Avventura
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Message par Invité Lun 22 Juin - 21:21

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Pourquoi est-ce que toutes les histoires commenceraient de la même manière ? Ce n’était pas un soir comme les autres ! Nina Pavois, jeune Hybride cygne de 27 ans, sortait une fois de plus tard de son travail. Il faisait noir. On était en été et elle sortait alors qu’il faisait nuit noire ! Cela ne la dérangeait pas d’habitude, mais des fois on a besoin d’évacuer la pression, de se calmer les nerfs. Sa manière à elle de faire ça, c’était d’aller voler. Il n’y avait rien de tel pour oublier les aléas de la vie. La sensation de liberté totale, le vent qu’elle pouvait sentir contre chaque particule de son être. Rien que d’y penser elle oubliait sa colère.
D’habitude elle rentrait d’abord chez elle, car elle se transformait en état nue. Mais elle ne voulait pas attendre, elle était trop à cran. Elle allait donc se diriger vers le plan d’eau du Parc, une fois elle avait repéré des buissons non loin, elle y cacherait ses vêtements. Elle n’avait que ses vêtements sur elle, elle n’avait pas été assez bête pour prendre son sac-à-main.

On était enfin en été ! Même si cela évoquait plus d’accidentés de la route à traiter dans sa profession, cela voulait aussi dire qu’elle allait pouvoir se changer sans mourir de froid. Ce matin elle s’était habillée avec soin car elle avait eu plus de temps que d’habitude. Elle venait de refaire sa garde-robe et elle avait déjà une tenue fétiche du moment : son slim bleu foncé – qui n’avait pas déteint sur ses autres vêtements au premier lavage, et son haut noir transparent qui laissait ses épaules à nu. Elle avait revêtu un débardeur noir au beau décolleté en u sous son haut, elle ne s’habillait ainsi par plaisir, et non pour exciter les mâles en rut. Elle n’avait pas un physique extraordinaire, n’était pas comme ces stars votées femme la plus sexy de l’année, mais elle n’était pas mal proportionnée et savait se mettre en valeur. Et elle savait mettre en valeur ses courbes quand elle le voulait. Dernièrement, c’était la courbe de la nuque et de ses épaules qu’elle prenait soin de dévoiler et elle l’assumait entièrement.
Elle était sur le point d’arriver près des grands buissons denses où elle cachait ses vêtements. Elle commença à ralentir, dans sa ferveur elle avait totalement oublié un détail qui était pourtant de taille : elle n’était peut-être pas la seule à se promener à cette heure-ci. Elle regarda autour d’elle, mais la lumière qui longeait le chemin du Parc qu’elle suivait n’était pas projetée plus loin. Elle plissa légèrement les yeux, au loin un couple se promenait main dans la main. Touchant, romantique, mais gênant. Elle ne tenait pas à croiser qui que ce fût. Elle dévia alors du chemin tout tracé et pris garde à ne pas rentrer sur un sentier. Si un couple se promenait, peut-être qu’un autre se cachait ?
Elle sourit, quelle idée !  Elle avait par contre plus de chance de tomber sur un SDF dormant, ou sur des jeunes qui zonaient, faute de mieux. Et eux, seraient à l’abri de la lumière qui était accusatrice et révélatrice.

Elle mit un pied devant l’autre, lentement. Faisant le moins de bruit possible, s’il y avait quelqu’un, elle voulait l’entendre et bifurquer avant de n’avoir à le croiser. Elle entrouvrit légèrement la bouche, afin de respirer plus aisément car son souffle s’était légèrement accéléré. Elle secoua légèrement sa tête, incrédule devant le peu de courage dont elle faisait preuve. Elle continuait son avancée, sa confiance descendant d’un cran à chaque pas qu’elle prenait.
Elle finit par s’arrêter tant elle avançait lentement. Elle prétexta l’obscurité. Mais en réalité elle n’avait qu’une envie, celle de partir et vite. Peut-être qu’elle pouvait s’envoler d’ici ? Mais elle se voyait mal laisser ses vêtements sur place. Ils étaient neufs, géniaux… mais lourds. Non, elle allait peut-être faire impasse sur son envie de voler pour ce soir. Elle allait simplement faire demi-tour. Mais elle n’osait pas non plus se retourner, persuadée que c’était là qu’allait surgir de nulle part ce mystérieux assassin. Comme dans les films, ce moment où l’on sait qu’il est là, qu’on se retourne… Et puis non il n’y était pas. Alors on se retourne à nouveau et là c’était la bonne. Il était là ! Depuis le début.

Elle inspira, chassant ses idées de plus en plus étranges de la tête. Ce n’était pas parce qu’elle était persuadée qu’il y avait quelqu’un, qu’il y était. Elle fit volte-face. Personne. Ben tiens, rien d’étonnant, on n’était pas dans un film d’horreur après tout. Elle se dépêcha de faire chemin arrière et retrouva avec un soulagement presque palpable la petite route piétonne éclairée du Parc. Son cœur battait la chamade, elle pouvait sentir les battements de son cœur et elle était persuadée que l’illustre inconnu à côté d’elle aussi.
Ce fut plus fort qu’elle, elle sursauta. Elle était persuadée d’avoir fait un bond de deux mètres, mais ce n’était vraiment qu’un sursaut. Depuis quand était-il là le bonhomme ? Elle n’avait rien entendu, rien vu venir. Par contre, elle n’avait pas imaginé le hoquet de surprise. Et même s’il n’avait pas entendu les battements de son cœur, il avait sûrement entendu le petit cri. Elle posa sa main sur sa poitrine, dans un geste qui se voulait rassurant, essayant de contrôler les battements de son cœur qui s’étaient encore intensifiés.

« Je… Vous m’avez surprise. »

Elle lui adressa un faible sourire, elle avait encore le souvenir de la peur et elle se sentait bien stupide. Quelle entrée en manière ! Au moins elle ne le croisait pas nue avant d’être transformée en cygne. Elle ne s’attendait pas particulièrement qu’il lui réponde, mais parfois, des situations embarrassantes ou inattendues pouvaient créer des liens, ou du moins tendre vers une conversation, même avec un parfait inconnu.

Message par Invité Lun 22 Juin - 23:44

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Faust avait préparé le début de son plan mais il avait besoin aussi de prendre l'air. il avait beaucoup travaillé ces derniers jours et ce soir, il voulait chasser. Sa soif de sang commençait à revenir de manière assez violente. Ce soir, Il allait manger. Il réfléchit au meilleur endroit Pour se trouver une victime facile et surtout où il pourrait passer inaperçu. L'endroit de prédilection de la chasse était ce fameux parc. Il y faisait assez sombre, il pourrait se nettoyer après son meurtre dans le petit lac et personne n'y verrait rien. C'était le lieu parfait. Il s'apprêta donc , mit son pantalon sombre et sa cape rouge, recouvrant son dos. Il pourrait enfin sortir sans cet accoutrement qui le protège de la lumière du jour. Il rejoins donc le parc en évitant la plupart des gens. il se déplaçait de toits en toits Pour enfin s'approcher de son point d'arrivée. Il descendit alors et marcha dans le parc, évitant toute zone lumineuse. Il était en repérage de sa cible. Il regardait autour de lui et vit quelques personnes, trop de couples à son gout. Les gérer serait trop compliqué pour une petite chasse rapide. Il visait une cible bien moins difficile. Il parcourait toujours le parc lorsqu'un clochard endormi commençait à émerger. Visiblement, la bouteille qu'il tenait était l'un des raisons de son état semi comateux. Le gout serait sans doute très médiocre mais il n'allait pas faire le difficile. Au vu de son plan, il devait faire le moins de vagues pour le moment. Il s'approcha donc du SDF et le saisi à la gorge. L'homme réagit à peine , encore amorphe du à la dose d'alcool qu'il avait dans le sang. Faust le traîna plus à l'écart et commença à l'étrangler, juste pour le mettre dans un état ou il ne risquerait rien. Après quelques secondes, le corps de l'homme tomba au sol, presque inerte. Faust le mordit alors, lui arrachant une partie de la gorge comme à son habitude. Il fini par passer le visage dans ces gerbes de sang afin de se sustenter. Il termina en abandonnant le corps sur le coté, lacérant partiellement la chair encore chaude, masquant ses traces et la faisant passer pour cible d'un lycan.
Faust se dirigea ensuite le plus rapidement possible vers le petit lac et se jeta à l'eau. Il voulait se débarrasser du sang sur son corps mais aussi du gout dans sa bouche. Ce sang certes était buvable mais avait ce gout d'alcool bas de gamme, assez répugnant pour le palais du vampire. Il ressorti de l'eau calmement. Il était parfaitement détendu maintenant, rassasié. Il décida qu'il devait encore entraîner ces récentes capacités, essayer de voir leurs limites. Il ferma les yeux et poussa ce cri inaudible, si ce n'est pour certaines créatures. Les formes se dessinaient autour de lui mais il en voulait encore plus. il voulait voir la moindre petite chose qui était la. il s'apprêta à recommencer lorsqu'il aperçu une forme connue. pas très loin de la se tenait une femme. Pourquoi ne pas aller faire sa rencontre et voir même un petit test pour voir ses capacités. Après tout, il recherchait toujours de nouveaux volontaires. Il rejoint donc la personne mais toujours sur ses gardes.
Arrivé sur place il vit une jeune femme, très peu rassurée visiblement. Elle marchait calmement mais son souffle était plutôt rapide, comme si elle se préparait à fuir. Faust la suivit légèrement toujours caché dans le noir. Elle fini par rejoindre la petite route prévu pour les passants. S'il voulait lui parler tranquillement, il fallait qu'il le fasse maintenant. il sortit donc de l'ombre et se retrouva devant elle. Elle poussa un petite cri de surprise et eu un petit sursaut d'effroi. Elle avait donc rejoint cette route pour se rassurer et non car elle l'avait repéré plus tôt. Ce ne serait peut être pas une si bonne recrue, du moins sans entrainement. La jeune femme sourit doucement à Faust en lui citant une évidence. Il l'avait surprise. En réponse, Faust s'inclina doucement vers elle, exécutant une révérence comme à son époque.


