| par Invité Jeu 17 Mai - 20:05
| Merci Ily (va finir par faire un copier coller de cette phrase tiens! lol) Même si personnellement, je me rend compte qu'il y a pas mal de chose à améliorer... Peut-être le ferais-je un jour... En attendant, voilà ce que tu réclame. Le chapitre 2, mon préférer. Bonne lecture. Chapitre II L’entretien - Spoiler:
Notre jeune brune patientait avec ses parents dans la salle d’attente du lycée. Le directeur ne semblait pas très pressé ou devait être très occupé. Il avait une demi-heure de retard. Tania observait les cadres et ornements de la salle. C’était une salle comme les autres, rempli d’objets banals comme l’on en trouve dans chaque pièce. Elle avait la tête ailleurs, si bien qu’elle ne vit pas venir une personne en costar cravate. « -Mlle.Mishima? Dit l’homme âgé de la quarantaine. -…Oui. Répondit la jeune fille surprise. -Suivez-moi je vous prie. » Ils avancèrent vers une grande porte verte quand Tania remarqua l’absence de ses parents. « -Attendez s’il vous plait, mes parents ne suivent pas. Dit-elle en s’arrêtant. -Ils ne peuvent venir…, lui répondit-il sourire en coin, venez. » Ces dernières paroles étaient étranges et ne rassuraient en rien. Pourquoi ses parents ne pouvaient-ils pas venir? Cette question ne resta pas bien longtemps dans sa tête. Ils venaient d’entrer dans un couloir blanc…totalement blanc. Ils n’y avaient rien dans ce couloir, pas un tableau, pas un meuble, …rien…mise à part du blanc. La couleur était telle que l’on avait l’impression qu’il n’y avait aucun mur, que la pièce s’étendait vers l’infini. Tania remarqua alors le silence, un silence pesant… les seuls bruits audibles étaient les battements de leur cœurs, leur respirations et le bruit de leur pas. L’homme s’adressa à elle et rompit le silence: « -Je ne me suis pas présenté. Je suis le directeur de cette école. Mr. Monnier. Dit-il en lui tendant une main chaleureuse qu’elle serra presque aussitôt. » Ils étaient restés dans cette espace blanc et silencieux, quand tout changea sous les yeux étonnés de Tania. Le blanc fondait pour laisser place à une tapisserie beige, aux meubles marron, à des cadres multi couleurs et à des plantes… Tania prit peur, une salle vide et blanche devenue complètement…pleine et colorée…son imagination lui jouait encore des tours… « -N’ai pas peur. On va juste effectuer une série de tests. Dit le directeur. -Des tests?…pou…pourquoi? Demanda-t-elle effrayée. -Il se trouve que tu n’es pas dans une école ordinaire. Tu viens d’en avoir la preuve. Et seul des gens hors normes peuvent y être inscrit. S’expliqua-t-il. -Hors normes? Reprit Tania. -Oui. Mais attend, tu vas comprendre. Je veux d’abord m’assurer que tu es bien des nôtres. -Des vôtres? » Le directeur ne répondit pas à sa question et alla s’installer à son bureau. Il décrocha le téléphone et appela quelqu’un. Quelques secondes plus tard, une jeune femme en uniforme blanc immergea dans la pièce. « -Bonjour. Je suis Mlle. Pageau, l’infirmière du lycée. Je viens juste pour t’ausculter. » La jeune femme fit apparaître de nul part une mallette d’où elle sortit un coton tige. Tania laissa échapper un spasme de frayeur lorsque la mallette sortie du sol. Indifférente, l’infirmière, coton tige à la main, s’avança vers elle: « -Ouvre la bouche. Dit-elle. » Tania s‘exécuta, ne comprenant pas trop où elle voulait en venir. Cette dernière mit le coton humecter de salive dans un tube relier à un agenda électronique. Mlle. Pageau enclencha alors un logiciel. Une série de chiffre apparurent alors, suivit par un message écrit dans une langue étrange. De son uniforme blanc, elle sortit un petit calepin et nota le résultat sur sa fiche avant de poursuivre l’auscultation. Le directeur observait de son bureau la manipulation de la jeune fille. « -Tu as de beaux yeux bleus, lui dit l’infirmière » Elle prit une mini lampe de poche et illumina l’œil couleur océan de sa patiente. « -Oui, très jolis…Voyons voir?