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Message par Invité Mar 6 Oct - 19:12

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Le membre 'Néro' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque' :
Méditer sans respect (Alastor/Stan/Bran) [CLOS PUTAIN DE MERDE] - Page 2 Nwew

Message par Invité Ven 16 Oct - 18:33

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Il n’avait jamais vu le vieux vampire en action, mais il se souvenait bien de cette conférence où ils étaient tous réunis. Où chacun donnait son opinion sur les évènements qui s’étaient produit à l’université et chacun tentait de trouver une solution au problème. Néro semblait en accord avec les opinions des autres, mais avait très peu donner sa propre avis sur ce qui avait été dit et ce qui avait à faire. La politique n’était pas le point fort de ce canidé, son talent au combat par contre compensait largement cette faiblesse. La preuve était entrain de se produire devant ses yeux.

Les réflexes ainsi que la force décuplée que détenait l’homme en noir, lui avait permis d’esquiver sans trop de mal les balles d’argent tiré contre lui. Sa cible maintenant hors de porté de son arme, Atlas avait placé sa main plus près du chargeur et patientait que son adversaire se montre. Il devait admettre, qu’au moment où Néro avait échappé à son assaut, le corps du vampire s’était déplacé si vite que même un darkness comme lui, n’avait rien vu d’autre qu’une image flou se précipiter hors de son champ d’action. Son ancien partenaire avait de nouveau fait son apparition, mais cette fois les rôles seraient inversés. Avait-il peur de perdre alors qu’il avait seulement commencer son projet? Non. Un coup vint dans sa direction, mais au lieu de se défendre proprement, prit l’arme entre ses mains pour en faire une barrière improvisée entre lui et son attaquant. Au moment de l’impacte, ses pieds avaient légèrement quittés le sol, lui faisant perdre balance. Son seul moyen de se défendre était retombée plusieurs mètres à sa droite, tandis qu’il tomba lui-même sur le dos. Pas même une seconde s’était écoulée, avant que Alastor balance à son ennemi ce qu’il détenait dans la main. Cela n’avait rien d’une grenade ou tout autre objet menaçant : C’était en fait le chargeur de son fusil d’assaut.

Appuyant de toutes ses forces sur la paume de ses mains, cet homme était revenu sur ses pieds aussi vite qu’il n’était tombé. Ses bras engourdies par le choc, mais un peu de volonté et il pouvait l’ignorer. Le regard posé sur le vampire, calme, sans une once d’excitation par rapport à ce qui venait de se passer. Le fait de ne pas montrer la moindre émotion ne l’avait pas quitté. Mais le ton de sa voix semblait être celle d’une personne surprise d’un fait inattendu. Il prononça chaque mot avec tout le soin qu’il pouvait leur apporter, tout en fixant l’objet que Néro devait dorénavant avoir pris dans sa main.

« Je croyais que tu avais compris depuis longtemps. »

Il prit sa seconde arme qu’il avait dans le dos et sans prévenir avait tiré en direction d’Alex, le soldat qu’il avait blessé à la jambe. La balle avait sifflé à l’oreille du soldat, mais jamais elle n’avait atteint sa cible. De ses yeux pourpre, il scrutait le membre du cercle sans bouger un centime de plus. Était-il sérieux dans ce qu’il tentait de faire comprendre? Rien ne pouvait être lu sur son visage, ni même le battement de cœur n’avait changé. En fait, il n’y avait aucun battement.

« Je dois avoir la volonté de te tuer pour m’enfuir? Soyons réaliste ; nos capacités de combat ne peuvent même pas se comparer. Tout comme ciel et terre. C’est pourquoi tu as deux choix à présent. Soit tu endosse la mort de ces hommes pour ma capture ou bien tu me laisse partir pour que je les épargne. Tu es plus rapide que moi certes, mais c’est une autre histoire sur la gâchette. »

C’était dans sa nature de ne jamais montré ses cartes et c’était la raison pourquoi expliquer ouvertement ses pensées à quelqu’un d’autre lui était presque impossible. D’autres échos de pas se faisait entendre dans les couloirs et bientôt il n’y aurait plus aucune porte de sortie pour sa fuite. Pourtant il n’était pas inquiet. Il fixait de son regard vide cet être vieux d’un millénaire et patientait pour constater quelle serait sa décision. De toute manière, les humains se retrouvaient à être plusieurs milliards sur la terre. Quelques un de moins ne ferait pas la différence en ce qui le concernait. De plus, il osa se prononcer encore une fois avant que le vampire prenne l’initiative.

« Jean Dame n’a pas rejoins les rebelles. Il avait peur, car il avait apprit une vérité qu’il était incapable d’accepter. Je connais cette vérité et l’accepte à bras ouvert. »

Message par Invité Mer 21 Oct - 15:01

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La mêlée entre les deux Lycans fut brève, mais violente. L'odeur du sang emplit le couloir, et Alex sentit monter l'excitation de la bête en lui.
Mais alors qu'il semblait prendre le dessus, le rebelle parvint à le désarmer, d'abord de son pistolet puis de son poignard. Même si son adversaire était plus grand que lui, Bran était plus rapide et plus fort. Les coups s’enchaînèrent, rapides, puissants mais ne causant pas de vrais dommages au soldat.

Bloquant son adversaire avec toute sa force, il parvint à le plaquer contre le mur de la grotte, le bras sur sa gorge. Alex pouvait difficilement se dégager de cette prise, parvenant à peine à maintenir le poignard adverse à distance de sa gorge. Son autre bras était coincé contre la roche.

Malheureusement pour lui, le rebelle commit une erreur: parler au lieu d'utiliser son avantage.