"Faust Eron. veuillez m'excusez de vous avoir effrayé. je pensais qu'à vous voir marcher seule la nuit, vous n'auriez pas prit peur ainsi."

Faust se redressa alors et regarda la jeune femme dans les yeux. Elle portait une tenue plutôt aguichante ce qui fit douter de la nature de sa présence ici. Serait ce une demoiselle de la nuit qui était la pour chercher de quoi travailler ? Si c'était le cas, Faust serait plutôt déçu de l'avoir suivie. Ce genre de personnes ne pouvait convenir pour sa future cour. D'un autre point de vue, il n'avait pas vraiment d'obligations pour le moment et il pouvait toujours se renseigner sur la personne. Il dit alors de sa voix grave et d'un ton très calme, presque comme s'il la rencontrait en plein jour, sans aucun risque.

"Étrange heure pour se promener de la part d'une jeune femme. On peut rencontrer beaucoup de choses dangereuses la nuit à moins que vous ne cherchiez quelque chose."

Message par Invité Mar 23 Juin - 8:12

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" Faust Eron. Veuillez m'excusez de vous avoir effrayée. Je pensais qu'à vous voir marcher seule la nuit, vous n'auriez pas pris peur ainsi."

Une révérence accompagna ces présentations pour le moins étranges. L’Hybride hocha presque imperceptiblement la tête, saluant tant le geste que le personnage qu’elle ne pouvait qualifier que d’excentrique pour l’instant. Les plus anciennes races préservaient leur aspect de leur gloire d’antan, était-il vampire, Darkness ou Lightness ? Mais il y avait des excentriques à tout âge, donc elle ne pouvait qu’émettre des suppositions car elle ne disposait pas de ce don d’odorat que possédaient certains Hybrides qui l’aurait peut-être éclairée sur la situation.

« Ne vous excusez pas, c’est vrai que je marchais seule et dans le noir, je suis seule à blâmer. Nina Pavois. »

Elle se mordit la langue avant de n’ajouter un : Pour vous servir en faisant la révérence à son tour. Elle n’était l’humble servante de personne, surtout pas d’un inconnu. Ses manières semblaient enjôler ou il avait un don pour mettre même les étrangers à l’aise. Son rythme cardiaque avait baissé, parler avait dénoué le nœud dans son ventre, sa curiosité était maintenant piquée à vif, elle voulait élucider le mystère face à elle car elle n'était pas du genre à tomber dans l'imitation ou à faire confiance et délier sa langue au premier venu. Elle fit abstraction du fait qu'elle se contredisait totalement en lui répondant du coup.

"Étrange heure pour se promener de la part d'une jeune femme. On peut rencontrer beaucoup de choses dangereuses la nuit à moins que vous ne cherchiez quelque chose."

Elle haussa un sourcil, était-ce un sous-entendu quant à son activité professionnelle ? Elle aurait pu être vexée si elle avait pris le personnage au sérieux. Plus elle le voyait, moins il lui semblait coller au cadre. Cette cape était peut-être l’aspect le plus excentrique, mais rien que sa manière de parler était étrange, l'accentuation et le choix des mots qu'il utilisait. Elle lui répondit donc du tac au tac, ne sachant que faire d’autre :

« Il n’est pas encore si tard que cela, minuit n’a pas encore sonné. Enfin, je suis Docteur donc je n’ai pas vraiment d’heure, des fois je rentre tard, parfois on me tire du lit bien tôt. Je suis l’humble serviteur de mes patients. »

Elle se dit alors qu’il ne faisait pas d’allusions, mais s’inquiétait tout simplement pour elle d’une manière vieux-jeu. Elle haussa ses épaules, la lumière d’un réverbère accentuant la courbe qu’elle dévoilait grâce à son haut fétiche. Elle cherchait en effet quelque chose, mais elle n’allait certainement pas l’avouer à quelqu’un qu’elle avait rencontré quelques instants plus tôt. Elle l’avait fait récemment déjà, mais c’était un Humain, elle le soignait et il ne lui avait pas fait peur du tout, ce n’était pas du tout la même chose. La conversation n’était pas le point fort de la jeune femme qui ne se liait que peu et passait plus de temps avec ses patients qu’avec des connaissances. Ne sachant tellement que dire, elle laissa la première pensée sortir en mots :

« Par les temps qui courent un homme, aussi jeune et fort soit-il, n’est pas plus en sécurité qu’une femme seule, de nuit. Je pourrai très bien être une prédatrice qui appâte ses proies en jouant à la femme vulnérable. Le Parc est un endroit idéal pour ça. »

Son sourire était un tant soit peu insolent. Puis elle rit de sa bêtise, elle ne se trouvait pas crédible, alors allez savoir ce que cet homme allait penser. Elle le titillait légèrement. Ou le provoquait ouvertement. C’était une question de point de vue après tout. Elle garda son regard sur lui alors qu’elle parlait, curieuse de voir sa réaction, sans penser aux conséquences qu’elle pouvait déclencher.

Message par Invité Mar 23 Juin - 15:27

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La jeune femme était donc médecin et Faust sentait qu'elle commençait à se détendre en sa présence mais le fait que son attitude reste si calme le travaillait un peu. Elle parla aussi d'un homme jeune en sous entendant qu’elle parlait de lui. Elle n'avait sans doute pas bien vu l'apparence de Faust. Il faut dire qu'il était encore légèrement dans la pénombre. Il hésitait même à sortir pour lui montrer son apparence abîmée de vampire. Etant donné le milieu dans lequel ils se trouvaient, Faust avait de quoi effrayer sans même parler. Son corps et son visage marqué par l'âge et le vampirisme combiné aux mains difformes et griffues lui donnait une apparence plutôt inquiétante en pleine nuit dans un lieu plutôt isolé, un peu comme ces films d'horreur ou le monstre surgit sur un couple d'adolescent en chaleur. Faust décida quand même de s'avancer plus à la lumière des réverbères afin d'étayer sa prochaine phrase.

"Je ne crains pas vraiment les prédatrices étant donné que je pourrais moi même être une dangereux prédateur. De plus, elles préfèrent bien souvent les jeunes hommes sujets aux amourettes plutôt que les vieux vampires prêts à se défendre. Et puis, vu votre précédente réaction, je doute fortement qu'une prédatrice serait inquiète de se promener seule la nuit."

Faust regarda plus attentivement la jeune femme de ses yeux clairs. A la lumière, elle semblait vraiment habillée à la manière d'une séductrice de cette époque. C'était plutôt étrange de la part d'un médecin. Elle ferait une cible et esclave facile pour les rebelles. Un soigneur serait un allié de poids, même s'il les soignait de force. Faust ne pouvait pas la leur laisser actuellement. Il pourrait aussi avoir besoin d'elle dans sa future opération de reprise du pouvoir. Il aurait besoin de combattants certes mais aussi d'une personne pour les soigner. Si c'était une humaine, il pourrait lui accorder la vie sauve mais il devait découvrir si c'était le cas. Dans la situation contraire, il s'adapterait en fonction de sa nature.

"Permettez que je vous accompagne un moment. Je n'ai pas la chance de croiser beaucoup de personnes qui ne fuient pas la nuit dès qu'ils voient mon apparence. La compagnie d''une jeune humaine ne serait pas désagréable, même si je prends le risque de suivre une dangereuse prédatrice."

Faust eu un petit rire en sachant très bien qu'il ne courait aucun risque à la suivre. C'était plus elle qui risquait pour sa vie. Même s'il s'agissait d'une lycanne, Faust pouvait parfaitement l'affronter. Il avait plusieurs atouts et se mettrait bien vite en garde dans le cas ou elle se transformerait.

Message par Invité Mar 23 Juin - 18:05

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Il avança d’un bon pas, sortant de l’obscurité. Nina n’avait pas idée d’à quel point sa tenue pouvait être excentrique. Mais à fur et à mesure que la lumière se reflétait sur lui, commençant des pieds en remontant long de son buste, pour finalement éclairer son visage, elle l’ampleur de sa maîtrise. Ce qu’elle prenait pour une vois doucereuse était plutôt une voix âgée, bien que faussement cajoleuse tout de même.

"Je ne crains pas vraiment les prédatrices étant donné que je pourrais moi-même être une dangereux prédateur. De plus, elles préfèrent bien souvent les jeunes hommes sujets aux amourettes plutôt que les vieux vampires prêts à se défendre. Et puis, vu votre précédente réaction, je doute fortement qu'une prédatrice serait inquiète de se promener seule la nuit."

Elle n’avait aucun mal à le croire sur paroles, sa peau était littéralement parcheminée, étalant sa vieillesse. Ils ressemblaient donc à cela ces rares vampires de pure race, ces vieux prétentieux qui n’étaient encore qu’une légende ? Elle avait du mal à détacher ses yeux de son visage. Elle était en très mauvaise compagnie, elle en était persuadée à présent, mais elle n’allait pas partir en courant. Un prédateur ne laissait jamais une proie s’échapper. Elle n’était pas de taille contre un vampire fraîchement mordu, alors contre cette antiquité sur pattes ?

Apparemment ils étaient aussi fiers, que forts et plus ils étaient comme ces vins, avec l’âge ils devenaient meilleurs. Bon le vieux schnok avait du répondant. Mais elle était coincée. Son cerveau tournait aussi vite qu’il le pouvait, elle devait trouver un moyen de partir. Pour commencer, lui répondre lui ferait gagner un peu de temps, mais rien ne lui venait à l’esprit.
Elle ne le dévisageait, elle fut assez folle le fixer. En même temps, vu qu’il l’examinait elle n’avait pas l’impression de le mettre au défi. Il l’examinait. Son expression lui semblait simplement neutre, indéchiffrable. Il pouvait être en train de l‘admirer ou d’évaluer le cours de la bourse que ça aurait été pareil. Heureusement il prit à nouveau la parole comme elle commençait à sécher :

"Permettez que je vous accompagne un moment. Je n'ai pas la chance de croiser beaucoup de personnes qui ne fuient pas la nuit dès qu'ils voient mon apparence. La compagnie d''une jeune humaine ne serait pas désagréable, même si je prends le risque de suivre une dangereuse prédatrice."

