Avventura
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Message par Invité Jeu 16 Aoû - 1:00

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Plus le temps passait et plus j'avais de mal à rester au manoir. je commençai à avoir besoin de grands espaces, et de prendre l'air. J'étais restée trop longtemps enfermée dans cette vielle baraque, pourtant très confortable. Malgré le fait que je n'ai plus besoin que de Néro, sortir me faisait le plus grand bien. Je lui avais donc proposé d'aller faire un tour dans les montagnes, sur lesquelles j'avais entendu des bruits comme quoi elles étaient dangereuses par la fragilité du roc. Je marchai donc, au couché du soleil, à côté de Néro. J'avais pris, dans une sac à dos, une bouteille de sang et une grande couette, sur laquelle il était possible de tenir à deux. Le froid était étonnant, mais mon pouvoir me tenait chaud, ainsi que le bras de Néro autour de mes épaules. Nous commençâmes donc à grimper dans les montagnes, sur un chemin très escarpé où traînaient des monticules de pierres brisés par des éboulements survenus il y avait peu de temps. J'avais entendu dire que le dernier éboulement avait prit au poège et tué deux montagnards imprudents. Nous prenions doucement de l'altitude. Le paysage était magnifique, et le droif poignant. Une chaînes de montagnes aux sommets enneigés à perte de vue, et des pics rocheux impressionnants gardant ses grandes étendues de pierres. Sous mes pieds, quelques morceaux de pierres se dérobaient, me ramenant à rester prudente et à garder un oeil sur la piste. Piste qui s'effaça bientôt, nous menant sur une grande corniche peu large, qu'il nous fallut traverser en file indienne en collant à une paroie d'où sortaient de grandes pointes aussi tranchantes que des rasoirs. N'importe quel humain, même habitué des montagne, aurait été terrorisé à l'idée de passer sur cette corniche, accrochée à la falaise et qui n'y tenait que sur un fil. Ca ne me fit pas peur le moins du monde. Néro, une main sur ma taille, marchait derrière moi, jusqu'à ce que le chemin s'élargisse pour laisser marcher deux personnes de front. J'observai le paysage, éblouie. Je n'avais jamais été à la montagne, et le panorama était vraiment à couper le souffle. Je n'étais pas non plus éprise par le vertige, pourtant, la corniche ouvrait sur une descente à pic parsemée de rochers plus traîtres les uns que les autres. Une chute de cette auteur aurait coûté la vie à n'importe quel être surnaturel. Eccepté s'il savait voler, bien entendu. Je ne me serais pas avisée à aller jeter un coup d'oeil à cette parois de plus près. Au dessus de nos têtes se trouvaient les plus hauts sommets. Là où nous n'irions certainement pas. Nous n'étions pas équipés. Même des vampires devaient avoir un minimum de matériel pour grimper là-haut en toute sécurité. Même pour des être à l'habilité légendaire, une chute était vite arrivée. Ma main chaude vint trouver celle de Néro, et j'y entrelaçais mes doigts. L'air glacial de l'air nous avait poussés tous les deux à augmenter concidérablement la température de nos organismes, mais le contraste était confortable et apaisant. Cependant, n'importe quel humain se serait brûlé à nous toucher. Nous faisions très bien mentir la coutume qui disait que les vampires avaient la peau extrêmement froide.

-Le panorama est vraiment magnifique, tu avais raison. Quand es-tu venu ici pour la première fois et pour quelle occasion ?

Quand Néro m'avait parlé de cet endroit pour la première fois, j'ignorai comment il l'avait découvert, et il avait refusé de m'expliquer. J'espérai qu'il ne garderait pas ses secrets éternellement, je ne pourrai le supporter. Je lui avais confié une partie de moi, mon passé, ce soir là au restaurant, en lui ouvrant volontairement la porte de mon esprit. Personne n'avait jamais su, avant lui, qui avait été la vraie Catherine Pierce, humaine, avec une famille qui avait perri depuis si longtemps, alors que j'étais restée si jeune. Cette jeune femme à l'élégance sans pareil que sa beauté et la fierté qu'elle avait de cette famille et de son patrimoine, ainsi que de son histoire. Cette fillette, élevée dans le luxe et l'argent, par des parents qui ne lui refusaient rien. Cette jeune fille, aimée par ses camarades et admirée par tous les hommes qui croisaient sa route, avec ces guants de tissu fin blancs et son ombrelle, dans une robe somptueuse. Cette fille morte il y a cent ans, pour laisser la place à un monstre sanguinaire, malgré les manières, l'argent et les armoiries qui lui étaient restées. J'étais maintenant ce vampire, craint par déjà beaucoup de monde, amie et amante d'un vampire vieux d'un demi-millénaire, vivant toujours dans le manoir acheté quand elle était arrivée en ville. Je regrettai beaucoup la villa toscane où j'avais grandi, et aimé pour la première fois... Où j'avais beaucoup perdu aussi.

Message par Invité Jeu 16 Aoû - 21:08

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Lors d'une soirée comme une autre Néro avait parler à sa compagne des montagnes de l'Avventura, un lieu qu'il affectionnait tout particulièrement en raison du calme qui y régnait et de ces vastes étendues à perte de vue qui donnait tout son charme à l'endroit. Le vampire avait décidé de s'y rendre en compagnie de sa bien aimée même si elle lui demanderait certainement des explications sur cela, Néro avait pris grand soin de cacher ses antécédents avec Miku pour éviter de causer de la peine à Catherine, il voulait vraiment éviter l'affrontement avec elle sur ce sujet, mais quelque part il avait tout de même des remords de cacher cela à la femme avec qui pourtant il partageait tout. Décider à vider son sac il finirait bien par trouver un moment qui serait le bon pour lui annoncer ce qu'il lui avait caché jusque la. Ils eurent tout deux affaire à des pentes escarpés et très peu praticables même s'ils devaient faire avec, la marche n'était heureusement pas trop fatiguant pour les deux créatures qui possédaient tout les deux une résistance élevée et avaient déjà connu des expériences bien plus fatigantes qu'une simple escalade qui pour eux s'apparentait presque à une balade de santé. La nuit de plus en plus présente dans le ciel ne gênait aucunement leur vue perçante et tel deux félins partant en chasse dans l'obscurité il faisaient fit des plus grands obstacles même s'ils n'en perdaient pas leur vigilance car même pour eux un accident était vite arrivé. La question que Néro redoutait tant finit cependant par être formulée par la voix si douce de Catherine qui semblait cependant en proie au doute quand à ses motivations pour venir ici. Le vampire poussa alors un petit soupire et prit la parole.

En fait c'est ici que j'ai rencontré Miku, je ne dis pas ça pour t'énerver ou te rendre jalouse, mais j'avais en quelque sorte besoin d'y retourner en pèlerinage pour quelque part pouvoir faire le deuil de mon passé.

Même si Néro avait formuler sa phrase avec le plus de tact possible il savait que ça ne suffirait sans doute pas pour apaiser la colère de Catherine qui allait sans doute surgir après un tel discours. Néro le savait déjà et il s'y était préparé, il ne souhaitait aucunement faire éclater une dispute entre elle et lui, mais il considérait Catherine comme une amante mais aussi comme une confidente, il trouvait donc cela normal de lui confier ce qui le peinait, au moins après ça il n'aurait pas à se reprocher de lui avoir cacher certaines choses. Comment donc la belle allait elle réagir? Allait elle se contenir où céder totalement la place à sa jalousie qui faisait quelque part un de ses plus grands charmes? Même Néro n'aurait su le deviner, toujours est il qu'il évitait à présent de fixer Catherine sans doute par peur de sa réaction qui avait des chances d'être explosive.

