Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Aller en bas

Message par Invité Dim 11 Nov - 14:14

Revenir en haut Aller en bas
La foule était assemblé ici suite à l'appel du Cercle sur la ville. C'était le membre elfique du Cercle qui annoncé une déclaration importante sur le drame qui sévissait en ville et les habitants avaient répondu présent. Il avait une annonce à faire et Amarra se devait d'être présente. Elle ignorait la raison de cela et elle devait avouer qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de parler à son collègue, son travail lui prenant tout son temps. Malgré tout la Lycanne était venue après avoir fermé sa librairie et s'être changé et désormais elle se trouvait là dans un recoin, regardant les estrades se noircirent de monde.
L'amphithéâtre était large et immense. Il pouvait sans peine accueillir plus de cinq cent personnes. Les gradins s'élevaient haut et cinq portes laissaient déverser la foule qui y entraient. Deux écrans étaient suspendus afin que les gens assis trop haut puissent voir aussi bien que ceux d'en bas les visages de ceux chargés de faire respecter le traité de paix donc en l’occurrence mes collègues et moi-même. Je savais que le hall avait aussi été aménagé pour y accueillir les gens. Chaises et écrans accueillaient les visiteurs parfois surpris par les lieux qu'ils n'avaient jamais visités. Des vigiles surveillaient les badauds, les aidant à s'installer ou les guidant dans les locaux bien gardés. Il faut dire que même si l’amphithéâtre était accessible tous les jours afin de permettre le débat du peuple, Amarra le voyait pour la première fois plein et elle devait avouer qu'elle avait le trac. Autant pour la sécurité de tout les habitants, d'où le renfort des troupes et des gardes que pour celui où elle serait pour la première fois confronté au peuple de la ville qu'elle aimait. C'est peut être la raison qui la poussait à réajuster ses vêtements ou lire le cours discours de salutation avant de s'arrêter pour nettoyer pour la énième fois ses lunettes.
Enfin les autres membres apparurent et Amarra les salua poliment, se présentant sous un faux nom car oui elle tenait à garder son identité secrète, non pas par manque de respect mais surtout par question de confiance. Après tout le dernier membre lycan avait été assassiné alors prudence oblige et de plus elle tenait à sa vie privé. D'autre part vu la tenue de ministre qu'elle portait, elle se doutait que peu de gens pourrait la reconnaître. Un tailleur la scindant comme un mannequin, lui empêchant le moindre mouvement excessif et ses cheveux d'ordinaire indomptables qui avaient été soumis dans un chignon strict la rendait aussi méconnaissable que ses lunette à monture épaisse qui camouflaient en partie ses prunelles de miel doré. Ainsi accoutré, notre sauvageonne avait la sensation qu'être un chien de concours mais au vue des regards de certains collègues elle en déduit que ça ne déplaisait pas à tout le monde mais elle eut tôt fait de leur rappeler qui elle était par une petite réplique glaciale.
Elle en profita pour détailler alors le membre du Cercle et la jeune femme qui l'accompagnait. Il la présenta sous le prénom d'Alazar. Elle semblait mal à l'aise comme si quelque chose la rongeait et notre louve sentait sa peine et un sentiment de culpabilité. Cependant son compatriote semblait indifférent à sa peine, voir même ravie qu'elle se sente ainsi ce qui laissait la lycane un peu réticente. Puis finalement la conversation tourna court et c'est le membre vampirique qui entra en scène, son charme lui assurant ainsi une attention plus aisé. Il salua la foule d'un geste large puis prit la parole d'une voix entrainante, le tout ajouté à son pouvoir de charme :


"Chers concitoyens de l'Avventura, je vous remercie humblement d'être venue ici en ce jour. Mon collègue elfique a fait appel à vous afin de vous parler d'un sujet qui nous touche actuellement : l'épidémie. Cependant je voudrais aussi en profiter pour vous informer que le Cercle accueille dans ses rangs un nouveau membre. Notre chère Pandora, morte suite à un immonde assassinat n'avait pas laissé de remplaçant mais malgré tout une jeune femme s'est porté volontaire et est désormais en charge de la gestion de la police de l'Avventura. Je vous présente donc Ambre."