-Maintenant, j'ai besoin de savoir comment je pourrai sortir d'ici, cap'taine. Je ne desserrerai ma prise que si je juge que vous dites quelque chose d'intéressant. Comme par exemple aussi, pourquoi cherchez vous à me garder en vie ? N'avez-vous pas assez de Rebelles à interroger en prison ou dans leur tombe ?

Alex força sur le bras qui le maintenait prisonnier, en vain. Tout en poussant pour occuper l'attention de son adversaire, son autre main se dégageait doucement.

-Cernés... Tu m'écoutes ou... Tu sortiras pas d'ici. On a... Besoin de toi... Vivant.

La pression sur sa gorge perturbait son élocution. Sa main gantée passa sur la parois déjà fragilisée par l'explosion, cherchant une aspérité.

-Les Rebelles sont...

L'odeur du sang venant des estafilade subies par son adversaire perturbait sa concentration, mais il sentait aussi ses muscles se tendre, à la limite de la transformation en Lycan. En lui la bête hurlait.
Soudain sa main trouva ce qu'il cherchait.

-... On doit...

Sans aucun avertissement, il frappa le rebelle dans les côtes, puis dans la gorge. Il tenait un gros éclat de pierre coupant, le genre d'arme improvisée qui ne causerait pas énormément de dommages contrairement au poignard en argent. Pourtant l'attaque était suffisante pour déstabiliser son ennemi et le repousser.
L'officier ne prit pas le temps de vérifier les blessures infligées et se dégagea brutalement, l'envoyant contre la paroi d'un grand coup d'épaule. L'autre mettrait quelques secondes à régénérer une plaie à la gorge, mais il n'était pas certain de l'avoir touché.

Tentant le tout pour le tout, il enchaîna en plongeant sur son pistolet, effectua une roulade pour se repositionner face à son adversaire et vida son chargeur, pressant la détente ultra-sensible du pistolet aussi vite que le permettait le mécanisme.

Cette fois plus question de garder sa cible en bonne état. Il suffisait d'une balles dans la jambe pour prendre l'avantage, même sur un Lycan né.

hrp:

Message par Invité Mer 21 Oct - 15:01

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Le membre 'Alexandre Varko' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque' :
Méditer sans respect (Alastor/Stan/Bran) [CLOS PUTAIN DE MERDE] - Page 2 8wls

Message par Invité Jeu 29 Oct - 19:52

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Les coups retentissaient dans la grotte avec une netteté surprenante, même si ils n’étaient réellement dangereux pour aucun de nous deux. Cela n’empêcha pas que des blessures superficielles fleurissent sur nos corps respectifs, qui ne tarderaient pas à se résorber. Avec l’odeur du sang, l’odeur de l’excitation du loup que j’affrontais se firent sentir, attisant ma propre excitation quant à l’échange de coup qui faisait rage. Cela faisait un certain que je n’avais pas affronté un lycan, et bien que je n’appréciais pas tuer ceux de ma race, les affronter était un plaisir. Peu de races étaient aussi bonnes au corps à corps que nous l’étions. Bien sur je faisais exception des vampires qui brillaient par une rapidité surprenante. Mais ils ne partageaient pas toujours cet amour de la baston que tout bon loup exhumait, malheureusement. Autrement ils faisaient des adversaires d’une rare qualité en ce bas monde. Et d’ailleurs, il m’avait semblé sentir l’odeur d’un vampire sur les vêtements du garde que j’avais tué quelques minutes plus tôt. Faible, mais caractéristique. Je ne m’étais pas attardé à respirer plus profondément les vêtements du garde, l’odeur était si légère que le vampire pouvait tout aussi bien être dans le groupe qui était arrivé dans la grotte ou un vampire qui avait fait un câlin au garde avant qu’il parte en mission. Mais peu importait. L’heure n’était pas à penser à cela. J’avais un loup devant moi et je devais m’en occuper rapidement. Grâce à notre différence de rapidité et de force, je pus prendre l’avantage et réussi à plaquer le soldat contre le mur.

Je pouvais tout aussi bien le tuer sur le champ et continuer l’exploration de la grotte et tuer nos adversaires un par un. Si il n’y avait pas beaucoup de non-humains dans le groupe, je devrais pouvoir m’en occuper sans trop de difficultés. Les couloirs de la grotte étaient souvent étroits et je pouvais me déplacer relativement sans bruits. Ajoutez à cela ma connaissance du terrain et j’avais un avantage certains sur les bonhommes. Mais quand bien même j’arrivais à tous les avoir, il restait un hélico perché là-haut qui nous attendait à la sortie. Je pouvais bien sortir de la grotte et prétendre être un soldat voulant remonter, puis me débarrasser du pilote. Mais je supposais qu’il y avait un code, un signal, pour pouvoir atteindre l’hélico, et de toute manière je ne savais pas conduire un engin pareil. C’était donc la raison précise pour laquelle je plaquais le soldat lycan contre la paroi d’une grotte, et que je prenais le temps de m’informer sur comment sortir de la grotte. Il tentait vainement de repousser mon entrave d’une main, mais la situation était en ma faveur. Cependant je n’étais pas stupide, la situation ne resterait pas indéfiniment ainsi et je devais obtenir mes réponses au plus vite. Mais comme je m’y attendais, le soldat tentait de gagner du temps. De plus, je sentais les muscles du loup se mouvoir légèrement sous sa peau, indiquant qu’il était à deux doigts de perdre le contrôle sur sa bête.

-Je ne vais pas tarder à écraser ta trachée, alors tu ferais mieux de me donner les informations que je souhaite.