Message par Invité Jeu 16 Aoû - 21:38

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Tandis que je marchais et que le jour céder du terrain à la nuit, je réfléchissai aux possibles raisons de ce retour de la part de Néro dans ces montagnes. J'avais pensé à tout, sauf à ça... Je marchais d'un pas plus pressé, retenant ma colère. Mais je ne pus me colntenir plus longtemps. Ma voix était forte, ne contenant pas toute la colère que je ressentais.

-Tu m'as amenée ici, alors que c'est en ces lieux mêmes que tu as rencontrée ton humaine ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Explique-moi comment tu pensais que j'allai le prendre ?! Je croyais que tu avais compris depuis longtemps que cette humaine n'était rien et que tu avais tiré un trait clair et net sur votre histoire ! Tu penses encore à elle, en fait... Tu m'annonces ça maintenant, alors que je suis en train de marcher sur les traces de cette pauvre fille que tu as "aimé". T'as très, très mal choisis ton moment !

Mes pas, devenus plus pressés encore, marquaient on ne peut mieux la rage qui écumait à présent en moi. Sous l'effet de ma colère, mes pouvoirs commençaient à partir en vrille, et le coup de voix faisait dangeureusement chuter des petits rochers des sommets, qui allaient ensuite s'écraser tout en bas. Le souvenir de la trahison me vint alors en mémoire. Cet homme, que j'avais par le passé aimé, alors que je n'avais que 18 ans, et qui m'avait caché sa profonde nature, avant de me voler ma vie... Une douleur insupportable m'enflamma alors le coeur. La douleur violente de la trahison, du secret et du mensonge qui chavirait mon être tout entier. A ces souvenirs, une larme de sang coula sur ma joue. Comment était-il possible que Néro, cet homme que je chérissais plus que ma propre vie, aie pu me cacher la véritable raison de son retour ici, tout en me laissant penser qu'il s'était débarasser du douvenir même de son ex humaine ? Et je lui avais fait confiance, alors que je croyais être la seule qui lui manquerait vraiment, la seule qu'il aimait et qui comptait à ses yeux. Je m'étais bien trompée. Une fois de plus. Je me retournai violemment devant lui, une autre larme chassant la précédente sur ma joue, puis sur mon t-shirt noir:

-Je te faisais confiance. Je pensais que tes mots étaient sincères quand tu me disais qu'il n'y avait que moi qui comptait réellement pour toi. Au lieu de ça, tu me ramenes à l'endroit où tu as connu ton ex ! Trouve l'excuse que tu veux, que c'est pour enterrer ton passé ou quoi que ce soit d'autre. Tu sais comment je prends ça. Comme des mensonges inventés de toute pièce depuis le début. J'y croyais, mais j'ai été bien bête !

La rage qui se déversai de moi commençait aussi à envahir les montagnes, qui semblaient elles aussi trembler de rage. Des cailloux, de plus en plus gros, commençaient à dévaler les pentes. De grosses larmes d'un rouge profond s'écrasaient sur mon haut. Une veine palpitait dans mon cou, tandis que de la vapeau sortait de mes paumes, signe de mon très grand état de désespoir. Je ne m'étais retrouvé dans cet état qu'une fois. Après ma transformation. Avant que je ne tue mon créateur. Quand je repensais à cette garce de Miku, je me disai qu'il valait mieux pour elle qu'elle ne croise jamais ma route. Elle ne s'en remettrait pas. Je me remattai à marcher devant Néro, pleurant toujours, les mains fourragées dans les poches de mon jean. Sur mon passage, j'envoyai voler les cailloux tombés sur le sentier de randonnée.

Message par Invité Jeu 16 Aoû - 23:53

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Néro n'avait même plus le courage de regarder sa compagne droit dans les yeux à présent, quelque part il comprenait sa colère, il savait que s'était sans doute une erreur de sa part de lui avoir annoncé les choses ainsi, il n'avait jamais souhaiter la blessé où lui faire du mal, elle était bien trop importante pour lui pour que Néro prenne le risque de la perdre, même si elle était énervé Néro sentait malgré tout qu'au plus profond d'elle même Catherine savait fort bien que Néro accordait mille fois plus d'importance à elle qu'a Miku désormais. Il prit alors son courage à deux mains et les posa sur les épaules de sa compagne en la fixant droit dans les yeux.

Je comprend ta colère, mais je n'ai jamais souhaiter te blesser ou quoi que ce sois, il est dur d'oublier son passé mais ce n'est pas pour autant que j'en oublie le présent, que j'en oublie la chance que j'ai de t'avoir, tu pourra toujours compter sur moi sache le, je suis vraiment désolé de t'avoir causer tant de peine.


Néro lacha alors les épaules de Catherine lui laissant le temps de méditer sur ses paroles, il l'aimait plus que tout au monde, l'idée de la perdre lui était proprement insupportable, pas après ce qu'ils avaient vécu et partager ensemble. Il voyait des graviers de plus en plus lourds tombés à proximité d'eux et Néro se disait que la colère de Catherine allait certainement causer un éboulement mais il n'y accordait presque aucune impotance, c'était avant tout la détresse de sa bien aimée qui l'importait, le fait qu'elle se sente trahie à ce point déchirait le cœur de Néro qui pourtant ne battais plus, des larmes de sang coulait des yeux de Catherine et Néro se rendit alors compte que c'était la première fois qu'il voyait un vampire pleurer, preuve du chagrin immense qu'elle devait ressentir, à l'aide du lien il essayait de ressentir d'avantage ce qu'elle éprouvait mais il y avait un tel flux de pensées négatives en elle que ses pensées en devenaient indéchiffrable, conscient que le vampire devait intervenir il la serra dans ses bras.

Calme toi maintenant, tu a toujours mon amour et tu ne le perdra pas, je ne voulais pas t'imposer une telle souffrance, en venant ici je souhaitait surtout passer de bon moments avec toi tu sais.

Il adressa alors un sourire sincère à la vampire et essuya ses larmes de sang du bout de ses doigts et la serra plus fort que jamais, il ne voulait vraiment pas qu'elle se torture autant juste à cause de lui, il colla son front au sien en lui adressant un regard qui lui prouvait à quel point il se sentait fautif et que jamais il n'avait voulu heurter les sentiments de Catherine. Il joignît ses doigts à ceux de sa bien aimée et lui parla de nouveau

Je ne te demande pas de me pardonner pour t'avoir fait subir ça, je veux juste qu'on continue à s'aimer, tu es tout pour moi.

Il blottit alors sa tête contre le cou de Catherine attendant une réaction de sa part, même si elle semblait déjà plus calme que tout à l'heure.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 0:21

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Le regard de Nér se faisait fuyant, et y'avait de quoi. Il croyait comprendre quel effet ca faisait d'apprendre quelque chose comme ça, mais du plus profond de moi, je savais qu'il ne l'avait pas vécu, et donc qu'il ne comprenait pas vraiment. Malgré le fait qu'il ne voulait sois-disant pas me blesser, il m'avait caché la vraie raison de notre venue ici, mais il savait comment j'étais et quelle serait ma réaction, mais ce n'était pas une raison. Plus que mes yeux, c'était mon coeur qui saignait aujourd'hui. Une lame chauffée à blanc venait de s'effoncer en moins, provoquant doute, colère et tristesse. Le seul homme que je croyais me comprendre m'avait caché quelque chose qu'il savait dangereuse pour nous. J'aurais du me douter qu'un jour ça tournerait mal, je ne m'étais pas attendu à ce que ça vienne aussi vite. Quand il vit qu'il était peut-être temps qu'il agisse et qu'il assume la conséquence de ses paroles, il posa ses mains sur mes épaules et reçut en l'échange un regard noir. Je lui répondis, la parole vibrante de colère:

-Non, tu ne comprends pas, parce que tu ne l'as pas vécu. J'ai oublié qui j'étais avant de te rencontrer, avant de devenir un vampire. Avant de perdre la vie, de me perdre et de devenir un montre ! Tu le savais, tu savais que ça me blesserait. Tu t'es malgré tout obstiné à garder le silence ! Que tu sois désolé ne change rien.