Amarra eut un sourire, se souvenant que la première fois qu'on l'avait nommé ainsi c'était lors d'un combat contre une créature qui avait pu la tuer tout comme elle aurait pu le faire avec cette fille. Elle s'avança lentement sur l'estrade, se tenant droite et fière comme elle savait si bien le faire. Son sang de loup bouillonnant dans ses veines mais son visage égal à une statue. Elle pris place au micro et salua à son tour la foule avant de lui faire part des foyers infectieux dans la ville et d'annoncer que néanmoins le sang d'humain permettrait la guérison. Ainsi des dons du sang aurait été fait et nombre de patients seraient déjà en partie sauvé. La jeune femme acheva son discours en ajoutant qu'il semblerait que le virus pourrait donc être contré, évitant ainsi la mort de milliers de créatures non humaines. Elle salua ensuite la foule et se recula allant s’asseoir un peu plus loin, laissant la place au membre elfique qui se fit accompagné par sa congénère.



Cependant la suite, je doute que quelqu'un s'y attendait...




La parole fut alors prise par le membre elfique. Sa voix était celle d'un condamné se livrant en place publique et se tenant près à être huée et lapidé sans sommation. Et pourtant on sentait quelque chose qui nous disait qu'il avait fait ça pour nous, pour le peuple.

"Avventuriens, Avventuriennes. Avant tout je vous prie de rester calme et attentif. Je crains que les miens et moi même payeront bien assez tôt pour l'acte que nous avons commis. Cet acte dont nous n'avions même pas idée de l'intacte que ça produirait sur vous, sur nous. Au fond je crois que personne n'aurait imaginé qu’autant d'âmes seraient soufflés en si peu de temps."

Il se tut et seuls les membres alignes derrière leur collègue purent voir la main frêle de sa compatriote prendre celle de son compagnon alors qu'il baissait la tête. Puis ce fut elle qui prit la parole d'une voix claire malgré la peur qu'on y sentait.

"J'ai eu une vision. Un vision d'effroi et d'horreur. Des morts jonchés les rues, des massacres avaient lieux. Plus de paix, plus de confiance. Juste la mort et la haine. J'ai eu une vision de l'avenir. Et cet avenir m'a fait peur. Alors pour le contrer j'ai agi contre la Nature que j'aime tant et contre vous."

Elle se tut, cherchant la force de parler alors qu'un silence de mort régnait dans la salle. Personne ne semblait comprendre ou plutôt personne ne voulait comprendre. Comment y croire ? Comment admettre ce que tans de sous entendus laissaient présagés ? Et pourtant le verdict tomba sous la voix claire et fluette de l'elfe.

"Je vous ais empoisonné."

Elle venait de déchiré le silence et le calme de la salle. En une fraction de seconde tout changea. Le silence se déchira sous les dizaines de cris de rage et de dégoût des habitants. Certains se levèrent, crachant des injures tandis que le Cercle restait immobile, pétrifié par l'annonce. Puis la lycane fit des gestes rapides et les rangés de vigiles s'épaissirent tandis que le vampires se levait, usant de son charme pour calmer le peuple près à la rébellion. Mais ce fut elle qui les calma, reprenant la parole, couvrant les cris, sa voix résonnant dans les enceintes du bâtiment et bien au-delà.

"Je l'ais fait et j'accepte votre rage. Mais je l'ai fait afin que vous compreniez aussi que sans les uns et les autres vous ne survivrez pas. J'accepte d'être puni, d'être huée ! Vous en avez le droit mais je ne l'ai ni fait par plaisir ni par joie. Je l'ai fait car c'était la guerre qui couvait sinon et ça je ne pouvais le permettre. Vous avez perdue des gens proches. Des gens que vous aimiez... Mais moi aussi. Vous avez aussi pu voir que vous n'êtes pas si différent des uns des autres. Vampire, Lycans, Humain, Elfe... Elémentaire ou même ange et démon... que sais-je encore... Vous vivez et pensez. Vous avez des désirs et des pulsions... Vous faites tous partie de cette "Humanité" si vaste et diversifié. Alors ne l'oubliez pas."



_________________________________

HRP : Je laisse aux Avventuriens le droit de poster leur réaction (par rp bien entendu). Je précise que je descends le nombre de ligne à 5 afin de permettre à tout ceux qui le désirent de poster le point de vue de leur personnage. Merci de prendre en compte que la scène est sous très bonne garde et qu'un passage forcé est "impossible" si je puis dire (à moins de désirer finir le rp en prison What a Face) mais une tentative peut être envisagé. A la suite de vos réponses j'aviserais ou non de poursuivre le rp. Sachez que vous êtes en droit de demander la parole afin de vous exprimer face au reste du peuple.
Comment faire me demanderez-vous ? Par un signe de la main. Une personne viendra et vous tendra un micro quand votre tour viendra afin que vous puissiez parlé mais vous avez bien entendu un temps limité afin de permettre à tous de s'exprimer à la foule.