…prononce moi le mot Luemin. » Tania prononça cet étrange mot, et sous l’effet de la lumière et de l’appellation, son œil devint rouge sang. Un iris rouge avec des pigments dorés, qui disparurent en peu de temps. L’infirmière prit un air douteux. « -Tu t’appelles comment? Demanda-t-elle. -Mishima. Tania Mishima. -Tania Mishima…je retiens. » Tania voulut demander pourquoi mais l’infirmière alla donner sa feuille au directeur et lui parla à l’oreille avant de disparaître comme par enchantement. Au moment où l’infirmière disparut, la pièce se mit à changer redevenant blanche. Tania se retrouva de nouveau dans cette espace blanc, mais le bureau du directeur était encore là. Ce dernier lisait la feuille. Quand il eu fini, il se leva et se dirigea vers la jeune fille. Son bureau et sa chaise venaient de laisser place au blanc de la pièce. « -Je savais que tu étais comme nous. Je l’ai senti. -Pardon? Interrogea Tania. -Tu es comme nous, tu es une sorcière, s’expliqua-t-il -Une…sorcière? Vous vous foutez de moi? -Pourquoi le ferai-je? Cette pièce n’est-elle pas une preuve de ce que j’avance? Lança le directeur. -… -Tes parents ne t’ont rien dit? -…Non…et même s’ils m’avaient dit une tel chose, je ne les aurais pas cru…répondit Tania. -C’est embêtant… peut-être le second test te fera changer d’avis? » A ces mots, la pièce commençait à prendre une autre teinte. Tania voyait apparaître petit à petit de grandes étagères remplies de livres. Elle se trouvait maintenant dans une bibliothèque. Tête en l’air, elle observait la hauteur des étagères. Elle en avait déjà vu avant, mais pas aussi grandes. Elles ne montaient pas jusqu’au plafond et ne comportait pas autant d‘étagères. Lorsqu’elle détacha son regard de tous ces bouquins, un jeune homme s’approcha, un livre à la main. Il devait avoir trente ans, guère plus, en déduit Tania. Au contraire du directeur, il était habillé de manière décontractée. Une chemise blanche recouverte d’un pull vert, un jean et des chaussures à semelle usées. Tania remarqua une sorte de tic chez lui, il n’arrêtait pas de manipuler un livre écru dans ses mains. Et pourtant, jamais il ne l’ouvrait, comme s’il ne savait pas quoi en faire. « -Je te présente Mr. Horn, le bibliothécaire. C’est lui qui te fera passer le second test. Dit le directeur. -Suis-moi. Fit Mr. Horn à la jeune fille. » Tania abandonna donc le directeur pour le suivre. Ils circulèrent entre les étagères un long moment quand elle se heurta à lui. « -Oh, je suis désolée. Dit-elle précipitamment. -Ce n’est rien. Tiens, lis moi un passage, dit-il. » Il venait de lui tendre un livre presque neuf, sorti récemment du rayonnage. Tania ouvrit le livre et découvrit une écriture étrange, qu’elle ne semblait pas connaître. Ce n’était ni des lettres ni des chiffres sur le papier mais plutôt des symboles. Elle observait attentivement chaque motif et tenta une première lecture: « -Dans cette ville…il n’y avait personne. Personne comme moi. Je suis différente des autres, je le sais, car je suis… » Tania ne pu continuer car le bibliothécaire ferma le livre et le rangea. « -Bien, passons à autre chose… dit-il à voix base. » Tania suivait toujours ce personnage étrange sans comprendre comment elle avait traduit et su lire cette phrase. Elle lut ainsi