Néro retira ses mains de mes épaules, laissant place à un froid temporaire, avant que ma propre chaleur n'y reprenne place. La rage ne déscendait pas en moi, et une bonne paire de cailloux venaient encore de s'abattre près de nous, dont un qui n'était vraiment pas passé loin de moi. Je m'en fichais tout bonnement. Je n'arrivais pas à digérer ça. Même le fait que Néro ait peur de me perdre, que je l'oublie ou n'importe quoid 'autre ne me faisait pas revenir à la raison. Cet éboulement se produisait avant tout dans mon âme. L'amour, que je pensais si fort, si indestructible, était-il en train de se briser, de s'envoler ? Mon esprit s'éffondrait tout entier, ne laissant de moi qu'un tas de cendres. Une toute petite flamme, pareille a celle d'une bougie, soufflée par une tornade. Je sentais que Néro essayait, grave au lien de sang, de pénétrer mes pensées, mais les émotions qui m'avaient envahie les avaient transformées en champs de mines, pareille à un front de guerre fraîchement abandonné par les soldtas.

-Comment veux-tu que je me calme ? Hein ? Avec ce que tu m'as fait, comment veux-tu que je reste calme ?! Je ne vois plus dans tes yeux qu'un désert, où il n'y a plus rien ! Comment veux-tu que ça, ça m'aide à me ressaisir ? Des paroles, c'est bien beau, si elles sont vides de sens. Elles le sont devenu tout d'un coup. Par ta faute ! Tu espèrais passer de bons moments, comme tu en as passés avec ton ex ?

Du bout de ses doigts et dans un sourire, il essuya les larmes rouges qui avaient coulés sur mes joues. Ce sourire, aussi sincère qu'il l'avait voulu, avait pour moi perdu tout sens. Même si ses paroles se voulaient réconfortantes, elles ne rallumaient en moi que la flamme du mensonge. Ma violence intérieure, celle que je pensais avoir perdue en trouvant l'amour. Le front de Néro, collé au miens, dégageait une chaleur que je ne reconnaissais plus à présent. Dans ses yeux, la culpabilité se lisait facilement, mais là encore, était-il au moins sincère ? Ses doigts, entremêlés aux miens, me semblaient ceux d'un inconnu.

-Tait-toi ! Je t'en prie, tait-toi. Comment veux-tu que je te pardonne, de toute façon ? Il fallait réfléchir avant !

Tandis que Néro mettait sa tête dans mon coup, un petit bloque de roche me heurta au front, ouvrant une petite plaie qui laissait échapper un liquide poisseux. Je me reculais, lui enlevant mes doigts et lui retirant l'appuis de mon cou. Je me moquai éperduement de ce sang, coulant de mon être. Je ne sentai même pas la douleur tant la colère la rendait
insignifiante.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 0:42

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Néro prit un air plus grave que tout à l'heure quand Catherine se détacha de lui et lui répondit:

Moi aussi en ta présence j'ai su oublier les détails les plus noirs de ma vie, même Miku à vrai dire, d'accord c'est vrai que j'y repensait mais ta réaction m'a fais comprendre à quel point ces éléments du passé sont insignifiants en comparaison avec ce que nous vivons tout les deux.

Néro fis alors une petite pause pour pouvoir réfléchir plus amplement à la suite de ses paroles puis continua

Je n'aurais jamais pu espérer passé d'aussi bons moments avec toi qu'avec une autre personne, tu es irremplaçable pour moi, tu es la seule et unique Catherine Pierce, celle que j'aime.

Son regard devint alors emprunt de tristesse, un sentiment qu'il n'avait encore jamais laissé apercevoir, à vrai dire s'il se serait laissé allé des larmes de sang auraient sans doute aussi coulé sur ses joues, mais il ne voulait pas imposer ça à Catherine, c'était déjà suffisamment compliqué pour elle et ce n'était vraiment pas la peine qu'il en rajoute de son côté. La puissance que dégageait Catherine en colère était surprenante, même Néro n'étais pas sur de faire le poids si de rage elle s'en prenait à lui, mais Néro faisait toujours autant confiance à sa compagne, c'est bien simple il lui aurait même confié sa vie s'il l'avait fallu. Il s'approcha alors d'elle et reprit la parole.

Le passé c'est le passé, je t'ai fais souffrir avec ça et crois bien que j'en suis profondément désolé, tu es la personne la plus importante à mes yeux et ce sera toujours le cas.

Il continuait de s'approcher sous le regard toujours empli de colère de Catherine qui ne se calmait toujours pas, Néro ne pouvait pas vraiment lui en vouloir d'être aussi remontée contre lui, à vrai dire même lui s'en voulait, il n'essayait pas réellement de se défendre façe aux accusations de Catherine, tout ce qui l'importait c'était de faire comprendre à sa compagne à quel point il l'aimait et qu'il n'avait jamais aimé aussi fort que jusqu’à maintenant. Quand il fut à nouveau tout près de Catherine il finit par lui dire.

Si tu ne parviens pas à me croire avec des mots alors dans ce cas peut être qu'ainsi je te ferais d'avantage parvenir mes sentiments.

Il approcha doucement son visage de celui de Catherine et l'embrassa alors, il profita du lien mental pour lui envoyer en image toutes les images de leurs bon moments passés ensemble, toutes les fois où ils s'étaient embrassés de la même façon, toutes ces images défilaient alors dans leurs deux esprits tel des flash.Quand Néro mit fin au baiser un gigantesque éboulement se produit et des pierres immenses se détachèrent de la montagne en grand nombre pour venir s'écraser contre eux.

Attention!

Le vampire poussa alors sa compagne et tout les gravas de pierre qui s'étaient détachés de la montagne s'écroulèrent sur lui recouvrant alors totalement son corps, et Catherine que Néro venait de pousser n'avait pu qu'assister à la scène sans pouvoir intervenir. Même la force phénoménal du vampire n'aurait su soulever tout cet amas de pierres lourdes comme trois hommes, il aurait fallu au moins deux lycans expérimentés pour arriver à un tel exploit. Néro était sans doute inconscient voir pire encore, qu'allait il donc advenir du vieux vampire?