Ce fut plus fort qu’elle, elle éclate de rire. Oui la nervosité, la frayeur de tantôt, le stress de ne pas savoir quoi dire, ni comment s’en aller là, maintenant, tout de suite. Autant d’excuses qui faisaient qu’elle était une pelote de nerfs sur pieds.

« Je suis autant Humaine que je suis une prédatrice. »

Elle ne sentit pas l’utilité d’en dire plus, car il en imposait. La cape, avant, n’était portée que par la noblesse, ou même la royauté uniquement non ? Enfin ce genre de cape là, car il y avait les capes avec capuche que les personnes mettaient simplement pour rester au chaud ou à couvert des intempéries. Elle avait été tentée de dire qu’elle se faisait plus l’impression d’un lièvre qui était hypnotisé par les phares d’une voiture en pleine nue. Les personnes qui le fuyaient avaient plus de bon sens qu’elle.
Mais en plus de cette curiosité qu’elle avait d’abord ressentie plus tôt, il y avait autre chose. Au  point où elle en était, il allait jouer avec elle de toutes manières, elle ne faisait que retarder l’échéance et pour l’instant c’était un bon plan. Elle s’humecta la lèvre avant de prendre la parole :

« Ces personnes n’ont peut-être pas ma curiosité quant à la vie et ses mystères. » Quitte à en négliger la leur... se dit-elle : « Vous m’intriguez. Enfin votre race entière m’intrigue, mais ceux qui ont autant… d’expérience et de vécu sont bien rares et ne s’adonnent pas au plaisir de la promenade en la compagnie de quelqu’un d’une autre race. »

Elle hésita légèrement. Elle n’avait aucune idée de s’il allait tolérer un langage inadéquat. S’il allait même comprendre tous les termes qu’elle emploierait. Sortait-il d’une grotte, ou vivait-il avec son temps ? Car son apparence et son langage lui laissaient le doute, mais après tout il était bien en train de se promener avec elle à la lumière de lampadaires dans le parc d’une ville moderne de France. Les temps avaient changés, mais elle restait une Hybride pour autant qu’elle avait compris les vampires ne daignaient pas même s’abreuver du sang des Hybrides à moins d’y n’être contraints par la faim. Mais peut-être qu’ils gardaient le secret bien protégé afin d’appâter sans la moindre difficulté un nouveau type de proie.
Elle reprit la parole avant qu’il ne la prenne ou ne s’impatiente, il n’allait pas lui accorder des heures de sa miséricorde et son intérêt feints :

« Vous êtes de noble naissance n’est-ce pas ? Et si un vampire ne naît pas vampire, il ne peut le devenir qu’avec ce procédé de morsure et transfert de sang c’est ça ? »

Voilà, tout ça pour cette question quelque peu inutile. Elle le savait qu’on ne devenait vampire que par ces deux procédés. Mais il lui fallait une confirmation et il n’y avait rien de mieux qu’un concerné pour lui répondre après tout. Cela dit, si elle ne sortait pas vivante de là, la réponse qu’il lui apporterait ne l’aiderait nullement.

Ils avançaient lentement, après tout pourquoi se presser, la nuit était encore jeune et le couple qu’elle avait vu plus loin tout à l’heure était encore à bonne distance. Son cœur commença à s’emballer de nouveau, ils étaient Humains, elle en était sûre. Elle ne voulait pas que ce vampire les approche. Son instinct primaire était de vouloir sauver sa peau, certes, mais la part de Docteur et Guérisseuse était omniprésente depuis des années déjà et elle voulait qu’ils partent. Si elle avait pu leur envoyer un signe quelconque sans qu’il ne s’en aperçoive elle l’aurait fait. Même s’il n’allait pas les attaquer, mais il dégageait quelque chose qu’elle aurait qualifié de puissant et malsain. Instinct féminin ? De survie ? Les deux ? Elle préférait vraiment ne le savait qu’au dernier moment.

Message par Invité Jeu 25 Juin - 2:00

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Faust écoutait attentivement la jeune femme qui parlait avec lui. Elle avait un sens de la déduction très poussé. Elle avait rapidement deviné qu'il n'était pas l'un de ces vampires communs que l'ont  croisait dans la rue habituellement. En revanche elle semblait se baser sur les histoires et les mythes à propos des vampires. Elle devait les voir comme des créatures assoiffées de sang, tuant cruellement et dans la douleur. Faust prit quelques secondes pour voir ce qui allait se passer. Elle reprit la parole mais prenait le temps de choisir ses mots pour ne pas vexer le vampire. Faust entait de plus en plus que quelque chose l'inquiétait fortement. Serait ce sa simple présence. Au final, elle était juste plus rationnelle que les humains qui tentaient de la fuir mais elle avait la même peur. Il ferma les yeux quelques secondes, le temps d'adapter sa vue à sa nouvelle capacité. Il pouvait maintenant voir le flux sanguin de la jeune femme s'emballer rapidement. Elle n'était pas du tout rassurée. A tout moment elle pourrait fuir le vampire mais que ferait il dans ce cas ? Fallait il la poursuivre pour éclaircir la situation ou simplement la laisser partir au risque de mettre une suspicion sur sa tête. La réflexion fut interrompue par une question de la jeune femme. Décidément ce sens de la déduction était bien plus fort que ce qu'il ne pensais. Comment s'était elle aperçue de son origine noble.

"En effet j'appartient à une ancienne famille de vampire qui a été noble de part le passé et pour ce qui est de devenir un vampire, plusieurs procédés ont été utilisés. La magie noire, les mutilations et même certains rituels païens mais aucun n'a donné de vraie vampirisation. Au mieux, cela donnait un hybride humain vampire qui ne vivais que quelques minutes. Les seuls moyens sont la morsure d'un vampire où la naissance d'une famille vampire. Malheureusement, aujourd'hui il n'y a plus vraiment de vrai vampire. Ils sont tous issus de morsures ou de copulations immorales entre races. Avant, nous étions si puissants ... aujourd'hui, ce ne sont que des vestiges affaiblis, guidés par la soif de sang inassouvie."

Le duo tout en parlant passa devant le jeune couple qui aurait pu être la victime de Faust un peu plus tôt. Ils regardèrent le vampire de loin, plutôt surprit de son apparence. Faust sentait aussi la jeune femme devenir plus tendue, inquiète au fur et à mesure qu'ils approchaient. Avait elle peur qu'il leur saute à la gorge. Ce pourrait être amusant mais trop compromettant à l'heure actuelle. Lorsqu'il passèrent à leur hauteur, le vampire se tourna face à eux et regarda l'homme droit dans les yeux. Il s'inclina pour les saluer sans jamais le quitter du regard. Il se redressa ensuite et continua son chemin en compagnie de la jeune hybride.

"Sachez que les vampires de mon époque n'étaient pas des bêtes guidées uniquement par leur instinct mais une race bien plus noble que cela. nous côtoyions de nombreuses races chaque jours, humains, lycans sans qu'aucun de nous n'ait à s'en plaindre. Nous avions même des accords afin d'éviter un chaos tel que celui que l'ont peut voir à cette époque. Aucun mort dans les rues, aucune plainte de qui que ce soit, seulement un ordre établi dans lequel chacun trouvait son compte. Et contrairement à votre pensée, il nous arrivait de nous promener le soir en compagnie d'humains et de lycans."

Faust ralenti alors à peine, juste pour se retrouver un peu derrière la jeune hybride. Il la savait inquiète et il ne souhaitait pas qu'elle puisse suggérer une doute à son égard aux yeux de la police. Après tout, il devait garder ses petites machineries secrètes s'il voulait reprendre le pouvoir sur la ville. Il posa donc sa main sur l'épaule de la jeune femme calmement, comme un geste amical mais il s'agissait surtout de pouvoir la contrôler au cas où elle essayerait de s'enfuir. Il n'aurait qu'à resserrer son étreinte rapidement pour la retenir et lui laisser le temps de l'immobiliser. Cette fois, c'était aussi à son tour de s'inquiéter car quelque chose lui mettait un doute. Il se sentait observé.

Message par Invité Jeu 25 Juin - 15:23

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Il avait beau être en train de lui répondre, elle avait le plus grand mal à se concentrer sur ses paroles. Certains passages lui passaient au-dessus de la tête car son attention n’était pas entièrement consacrée au vampire, elle continuait de calculer. Cependant elle retint ce qu’elle avait su glaner : des expériences avaient été menées par des païens, alors elle n’imaginait pas ce que la science pouvait apporter de nos jours avec l’avancée technologique en soutien. Elle s’en rappellerait sans mal.
Certains mots sortaient du lot. Leur signification étant plus importante, l’intonation de son interlocuteur variant, elle entendait, elle comprenait. Pas tout, mais dans la globalité. Elle n’était pas seulement effrayée, elle était troublée. Pourquoi existait-il tant de clichés sur les vampires, leur puissance, leur cruauté si ce n’était pas vrai ? Il n’avait pas encore semblé porter le moindre intérêt sanguinaire pour sa gorge, bien qu’elle ait surpris un ou deux regards plutôt insistants ils n’étaient pas d’ordre menaçant.

Ils dépassaient à présent le couple, l’Hybride était plus tendue que jamais. Elle n’avait aucun doute sur l’impression qu’ils donnaient tous deux. L’un excentrique, au physique irréel et habillé d’un autre temps et l’autre à côté petite, effrayée. Clairement ils n’étaient pas assortis comme l’étaient ces deux jeunes et bien sûr lorsqu’ils se croisèrent, leurs regards s’échangèrent. Elle hocha très lentement et très doucement la tête, leur demandant silencieusement de ne pas intervenir, de ne pas interagir. Elle n’allait pas condamner deux innocents, car ils ne lui seraient d’aucun secours, malgré son désir ardent d’être secourue, de se jeter derrière eux.
Le plan d’eau s’approchait petit à petit. C’était tout ce qu’il lui fallait. Elle pouvait se jeter dans l’eau, le cygne était un ansériforme oiseau en grande partie, mais aquatique avant tout. Il lui serait plus facile de plonger dans l’eau et de s’y transformer que de prendre son élan et s’envoler. Le dénommé Faust s’arrêta et se tourna vers le couple. L’Hybride aperçut là le signe dont elle avait besoin. Elle se savait à découvert, mais à ce stade c’était tout ou rien. Il était distrait et faisait sa révérence au couple. Un élan de culpabilité l’atteignit alors qu’elle prenait un pas de plus en direction du plan d’eau.

