et elle compte bien profiter de son café quotidien. Je prends note de toujours faire du café afin que la louve puisse en profiter sans devoir attendre. Je peux bien faire sa pour ma Maîtresse non ? Oui allons je suis serviable après tout et je suis persuadé que à la mettra sans doute de meilleure humeur ce qui ne sera pas un mal pour elle. Elle reprends :

« Parce qu’avoir autant d’ouvertures me plait guère... Même pour un manoir paumé. »

En effet je n'ai pas encore parlé de sécurité, mais je savais que cette question allait venir sur le tapis à un moment ou à un autre. Je saisi alors la télécommande se trouvant non loin de moi et d'un seul coup on entends un bruit de fermeture de voiture, les volets roulant en acier forgé descende au niveau des fenêtres et des armes tel que des pieux, et des caméra du surveillance sorte du plafond pour nous montrer l'extérieur. Je regarde alors la louve et lui explique :

« Ceci est le niveau de sécurité maximum, je l'ai enclenché volontairement. Ce dernier ne se déclenche qu'en cas d'attaque de groupe. Toutefois une alarme nous préviens de l'approche de toute créatures surnaturelle non répertorié dans le système de sécurité. Système de sécurité dont je vous donnerai l'accès pour que vous puissiez choisir qui peut et qui ne peut pas s'amener dans le manoir. »

Je lui souris alors pour lui faire comprendre que je suis aussi paranoïaque qu'elle, surtout que j'ai fais construire et rénové ce manoir quand j'étais encore humain, donc ma sécurité était plus menacé que celle de n'importe qui d'autre. Toutefois j'avais besoin d'un peu d'indépendance pour ce qui concerne mes appartements et j'avais besoin d'un chez moi, c’est pourquoi j'ai fais construire, ou plutôt rénové cette demeure. Je lui propose de voir le reste des chambres ainsi que mon bureau mais elle refuse de la sorte :

« J’ai déjà maté la plus part de vos chambres. Donc inutile de refaire un tour par là. Quant à votre bureau, y a-t-il au moins un truc d’intéressant à y voir ? Parce que niveau paperasse, j’ai la même à la grotte. »

Elle soupire alors et me montre que sa tasse est vide afin que je comprenne sans qu'elle ne le dise qu'elle veut encore un café. Et sans me laisser le temps de lui faire savoir que j'ai compris elle l'exprime clairement :

« J’dis pas non à une autre tasse par contre. »

Je souris alors à la louve avant de l'inviter à me suivre à la cuisine. Je remarque en m'en saisissant que la tasse est légèrement fissuré, je me note pour plus tard de faire le plein de tasse, car le moindre mot placé de travers Kyarra passera ses nerfs sur les tasses qu'elle à en main et je risque de vite me retrouver à court à cause de son côté impulsif. Je jette la tasse et j'en ressors une que je rempli d'une rasade de café puis je lui tends. Une fois servi je le dirige vers le salon et je débouche un grand cru que je verse dans un verre approprié et je bois une longue gorgé. Je répète alors à la louve :

« Vous serez toujours la bienvenue ici, et je tâcherai de faire en sorte que vous ayez toujours du café de prêt à votre arrivé. »

Je m'installe dans le fauteuil du salon et je remarque que sans que je ne dise rien elle fait de même. J'aime bien ce côté un peu sans gêne chez la louve. En même temps je suis son serviteur et comme elle est chez moi elle doit se dire que ce qui est à moi est à elle. Dans un sens elle n'a pas tout à fait tort, cela dit.

Message par Invité Jeu 5 Sep - 1:43

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Alors qu’elle pensait que la conversation était close sur ce sujet, ne voyant pas ce qui pouvait être ajouté, voila que Mickael lui répondait en ce qui concernait sa nudité et la condition pour qu’elle puisse ne profiter. C’était presque dommage mais tant pis, elle aurait profité s’il ne s’était pas caché. Mais elle n’irait pas non plus l’obliger à se dévêtir pour elle, aussi séduisant puisse-t-il être. C’était pas son genre et ce n’était pas demain la veille que ça allait commencer. Stop ! Alors qu’elle était partie sur un sujet plutôt banal, son esprit revenait sur un point qui n’avait pas immédiatement attiré son attention. Venait-il de dire qu’elle était « d’une grande beauté » ? La louve fut tentée de lui rire au nez mais au vue du sérieux du vampire, elle avait quelques difficultés. Non mais c’était quoi ce bordel ? Elle savait qu’elle était plutôt pas mal et son corps aussi mais y avait quand même des limites à sa façon de parler d’elle. Ouais ça aurait surement dû lui faire plaisir, ou une autre connerie dans ce genre, mais ce n’était pas réellement le cas. Elle se demandait plutôt ce qu’il cherchait à faire en lui disant ce genre de chose ? S’attirer ses bonnes grâces ? Qu’il aille se faire foutre ! Elle se calma cependant en se souvenant de la suite de ses propos. Ouais, il essayait surement de rattraper le coup ! Pourquoi est-ce que cela la dérangeait tellement d’entendre ce genre de parole ? En fait, elle s’en balançait royalement, elle ne portait pas grande importance à ce genre de compliment. Ce qui l’énervait c’était surtout que ça vienne d’un de ses membres. Peut-être qu’elle aurait dû sourire, dire merci et s’envoyer en l’air avec lui ? Il était sexy, il y avait peu de doutes là dessus, mais que la chef des Rebelles couche avec ses subordonnés ?! Non mais sérieusement ? Même si le cul pour un soir ne la dérangeait nullement, elle ne pouvait quand même pas se permettre ça. Quel crédit elle aurait sinon ? Elle pensa un instant à tuer tous ceux qui pourrait douter de sa force et de sa légitimité à les commander, mais elle se dit qu’il ne resterait plus grand monde. Elle pouvait toujours les envoyer chier, elle savait le faire admirablement bien. Le seul hic, c’était qu’elle n’était pas spécialement partante pour se taper Mickael. Oh il était appétissant corporellement, mais si c’était pour avoir un soumis comme partenaire, non merci. Bref, elle sortie de ses pensées quand elle le vit se saisir d’une télécommande -ou ce qui s’en rapprochait- et que ça actionna... Une sécurité ? Elle fut étonnée avec quelle rapidité tout ça était mit en place, même si c’était à vitesse de machine. Elle regarda les caméras et haussa un sourcil. Ok, il marquait un point là et elle n’avait plus de quoi se plaindre en matière de sécurité. Mais, et si les intrus étaient déjà dans le manoir ? Arquant un sourcil, la louve entendit qu’il reprit la parole et reporta alors son attention sur lui. L’écoutant rapidement attentivement. C’était à la fois étrange qu’il lui permette d’agir ainsi, après tout c’était chez lui plus que chez elle. A vrai dire, c’était même carrément chez lui et elle n’avait guère de quoi foutre son nez dedans. Mais dans le fond, si elle devait passer chez lui -pour du café, cela va s’en dire- elle apprécierait surement plus de savoir que de rares personne pouvaient s’approcher de l’endroit. Parano elle ? Carrément et étant dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, elle l’était deux fois plus. Oui, même si elle était en compagnie de Mickael, elle restait sur ses gardes. Elle soupira cependant avant de prendre la parole :

« Bon pour le coup, j’viendrais p’tre plus souvent pour squatter votre machine à café... Quant au système de sécurité. Si c’est un truc informatique, très peu pour moi. Pour le moment, même si je doute que ça soit nécessaire, autoriser simplement l’accès à Jilan. »


Une fois dans la cuisine, elle fut surprise qu’il lui prenne la tasse des mains. Pardon ? Il pensait qu’elle n’était pas capable de se servir toute seule ? Quand elle le vit ensuite mettre l’objet à la poubelle, elle se demanda s’il avait vu depuis un moment les fissures qu’elle avait faites. Ca expliquait le fait qu’il ait voulu s’occuper de sa tasse ? Mais quand bien même, elle était quand même assez grande pour changer de récipient toute seule ! Elle commença à s’énerver doucement contre lui et sa pseudo bienveillance avant de sentir l’odeur de café émaner de la tasse qu’il finit par lui tendre. Comment calmer la louve ? Avec du sang, de la chair, du sexe ou du café. C’était aussi simple que ça ! Après, il fallait évidemment le savoir, ce qui ne devait pas être le cas de Mickael. Même si elle se doutait qu’il avait remarqué sa tendance à descendre rapidement ce breuvage. Est-ce qu’il allait lui faire une réflexion là dessus ? Elle était curieuse de le savoir. Kyarra resta dans la cuisine, prenant place sur le meuble à côté de la cafetière alors qu’il partait en direction du salon. Oui, elle avait déjà enregistré la topographie des lieux. C’était toujours plus sûr en cas d’attaque. Elle entendit le bruit significatif d’une bouteille que l’on débouche et soupira. Elle était peut-être accroc au café, mais elle n’avait pas le défaut de boire de l’alcool. Quand elle entendit ses paroles, elle ne savait pas trop si elle devait sourire ou s’énerver. L’optique de venir squatter chez le vampire pour avoir à disposition du café frais moulu était particulièrement alléchante. Mais, elle ne supportait pas de se faire servir, c’était pas dans ses habitudes et elle détestait ça.