Message par Invité Ven 17 Aoû - 1:09

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Néro, soudain grave, avait l'air decidé à me ramener à moi même. Tanis que mes poings fermés avec fureur laissaient échapper un nuage de fumée blanche. Je l'écoutai, ravalant ma fureur. Lui balancer à la figure n'aurait servi qu'à rallumer le feu, et même si j'en crevais d'envie, ça n'aurait pas servi à grand chose. Je lui avais déjà envoyé mes arguments, je pense qu'il avait comprit. Ses mot firent fibrer en moi un petit filement qui s'était accriché et avait résisté à la tornade qui avait précédé. Cette fois, ses paroles avaient un petit air de vérité qui se profilait. Et si cette crise monumentale était nécessaire pour que tout redevienne normal entre nous, comme si cette humaine n'avait jamais existé ? Grâce au lien mental, je découvris un champ de mines. Il était bouleversé, lui aussi, et son âme était ravagée. Pouvais-je, a moi seule et à la seule force de ma colère, faire plus que bouger des montagnes, détruire un être ? Non, pas lui ! C'était bien de Néro, le vampire de 500 ans qu'on parlait, pas de n'importe quel homme ! Ce que je vis me fait l'effet d'un coup de poing à l'estomac, envoyé par un lycan d'une fureur sans nom. La pause qu'il fit dans son flux de paroles me laissa le temps de me remettre et de me redresser, pour me camper fiérement sur mes jambes, alors que mon visage était plein de poussière et de traînées de sang séché. Mes cheveux, d'habitude si soyeux et brillants, étaient emêlés et pêle-mêle, alors que sur mon front, la plaie avait cicatrisée. Mon corps se reconstruisait petit a petit, tandis que mon âme reprenait sa ronde. Mais mon coeur avait bien du mal à en faire autant. Le trou béant qui m'avait habitée et dévorée toute entière pendant un instant était en train de disparaître, mais je me sentais vide. La déclaration de Néro avait beau recoller certains morceaux, d'autres manquaient toujours à l'appel. Les morceaux de mon être les plus importants, sans lesquels je n'étais rien. L'émotion et la tristesse avaient gagné Néro, mais il se retint, ainsi que des larmes d'un rouge d'ancre qui auraient sans doute coulé de ses propres yeux s'il avait laissé place entière à ses sentiments. Il s'approchait peu à peu de moi, tremblant, mais sa voix restait claire et limpide. Malgré le fait que sous e coup de la colère, j'aurai pu lui faire beaucoup de mal, il continuait à me faire confiance. Je sentai que s'il avait du le faire, il m'aurait confié sa vie. Même sous mon regard toujours empli de haine, il s'approcha de moi. Il essayait de me faire comprendre que ses sentiments étaient bel et bien sincères. Les mots ne m'apaisant nullement, il prit mon visage entre ses doigts, pour déposer sur les lèvres un baiser d'une tendresse et d'une douceur incomparables. Dans mon esprit défilèrent alors tous les instants les plus précieux que j'avais partagé avec lui: la première foi où je lui avait confié mon corps et mon âme pour la première fois, les baisers échangés, les étreintes partagées, les caresses données... La tension dans l'air était phénoménale et toute la montagne se mettait à présent à trembler. Les yeux fermés pendant le baiser, je sentis deux larmes de bonheur s'échapper de mes paupières closes. Quand Néro rompi l'échange, un titansque éboulement eut lieu. je n'eus pas le temps d'intervenir que déjà Néro me poussait sur le côté pour me mettre à l'abris. Criant son nom alors qu'il était envahi par les rochers, la voix soudain emplie de désespoir, je me fis à dégager un à un les rochers, pensant un poids gigantesque, mais mes sentiments décuplaient mes forces, m'aidant à dégager un corps inerte de l'amas de roches. Je m'assis par terre, la tête de Néro entre mes genoux. Je l'implorai de se réveiller, quand je me souvins qu'une bouteille de sang trônait dans mon sac. je l'ouvris alors, rendue maladroite par l'empressement. j'en tirant finalement et en fis sauter le bouchon, pour porter le goulot aux lèvres de Néro. Un filet de liquide rouge s'échappa alors de la bouteille et fit doucement revenir Néro à lui. Une fois plus en vie, je refermai la bouteille et la jetai au fond du sac, ordonnant à Néro d'un ton sans appel:

-Mord moi ! Maintenant !

Je fermai les yeux, attendant la double piqûre, qui n'allait plus se faire attendre très longtemps. Je me fichais de la douleur et de tout le reste, ne m'importait plus que la senté de Néro. recevoir un tel choc, même pour un aussi vieux vampire, allait lui causer de très graves séquelles si on n'agissait pas vite et de manière efficace. Même si le sang de la bouteille l'avait ravivé, il n'était pas suffisemment fort pour lui redonner sa puissance.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 1:30

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L'éboulement avait eu raison de l'état physique de Néro, il se sentait à présent aussi fragile qu'un humain, si Catherine ne l'avait pas sauvé il serait sans doute mort, comme moi même un vampire de 500 ans pouvait facilement perdre la vie. Même malgré son état déplorable il était heureux que Catherine n'ait rien et qu'elle sois à ses côtés, quand celle ci affolée lui offrit une bouteille de sang, le vampire la but d'une traite en étant malheureusement pas encore complètement rassasié et il n'avait récupérer qu'une faible quantité de son énergie. Catherine lui présenta alors son cou en lui demandant de la mordre, Néro savait que cela causerait une douleur chez sa compagne et il se promit donc de ne prendre qu'une faible quantité de sang de sa compagne, juste le nécessaire. Il planta alors ses crocs dans la chair de sa compagne commença à pomper son sang jusqu’à se sentir suffisamment en forme et délogea ses crocs de la nuque de sa compagne. Il resta cependant assis contre le sol, de toute évidence il avait besoin de repos avant de pouvoir se lever mais il n'était plus en danger et c'était l'essentiel, il articula alors à Catherine un mot bref mais sincère.

Merci.

Il l'a regarda alors dans les yeux, serein de voir que l'éboulement ne l'avait pas blessé, il aurait très bien pu se sauver avant que l'éboulement l'atteigne, mais il avait préféré sauvé la vie de Catherine quitte à y laisser la sienne, il n'avait même pas fais ça pour prouver son amour mais par pur réflexe en voyant que sa bien aimée courait un danger. Il caressa alors sa joue, visiblement content qu'elle n'ai rien, le vieux vampire s'en serait atrocement voulu sinon. Au moins cet incident avais semble il évacuer la colère de la vampire et elle était redevenu la vampire calme et posée que Néro avait l'habitude de côtoyer. Pour elle Néro aurait été près à tout, même à donner son âme au diable, il ne vivait que pour elle à présent et même s'il avait passé les premiers siècles de sa vie en tant qu'âme solitaire, les choses étaient totalement différentes aujourd'hui, ce n'était plus le Néro solitaire qu'il avait toujours été, mais bel et bien un vampire amoureux et étant prêt à risquer sa vie pour celle qu'il aimait, rien au monde ne pouvait lui enlever cette passion qui l'animait, même sous la torture il n'aurait jamais renoncer aux sentiments qu'il éprouvait pour Catherine, c'était au dessus de ses forces. Il comptait bien l'aimer jusqu’à l'éternité et même au delà. La tête de Néro restait confortablement installée sur les genoux de sa chère et tendre tandis que celle ci semblait le dévisager d'une façon bien plus douce que quelques instants auparavant. Juste avant que Néro perde conscience lui même s'était demandé s'il arriverait à rester vivant, s'il avait été seul à ce moment la il se serait sans doute résilier à la mort, mais c'était avant tout l'image de Catherine qui avait permis à Néro de survivre, encore une fois elle avait été pour lui comme une oasis dans le désert de ses pensées.

Désolé de t'avoir inquiété.

Lui dis il, il se rendait compte que Catherine avait sans doute eu la plus grosse frayeur de sa vie en le sachant ainsi enseveli et en n'étant même pas sure qu'il était encore en vie, l'expérience qu'elle avait du subir était sans doute encore plus terrible que celle qu'avait subit Néro.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 11:28

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J'étais peut(être saine et sauve, mais lui était dans une état déplorable. J'avais soudain l'impression de ne plus avoir entre les bras une très vieux vampire, mais il simple humain qui aurait été tout juste renversé par une voiture. Je passai ma main dans les cheveux de Néro pour dégager ses yeux. Nous étions tous les deux dans un drôle d'état. Couverts de poussière, les cheveux emêlés, des tâches de sang macculant nos visages. Du bout des doigts, je caressai la joue de Néro, qui semblait vraiment faible. Ses crocs dans ma chair me causèrent une vive douleur, mais qui fûr brève, car Néro ne m'avait pris qu'une très petite dose de sang. Il semblait déjà aller un peu mieux. Mais ce n'était toujours pas la grande forme. Il restait la tête appuyée sur mes genoux. Je l'aidai à se relever un peu, pour qu'il vienne placer sa tête sur la poitrine. Le remerciement était bref, mais sincère et je ne lui en demandais pas plus.

-De rien.

Je revis alors la scène dans ses yeux fixés sur moi. Les rochers, qui commençaient à descendre en masse sur nous, et Néro m'écartant alors qu'il aurait pu s'enfuir avant de se retrouver enseveli sous trois tonnes de roches. Il savait qu'il aurait pu perdre la vie dans cet éboulement, mais il avait préféré risquer sa vie pour sauver la mienne. La reconnaissance m'avait alors envahie.