Elle venait de rater son opportunité, il se redressait déjà. Mais elle n’aurait pas le malheur du couple sur sa conscience. Elle serra ses dents et dressa les oreilles car il reprenait encore la parole. Noble ? Vampire ? Dans la même phrase ? Elle se racla légèrement la gorge pour dissimuler un rire nerveux qu’elle étouffa alors qu’il sortait de sa gorge. Cela lui faisait juste penser à ce livre et film Entretien avec un vampire. Elle ne trouvait pas ça crédible. Pourquoi certains clichés étaient réels et d’autres non ?
Elle essaya d’imaginer des accords en faveur d’êtres humains. Elle n’y croyait qu’à moitié. C’était un Seigneur et un Vampire. Donc, comme un Seigneur à l’époque vous maintenait qu’il traitait bien ces sujets, il lui soutenait qu’il était équitable envers la basse populace. Mais en vrai, le Seigneur s’arrogeait le droit de passage sur ses terres, prélevait un pourcentage de récolte et ne regardait pas à la justesse de ce taux, le droit de cuissage des jeunes paysannes… Oh des exemples il y en avait à la pelle. Donc il était peut-être persuadé d’être un Bon Seigneur qui se préoccupait sincèrement de sa cour et de ses terres à l’époque, elle préférait demander leur avis aux familles à qui il manquait un membre de la famille car il leur fallait quand même livrer leur pourcentage de chair fraîche.

Elle ne trouvait rien à répondre, trop préoccupée à être en désaccord et à la recherche d’une nouvelle porte de sortie. Elle sentit son rapprochement avant de ne le voir, elle ne s’était pas rendue compte qu’il avait légèrement ralenti de manière à venir derrière elle. Elle sentit sa main parcheminée se poser sur son épaule. Elle frissonna. De peur. De colère. De dégoût. Qui était-il pour la toucher ? Une brusque montée d’adrénaline la fit réagir et avant qu’elle ne se rende compte, elle arracha son épaule de son emprise. Elle ignora la morsure des griffes percer d’abord son épiderme, puis s’enfoncer dans sa chair :

« Je ne vous permets pas de me toucher ! »

Elle pensait s’être dégagée de son étreinte, mais la simple poigne d’une main valait forcément mieux que la force d’une jeune Hybride. Elle ne parvint qu’en entamer encore plus son épaule. Elle serra les dents pour résister à l’affluence de la douleur, mais finit par lâcher prise, au final, elle ne se laisserait pas faire, elle n’allait pas essayer de jouer la brave et le laisser gagner aussi facilement. Elle inspira et poussa un cri strident. Le couple qui était non loin opta pour la fuite, de l’autre côté cela va s’en dire. Elle ne leur en voulait pas le moins du monde, à part se faire tuer elle ne voyait pas ce qu’ils avaient à y gagner.

Elle avait entendu dire que le Cercle dispersait certains de ses membres entraînés de jour comme de nuit un peu partout en ville, au cas où des situations de ce genre se présentaient. Surtout de nuit. Souvent les citoyens avaient recours à la Police, mais c’était souvent un risque inutile qu’ils faisaient courir à leurs policiers car ils n’étaient pas nécessairement capables de tenir tête aux agresseurs qu’ils avaient en face.

- Action sur sa fuite -

Message par Invité Jeu 25 Juin - 15:23

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Message par Invité Jeu 25 Juin - 18:10

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Les préparatifs pour l’attaque étaient presque l’un des sujets principaux et étaient sur quasiment toutes les lèvres des personnes présentes dans le bâtiment du Cercle. Autant d’émois grâce aux informations que Natsume avait réussi à leur transmettre. S’il n’était pas absout de ses péchés passés, elle ne voyait pas ce qu’il fallait de plus aux dirigeants du Cercle. Ils allaient prendre par surprise ces renégats et avaient donc une grande chance de victoire. La vampire s’imaginait déjà la tête de cet homme, cible principale de son ami darkness, entre les mains de ce dernier. Avec un peu de chance, elle assisterait à cette scène, un sourire aux lèvres. Cette pensée mit l’albinos d’assez bonne humeur et en voyant l’heure affiché sur sa pendule, elle découvrit que le soleil s’était couché depuis quelques dizaines de minutes. Parfait. La jeune femme s’étira et se leva en regardant autour d’elle : les dossiers relatant son frère étaient toujours éparpillés sur le sol. Heureusement que la responsable des archives ne voyait pas cela, sinon Maria était bonne pour se faire passer un savon. Vampire de plusieurs ou pas et Seconde du Cercle ou pas, ça ne ferait pas grande différence pour cette vieille harpie qui prenait son travail à cœur. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la vampire en imaginant cela arriver. Avec un peu de chance, elle ne perdrait même pas patience et laisserait cette femme la sermonner comme une gamine qu’elle n’était plus depuis des siècles. Cette perspective l’amusait beaucoup plus qu’elle ne l’énervait. Cette pensée la fit cependant soupirer et elle se passa une main devant le visage. Elle était décidément devenue bien gentille et laxiste avec le temps. Elle se dirigea vers sa salle de bain, histoire de prendre une douche rapide pour sortir. Oui, ce soir, Maria avait envie de prendre l’air. Notamment pour trouver un donneur de sang consentant. Ewilan était portée disparu depuis quelques temps déjà et malgré les recherches lancées sur sa piste, ça ne donnait rien. La vampire ne pouvait donc pas se permettre de jeuner. Oh, elle avait bien essayé les poches de sang, de nouveau. Mais même réchauffé, c’était toujours peu mangeable à son goût. Peut-être qu’elle devrait aller consulter, à l’occasion. Alors qu’elle enfilait son débardeur noir, elle chassa cette pensée loin de sa tête. Aucune envie de se faire ausculter par qui que ce soit pour des problèmes qui devaient être purement et simplement psychologiques. Pantalon de la même teinte, accompagné de bottes, elle était enfin prête pour sortir. Depuis combien de temps elle n’était pas sortie ? Se plongeant sans cesse dans des dossiers pour retrouver Naome ? Un peu trop semblait-il.

Sortie du bâtiment principal du Cercle, elle prit aussitôt la direction du Parc. Elle avait pas mal de souvenirs dans ce lieu. Probablement plus que dans n’importe quel autre endroit de la ville. Cela la rendait un peu nostalgique, surtout en sachant qu’elle ne resterait peut-être pas encore très longtemps ici, si ses recherches menaient à quelque chose. Peut-être qu’elle irait faire un tour dans sa maison, ensuite. Histoire d’aérer tout ça et surtout de foutre dehors des potentiels squatters. Elle qui avait élu domicile au sein du bâtiment du Cercle pour plus d’accessibilité aux archives, elle n’avait pas mit les pieds chez elle depuis un temps déjà. Quoi que, ce n’était surement pas plus mal, vu la grandeur de la demeure et le silence de mort qui y régnait perpétuellement. La vampire se perdit dans ses pensées autant que ses pas se perdirent sur le chemin du Parc. Elle ne faisait guère attention à ce qui se passait autour d’elle. Du moins, jusqu’à ce qu’un cri se fasse entendre non loin d’elle. Son premier réflexe fut de soupirer. D’abord pour la créature qui faisait ainsi peur à une femme -d’après le timbre de voix-, c’était tellement peu discret alors qu’ils se trouvaient en ville, avec une surveillance amplifiée. C’était probablement une créature jeune qui ne savait pas si prendre avec ses victimes. Nouveau soupire de la part de l’albinos. Ensuite, elle s’exaspérait de tomber dans une situation pareille, pour une fois qu’elle mettait le nez dehors ! A croire que c’était fais exprès. Spécialement pour elle. L’espace d’un instant, elle faillit tourner les talons. Après tout, même si la rumeur qu’une vampire était Seconde des élémentaires, peu des personnes connaissait son physique... Mais bonté d’âme oblige, la jeune femme rapidement vers le lieu du cri. A vrai dire, elle n’eut pas à chercher bien loin, l’odeur du sang l’aidant même à la mettre sur la piste.

En voyant le tableau qui se dessina alors devant elle, lorsqu’elle arriva face aux individus, vu le sang sur l’épaule de la femme, de la terreur qui emplissait ses iris, Maria n’avait pas besoin de chercher plus loin. Elle fixa l’homme en face d’elle et ne se priva pas pour plisser légèrement le nez, en signe de dégout face à cette apparence.

« Le style vampire desséché pour attirer une fille, c’est franchement pas ça. Alors vous êtes mignon et vous lâchez la demoiselle. »
Lâcha l’albinos en marchant dans leur direction d’un pas fluide et assuré.

Elle continua de fixer le vampire, parce que ça ne pouvait qu’être ça. Sauf si une nouvelle race sortait de nouveau de l’ombre ? Dans le fond, elle se fichait de la race de l’individu, pour le moment, cette inconnue semblait avoir besoin d’aide. Maria la samaritaine. Bah tient. Elle activa alors son pouvoir, se focalisant sur sa cible, elle voulait simplement qu’il lâche sa prise. En même temps qu’elle envoyait son don dans l’esprit du pseudo vampire -une momie ?!-, elle tendit la main vers la jeune femme, en signe d’aide. Pas forcément pour qu’elle vienne la lui prendre, mais qu’elle sache au moins dans quelle direction allait. Des fois la peur, ça pouvait vous faire perdre le sens de la logique.