« Le café à disposition c’est cool. Mais arrêtez d’me servir comme si vous étiez ma bonne, ça me gonfle. »

Sirotant son café, elle le vit lentement revenir dans la cuisine, son verre de vin à la main et l’odeur ne lui plus pas du tout. Pourquoi ne buvait-il pas plutôt du sang ? Ca, ça avait une bonne odeur ! Soupirant, elle vient sauter du meuble sur lequel elle s’était installée et vient se diriger vers lui, sa tasse toujours à la main. Arrivée à sa hauteur, comme à son habitude elle dû lever les yeux pour regarder son interlocuteur, mais ayant prit le coup, elle n’avait plus besoin de se tordre le cou pour avoir le même résultat. Quoi qu’il en soit, elle posa sa main libre, la droite, sur le torse de Mickael avant de prendre la parole, ne le quittant pas des yeux :

« J’aimerais que vous disparaissiez une nouvelle fois. Pour voir si vous êtes disparaissez également au toucher ou non. »

Message par Invité Jeu 5 Sep - 19:06

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Alors que je lui fais une démonstration du système de sécurité, en avouant du coup que je suis tout aussi paranoïaque que la louve, elle semble surprise par les moyens que j'ai employé afin que tout cela devienne rapidement en forteresse. En même temps ayant construit cet endroit quand j'étais humain, il me fallait absolument une défense hors du commun surtout dans une ville comme Avventura. Il est drôle de constater que je m'exprime comme si ça faisait des années que je suis devenu un vampire alors que ça ne fait que quelques heures. J'ai l'impression que mon cœur bat aux ralentis depuis des années maintenant. En tout cas ne plus ressentir la fatigue musculaire est vraiment une aubaine. J'ai pu courir plusieurs kilomètre à grande vitesse sans ressentir ni fatigue ni transpiration. Et maintenant que je suis un mort je n'aurai plus besoin de m’entraîner jour et nuit pour conserver le forme. Je continuerai simplement à m’entraîner pour le plaisir, mais il me sera inutile de faire des exercices musculaire pour conserver ma force, ma vitesse etc. La louve me sort alors de mes rêveries en disant :

« Bon pour le coup, j’viendrais p’tre plus souvent pour squatter votre machine à café... Quant au système de sécurité. Si c’est un truc informatique, très peu pour moi. Pour le moment, même si je doute que ça soit nécessaire, autoriser simplement l’accès à Jilan. »

Oh non n'importe qui sauf lui. Mais je m'attendais à quoi en même temps ? Il est naturel qu'elle veuille que son second puisse accéder à un endroit ou nombre de rebelle vont sûrement se réunir afin de profiter du confort. Bon elle précise aussi que elle pense qu'il ne viendra pas souvent, et c'est tant mieux parce que personnellement notre dernière rencontre n'était pas une franche réussite. Les embrassades sont encore loin devant nous, si ce n'est déjà derrière au final, parce que lui ne m'aime pas du tout, et je le lui rends bien je dois dire. Et puis c'est à la louve que j'ai vendu mon âme pas à celui là. Bref je ferai ce que demande la louve par obligation, après tout j'ai juré. Maudite morale. Revenons au début de sa phrase. Le café, elle est donc aussi addictive à cette boisson qu'un vampire au sang, ou encore qu'un héroïnomane à sa dose. C'est assez amusant de constater que malgré tout le respect qu'elle impose elle est une faiblesse tel que le café. Nous prenons alors la direction de la cuisine et je retire des mains de la louve la tasse brisé afin de la jeter. J'en saisi une nouvelle et je lui serre une rasade de café. Je me rends bien compte que ça l'énerve que je la serve pour le coup. Mais bizarrement elle retient sa réflexion. Je me dirige alors avec le salon afin de me remplir un verre d'un excellent cru et j'entends d'ici la louve soupirer quand je lui dit qu'elle aura toujours du café de prêt pour son arrivé. Non cette fois elle refuse vraiment qu'on soit aimable avec elle en fait. Et bien soit à partir de maintenant je n’obéirai plus qu'à ses ordres direct, pour le reste elle se débrouillera comme une grande. Après tout c'est ce qu'elle veut alors je vais le lui donner. Je reviens dans la cuisine avec une verre de vin plein dont je vide la moitié d'une traite avant d'ouvrir le frigo pour y mélanger du sang dedans. Rien de tel qu'un mélange sang et vin. Je ne sais pas pourquoi cette idée m'a pris mais je ne regrette pas du tout d'avoir essayé ça. Bon bah voilà quelque chose que je vais conserver. Ah voilà j'ai le doit à la remarque que la louve me préparait, c'est parti ;

« Le café à disposition c’est cool. Mais arrêtez d’me servir comme si vous étiez ma bonne, ça me gonfle. »

Mais vos désires sont des ordres ma belle, je vais stopper galanterie et servitude sans demande de votre part. Après tout je me montre aussi serviable parce que elle me plaît et j'ai envie de me conduire en gentleman au près d'elle, mais apparemment elle n'aime pas ça donc je vais simplement répondre à sa demande et rester à ma place. Par contre je pense que je peux me permettre une petite blague quand même non ?

« Oh je vois, et dire que j'avais prévu de faire la poussière dans votre bureau demain, je vais donc devoir me trouver une autre occupation. »

Le ton employé est celui de la plaisanterie mais également le bon pour lui faire comprendre que le message est passé et que je ne réaliserai plus ses quatre volontés sans qu'elle l’exige. Et puis ça ne peut pas faire de mal à l'estime qu'elle me porte, si toutefois elle me porte une certaine estime. Parce que pour l'instant je crois qu'elle me considère juste comme un jouet ou une arme. Absolument pas comme un être vivant. Toujours est-il qu'elle m'a chaperonné lors de ma mutation. Je n'aurai jamais cru ça d'elle. Peut-être que je me trompe sur ce qu'elle pense de moi après tout. Tandis que nous buvons elle son café assise sur un meuble de cuisine et moi mon mélange sang vin adossé contre le réfrigérateur, elle se lève soudain et s'approche de moi. Elle lève alors la tête afin de croiser mon regard rouge sang, qui est du je pense à la transformation récente, bien que cela ne me dérange pas de le conserver. Il parait d'ailleurs que certain vampire ne le perde jamais. Elle pose sa main libre sur mon torse et une multitude de chose se produise alors. Tout d'abord le contact de sa main sur ma peau même à travers ma chemise me paraît brûlante. Je sais que les lycans ont la peau plus chaude que les humains mais lors de notre dernier échangé ses coups de poing ne me semblait pas aussi chaud, ou alors c'est ma température corporelle qui a beaucoup baissé. Évidemment je suis devenu un vampire... Je suis mort donc il est logique que ma peau soit froide et que donc celle de la louve me paraisse si chaude. La seconde sensation autre que la brûlure viens de mon cœur et plus précisément de mon rythme cardiaque qui jusqu'alors aussi bien dans l'effort que dans chacune de mes actions était resté indifférent et tout aussi lent que quelques secondes avant qu'elle ne me touche, s'accélère à une vitesse que je n'ai encore jamais connu, pas même humain. Que m'arrive-t-il ? J'ai lu dans un des livres de mon maître que l'amour faisait s'emballer les cœurs des tourtereaux, pourtant je ne suis pas amoureux de la louve, si ? Non je la trouve attirante oui, et je suis bien quand je suis en sa compagnie même si le plus souvent je prends des coups. Non mais est-ce que je m'entends penser ? Je me dis que je suis bien avec elle même si je prends des coups. Et merde en fait je crois bien que j'éprouve plus que de l'attirance pour la louve et c'est peut-être pour ça que je fais tout pour la servir ? Non cela est du à mon serment, mais je pense que c'est pour ça que j'en fais trop. Elle ne me laisse pas le temps de finir dans mes pensées car elle me donne un ordre de manière détourné.

« J’aimerais que vous disparaissiez une nouvelle fois. Pour voir si vous êtes disparaissez également au toucher ou non. »

Je me concentre alors afin de faire ce qu'elle vient de m'ordonner. Et je disparais alors. J'essaye également de créer des clones qui seront eux aussi invisible mais sans comprendre pourquoi je suis incapable de créer des clones. J'essaye pendant que Kyarra fait glisser sa main sur tout mon corps, et je la soupçonne d'en profiter un petit peu aussi. Et quand trente seconde ce sont écoulés je réapparaît alors sans l'avoir décidé. Il m'est alors impossible de redevenir invisible et je me sens très affaibli aussi. Peu importe je dois pouvoir créer des ombres maintenant que je ne suis plus invisible. J'essaye une nouvelle fois mais rien à faire je n'y parviens pas. Je sais que ce n'est pas un manque d'énergie pourtant. Que m'arrive-t-il alors ? Est-ce dû à ma transformation ? Je dois poser la question à Kyarra elle en sait sans doute plus que moi. Mais avant ça. J’ouvre le frigidaire et je me saisi de la bouteille entamé auparavant que je vide d'une traite, puis j'en prends une deuxième avec la quelle je fais pareil. Et enfin je rempli à nouveau mon verre mais uniquement de sang cette fois. Je referme ce dernier avant de me retourner vers la louve et de dire :

« C'est bien plus éprouvant que je ne le pensais, alors quelles sont vos conclusions ? »

Je ne peux m'empêcher d'ajouter ma question sans lui laisser le temps de répondre, car je ne comprends pas pourquoi je ne suis plus capable d'utiliser la manipulation des ombres. Peut-être que les vampires ne sont pas capable de faire de la magie. Mais alors comment ce fait-il que je puisse devenir invisible ?

« Par contre je ne parviens plus à créer d'ombre de moi-même. Est-ce normal ? Pourtant il ne s'agit que de magie. »

J'attends alors une réponse de la louve qui en sait sans doutes beaucoup plus que moi sur le sujet. Après tout je ne suis un vampire que depuis quelques heures. Elle est une créature surnaturelle depuis bien plus longtemps. De plus en tant que cheftaine des rebelles elle doit en savoir long sur les transformations de chacune des races.