L’amorce de sa transformation se calma. Je sentais qu’il bougeait imperceptiblement le bras qui était coincé, préparant quelque chose alors qu'il détournait mon attention de son bras qui tentait de m'éloigner. Et soudain il s’arrêta. Zut. Il avait trouvé ce qu’il cherchait. Il balbutia quelque chose pour détourner mon attention de sa main, mais je n’étais pas stupide. J’anticipai son mouvement et évitai le coup aux côtes qu’il avait prévu de me donner en m’écartant de lui. En reculant, mon pied s’était retrouvé juste devant son fusil. Je le vis d’ailleurs jeter un œil vers celui-ci mais il se ravisa néanmoins. Sans avantage préalable, je n’allais très certainement pas lui laisser récupérer son jouet mortel. D’ailleurs, je le récupérai et tordit le canon de manière à ce qu’il ne soit plus utilisable. Maintenant notre seule alternative serait un combat au corps à corps. Et bien que ça me démangeait d’en découdre avec ce loup – ma bête hurlait sa soif de combat – je devais d’abord assurer ma porte de sortie. Toutefois en restant sur mes gardes, j’entamai la discussion avec mon compère loup.

-Pourquoi avez-vous besoin de moi vivant ? Et pourquoi tu travailles pour le Cercle ?

Je n’y allais pas par quatre chemins. Mais en même temps je n’avais ni le temps ni l’envie de m’attarder sur cette discussion. Je ne savais pas quelle heure qu’il était, mais je n’avais pas non plus envie de m’éterniser ici alors que j’avais donné rendez-vous aux deux autres. La première question était général et concernait le but du Cercle de garder plus de Rebelles vivants. Peut-être était-ce leur "désir de justice et de bienfaits" et de laisser le maximum de survivants pour les mettre en prison. Mais je n'y croyais pas trop vu comment ils n'avaient pas hésité à nous tuer dernièrement. Leurs raisons devaient être un brin plus sombre, tout comme les cicatrices qu'arboraient Stan maintenant. La seconde question était adressée personnellement à mon adversaire. Je désirais comprendre comment, pourquoi, des non-humains se battaient avec autant d'ardeur pour ceux-là même qui, un jour, pouvaient décider subitement que tous les non-humains étaient des dangers pour l'humanité. Combien de temps avant qu'ils nous étiquettent tous ? Le Cercle...organisation qui utilisaient ces mêmes créatures surnaturelles comme des chiens de garde de l'humanité, leur permettant de laisser court à leur pulsions sauvages contre leurs semblables. Pourquoi...?

Message par Invité Mer 4 Nov - 21:33

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La joute entre les deux hommes avaient tourné en la faveur du vampire. Maintenant que l'homme avait laissé tombé son arme, chargeur compris. L'homme en noir ne se fit pas prier pour la récupérer  mais constata que l'arme avait été énormément abimé par les griffures du vampire et à présent inutilisable.Néro pensait néanmoins avoir un avantage certain sur son adversaire jusqu'à ce que celui ci sorte une seconde arme. Ce retournement de situation eu pour effet de faire grincer des dents le vampire. Qu'est ce qu'il pouvait détester les moments où les choses n'allaient pas telles qu'il les avaient prévu. Bien que le vampire gardait l'avantage malgré tout, le Darkness ne s'était pas démonté pour autant et défiait toujours le vampire de son regard malicieux. La phrase qui suivit confirma les craintes de l'homme en noir. Sans plus de cérémonie, le Darkness visa le soldat qu'il avait déjà blessé tout à l'heure.

Alors que le soldat avait fermé ses yeux en entendant la détonation, pensant surement sa dernière heure arrivée. La balle ne l'atteignis jamais mais atteint une autre cible imprévue. Le vampire vêtu de noir avait utilisé sa vitesse surhumaine pour s'interposer juste à temps entre la balle et sa cible. Alors que le soldat rouvrait lentement les yeux pour ensuite être pris de stupeur, à l'instar de ses collègues. Le second des vampires cracha un filament de sang par terre avant de s'essuyer la bouche et de contenir sa douleur. Comme il s'agissait d'argent, la blessure était beaucoup moins grave que s'il fut s'agit d'un lycan mais les effets étaient tout de même plus douloureux que pour des balles normales. Le projectile avait atteint de plein fouet l'épaule du vampire qui saignait à présent abondamment. Tandis qu'il regardait avec agacement sa blessure, le vampire constata vite que son bras droit était à présent inutilisable. Tant que la blessure ne serait pas guéri, le vampire serait partiellement handicapé à cause de cette balle.

Le soldat, toujours sous le choc, tenta de bredouiller de vagues remerciements mais Néro ne s'attarda pas sur ce dernier et toisait à nouveau son ennemi, toujours avec la même assurance même avec un bras invalide. Le Rebelle recommença à parler, sans doute satisfait par l'effet qu'avait eu sa ruse sur Néro. D'après les mots qu'il employait, combinés à son action de tout à l'heure. Il était clair qu'il menaçait le vampire en lui faisant comprendre que s'il ne le laissait pas s'enfuir, des innocents en paieraient le prix fort.

Tu as un sacré culot pour essayer de négocier avec moi! Qui que tu sois devenu, tu es trop dangereux pour que je te laisse filer à l'anglaise. Depuis le temps que je vis, j'ai eu à endosser la responsabilité de tonnes de morts sur mes épaules, ce n'est pas en me menaçant d'en avoir un ou deux en plus sur la conscience que tu me découragera!

En vérité, le vampire préférait éviter d'avoir à endosser la moindre mort supplémentaire, il en avait déjà suffisamment sur la conscience comme ça. De plus, il ne paraissait surement pas crédible d'avoir tenu une tel discours juste après avoir pris une balle pour un de ses subordonnés. Peu importe, il allait en finir ici et maintenant avec cette histoire. La douleur qu'il ressentait dans l'épaule lui arrachait fréquemment des grognements de douleur alors que Ignis son poussin de compagnie piaillait d'inquiétude pour son maitre, toujours caché dans le chapeau de l'homme en noir.  

