Avventura
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Message par Invité Sam 27 Avr - 20:33

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La journée avait été longue, comme d'habitude. Je m'étais installée dans un fauteuil durant plusieurs heures, à lire des bouquins que je connaissais déjà par cœur, n'ayant rien d'autre à faire. Ce grand manoir vide cde présence humaine ( ou vampirique) commençait à me taper sur les nerfs. J'étais pas franchement du genre à aimer m'ennuyer ! Après quatre ou cinq heures plongée dans mes livres, j'en eus ma claque et les balançais par dessus mon épaule, formant une pile dans ordre, qui menaçait de s'écrouler dan cinq, quatre, trois, deux... Un ! VLAN ! Bon bah... J'aurais plu qu'à ranger ! Quittant la pièce me servant de bibliothèque en laissant tout mon fatras par terre, je remontais les escaliers, ce qui me demanda grosso modo trente seconde et me rendais ans le salon, qui faisait office de salle d'arts. Une piano à queue d'un noir luisant s'étalait avec grâce au milieu de la pièce, et du matériel de dessin était posé pêle-mêle sur une grande table carrée, dans un coin près d'une fenêtre obstruée par de lourds rideaux pendant le jour. Le soleil ne rentrant pas, je pouvais me risquer à m'aventurer dans cet endroit sans finir carbonisée comme un marche Malot resté trop longtemps sur un feu de bois. M'asseyant d'abord sur le siège à quatre pieds en velours noir de l'instrument de musique, je soulevais délicatement le couvercle qui protégeait les touches qui clavier noir et blanc. Mon domestique vampire avait fuit la maison depuis longtemps, et c'était moi qui faisait la poussière maintenant. Heureusement qu'un vampire était rapide, car nettoyer une telle surface prendrait des semaines à un mortel.

Laissant mes doigts voler au-dessus des touches, une douce balade envahit l'air. J'aimais particulièrement cette chanson, car elle me rappelait ma vie avant ma mutation. Si elle était morne et ennuyeuse, je me sentais insouciante, presque à l'épreuve des balles. le seul défaut à cette existence là, c'était le fait de toujours devoir me plier aux règles de tout et de tout le monde. Maintenant, j'étais vraiment à l'épreuve des balles ( ou presque !) et je n'avais que faire des règlements. Si une porte était fermée, je l'ouvrais pour passer. Si es caméras de surveillance étaient là, je passais inaperçu. Si un garde faisait une ronde, je me déplaçais sas faire un bruit. Même si je n'étai pas invincible, j'avais pourtant de quoi tromper un humain, voire même des moyens technologiques peu évolués. Sans compte l'immortalité ! Le seul inconvénient majeur à tout ça... La crainte mortelle de l'astre diurne. Et l'ennui qui nous gagnait au bout d'un moment. La lassitude, aussi. Ne plus voir envie de rien, alors qu'on avait l'éternité devant soi, était un mal fréquent chez mes congénères. Se battre, boire du sang à volonté, tuer, ça devenait vite blasant. Je commençais à avoir envie d'autre chose, même si traquer et tuer les lycans, défier l'autorité du Cercle, me plaisait toujours autant. Cela dit... Voir du pays, apprendre de nouvelles langues, de nouvelles cultures, me tentait beaucoup.

D'un autre côté, j'avais ici toute ma vie: mon manoir, mon fiancé, des proies à exterminer à profusion, un travail qui me tenait à cœur même si j'exécrais mon patron. Ne manquait plus que la fête, comme à Ibiza. Pour une danseuse, ça restai un des nombreux Paradis terrestres. Sans compter que là-bas, ça n'était pas louche de ne vivre que la nuit. On fait des nuits blanches, on se repose toute la journée qui suit, pour mieux recommencer la nuit d'après ! Alors que je jouais sans trop écouter ce que je faisais, connaissant les morceaux sur le bout des doigts, je laissais les heures défiler, perdues dans mes pensées. C'est l'appel de la lune et des étoiles qui me tira de mes rêvasseries. Abandonnant le piano comme les livres un peu plus tôt, je montais les escaliers menant à ma chambre. J'ouvrais la porte, et c'est une vague e souvenirs qui me subjugua, me rappelant pourquoi je ne voulais surtout pas quitter l'Avventura. Pénétrant dans la pièce, je tirais de vêtements de mon armoire. L'odeur qui s'évada du meuble était un mélange d'Italie, de cuir et de soie. Ma garde robe était toujours ce même arc-en-ciel, cette même palette de couleurs et de tissus. Je tirais un t-shirt décolleté noir et une veste de la même couleur en cuir, dont on pouvait retrousser les manches aux coudes. Un jean de grande marque d'un bleu nuit charmant, ainsi qu'une paire de rangers suivirent le ballet, et je mis le temps d'un claquement de doigts à m'habiller. Les pistes odorantes relevée au lycée et suivies à travers la ville la nuit suivante m'avaient permis de relever une présence de loup garou dans les montages. J'avais bien l'intention de m'y rendre et de régler son compte à cette bête infâme.

Oui, ma quête de vengeance ne me quittait jamais. Je voulu m'équiper d'un couteau avant de m'en aller, mais finalement, je me dis que ça ne me servirait sans doute à rien. Je pris mes clefs de moto dans une coupe posée sur un meuble dans l'entrée et quittais le manoir. Je contournais la ville à fond de train, mettant les gaz sans hésiter, jusqu'à ce qu'une première barrière rocheuse m'arrêter, et que je doive continuer à pieds. J'avais garé ma bécane dans un taillis, mis un antivol et j'avais attaqué la pente rocailleuse à bonnes jambes. Un forte odeur de chien m'attaqua le nez, et je reconnus l'odeur. Mais ce n'était pas de celles relevées au lycée. Celle-là était autre. Je ne me souvenais plus d'où je la tenais, mais j'étais certaine de l'avoir sentie auparavant. Evitant quelques petit éboulements sans gravité, je marchais, encore et toujours. Je ne savais pas ce que j'allais trouver, mais je n'en avais pas peur. Le vent battait mon visage, ramenant la puanteur à mon nez et retournant presque mon estomac. Si je l'avais affûté avec le temps, multipliant les traques pour me rendre presque impossible à duper, c'était parfois un calvaire. Pour le coup, j'étais sûre et certaine de ne pas rater une piste...Elle était d'une telle intensité, que même un humain ne serait pas passé à côté ! Continuant ma route, j'attendis de tomber sur ce que je cherchais.

Message par Invité Lun 29 Avr - 15:17

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    La journée avait été d’une platitude totale ! La louve n’avait pas quitté le repaire à cause de ce flot de nouvelle recrue, à croire qu’ils s’étaient tous passé le mot ! Bon ok, il n’y avait pas non plus assez d’effectif pour monter une armée, mais voir que l’organisation reprenait du poil de la bête était presque plaisant à voir. Même si Kyarra avait déjà pu remarquer que certains membres avaient des caractères également bien trempés. S’ils ne finissaient pas tous par se foutre sur la gueule, ce serait un exploit ! Et si elle ne tuait pas non plus ses subordonnés, ce serait encore mieux. M’enfin, si tout le monde savait rester à leur place, il ne devrait pas y avoir de problème... La bonne blague ! Comment penser qu’un groupe de renégats allaient pouvoir s’entendre parfaitement ? Elle soupira devant cette pensée. Elle allait probablement devoir bosser sur les personnalités de chacun pour les mettre ou non ensemble sur certaines missions. Ca allait surement lui prendre le chou tout ça. Un vague sourire apparut sur les lèvres de la lycanne en pensant qu’elle allait peut-être demander à Jilan de s’en occuper. Après tout, il était là pour l’aider non ? Elle se déchargeait de ses responsabilités ? Et comment ! Enfin, celles-ci en particulier. Ca n’avait rien d’intéressant et pourtant c’était quelque chose d’assez important. Imaginez un instant, lors d’une mission, cette dernière échoue parce que les supposés co-équipiers n’avaient pas pu se faire confiance. Ce n’était pas seulement leur vie qui était en jeu. Parce que ça, à la rigueur, la louve s’en foutait royalement. C’était plutôt la réputation de l’organisation qu’ils pourraient souiller ! Et elle n’était pas déjà bien grande depuis des mois... Bref, elle avait quand même conscience qu’elle ne pouvait pas laisserait le lightness tout faire. Il était là pour la seconder et non plus faire le sale boulot. Même si c’était plutôt tentant, elle doutait qu’il accepte sans rechigner. Un nouveau soupire s’échappa de la bouche de Kyarra. Même avec son bras droit, ça n’allait pas être de tout repos tous les jours. Il était efficace mentalement et presque physiquement, mais il avait un caractère presque trop semblable à la louve pour qu’ils puissent s’entendre vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Bah... On verra bien le déroulement des choses. Elle n’avait aucune envie d’avoir de nouveau ce genre de pensées. Se demander si elle avait fait le bon choix et tout le tralala, non c’était déjà fait. Elle avait été le voir, il avait accepté et basta ! Maintenant il fallait faire avec. Et puis, même si elle pouvait l’apprécier, il n’était pas à l’abri de se faire tuer par ses mains si elle perdait le contrôle d’elle-même.