Message par Invité Ven 6 Sep - 3:53

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Lorsque la louve vit la tête de Mickael changer légèrement à l’annonce qu’il devait donner l’accès à son manoir à Jilan, elle faillit en rire. Ce n’était pas grand chose, mais elle pu lire rapidement dans ses yeux que cette idée ne lui plaisait pas plus que ça. Ce qui en disant long sur la relation que devait avoir les deux hommes depuis leur rencontre. Kyarra fut tentée de lui demander comment s’était passé leur entrevu, pour avoir les détails. Parce qu’il était clair que Jilan ne les lui fournirait pas. Mais elle ne le fit par parce que dans le fond, ça l’importait peu. Ils étaient assez grands pour s’occuper d’eux tout seul et même si sa curiosité pouvait jouer, elle s’abstient. Tout en gardant ça dans un coin de sa tête, pour un moment ou un autre. Contradictoire la louve ? Juste un peu. Buvant une nouvelle gorgée de ce café, il fallait qu’elle arrête sinon elle était capable de reprendre une tasse ensuite, elle attendait une potentielle réaction de la part du vampire concernant sa nomination en tant que bonne. Elle était presque certaine que ça ne lui plairait pas, après tout, à qui ça peut bien plaire ? Elle n’eut pas à attendre longtemps et elle fut assez surprise de sa façon de lui répondre. Kyarra haussa donc un sourcil avant de soupirer. Depuis quand il faisait des blagues lui ? Il n’était pas censé être l’humain -maintenant vampire certes- tout coincé ? Pour empêcher qu’il ne voie le début de sourire qui s’installait sur ses lèvres, elle prit une nouvelle gorgée et une longue histoire d’être sûre que son amusement ait disparut de son visage. En jetant un coup d’œil à Mickael, elle se retient de soupirer en voyant l’expression dans ses yeux. Merde, il avait vu son début de sourire ? Il faisait chier celui-là ! En tout cas, il valait mieux pour son cul qu’il ne fasse aucune réflexion là dessus. Il était quasiment certain qu’elle se mettrait à gueuler simplement de mauvaise foi en niant tout en bloc. Dans un sens, ça pourrait être drôle à voir, mais il ne fallait pas qu’il ait peur aux yeux. Elle pourrait peut-être lui sauter une nouvelle fois dessus. Bon, un point pour elle puisqu’elle arriva à chercher de sujet, abordant celui du nouveau pouvoir de son rebelle. Elle n’y fit pas attention immédiatement mais après quelques instants sans bouger, elle se rendit compte que le rythme cardiaque du vampire avait légèrement augmenté. Pourquoi ? Parce qu’elle lui faisait peur et que l’approcher ainsi de lui ne lui plaisait pas ? Sérieusement ? Elle avait quand même dû mal à le croire, enfin, elle ne doutait pas qu’elle puisse faire peur -autant par ses réactions impulsives que par sa force physique- mais quand même. Il pensait réellement qu’elle pourrait lui arracher le cœur sans aucune bonne raison ? C’était d’un ridicule, peut-être pas totalement infondé. Elle allait continuer de réfléchir là dessus lorsqu’il disparut alors de sa vue. Mais comme précédemment, elle pouvait toujours le distinguer à l’odeur et sa main touchait toujours son torse. Hum... Intéressant. Ainsi donc, seulement la vue peut être bernée par ce pouvoir, il faudra surement jouer là dessus lors de mission. Alors qu’elle songeait à ce genre de chose, elle fit glisser sa main du côté du ventre de Mickael, allant se perdre également du côté de ses cotes. Elle profiter ?! Evidemment ! Vous ne croyez tout de même pas qu’elle allait passer à côté de l’occasion ? C’était mal la connaitre. Pour un peu, elle pourrait tout compte fait bien coucher avec lui... Sauf que... En croisant son regard, elle vit que quelque chose clochait. Oui, il était redevenu visible et apparemment ça ne venait pas de lui, ou alors, il était préoccupé par quelque chose d’autre ? Kyarra faillit ouvrir la bouche pour s’en quérir mais il se dégagea de sa prise -même si le mot n’était pas le bon- pour se diriger vers le frigo et... engloutir du sang à vive allure. Qu’est-ce qui lui prenait ? Pourquoi est-ce qu’il agissait ainsi tout d’un coup ? Le fait d’avoir utilisé son nouveau pouvoir ? Elle fut de nouveau étonnée qu’il se jette sur son réfrigérateur plutôt que sur son cou, pourtant plus près. Elle ne pouvait pas ignorer qu’il avait eu deux fois des raisons de venir lui piquer du sang et qu’il avait les deux fois trouvé une autre alternative. Elle retient un soupire en se disant que dans le fond ça la perturbait qu’il tienne ainsi sa parole. Loin de là de lui déplaire, mais ça la dérangeait dans le sens qu’elle ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi. Oui, la promesse qu’il lui avait donnée... Mais quand même ! Est-ce que ça lui plaisait ? Dans le fond oui, ce qui était encore une raison de trouver ça dérangeant. Quand il se retourna vers elle, elle fit disparaitre toute forme d’interrogation bizarre et attendit qu’il parle pour lui expliquer. La louve ne pu s’empêcher de sourire à sa question et allait répondre quand il vient ajouter autre chose. Il n’avait plus son précédent pouvoir ? Et il comptait sur elle pour découvrir pourquoi ? Mon pauvre gars...

« A part vous dire que votre pouvoir à muter, j’vois rien d’autre. Mais vous êtes un vampire et ce n’est pas comme si je savais beaucoup de chose sur votre race. Vous auriez mieux faire d’vous faire mordre par un lycan. Ca aurait été plus simple. »


Bien que ses paroles sonnaient presque comme des reproches, ce n’était pas le cas et sa voix le laissait sous entendre. Oh bien sur, elle aurait réellement préféré qu’il devienne un lycan, trouvant les sangsues moins fortes qu’eux mais tant pis. Elle finit par boire la fin de son café en ne le quittant pas des yeux.

« Réessayez plusieurs fois dans les jours qui viennent et si vous ne parvenez toujours pas à utiliser votre ancien pouvoir, j’pense que vous pouvez lui dire adieu. »

Kyarra leva les yeux au plafond en se demandant pourquoi elle lui donnait ce genre de conseil. Déjà elle n’y connaissait rien. Et ensuite, qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre ? Bah... C’était un membre compétent, elle pouvait jouer là dessus pour se trouver une excuse. Sortant de ses pensées, elle reprit pour répondre à sa première interrogation :

« Vous voulez mes conclusions concernant l’inspection de votre corps ? Ou pour votre pouvoir ? » Lui laissant le temps de comprendre -ou de confirmer au choix- qu’elle avait effectivement profiter du moment, elle reprit : « Il est intéressant. Vous allez probablement pouvoir être bien utile en mission. »

Message par Invité Ven 6 Sep - 19:09

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La louve me traite alors de bonniche et je réponds à cela par une plaisanterie, bien qu'elle essai de le cacher je vois un sourire naître sur ses lèvres. Elle n'est donc pas aussi insensible qu'elle essai de le faire croire. Pourtant je ne ferai aucune remarque là dessus et je me rends bien rapidement compte qu'elle change de sujet quand elle pose sa main sur mon torse et m'ordonne alors de disparaître.

Tandis que mon cœur bat à tout rompre au contact de la paume de la louve sur mon torse je commence à m'imaginer ce que je ressentirai si j'étais en fusion avec elle. Ma peau maintenant froide depuis quelques heures, la sienne brûlante. Non même si je suis fasciné par elle elle reste la cheftaine, je n'ai aucun droit d'avoir des idées comme ça. Je m’exécute et deviens invisible. Je sens alors sa main glissé le long de mon torse jusqu'à mon ventre et caresser mes abdominaux avant de venir se poser sur mes côtes. J'éprouve alors des frissons de plaisir, j'en ai même la chair de poule, cependant le plaisir est de courte durée car voilà quelque chose qui me prends, cet épuisement qui me gagne. Que m'arrive-t-il ? D'une part je ne parviens pas à utiliser convenablement la manipulation des ombres, d'autre part je suis troublé par le contact de la louve avec mon corps et enfin je commence à me sentir fatigué. Je réapparaît alors progressivement et je suis pris d'une soif enivrante. J'entends alors les battements régulier du cœur de mon interlocutrice. Ces battements qui font circuler le long de ses veines ce liquide partageant la même couleur que mes yeux, ce liquide chaud dont je raffole.