Sans dire un mot de plus, Néro sortit à nouveau ses fidèles griffes de combat en dévisageant l'homme anciennement baptisé Jean-Dame. Le petit jeu de ce dernier commençait à irriter énormément le vampire qui n'avait jamais eu la chance d'avoir une patience d'ange. Telle une bête enragé il se jeta sur sa proie, bien que les pulsions sauvages de Néro refaisaient surface, il devait prendre garde à ne pas tuer le Darkness. Alors que l'homme en noir fonçait à toute vitesse, son ennemi visait à nouveau le soldat Alex, fermement décidé à mettre sa menace à application.

(Si je gagne le prochain lancer de dés je réussis à te capturer et si je perd tu réussis à te libérer en tuant certains de mes hommes au passage si tu le souhaite^^, si ça ne te convient pas envoie moi un MP et on essaiera de modifier ça.)

Message par Invité Mer 4 Nov - 21:33

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Le membre 'Néro' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque' :
Méditer sans respect (Alastor/Stan/Bran) [CLOS PUTAIN DE MERDE] - Page 2 8wls

Message par Invité Sam 14 Nov - 15:13

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Même s’il avait un vague souvenir de ce que pouvait signifier être surpris, le darkness n’était plus en mesure de le démontrer. Au lieu de cela, il avait penché légèrement la tête sur le côté, après avoir constaté ce qui semblait être pour lui, une erreur monumentale de la part du vampire. Protéger les plus faibles aux dépends de sa propre vie ? Cet homme suivait exactement le concept d’idées fondé par le Cercle, mais avec une détermination affligeante. Un soldat peut aisément se faire remplacer par un autre l’instant d’après, mais la mort d’un représentant avait un tout autre impact. Le regard tourné vers la blessure de son ennemi, il avait constaté que le bras de Néro ne semblait plus aussi réceptif. Ainsi Alastor avait frappé fort sans même l’espérer. Son arme menaçait toujours de tirer sur la cible devant lui, à savoir que si le canidé était pour esquiver les balles, c’était Alex qui allait encaisser.

L’homme dépourvu d’émotion n’avait pas répliqué aux dires du représentant. Il prenait le temps de régler un problème plus urgent. De toute manière, Iudas espérait que son adversaire ait réussi lui-même à comprendre qu’il était inutile de discuter sur ce qu’il avait fait mention. Lui ? Dangereux ? Pas comme il le voudrait, mais avec un peu de patience cela pourrait changer très bientôt. Le décourager en massacrant des hommes qui se cache sous son aile ? Jamais cela n’avait été son intention : Il voulait les tuer dès le départ. Cependant la prise d’otages avait semblé la meilleure option pour se tirer d’un combat qu’il n’était pas en mesure d’emporter. Ce soldat avait joué son rôle à la perfection. De par sa faiblesse, il est devenu un bouclier pour le darkness, qui s’en sert pour dissuader le vampire de faire quelque chose de stupide. Mais son petit manège touchait à son terme au moment où cet individu avait décidé de lui foncer tête baissée pour l’arrêter.
Alastor n’avait plus aucune raison d’attendre.

Il savait où frapper et n’aurait pas une deuxième chance de le faire. À son tour, l’être de ténèbres avait bondit vers l’avant en direction de son assaillant, mais s’était décalé de manière à ce que son épaule gauche vint en contacte avec le côté droit du vampire. Néro n’avait pas eu l’occasion de l’attraper, car son bras blessé ne pu faire obstacle à la masse sur lequel il avait rebondit sans trop déséquilibrer Iudas. Aussitôt qu’il avait eu le champs libre, le canon pointé vers sa cible, les tirs avaient commencés et les balles étaient parties se loger dans le corps du soldat, mort peu de temps par la suite. Son compagnon poussa un hurlement à la fois de frayeur et de colère. Le darkness savait que son être tentait de s’alimenter de sentiments négatifs tels que ceux qu’il ressentait chez ce pauvre homme et malgré les risques qu’il pouvait encourir, savait aussi qu’il ne pourrait certainement pas s’en sortir sans cela. Un tel pouvoir pouvait très bien le tuer. Le meurtrier avait donc décider d’assimiler toute la douleur de cette victime pour s’approprier le moyen de sortir. Pour la première fois depuis qu’il était revenu chez les vivants, un sentiment nouveau s’était emparé de lui. En fait, il avait lui-même décidé quel sentiment prendrai le dessus sur sa raison : La peur. Cet homme savait que sous l’effet de la peur, une poussé d’adrénaline lui permettrait de courir plus vite qu’il ne le pourrait en temps normale. De plus, sans une source de lumière pour l’affaiblir, jamais il n’aurait une meilleur occasion pour sortir le plus rapidement possible. Il lui était impossible par contre de prédire les effets de ce pouvoir et le contre-coup par la suite.

Son corps avait froid et tremblait légèrement, son esprit était embrumé et n’arrivait plus à prendre des décisions rationnelles. Mais sa vigilance et ses réflexes avaient atteint un seuil qu’il lui serait impossible dans son état initial et un simple mouvement de la part de l’inconnu devant lui le fit sursauter. La présence du vampire à ses côtés lui glaçait le dos, alors qu’il avait le regard posé sur l’arme pointée vers lui, portée par un homme emplie d’une haine sans limite. L’effet que le darkness attendait s’était enfin manifesté dans sa tête sous forme d’un avertissement.

« Fuir ! Fuir ! Fuir ! Ils vont me tuer ! Je dois fuir ou je vais mourir ! Je dois partir maintenant ! MAINTENANT !!! »

Les tirs avaient commencés, mais il était trop tard. Personne fut en mesure de suivre des yeux le darkness, alors qu’il avait disparu dans l’un des tunnels...Personne excepté peut-être Néro, qui aurait été en mesure de voir quelque chose de sombre se promener sur les murs.