-action sur l'utilisation de son pouvoir sur Faust-

Message par Invité Jeu 25 Juin - 18:10

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Message par Invité Jeu 25 Juin - 23:33

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La jeune femme avait en effet souhaité fausser compagnie à Faust et comme prévu il la retins. Ce qu'il n'avait pas prévu en revanche fut sa force. Lorsque la jeune femme s'écarta, au lieu de la maintenir à proximité, les griffes du vampire entaillèrent son épaule provoquant ainsi une légère couler de sang. Faust resta ainsi un moment en humant l'odeur de ce sang. Elle n'était pas humaine, c'était une certitude maintenant. Ce sang ne lui donnait pas faim. Il sentait ... il ne sentait rien d'autre que cette odeur de cendre. Il n'avait aucune raison de garder cette femme près de lui alors . Il s'apprêta à la relâcher lorsqu'une autre personne approcha. Elle voulait apparemment prendre la défense de la jeune femme et ne semblait pas du tout craintive en voyant Faust. Au contraire. Elle avait un air très sur d'elle. Elle ne pouvait pas être humaine mais quand à savoir sa nature, c'était une autre histoire. Il songea d'abord à une lycanne guidée par son instinct de meute et qui voudrait protéger l'une de ses congénères. Faust s’apprêtait à resserrer son étreinte quand quelque chose traversa son esprit. Ce fuit rapide et il ne pu pas bien comprendre mais une vison lui apparu peu de temps. Il revécu l'instant où il fut paralysé puis enfermé dans son ancien tombeau. Le choc de sa vision lui provoqua une absence de quelques secondes, suffisamment pour qu'il relâche la jeune femme. Tout en reprenant ses esprits, beaucoup de choses circulèrent dans sa tête. Il avait en face de lui une créature dotée de pouvoirs psychique et assez importants apparemment. Elle ne pouvait pas être une louve.

"Et bien ... plutôt particulier ce don. Il resterait donc des créatures capable de perturber l'esprit, peut être même une vampire qui n'a pas tant dégénéré que cela."

Faust semblait maintenant bien plus décidé à en apprendre plus sur cette créature. Un don pareil serait un énorme avantage pour lui. Il pourrait essayer de la recruter dans sa future armée. Faust prit un sourire assez inquiétant tout en regardant la vampire dans les yeux. Il ne voulait pas qu'elles fuient, ni l'un ni l'autre mais la vampire était sa priorité. L'autre créature serait une très bonne soigneuse mais cette psychique était de loin plus intéressante.

"Je n'en ai pas spécialement après la fille. Si je l'ai blessée, c'était juste une erreur. De plus que ferais je de ce sang écœurant ? En revanche je suis plutôt curieux de savoir comment tu m'as fait ça. Les seuls vampires que j'ai vu dans cette ville sont des créatures hybrides, qui ont perdu leur vrai pouvoir au fil des accouplements avec des humains. Nous pouvons en discuter calmement ou de manière bien plus percutante. C'est à toi de voir. Je ne suis pas la pour tuer mais je me défendrai."

Faust prit alors cette position défensive de son époque, presque oubliée. Au vu de la situation, il ne s'attendait pas à un comportement amical et peut être même que la jeune créature allait se battre en compagnie de la vampire. L'envie de les tuer les deux était la mais il ne le ferais qu'en cas extrême. il devait encore conserver sa couverture, au moins le temps de faire chuter le cercle. Il aviserait ensuite de ce qu'il ferait avec les rebelles. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait quitté la grotte et en y repensant, ce Jilan avait cette aura bénéfique qu'il craignait tant. Il se méfiait de plus en plus d'eux. Il repris la parole une dernière fois, d'un ton calme et le regard fixe sur celui de la vampire. Il comptait bien faire ce qu'il faut pour que les deux jeunes femmes restent en attisant leurs curiosités.

"Je pourrais t'apprendre deux trois choses sur les vrais vampires si tu reste sage, y comprit à toi la jeune créature."

Message par Invité Ven 26 Juin - 7:31

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L’Hybride n’en revenait pas crier à s’en péter les cordes vocales avait réellement marché. Elle sentait le sang couler le long de son épaule, elle avait mal. Des idées faramineuses sorties du genre fictif ou du septième art lui vinrent en tête, peut-être que ces griffes de vieux vampire momifié étaient enduits d’un poison rare et qu’elle allait souffrir atrocement. La peur. On ne pouvait en prévoir les conséquences ni l’étendue de ses dégâts et Nina y réagissait très mal. C’est à peine si elle entendit ce que dit l’intervenante, mais elle captait sans difficulté le ton par contre. Poli, mais la menace était indubitablement sous-jacente. Elle n’allait certainement pas s’en plaindre, en fait elle lui était très reconnaissante.
L’étreinte se relâcha rien qu’un peu et elle se projeta en avant, ne se rendant pas compte dans l’immédiat qu’en fait il l’avait réellement lâchée, elle était encore dans son optique de le fuir. La main tendue, aller vers la main tendue. Fuir. Loin. Partir. Mais elle n’y arrivait pas. Elle était debout et ne bougeait pas, tétanisée. Elle força son corps à réagir et au moins à ne pas rester entre les deux inconnus, elle se dirigea vers cette main tendue, mais ne la saisit pas, elle venait de se faire entamer l’épaule, pas question de perdre une main ou un poignet dans la foulée.

L’Hybride se positionna en retrait, derrière sa sauveuse, le vampire parlait encore. Il parlait de vrai pouvoir de vampire, c’était quoi ça encore, les vampires n’avaient pas tout révélé avec leur coming-out ? L’Hybride se félicitait de n’être qu’un simple docteur, elle ne pouvait présenter le moindre intérêt à un vampire. Elle n’était ni un repas, ni une guerrière. Bon, après il ne pouvait pas deviner qu’elle était une guérisseuse, mais elle allait prendre grand soin de ne rien lui en dire, merci bien.
Hein ? Pas là pour tuer ? Mais ce n’était pas comme ça qu’ils se nourrissaient à la base les vampires ? Avec le sang de leurs victimes ? D’ailleurs, cette vampire-ci la défendait, fallait-elle qu’elle se méfie ? Des vampires albinos il n’y en avait pas cinquante et elle était sûre d’avoir entendu parler d’elle au sein du Cercle. Ce qui expliquerait sa présence. Le cœur de la femme battait toujours vite, mais à défaut les pensées folles semblaient s’être arrêtées… pour le moment.
Jeune Créature ? Présente. Hybride et fière de l’être coco ! Oui, bon elle n’allait pas du tout lui répondre comme ça, ni sur ce ton. L’adrénaline qui l’avait parcourue devait s’être dissipée, mais la bêtise qu’elle avait en elle, c’était à vie :

«  J’ai eu la réponse dont j’avais besoin, donc merci, mais non merci. Et puis je dirai bien que j’ai eu ma dose de Vampire pour la soirée, mais je dépends de l’une d’eux pour le moment. »

Elle déblatéra plus ou moins ce qu’elle avait en tête, ne faisant plus tellement attention à si elle allait le vexer ou non, le mal était fait de toutes manières, il avait été provoqué. Elle continuait à trouver étrange qu’un être puissant et vieux de cette race soit sur la défensive, cela ne collait juste pas. Ils prenaient ce qu’ils voulaient, ils ne faisaient pas la causette aux inconnus. Elle préférait ne pas savoir, peut-être qu’avec le nombre d’années qu’il avait vécu il jouait à un jeu pervers et malsain, et s’amusait à tromper la vigilance avant d’aspirer le sang de ses victimes ?
Le cygne recula d’encore un pas, se plaçant presque derrière la vampire. Elle était presque sûre qu’il s’agissait d’elle maintenant qu’elle retrouvait ses esprits. Elles ne s’étaient pourtant jamais rencontrées. Elle doute qu’un vampire du Cercle prenne le temps d’aller mémoriser les membres, donc elle n’espérait pas être reconnue, elle n’avait pris la tête de l’unité de soin que récemment et pour l’instant les choses étaient plus calmes en ville.

HRP : Désolée mais vu la tournure j’ai presque envie de faire dire à Nina « Bon ben salut ! » et de partir… manque total d’inspiration, j’éditerai plus tard si tu veux Maria car je vois que tu n’as vraiment pas de quoi faire une réponse.

Message par Invité Ven 26 Juin - 15:31

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En partie rassurée de voir l’inconnue s’extraire des griffes de l’homme, Maria ne quittait pas ce dernier des yeux. Il l’avait lâché parce qu’elle le lui avait fais lâcher, rien ne disait qu’il n’allait pas vouloir reprendre sa proie. Mais à première vue, cela n’était pas dans ses intentions. Parfait, elle n’aurait pas à user de son don une seconde fois. La vampire n’apprécia pas des masses la présence de la jeune femme dans son dos. Elle ne l’a connaissait pas et elle savait que certaines prédatrices prenait un malin plaisir à jouer les femmes faibles pour mieux se délecter de la peur de leur cible. Et l’albinos n’était pas assez stupide pour ne pas prendre en compte cette option. Mais pour le moment, elle laissa courir, le principal adversaire devait résider dans l’homme qui leur faisait face. Son physique peu avenant ne jouait pas vraiment en sa faveur. C’était cruel de dire ça et pourtant c’était bien la vérité. Maria leva un sourcil devant la prise de parole de l’inconnu. Une vampire qui n’a pas dégénérée ? Pardon ? Parce que c’était lui, avec son apparence toute desséchée qui osait dire ça ? L’intéressée préféra ne rien répondre. Elle n’en voyait pas l’intérêt en fait. Les personnes malades dans leur tête, c’était très peu pour elle. Elle passait son tour, qu’elle fasse partie du Cercle ou non, elle avait ses limites. La femme était sauve, elle avait fais sa bonne action du soir, c’était largement assez pour sa part ! Il ne fallait pas non plus lui en demander trop. Elle était passée du côté du Cercle mais il y avait des limites à sa gentillesse. Il n’avait pas fais exprès de la blesser ? Il se fichait de la tête de qui ? Monsieur avait malencontreusement planté ce qui ressemblait de loin à des griffes dans l’épaule de cette femme... Par erreur ? Evidement et elle, elle prenait un bain de soleil tous les matins pour son teint... Sang écœurant ? La vampire tourna la tête en direction de la jeune femme, pour voir sa réaction à cette annonce et leva les yeux au ciel en reportant son attention sur l’homme. Elle ne trouvait pas que son sang sentait plus mauvais qu’un autre. Il avait même une touche inconnue à ses narines. Enfin, ce sujet était une autre histoire. La suite des propos de l’homme ne lui plut pas des masses. Il se prenait pour qui ? Sincèrement pour faire ce genre de menace ? S’il pensait avoir affaire à une gamine vampire, il se fichait le doigt dans l’œil. Maria croisa les bras sous sa poitrine, en signe d’ennui total avant de secouer la tête et de répondre.