Message par Invité Dim 11 Nov - 17:54

Revenir en haut Aller en bas
Danaliel avait été contacté, il devait être présent dans cet amphithéâtre. Il n'y avait jamais mis les pieds au par avant, c'était un endroit assez impressionnant. Mais le loup ne pouvait pas se permettre de s'attarder là dessus, il avait du s'habiller de façon profesionel, pensant même à soigner son apparence pour ne pas révéler à tout le monde sa véritable identité. Bien qu'il s'en fichait, on lui avait demandé de se faire discret. En tant que second il n'avait pas le droit de mourir bêtement. Il avait donc lissé ses cheveux pour éviter qu'ils partent en bataille comme d'habitude, puis comme l'avait fait sa supérieur dont il ne connaissait rien il les attacha formant une fine queue de chevale qui lui retombait dans la nuque. Il opta aussi pour porter un chapeau noir, et enfila ensuite un masque cachant uniquement ses yeux. Il portait une tenue noir simple, des mitaines noire faites pour l'action et cela lui semblait suffisant. Il faisait un peu déguisé à la sauce Halloween, mais au moins il serait difficilement reconnaissable.

Il avait été placé juste derrière la ligne de garde du corps après les signes de la louve, il semblait juste avoir un rôle de tampon, modérant les ardeurs des gardes. Par de simple signe, il n'avait pas lâché un mot depuis son entrée dans la salle, ni pour dire bonjour, ni pour se présenter, ni même pour acquiescer. Cette histoire lui passait par dessus la tête, il n'avait pas été touché, en revanche il ne put s'empêcher de rire en entendant l'elfe s'excuser en larmoyant. Enfin elle ne pleurait pas mais s'était tout comme pour Danaliel qui ne put s'empêcher de rire. Ses collègues devaient sûrement le prendre pour un abruti mais ça lui importait peut, il venait en quelques sortes de briser le calme qui venait de revenir mais ça aussi il s'en fichait. Il réajusta son chapeau, puis reprit son sang froid avant d'attendre la suite des évènements. Il n'accorda pas un regard à qui que ce soit, fixant de sa position un bout de l'amphithéâtre qu'il trouva à son goût.

Message par Invité Ven 23 Nov - 12:44

Revenir en haut Aller en bas
    Kyarra avait entendu dire qu’il y aura un rassemblement ce jour dans un des amphithéâtres du Cercle. C’était une bonne occasion d’y remettre les pieds, même si ce n’était pas le même coin qu’elle avait déjà pu « visiter ». La raison de ce rassemblement ? La mystérieuse maladie qui avait touchés quasiment la totalité des créatures non-humaines. Des rumeurs s’élevaient depuis bon nombre de jour pour mettre tout ça sur le dos des Rebelles. Si seulement, ils étaient réellement derrière tout ça. Mais non, et puis, ils auraient essayé d’agrandir le rayon des malades, histoire que ça touche également les humains.

    Bref, elle prit la direction de ce dit rassemblement dans l’espoir de voir la/les personnes qui étaient derrière tout ça. Pour les remercier mentalement d’avoir mit le bordel dans cette ville. Elle entra dans le bâtiment, il y avait déjà bon nombre de personne et ça continuait d’arriver à sa suite. La louve se dirigea vers la gauche et s’adossa au mur. Elle n’avait aucune envie de s’assoir et de donner son dos à des inconnus. Parano elle ? Bien sur, après tout, elle était sur terrain ennemi avec, semble-t-il assez de garde pour arrêter une émeute. Même si personne ne pouvait dire dans quel camp elle se trouvait, elle préférait être trop sur ses gardes que pas assez. Prudence est mère de sureté dit-on.