Une ombre valsait dans la grotte à une incroyable vitesse et dans le plus grand silence. Cette sombre manifestation avait un cœur qui semblait frôler la crise cardiaque au quart de seconde et au moment qu’elle était pour se faire trouver, un froid aussi mordant que le plus cruelle des hivers venait l’avertir du danger. Longuement elle cherchait un moyen de s’échapper de ce labyrinthe, elle avait peur d’y rester coincée, piégée toute sa vie. Après maintes et maintes tentatives...Enfin ! Elle pouvait voir le ciel étoilé au bout du chemin, mais aussi des soldats qui gardait la sortie. Pris de panique, elle avait le choix entre retourné dans la grotte ou bien tenter de foncer sans s’arrêter. Morte de trouille, le cœur sur le point de lâcher, c’est avec une bourrasque de vent derrière qu’elle fila droit vers eux.

Un bruit sourd vint mettre en alerte les éclaireurs, mais jamais ils n’auraient pu s’attendre à un vent si violent en provenance du tunnel, qu’ils n’eurent d’autre choix que de se couvrir le visage. Leurs armes prêtes, ils restèrent vigilants pendant plusieurs minutes, mais plus rien ne s’était produit depuis.

Bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru, l’ombre s’était détachée des murs de la caverne pour rejoindre la verdure au sol, au beau milieu des bois. La douleur à sa poitrine (ou du moins ce qu’elle pensait être sa poitrine), était si intense que produire le moindre son lui était impossible. Un corps s’était manifesté à travers elle, tout comme si quelqu’un sortait de sous l’eau pour rejoindre la surface, tandis que sa conscience retournait dans cette enveloppe charnelle. Le corps était si froid que même les vampires en seraient surpris et il tremblait terriblement tandis qu’il n’y avait pas un seul tissu sur sa peau. Alastor s’était recroquevillé sur lui-même, alors qu’il tentait vainement de garder le peu de chaleur qui lui restait et d’énormes nuage blanc sortait d’entre ses lèvres toutes mauves. Son cœur lui faisait atrocement mal, tout comme l’ombre avant lui, il n’arrivait pas à hurler sa douleur. La peur de mourir était toujours présente dans ses yeux et ce qu’il craignait était arrivé. Il n’avait plus de force dans ses membres, qui s’étaient laissés tombés lourdement sur le sol. Son cœur avait cessé de battre et les ténèbres avaient pris possession de sa vue. Plus rien ne subsistait autre que le silence.

La lune était la seule témoin à une mort aussi douloureuse, mais le plus surprenant, c’est qu’elle n’arrivait à produire une ombre sur le corps en question. Celle-ci s’était de nouveau détaché de son possesseur pour se manifestée sous la forme d’un sosie parfait, qui regardait la victime au sol sans démontrer la moindre émotion. Ce n’est que plusieurs instants plus tard que celui-ci poussa un soupir en donnant comme remarque :

« Très impressionnant, mais impose un stress beaucoup trop dangereux pour un corps de mortel. C’était la première et dernière fois que je pourrai l’utiliser à un tel degré de puissance. Au moins, je suis au courant maintenant. » Il se pencha sur le corps sans vie pour remarquer des changements physiques sur tout l’ensemble. « Jamais ma peau fut aussi blanche...Aussi froide que la glace. Un miracle, même pour un darkness, d’avoir pu se rendre aussi loin avant de mourir. Malgré tout, plusieurs veines ont éclatés par-ci et là. Le flux sanguin était devenu trop instable. Que le cœur n’est pas explosé est un véritable mystère. Avec de telles changements si soudains, je doute que le cerveau ait été épargné. Tant que les fonctions principales fonctionne sa vaut la peine de le faire. J’espère seulement ne pas me retrouver légume. Les muscles se sont tellement resserré autour de mes os que ma jambe droite semble disloquée et mon épaule gauche brisé. Cela risque de poser problème. Je peux faire à nouveau battre le cœur, relaxer les tissus musculaires, remettre le cerveau en marche et préserver le corps le temps de le rafistoler, mais je ne peux rien pour les os. Il va me falloir un vrai médecin pour ça. »

Le bruit d’un hélicoptère se faisaient entendre au loin et par simple curiosité il avait jeté un regard en direction de la caverne. Alastor eu une pensée pour ses compagnons peut-être encore là-bas, mais sans plus. Il avait déjà oublié ce que c’était d’avoir peur pour les autres ou même inquiet. Il les reverra s’ils sont encore en vie après cette nuit, sinon il devrai faire affaire avec d’autres. Pour le moment toutefois...

« Trois semaines est nécessaire me réanimer et je ne sais combien de temps pour trouver quelqu’un avec l’équipement médical par la suite. Peut-être que Bran saurait retrouver mon corps avant le Cercle ? Sinon rien ne presse... Je suis patient. »

Il posa l’une de ses mains sur le cadavre gelé, pour ensuite être aspiré à l’intérieur. Les yeux du décédé étaient devenus complétement noir et toutes les veines sur son corps prirent la même couleur. Dorénavant, seul le temps lui faisait obstacle à son réveil et à la continuité de ses projets.

Message par Invité Ven 27 Nov - 10:03

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La lutte entre les deux Lycans avait rapidement tourné à l'avantage du plus jeune. Pourtant, il ne chercha pas vraiment à en finir, préférant entamer un dialogue plutôt que de continuer à se battre... Bon signe se félicita Alex. Sans doute comprenait-il que gagner la bataille dans ce tunnel lui ferait perdre la guerre et abattre ou remettre en cellule par le reste des soldats du Cercle.

-Pourquoi avez-vous besoin de moi vivant ? Et pourquoi tu travailles pour le Cercle ? lâcha-t-il.

Alex lui fit un sourire plein de crocs et se redressa, ralentissant exagérément ses mouvements pour ne pas pousser l'autre à l’agression.