Non je ne dois pas penser à cela, je suis sous serment, je ne dois même pas envisager de la toucher sans son consentement préalable, mais alors lui boire du sang c'est totalement exclu. Pourtant cette soif est si grande, je m'élance alors vers le frigidaire duquel je sors une bouteille de sang que je vide d'une seule traite, avant de la jeter et d'en sortir une deuxième que je vide exactement de la même manière. Ca y est je reprends contenance. Je n'aurai jamais pensé que rester invisible quelques secondes puisse être si épuisant. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est que je n'ai plus la possibilité de manipuler les ombres de moi-même. Qu'est-ce que je raconte je ne suis même pas capable d'en créer alors pour ce qui est de manipuler je repasserai. Ce pouvoir est réservé à quelques élues, pourtant j'étais le meilleur manipulateur de la guilde des ombres et maintenant je ne parviens même plus à me cloner. Est-ce dû à ma nouvelle condition ? Je ne saurai dire. Kyarra doit le savoir elle. Je me serre un verre de sang cette fois et je me retourne vers elle afin de lui exprimer que c'est bien plus éprouvant que je ne le pensai de rester invisible aussi longtemps. Je lui demande ensuite qu'elles sont ses conclusions sur les tests qu'elle vient de faire sur mon pouvoir, puis sans pouvoir attendre plus longtemps je lui demande ce qu'elle sait sur la disparition de mon pouvoir premier. La chair de poule commence à me quitter quand elle reprends la parole :

« A part vous dire que votre pouvoir à muter, j’vois rien d’autre. Mais vous êtes un vampire et ce n’est pas comme si je savais beaucoup de chose sur votre race. Vous auriez mieux faire d’vous faire mordre par un lycan. Ca aurait été plus simple. »

Elle a raison en effet, elle est lycanne et non vampire. Elle vient de dire qu'elle aurait préféré que je me transforme en lycan ? Mais alors pourquoi ne m'a-t-elle pas injecté son venin quand elle m'a fait cette « jolie » cicatrice sur l'épaule ? Si ça n'avait tenu qu'à moi je me serai bien passé de muter en une créatures que j'ai passé presque toute ma vie à traquer. Bon après tout je ne le vie pas si mal que ça, mais que ce serait-il passé si mon instinct n'avait pas été aussi machiavélique ?  Peu importe après tout, donc elle pense que mon pouvoir à muté ? Je vois, donc je passe d'un pouvoir d'illusion à de l'invisibilité. Par contre je passe d'un pouvoir qui pouvait duper n'importe quel monstre à un pouvoir qui me rend vulnérable aux lycans. Mais je dois dire qu'il sera plus efficace contre les autres races. La louve reprend la parole et je me concentre alors sur ce qu'elle dit :

« Réessayez plusieurs fois dans les jours qui viennent et si vous ne parvenez toujours pas à utiliser votre ancien pouvoir, j’pense que vous pouvez lui dire adieu. »

D'acconrd je le ferai et j'acquiesce à son commandement d'un hochement de tête puis je reporte mon regard sur elle, je sais qu'elle va maintenant me dire ce qu'elle pense de cette nouvelle compétences, pourtant je ne sais pas pourquoi elle parle d'abord de l'exploration de ma musculature. Ahhh si je n'étais pas son serviteur je lui sauterai dessus. Non ce n'est pas que ça, c'est surtout que si je le fais je risque non seulement de me manger un refus mais aussi d'y laisser ma tête ou pire, ma place au sein des rebelles.

« Vous voulez mes conclusions concernant l’inspection de votre corps ? Ou pour votre pouvoir ? »

J'ai bien envie de lui répondre que je veux ses conclusions concernant mon corps mais après tout je sais déjà ce qu'elle en pense sinon elle n'aurait pas demandé si j'avais peur de me montrer nu. Et puis de toute façon j'ai à peine le temps d'assimiler son sous-entendu qui exprime clairement qu'elle à profité de cet examen pour me toucher, qu'elle reprends cette fois :

« Il est intéressant. Vous allez probablement pouvoir être bien utile en mission. »

Il est bon de savoir que mon pouvoir pourra la servir. J'avais peur qu'elle ne soit déçu de ce changement. Après tout lui être utile d'une manière ou d'une autre est tout ce que je peux espérer de la louve non ? N'a-t-elle pas exprimer un peu plus tôt que je n'étais qu'un instrument dont elle se sert pour arriver à ses fins ? D'un autre côté elle aime bien mon apparence et elle ne s'en cache pas, de plus elle a rit à l'une de mes plaisanterie même si elle a voulu le cacher, sans doute pour ne pas perdre le face devant moi. Et puis elle m'a empêché de me tuer un peu plus tôt, elle m'a chaperonné pendant ma transformation et même si elle m'a mis en garde tout à l'heure elle ne m'a pas tué alors que ça lui aurait été si facile. Je dois essayer je m'en voudrais à tout jamais si je ne tente rien, et puis je ne peux pas rester éperdument dans le doute, c'est pourquoi je prends l'un des plus gros risque de ma vie en disant :

« Vous avez sans doute senti mon trouble lors du contact de votre main sur mon corps ? Si je n'avais pas peur de me faire décapiter ou encore de me faire littéralement broyer le cœur j'aurai déjà essayé de vous embrasser. »

Mais qu'est-ce qui me prends de me montrer si entreprenant. Je préfère ne rien ajouter, ma vie se joue sûrement en ce moment. Je vais attendre de voir la réaction de la louve en espérant qu'elle n'envisage pas de me tuer. J'ai préféré exprimé cela oralement plutôt que de tenter de l'embrasser, peut-être que cela me permettra de gagner un peu de temps ?

Message par Invité Sam 7 Sep - 3:17

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Qu’est-ce qui était en train de se passer dans l’esprit du vampire pour qu’il devienne si silencieux tout d’un coup ? Est-ce qu’il était en train de se poser des questions suite à ce qu’elle lui avait dit concernant son pouvoir ? Alors même qu’elle n’était pas sûre de ce qu’elle pouvait avancer ? Bon ok, il ne pouvait pas non plus le savoir, mais quand même, il prenait toutes ses paroles pour argent comptant ? C’était de la confiance ou bien de la stupidité ? A moins que ce ne soit parce qu’il ne savait réellement pas ce qui était en train de se passer et qu’il prendrait tous les avis qu’on pourrait lui donner ? Ouais, ça devait probablement être ça. Mais pourquoi garder ainsi le silence ? Ca ne la dérangeait pas spécialement de ne pas avoir de conversation. Une tasse de café et une cafetière encore remplie de ce breuvage lui allait parfaitement comme compagnie, mais ça la gonflait quand même qu’il ne daigne rien répondre. Ou alors, elle était encore trop peu patiente ? Au Diable la patience ! Ce n’était pas quelque chose de très utile. Donc ouvrir la bouche et l’engueuler pour qu’il se bouge le cul et lui sorte quelque chose ? Soupirant en prenant une gorgée de café, elle se demanda soudain si son avis sur ce qu’elle lui avait dit l’importait vraiment. Il pourrait lui dire qu’elle se gourait totalement, elle n’était pas sure que ça lui fasse grand chose. Elle l’enverrait certainement chier et le tour était jouer. Alors pourquoi était-elle en train de doucement s’énerver devant son silence ? Levant les yeux au ciel, la louve se dit qu’elle ferait mieux de se barrer de ce manoir au lieu de se prendre la tête pour rien. Surtout pour ne pas avoir à se demander le pourquoi du comment de ses réactions. Elle fuyait ? Ouais et bien en plus. Cependant, alors qu’elle prenait cette décision elle lut dans les yeux de Mickael qu’il allait prendre la parole. Allons-y, mais avec le semblant de sérieux qui était dans son regard, Kyarra s’attendait à pas mal de chose. Le fait qu’il l’a questionne sur le fait qu’elle ait -ou non- remarqué son changement de rythme cardiaque l’intrigua. Evidemment, qu’elle l’avait senti, il l’a prenait pour qui ? Elle était une lycanne quand même ! Et même si elle avait des airs de bourrine, elle avait apprit à faire attention aux détails qui pourrait la mettre en danger. Elle ne lui répondit cependant rien, de toute manière, elle n’avait pas eu le temps qu’il enchaina directement. Au fur et à mesure que ces mots sortaient de sa bouche, la louve était de plus en plus intriguée. Qu’est-ce qui pouvait bien lui faire croire qu’elle lui arracherait la tête ? Bon d’accord, elle avait pas mal de saute d’humeur et elle était très -trop- souvent imprévisible mais quand même... Mais quand les derniers mots de Mickael franchir ses lèvres, le cerveau de la jeune femme marqua un arrêt. Quoi ? Il quoi ? L’incompréhension dû se lire sur le visage de la louve qui ne cherchait même pas à le cacher. C’était tellement brutal comme information que son cerveau avait surement arrêter d’irriguer certaines parties de son corps. Elle le dévisagea et devant son sérieux, presque sa peur. Il avait peur de sa réaction ? Il pouvait ! Même elle ne savait pas encore si elle allait lui arracher la tête pour ses propos ou si elle allait rester soft et attendre que l’info soit passée. Si elle passait... Non, en fait, ça n’allait pas passer. C’était quoi ce putain de bordel ? Qu’est-ce qu’il lui prenait de sortir ce genre de connerie avec ce sérieux ? Bordel ! Et elle, pourquoi ça l’a faisait tant chier que ça ? Parce qu’elle ne voyait pas du tout comment et pourquoi il aurait une envie de la sorte. Elle était détestable au possible -elle le savait parfaitement- et voila qu’il lui disait ça ! Non mais y avait quoi dans son sang là ? N’y tenant plus, elle finit par lui répondre, violemment :

« Nan mais c’est quoi votre délire là ? Vous m’faites quoi ? C’est le trop plein de sang qui vous monte à la tête ? »

Sans attendre une réponse de sa part, elle tourna les talons pour se dirigé vers la cafetière et se resservir du café. Chose presque inutile puisque sa tasse était à moitié remplie mais elle n’avait aucune envie de rester face à lui. Mais bordel, pourquoi est-ce qu’elle ne quittait pas tout simplement le manoir ? Mieux encore, pourquoi est-ce qu’elle ne lui faisait pas bouffer sa putain de langue pour arrêter de dire des putains de conneries !? Tout ceci était tellement ridicule, tout comme sa propre réaction. Kyarra ferma les yeux quelques instants pour se calmer. Parce que oui, dans le fond elle n’avait pas envie de le tuer, mais il ne l’aider pas avec ce genre de déclaration.