    Kyarra sorti de la grotte à la tombée de la nuit. Elle n’avait pas fait d’effort vestimentaire, ne songeant pas à aller en ville. Elle avait donc opter pour un ensemble soft en noir et en cuir et le tour était joué. Son éternel maquillage bleu autour des yeux et elle était parée. Elle prit la direction des montages. Quelques jours plutôt, elle avait visité les grottes, il était maintenant temps d’aller voir plus haut. Pourquoi en pleine nuit me demanderiez-vous ? Parce qu’elle n’avait tout simplement pas envie de bouger son cul plutôt. La raison était aussi simple et stupide que ça. Du Kyarra tout craché quoi... Bref, elle se faufila entre les arbres et mit un certain temps à atteindre sa destination. Mais puisqu’elle n’était pas pressée et qu’elle avait tout le temps devant elle, elle n’allait pas presser le pas. Arrivant au pied de la chaine de montagne, elle repéra un sentier fait pour les touristes et randonneurs avertis. Soupirant, elle se dirigea part là. Elle aurait pu prendre le risque de monter où elle voulait, entre les rochers et tout le reste. Mais premièrement, elle n’avait aucune envie de faire trop gaffe où elle foutait les pieds. Deuxièmement, parce qu’à cette heure-ci, il ne devait pas y avoir grand monde. Et troisièmement, même si les lycanthropes étaient plus résistants que de simples humains en matière de chute, elle n’avait aucune envie de tomber de trop haut pour se rompre le cou. Ca pourrait faire plaisir à pas mal de gens mais elle ne voulait pas leur faire cette fleure.
    Soupirant, elle commença à monter. Oui, elle soupirait encore alors que c’était son propre choix de venir dans ce lieu. A croire qu’elle le faisait à contre cœur. Et c’était peut-être le cas. M’enfin, c’était ça ou continuer à se faire chier à la grotte. Parce que oui, elle n’avait aucune envie d’aller en ville et trouver une proie. Elle était malade ? Non mais c’était ainsi.

    Après une vingtaine de minutes de marche et de grimpette, le vent lui amena une nouvelle odeur. Cette dernière était chargée de sang et il ne fallut pas longtemps à la louve pour savoir qu’un vampire était dans les parages. Même s’ils ne s’étaient pas nourrit des minutes auparavant, ces sangsues ont la particularité de sentir le sang. Où alors c’était dû à l’odorat des lycans qui était surdéveloppé ? Allez savoir. Chassant ces pensées peu utiles pour le moment, elle se concentra sur l’odeur et elle était presque persuadée de l’avoir déjà sentie quelque part. Il lui fallut quelques minutes pour se souvenir : le quartier dévasté ! Elle y avait croisé un lycan -qui avait viré chez le Cercle-, un darkness -dont elle n’avait plus aucune nouvelle- et une vampire blonde à fort caractère. Ca ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’elle. Kyarra avait mémorisé leur odeur en prévision de moment comme celui-ci. Est-ce que la vampire l’avait suivit ? Après tout, elle les avait informées que s’ils souhaitaient faire partis de l’organisation, ils devaient la retrouver. Après cette réflexion, la lycanne fut persuadée du contraire. Ca faisait un trop long moment qu’ils s’étaient croisés pour que la vampire ne daigne venir à elle que maintenant. Un coup du destin ? Si c’était le cas, elle ne savait pas si elle devait le remercier ou non. Soupirant une nouvelle fois, la louve se stoppa en plein milieu du sentier, se collant cependant contre la paroi, elle faisait gaffe à son cul quand même. Elle allait attendre que la vampire arrive bien sagement. Pourquoi ne pas l’attaquer ? Parce qu’elle était à des mètres de hauteur. Si elle ne se rattrapait pas convenablement avant de toucher le sol, elle aurait de sacrés problèmes. Donc inutile de jouer les casse-cous. Un bon point pour elle et sa sagesse... Pour une fois que cette dernière faisait bien son boulot...

Message par Invité Lun 29 Avr - 16:31

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Je marchais calmement, me contentant de suivre mon flaire. Perde dans mes pensées, j'esquivais les rochers sans trop faire attention aux endroits où se posaient mes bottes. Des graviers crissaient sous mes pas, mais je connaissais un peu l'endroit pour y être déjà venue une fois. J'avais cheminé dans ces montagne en compagnie de Néro, et j'avais retenu le chemin, m'évitant de me rompre le cou à tous les mètres que je parcourais. L'absence de bruits était reposante, et ma solitude me rappelait mes premières années de vie dans ma peau e vampire. La nostalgie me prit en traître, et c'est une série d'images du passé qui m'assaillit. Des images de tueries, de corps entassés et vides de leur sang. Des femmes, des hommes, des enfants... Et une totale absence de regrets. Je les avais sucés jusqu'à la moelle sans même m'inquiéter des conséquences, sachant parfaitement que pour moi, il n'y en aurait pas. Tout ce que je voyais, c'était un soif à étancher, rien de plus, rien de moins. Je n'avais plus de famille, pas d'amis. Ma seule compagnie, c'était ma solitude, et ça m'allait très bien comme ça.
Vêtue de noir, l'arme sous la veste, je voyageais, laissant des morts dans mon sillon. La vengeance guidait ma route, je tuais les responsables de la mort de toute ma famille. Ma mère, mon père, mes oncles, mes tantes, tous tués sauvagement par ces animaux ! Tous, sauf ma sœur, Dieu merci... S'ils n'avaient pas eu de remords à me priver de ce que j'avais de plus cher, pourquoi en aurais-je à les priver de leurs vies ? Alors je massacras les lycans, partout où je passais. Tous ceux que je croisais finissaient démembrés sous mes semelles. Et ça ne me faisait absolument rien, que dalle. Je me rapprochais juste un peu plus à chaque fois de mon objectif. Même s'il y aurait toujours des loups garous, je pouvais faire diminuer leur nombre. Je me battais, seule contre tous, jusqu'au jour où on était venu me chercher. Les Agents De La Mort. Des chasseurs de lycanthropes. Des alliés inestimables. Avec une force de frappe énorme, des troupes colossales dans le monde entier. Mais aucun soldat à l'Avventura. J'avais été envoyée ici pour propager un peu plus leur œuvre, et courir après ma vengeance. J'y suis venue, et encore aujourd'hui, je traque ces chiens galeux, autant pour l'organisation que pour moi-même. Pour purger le monde.

Portant instinctivement ma main à mon cou, je saisis les plaques argentées, refermant mes doigts autour. J'avais juré de me battre jusqu'à la mor s'il le fallait, je comptais bien tenir ma promesse. Et je savais ce que ça faisait de trahir le serment. J'en avais exécuté, des congénères déserteurs, sous l'ordre de mes chefs. Des vampires puissants, mais lâches à leur propre famille. Des traîtres, pour certains. Décapités, puis brûlés par mes soins, histoire d'être sûrs qu'ils ne reviendront pas, qu'ils ne survivront pas. C'était une de mes nombreuses missions, l'un de mes devoirs. Sans remords jusqu'au bout. Le cœur froid, la main sur la lame d'une épée. La tête vide de tout sentiment. Une machine à tuer. Quand j'entendis un bruit provenant d'en bas, je relevais la tête, comme un fauve alerté par sa proie. La tête haute, je sentais la brise, porteuse de ma piste. Cette louve... Cette créature, que j'avais déjà rencontrée ! Je me souvenais, à présent ! Cette chef rebelle, dans le quartier dévasté ! Un darkness, un autre loup ! Ils étaient tous là, et moi aussi. Ces mots, prononcés par cette fille... Une proposition de nous joindre à son camp, à condition qu'on la retrouve.
Croyait-elle que j'étais venue ici pour ça, malgré le temps qui s'était écoulé ? Parce qu'évidemment, elle savait que j'étais là, elle m'avait sans doute flairée à la minute où elle avait emprunté le chemin de randonnée. Elle était en bas, contre la paroi rocheuse, à m'attendre, je le savais. Je le SENTAIS. Elle était trop froussarde pour venir à ma rencontre, pour chercher la confrontation. Les lèvres retroussées sur mes crocs saillants, je n'hésitais pas à sauter dans le vide pour rejoindre la corniche sur laquelle elle se trouvait. J'y atterris sans problèmes, me retrouvant face à la louve. Elle se terrait, bien entendu ! Me redressant, mon manteau battant derrière moi, je lui adressais la parole sur un ton agressif:

-Je savais qu'on se reverrait. Je ne pensais pas que ce serait ici. Mais ça ne fait pas grande différence. Je suppose que tu n'es pas ici pour moi. Qu'est-ce qui t'amène en terrain miné ?