    Quand on prit la parole, elle commença à détailler les personnes présentes sur l’estrade. Vu son teint livide, le premier à parler était un vampire. A l’entendre il faisait parti intégrante du Cercle, donc un de ces cinq représentants. Elle grava sa tête dans sa mémoire. Histoire de pouvoir le reconnaitre. La deuxième personne, Kyarra fut choquée de la voir. C’était cette louve qu’elle avait brièvement croisé un soir au bar. Elle faisait donc partie de cette organisation également. Et d’après les dires du vampire et ce qu’elle-même annonçait, elle était le membre qui représentait les lycans. Tsss. C’était bien dommage, elle aurait bien aimé la recroiser un jour. Mais maintenant, ça ne risquait pas d’être pour prendre un verre. Allant de surprise en surprise, elle posa son regard sur l’homme qui avait rit aux dires de l’elfe. Outre le fait que ça le faisait moyen de la part d’un partisan ou d’un membre du Cercle, l’homme avait des traits qui lui rappelaient quelqu’un. La forme de sa mâchoire et ses yeux étaient commun à la louve, elle était persuadée de l’avoir déjà rencontré. Après quelques instants, elle se souvint : c’était le lycan qu’elle avait croisé avec deux autres créatures. Tain. Franchement qu’est-ce qu’il foutait là lui ? Il avait laissé tombé son parqua tout miteux pour un costume chic et surement cher. Elle soupira, si le Cercle recrutait parce qu’il était bourré de tune, n’importe qui allait signer.
    Elle continua d’écouter les dires de l’intervenante, qu’elle trouvait quelque peu pitoyable. Elle s’en voulait de ce qui s’était passé. Il fallait p’tre y réfléchir avant… Par contre, ses dernières paroles étaient à vomir. Elle poussait les gens à ne pas se rejeter. Bordel c’était quoi ce raisonnement à la con ? Comme s’ils pouvaient tous vivre heureux et en harmonie. C’en était trop pour Kyarra, elle préféra donc se barrer de cet endroit avant de devoir dire ce qu’elle pensait et de s’attirer des problèmes. Elle jeta un dernier coup d’œil aux personnes sur l’estrade pour mémoriser leur visage une dernière fois et sortie. Le bon côté dans tout ça, c’était ces nouvelles têtes. Elle allait devoir en faire une description au reste des membres.




    {Rp qui ne fait pas avancer l'event, mais je voulais qu'un membre des Rebelles soit ici. }

Message par Invité Lun 26 Nov - 23:03

Revenir en haut Aller en bas
C'était encore une fois avec un soupir et sans un mot que ce jour là l'élémentaire avait décidé de sortir pour s'aérer un peu. Dehors le ciel portait ses couleurs habituelles, du moins il pensait que c'était le cas, il quittait si rarement sa nouvelle tanière. Mais il fallait bien vivre, il fallait bien faire acte de présence dans ce monde de temps en temps, il fallait bien..

Moins d'un mois s'était écoulé depuis les deux incidents, encore quelques jours et sa nouvelle demeure pourrait fêter ses quatre semaines de présence, même si le mot "fêter" n'était pas réellement partie intégrante de son vocabulaire depuis ces jours sombres. Il n'était pas triste non, il n'était pas heureux non plus. Ni la joie ni la peine ne rythmaient ses journées, ni l'espoir ni le désespoir. Il était là, simplement, sans objectif précis, sans rêves à atteindre. Il n'avait plus utilisé ses pouvoirs sur le monde extérieur depuis ces jours, à quoi bon? à quoi pouvaient bien servir ses capacités si elles ne pouvaient redonner vie à sa maison, à quoi pouvaient-elles bien servir s'il était lâche au point de ne pas oser sacrifier une vie pour en sauver une autre?

Il marchait dans les rues, se souciant peu des passants et de leur quotidien lassant et répétitif, de leurs sentiments dévoilés. Lui qui était seulement quelques temps auparavant un être curieux restait désormais dans son monde, ne jetant que des regards discrets et distraits à ce qui l'entourait. Il repensait à l'endroit où il avait commencé à vivre depuis cette fameuse nuit, à cet étranger qui avait accepté de le prendre chez lui et à tout ce qu'il avait trouvé dans cet appartement. Il avait tout ignoré, tout mis de côté. Depuis le jour de son arrivée à aujourd'hui, où il trainait le pas dans les rues sans trop savoir où aller, il s'était enfermé dans le silence, prostré dans un coin de son nouveau domicile où habitaient aussi ses colocataires. Avait-il seulement prononcé un seul mot depuis ce jour?