-C'est plutôt à moi de te remercier. Tu savais que tu pouvais perdre la vie la-dedans mais tu a prit le risque pour que je ne sois pas blessé. Je te dois la vie.

Ses doigts sur ma joue me faisaient un bien fou, et visiblement, cet incident m'avait permis d'évacuer ma colère; J'étais à présent la Catherine calme et sereine que j'étais d'habitude et que Néro appréciait tant. Je me disais que si la scène en avait autre, je n'aurais pas hésiter à moi même sacrifier ma vie pour le sauver. Même si mes premières années en tant que vampire n'avait été qu'érance et bains de sangs, les choses avient complètement changées. Je n'étais plus seule et j'étais amoureuse. J'étais prête à tout donner, tout ce que j'avais pour lui. Je partageais ma maison et ma vie avec lui. Mais aujourd'hui, c'et lui qui avait faillit y rester. Je me baissai sur son visage, toujours posée sur ma poitrine, pour venir déposer un baiser empli de tendresse et de reconnaissance sur ses lèvres. Ses pensées me touchèrent au plus haut point.

-Tu aurais pu prendre plus de sang, tu sais.

Il était vrai qu'en faisant ce sacrifice, il m'avait fait une des plus belles frayeurs de ma vie. Je ne pouvais être sûre que même lui avait survécu à un pareil choc. J'en avais seulement la conviction. Alors je l'avais dégagé et quand je l'avais trouvé inerte, j'avais bien cru qu'il n'avait pas survécu. Comment vérifier qu'un vampire n'est pas mort ? Plus de souffle, pas de pou à tester... J'avais seulement suivis ses pensées et son coeur. La montagne était maintenant sans dessus dessous. Nous étions assis dans un champ de riches énormes, alors que de l'autre colère, on entendait encore tomber des rochers dans un fracas d'enfer. On aurait dit que l'apocalypse avait eu lieu à cet endroit. J'attendai patiemment que Néro retrouve ses forces pour que nous finission l'expédition, car le seul moyen de redescendre était de continuer sur les chemins presque totalement éboulé sur lequel nous étions.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 12:00

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Néro écoutait avec une oreille attentive sa compagne parler mais sans lui répondre, les regards qu'ils s’échangeaient valaient bien tout les discours du monde, elle lui reprochait un peu de ne pas avoir pris plus de sang mais ce n'était pas vital pour le vampire d'en prendre plus et puis il avait conscience que Catherine avait utilisé pas mal d'énergie pour le dégager des gravas, elle avait donc besoin de garder du sang elle aussi sinon elle se serait retrouvée dans le même état que lui actuellement. Néro accepta le baiser de Cahterine avec plaisir tandis que leurs lèvres se joignaient d'une tendresse encore plus forte que tout à l'heure, il était juste reconnaissant de ne pas avoir perdu celle qu'il aimait car il ne s'en serait jamais remis et il le savait très bien. Les jambes du vampires commençaient à retrouver leur force et leur vigueur, bientôt il pourrait de nouveau marcher même si sa vitesse en prendrait un sacré coup, il ne pensait même pas avoir été affaibli à ce point. Le soir était toujours au beau fixe et heureusement le soleil n'était pas encore prêt de se lever, cela leur laissaient le temps de trouver un abris, lentement mais surement il regroupa ses forces pour se lever en face de Catherine en l'embrassant à nouveau et en joignant ses mains aux siennes. Leurs doigts entremêler semblaient ne plus vouloir se lâcher et de toute manière ni lui ni sa compagne ne semblait le vouloir. Ils avaient réussis ensemble à faire table rase du passé et cela leur avaient permis de tourner une nouvelle page de l'histoire qu'ils écriraient ensemble. Tout comme il le pensait les jambes de Néro étaient vraiment faibles, lui faisant perdre son agilité et le rendant aussi peu agile et surtout aussi fragile qu'un simple humain, il n'aimait vraiment pas cette sensation d'impuissance qui s'en dégageait mais il savait qu'il pouvait compter sur l'appui et l'aide de sa chère et tendre qui se préoccupait énormément de lui.

Désolé de devoir te faire subir ça.

Lui dis il simplement, un peu gêné que Catherine soit obligée de l'aider sans ses faits et gestes tant qu'il n'aurait pas totalement recouvert ses capacités, il prenait parfois appui sur sa compagne pour garder l'équilibre et faisait de son mieux pour ne pas gêner pour autant Catherine lors de la traversée, le chemin suite à l'éboulement était devenu beaucoup plus dangereux que tout à l'heure, certains endroits très escarpés ne donnaient pas vraiment le loisir d'y aller les yeux fermés, il fallait rester sans arrêt concentré à la fois sur le chemin sinueux mais aussi sur un probable deuxième éboulement, c'était sans doute ce que redoutait le plus Néro car il n'aurait pas la force de se soustraire à un deuxième éboulement ni même de sauver à nouveau Catherine, mais il savait qu s'il le fallait il puiserait dans ses dernières forces le pouvoir nécessaire pour sauver sa compagne autant de fois qu'il le faudrait.

J'espère que le chemin du retour n'es plus très loin.

Dit il d'une voix qui ne semblait même pas se plaindre de la situation mais qui décrivait tout de même une certaine hâte d'être de nouveau au calme avec Catherine, à ce moment la c'était la seule et unique chose à laquelle son esprit pensait pour se donner du courage et surmonter cette épreuve.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 12:28

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Les regards valant bien les mots, Néro m'écoutait mais me répondait par des regards. C'était une habitude qu'on avait prise sans vraiment s'en rendre compte. Si Néro ne m'avait pas pris plus de sang, c'était une fois de plus pour m'économiser. Même si je jugeais qu'il en avait besoin, lui préférait ne pas me mordre de nouveau. Selon lui, j'avais utilisé beaucoup trop d'énergie pour le dégager des rochers. Ca ne m'aurait pourtant pas gêné qu'il me prenne autant de sang qu'il le voulait, si ça lui permettait de guérir vite. Apparemment, il commençait à retrouver un oeu ses forces, mais ses jambes se montraient encore faibles. Le ciel était beau et la nuit commençait seulement à vraiment prendre ses droits. Le soleil n'était pas prêt de réapparaître. Néro regroupa alors ses forces pour se lever, et je l'y aidai. Il se trouva donc debout face à moi dans un baiser qui traduisait les épreuves qu'on venait de traverser. Ses doigts, mêlés aux miens, ne semblaient plus vouloir s'éloigner, et ni l'un, ni l'autre ne le voulait vraiment. Malheureusement, je fus obligée de dégager mes doigts pour pouvoir l'aider à marcher. Un bras autour de mes épaules, on avançait doucement, mais notre vitesse m'importait peu. Néro avait perdu son agilité et devait se sentir aussi faible qu'un pauvre humain, ça devait être pire que n'importe quelle douleur physique. Le plus important était que le passé ne soit plus un obstacle a n,otre amour, et ça c'était la plus belle victoire qu'on puisse imaginer.

-Ne t'excuse pas, ce n'est pas grave. On est là, ensemble, pour le meilleur et pour le pire.

Sur le chemin, je dus l'aider à garder l'équilibre. La traversée était perilleuse, le chemin, par l'éboulement, était rendu encore plus fragile qu'à notre arrivée. Certaines parties de la corniche tombaient dans le vide par pants entiers, et j'étais obligée de regarder attentivement où je mettais les pieds, pour éviter de tomber avec le sol dans une chute vertigineuse. S'il était déjà difficile de rester concentré sur le sol, c'était encore plus dur de penser qu'on pourrait d'ici peu essuyer un second éboulement. Dans notre état, il nous serait fatal à tous les deux. La mobilité réduite de Néro ne lui permettrait pas de courir, et il était hors de question que je l'abandonne à son sort. Je marchais donc prudemment, en priant pour que les rochers tiennent le coup au moins le temps que nous arrivions de l'autre côté.