Message par Invité Sam 7 Sep - 22:30

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Mickael était en train de réfléchir à la signification de tous ces signes. D'abord que son cœur s'emballe au contacte de la louve, ensuite qu'il ressente des frissons lorsqu'elle a fait, volontairement, glisser ses mains sur son corps musclés afin d'en découvrir tous les aspects. Ensuite la faiblesse qu'il a ressenti, quasi identique à celle qu'il ressentait après avoir abusé de l'utilisation de la manipulation des ombres. Ce n'est pas un hasard si les symptômes de fatigues et d'épuisement sont les mêmes. Encore que ce soit le pouvoir d'invisibilité ou la création d'illusion ils relèvent tous les deux de la magie, et sont tous les deux liées à l'apparence. Pour les clones ils n'étaient pas matériel et servait uniquement à tromper l'ennemi ou à créer des leurs. En revanche pour ce qui était de l'invisibilité elle mettait l'ennemi dans l'embarras et il ne saurai plus ou donner de la tête et sans s'y attendre il se prendrait un coup mortel, à coup sûr. La louve dit donc vrai il ne s'agit sans doutes que d'une mutation du pouvoir d'origine. Mickael ne peut s'empêcher de trouver cela dommage car personne ne maîtrise ou ne maîtrisait plutôt la manipulation des ombres mieux que lui. La louve semble cependant satisfaite du nouveau pouvoir qu'il possède et pense pouvoir l'utiliser à bon escient. Bien que le jeune vampire soit maintenant convaincu que son pouvoir viens de muter il suivra quand même les conseils de Kyarra et essayera dans les jours à venir d'utiliser la manipulation des ombres. Après tout pouvoir cumuler les deux pouvoirs serait une aubaine. Surtout depuis qu'il est devenu immortel, plus de force, plus de vitesse, plus d'endurance, plus de résistance, une régénération rapide, et plus que deux points faibles : son cœur et le soleil. Mais sa transformation a ramené également son lot d'émotion ce qui fait de Mickael le « coincé » l'un des vampires le plus sadique de son espèce. Durant toute sa jeunesse sont maître à tenté de lui faire maintenir son instinct machiavélique en cage. Ce dernier ainsi prisonnier n'a fait que s'énerver un peu plus à chaque fois que le chasseur le refoulait. Puis sur conseil de la louve il a alors libéré ce dernier, et maintenant son côté démoniaque à pris les pleins pouvoirs. Pourtant le chasseur est toujours conscient de ce qu'il est et de ce qu'il fait. Il n'attache simplement plus d'importance à ses anciennes valeurs. Une toutefois fais exception, un serment est inviolable, c'est pourquoi jamais il ne violera celui qu'il a fait lors de son asservissement à la louve. Il lui restera soumis et dévoué jusqu'à ce qu'elle décide de lui rendre sa liberté, ou jusqu'à la mort de celle-ci.

La lycanne semble s'agacer de voir que je le jeune homme ne dit rien, il est en effet plongé dans ses pensées. Il est tourmenté maintenant que le coup du pouvoir est passé par ce qu'il a ressenti au contact de la louve. Il n'en est pas sûr pour ne pas connaître ce sentiment mais il pense que ces signes ne trompe pas et qu'il est tombé, on ne sait comment, ni pourquoi, amoureux de sa maîtresse et lycanne : Kyarra. Lui même ne sait pas pourquoi son côté sadique, sa méchanceté ou son sale caractère l'attire ainsi, mais il est éperdument attiré par la louve, et il n'y peut rien. Il sait cependant que lui avouer ce qu'il ressent et dangereux, voir mortelle. Pourquoi cette dernière n'accepte pas les compliments ou les gentillesses ? Mickael n'en sait rien et n'ose donc plus rien dire qui pourrait contrarier sa cheftaine. Lors de l'une de ses colères pendant un entraînement banal elle a quand même réussi à lui briser tous les os, maintenant il se montre méfiant. Malgré cette prudence exacerbé il se lance tout de même et avoue à la louve que s'il n'avait pas peur de mourir il l'aurait déjà embrassé, c'est évidemment un moyen détourné pour faire comprendre à cette dernière ce qu'il ressent pour elle. C'est alors dans la peur que l'attente de la réaction de la louve se fait. La tension dans la pièce à ce moment est palpable. Dans les yeux de la lycanne l’incompréhension apparaît en premier lieu, suite à cette information brutal venant briser un silence qui était au final beaucoup moins gênant, bien que plus long, que celui qui s'installe en ce moment, bien que de très courte durée. La stupéfaction fait alors place à la colère et encore une fois la louve réagit de la manière qui la caractérise le mieux, c'est à dire avec violence :

« Nan mais c’est quoi votre délire là ? Vous m’faites quoi ? C’est le trop plein de sang qui vous monte à la tête ? »

La louve s'en retourne alors vers la machine à café afin de remplir sa tasse qui n'était pourtant pas vide. Une tentative désespéré pour ne pas sauter au coup de Mickael et le priver ainsi de la vie ? Le chasseur n'en sait rien mais ce surprend à s'en sortir aussi bien. Peut-il seulement poursuivre son action ? Doit-il s'excuser ? Non la lycanne s'est montré très claire par rapport aux excuses, elle n'aime pas ça du tout. Tout signe d'asservissement reviendrai à l'énerver encore plus, et se montrer trop audacieux serait également dangereux. Il faut donc employé un mélange de tout ça pour ne pas s'attirer les foudres de la louve, mais d'un autre côté utiliser un peu de tout pourrait au contraire la mettre encore plus en pétard qu'elle ne l'est sans doute déjà. Micakel est-il prêt à tenter le tout pour le tout ? Après tout il se dit qu'il n'a plus grand chose à perdre si ce n'est la vie :

« Je suis déso... Non c'est vrai Par... hum. Voilà je suis face à une émotion que je ne connais pas, l'amour, et cette émotion bien que cela vous déplaise est pour vous. Je ne peux vous le cacher, je ne sais comment réagir face à cela, mais quelque chose au fond de moi me dit que je dois vous en faire part. Libre à vous ensuite d'en faire ce que vous voulez. »

Chaque élément de cette phrase était bien dosé, l'hésitation suffisante, le ton adapté parfaitement à chaque syllabe. Tout est calculé au mini-mètre. Mais quelle autre façon d'exprimer un tel sentiment fasse à une créature qui n'en a que faire ? Il faut donc choisir ses mots avec attention et utiliser un ton adéquat si on veut rester en vie.

C'est ainsi que s'achève la tirade de notre jeune vampire. Il ne sait pas ce qui l'attends et je dois dire que moi non plus. Les réactions de la lycanne sont tellement imprévisible que tous les scénarios restent possible. Mickael espère seulement que son message sera reçu et interprété correctement par la louve qui a un peu tendance à tout adapter comme elle le souhaite.

Message par Invité Dim 8 Sep - 8:06

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Putain mais pourquoi lui avoir posé ces questions ? C’était pas comme si elle avait vraiment envie d’en connaitre les réponses. Bon pour le moment, il faisait bien de fermer sa gueule sans lui répliquer quoi que ce soit. Ca lui permettait d’être un poil plus calme, même si le fait qu’elle était en train de se contrôler ne l’aidait pas, étant donné que ça la gonflait d’agir ainsi pour ne pas lui sauter à la gorge. Son regard se perdit dans la contemplation de son café pendant quelques secondes. Avant que Mickael décide de reprendre la parole. Diable ! N’avait-il pas comprit qu’elle n’avait pas envie d’entendre sa putain de réponse ? Le contraire aurait été étonnant, puisqu’elle était de dos et qu’il ne connaissait quasiment rien de son caractère. M’enfin ça n’empêchait pas Kyarra de s’énerver rien qu’en entendant le début de sa phrase. Il lui faisait quoi là ? Une tentative d’excuse ? Il n’avait pas comprit ce qu’elle lui avait dit plus tôt dans la soirée ? Fallait-il qu’elle le frappe pour que ça rentre ? Arquant un sourcil, elle fut légèrement intriguée par ce qu’il allait dire par la suite. Disons, seulement le début, juste avant qu’il ne parle d’amour. Il était sérieux là ? Sans même avoir besoin de se retourner elle le savait sérieux. Bordel. Serrant la tasse de café un poil trop fort, la louve finit par la casser, répandant ainsi du café partout sur le sol et s’ouvrant la paume de la main avec un morceau par la même occasion. Elle laissa échapper un grognement et elle se retourna rapidement, lui faisant face. Sans attendre qu’il poursuive -s’il comptait poursuivre- elle s’élança dans sa direction pour le choper à la gorge et venir le plaquer contre le mur derrière lui. Elle était peut-être plus petite que lui, mais sa force lui était nettement supérieure et c’était de ça dont il était question en ce moment. Elle le regarda dans les yeux et lorsqu’elle vit son sérieux, elle resserra sa prise autour de son cou, enfonçant ses ongles dans sa chair. Il fallait sérieusement qu’il arrête de la regarder avec ce genre de regard lui.