-Tu t'appelle Bran Marok, c'est bien ça? J'ai déjà vu ta sale gueule sur un avis de recherche du Cercle. Tu sais bien te battre, mieux que je l'espérais.

Il passa le doigt sur une des coupures infligées par son adversaire, récoltant un peu de sang encore humide.

-Si tu veux t'en tirer, tu vas devoir me rendre un service...

Son sourire carnassier s'étira dans la demi-pénombre du tunnel.


Le soleil venait de se lever quand les renforts du Cercle avaient finit par arriver, bouclant le secteur en nombre. Une partie des soldats s'était aussitôt engagé dans les tunnels alors que d'autres surveillait le périmètre. Plusieurs sacs mortuaires étaient étendus sur le sol, à l'écart, et témoignaient de la violence de la lutte souterraine.

Entouré de ses hommes, Alex observait ce remue ménage d'un air dégagé. Au moins deux rebelles avaient disparu et il doutait qu'on les retrouve maintenant. Sans doute étaient ils déjà loin...

Son regard se posa sur le Lycan menotté à non loin de lui, à genoux et gardé en joue par deux soldats peu sereins. D'ailleurs, aucun des hommes du Cercle aux alentours ne tournait le dos au Rebelle. C'était un tueur aussi efficace qu'impitoyable malgré son visage à peine sortit de l'adolescence.
Un animal pensa Alex, cachant sa moue méprisante en tournant le regard vers la forêt. Exactement ce qu'il me faut.

L'arrivée d'un véhicule blindé détourna son attention, et insensiblement, l'ancien officier se raidit. Il regarda sa montre, et grimaça un sourire. Dans les temps... Le véhicule alla se garer au plus près du groupe, et aussitôt trois soldats en descendirent, précédent un homme en civil, le chef sans nul doute.

Alex s'avança vers lui sans hésiter et le salua brièvement de la tête.

-Chef Verague.

L'autre lui jeta un regard où on lisait clairement de l'hostilité.

-Varko. Vous prenez des rebelles vivants maintenant?
-J'ai perdu plusieurs hommes là dessous, ça peut toujours s'arranger chef, répondit froidement son interlocuteur en dégainant le pistolet automatique qu'il avait récupéré un peu plus tôt.

Le chef Verague était un des militaires du Cercle qui avait prit du galon suite à l'assaut de la grotte. C'était un Lycan né qui se moquait totalement du protocole jusque là et mettait un point d'honneur à porter la même veste en cuir brun qu'auparavant. Alex et lui s'étaient prit d'une antipathie mutuelle après un interrogatoire "poussé" appliqué par l'ex force spéciale sur un prisonnier rebelle.

-Rengainez ce flingue. Le Far West c'est du passé, compris? La guerre est finie.

Sur cette affirmation, il alla vers le prisonnier, laissant l'ancien militaire derrière lui. Alex rangea docilement le pistolet dans son étui, pensif.

-Ça ne sera jamais fini... murmura-t-il en suivant son supérieur des yeux.

Quelques instants plus tard, les soldats repassèrent devant lui, encadrant Bran menotté. Alex échangea un regard indéchiffrable avec le prisonnier avant qu'il ne disparaisse dans le véhicule blindé. Verague suivit avec un temps de retard, mais s'arrêta avant de monter à bord. Il hésita quelques secondes.

-C'est du bon boulot Varko.

Alex lui sourit poliment. Le compliment avait manifestement coûté à son supérieur et rien que pour ça il le réjouissait.

-Merci chef. On se voit au QG.

Le Lycan lui fit un signe de tête avant de refermer la porte du blindé. Quelques secondes plus tard le véhicule repartit en directions de la forêt.
L'ancien capitaine le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse. Ensuite il se tourna vers ses soldats. Il devait encore organiser la fouille des environs...

Malgré les heures de fastidieuse et inutile recherche de pistes déjà froides, il sourit. Si ce sale rebelle de Bran Marok faisait ce qu'il attendait de lui, il venait de parler au Chef Verague pour la dernière fois.

Message par Invité Lun 14 Déc - 0:48

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Comme je m'en étais douté depuis le début de l'affrontement, même si il portait l'odeur des lycans, le soldat qui se tenait devant moi était moins rapide et moins forts que la majorité des membres de notre espèce. Je ne savais pas pourquoi cela était le cas, je n'avais jamais entendu parler de gens comme lui, mais cela m'arrangeait bien dans le cas présent. L'affrontement au corps à corps vira rapidement à mon avantage, même si l'entraînement du soldat et sa nature n'en faisaient pas un adversaire facile pour autant. Mais je ne pouvais pas tuer ce soldat. Si je voulais trouver un moyen de sortir d'ici avec l'hélico au-dessus de nos têtes, j'allais avoir besoin de son aide. Si je le tuais...je ne donnais pas cher de ma peau. Cependant, si il ne se montrait pas très coopératif, je n'aurais d'autre que choix de lui retirer la vie. De toute manière, ce n'était que partie remise. Nous étions dans des camps opposés, et nos chemins étaient menés à se croiser à nouveau. Probablement. Engageant donc la conversation avec l'ennemi, mes questions le firent sourire d'une manière fort peu agréable. Un sourire de prédateur. Mais je n'étais pas la proie...pas tout à fait. J'accueillis le semblant de compliment sur ma façon de me battre avec un haussement de sourcil, sans pour autant faire de signe d'approbation ni quoi que ce soit. Il n'était pas poli avec toutes ses grossiertés, alors pourquoi l'aurais-je été ? Mais toutefois, il n'était pas bête. Et pour preuve il avait compris pourquoi j'avais décidé de le laisser vivre. Il devait bien se douter que ce n'était pas par gaieté de coeur : je n'étais pas méchant, mais si quelqu'un essayait de me tuer je m'arrangeais en général pour qu'il meurt avant moi. Et jusque là, ça m'avait plutôt bien réussi non ? Cette fois-ci, pour sauver ma peau, il semblerait que je doive rendre service à ce soldat à la botte du Cercle. Je n'appréciais pas du tout le chantage, mais je sentais qu'il n'y aurait pas d'autres compromis, et contrairement à nos amis les darkness je ne pouvais pas disparaître dans l'obscurité. Ce pouvoir m'aurait été bien utile ce soir là. Mais en attendant, j'écoutai le plan du soldat...