-Malheureusement, il y a encore pas mal de marche, et le chemin est vraiment en très mauvais état. On va devoir prendre le temps qu'il faut, si on veut essayer d'arriver chez nous en un seul morceau. L'éboulement a considérablement fragilisé le terrain. Si on choisi les mauvais blocs ou qu'on avance trop vite, on risque de partir avec la corniche dans le ravin. Mais mon entraînement de danse me permet de savoir comment équilibrer notre poids pour éviter la chute. Espèrons que ça suffira...

Malgré le fait que j'aurai donné n'importe quoi pour être ailleurs à ce moment même, je n'aurais pas échangé ma place loin de Néro pour autant. La hâte allait être notre pire ennemie danscette guerre contre un paysage qui se révolte. Il allait nous falloir prendre le temps nécessaire pour passer en toute sécurité. j'évitais les quelques cailloux qui tombaient encore du sommet, les déviant de justesse grace a mes pouvoirs. J'étais loin de me douter que la traversée allait être encore plus dangereuse que ce que je pensais...

Message par Invité Ven 17 Aoû - 13:07

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Néro s'en remettait entièrement à l'adresse de sa compagne qui semblait savoir équilibrer son poids de manière à ne pas faire une mauvaise chute ou autres, en voyant cet éboulement Néro se rendit compte à quel point la nature pouvait être terrible quand quelque chose venait la perturber, et il refusait catégoriquement que Catherine et lui aient à en payer le prix fort, ils trouveraient une solution pour s'en sortir Néro en était persuadé. Tandis qu'il marchaient les membres de Néro semblaient retrouver petit à petit leur vigueur, celui ci bougea alors légèrement ses jambes sans s'aider de l'appui de Catherine et déclara:

Bon on dirait que j'ai plus ou moins retrouver totalement l'usage de mes jambes, heureusement que nous guérissons vite.

Il commença alors à marcher plus normalement que tout à l'heure même s'il lui restait encore des séquelles il préférait ne pas y penser et se concentrer exclusivement sur sa compagne et sur le chemin qu'ils avaient en face et le reste du trajet qui les attendaient, déjà que le chemin était très dangereux à la base, cet éboulement n'avait vraiment rien arrangé. En marchant à coter de Catherine le vampire repris sa main et la mêla à la sienne.

On réussira à se tirer de la j'en suis convaincu, j'espère juste que les pierres se tiendront tranquilles jusque la.

Il venait de lui dire alors de vive voix ce que tout deux n'arrêtaient pas de penser pour se donner du courage et surtout leur souhait que la nature ne fasse pas encore des siennes. Néro ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil au dessus d'eux et constata avec soulagement que pour l'instant rien ne bougeait plus, un regard en bas eu aussi tôt fait de l'avertir que sa compagne et lui même se trouvaient toujours en altitude, heureusement que le vieux vampire n'avait pas le vertige. Catherine semblait cependant avancer avec beaucoup plus d'assurance que lui, sans doute du au fait que tout comme elle venait de lui dire, ses cours de danse lui avaient permis d'avoir un meilleur équilibre et cela se ressentait, même Néro constatait avec amusement que comparé à elle il manquait cruellement de grâce et ce n'était pas du qu'au fait qu'il était blessé, même dans sa meilleure forme il n'aurait su rivaliser avec l'adresse que déployait sa bien aimée. Comme quoi même dans une situation comme celle la le vampire trouvait toujours quelque chose pour se remonter le moral et aussi en profitait pour que le moral de Catherine ne flanche pas non plus car c'était la seule façon de sortir d'ici, Néro espérait juste que le trajet ne serais plus très long.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 13:54

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Je me démenai pour équilibrer correctement notre poids. Nous arrivions sur un passage où les pierres étaient vraiment sensibles, le sol était rempli d'un dédalle de fissures. Je marchais le plus près possible de la falaise, où plus rien ne bougeait. C'était déjà rassurant. Le calme revenu dans nos émotions, nos pouvoirs étaient mieux maîtrisés et le paysage arrêtait donc de nous balncer dans tous les sens. J'avais du mal à rester concentrée, surtout que j'avais peur pour Néro, que je soutenais toujours. Cependant, ce dernier avait retrouvé une partie de ses facultés grâce à la guérison rapide, ce qui lui permettait de marcher sans aide. C'était une aubaine, ça allait nous permettre de progresser plus facilement.

-C'est effectivement une chance. Nous allons pouvoir nous tirer de là plus facilement. Il serait mieux que tu continues à marcher derrière moi pendant quelques mètres, le temps que le sol redevienne plus solide.

Nous marchâmes alors en file indienne sur environ cin ou six mètres avant que Néro passe à côté de moi pour prendre ma main. Le sol avait retrouvé un peu de sa rigidité, mais il fallait toujours rester extrêmement prudent et bien choisir les endroits où marcher. Le chemin allait s'avérer long et fastidieux. Une chance que je ne sois pas sujette au vertige... Je pouvais me concentrer plus facilement sur ce qui m'entourai, et sur Néro, que je gardai quand même à l'oeil. Il n'était pas totalement rétabli, et c'était donc dangereux.

-Bien sûr qu'on va s'en tirer. Je ne sais pas si on a déjà vu pire, mais ce n'est pas insurmontable. (J'ironisai) Non, c'est vrai quoi... On est juste dans un paysage chaotique où tout menace de s'effondrer d'une seconde à l'autre, sur une corniche de trois lètres de large... Mais ce n'est rien !

Le temps était à se donner du courage, on le sentait tous les deux. Plus on avançait, plus la fatigue se faisait sentir. la vigilence dont on devait faaire preuve nous épuisait et le chemin était toujours aussi escarpé. Mais ce qu'avait dit Néro était vrai, et c'est ce qu'on pensait tous les deux depuis le début. Mais qu'on le veuille ou non, la situation était critique, et on ne pouvait pas passer là-dessus en se voilant la face. Le danger était réel et la moindre chute nous raménerait aussi tôt à l'état de poussière. Même un vampire ne survivrait pas à ça s'il venait à faire une chute aussi vertigineuse. C'est pourquoi la prudence était de mise, et même obligatoire. Néro semblait avancer avec incertitude, et ça se comprenais. Mais rester calme en situation de crise avait toujours été un de mes points forts. Garder mon sang froid pour que tout le monde rentre bien sagement à la maison avait toujours été un de mes devoirs. Je faisais donc encore aujourd'hui preuve d'un calme sidérant. L'élgénace, elle, n'était même pas voulue, elle était naturelle. Les cours de maintient que j'avais prit étant jeuneme servaient toujours, et la danse avait renforcé ce côté de ma personnalité. Sauf que je ne pus rien faire quand une bourrasque imprévisible fit s'ébranler la montagne et qu'un énorme rocher dévala la pente au-dessus de nos têtes. Je l'entendis, mais il était trop tard. J'eus juste le temps de repousser sufisemment Néro pour qu'il soit à l'abris avant que le rocher ne me fauche pour me jeter dans le vide. Je m'accrochai à ma vie, se résumant à ce moment même au bord de la corniche, avec un acharnement de forcené. La position était certe très inconfortable, mais je n'avais d'autre choix que de résister. C'était ça ou.. La mort. Seulement, les cailloux qui couvraient le chemin rendaient le sol glissant, et mes doigts ripaient sur le rebord. Ma force de vampire me permettait de ne pas sentir la douleur qui se serait emparer des bras d'un simple mortel, mais même si j'essayai de remonter sur le rebord, je n'y arrivai pas. Un bras venait de lâcher, me laissant suspendue dans le vide, ma vie tenant à un fil. J'avais peur, parce que je savais que néro était faible et qu'il n'aurait peut-être pas la force de me remonter ou d'intervenir à temps. Je m'étais résolue à accepter la mort comme une amie, en pensant que j'avais, dans mon dernier geste, sauvé la vie de celui que j'aimais. Je me resaisi, restant immobile un instant. Plus je bougeais et plus les roches tombaient. Je dus en éviter plusieurs, de justesse. Bah oui, c'est dur d'éviter des cailloux qui tombent du ciel quand on est pendu dans le vide et retenu par un bras qui finirait lui aussi par flancher. Un des cailloux, dans sa chute, me tomba sur les doigts, crispant mon visage dans une grimace de souffrance. Les cailloux prenaient une force considérable dans leur chute. Un autre cailloux me frappa au visage, menaçant de me jeter tout droit dans le vide derrière moi...