« L’amour vous dites ? Comment vous pouvez savoir qu’il s’agit de ça alors que vous n’avez jamais rien ressenti ? »

N’attendant aucune réponse de sa part pour le moment, elle l’entraina sur le sol rapidement et violemment, utilisant sa prise sur son cou pour ça. Mais elle se doutait qu’il était également en train de se laisser faire. Bordel ! Il ne réagirait même pas un peu ?! Kyarra le plaqua violemment à terre, n’épargnant aucunement sa tête contre la surface dure. Elle vient s’assoir sur lui, à croire que ça en devenait une habitude, et lui déchira la chemise de sa main libre. S’il lui faisait une seule remarque sur son vêtement, il pouvait dire à dieu à sa tête. L’autre main tenant toujours le cou du vampire. Elle parcourut le torse de Mickael du bout des doigts avant de venir le griffer jusqu’au sang sur plusieurs centimètres de peau.

« Même maintenant ? Votre corps frissonne de plaisir ? »

Si elle disait ces mots ce n’était pas par hasard, elle sentait réellement le corps du vampire réagir en frissonnant. Il restait simplement à savoir si c’était par peur ou réellement par plaisir. Elle espérait sincèrement que ce soit la première hypothèse. Mais pour s’en assurer, elle plaça l’un de ses doigts au niveau du cœur de l’homme et commença à presser. Lentement mais surement, elle pénétrait sa chair à l’aide de ses ongles. Quand elle porta son regard sur le visage, elle fut étonné par ce qu’elle y lut : douleur et... C’était quoi ce sourire ?! Il était en train de se foutre de sa gueule là ? Il souhaitait réellement qu’elle lui arrache le cœur ?  Pour avoir confirmation à cette question, elle enfonça encore davantage son doigt dans la chair. Mais c’est à ce moment là qu’il se décida d’agir, lui prenant le poignet pour qu’elle arrête de meurtrir son torse.

« Oh ? L’amour n’est donc pas aussi intense que ça on dirait... »


Le ton de sa voix n’était plus vraiment énervé, elle jouait maintenant et ça se sentait. Comment il allait le prendre ? Elle en avait rien à faire.


Message par Invité Dim 8 Sep - 19:04

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Faire comme chez soi ?" Evidemment ! ..: Mickael :..


Je la vois déjà regretter d'avoir gueuler en posant ces questions. En fait je la soupçonne d'avoir réagit de manière impulsive sans même faire attention à ce qu'elle vient de dire. Pourtant c'est trop tard et je dois lui répondre, même si je suis persuadé que chacune de ses questions sont rhétoriques. Seulement je dois choisir mes mots avec un grand soin. En effet son niveau de tolérance est au plus bas et je sais que je ne pourrai pas survivre bien longtemps si je la met trop en colère. Je suis sujet à une émotion que je n'ai pas l'habitude de ressentir et je ne la comprends pas forcément. C'est cette même sensation que j'ai ressenti quand je me suis imposé entre la louve et le vampire qui m'a transformé. Un besoin de la protéger bien qu'elle n'en est pas besoin. Je ne sais pas pourquoi je ressens cela, toujours est-il que depuis ma transformation tous mes sens sont exacerbés et je ressens le besoin de dire ce que j'éprouve pour elle à la louve. Il me semble que ce sentiment s'appelle l'amour, comment je le sais ? Je n'en sais rien en toute franchise, c'est juste que maintenant confronté à ce dernier je ne vois aucun autre sentiment qui pourrait coller.

Je choisi donc mes mots avec une extrême prudence et je met la bonne intonation à chaque fois. Je formule donc une réponse expliquant à la louve que je suis perdu dans mes sentiments mais que je suis sûr d'une chose c'est que je l'aime. Je ne vois cependant pas sa réaction car la louve est de dos. C'est alors que j'entends la tasse qui se fissure petit à petit pour finalement éclater dans les mains de la femme lupine. Le café s'effondre alors dans une marre sur le sol et Kyarra qui en une fraction de seconde s'est retourné s'élance alors dans ma direction. Il me serait aisé d'esquiver son coup mais ce dernier n'est pas mortelle je n'ai donc aucune raison de le faire. Elle est ma Maîtresse, je n'ai aucun droit de me débattre, surtout que si elle avait raté son coup ça l'aurait mis encore plus en colère qu'elle ne l'est déjà. J'ai donc mal calculé mon coup. Elle me soulève en me tenant toujours par la gorge, et elle enfonce volontairement j'en suis convaincu ses ongles long dans la peau de ma nuque. Je ressens alors une douleur comme une multitude de petit piqûre. Elle prends alors la parole :

« L’amour vous dites ? Comment vous pouvez savoir qu’il s’agit de ça alors que vous n’avez jamais rien ressenti ? »

Je ne sais pas comment je le sais, mais je ne vois que cette possibilité. Et puis mon maître m'a décrit chacune des émotions et ses faiblesses lors de mon apprentissage, il voulait m'apprendre à les simuler mais il n'a pas réussi. Pourtant je suis presque sûr qu'il s'agit donc d'amour, bien que je ne puisse le garantir cela ne peut rien être d'autre. La louve ne me laisse cependant pas le temps de me pencher plus sérieusement parce que me tenant toujours par la gorge elle m’envoie m’exposer contre le sol. J'aurai encore pu bloquer le mouvement et retomber sur mes pieds mais je sais que le faire vexerai la louve, et après tout ce coup comme le précédent n'est pas mortelle. Ma tête cogne alors avec force le sol, pourtant cela ne me fait pas mal, et la louve s'assied à nouveau sur moi sa main tenant toujours ma gorge afin sans doutes de me dissuader de faire le moindre mouvement. De sa main libre elle déchire alors sans scrupule ma chemise, et commence alors à me caresser le torse du bout des doigts. Tout mon corps est alors secouer de frisson, je ferme alors les yeux savourant ce moment qui ne dure pas bien longtemps car maintenant je sens les griffes de la lycanne me lacérer le torse. A chacun de ses passages les blessures se referme et elle repasse alors en griffant plus profondément et la blessure met alors plus de temps à se régénérer, jusqu'au moment où elle passe deux fois sur la même blessure qui n'est pas encore refermé. Je ne réagit pas et j'encaisse la douleur sans broncher quand la jeune femme reprends alors :

« Même maintenant ? Votre corps frissonne de plaisir ? »

En effet je frissonne toujours à chacun des contacts de la louve pourtant elle me fait atrocement souffrir. Je vais finir par croire que je suis masochiste. Je ne peux cependant pas refréner le corps frissonnant qui est le mien. Je me contente de ferme à nouveau les yeux tandis qu'elle continue de me griffer et un tic trahissant la douleur apparaît sur le coin de mes lèvres à chacun de ses passages. Elle finit par arrêter de ma lacérer le corps qui tellement meurtri va mettre un peu de temps avant de pouvoir se régénérer complètement. Elle commence alors à passer délicatement ses doigts sur mon torse et je me remet à frissonner de plus belle et elle enfonce alors ses ongles au niveau de mon cœur. Et sa main s'enfonce petit à petit ? Bien que je souffre atrocement je trouve la situation assez comique. En effet j'avais peur qu'elle ne me tue ou qu'elle ne me brise le cœur, et finalement elle va peut-être faire les deux en même temps, enfin c'est tout du moins l'impression qu'elle me donne. Elle dirige doucement sa main vers mon organe, tandis que sa seconde main reste fermement serré autour de ma gorge. Et tandis que la douleur mon ronge et que son membre progresse vers mon cœur je souris bêtement trouvant la situation burlesque. Mais si je ne fais rien elle va purement et simplement m'arracher le cœur c'est pourquoi je porte alors ma main à son poignet arrêtant sa progression, elle me dit alors sur un ton joueur plus que sur un ton colérique :

« Oh ? L’amour n’est donc pas aussi intense que ça on dirait... »

Je ne dis rien tout de suite sachant, au ton qu'elle emploi qu'elle est encore victime d'une de ses sautes d'humeur. Elle n'est plus en colère contre moi mais elle me prends alors pour son jouet. Je crois que je ne comprendrai jamais comment elle fonctionne, toujours est-il que si je continue de garder le silence elle va simplement forcer et je n'ai pas assez de force pour la repousser, et il ne lui manque plus que quelques centimètre pour qu'elle atteigne mon cœur. Je dois réagir et c'est ce que je fais :

« Je vous aime Kyarra, et je vous suis asservi, aussi si vous décidez de m'ôter la vie je ne m'y opposerai pas, au contraire je serai même honoré que ce soit vous qui le fassiez. Quelque soit votre but je vous aime et j'en suis maintenant certain, que ce soit réciproque ou non je me dois de vous le dire, je vous doit la vérité. Et ce que ce soit réciproque ou non je continuerai de vous servir comme me l'impose mon serment. »

Je souris alors à la louve, et je relâche alors sa main avant de terminer ma tirade :

« Vous avez maintenant les cartes, ainsi que ma vie entre les mains. »

Je ferme les yeux attendant la réaction de la louve.

