| par Invité Mer 18 Juil - 0:44
| Néro donnait ses dernières forces. Il m'empoigna et me pénétra profondément, nous faisant pousser un ultime cri. Je mordis avec douceur dans le cou qu'il me tendit, m'abreuver une seconde fois de son sang. Se dernier dégoulina un peu sur mon corps. L'union fût parfaite, une fois le dernier coup de reins de Néro donné avec un plaisir immense. Le sommet du plaisir. Le cieux du bonheur. Quoi de plus merveilleux ? J'y réfléchirai plus tard. Il se coucha alors à côté de moi, la tête au dessus de ma poitrine. Après un court instant, il quitta le lit (je me demandai bien pourquoi et je l'en informais par télépathie). Je le vis revenir avec deux verres et la bouteille de sang fraîchement remplie. Il s'allongea à côté de moi et me tendis un des verres.
-Santé à toi, mon amour...
Nous commencions à boire pendant qu'il enroulait un bras autour de mes épaules, ramenant ma tête contre la sienne. Le repos était vraiment le bien venu après de pareils efforts. Le sang que je venais de boire m'avait un peu requinquée mais j'étais toujours un peu fatiguée, et il en était de même pour mon partenaire. Il m'embrassa, nos langues imbibées de sang se mêlant à la parfection. Je remarquai la cicatrice que j'avais laissé à Néro dans le cou. Ca ne semblait pas le déranger plus que ça... Il m'embrassa les seins, s'attardant sur les tétons avant de remonter vers mes lèvres. J'avais retrouvé ma paix intérieure et la température de la pièce avait baissée mais le corps de Néro était toujours aussi agité qu'un volcan. J'avais déposé mon verre sur la table de nuit à côté de moi et m'étais rallongée à côté de Néro, le surplombant, appuyée sur un coude. Mes doigts parcouraient un chemin agité sur sa poitrine tandis que je parlais:
-Ils sont plus que merveilleux. Ils sont uniques. Comme toi, comme moi. Comme nous.
Ma main toujours posée sur sa poitrine, je descendis lentement mon visage vers le sien. Je posai d'abord mes lèvres sur les siennes, deux courtes fois, recommençai en m'attardant et finis par entrouvrir les lèvres. Néro fit de même. La force de nos sentiments était perceptible, mais le baiser était d'un calme vraiment relaxant. Mes lèvres papillonèrent alors sur la poitrine de Néro, le faisant haleter. Le sang qui avait coulé de sa plaie quand j'avais bu était encore frais sur ma peau. Je lui dit d'une voix mielleuse par la pensée:
-Tu ne viens pas le chercher ?
Mon visage était de nouveau au-dessus du siens et mes yeux fichés dans ceux de Néro. |
|