trois autres volumes, tous aussi différent les un que les autres: taille, forme, âge, et pas une seule écriture identique. Tania ne comprenait toujours pas. Comment faisait-elle? Elle marchait dans les pas de Mr. Horn quand il s’arrêta et lui tendit le livre qu’il avait garder dans ses mains depuis sa venue. « -Essaye de lire ça, s’il te plait. » Tania posa ses pupilles sur une écriture encore plus tordue que les autres. Les écrits allaient dans tout les sens; de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite, de droite à gauche et même en diagonal. Elle regarda alors le bibliothécaire, douteuse. Elle voyait bien qu’il attendait qu’elle lise. Alors, dans un soupir, elle entama la lecture: « -…l’animosité de la bête…restait en elle comme un poison. Un poison qui coule dans ses veines depuis la nuit des temps… » L’homme reprit son livre. Il nota quelque chose sur un papier, comme à chaque fin de lecture de l‘élève. Il la regarda un instant dans les yeux, puis dit: « -Bien. Le test est terminé. Je te ramène au près du directeur. » Et ils repartirent. Ils n’avaient pas pris le même chemin qu’à l’allée et Tania pouvait lire maintenant ce qui était marqué au dessus de chaque étagères: Roman Gothique, Technique Alchimique, Écrits anciens, parchemins et tant d’autre encore. Elle regarda alors devant elle et aperçut le directeur en pleine lecture. Mr. Horn le fit émerger et lui remit ses notes. En partant, le bibliothécaire lui fit un signe de la tête. Tania ne comprenait toujours rien à ce qui lui arrivait. Elle était perdue dans ses pensées. Quand elle revint à elle, elle se retrouva dans la salle blanche. Perturbée, elle demanda: « -Je peux savoir à quoi rime tout ça? -C’est simple. Je cherche à savoir qui tu es par cette série de test. Dit-il simplement. -Qui je suis? -Oui. Le premier test était, avec tes yeux et ta salive, un moyen de détermination de l’espèce à laquelle tu appartiens. Tu es donc Sorcière. Le second, la lecture, pour tes capacités intellectuelles. Et le troisième, que voici, sera par les armes. On va savoir quel style de combat tu pratiqueras et tes capacités dans ce domaine… » Cette fois, Tania n’avait pas vu la pièce changer. Changer de forme d’abord avant de se remplir petit à petit. Elle avait l’impression d’être dans un de ces cylindres géométriques que l’on appelle aussi dodécaèdre. Elle se trouvait maintenant dans une galerie d’arme en tout genre. La pièce était entièrement métallisée, seule les armes étaient éclairées et protégées par une vitre. Tania regardait autour d’elle, il y en avait partout, sur chaque mur, sous ses pieds, à chaque recoin et même au plafond. Il y avait de tout, des fusils, pistolets, arcs, haches, fouets, épées, sabres, bâtons, canons, arbalètes,…et quantité d’armes inimaginable tant par leur forme que par leur dangerosité. Étrange se dit-elle avant que le directeur ne lui demande de choisir un arme qu’elle aimerait utiliser. La jeune fille déglutit à l’idée de devoir se servir d’une arme. Qu’allait-elle devoir en faire? Sous le regard attentif du directeur, elle chercha malgré elle. Les armes à feu, qui prenaient tout un étalage furent vite éliminées. Elles ne reflétaient pas sa personnalité. Elle se pencha alors sur les épées mais beaucoup n’étaient pas à son goût. En avançant, son regard se posa sur un sabre japonais. Elle l’observait à travers la vitre. Il était dans un étui noir, une ficelle rouge et or lacérait le manche, dessinant un dragon cracheur de flammes. Étrangement, ce sabre l’attirait. Non seulement par sa forme et ses couleurs mais aussi par un désir qu’elle n’avait encore jamais