~~

Et c'est ainsi que je me retrouvai menotté et à genou sur le sol de la forêt non loin de la grotte. Plusieurs sacs mortuaires recouvraient des corps sans vie autour de moi, l'odeur de la mort venant chatouiller mes narines. Un de ces hommes était celui dont j'avais ôté la vie avant d'atteindre le capitaine Varko -c'est ainsi que s'appelait le lycan contre qui je m'étais battu dans la grotte, comme je l'appris plus tard. Mais je ne flairais pas l'odeur de mes deux camarades de mésaventures, ce qui me faisait penser qu'ils avaient tout deux réussis à s'échapper. Bien. De mon côté, la situation était loin d'être aussi simple. Bien que mes menottes ne résisteraient pas lorsque je tenterais de me libérer -Varko s'en était assuré-, j'étais tout de même entouré de pas mal de soldats. Deux soldats me surveillaient, leurs armes pointés sur moi même si je pouvais sentir la tension de leur corps. Et malgré cela, tous les autres soldats humains avaient -consciemment ou pas- tourné leur corps dans ma direction, refusant de me donner leur dos. Malgré ma vulnérabilité relative du moment, ils sentaient tous la menace que je représentais. J'avais l'intime conviction qu'une proie savait d'instinct lorsqu'elle se trouvait face à un prédateur, et son corps réagissait en conséquence. Même si les proies en questions étaient armées, et le prédateur menotté. Un mince sourire étira mes lèvres alors que ma tête baissée ne laissait entrevoir qu'un oeil noir pailleté d'éclats or, l'autre oeil caché par mes cheveux tombant devant lui tel un rideau de mèche.

Le seul qui semblait moins tendu était le capitaine, qui était tout autant un prédateur que moi. Plus ou moins. Il me restait à élucider quelques faits à son propos cependant. Il coula un regard en ma direction puis détourna la tête. Mais mon odorat aiguisé me rapporta un mince filet de colère s'échappant de lui. Il ne m'aimait définitivement pas. Tout comme la personne au sein du Cercle qui m'avait été donné de tuer. Son marché était tout bénef pour moi : je me sortais vivant de la grotte, et je pouvais tuer en prime un haut gradé du Cercle. Mais je me demandais bien qui était cette personne pour que le capitaine Varko veuille l'éliminer. Au loin, le bruit du moteur d'un véhicule apparemment lourd parvint à mes oreilles bien avant que quiconque d'autre l'entende. Il se rapprochait inexorablement et je sus que ma cible était en train d'arrivée. Lorsque quelques secondes plus tard le soldat lycan perçut le bruit - bien avant le reste des troupes d'ailleurs- il reporta son attention dans la direction du véhicule. Les humains perçurent enfin le bruit du moteur et tournèrent eux aussi la tête dans cette direction. Ma bête à l'intérieur remua et l'excitation commença à me gagner, agitant mon sang dans mes veines. Cependant je n'en laissai rien paraître et me calmai avant que le véhicule ne s'arrête à quelques pas de nous. Varko s'était raidit à l'arrivée des renforts, et je ne pus m'empêcher de plisser les yeux et froncer les sourcils de curiosité. Trois soldats humains descendirent du véhicule blindé, suivi par un lycan en tenue civile, qui était sans nul doute le...

-Chef Verague, dit le capitaine Varko.

Un lycan...ça s'annonçait compliqué d'un coup. Les deux loups entamèrent une discussion où je pouvais aisément sentir l'animosité qu'ils se portaient. Mais pourquoi ? Ils étaient tous deux des lycans, au sein d'un même groupe. En général, nous avions plutôt tendance à nous comporter comme une meute. Sauf si ils se battaient pour la dominance ? Non...quelque chose clochait avec le capitaine. Il ne se comportait pas vraiment comme un loup. Comme si il tentait de rejeter cette part de lui tout en utilisant ses avantages. Paradoxal. Peu importait, j'avais cessé d'écouter les deux hommes. Je reportai mon attention sur le nouveau lycan arrivé qui se dirigeait vers moi, et ma position d'infériorité sembla le satisfaire. Un bref instant mes yeux passèrent au doré et je retins un grondement. Si il croyait pouvoir me regarder de haut parce qu'il était entouré d'une dizaine de soldats armés, il allait apprendre de ses erreurs. Les trois soldats qui l'avaient accompagné prirent le relais de ma garde, et tous les cinq nous nous dirigeâmes vers le véhicule blindé où je rentrai, non sans avoir échangé un regard indéchiffrable avec le lieutenant. Lorsque nous fûmes tous rentrés dans le blindé, le conducteur -un des soldats- démarra et nous commençâmes notre trajet vers ce que je pensais être la base du Cercle. Si j'attendais jusque là, j'étais perdu. Il me fallait me libérer avant.