Message par Invité Ven 17 Aoû - 14:19

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Néro avait accepté de marcher en file indienne avant de se remettre à côté de sa dulcinée une fois le chemin passé, le chemin était de plus en plus dangereux les poussant ainsi à avancer avec la plus grande prudence en ne relâchant pas leur attention d'une seule seconde. Leurs instinct de survie était en plein éveil tandis qu'ils s'affairaient à se débrouiller dans cet amas de pierres qui d'une seconde à l'autre pouvait très bien causer leur mort. Presque comme pour confirmer sa pensée un énorme rocher se détacha de la montagne pour se jeter sur eux à toute vitesse, de même Catherine eu juste le temps de le repousser avant que le rocher ne la percute. Néro fut alors pris d'une peur incommensurable pour Catherine et pris de panique la chercha pour la retrouver suspendu au dessus du vide, une chute de cette hauteur serait certainement fatale, même pour elle. De plus elle n'était accrochée que par une seule main, si Néro voulait la sauver il devait intervenir et vite, il saisit alors la main de sa compagne et lui lança

Pas question que je te laisse ici comme ça.


Avec toute les forces qui lui restaient il tira alors sur la main de Catherine l'aidant progressivement à remonter, ça ne lui aurait pas posé beaucoup de soucis si Néro avait eu l'usage de toute sa force mais dans l'état où il se trouvait il se sentait déjà fatigué après être venue à la rescousse de la vampire. Il l'aida alors à se relever puis l'emmena à l'écart de la crevasse la où Néro jugeait qu'ils seraient d'avantage en sécurité.

"Depuis que nous sommes arrivés ici on a pas cessé un seul instant de se sauver mutuellement la vie."

Se dit il en pensée, pensé qui fut aussitôt interceptée par le lien mental de Catherine qui ne put que confirmer son point de vue avec un certain amusement néanmoins couronné de peur, cela faisait bien longtemps que le vampire n'avait pas connu une situation aussi risquée que celle la. L'escalade de la montagne avait été réellement une partie de plaisir comparé à la descente qu'ils étaient en train d'effectuer, si Néro n'était pas intervenu à temps Catherine serait surement morte à l'heure qu'il est et cela avait le don de provoquer des frissons d'inquiétude chez le vampire même s'il gardait toujours espoir que la situation finirait par s'arranger. Rassemblant son courage il repris la marche aux côtés de Catherine, tout comme elle l'avait fait pour lui précédemment, Néro prenait grand soin de la santé de sa compagne et qu'elle ne force pas trop, ce qu'elle venait de vivre l'avait sans doute beaucoup affaibli lui aussi, heureusement que son compagnon avait pu reprendre des forces et maintenant c'était au tour de sa dulcinée de se remettre de ce qui venait de se passer car le vampire sentait bien que celle ci était plus faible que tout à l'heure. Après plusieurs instants de marche Néro finit par apercevoir la ville de l'Avventura au loin il en alerta aussitôt Catherine.

Regarde on est plus très loin maintenant, encore un effort et on sera arrivés.

Il posa alors une main sur l'épaule de sa compagne tout en continuant le chemin, plus motivé que jamais à sortir de cet enfer de roches.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 14:40

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J'espèrai que ma situation n'allait pas donner une peur qui le paralyserait à Néro. Ma situation devenait de plus en plus critique, d'autant que mes doigts glissaient de plus en plus du rebord. La chute aavait été tellement rapide que Néro n'avait pas eu le temps de voir où j'étais partie. Il me chercha un instant avant de se pencher vers le gouffre, où me trouva, toujours suspendue, les pieds dans le vide. Des gouttes de sueur abondaient maintenant sur ma temps, alors qu'un rocher menaçait, dans sa chute, de percuter Néro et de le faire tomber lui aussi. Je criai, avec mes dernière forces:

-Attention !

Il ne dut qu'à ses réflexes de restersur la corniche. Il avait évité le cailloux, mais il n'avait pas pour autant arrêté sa chute et m'était tombé dessus, me rouvrant ma cicatrice au front. Les gouttes de sang se mirent à me couler dans les yeux, sur la joue puis sur le bras. Ne perdrant pas le nord, Néro me prit la main, pour me tirer à l'aide de ses quelques forces restantes, sur la corniche. Une fois remontée, je me jetai dans ses bras. J'étais livide, j'avais le visage en sang, mes vêtement étaient complètement dechirés. Je le serrai très fort dans mes bras, la tête passée au dessus de son épaule. Je sanglotai, chose très inhabituelle chez moi:

-J'ai bien cru que j'allais y passer cette fois... Merci.

J'avais mal dans les bras, et mes mains étaient meurties. Je n'aurai plus eu de t-shirt, on n'aurait pas vu la différence. Le froid me saisi tendis que j'étais plus pâle que jamais. Je dus puiser dans mes dernières forces pour activer mon pouvoir afin de me réchauffer. Les pensées de Néro me firent éclater d'un rire nerveux. S'il n'avait pas été là... La montée de cette saleté de montagne avait été une balade de santé comparée à la descente. Je restée blottie dans les bras de Néro, tandis que je me calmai petit à petit. J'avais eu la plus grosse peur de ma vie, et ce n'est pas peu dire. Ma plaie au visage ne voulait pas cicatriser, je n'eus pas le temps de me demander pourquoi. L'espoir, toujours présent chez Néro, le poussa à reprendre la marche. Sauf que mes jambes n'étaient pas du même avis que lui, et elles se dérobèrent sous mon poids, me jetant à terre sur le sol caillouteux et froid de la corniche. Cette fois-ci, je n'arrivais pas à me relever. La chose la plus étrange dans tout ça, c'est que les larmes qui coulèrent de mes yeux n'étaient pas de sang... Mais bien d'eau. C'était vraiment curieux, mais ce n'était pas ce qui m'inquiètait le plus. Pas plus que mon visage entre sang, poussière et eau, ou mes cheveux en bataille. Personne ne m'aurait reconnue comme ça, mais que je n'arrive plusà marchais me faisait me maudire pour ma faiblesse, qui ne tombait vraiment pas au bon moment. Néro dut donc obligé de me porter, et après quelques instants de marche, il apperçut la ville et m'en informait. Je n'arrivai toujours pas à marcher et je refusai de l'handicaper plus longtemps. Le problème, c'est qu'on avait plus de sang, et que Néro avait besoin du sien pour continuer. Je lui dis, après qu'il m'ait posée par terre:

-Je ne peux pas continuer. Tu avanceras plus vite sans moi. Je ne peux pas marcher et je refuse que tu continues à me porter. Tu t'affaiblies trop comme ça.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 15:06

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Néro serra fort sa compagne contre lui en se rendant bien compte qu'il avait eu lui même la peur de sa vie, en caressant le visage de Catherine il eu tot fait de remarquer qu'elle pleurait de vrais larmes, il essayait de ne pas les frôler à cause de sa phobie de l'eau, il maintenait malgré tout toujours le visage de Catherine contre le sien en l'embrassant conscient qu'il avait failli la perdre à jamais. Catherine semblait ne plus pouvoir marcher et cela s'avérait fâcheux, surtout dans une telle situation pareille, sa compagne en étant consciente lui demanda alors de continuer sans elle, le vampire se retourna alors vers elle et la porta sur son dos.