éprouvé. Une envie qui lui disait: « Prend-moi… ». « -Tu as choisi? Demanda subitement le directeur. -Euh…oui…dit-elle enfin, les yeux rivés sur le katana. -Très bien. Prend-le. Et montre nous de quoi tu es capable. -Qu… » Sans aucun bruit, la vitrine s’ouvrit laissant à découvert le sabre que Tania avait regardée avec intérêt. Elle tendit sa main vers l’arme, hésita un instant et le prit. Une sensation étrange grimpa en elle. Elle sortit le sabre de son fourneau et dégaina. Le tintement du fer résonna dans la pièce. Tania avait mit son sabre de travers pour parer l’attaque de l’ennemi. « -Belle riposte jeune fille, dit l’homme armé d’un sabre long. -Belle attaque monsieur…? -Ling. » Il recula d’un mètre et prit une position de combat. Tania l’observait, elle avait senti sa présence dès qu‘elle eu touché son sabre. C’était un homme d’une vingtaine d’année mais avait une force incroyable. Ling bondit et attaqua de face, visant la tête. Tania se décala et frappa à l‘horizontale. Son adversaire allait être touché mais son arme ne pu poursuivre son élan. Le sabre long de Ling était dans son dos et retenait de sa pointe la lame de la jeune fille. Tania recula et tenta autre chose. Rien à faire, Ling était un maître d’arme hors paire. Elle attaquait, ripostait et se défendait du mieux qu’elle pouvait car chaque coup porté à Ling n’avait aucun effet. Par contre, les attaques du maître étaient imprévisibles et demandaient un grand effort physique pour la jeune fille. Cela faisait maintenant vingt bonnes minutes qu’ils se battaient. Tania était à bout de souffle. Durant ces vingt minutes, Ling avait changé d‘arme, à chaque fois qu’il le pouvait, pour voir la capacité d’adaptation de l’élève. Avec le pistolet, Tania devait faire ricocher et renvoyer les balles de son adversaire avec la lame de son sabre. À l’arc, elle devait être capable de trancher et de séparer les flèches en deux. Avec la lance, elle montrait son agilité et sa capacité à faire dévier la trajectoire de cette arme longue. Mais cette fois, Ling prit le fouet. Il le fit claquer et le lança sur Tania. Celle-ci arrêta le fouet avec son sabre, le laissant s’enrouler autour de la lame. C’est alors que Ling tira le fouet vers lui, attirant par la suite le sabre de Tania. Celle-ci laissa échapper son arme des mains. Ling sortit de son kimono un papier, un pinceau et de l’ancre. Il nota son impression et rangea l’arme de Tania dans son étui. Il donna sa feuille comme les autres au directeur et partit armes à la main. Comme à chaque fin de test, la pièce redevenait blanche. « -Jolie démonstration, déclara le directeur. Passons à l’avant dernier test. -Il m’en reste encore deux? Fit Tania impressionnée du nombre d’épreuve à passer. -Oui. Celui-ci sera pour la magie. » Le décors blanc vira au ocre. Une pièce ancienne fit alors son apparition. Il y avait là, un bureau, une armoire, trois chaises et des inscriptions bizarres. Tania n’avait pas bien fait attention à la pièce, tout était recouvert de ces inscriptions. Il y en avait partout, sur le bureau, les chaises, l’armoire, le tapis,…partout où ils pouvaient se placer. Elle cru reconnaître alors une des écritures que lui avait fait lire Mr. Horn, le bibliothécaire. Intriguée, elle leva la tête pour demander quelque chose et une femme se dirigea vers elle. « -Bonjour. Tu es…??? Demanda la vieille femme. -Sorcière, coupa le directeur. -Sorcière…très bien. Écoute-moi bien, je vais te demander de te concentrer sur ce pentacle. » Elle désignait l’inscription qui ornait le plafond. « -Tu vas la fixer et la mémoriser. Après, tous les murs deviendront