Message par Invité Mar 10 Sep - 4:48

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Mais qu’est-ce qu’elle était en train de foutre ? Pourquoi restait-elle assise sur lui, à le regarder dans le blanc des yeux ? Parce qu’elle attendait une réelle réponse de sa part ? Bordel pourquoi ? C’était pas comme si ça avait une importance primordiale. Au bout de quelques minutes, où le silence s’était légèrement installé entre eux, Kyarra lui lâcha le cou pour se redresser et être totalement assise sur lui. Laisse tout de même son doigt dans la plaie qu’elle lui avait faite au niveau du cœur. Son regard se porta avec plus d’attention sur ses lèvres, étirées d’une étrange manière. Il avait plus l’air de prendre son pied dans cette situation que réellement souffrir, même si elle ne pouvait pas écarter la douleur en voyant les mimiques qu’il faisait parfois. Et puis, sinon il ne lui aurait pas attrapé le poignet. A moins qu’il n’ait eu peur qu’elle ne lui arrache le cœur ? Si elle en avait eu l’envie, elle ne serait pas passé par là... Ou alors, elle lui aurait ouvert les côtes... Hum ouais, ça lui donnait presque faim cette image. Mais il la fit sortir de ses pensées en reprenant la parole. A ses premières paroles, elle senti des frissons lui parcourir le long de la colonne vertébrale et elle savait que ça ne venait pas d’un potentiel coup de froid. Il n’allait pas fermer sa gueule ?! Elle n’avait aucune envie d’entendre ce genre de chose. Non pas parce que ça venait de lui, mais parce que ça lui était destiné. Elle faisait pourtant tout pour être invivable et il était quand même parvenu à tomber... Non, elle ne pouvait pas se résoudre à penser ainsi. Mais comment ça pourrait être possible ?! La louve se répétait qu’il devait se foutre royalement de sa gueule, mais il n’avait rien à gagner en agissant ainsi. Tout à perdre plutôt. Donc, il ne pouvait pas être en train de la baratiner. Même ses yeux ne reflétaient aucuns mensonges, ou alors il était très bon. Mais elle n’avait aucune envie qu’on soit amoureux d’elle ! C’était trop étrange à son goût. Fisherandrield c’était déjà un exploit et au vu de comment ça s’était terminé. Aucune envie de repasser par là... Son esprit marqua un temps d’arrêt. Elle ne venait tout de même pas de penser à Mickael comme... ? Serrant les dents, elle ferma les yeux pour faire le vide dans sa tête. Cette histoire ne lui plaisait pas du tout, sauf sur un point : il ne pouvait que lui être davantage fidèle. Alors pourquoi ne pas se servir de ses sentiments ? C’était tentant, mais ce n’était pas le style de la louve de manipuler les gens. Peut-être qu’elle pourrait demander à Jilan des conseils... Bien sur ! Et arrêter d’être une emmerdeuse de première par la même occasion ? C’était tout bonnement impossible. Son égo ne lui permettrait pas ce genre de chose concernant son second. Donc, abandonner l’optique de se servir du vampire grâce à ses sentiments ? Elle en avait bien peur. Mais... Ca la perturbait quand même encore et elle n’arrivait pas à laisser ça de côté. Pas avec le regard qu’il était en train de lui lancer. Bordel, qu’est-ce qu’il pouvait faire chier ! Otant son doigt de sa blessure, elle porta ce dernier à ses lèvres pour venir le lécher. Sans le quitter des yeux. Qu’est-ce qu’il voulait qu’elle lui réponde ? Coucher avec lui était parfaitement faisable, à quelques détails près, mais ça s’arrêtait là... N’est-ce pas ? Grognant fortement alors qu’il venait de fermer les yeux, elle se releva rapidement pour s’éloigner de lui de plusieurs pas. Le fait de ne pas savoir comment réagir dans cette situation était particulièrement frustrant. Oh bien sur, elle aurait pu lui arracher la tête et le problème était réglé... Cependant, elle perdrait un membre compétent et loyal. Et même si ça lui faisait chier de le reconnaitre, elle ne pouvait pas se le permettre. Peut-être même qu’être ainsi honnête avec elle lui plaisait. Putain Kyarra ! II fallait qu’elle s’occupe une moitié d’esprit avant de devenir cinglée. Elle ouvrit donc le frigo qui était derrière elle pour trouver un truc à bouffer, n’importe quoi, même si elle doutait de trouver quelque chose de comestible chez un vampire. Mais quelle surprise quand elle vit de la viande crue et fraiche. Elle chopa le morceau de foie qu’elle aperçu, mordant dedans pour en arracher un bout. Elle ne se retourna pas vers lui pendant le temps qu’elle mangea le morceau, préférant ne pas le voir, mais elle se doutait qu’il s’était remit debout. Une fois le foie bouffer, elle soupira, ça l’avait en partie aider mais c’était pas encore ça. Claquant la porte du frigo à l’aide de son pied, la lycanne se retourna vers lui, une fine trace de sang au coin des lèvres et croisa les bras :

« J’me suis dis que j’pourrais vous manipuler plus facilement dans ces conditions, mais c’est pas mon fort la manipulation. Sauf que, je sais pas quoi faire de vous avec votre bordel ! Vous aviez pas lieu de ressentir ça ! Maintenant ça fou la merde ! Putain, j’ai besoin d’un café. »


Passant à côté de lui, le frôlant presque, elle se dirigea vers la machine à café en chopant une tasse au passage et se servit. A voir si cette tasse ci allait survivre à la soirée ou bien finir comme ces deux consœur, au fond de la poubelle, ou éclatée en morceau sur le sol. La louve s’autorisa plusieurs gorgées, le temps de laisser à Mickael le temps de prendre la parole s’il le désirait, mais elle ne voyait pas ce qu’il pourrait bien dire. Soupirant, elle se retourna vers lui et le foudroya du regard avant de reprendre :

« Vous faites chier ! Je ne sais pas comment gérer cette situation. J’devrais -et pourrais- vous arracher la tête, mais ce serait une erreur. Mais vous laisser ainsi, c’est presque flippant ! »


Kyarra finit sa tasse d’une traite et au lieu de rester sur place, elle prit la direction des escaliers. Lâchant un simple « J’ai besoin d’une douche » par dessus son épaule. Elle faisait littéralement comme chez elle et le pire dans tout ça, c’était qu’elle ne pensait pas un seul instant à quitter l’endroit pour être plus tranquille. Ca reviendrait probablement à fuir mais c’était peut-être la meilleure chose à faire non ? Dans tous les cas, elle alla squatter la salle de bain qu’il avait précédemment utilisé. Elle avait pu voir qu’il y en avait d’autres dans le manoir, mais celle-ci était nettement plus grande. Ne prenant pas la peine de faire gaffe à ses fringues, elle les arracha pour aller plus tôt sous l’eau. Elle mit cette dernière au plus chaud et se foutu dessus rapidement.

Message par Invité Mar 10 Sep - 22:44

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Faire comme chez soi ?" Evidemment ! ..: Mickael :..


La louve toujours assise sur moi, une main enserrant ma gorge et l'autre, à moitié enfoncé dans ma poitrine, ou plus véritablement un doigts enfoncé entre mes côtes. Je ne doute pas que d'un simple geste elle peut briser mes côtes et faire entrer la totalité de sa main afin de m'arracher le cœur. Ou alors la retiré et tout aussi violemment me décapiter. Nous nous regardons et elle continue sa progression attendant sans doutes une réponse de ma part. Elle retire cependant la main de ma gorge sans raison aucune, une position inconfortable peut-être. En revanche je suis sûr qu'elle est bien assise sur moi, vu qu'elle le fait à chaque fois je commence à croire que lui servir de fauteuil est ma seconde fonction. Son doigt commence à arriver au niveau de mon cœur c'est pourquoi j'attrape son poignet sans pour autant trop serrer, elle stop alors sa progression. Je lui dit alors que je l'aime, et qu'il y ai ou non réciprocité je continuerai à la servir comme le veux mon serment. Toutefois une fois mes mots prononcé je sens un frisson parcourir cette fois la louve. Je peux aisément lire la colère et l'incompréhension dans les yeux de Kyarra. C'est tout à fait normal, comment peut-on tomber amoureux d'une femme tel que elle, bien qu'elle soit magnifique elle a le mauvais caractère des lycans multiplié de manière proportionnelle à sa beauté. Du coup ce n'est pas fait pour arranger les choses. Si j'avais connu les sentiments avant ma transformation je pourrai peut-être expliqué pourquoi je ressens cela pour la louve, mais comme c'est nouveau pour moi je ne peux fournir aucune explication logique. Je lui explique ensuite que je suis prêt à mourir de sa main si c'est ce qu'elle souhaite, après tout je n'ai pas tellement le choix dans la position actuelle. Même avec toute la volonté du monde je ne serai pas capable de me libérer de l'étreinte de la louve. Nous nous regardons un long moment, elle plongée dans ses pensées, puis soudain elle retire sa main de ma blessure qui bien que profonde se referme relativement vite. Je me rends alors compte que toutes les autres blessures qu'elle m'a fait en lacérant mon torse tantôt ce sont également refermées. Elle amène son doigt maculé de mon sang et le porte à ses lèvres, elle le lèche ensuite goulûment. Elle continue de me fixer, ne pouvant soutenir son regard accusateur je ferme alors les yeux avouant ma défaite. Elle se lève alors et se dirige vers le frigo, je ne sais pas si je suis autorisé à me relever mais je pense que si elle voulait que je reste ainsi à terre elle me l'aurait dit expressément.