Message par Invité Mar 30 Avr - 16:05

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    Le temps que mit la vampire à venir à se rencontre parut faire une éternité pour la louve. Elle ne pouvait pas croire qu’elle ne l’avait pas senti, même si l’odorat des vampires ne vaut pas grand chose à côté de celui des lycanthropes, il était quand même beaucoup plus développé que celui des humains. Donc : elle ne pouvait pas l’avoir manqué. Elle cherchait un moyen de la prendre à revers pour l’attaquer peut-être ? A cette pensée, Kyarra soupira bruyamment. Pensait-elle vraiment que la louve n’allait pas faire gaffe à ses arrières ? Qu’elle venait sur un terrain complètement inconnu sans rester sur ses gardes ? D’autant plus qu’elle avait senti sa présence ? Tsss, être ainsi rabaisser ne faisait qu’énerver davantage la jeune femme. Avec un peu de chance, elles allaient se battre ici, en hauteur et elles allaient finir par se casser la gueule. Dans un sens, ça pourrait être excitant de se battre dans ce genre d’endroit : devoir continuellement avoir son adversaire à l’œil mais également devoir faire deux fois plus attention à son environnement. Pour le coup, Kyarra était presque encline à déclencher l’affrontement. Mais une petite voix lui disait qu’elle serait stupide d’accéder à cette envie. En effet, elle ne pouvait plus vraiment se permettre de mettre sa vie en danger maintenant qu’elle était à la tête de l’organisation. Cette pensée énerva davantage la louve que l’absence de réaction rapide de la vampire. Elle qui avait toujours aimé se foutre sur la gueule pour des raisons les plus stupides les unes que les autres, elle allait devoir se contenir ! Raaah ! Elle haussa les épaules, elle pourrait toujours voir pour se battre avec des membres... Non pas pour les tuer, mais plus pour les entrainer. Elle savait qu’elle n’était pas la meilleure instructrice qui soit -même pas une instructrice tout cours- mais elle pourrait toujours les faire se confronter à la force colossale d’un lycan... N’importe quoi ! Qu’est-ce qui lui prenait de penser à des choses pareils ! Les membres seront principalement des pions à utiliser pour mener à bien le but de l’organisation ! Cependant... S’ils se sont trop faibles et peu entrainer... C’est tout le groupe qui pourrait en pâlir. Autant prendre que les meilleurs dans ce cas ? Ouais, c’était une solution. Sauf que : les meilleurs ne cours pas les rues. Donc résultat : retour à la case départ : il faudrait probablement les entrainer. Putain de merde ! Hors de question qu’elle passe son temps à ça ! Elle pourrait peut-être trouver un membre assez bon en combat rapproché pour prendre cette place ? Elle nota cette idée dans un coin de sa tête.
    La vampire daigna enfin se montrer, c’était pas trop tôt ! Et comme entrée en scène : madame arriva du haut part un seau banale et une réception pas mieux. Ce spectacle fit soupirer Kyarra. Qu’est-ce qu’elle lui faisait là ? Elle voulait l’impression avec son arrivée ? C’était peine perdue. La lycanne écouta d’une oreille les paroles de l’inconnue, enfin presqu’inconnue, puisqu’elles s’étaient déjà brièvement croisées. Le ton qu’elle employa pour lui parler lui courut sur les nerfs. Mais un bon point pour elle, elle n’en laissa rien paraitre. Du moins, elle ne se montrait pas plus ennuyée qu’elle ne l’était déjà. Elle réprima le rire qui commençait à monter dans sa gorge. Etre là pour elle ? Ben voyons. Elle n’allait surement pas courir derrière de potentielles recrues, qu’elles soient bonnes ou non. Ce n’était en aucun cas son style et elle préférait voir des gens venir à eux. Dans un sens, ça montrait leur intérêt à l’organisation et une certaine envie. S’il n’y avait pas ça, aucun intérêt à aller chercher des membres eux même. Kyarra resta collée contre la paroi de la montagne, ne quittant pas la vampire du regard. Ne perdant pas une miette de ses mouvements. Les vampires pouvaient se montrer réellement rapides et elle n’avait aucune envie de se faire prendre par surprise. Autant par principe que par égo :

    « Vous supposez bien. Je n’ai que faire d’aller à la poursuite d’une vampire, telle que vous. A moins que vous ne soyez d’un semblant d’utilité pour moi. Quant à ce que je viens faire là, ça ne vous regarde en aucun cas. »


    Sa voix était aussi froide que celle de son interlocutrice, mais avec un soupçon de colère en plus. Bah quoi ? Pourquoi devrait-elle cacher ce sentiment contant en elle ? Fixant toujours la vampire, elle se dit que c’était maintenant à son tour de poser les questions. Du moins, une qui lui trottait dans la tête :

    « Et pourquoi vous venez à ma rencontre ? Vous voulez vous battre ? »

    Non ! Elle n’incitait pas au combat !.. Quoi que, allez savoir. Peut-être bien, même si elle avait conscience que ce serait casse-gueule et dans tous les sens du terme. Mais pour une fois, elle ne serait pas la première en engager le combat : ah sagesse quand tu nous tiens... Ouais enfin, c'était vite dit quand même.


Message par Invité Mar 30 Avr - 21:33

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Je n'avais pas cherché à faire mon show, et une entrée simple, aussi décevante pouvait-elle être, était parfois mieux que des étincelles, des rideau de feu ou des lames de fumée blanche. Je me souvins alors d'un gala, que j'avais fait il y avait de ça plusieurs décennies. Je m'étais présentée sur scène, dans une tenue très transparente, assise de dos au publique, un chapeau noir sur la tête. J'avais présenté une chorégraphie intimiste de tango, sans figures trop extraordinaires, sur un rythme tout à fait courant. Alors que j'avais l'habitude des paillettes et des strass, j'avais ravi mes fans, aussi exigeants puissent-ils être. Si ç'avait été la seule danse faite dans la simplicité et l'élégance, j'avais été très fière de moi, à la fine la soirée, quand tous étaient debout pour m'applaudire chaleureusement, me félicitant à grands renforts de cris et de sauts. Quand j'avais quitté le club de luxe dans lequel j'avais performé, montant dans une chic limousine noire, un fan avait sauté sur le toit de la voiture ans le but d'avoir un autographe. S'il c'était gentiment fait remettre en place par mes gardes du corps, il n'avait rien perdu de son engouement. La preuve : je l'avais revu le lendemain à la porte de mon hôtel. A e souvenir, un sourire se dessina sur mes lèvres, bien que je sois toujours devant la louve. La persévérance était un trait de caractère que j'encourageais, et j'avais finalement offert cette signature à ce jeune homme, lui conseillant de ne jamais laisser tomber, de toujours aller au bout de ses rêves, sans jamais hésiter. Je ne savais pas ce qu'il était devenu..
Soupirant, j'écartais les pans de mon manteau, mettant mes mains dans mes poches de jean. C'était le bon temps, quand je tournais avec une grande troupe de danse, dans tous les pays du monde.... Mais c'était le passé, comme beaucoup de choses. J'avais renoncé à ça depuis un moment, et je préférais danser dans des clubs petits, où je restais bien souvent pour une ou deux saisons, avant de m'en aller chercher du boulot ailleurs. a me permettait de ne jamais m'attacher à personne, de ne pas avoir de chaînes, ni d'affection pou quelqu'un. Mais voilà que mon arrivée à l'Avventura avait tout bouleversé. J'avais un fiancé et je travaillais pour un loup garou que je n'avais qu'une envie d'étriper... J'étais établie, à présent. Enfin... C'est ce que la situation me laissait penser. Restait à savoir si une fois de plus c'était temporaire, ou bien si c'était durable. Je vivais au grès de mon destin, de mes envies aussi. Contradictoire, me direz vous ! Un peu, oui... Sûrement. Je n'étais ni de ceux qui pensent que leur avenir est tout tracé, ni de ceux qui pensent que leurs propres choix étaient les seuls à contribuer à ce qu'ils devenaient. Et puis... Ca n'avait pas d'importance, le tout était de vivre. Peu importait comment, ou par la grâce de qui. Je faisais en fonction des époques, des événements, de mes rencontres, de mon travail, de mes buts... Entre autres. Je vivais au jour le jour, partant quand j'en avais envie, m'installant où je le voulais, sans jamais personne pour m'entraver. C'est tout ce dont j'avais besoin.