Je gardai un silence parfait, faisant croire à tous que je m'étais résigné à mon sort. Peu de temps après le départ, les deux soldats qui me surveillaient se détendirent -surement à cause de mon "obéissance" et la présence de leur Chef. Tant mieux. Alors que nous étions à mi-chemin entre la grotte et la ville, je commençai mon opération. En moins d'une seconde, je brisai mes liens faibles et assommai d'un coup de poing le premier soldat. Sa mâchoire s'était brisée sous l'impact et sa tête était allée cogner le mur du camion blindée. Le temps que le second comprenne ce qui se passait et pointe son arme sur moi, j'avais saisi son avant bras pour l'attirer entre le chef et moi puis lui brisai le bras d'une torsion. Entre temps, le conducteur s'était arrêté, mais je n'attendis pas qu'il descende pour pouvoir m'en occuper. Avec le bras armé du soldat que je tenais toujours, je tirai sur le conducteur puis, sous le regard furieux et hésitant du chef qui ne savait pas trop quoi faire dans cette situation, je brisai la nuque du dernier soldat restant. N'ayant plus rien pour le retenir, Verague fonça sur moi et m'asséna un coup de pied circulaire qui me propulsa hors de la voiture en ouvrant à la volée les portes arrières du véhicule blindé. Faisant une roulade sur le sol pour me remettre sur pied, je sentis et entendis plus que je ne vis le militaire foncer sur moi. D'un bond, j'évitai son second assaut et rentrai dans la bataille. L'odeur du sang, de la mort et de la colère s'infiltra dans mes narines alors que le combat entre lycans s'engagea. Nos yeux brillaient de la lueur doré de l'animal et la violence de nos coups témoignait de notre volonté sauvage. Mes sens et mon expérience du combat parvenaient à combler le vide que l'avantage de sa formation militaire aurait pu creuser entre nous, si bien que pendant de longues minutes aucun de nous n'eus l'avantage. Nous nous transformèrent tous les deux, et je fis face à un loup gris tout aussi imposant que moi. Nous étions de force égales, mais par chance pour moi je connaissais mieux le terrain que mon adversaire, et alors que nous nous déplacions dans la forêt, je l'emmenai sur un revêtement de sol qui le fit trébucher. Et je saisis cette opportunité pour prendre l'avantage. Cependant je ne le tuai pas tout de suite. A la fin du combat, nous étions salement amochés tous les deux et sous forme humaine à nouveau. Mais ses blessures étaient plus graves que les miennes et j'avais pris l'avantage. Usant de ma force surhumaine et faisant sortir des griffes de mes mains, je plongeai ma main dans sa poitrine et positionnai ma main près de son coeur. Toutes ses forces le quittèrent à ce moment là, et je sus que j'avais gagné. Mais je ne le tuai pas de suite.

Après quelques minutes de tortures -deux ou trois, pas plus-, je n'avais malheureusement rien appris de plus que ce que je savais sur le Cercle, mais j'en avais appris plus sur Varko. Le chef Verage avait consentis -bien qu'il avait pas mal résisté- à me parler de l'histoire du capitaine, à défaut d'informations sur le Cercle. Suite à cela, je lui arrachai le coeur et pris la tangente. Alors comme ça le capitaine Varko était un lycan mordu faisant parti d'un projet de forces spéciales. Des monstres pour chasser les monstres. Mais il y avait des zones d'ombres concernant cette histoire. Des zones que même le chef n'était pas capable d'éclaircir. Tout ce grand bain de sang n'avait duré qu'une quinzaine de minutes tout au plus, ce qui me laissait du temps pour filer tranquillement. Mais pas trop non plus.

Message par Invité Lun 14 Déc - 21:03

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La piste depuis le blindé accidenté n'était pas difficile à suivre, même si l'on ne disposait d'aucun sens surnaturel. Deux Lycans se livrant à un combat acharné au corps à corps laissent forcément des traces, tout sauf discrètes...

Après avoir ordonné à ses hommes de sécuriser le véhicule vide, il suffit à Alex de suivre les tâches de sang, buissons piétinés et les traces de griffes dans les troncs. Vu la violence de l'affrontement et la quantité de sang, les deux adversaires devaient être dans un sale état, s'ils ne s'étaient pas purement et simplement entretués.
L'affrontement s'était achevé dans une petite clairière. C'est là que le rebelle avait pris l'avantage, et porté le coup de grâce.
Prudent, le capitaine s'avança en douceur, tous ses sens en alerte.

Le centre de la clairière était maculé de marques sanglantes, celles laissées par le corps mis en pièce du chef Verague.

Sans même froncer le nez, Alex se pencha sur le cadavre qu'il retourna sans ménagement. Ce qui restait de son ancien supérieur ne laissait aucun doute. Il était mort, et douloureusement.
Mission accomplie. Il hériterait sans doute de son poste...

Tout en se redressant, le Lycan scruta les alentours. Pas de trace de Bran non plus...

-Unité, lança-t-il dans sa radio. J'ai un corps ici. Pas de trace de notre fuyard. Il a filé. Appelez le QG et rendez compte.

La réponse fusa aussitôt.

-Unité, reçu. On informe le quartier général.

Tout en rangeant la radio, le Lycan remarqua soudain un dessin étrange, tracé à même le sol. Il s'accroupit, observant de plus près.
Le doigt sanglant de Verague avait tracé quatre lettres avant qu'il n'expire, à moins que son assassin ne l'ait fait à sa place.

VARK

L'ébauche d'un o, illisible, complétait sans peine le dernier message du Lycan. Alex sourit, et balaya le sol du pied. Un instant plus tard, il ne restait rien qu'un peu de terre et d'herbe labourés.

-Bien essayé, lâcha-t-il pour lui même.

Derrière lui, les soldats arrivaient déjà, se frayant un passage à travers les fourrés. Le Lycan se composa un visage fermé, qu'il estima plus décent. Pourtant intérieurement, ce meurtre par interposé lui causait une vraie jubilation. Non pas le fait en lui même, ni d'avoir tué Verague.

Avec cette mission, il faisait enfin table rase pour reprendre une guerre qui ne s'était jamais vraiment finie.

À suivre

RP CLOS

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