« Mon don vous intéresse ? Comme c’est mignon. Mais je suis en regret de refuser votre si aimable invitation à en discuter. Voyez, j’ai autre chose à faire que de discuter avec un inconnu, qui me tutoie sans une once de respect. Revenez me voir quand vous aurez des manières. »
Répliqua-t-elle sur un ton menaçant.

Il pouvait bien sous entendre qu’il était plus âgé qu’elle, elle se fichait de côtoyer d’autres vampires.  Surtout ceux avec ce genre d’approche. Quand il se mit en position défensive, Maria ne pu empêcher un rire s’échapper de sa gorge. Il lui faisait quoi là ? Il ne voulait pas tuer mais Monsieur se sentait en danger pour réagir de la sorte ? Il avait un sérieux problème. C’était indéniable. La vampire jeta un coup d’œil dans son dos, souriant vaguement en guise d’excuse avant de regarder l’homme qui l’ouvrait encore. ...si tu reste sage. Là, il dépassait les bornes et Maria serra les poings tout en le regardant. Le fait que la jeune femme reprenne la parole, pour décliner la proposition ne l’étonna guère. La vampire aurait sans doute pu tourner les talons également, sans rien ajouter mais elle ne tolérait pas qu’on lui parle sur ce ton. Qu’il se sente supérieur parce qu’il semblait plus vieux ? L’albinos activa de nouveau son pouvoir, elle allait avoir besoin de se nourrir après ça, plus qu’elle ne l’avait prévu mais tant pis, elle voulait donner une leçon à ce merdeux. Elle s’approcha lentement de lui sans cesser de le fixer et finit par utiliser son don, elle envoya des informations à son cerveau, visant son système nerveux et reproduire la même chose que précédemment. Il devait sans doute s’y attendre, parce que ce n’était pas si facile que cela de le faire s’agenouiller...

« C’est toi qui va rester bien sage et remballer ton petit jeu de « je sais tout » c’est bien compris ? Je sais tout ce que je veux savoir sur mon compte et les autres de mon espèce, je m’en contre fiche. C’est bien clair ? Maintenant, approche nous encore une fois et je te fais enfermer. C’est bien clair ? Vampire. »
Cracha-t-elle avec assurance.


-Action sur le pouvoir de Maria-


En le voyant maintenant agenouillé, la vampire afficha un sourire satisfait avant de tourner les talons. Elle sentait qu'elle ne pourrait pas garder un contrôle sur son corps encore bien longtemps. Sa respiration se faisait même haletante lorsqu'elle arriva à hauteur de la jeune femme.

« On s'en va. Maintenant. » Ordonna-t-elle sans imaginer que son interlocutrice refuserait.

Elle ne pu garder son pouvoir actif plus longtemps et ses sens étaient maintenant tous en éveil. Elle lui tournait le dos, mais elle le sentirait venir s'il s'approchait.

Message par Invité Ven 26 Juin - 15:31

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Message par Invité Ven 26 Juin - 20:05

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Les deux jeunes femmes s'apprêtaient à partir alors que Faust s'était retrouvé à genoux, suite aux images revécue encore une fois de son enfermement. Il haïssait ces images. La colère commençait à monter en lui et sans nul doute, il aurait pu dès qu'il en aurait eu l’occasion sauter sur l'hybride et la déchiqueter comme une poupée de chiffon. Seulement, depuis sa transformation, il était bien moins guidé par son instinct et pu se résoudre à ne rien faire. il se redressa lentement tout en regardant les deux femmes s'éloigner. Elles faisaient des cibles faciles mais Faust s'interrogeait réellement sur la vampire. Elle ne devait pas être issue de multiples mélanges vampires humains. C'était sans doute une famille de vampire noble qui avait pu perdurer jusque la. La situation devenait plutôt intéressante mais aussi inquiétante. Faust ne s'était pas encore renseigné sur les capacités des rebelles et si de forts vampires faisaient partie de se groupe, cela pourrait lui poser des problèmes.

"Je ne vais pas vous poursuivre. Vous pouvez partir tranquilles"

Faust se retourna alors et commença à repartir dans l'ombre. Il n'était pas passé loin d'un combat cette fois et encore plus de révéler sa couverture. Il était membre des rebelles mais songeait de plus en plus à renoncer intérieurement à cette allégeance. Le vampire refit un tour près de l'endroit où il avait laissé le cadavre. Les marques de blessure et le sang à terre faisait vraiment penser à une morsure de lycan. Il ne serait pas soupçonné. Il quitta ensuite le parc rapidement pour rejoindre les quartiers dévastés, son centre d’entrainement et désormais lieu de repos. Il s'allongea sur le lit et réfléchit à la marche à suivre désormais. Il devrait se méfier encore plus à l'avenir des autres races, ne connaissant encore pas leur pouvoir. Le repos fut assez court pour le vampire. Trop de choses le travaillait. Ces nouvelles races pouvaient s'avérer bien plus puissantes que prévu et pouvaient poser problème dans ces plans. Au final, peut être que des alliances différents pourraient l'amener plus loin que le groupe des rebelles. Ce cercle ... il était apparemment composé de plusieurs races dont ces faibles et pitoyables humains. S'il en comprenait le fonctionnement et s'il pouvait voir quels rôles chaque race avait, cela pouvait peut être le faire changer, voir qu'il se fasse accorder une place plus importante, réminiscence de sa gloire passée. A partir de cela, il pourrait peut être aller plus loin. Il allait probablement s'isoler un moment pour faire le point.
HRP : je voyais pas trop quoi mettre de plus

Message par Invité Ven 26 Juin - 22:37

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[Hrp : J'interviens rapidement dans votre rp pour souligner à Faust de respecter le nombre de lignes minimum qui est de 450 mots et non 300. Merci. /Hrp]

Message par Invité Sam 27 Juin - 0:02

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J'ai édité pour rajouter un peu

Message par Invité Dim 28 Juin - 10:18

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L’Hybride n’avait jamais eu affaire à des Vampires et elle n’y connaissait rien, mais on aurait dit que le combat était silencieux entre eux. Elle sentait la tension dans les airs, les menaces sous-jacentes et ce n’était qu’encore plus effrayant ! Elle recula encore d’un pas, tout à fait consciente qu’elle venait d’être sauvée, mais que ce n’était peut-être qu’une question de temps. Dans ces cas-là son petit pas en arrière ne servait à rien, mais fuir non plus. Au moins si la femelle vampire s’en prenait à elle, ce serait peut-être plus vite fait.
Elle sentait la douleur dans son épaule irradier, elle faisait son possible pour ne pas regarder son épaule car elle avait peur de voir sa chair ouverte. Elle allait sûrement peut-être avoir droit à quelques points. Elle pouvait très bien poser des strips elle-même, mais elle voulait éviter de garder des cicatrices au niveau des épaules, elle aimait bien trop les exposer. Au moins l’autre vampire ne semblait pas tenté par son sang… Mais elle se demandait vraiment ce dont était capable un vampire qui avait faim, son sang lui irait, non ? Et puis peut-être que c’était une question de goût ? Les omnivores pouvaient aimer ou détester les mêmes choses. Elle ferma les yeux, sa tête tournait légèrement. Elle avait mal, vécu trop d’émotions, avait eu une première poussée d’adrénaline de sa vie. Penser aux habitudes alimentaires des vampires n’était pas la meilleure chose pour se remettre les idées en place. Elle recula d’un autre pas.

Nina réfréna avec difficulté un petit gloussement. Elle avait du répondant la dame. Finalement ce combat n’était peut-être pas si silencieux que ça. Elle ne le provoquait même pas, elle se fichait juste de lui, de ce qu’il pensait. Cette assurance qui découlait de la vampire la rassurait. Finalement elle savait lequel des deux vampires risquait d’être le plus dangereux. Bon, elle n’était peut-être pas sauvée pour autant, mais à y regarder de manière logique : Pourquoi une vampire la sauverait pour ensuite la drainer de son sang, la torturer, la tuer ou quoique ce soit du genre ?

L’Hybride fronça les sourcils, ben en fait une partie du combat était bien mental. Mais à l’avantage de sa sauveuse apparemment, car faire agenouiller un être aussi vieux et vicieux sans faire autre chose que le fixer… Comment dire, bah c’était flippant. Bon, en même temps les Vampires avaient leur fierté et se faire parler comme ça l’avait peut-être mise en rogne. Elle n’allait certainement pas la juger, car si ce n’était pas pour l’intervention inespérée de cette vampire… Nina préférait ne pas y penser, supposer ce qu’il avait peut-être pu se passer ne servait à rien.
Faire enfermer ? Le Cercle ? Nina savait qu’il ne pouvait y avoir des milliers de vampires albinos dans la ville et qui seraient avec le Cercle en plus. Mais elle était soulagée, ses suppositions s’étaient révélées exactes. Elle était donc hors de danger. Et donc elle suivit docilement l’ordre qui lui avait été donné. Le docteur en elle releva le halètement, synonyme de fatigue, mais elle ne fit que le relever et ne dit rien, l’autre était encore trop proche. Bien trop proche à son goût. D’ailleurs ses épaules se crispèrent lorsqu’elle entendit qu’il les laissait partir. Ce n’était pas qu’il les laissait partir, c’était qu’il venait de se faire lamentablement botter les fesses et qu’il cherchait à avoir le dernier mot. Tellement typique de certaines personnes, se monter au ciel et penser qu’on pouvait les vénérer ou les craindre.
Consciente qu’elle n’était pas à la hauteur, elle réajusta son pas afin de se mettre au niveau de la vampire, accélérant légèrement. Le plus vite elle serait loin, le mieux ce serait. Elle ne regarda pas en arrière, préférant oublier l’existence-même de ce vampire des plus étranges. Elle supposait que cette nuit allait être gravée dans sa mémoire, mais elle préférait se dire que c’était parce qu’elle avait fait la rencontre d’une vampire du Cercle.