Revenant doucement à la réalité, je me rappelais avec qi j'étais, et où. Cette louve, dans ces montagnes tueuses. Et une absence de me battre, ainsi que de tuer. S'il était contre mes principe de laisser vivre un lycanthrope, je ne me forçais jamais à rien. J'avais toujours un moment pour tout, si elle n'y passait pas aujourd'hui, ce n'était que partie remise. "Pétale de rose d'un rouge pur, je fais de ma vie un voyage au grès des courants d'air." Et c'était vrai tout le temps. Pas de raison de changer, les vielles habitudes ont la vie dure ! Que voulez-vous, il en était ainsi... Elle ne survivrait pas si je l'avais décidé, cela dit, elle possédait un répits. En fin de compte, ça n'était pas plus mal. Ca me laisserait le temps de me mettre parfaitement d'aplomb. Histoire de ne lui laisser aucune chance ! Et même si je ne comptais pas sur l'effet de surprise, à bien y réfléchir, ces montagnes étaient sacrément casse gueule. Le tout n'était pas qu'elle meure à tout prix: je n'avais pas l'intérêt d'y passer avec elle ! Si elle devait retourner en Enfers, je n'avais pas franchement l'intention de la suivre dans la tombe ! Bien que je sois consciente que m traque puisse-t-être mortelle, je préférais différer l'instant T. Je tenais trop à ma vie pou l'abandonner maintenant.

-J'ai pas mal de talents, pourtant. Mais si je dois être d'une quelconque utilité à quelqu'un, ça ne sera certainement pas à vous. Cela dit, les Rebelles poursuivent un but tout à fait louable. Mais une chose est claire: je ne sui le toutou de personne. Je suis un électron libre, je ne fais que ce que bon me semble. Je ne serai jamais votre caniche. Tout ce que je veux, c'est mettre des bâtons dans les roues du Cercle.

Mon ton était sûr, mais tranchant aussi. Je ne comptais pas me mettre en quatre pour elle, seulement aider son organisation à faire tomber le Cercle. Ses membres étaient une réelle menace pour les ADLM, comme pour la liberté des créatures du Mal. Les vampires ne devraient plus chasser, les loups être tenus en laisse... Et ça, ça ne me plaisait pas. Même si coller ces clébards dans des cages ne me déplairait pas, ça ne serait pas au prix d'un sacrifice de la part de mes congénères. Je pouvais faire tomber les lycans seule, je n'avais pas besoin de ces imbéciles liberticides. Alors autant are tomber et les loups, et le Cercle, même si ça devait passer par une alliance rudimentaire avec une chienne dans son genre. Ca ne voulait pas dire pour autant que je lui vouais du respect, ou même que je lui laissais avoir une quelconque autorité sur ma personne.

-Non. S j voulais me battre, je le ferais avec l'un de mes congénères. J'étais venue vous tuer, mais je viens de reconsidérer mes projets.

Un sourire presque arrogant, comme un rictus, se ficha sur me lèves. les Rebelles étaient peu, et leurs forces étaient très limitées. Mon offre n se refusait pas ! S'ils se permettaient de refuser des membres, ils se feraient détruire jusqu'au dernier. Et ça m'arrangeait, bien que peu, car je ne serai pas des leurs, ce qui m'éviterait de mourir avec eux ! Alors à eux de voir.. Mais c'était une proposition que je ne leur ferais pas deux fois. Alors autant faire vite, avant que je ne me désiste et la pousse dans ce ravin, juste à côté...

Message par Invité Ven 3 Mai - 19:38

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    La vampire s’était perdue dans ses pensées et pour ça, Kyarra soupira. Soit, elle n’avait pas conscience du danger qu’elle avait en face d’elle. Soit, elle se croyait trop sûre d’elle pour penser avoir le dessus en cas d’attaque. Même si la louve pouvait avoir le même genre de penser face à certains ennemis, il ne fallait pas non plus se montrer trop hautain, sinon ça pouvait être fatale. Oui, c’était cette même louve impulsive qui n’en faisait qu’à sa tête qui pensait ainsi. A croire que sa nouvelle fonction lui a réellement ouvert les yeux. Mais pour combien de temps ? Allez savoir. Elle était sur le point de se barrer, parce que rester contre la paroi de la montagne sans rien faire commençait à la gonfler, la vampire daigna répondre. Elle l’écouta sans réagir bien qu’une envie d’éclater de rire commençait à germer dans l’esprit de la lycanne. Cette dernière ne lui avait fait aucune remarque concernant l’envie de la voir rejoindre l’organisation et elle réagissait comme si c’était le cas. C’était tout simplement hilarant de la voir répondre de la sorte. Pensait-elle que la louve avait l’intention de lui demander de faire partis des Rebelles ? Comment juger de la fidélité ou même simplement de l’intérêt des membres si c’était à ces derniers d’en trouver d’autre ? Franchement ? Malgré tout, elle prit la peine d’écouter tout ce qu’elle avait à dire, on sait jamais, ça pourrait être intéressant... Même si elle n’y croyait pas spécialement. A son annonce du « Je ne serai jamais votre caniche. » Kyarra n’y tient plus. Elle éclata d’un rire moqueur. Oui, elle se foutait de la gueule de la vampire. Non pas qu’elle ne la prenne pas au sérieux, mais parce que son raisonnement était pitoyable. En aucun cas, elle ne lui avait parlé de devenir quoi que ce soit pour elle. Elle arrêta de rire alors que son interlocutrice vint à parler du Cercle. Ca, c’était intéressant ! Pourquoi ne pas avoir commencé par là ? Pourquoi faut-il que les gens parlent inutilement avant de dire des choses qui mérite l’intérêt ? Kyarra attendit qu’elle en dise plus, mais aucun mots de plus ne franchir les lèvres de la vampire. Comment couper l’herbe sous le pied. Tsss. Allait-elle devoir poser des questions ? Se montrer un tant soit peu intéressée par ce qu’elle venait de lui dire ? Soupirant une fois de plus, ça ne faisait presque aucun doute. Evidemment. Alors qu’elle allait répondre, son interlocutrice la prit de cours. Elle soupira de lassitude devant de tels propos. Elle venait de reconsidérer ses projets. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre. A croire qu’elle pensait pouvoir faire la peau à la louve sans problème. Et elle qui croyait qu’elle était la seule à se montrer aussi sûr d’elle. La lycanne balaya d’un geste de la main les dernières paroles de la vampire, pour lui signifier qu’elle en avait strictement rien à faire de ces menaces. Ca ne lui avait jamais fait peur et ce n’était surement pas maintenant que ça allait commencer.

    « Ouais. Bref. Revenons à des sujets non puérils, vous voulez ? Quels sont vos moyens de faire chier ces merdeux du Cercle ? Parce que c’est bien beau de dire que vous avez des talents, m’enfin, ça tout le monde peu le dire. »


    Kyarra était redevenue sérieuse et toute hilarité avait quitté sa voix. Elle ne prit pas la peine de s’excuser envers la vampire pour la simple et bonne raison qu’elle avait prit ses paroles comme une marque d’irrespect. Parce qu’il y avait une différence entre détester des gens et leur chier dans les bottes. A moins que cette individu sois dépourvu de tout sens de l’honneur ou un quelconque sentiment qui s’en approchait ? Haussant les épaules, elle n’avait guère envie de se poser des questions sur le comportement et caractère de son interlocutrice. Elle voulait simplement avoir les réponses à ses questions. C’était pas bien compliquer quand même ? Pour une fois qu’elle parlait au lieu d’utiliser ses muscles, fallait quand même pas qu’on fasse tout foirer ! A cette réflexion, elle repensa à une conversation avec Jilan. Il lui avait dit que ce serait mieux que ce soit lui qui aborde et rencontre les futurs membres. Ouais, bah ça ne faisait que confirmer ce qu’il avait avancé. Elle n’était surement pas la mieux placée pour avoir une conversation avec les gens. M’enfin, elle essayait : la preuve ! Elle n’avait pas encore attaqué la vampire et elle cherchait -simplement et pour le moment- à taper la discute au lieu de lui taper sur la gueule. C’était quand même un grand exploit pour cette louve !