Je me relève alors doucement tandis que la lycanne semble trouver le foie tout à fait à son goût. Je savais que j'avais bien fait de prévoir de la nourriture pour toutes les créatures surnaturelle en plus de celle pour les humains. Je n'aurai jamais pensé que le sang que j'ai volé me servirait mais il semble que si finalement. Après tout nous ne sommes jamais à l'abri. La louve referme le frigo avec son pieds et me fait face, avec un peu de sang sur le côté de la lèvre. Elle croise ses bras et s'adresse une nouvelle fois à moi :

« J’me suis dis que j’pourrais vous manipuler plus facilement dans ces conditions, mais c’est pas mon fort la manipulation. Sauf que, je sais pas quoi faire de vous avec votre bordel ! Vous aviez pas lieu de ressentir ça ! Maintenant ça fou la merde ! Putain, j’ai besoin d’un café. »

Alors comme ça elle comptait me manipuler en se servant de mon amour ? Non elle vient justement de dire qu'elle ne le fera pas, mais de toute façon cela aurait été totalement inutile. Je n'ai pas besoin d'être manipuler pour la servir, j'ai juré servilité et rien ne me fera trahir mon serment. Elle ne sait toutefois pas quoi faire de moi, pourtant je n'attends rien, je voulais simplement lui faire part de ce que je ressens pour elle, ça ne changera absolument rien à mon comportement. Il est évident que si elle éprouvait la même chose pour moi je serai le plus heureux des hommes, non le plus heureux des vampires, mais je ne suis pas sûr que la louve puisse aimer.  Et même si elle le pouvait je pense que ce serait bizarre. Tandis que je m'imagine malgré moi dans les bras de la louve, amoureusement enlacé l'un l'autre elle reprends la parole me ramenant à la réalité :

« Vous faites chier ! Je ne sais pas comment gérer cette situation. J’devrais -et pourrais- vous arracher la tête, mais ce serait une erreur. Mais vous laisser ainsi, c’est presque flippant ! »

Bien que je ne partage pas son avis sur le fait de trouver flippant de me laisser comme ça je ne réponds rien, après tout que pourrai-je répondre ? Si elle décide de mettre sa menace à exécution je n'éviterai pas le coup qui m’emmènera de l'autre côté, toutefois elle vient de signifier que ce serait une erreur. Donc elle me considère plus qu'un objet ? Ou alors elle me considère comme un pion utile dans la lutte contre le cercle. Elle termine son café d'une seule traite avant de prendre la direction de l'escalier se trouvant dans le hall d'entré. En annonçant qu'elle a besoin d'une douche. Un peu décontenancé par sa soudaine réaction je me rends compte un peu tard qu'elle sème ses vêtements sur son passage, je me rends également compte qu'elle se dirige dans la salle de bain de mes appartements privés. Elle a pourtant visité les autres pièces du manoir, aussi elle sait qu'il y a d'autres salle de bain. Je m'autorise à penser qu'elle s'est pris d'affection pour mes appartements ou alors elle aime trop le luxe et préfère une salle de bain plus grande. Toujours est-il que je la suis en ramassant ses vêtements, ou ce qu'il en reste au passage et je vais les jeter. Je vais ensuite chercher dans une commode des vêtements féminin, mais pas trop, je ne suis pas assez fou pour lui donner une robe, elle me tuerai pour le coup. Je m'approche de l'entré de la salle de bain et je lui dis alors.

« Vous savez je n'attends pas de vous quoi que ce soit, je vous aime et je voulais vous le dire, mais si vous décidez d'oublié cela je vous resterai fidèle tout comme avant et si vous ne voulez plus que j'y fasse allusion alors je n'en parlerai plus jamais. »

Je me dis cependant que je n'arrêterai pourtant pas d'y penser, mais peu importe. Bon il est temps de prendre un peu les devants :

« Vous trouverez d'autres vêtements sur le lit. Je vous attends en bas. En descendant vous me direz laquelle des chambres vous voulez occuper, afin que je vous la réserve. »

Et je m’exécute donc en redescendant et en me resservant un peu de sang, je dois récupérer celui qu'elle m'a fait perdre en me buttant à moitié. Puis je me rends au salon en attendant que la louve finisse de se doucher.

Message par Invité Mer 18 Sep - 16:18

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Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, l’eau brulante lui coulant le long de la colonne vertébrale, voila qu’elle l’entendit s’approcher de la salle de bain. Ne pouvait-il pas lui foutre la paix deux minutes ? Quoi il était chez lui ? Comme si c’était une raison assez valable pour ça, vous avez vu jouer ça où vous ? Il lui avait bien dit de faire comme chez elle après tout. Soupirant, elle sorti la tête de sous l’eau pour entendre ce qu’il avait à lui dire, sait-on jamais ça pouvait être intéressant. Aussitôt ces quelques paroles prononcées, la louve remit sa tête sous le jet d’eau. Si c’était pour parler encore de ce genre de sujet, autant qu’il ferme sa gueule. Malheureusement, le bruit de l’eau ne parvint pas à masquer la totalité de sa voix et elle dû continuer d’écouter ce qu’il était en train de lui dire. Bon, elle devait au moins reconnaitre qu’une partie de ses dires était bonne à entendre, ça aurait presque été dommage qu’elle soit obligée de le tuer parce qu’il retournait sa veste. Enfin dommage mais pas infaisable. Et étrangement, elle le croyait sur parole lorsqu’il affirmait lui rester fidèle. Non pas parce qu’il lui avait avoué certaines choses, mais parce que même malgré elle, Kyarra devait reconnaitre qu’elle avait foi en sa parole. Est-ce que ça pouvait la perdre ? Probablement. Est-ce qu’elle devrait agir autrement dans ce cas ? C’était presque certain. Manque de bol, ce n’était pas dans le caractère de la lycanne. Tant pis, elle assumerait les conséquences, s’il devait y en avoir. Alors qu’un léger blanc s’installait entre eux. Pour sa part, elle n’allait rien répondre à ses paroles. Elle n’avait tout simplement rien à dire, elle ne pouvait même pas gueuler de nouveau, parce qu’elle n’avait rien de nouveau à avancer comme argument. Elle aurait pu lui dire ce qu’elle ressentait ou même pensait réellement de la situation ? La blague ! C’était même pas envisageable. Hum ? Elle entendit vaguement le début de sa phrase mais en comprit le sens rapidement. Des fringues ? Qui lui avait demandé de lui en sortir ? Elle était bien assez grande pour se débrouiller seule merde ! M’enfin, elle était légèrement curieuse de voir ce qu’il avait préparé. Même si elle ne comptait pas les mettre. Pourvu que ce ne soit pas une robe ou une connerie dans ce genre, sinon c’était fini du vampire, sa tête volerait dans le manoir avant qu’il n’ait le temps de se demander le pourquoi de cette réaction. Quant à la proposition d’occuper une de ses chambres... Ouais c’était tentant... Bon d’accord, si elle devait venir squatter ici, ce serait surement principalement pour le café. Du coup, elle n’avait pas réellement besoin de piaule. Elle haussa donc une épaule alors qu’elle l’entendait tourner les talons, bien sur, elle avait conscience qu’il ne pouvait pas la voir, mais pour le moment, ce serait la seule réponse qu’il aurait.

La louve resta encore quelques minutes sous l’eau brulante avant de daigner sortir. Elle se foutait royalement de sa facture d’eau, mais elle avait soudainement une certaine envie : chasser. La jeune femme chopa une longue serviette pliée sur une étagère, s’essuya rapidement, surtout les cheveux à vrai dire et sortie de la pièce. Laissant la serviette sur le coin de l’évier de la salle de bain. Elle jeta un coup d’oeil aux affaires qu’il lui avait sorti. Bon, il marquait un point pour avoir opté pour du noir. Le chemisier avait l’air pas mal, mais il était assez rare qu’elle porte ce genre de vêtement. Peut-être qu’elle était tout simplement trop habituée aux tee-shirt et top... Bref, dans tous les cas, elle passa à côté du lit sans plus de cérémonie et prit la direction des escaliers. Au fur et à mesure qu’elle descendait les marches, elle parvint à le localiser : le salon. Installé dans un fauteuil en train de boire du vin accompagné d’un peu de sang ? C’était la scène qu’elle avait en tête et elle serait surprise de savoir qu’elle s’était trompée. Encore quelques pas et elle pourrait avoir sa réponse. Et : elle avait vu juste ! Kyarra s’arrêta à l’ouverture de la pièce et s’adossa tranquillement contre le mur, soupirant en le voyant ainsi. Elle pu voir dans ces yeux qu’il était légèrement surpris de la voir, et à tous les coups, c’était plutôt parce qu’elle était en tenue d’Eve qu’autre chose. A bien y repenser, entre Jilan, lui et quelques membres qui squattaient la Grotte, il y avait un certains nombre de membres qui avaient pu la voir à poil. Si elle n’avait pas son mauvais caractère et le fait qu’elle était lycanthrope, il ne faisait presqu’aucun doute qu’on la prenne pour une salope. Enfin, ceux qui s’y connaissaient un peu en matière de loups, savaient que la nudité n’était pas un problème chez eux. Est-ce qu’elle était exhibitionniste ? Pas exactement. Mais peut-être que venir en face de Mickael, après ce qu’il lui avait avoué, était un peu joueur de sa part. Elle avait conscience d’avoir un corps entrainé et des formes là où il fallait. Si elle n’avait pas cette envie d’aller chasser, elle aurait peut-être poursuivit le jeu en s’approchant de lui. Soupirant, elle se rendit compte que depuis son arrivée, elle n’avait rien dit et qu’il était en train de la regarder. Peut-être pour la mater, mais également pour attendre une quelconque réponse à ce qu’il avait pu lui dire précédemment. Se détachant du mur sur lequel elle avait prit appuie, elle se retourna. Mais au lieu de partir immédiatement, elle prit la parole, le regardant par dessus son épaule :

«  Tout ce que je veux de vous, c’est votre loyauté. Le reste vous le gardez pour vous. Quant à la chambre, c’est bien sympa à vous mais donner toutes les chambres que vous souhaitez aux membres que vous voulez... Et, si jamais j’ai besoin d’une piaule... Hum, j’viendrais squatter la votre. »

Sur ce sous-entendant non dissimulé, elle prit la direction de la porte d’entrée. Elle ne marcha pas aussi vite qu’elle aurait pu, purement et simplement pour entendre s’il lui répliquait quelque chose. De la curiosité malsaine surement.


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