« Merci. » souffla-t-elle.

Elles s’étaient éloignées et apparemment aucune bataille violente ne faisait rage, donc il était parti de son côté aussi. Elle osa à peine jeter un regard sur le côté pour détailler la vampire, ne sachant pas comment agir. Elle avait noté sa fierté et un halètement en plus de l’albinisme. Ce n’était pas grand-chose. Mais surtout : elle l’avait sauvée. Elle ne savait plus tellement quoi faire, ni quoi dire.

« Je me doute bien que je ne peux rien pour vous, mais si jamais, je sais que je vous suis endettée et si un jour je peux vous être d’une aide quelconque, venez me voir. »

La jeune femme grimaça, son épaule continuait de lui faire mal, mais le sang ne coulait plus. Elle jeta un coup d’œil ce n’était pas très beau, on voyait quatre lacérations distinctes, elles ne faisaient qu’une dizaine de centimètres, mais c’était handicapant à ce niveau-là. Elle tendit sa main pour évaluer au toucher l’étendue des dégâts, même si c’était moche, ce n’était pas bien grave. Elle soupira, très peu encline à faire de la conversation intelligente après ces événements :

« J’adorais ce haut. »

On sentait l’amertume dans sa bouche. Elle s’était faite abordée puis agressée par un vampire aux airs de momie, et c’était l’état de son haut qui lui importait le plus, oui. La jeune inconsciente pouvait profiter de ce moment d’égarement car elle n’avait aucune idée de l’état qu’elle pouvait mettre son interlocutrice.

Message par Invité Mar 30 Juin - 17:21

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Il les laissait partir ? Maria avait une cruelle envie de se retourner et de lui rire au nez. Le contraire l’aurait juste fortement étonnée. Il n’avait rien trouvé à lui répliquer, comme s’il ne faisait que se donner des airs mais que cela s’arrêtait là. Elle trouvait cette attitude pour le moins ennuyante et insultante auprès des vampires. Ils étaient souvent dit fiers, et certains en avait des raisons mais lui... L’albinos préféra simplement éloigner ce genre de pensées de son esprit, elle n’avait pas besoin de penser à un de ses congénères qu’elle ne reverrait sans doute jamais et qui ne lui inspirait aucune sympathie. La jeune femme marchait en regardant devant elle, essayant de reprendre son souffle doucement. Chose qui était plus difficile que prévu à cause de l’utilisation de son pouvoir. Elle aussi, elle avait voulu jouer les malines et voila le résultat : elle allait devoir se nourrir rapidement sous peine de perdre le contrôle de sa faim. Le remerciement de la jeune femme la fit sortir de ses pensées et Maria jeta un regard dans sa direction. Parce qu’elle l’avait sauvé ? Sans doute. Dire qu’il y avait encore des gens qui se baladaient le soir venu sans prendre de quoi se défendre si leurs capacités physiques ou leur race n’était pas de leur côté. A croire que personne dans cette ville n’avait entendu parler des Rebelles et de l’enlèvement en masse. C’était franchement pas croyable ! Encore, leur adversaire resterait dans l’ombre mais là, il se manifestait de plus en plus. La prudence était de mise ! Ce n’était pas parce que les agents du Cercle et de la police surveillaient les rues, qu’il fallait se sentir totalement en sécurité, la preuve ! Maria prit le temps de regarder un peu plus longuement sa compagne improvisée et leva les yeux au ciel. Probablement qu’elle était encore jeune pour avoir la même vision des choses qu’elle... Elle hocha simplement la tête, plus pour signifier qu’elle avait entendu son propos qu’autre chose et elle lâcha un vague « De rien. » du bout des lèvres. Devait-elle lui dire qu’elle avait eu de la chance qu’elle la sauve ? Peut-être pas et dans le fond, on se fichait un peu de ça, puisque seul le résultat comptait. Maria se demanda si elle allait devoir raccompagner la femme jusqu’à chez elle. Et cette simple idée ne lui plut pas. Elle repousserait le moment où elle pourrait se nourrir sur un donneur volontaire. Quoi que... Avec les propos suivant de l’inconnue, peut-être qu’elle pourrait allier les deux ?

« Vous avez conscience que le « venez me voir » va être difficile sans savoir qui vous êtes et où vous trouver justement ? » Répliqua Maria, sans animosité dans la voix contrairement à ce que pourrait laisser supposer ses paroles.

Lui demander maintenant ? Dans un sens, elles seraient toutes les deux gagnantes. Si la femme était du genre à vouloir payer ses dettes, elle le pourrait dès ce soir et la soirée serait rapidement de l’histoire ancienne. Alors qu’elle pesait le pour et le contre, la remarque qui suivit la fit soupirer.

« Il aurait pu vous déchiqueter l’épaule et peut-être pire... Et seul votre vêtement vous préoccupe ? Pas étonnant qu’on vous attaque si vous êtes si inconsciente. »


Travailler ses relations sociales. C’était ce qu’on lui avait rapidement dis lorsqu’elle était rentré dans le Cercle parce qu’elle restait hautaine et pas particulièrement avenante. Il fallait croire qu’elle n’avait pas eu le temps de bosser sur le sujet. Mais en même temps, elle ne faisait que dire la vérité et ce ne serait surement pas l’intéressée qui pourrait la contre dire ! Surtout avec l’état de son épaule. Maria s’arrêta soudainement, non loin d’un banc si jamais la femme acceptait sa proposition, c’était plus confortable que de faire ça debout. La vampire tendit la main vers son interlocutrice, paume vers le ciel et reprit la parole.

« Vous voulez payer votre dette n’est-ce pas ? Je vous propose de le faire maintenant. J’ai besoin de me nourrir à cause de ce que je lui ai fais. »


Elle lui laissait le choix, parce qu’elle avait encore les capacités pour le faire mais cela ne durerait sans doute pas encore très longtemps. Elle sentait sa gorge commencer à lui brûler doucement, prémisses que sa faim grandissait. Est-ce que la femme allait prendre ce risque ? En sachant qu’elle ne la connaissait pas ? Que son regard sanglant devait commencer à refléter cette faim ? Maria était presque amusée de connaitre la réponse. Serait-elle inconsciente jusqu’au bout ? Pour faire confiance à une vampire inconnue ? Qui l’avait sauvé, certes mais elle restait des inconnues.

Message par Invité Mer 1 Juil - 8:38

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Encore distraite, Nina se risqua finalement à regarder par-dessus son épaule ? Rien ? Elle était sauvée ! Enfin… sauvée en compagnie d’un autre vampire qu’elle ne connaissait pas plus que le premier. Elle faisait fort pour une première rencontre avec quelqu’un de leur race. Le ton posé de la vampire qui lui répondait la tira de son état. L’Hybride ne trouva rien d’autre à faire que hausser ses épaules. Apparemment elle était distraite depuis un moment.

« L’hôpital. C’est là que vous me trouverez. Je suis le Docteur Pavois. » Elle énonça les faits simplement.

Ah elle n’était plus distraite, elle voulait juste mourir de honte. Cela ne lui ressemblait pas du tout de se laisser submerger par ses émotions, elle allait se reprendre et tout de suite !
Elles continuaient à marcher sans but et cela aida l’Hybride, il fallait qu’elle se ressaisisse. Elle se rendit compte à quel point le Parc était déserté et retint un soupir, elle avait été bien bête de céder à une pulsion, toute Avventura se terrait chez elle depuis l’enlèvement de masse. Si elle finissait en casse-croûte à vampire elle aurait peut-être plus de chance que ces vingt-trois personnes qui n’avaient pas encore été retrouvées.

Cette fois-ci elle ne jeta pas un coup d’œil discret et en coin, mais regarda son interlocutrice alors qu’elle reprenait la parole. Elle avait l’impression de faire un retour en arrière de dix ans et d’entendre sa mère la sermonner sur tel ou tel cas, elle ne put s’empêcher de sourire à ce souvenir.

« Je relativise comme je le peux. » Elle tira sur le bas du haut pour le remettre en place, mais rien que sentir le tissu glisser contre sa chair lui faisait mal. Elle se retint de hausser des épaules, un geste qu’elle faisait régulièrement : « Je sais que je n’ai pas d’excuse à faire de caprices, mais c’était plus fort que moi, je n’aime pas rester enfermée et en ce moment je suis un oiseau en cage. »

Elle ne cherchait pas particulièrement à faire de jeu de mots en se comparant à un oiseau, c’est juste que cette expression était fondamentalement juste et les personnes qui n’avaient pas cette nature animale ne pouvaient pas le comprendre. La femme se rendit compte qu’elles avaient arrêté de marcher, elle suivait la vampire sans même y réfléchir à deux fois, preuve qu’elle était encore bien inconsciente.  Elle ne voulait pas être malpolie, mais elle fixa la main tendue vers elle. Une part d’elle ne demandait que ça : s’asseoir, se reposer et mettre tout ce qui venait de se passer derrière elle. Sauf qu’elle était encore en compagnie d’un vampire haletant et ce n’était sommes toutes pas plus rassurant que cela, même si elle se sentait étrangement moins en danger tout de même.
Elle fit un pas vers la vampire, posa sa main blanche sur un main encore plus blanche qu’elle. Les vampires n’avaient déjà pas un teint bien foncé, à défaut, être albinos était une très bonne excuse pour ne pas sortir de jour avant le coming-out des races surnaturelles. Elle s’appuya légèrement sur cette main, le temps de s’asseoir. Vint ensuite la proposition de régler sa tête, Nina se redressa aussitôt, ne sachant comment prendre cette proposition. La douleur de son épaule explosa et elle grimaça. Ce n’était pas flatteur pour la vampire d’être ainsi traitée avec méfiance, mais elle devait y être habituée, Nina ne se soucierait plus de froisser les sentiments pour la soirée.