Message par Invité Ven 3 Mai - 20:29

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Je finis par m'appuyer mon tour contre la paroi, mais pas par peur ou par danger: juste par ennui. J'avais tellement l'habitude de me foutre sur la gueule avec les lycans que bavasser avec eux ( que je trouvais très peu intéressants car très peu intelligents) m'emmerdais sérieusement. Mais bon, j'avais pas envie de me battre et j'avais pas d'autre option, parce que me casser sur le champ était impossible. De toute manière, si ce que j'avais à lui proposer ne lui convenait pas, il ne serait pas dur de passer à des méthodes plus... Convaincantes, bien que.... Violentes. Si les loups se prenaient pour des invincibles, ils avaient des talons d'Achilles qu'il était possible d'utiliser. Et je savais le faire, alors tant qu'à me servir de ça ! Mais bon, pour l'instant, on en arrivait pas là pour l'instant ! Cela dit, je pris comme une insulte le rire éclatant de la louve, et une furieuse envie de la jeter dans le vide me prit. Je dus me faire violence pour me contenir et rester sagement épaulée contre la roche aussi froide et dure que moi. Le sang coulant dans mes veines n'avait pourtant fait qu'un tour, et une rage sourde m'avait envahie. Il n'avait pas été facile de la museler, mais à la différence des chiens galeux dans le genre de celle que j'avais en face de moi, je savais me contrôler. Même si ça demandait des efforts, comme pour n'importe qui, même si certains étaient plus privilégiés que les autres. En effet, la nature d'un être déterminait sa résistance à la provocation, et ses facultés à garder son sang froid en toutes circonstances. Un lightness aurait en effet beaucoup moins de mal à rester calme, même face au plus insupportable des emmerdeurs qu'une créature nocturne, au vampire, lycan ou darkness soit-elle. Ce n'était pas pour rien que nombre de bastons éclataient entre des clans de vampires ou des meutes de loups garous. On essayait souvent de nous virer des bars, car si nous pouvions être des clients fortunés t de bons consommateurs, notre réputation de tapageurs et de bagarreurs nous rattrapait souvent. Si, au Bouken, on acceptait toutes les créatures sans aucun préjugés ( sans doute parce que la gérante était une darkness de renommée publique) ou que La Cage était aussi un endroit très en vogue et fréquenté par de nombreuses créatures diverses, tous les établissements ne réagissaient pas tous comme ça. Quelques uns étaient même carrément interdits d'accès pour des gens comme moi, ce que je trouvais tout bonnement scandaleux ! Mais bon, les humains étaient très souvent fermés d'esprit, ayant peur de tout ce qui leur était inconnu. Le surnaturel étant peu coutumier aux mortels, ils avaient la typique réaction du hérisson. On pouvait les comprendre, malgré tout: mes congénères chassions dans leurs rangs, c'était un peu normal qu'ils soient refroidis à l'idée de nous fréquenter plus que nécessaire. Le racisme n'était pas existent que dans un sens, il faut l'avouer !

Lassée par toutes ces discussions intérieures, je me reconcentrais sr cette montagne et sur cette louve, d'un inintérêt navrant. Mais je n'avais pas d'autre compagnie en ce moment, alors faute de mieux...Autant faire avec ! Et si on me demandait de faire mes preuves, soit ! Je ne me ventais pas, je disais seulement la vérité. J'étais douée au corps à corps et si on me fournissait une arme, je avais me défendre avec. Sans compter que les ADLM ne renieraient pas une alliance avec les Rebelles, si on peut faire tomber le Cercle, seul obstacle à l'éradication des lycanthropes. Car si leurs lois passaient, nous serions mis sous loupe, et il serait alors très difficile de continuer notre œuvre. Et si nous ne pouvions plus purger le monde de ces créatures immondes, la société aurait du soucis à ses faires, et nous pourrions tous pointer au chômage ! Franchement, l'inactivité ne me branchait pas du tout ! Alors si lutter contre le Cercle revenait à s'allier avec les rebelles, soit ! Pas de gaieté de cou, parce que mon chef allait être ma pire ennemie, mais tout le monde n'aimait pas ses dirigeants !


-Je suis douée au corps à corps, et je me débrouille avec des armes. Pour ce qui est de l'armement, je dis pouvoir me débrouiller pour équiper vos troupes. Je fais partie d'une... Association, qui possède des fabriques dans le coin. Je pourrais servir d'intermédiaire, et acheminer les marchandises jusqu'à vous. Vos agents ne manqueraient pas d'efficacité, s'ils avaient des moyens sérieux d'obtenir ce qu'ils veulent. On fait de tout, c'est plutôt utile. On pourrait s'arranger pour ce qui est des tarif à appliquer aux transactions.


Si la louve était redevenue sérieuse ( c'est possible ça ?!), je l'étais plus que jamais. Mes chefs avaient toujours apprécié mon bon jugement, et mon sens de l'initiative, je ne vois pas pourquoi ça changerait ! J'avais une très bonne place au Conseil, et je pouvais en jouer sans problème. Presque personne n'oserait s'opposer à mes idées, sous risque de perdre mon soutient à l'organisation, et ça ne ferait pas pencher la balance du bon côté. Ce serait donner le bâtons pour nous faire battre on ne pouvait pas nous le permettre. Même si de très bons agents se partageaient le travail, ils ne pouvaient pas tous faire le poids, sans compter que d'autres étaient encore en cours de formation. Je supervisais d'ailleurs l'entraînement de quelques recrues nouvellement arrivées. S'ils elles étaient plutôt prometteuses, il valait mieux attendre qu'elles soient au maximum de leurs capacités.

Message par Invité Mar 7 Mai - 14:34

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    Kyarra regarda la vampire s’adosser elle aussi contre la paroi de la montagne, si un passant passait par là, il aurait pu prendre les deux jeunes femmes pour des amis qui étaient en train de discuter. Ok, l’endroit n’était surement pas le plus approprié mais on ne pourrait pas se douter qu’une tension était à l’œuvre entre les deux interlocutrices. Tension qui s’était accentuée avec le rire de la louve. Elle avait nettement pu percevoir le changement d’état de la vampire après sa réaction. Elle s’énervait ? Comme c’était dommage... Bref, elles gardèrent toutes deux le silence pendant un moment. La lycanne parce qu’elle n’avait rien à ajouter et qu’elle attendait simplement qu’on lui réponde. Et la vampire, elle semblait s’être perdue dans ses pensées. Ce n’était pas très malin de sa part. On est beaucoup moins réactif à une attaque surprise lorsqu’on a l’esprit occupé par des sujets quelconque. Encore une fois, cette attitude énervait la louve. Elle n’était surement pas prise au sérieux par son interlocutrice et ça la mettait en rogne. Devait-elle lui sauter à la gorge pour que son attitude à son égard évolue ? C’était très tentant mais elle s’abstient. Non par manque d’envie, même si bête lui hurlait d’aller arracher la gorge à cette jeune femme, mais parce qu’elle voulait entendre ce qu’elle avait à dire. Qui a dit qu’elle ne savait pas se contrôler ?! La preuve que si.
    La vampire finit par lui répondre et elle écouta ce qu’elle lui disait. Elle ne montra pas non plus un intérêt certain pour ces dires, mais elle ne paraissait pas ennuyée pour autant. Elle écoutait simplement. Le fait qu’elle sache se battre était normal aux yeux de la louve. Sinon jamais elle ne serait aussi sûre d’elle. Quand on a ce genre de comportement, c’est que l’on sait se défendre, attaquer et mettre à exécution ses paroles. Donc pour ce point, rien d’étonnant. Par contre pour le reste, voila qui était plus alléchant. Ce n’était pas comme si tous les Rebelles voulaient et savait se battre avec une arme à feu, ça s’apprend un minimum quand même. Mais ce serait un atout non négligeable, si toutefois, ils s’en servaient. Cependant, il y avait une petite note qui la chagrinait. Il existait un groupe assez puissant -et tout aussi discret- pour avoir une -et surement plusieurs autres- fabrique d’armes. Ce point n’était pas à mettre de côté, aussi la lycanne décida d’y mettre le doigt dessus avant autre chose :

    « Association vous dites ? Pourrait-elle se retourner contre les Rebelles ? Parce que si accord il y a entre nous, je ne peux prendre aucun risque pour mon groupe, vous devez certainement comprendre. Je ne vous demanderais pas de m’exposer les activités de votre association, je doute même que vous me répondiez. Mais ayez l’honnêteté de répondre à ma demande. »


    Elle avait accentué sur le mot « association » à la deuxième énonciation. Elle se doutait que ce n’était pas qu’une simple association mais probablement plus un groupe dans le genre des Rebelles. Et comme elle lui avait exposé, Kyarra ne pouvait pas prendre le risque de voir un groupe presque aussi dangereux que son organisation s’en prendre à cette dernière. De plus qu’elle ne savait rien de ce groupe et il lui était donc impossible d’évaluer leur force. Peut-être même qu’ils étaient plus puissants qu’eux. Bon dans ce cas, ils auraient très bien pu les attaquer avant. Mais pareil, elle ne connaissait rien sur eux, ni sur leur motivation. Et toutes ces questions commençaient à courir sur les nerfs de la lycanne. Elle se surprit à penser que tout ça aurait été plus simple si Fisher n’était pas porté disparut. Maudit soit-il. Mais seulement un peu quand même. Revenant au vif du sujet, Kyarra reprit :

    « Ca pourrait être une alliance assez intéressante, mais j’aimerais savoir : Pourquoi vous allier à nous si vous avez assez de moyen militaire pour pouvoir nous fournir ? Quant au tarif, je voudrais déjà voir ce que vaut votre marchandise. Je n’achèterais rien sans rien avoir vu. Cependant, je ne viendrais pas en personne. Je n’y connais pas grand chose en arme à feu donc je vous enverrais probablement un membre de confiance à votre rencontre. Est-ce que cela vous convient ? »

    Si elle répondait non, c’était net : la louve se barrerait sans rien ajouter. Si la réponse était positive, elles pourraient s’échanger un moyen de communiquer pour facilité la rencontre et le trafic. Dans un sens, même si cette vampire ne lui inspirait pas confiance, cette rencontre pourrait être fructueuse. Peut être plus pour les Rebelles que pour cette « association ». Quoi que s’ils aient besoin de fric, leur démarche n’était pas très étonnante. Quant au sujet du fric, ça allait aussi bien faire chier la louve. C’était pas comme si elle avait très envie de s’occuper de ce genre de chose. Demander à Jilan de s’en occuper ? C’était une possibilité, assez alléchante.