vierges. Tu devras me le refaire par magie. On verra le reste après. » Tania observait les formes rondes et pointues du cercle alchimique. Elle arrivait à distinguer une étoile à cinq branches entourée de deux cercles. Chaque cercles étaient entourés d’une écriture. Lorsqu’elle voulu lire, tout disparut. Il fallait maintenant qu’elle refasse ce qu’elle avait regardé…mais comment? « -Comment voulez-vous que…je le refasse apparaître? Demanda-t-elle perplexe. -Toi seule le sais. Lui répondit sagement la femme. » Tania ne savait pas comment s‘y prendre, et pourtant une réponse s’offrit à elle. Elle se mit alors à parler dans une langue étrange et traçait du doigt un cercle et une étoile dans le vide. Sur le mur d’en face, une lumière rouge apparut, reformant le dessin qu’elle avait fait dans les airs peu de temps avant. L’incantation qu’elle prononçait s’écrivait au fur et à mesure de sa diction autour des cercles. Elle reforma ainsi le pentacle du plafond sur le mur. « -Bien. C’est bien le bon cercle. Maintenant, tu va devoir t’en servir. Tu va me faire apparaître quelque chose…quelque chose de bien précis. » Tania chercha. Qu’est-ce qu’elle devait faire apparaître? Puis, en observant et repensant à la formule, elle se souvint qu’elle disait pouvoir faire apparaître son arme. Elle s’approcha de l’écriture encerclée, y posa ses mains. Rien ne se passa puis soudain le rouge devint lumineux et ces mains entrèrent dans le mur. Elle avait l’impression d’avoir les mains dans l’eau. Pourtant c’était bien dans un mur qu’elle avait plongé ses membres. Un mur devenu liquide par un simple dessin et des paroles. Elle devait à présent trouver quelque chose dans ce mur devenu limpide. Elle chercha à tâtons. Rien…mise à part cet effet aqueux. Elle heurta soudain quelque chose de dur et de lisse du bout des doigts. Elle l’attrapa et le tira vers elle. Lorsque ces mains ressortirent du mur, l’inscription disparut. Elle se tourna vers l’homme et la femme sans même faire attention à ce qu’elle tenait. La vieille femme remit une feuille au directeur avant de donner une tape sur l’épaule de Tania. Cette dernière regarda alors ce qu’elle tenait dans ces mains. A sa grande surprise, l’arme qu’évoquait la formule était le sabre de tout à l’heure. Comme à chaque fois, Tania n’avait rien vu, elle était de nouveau dans cette pièce silencieuse qu’elle commençait à connaître. « -Mais comment? Commença celle-ci. -Alors? Tu me crois maintenant? Dit le directeur, feuilles à la main. -C’est difficile…mais…après ça… -Tant mieux. Allez, il ne te reste plus qu’un test. L’encouragea-t-il » Tania commençait à s’y habituer. Ce changement de salle ne la gênait plus, mais elle ne s’attendait pas à tomber dans une salle complètement noire, ou il n’y avait que très peu de lumière. Le directeur la dirigea le temps que ses yeux se fassent à ce manque de luminosité. Elle avançait guidée par le directeur, puis s’arrêta. Sa vue commençait à distinguer les formes qui l’entouraient. C’est alors qu’elle remarqua quatre personnes postées devant elle. Elle voyait que très mal leur visage mais pouvait distinguer deux personnages féminins. « -Ici, la lumière ne t’importera peu. Dit une voix masculine. Nous allons appeler des esprits de différentes catégories. A toi de nous dire, d’abord si tu les vois, si tu les entends, si tu peux leur parler et ensuite si tu peux les détruire avec ton arme. -Vous parlez du sabre? Demanda Tania en regardant l’arme qu’elle détenait depuis le test de magie. -Oui, répondit une voix féminine, quand tu devras détruire un esprit, tu devras choisir de tuer celui qui te semble