« La perspective d’avoir deux canines plantées dans le cou ne m’enchante pas vraiment. »

Elle parlait sans vraiment réfléchir, elle énonçait un fait. Deux canines, aussi pointues soient-elle, qui s’enfonçaient dans sa chair, ça n’avait pas du tout l’air indolore. Elle ne comprenait même pas pour l’instant que certains puissent trouver ça excitants. Peut-être qu’une phéromone était libérée pour apaiser la victime… Mais elle n’avait pas spécialement envie de s’en rendre compte par elle-même.

« Surtout que vous n’allez pas non plus laper une plaie dont le sang ne s’écoule plus. »

Oui bon elle proposait au vampire de manger comme un vulgaire animal… Elle allait sûrement finir par mourir ce soir après tout si elle continuait comme ça. Elle se tut, consciente que dire ce qui lui passait par la tête ne changeait pas le fait qu'il lui fallait faire un choix. Alors elle le fit, son choix. L’Hybride tendit sa main droite vers son épaule gauche et la toucha, le sang ne coulait plus, le sang séchait, mais ça restait poisseux et visqueux.

* Je suppose que mon sang n’est pas si vulgaire que ça après tout.  * C’était quand même moins insultant. Les paroles qui avaient été prononcées plus tôt résonnaient encore dans sa tête. Une fois de plus, elle se focalisait sur un détail, il fallait croire que c'était dans sa nature.

Le Docteur savait qu’elle ne pouvait pas passer sa soirée à peser le pour et le contre. La Vampire était fatiguée, c’était un fait qu’elle avait constaté et elle venait de le lui dire. Elle l’avait sauvée et l’Hybride se sentait endettée. Si elle lui disait non et qu’elle ne parvenait plus à contrôler cette faim, elle se nourrirait de force et là ça ferait sûrement plus mal. La femme soupira, s’assit, elle se fatiguait elle-même à autant douter. Elle tendit son bras droit l’albinos. La laissant venir vers elle, ou s’asseoir à côté d’elle sur ce banc dans le parc.
Elle ne voulait pas y passer la soirée. Elle n’était pas particulièrement fière de son choix, mais elle voulait que ça finisse et vite, comme ça elle irait se faire soigner, se coucherait et n’y penserait plus jamais. Elle espérait au moins que c’était vrai cette histoire de vampire se nourrissant là, peut-être qu’elle avait ses préférences ou ses envies, mais Nina ne se sentait pas tellement d’humeur à se mettre entièrement à disposition d’une vampire. Elle gardait le silence. En fait elle avait honte. Elle se mordit les  lèvres, ça allait sûrement faire mal, mais ça ne pouvait faire plus mal que l’épaule, ça ne pouvait pas non plus faire plus mal que sa fierté blessée.
Si elle avait vu juste, c’était la fameuse vampire albinos du Cercle, donc elle n’allait pas être drainée comme une vulgaire poche de sang. Mais c’était sans compter sur l’effet que la faim pouvait avoir sur les vampires.

Message par Invité Lun 6 Juil - 11:27

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Face à la réponse assurée de la jeune femme et surtout lorsqu’elle dévoila son identité, Maria en fut un peu surprise, même si elle avait autre chose à faire que de le montrer. Alors comme ça, cette inconsciente était médecin ? Elle espérait sincèrement qu’elle était plus contentieuse dans son travail qu’elle ne l’était en dehors. Mais la vampire nota cette information dans un coin de sa tête, cela pouvait toujours lui servir, un jour, avant qu’elle ne quitte cette ville. L’albinos lui indiqua donc qu’elle avait entendu cette présentation en hocha la tête accompagné d’un « D’accord, je vois. » Cela laissait entendre le peu de pensées qu’elle avait pu avoir sur le compte de son interlocutrice, pas forcément pour le meilleur. Mais bon, elle avait peut-être une raison valable de s’être retrouvée dehors à cette heure, pas si tardive après tout. La suite de la conversation fit légèrement soupirer Maria. Un caprice ? D’accord, à ce stade cela n’était plus de l’inconscience mais carrément de la bêtise ! Pour quelqu’un qui était censé être intelligent de par son métier, cela pouvait faire soupirer de nouveau. C’était tout bonnement exaspérant ! Le Cercle et la police essayaient de mettre en place de la protection pour les habitants de cette ville, et voila que certains d’entre eux ne prenaient même pas la peine de faire attention à eux. Il ne faudrait pas venir pleurer ensuite !

« La prochaine fois, essayez d’être accompagnée de quelqu’un d’un peu plus... Dissuasif ? »


Elle fut étonnée de ne pas lui passer un plus grand savon. Mais après y avoir réfléchit un peu, ce n’était pas vraiment son rôle que d’éduquer les autres. Certains répondraient peut-être par l’affirmative, vu son âge mais il y avait des limites. Mais passons, la main tendue, elle fut de nouveau surprise de voir qu’elle n’hésitait pas tant que cela à la lui prendre. Elle avait une tête qui donnait confiance ? Ou était-ce parce qu’elle l’avait sauvé des griffes de ce vampire de pacotille ? Allez savoir ! Maria attendait la réponse de Nina. L’optique qu’elle accepte, alors qu’elles ne se connaissaient pas allait probablement la faire soupirer de nouveau. Même si la demande était sérieuse, accepter aussitôt était quelque chose d’assez inconscient. Il fallait avoir un minimum confiance dans le vampire à qui donner son sang ou être entouré par des personnes capables d’intervenir avant le drame.

« La perspective d’avoir deux canines plantées dans le cou ne m’enchante pas vraiment. »


Maria grimaça à cette idée. Ce n’était pas parce que les vampires pouvaient mordre dans la jugulaire que tous faisaient pareil ! Et pour sa part...

« Je ne compte pas vous mordre dans le cou. Le poignet est davantage à mon goût avec des inconnus. »
Lâcha-t-elle presque froidement.

La suite des répliques de Nina lui fit serrer les dents. Laper sa plaie ? Elle la prenait pour un lycan ou quoi ? Pire un chien ? Ces propos firent briller d’une certaine colère la vampire. Elle avait surement plus d’estime d’elle pour s’abaisser à ce niveau, même en ayant la gorge brulante de soif.

« Que le sang s’écoule ou non de votre plaie, je ne suis pas un animal pour la laper. »


La réponse était cinglante, tout comme sa voix. Si elle n’avait que cela à lui offrir en guise d’accord pour qu’elle se nourrisse, Maria allait purement et simplement tourner les talons et laisser cette femme dans une partie du Parc. Si elle n’était pas capable de faire une petite concession pour avoir eu la vie sauve, alors elle n’allait pas jouer les gardes du corps pour rien. Bien sûr, entendre une vampire du Cercle parler comme cela entacherait probablement l’image de ce dernier, mais elle ne s’en préoccupait pas. Avant d’être au Cercle, elle avait des principes. La nouvelle prise de parole de la jeune femme l’a fit sortir de ses pensées et elle se rendit compte par là, qu’elle avait dû être blessée ou du moins ne pas apprécier du tout la remarque qu’avait fais l’autre vampire quant à son sang. Mais Maria ne comprenait pas trop pourquoi, après tout, elle n’avait pas l’air super à l’aise de donner son sang. Alors qu’il soit bon ou non, quelle importance ? Mais en voyant finalement cette main tendue, à la façon qu’elle l’avait fais précédemment, la vampire comprit qu’elle acceptait finalement. Par dépit ? Dans le fond, elle s’en fichait un peu. Elle n’aurait pas besoin d’aller courir après un donneur. Elle prit donc cette main et vint rejoindre Nina sur le banc, la regardant dans les yeux, lorsqu’elle le pouvait. Avant de mordre, l’albinos prit la parole, probablement pour rassurée sa donneuse plus ou moins volontaire. Avec un peu de chance, cela allait marcher.

« Je suis Maria Xerxes Ishika, Seconde des Elémentaire et je suis assez âgée pour savoir me contrôler un minimum. »


Bon, sauf si on omettait lorsqu’elle avait trop poussé sur son pouvoir ou qu’elle était blessée. Là, le contrôle sur elle-même était tout relatif. Mais son interlocutrice n’avait pas besoin de le savoir. Elle leva alors le poignet, pas même besoin de le dénuder de ses vêtements et approcha sa bouche de celui-ci. Elle pourrait planter violemment ses crocs dans la chair, histoire de se venger de lui avoir plus ou moins proposé de lécher son épaule, mais à ce stade de la soirée, ça aurait été plus puérile qu’autre chose. Maria finit donc par mordre. En prenant soin de ne faire que deux trous nets dans la peau blanche de Nina et sans brutalité. Et elle se mit à boire. Elle n’était pas humaine, c’était certain mais elle était incapable de savoir de quelle race elle faisait partie. C’était subtil avec une touche suave. Maria but plusieurs longues gorgées, apaisant sa soif. Les yeux fermés mais les oreilles bien à l’écoute de ce qui pouvait se passer aux alentours, la vampire du se faire violence pour arrêter son repas. Elle avait dû extraire pas loin d’un litre de sang, ce qui avait du paraitre une éternité pour sa donneuse. Mais ce n’était pas assez pour qu’elle s’affaiblisse vraiment. Peut-être des vertiges ou un léger mal de tête, mais après une nuit de sommeil, cela devrait aller... Du moins, c’était sans penser à la blessure qu’elle avait déjà à l’épaule et le sang qu’elle avait perdu. Peut-être que les effets allaient être plus importants que prévu, en fait. Maria sorti un mouchoir en tissus qu’elle noua autour du poignet de Nina et l’informa :

« Vous allez coaguler rapidement. La salive des vampires empêche la coagulation mais une fois qu’elle n’est plus en contact direct, il n’y a plus d’effet. »
Sa voix s’était faite un peu plus basse. Il fallait voir l’état de la doctoresse pour ensuite agir. Mais avant qu’elle n’oublie, elle enchaina. « Merci. »

C’était la moindre des choses, après tout, vu l’appréhension qui s’était plus ou moins lu dans ses yeux.

« Etes-vous en capacité de vous lever et de marcher ? Le plus près serait chez moi, si vous ne vous sentez pas en forme, mais je n’ai pas grand chose en termes de bande et pansement. »


Pour son épaule. Dans tous les cas, elle prendrait le temps d’accompagner la doctoresse où elle se sentait capable d’aller.

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