Message par Invité Mar 7 Mai - 15:45

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En m'adossant à la parroi, je pris conscience que mon assurance et ma nonchalence l'agaçaient prodigieusement. Au même titre que mes petites escapades dans ms souvenirs ou mes pensées. Le fait qu'elle veuille tant attirer l'attention était comique. Si je savais les vampires aptes à capter l'intérêt des gens, presque comme si c'était nécessaire, je croyais les lycans plus imperméables encore à la compagnie. Mais de toute évidence, ma distraction lui causait un problème qu'elle ne voudrait sans doute jamais avouer. Un sourire se dessina sur mes lèvres à ces pensées. Les loups n'étaient pas connus pour avouer leurs tords, plus par fierté que pour une autre raison. Mais je connaissais aussi quelques vampires, qui avaient un égo tellement énorme qu'ils vous refoutaient tout sur le dos, même quand vous n'étiez pas concerné, plutôt que de dire qu'ils étaient la cause des embrouilles ou d'une mauvaise décision, prise à la hâte. Non, si j'étais plutôt nonchalente et fière, je n'en étais pas pour autant inconsciente. Je connaissais le danger à traiter avec ce genre de personne, à la moralité et à la conduite douteuse et instable, et je ne décidiais rien à la va-vite. Je ne pouvais cependant pas passer à côté d'une telle opportunité de remporter du soutient contre le Cercle. Si je détestais quelque chose plus que les loups garous, c'était sans doute ces crétins, se prenant pour les rois du monde, sans douter se une seconde qu'on leur résistera. Alors la question, c'était celle-là: Contre la désinvolture de qui la louve préférait-elle se battre ? Moi j'avais réglé le problème. Si je devais me donner corps et âme dans un combat juste, bien que totalement néquitable, ce serait celui-là. Je défendrais ma liberté, et tant qu'à mourir, que ce soit en défendant celle des autres vampires. De mes frères ADLM et de tous ceux, sanguinaires et sans pitié, qui ne comptaient pas dans nos rangs. Les poings serrés, les bras croisés sur la poitrine, je sentis mes mâchoires se crisper. Pourtant, aussi valables que soient mes objectifs, je ne me soumettrais pas à cet animal que j'avais devant moi. Si j'acceptais de l'aider, ce n'était quand même pas une offre de pouvoir sur moi que je lui offrais, il ne fallait pas abuser non plus !
Je restais libre de mes choix, et mes chefs vampires auraient toujours la priorité. Seulement, je ne pouvais dire ça à la chef Rebelle, sinon je pouvais dire au revoir à ce partenariat très fructueux pour les deux camps. Si Rebelles et Agents De La Mort pouvaient cohéxister, je ne pouvais pas me permettre de laisser filer l'opportunité. C'était trop beau pour être jeté au placard sans la moindre considération. Ce serait même carrément inconscient et stupide. Sans compter que voir tomber le Cercle sous mes yeux serait très, très jouissif.

-Je comprends, en effet. Mais j'ai une belle place dans la tête de l'organisation. Je peux convaincre aisément les grands chefs, qui délégueront leurs ordres aux Agents. Celà dit, il n'est pas exclu que certains se rebiffent. Je m'occuperais personnellement de ceux-là. Je n'aime pas les traîtres. Avec mes directives, et la confiance qui m'est accordée, je peux garantir une paix relative entre les Rebelles et nous. Ceux qui tenteront de s'opposer à ça ne resteront pas des obstacles très longtemps. Si je me bats pour la liberté de choisir et d'être ce que l'on veut, je ne peux pas tolérer la défaillance. Pour des raisons privées, qui ne sortiront pas du cercle des membres.

L'accentuation de la louve sur le mot "association" m'ébouriffa le poil, mais je ne pouvais pas laisser ma colère et ma haine des lycanthropes tout détruire maintenant. Cette entente était bien trop précieuse pour de telles futilités ou de tels enfantillages. Si coopérer avec ceux que je considérais comme des ennemis mortels ne me plaisait pas tant que ça, il fallait penser au bien du plus grand nombre plutôt qu'à son simple confort personnel. J'étais la seule agent à pouvoir servir d'intermédiaire entre les Rebelles et les ADLM, pas question que faire la quelconque defection à ma cause, je me l'étais interdit en prêtant serment dans ce parc nombre d'années plus tôt. Il n'était pas raisonnable ni adulte de tourner le dos à cette possibilité, tellement alléchante, par rancune. Surtout que je commençais à me poser des questions. Il était dans le total intérêt des ADLM de m'avoir dit que les lycans avaient massacré ma famille. Mais je n'avais pas de preuves, et mon aveuglement pouvait être fatal à beaucoup de monde, et faire un tord irréparrable. Alors jusqu'à être sûre de ce qu'il s'était passé ce jour là, autant faire un effort. Sans compter que chercher des réponses dans l'adversité pouvait être très profitable.

-Nous ne pouvons pas nous révolter ou nous attaquer au Cercle car nous sommes très peu nombreux à l'Avventura. Sans compter qu'un échec nuirait gravement à notre... Réputation. Il vaut mieux attendre une faille que de s'éclater le crâne contre un rempart intact, non ? Simple question de stratégie militaire et de logique. Nous agents tactiques font preuve d'une grande sagacité, ils ne nous précipiteraient pas dans des filets tendus spécialement pour nous. Autant éviter de sacrifier de précieux soldats. Celà dit, pour ce qui est de la marchandise, je peux vous présenter un petit extrait de nous réserves. Celui-là, je l'ai fait moi-même, mais tout est du même acabit. Nos forgerons et nos machines sont d'un rare talent.

Je tirais alors un couteau pliant à la pignée métallique et à la lame brillante et parfaitement affûtée et lui tendis. La lame était gravée au laser, et de très vielles inscriptions latines s'en détachaient. Il était d'excellente facture, et peu de choses étaient assez solides pour résister à un coup bien placé de cette arme blanche. L'objet était d'une rareté exceptionnelle, et il pouvait devenir très recherché. Assez pour intéresser un groupe aussi important que les Rebelles. Si les chefs décidaient d'armer de ces poignards leurs agents, ils feraient un malheur. Un malheur, suffisent pour ce retourner contre leurs fournisseurs:

-Permettez-moi une question... S'il est question de la fiabilité de mon organisation, n'ai-je pas de raison de douter de la vôtre ? Je ne voudrais pas voir mon propre sang couler... Le mien, ou celui d'un de mes frères. Sauf s'il le mérite, bien entendu. Mais une traîtrise n'est pas envisageable. Pouvons-nous vous faire confiance ?

Message par Invité Lun 13 Mai - 16:14

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    La louve était déjà en train de se demander comment acheminer les armes dans leur grotte sans passer forcément par cette vampire. Même sil elles faisaient un marché qui ne résidait principalement que sur la vente et l’achat d’armes, Kyarra ne pouvait pas se permettre de montrer le repaire des Rebelles à cette femme. Il n’y aurait probablement jamais assez de confiance entre elles pour cela. Même sans faire appelle à son atout lupin, elle sentait très nettement que la vampire restait sur ses gardes pendant toute la conversation. Bon d’un autre côté la lycanne était pareille. Donc ça ne faisait que la montait d’un cran dans son estime. Même si dans le fond, elle ne se préoccupait pas de savoir qu’elle place elle occupait dans son estime, elle n’avait pas besoin de ça pour faire des affaires avec elle. Et estime haute ou non, Kyarra ne tournait le dos à personne. Ca évitait de se faire prendre en traitre. Elle écouta la réponse de la vampire et fut obligée d’apprécier ce qu’elle entendit. Même si elle ne pouvait pas vérifier que ce qu’elle disait -et avait l’intention de faire- était la vérité, elle ne pouvait qu’apprécier cette vision des choses. Et puis, quel intérêt aurait-elle eu à lui mentir ? Elles avaient quand même passé ce stade de gamineries non ? Elles étaient en train de parler affaire, et l’une comme l’autre, avait conscience que cette alliance allait se révéler fructueuse, donc les cachoteries n’étaient pas nécessaire. Du moins, du point de vue de la lycanne. Peut-être que la vampire avait sa propre façon de penser. Mais passons.