mauvais. Aux autres tu ne leur feras rien. Compris? -Compris. Répondit-elle précipitamment. » Les quatre adultes se mirent en cercle et récitèrent une incantation. Tania vit alors apparaître un cercle autour de chacun d’eux, avec des symboles, puis un plus grand qui les entourait tous les quatre. Ils se turent et joignirent leurs mains. Tania venait de comprendre les inscriptions qui ornaient les cercles. Chaque adultes avaient un rôle pour appeler l’esprit, c’était inscrit sur le cercle qui entourait chacun d‘eux. Le grand cercle, lui, servait de barrière à l’esprit. Il servait à la fois de protection et de passage entre les deux mondes. A cet instant, une épaisse fumée blanche apparut au milieu du cercle. Tania observait la fumée monter dans les airs et prendre la forme d’un enfant. C’était une petite fille avec un ours en peluche. Le directeur se pencha sur l’élève et lui demanda: « -Tu la vois? -Oui. Répondit celle-ci. -Tu l’entends? -Oui…elle cherche sa mère… -Peux-tu lui parler? » Tania s’avança alors vers l’enfant et lui parla. A sa grande surprise le petit fantôme la voyait et lui répondait. « -Oui, je peux lui parler. Répondit-elle alors. -Pour toi, es-ce un bon ou un mauvais esprit? -Attendez…répondit Tania soucieuse. » Elle cherchait en l’enfant quelque chose. Quelque chose qui aurait pu l’aider. Quelque chose qui lui aurait échappé. Elle fixait l’enfant et à force ses yeux changèrent et devinrent rouge tachetés or. Alors elle vit. « -L’ourson…dit-elle dans un murmure » Elle sorti son sabre de son fourreau et sauta en l’air. Elle traversa l’enfant et lui coupa la tête. Au même moment, l’enfant lâcha sa peluche. La lame du sabre de Tania avait pris une teinte rouge. Celle-ci observait son sabre redevenir couleur argent et porta son regard sur le fantôme. L’enfant avait pris la forme d’un monstre avant de disparaître dans une explosion de particules. Du fantôme, il ne restait plus que la peluche. Les iris de Tania redevinrent bleus et observait l’étrange phénomène se produire. De la peluche sortit la même petite fille. Tania avait compris. L’enfant, par peur, s’était réfugiée dans sa peluche alors que l’esprit malfaisant avait prit son apparence et la gardait prisonnière. Le fantôme disparut, et Tania pu clairement entendre le merci que lui avait adressé l’enfant avant de partir. Elle rangea alors son sabre et entendit l’autre femme lui parler: « -Tu as de bon yeux jeune fille. Sache t’en servir comme tu les as utilisé ici. » La pièce disparut avec ses quatre occupants. Tania fut éblouie par la blancheur éclatante de la pièce. Le passage du noir au blanc n’était pas des plus agréable. Le directeur s’adressa à elle. Elle dû plisser les yeux pour voir ou il était. « -Tania. Je vais te laisser dans le parc de l’école. Je pars régler les formalités avec tes parents. Je reviendrais te chercher plus tard. -Ca veut dire que je suis prise? L’interrogea-t-elle. -Oui. Tu as réussi tous les tests et certains avec brio. Tu es donc admise. -Qu’allez-vous dire à mes parents? Que je suis une sorcière? -Ils devaient s’en douter puisqu’ils le sont tout deux. Répondit le directeur. -… -Tu ne me crois toujours pas. Peut-être qu’un camarade te convaincra. » Tania quitta la salle blanche et atterrit dans le parc de l’école, sous un saule pleureur. Elle s’assit sur une racine et réfléchit à tous ce qu’il venait de lui arriver. Elle contempla encore le sabre qu’elle avait choisi et gardé. Ce dernier n’apporta aucune réponse à ses questions mais lui permettait de s’évader et laisser libre cour à sa réflexion.
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