Tu veux plaisanter j'espère? Comment veux tu que je t'abandonne?

Même s'il n'avait pas tout ses forces, Néro se démenait pour marcher et porter Catherine en même temps, afin de ne pas se déconcentrer il ne pensait à rien d'autre, jamais il n'aurait souhaiter abandonner Catherine, il préférait encore mourir plutôt que ça. Sans faiblir il continuait le chemin, toujours avec Catherine sur son dos qu'il sentait de plus en plus faible, elle était tellement affaiblie qu'on aurait dit qu'elle était l'ombre d'elle même, de plus les larmes qu'elles venaient de produire ainsi que son état physique fragile la rendait beaucoup plus humaine qu'a l'ordinaire, mais cela importait peu pour Néro, il aimait Catherine comme elle était et jamais il ne la laisserai tomber, de cela il en était convaincu. Après encore de longs instants de marches, la ville ne semblait plus très loin, quand ils seraient rentrés il faudrait impérativement qu'ils aillent se laver puis se changer, vu l'état de Catherine Néro aurait surement à lui faire couler son bain quand à lui il se baignerait dans du sang frais comme à son habitude pour purger son corps. C'était ce genre de pensée qui lui permettait de tenir, savoir que dans pas si longtemps que ça ils allaient enfin être au calme, rien qu'eux deux dans leur manoir qui commençaient énormément à leur manqué. Si Néro avait su que les choses dégénèreraient à ce point il ne serait sans doute pas retourné dans les montages de sitôt, encore moins avec Catherine qui avait risqué sa vie par sa faute car c'était lui qui avait eu l'idée de venir ici, en repensant à cela il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir car il avait bien failli perdre la personne qui comptait le plus à ses yeux, il ne se le serait jamais pardonner si une telle chose avait eu lieu.

Allez encore un peu de courage.

Dis il de vive voix pendant que Catherine se reposait toujours sur son dos.

Message par Invité Ven 17 Aoû - 15:30

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Nous avions tous les deux eu très peur de se perdre. Ma paralysie n'arrangeait pas nos affaires, j'en étais plus que consciente. Je me haïssai plu que tout en ce moment. Le fait que je pleure de vraies larmes semblait intriguer Néro au plus au point. Il caressait mon visage, évitant les larmes à cause de sa phobie de l'eau. Ses baisers n'arriveaient pas à me faire oublier ces instants où j'avais bien cru que j'allai le perdre à tout jamais. Je me revoyais, pendue à se morceeau de pierre qui manquait de céder à tout instant... Je m'attendais à la réaction de Néro, qui s'empressa de me prendre sur son dos. Néro était faible, et me porter comme ça l'empêchait de marcher comme il voulait. Je voyais bien que ses mouvements manquaient de mleur fluidité habituelle par la fatigue et mon poids ajouté à ça. Je sentais qu'à ce moment, il aurait préféré mourrir plutôt que de me laisser dans cet enfer. Néro marchait courrageusement et sans faiblir, alors que mes propres forces m'abandonnaient à mon sort. Même un humain n'aurait pas été aussi faible que moi à cet instant. Mon aspect était misérable, sans aprler de mes pouvoirs, devenus inexistants. Fragile, faible... Comme l'ombre de moi même. Je n'étais plus qu'un pantin désarticulé qu'il fallait porter dans le but de le réparer. Malgré ça, l'amour de Néro ne faiblissait pas non plus. Pourtant, étais-je encore Catherine Pierce, l'intrépide vampire sanguinaire n'ayant peur de rien ? Si, j'avais eu peur, peur de le perdre, peur de ne plus exister. En rentrant au manoir, il allait absolument falloir qu'on prenne un bon bain. Mais comment faisait Néro ? Je n'eus pas le temps de me poser la question, emportée dans un sommeil tourmenté. Je commençais dans un tableau empli de peine et d'harmonie: j'étais dans les bras de Néro, sentant ses lèvres sur les miennes, pour divaguer vers un tableau d'horreur. Ces montagnes, Néro sur la corniche et moi pendue dans le vide. J'ignorais combien de temps j'avais dormi, mais j'étais toujours sur le dos de Néro. Je m'étais réveillée en sursaut, et ça l'avait inquiété. Je ne l'entendais pas me parler, pourtant je voyais ses lèvres bouger. Je m'éveillai, revenant à la réalité dans un autre sursaut. Je m'expliquai, la voix encore tirée par l'angoisse:

-J'ai fait un cachemar, ce n'est rien. Il faut rentrer et oublier tout ça. Je vais marcher jusqu'à la maison.

Je descendais de son dos d'un bon souple sans lui laisser le temps de protester. Je fis déséquilibrer l'espace d'une seconde, mais je marchais à côté de Néro à présent. La faim me tiraillait à présent les veines, et mes mâchoires étaient en feu. Rentrer au manoir devenait urgent, très urgent. Je passai une main dans mes cheveux sale et emêlés, puis sur mn visage. Je devais vraiement être méconnaissable. Je sentai que sur ma peau, le sang avait séché, mélangé au sang ui coulait encore faiblement ma plaie, restée ouverte par le manque de sang, et la poussière due à l'éboulement et à la chute des cailloux devait me donner des airs de mort-vivant tout droit sorti du cimetière. Mes vêtements étaient en loques et ma peau était ouverte de partout. J'allai garder de drôles de souvenirs de cette sortie...

Message par Invité Ven 17 Aoû - 17:59

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Le fait que Catherine veuille déjà se remettre à marcher ne plaisait pas trop à Néro qui trouvait qu'il était encore trop tôt pour cela car elle était encore trop faible, même si avec le caractère affirmé de la vampire il aurait été dur pour Néro de la convaincre de ne pas marcher pour l'instant. Catherine tout comme Néro n'étaient pas très beaux à voir, à cause de la poussière qui recouvrait leurs vêtements ainsi que leur visage, mais pour eux le plus important était de s'éloigner le plus possible de l'endroit où ils étaient, après ils pourraient penser beaucoup plus sereinement à se laver de toute la saleté qui les recouvraient. Néro gardait l’œil sur sa compagne pour éviter qu'elle ne flanche ou ne s'écroule à force de trop en demander à son corps, c'était vraiment curieux de la voir dans un tel état, Néro ne l'avait encore jamais perçue comme cela, mais cette impression de fragilité qui pouvait parfois se dégageait d'elle avait le don de charmer encore plus Néro. Il n'aurait cependant pas souhaiter qu'elle retombe dans les pommes et pour cela il se tenait prêt à intervenir à n'importe quel moment. Après un périple d'un temps qui parut une éternité même pour eux ils arrivèrent enfin à la sortie des montagnes et à l'entrée de la ville.

Enfin!

S'exclama Néro tandis que sa compagne tout comme lui étaient exténués par le voyage, une chose est sur ils ne retourneraient pas dans les montagnes de sitôt, pas après qu'ils aient failli tout les deux y laisser la vie. Manque de chance malgré l'obscurité il y avait encore pas mal de monde qui trainait dans la ville et ceux ci eurent tôt fait de remarquer les deux vampires avec leurs vêtements recouverts de poussière. Les remarques eurent tôt fait de jaillir et même s'ils parlaient à voix basse l'ouïe fine de Néro les entendaient dire des choses peu flatteuses à leurs sujet, les traitants même de vagabonds ou de vas-nu-pieds. Les crocs de Néro sortaient automatiquement sous la colère de tel propos mais il était malheureusement trop faibles pour leur donner la correction qu'ils auraient amplement mérités.

"Ils ont de la chance pour cette fois."

Dit il en pensée rageuse qui fut à nouveau interceptée par Catherine qui semblait du même avis que lui, c'est ainsi que sous les regards accusateurs ils quittèrent la ville pour retourner dans leur manoir.





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