    « Je vous fais donc confiance pour vous occuper de ce genre de potentiel problème. Auquel cas, vous comprendrez que ce ne sera qu’une guerre de plus qui éclatera. Et aussi plaisait soit les combats, nous avons d’abord un Cercle à faire tomber. »


    La voix de la louve était toujours froide, mais plus par habitude que pour se donner un genre. Et puis, c’était surement pas ce genre de procédé qui toucherait la vampire. Elle semblait quelque peu âgée et au bout d’un moment, ce sont des choses qui vous passent par dessus la tête... Comme beaucoup de chose étrangement. Kyarra écouta de nouveau la réponse de la vampire et elle enregistra les quelques informations qu’elle laissait filtrer. Sait-on jamais, elle pourrait avoir envie de chercher dans la paperasse de Fisher s’il ne faisait pas état d’un groupe potentiellement aussi dangereux que les Rebelles. Même si elle devait reconnaitre que les belles paroles de son interlocutrices laissaient entendre que la trahison ou le refus des ordres était réglé par la mort, elle ne pouvait pas non plus lui faire confiance aveuglément. Et oui, on en revenait toujours à la même chose : la confiance. Quand on commence à vouloir la mort et la destruction d’un grand nombre d’individu, c’est un point qui revient toujours au galop. Pourquoi donc la parole d’honneur ne signifie plus rien de nos jours ? Ou était-elle simplement vieux jeu de penser ainsi ? Qu’importe, ce n’était pas le moment de se poser ce genre de question. La louve répondit cependant au tac au tac concernant la destruction du Cercle et le fait que son organisation ne veule pas essuyer d’échec :

    « Je vois. Mais ne pensez pas non plus que les Rebelles feront le sale boulot et que votre organisation n’aura qu’à venir donner le dernier coup. Nous détruirons le Cercle nous-mêmes, avec votre aide certes, mais ne penser pas nous voler notre trophée. »


    Voila qu’elle commençait à se la jouer protectrice de son territoire. Mais bon, fallait bien reconnaitre que se taper tout le sale boulot, perdre des hommes -des pions seraient plus appropriés- pour se faire voler la vedette par un groupe qui serait resté dans l’ombre. C’était tout bonnement hors de question. Il y avait tout de même des limites à ne pas franchir. Kyarra porta ensuite son attention sur le poignard qu’elle sorti de sous son manteau. Elle tendit la main pour le prendre, en faisant bien attention à ce qu’elle ne touche pas la lame. Quelque chose lui disait que c’était de l’argent. C’était presque logique. Même contre un vampire, ça pouvait faire des dégâts -même s’ils n’étaient pas sujet à ce matériau- donc autant faire des armes en argent pour être paré à toutes situations. C’était logique non ? Même elle, lorsqu’elle se baladait avec une arme blanche, prenait de l’argent. Elle prit l’arme en main et la trouva étrangement légère et elle tenait parfaitement en main. Le balancier était précis et la lame en très bon état malgré son aspect ancien. Soit, elle prenait grand soin de son matériel en le nettoyant rapidement après utilisation. Soit, l’arme ne s’oxydait pas facilement même avec le poids des ans. Ce qui était une qualité non négligeable. Les armes blanches c’est bien, mais il faut de la qualité. Et de toute évidence, la vampire était prête à lui fournir cette qualité. Kyarra rendit l’arme à sa propriétaire et sourit en entendant la suite de la conversation.

    « Nous avons un point commun : nous réglons toute trahison par la mort. Alors oui, vous pouvez nous faire confiance. Je vous en donne ma parole, si ces mots peuvent représenter quelque chose pour vous. »

    Elle regarda la vampire ranger son arme avant de poursuivre sur ce sujet. Même si elle pouvait les fournir que d’armes blanches, c’était toujours ça de prit. Kyarra devrait surement revoir leur stock avant de passer commande cependant. Encore un boulot en perspective qui allait la faire royalement chier.

    « C’est du beau travail et si toute votre production a cette qualité, je pense qu’il n’y aura aucun problème pour y mettre le prix. Avez-vous un numéro de portable ? Ou un endroit où nous pourrions vous joindre ? »

    Même si la présence de la vampire l’énervait de moins en moins compte tenu de ce qu’elle représentait, elle n’avait pas non plus de rester plus de temps nécessaire.




{HRP : Je t'interdit de répondre dans la journée ! xD }

Message par Invité Lun 13 Mai - 20:55

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Quand je perçus une toute petite partie des pensées de la louve, rendue floue par les barrières mentales naturelles de lycans, je me retins de grimacer. Elle n'avait pas intérêt à vouloir me doubler sur ce coup là. Si elle voulait la marchandise, elle devrait travailler avec moi jusqu'au bout. Surtout qu'en plus d'avoir les usines, on avait bien sûr les camions qui allaient avec. Donc si elle ne voulait pas se retrouver plantée au milieu du plus grand boulevard de l'Avventura avec un stock d'armes sur les bras, elle n'avait pas intérêt à vouloir me planter un couteau entre les côtes par derrière. Surtout que j'avais les moyens des voir dans mon dos, d'une certaine manière. Je ne laissais jamais personne me suivre, ça évitait les coups tordus et mal placés. Je me méfiais toujours des lycans, même si je savais qu'avec cette donzelle, je serais bien obligée de baisser un peu ma garde, même si je restais toujours vigilante. C'était aussi ça, les affaires: se découvrir, sans jamais abattre toutes ses cartes. Un coup de poker ou une partie d'échecs, finalement. Rien de bien plus sorcier que ça, et Dieu sait que le temps m'a rendue plutôt douée à ces jeux là. A l'époque de ma transformation, jouer aux dames ou au échecs étant quasiment obligatoire pour tous, que ce soit entre hommes ou femmes. De nos jours, le poker court plus les rues et les salons privés. Et comme j'avais toujours coutume de m'adapter au temps dans lequel je m'installe ! Sans compter que je me rappellerais toute ma vie mon séjours à Las Vegas !
Que de belles jeunes femmes en robes courtes et à paillettes de toutes les couleurs, des blondes, des brunes, des rousses... Grandes, petites, sexy ou classiques, il y avait de tout, là-bas, mais surtout ce que j'aimais le plus : l'extravagance ! Entre deux coupes de champagne à cent ou cent cinquante euros la bouteille et deux ou trois coups d'œil aux fessiers de ces dames, j'avais fait un carton aux tables de poker et de Black Jack. J'avais ruiné plusieurs casinos et claqué des millions en tenues de soirées et voitures de sport. Oui, je sais... Je roule en moto depuis dix ans. Mais revenez encore dix ans en arrière, et vous me verrez en Porsche ou en Ferrari dans les rues de Londres ou de Los Angeles ! La carrosserie rouge ou jaune, c'est flash et ça fat retourner tout le monde sur son passage ! A moins que ça ne vienne du moteur ?

-Je ne pense pas que faire couler le sang entre nos rangs ne serait pas une riche idée. Je connais une autre organisation qui s'amuserait beaucoup de la diversion pour frapper encore plus fort. Si l'on se fait tomber entre nous, nous n'irons nulle part. Ce n'est dans l'intérêt de personne. Nous avons un but commun, un adversaire commun, alors à quoi bon se tirer dan les pattes ?

La froideur de la voix de la louve m'amusait presque, à présent. Comme moi, elle avait pris, semble-t-il, l'habitude d'être glaçante avec les gens. J'étais pas mal renommée pour ce ton polaire et tranchant. A tel point qu'on m'appelait :" l'Iceberg", fut un temps. A cette pensée, un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Je préférais simplement dire que j'étais toujours professionnelle. C'était plus simple que d'expliquer au monde d'aller se faire foutre... Mais bon, ces derniers temps, j'avais pris de nouvelles habitudes, et je me montrais quelques peu plus... Accessible ! Pourtant, quand il s'agit de causer avec un loup garou, je reste cette fille imperméable qui envoie tout le monde sur les roses. Rouges, de préférence. La distance était plus salvatrice qu'un couteau en argent, face à ces bestioles. Parce que, pour se servir d'un couteau, il fallait s'approcher assez près de sa cible. Et s'approcher d'un monstre capable de vous broyer tous les os du corps en seulement quelques secondes, ce n'était pas l'idée du siècle !

-Nous avons bien d'autres trophées à notre actif, que nous sommes très doués pour décrocher seuls. Nous n'avons pas besoin de manger dans l'assiette du voisins. D'ailleurs, je n'hésiterais pas une seconde à me salir les mains s'il le faut pour faire chuter ces enfoirés. Je suis une personne de terrain, entraînée et prête pour toutes les éventualités. Autant dire que rien ne me fait peur, j'aime être le chat dans le jeu de quilles. Mais la gloire qu'apporterait la mort du Cercle nous rendra service, même si nous nous contentons de vous épauler.

Le fait que la louve se la joue façon chien de garde au collier clouté me fit doucement rire. Nous étions sur place depuis plus longtemps qu'elle ne pouvait se l'imaginer, et jusque là, elle n'avait jamais soupçonné notre présence. Alors franchement, un caméléon valait mille chiens aux sens les plus affûtés, dans ce décors où personne ne savait à qui faire confiance. Savoir changer de masques à l'infini pour se fondre dans la masse, il n'y avait rien de plus efficace pour tromper. C'est un outil très pratique, surtout quand on sait s'en servir. Et Dieu sait que des rôles, j'en avais eu depuis que j'étais venue au monde. Je pouvais être une femme torride et sexy, ou un monstre froid et sanguinaire, mystérieuse et distante, ou tactile au plus haut point, bavarde et éloquente ou renfermée presque muette. Autant dire que j'étais une des meilleures dans ma catégorie. Mentir, embobiner, gagner du temps, retarder, retenir... Longue était la liste. Sans compter que mon simple corps suffisait à faire une excellente diversion ! Vous ne pouvez pas savoir tout ce qu'on peut faire quand on est éternellement piégée dans un corps magnifique d'une ado de 17 ans...

-Vous n'avez pas conscience du poids qu'à vos mots pour moi. Je suis de la vielle école, une parole d'honneur vaut toutes les preuves du monde. Mais autant dire que trahir se genre de parole se paye très cher. J'espère que vous savez ce que vous faites... Jouer avec le feu est dangereux.

Récupérant mon couteau, j'en repliais la lame et le remettais dans la poche intérieure de ma veste, à portée de main, là où c'était facile de l'attraper. Avec des réflexes aussi bons que les miens, j'avais e bonne chance de transpercer la peau de mon adversaire avant qu'il ne bouge. Si c'était toute créature, sauf un lycan... C'est vrai, pour la chasse aux lycans, je préfère les armes longues chargées avec des balles en argent. Elles étaient elles aussi de très bonne facture et fonctionnaient avec une précision redoutable. Autrement dit: quasiment pas de chance pour la victime de s'en tirer. Les automatiques étaient d'ailleurs des armes que j'affectionnais particulièrement, même si je n'échangerais pas mon bon vieux 1911. Ce flingue était une horloge, impossible de rater sa cible, même si la détente était un peu bourrue. Elle n'était pas franchement souple et facile, mais avec le temps, j'avais appris à le dompter. Avec les quelques modifications que je lui avais apporté, il était super stylé. Autrement dit, j'avais le plus beau et le plus rare des 1911 en ma possession ! Et ça, ça n'avait juste pas de prix !

-Je peux vous assurer que toutes nos armes, qu'elles soient blanches ou à feu, sont de la même qualité. Nos fusils sont de vraies œuvres d'horlogerie et nos pistolets tirent des projectiles ultra-rapides. Le neck plus ultra de la technologie.

Je tirais de la poche arrière de mon jean une carte de visite:

-J'ai effectivement un numéro de téléphone, mais il n'est pas question que la ligne ne marche que dans un sens. Bien qu'elle soit sécurisée et qu'on puisse parler de tout sans risque d'être écoutés. Cela dit... Puis-je vous demander votre numéro ?

HRP: Navrée, mais je peux pas chasser le naturel sans qu'il revienne au galop ! Wink Prend ton temps pour répondre ^^

Message par Invité Mar 21 Mai - 14:24

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    La louve s’était tût après ses dernières paroles, attendant que la vampire lui réponde. Et après un petit moment, qui sembla se présenter comme une absence de la part de son interlocutrice, celle-ci reprit la parole. Lorsqu’elle mentionna une autre organisation, Kyarra sembla être intéressée, mais ça la gonflait également. Elle se rendait compte qu’elle n’avait pas assez fouillé dans les dossiers du précédent chef rebelle pour éviter de tomber sur ce genre d’informations, révélées par autrui. Soupirant pour elle-même, la louve savait ce qu’elle allait devoir faire en rentrant et cette perspective ne l’enchantait royalement pas. Elle était sortie pour faire un tour et voila qu’elle allait devoir se cloitrer une fois de plus pour fouiller dans des papiers en bordel -le bordel était de son entière responsabilité-. M’enfin, le bon côté, c’était cette rencontre avec cette vampire. Qui aurait cru -la première fois qu’elles s’étaient croisées- qu’elles allaient pouvoir s’allier dans un but commun. Elle s’était plutôt attendue à ce qu’elles se foutent sur la gueule, compte tenu des propos de chacune, la fois précédente. La preuve que les apparences peuvent être trompeuses. Et surtout la preuve que la louve ne sautait pas au cou de n’importe qui sans raison. La sagesse je vous dis ! Elle commençait par parler et ensuite elle frappait ! Fallait reconnaitre que ça apportait nettement plus d’infos que l’inverse. Bien que ne pas chercher d’explications et se mettre sur la gueule était très alléchant.
    Kyarra continua d’écouter les paroles de la vampire sans l’interrompre, plus parce qu’elle n’avait pas envie d’ouvrir la bouche que par éducation. Le fait qu’elle lui dise pouvoir mettre la main à la pâte pour faire tomber le Cercle était une info qui n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Elles pourraient peut-être s’entendre mieux qu’elle ne l’aurait cru. Après son air hautain et ses manières, si elle lui avouait ne pas rechigner à se battre, ça pourrait être une bonne chose. Bien entendu, la louve n’avait pas l’intention de lui demander de venir dans ses rangs, après tout, si elle faisait déjà partie d’une organisation, elle n’avait aucune envie de se retrouver avec un agent double parmi ses membres. La stupidité avait ses limites et la louve savait s’arrêter avant. Quant la vampire lui annonça comprendre la valeur qu’avait une parole et qu’elle semblait s’y tenir, ça la fit monter d’un cran dans l’estime de la louve. Même chez les vampires, c’était quelque chose qui se faisait de plus en plus rare. A croire que tout le monde voulait vivre avec son temps, quitte à oublier certains principes -pourtant fondamentaux aux yeux de Kyarra-. Elle hocha la tête en signe d’affirmation lorsqu’elle la mit en garde contre le fait de donner sa parole, si elle ne valait rien.

    « Sachez que même si nous ne devenons pas les meilleures amies du monde. Ma parole restera inchangée. Je n’ai pas pour habitude de mentir de manière ouverte. »

    Le fait que la vampire insiste sur le fait que les armes produites soient de très bonnes qualités, fit doucement rire la lycanne. Elle avait bien comprit qu’ils ne faisaient pas de la merde -preuve à l’appuie avec la dague qu’elle avait eu en main- donc elle pouvait de se vendre. Franchement, ça en devenait ridicule. Elle avait quasiment accepté les services qu’elle pouvait lui proposer, inutile de continuer à vouloir la convaincre. Elle était déjà convaincue... Même si elle ne serait pas assez bête pour lui faire une confiance aveugle. Elle inspecterait la marchandise à chaque fois. Bon d’accord, ce ne serait probablement pas elle, n’y connaissait pas réellement grand chose là dedans. Les armes blanches ok ça pouvait être son rayon. Les armes à feu, n’aimant pas ça à la base, elle n’avait pas réellement envie de s’y intéresser. Aurait-elle dû ? Peut-être. Elle verrait plus tard, si elle avait l’envie et le temps.... Surtout l’envie en fait.
    Elle prit la carte que lui tendit la vampire. A la texture, le papier était de qualité et les écritures élégamment tracées. Comme on dit : il faut savoir soigner les apparences et il ne faisait aucun doute que la vampire l’avait comprit. Ce qui ne faisait que confirmer ce qu’elle pensait plus tôt : elle ferait une agent double excellente. Raison de plus pour ne pas lui tourner le dos, ne serait-ce qu’un instant. Elle prit la carte et sorti son portable de la poche arrière de son pantalon. Elle se mit alors à composer le numéro qui était inscrit et laissa biper trois fois, avant de couper la communication et de ranger portable et carte dans la poche arrière de son pantalon.

    « Vous avez maintenant mon numéro. Je vous contacterais une fois que j’aurais une liste d’armes à vous fournir. Nous réglerons les derniers détails à ce moment là. »

    N’attendant pas une réponse de la part de son interlocutrice, elle tourna les talons. Evidement, elle ne tourna pas totalement le dos à la vampire, gardant en coin un oeil discret. Elle allait surement se défouler en forêt, courir un peu avant de rentrer.



{On se refera un rp si tu le souhaites ^^ }

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