Le destin était farceur et par chance ou malchance - on ne le savait pas encore - le maître des plantes n'avait pas noté ni vécu les événements tragiques de l'arrivée de l'épidémie, qui était installée dans la ville depuis le printemps. Il n'avait passé que peu de temps dans les environs et, dès sa naissance vers la fin du mois de Juin, il s'était empressé de retourner dans sa forêt. Puis le retour et ses contraintes: tenter de s'adapter à la société des vivants, retrouver les seules personnes qui pouvaient l'aider (recherches sans succès), vivre. Toutes ces tentatives s'étaient soldées par des échecs cuisants et, après quelques jours dans les rues et les incidents, il était resté enfermé.

C'est au détour d'une ruelle dans laquelle il passait par hasard qu'il nota une certaine agitation, beaucoup se regroupaient et entraient dans un bâtiment aux aspects qui détonaient quand on comparait au reste de la ville. Il jeta un regard insipide à la foule mais décida tout de même de se diriger vers la zone en question. Sa curiosité n'était plus sollicitée depuis longtemps et l'envie de savoir ce qui pouvait bien provoquer un tel rassemblement titillait son esprit. Il s'avisa donc de s'intégrer parmi les habitants et d'attendre enfin le moment où il pourrait rentrer. Dans les rangs qui attendaient de pouvoir pénétrer dans l'enceinte il passait inaperçu grâce à des vêtements bien communs, offerts gracieusement par l'étranger. Ces derniers étaient principalement constitués d'un jean bleu clair et assez ample, de chaussures de marche noires et d'un pull cowichan blanc, orné de quelques motifs noirs dont la forme était laissée à l'imagination des plus créatifs.

Le temps passa et après un certain moment l'élémentaire pénétra dans le lieu tant convoité, l'endroit était impressionnant et la foule répartie de façon structurée. Le flux des nouveaux arrivants était fluide et contrôlé par de nombreuses personnes qui semblaient avoir été assignées à cette tâche bien précise, l'une de celles-ci se dirigea vers lui en lui proposant de se diriger vers les rangs situés dans la zone centrale de l'amphithéâtre.

"Non...non merci..." répondit-il la voix un peu cassée.

Puis il se dirigea vers un coin, au fond à droite, et s'adossa au mur, silencieux. Les minutes défilèrent et les gens entraient, les portes furent fermées et les choses commencèrent lentement à se mettre en place. Des personnes montèrent pour se dévoiler aux citoyens de l'Avventura - il avait lu quelque part que c'était le nom de l'endroit dans lequel il se trouvait - puis commencèrent à parler de choses et d'autres. Puis..son visage apparut sur les gigantesques écrans, mobilisant de nouveau l'attention vacillante de l'élémentaire. Elle parlait de choses qu'il ne comprenait pas: d'infections, de sang humain, de remèdes, de guérison. Mais les mots glissaient sans l'atteindre. Ce visage..il était là, juste là, quelque part dans sa mémoire. Qui était cette jeune femme qui se tenait devant eux? pourquoi cette impression de déjà-vu? dans la pénombre de la salle le cœur de Vegeo décida de courir quelques longueurs et accéléra légèrement ses battements, pendant d'infimes secondes.

*Ambre?..pourtant...*

Finalement elle quitta l'estrade. Peut-être était-ce seulement une impression? peut-être avait-t-il croisé une personne qui lui ressemblait et que son visage était resté empreint dans sa mémoire? il ne trouverait probablement pas la réponse. Il suivit quelques instants "Ambre" du regard puis reporta ses iris verts et insondables sur la scène où une nouvelle personne se dirigeait déjà. Les mots s'alignèrent, implacables, les uns après les autres. Lui, impassible, observa les réactions des habitants puis écouta les dernières phrases d'excuses de la jeune femme.

"Mea culpa, mea maxima culpa." susurra-t-il pour lui-même, se souvenant d'une lecture qui avait meublé son silence, l'aidant à s'isoler encore plus.

Si la carapace qui était la sienne semblait à l'épreuve des balles, s'il était bel et bien devenu plus silencieux avec les semaines, le chagrin nouait tout de même sa gorge. La violence, encore la violence, toujours la violence en réponse aux maux des vivants. ne savaient-ils donc pas utiliser d'autres outils? était-ce réellement le bout du chemin de toutes les pulsions? elle parlait d'amour envers sa Mère, la Nature, d'amour envers l'Humanité. Savait-elle seulement ce qui se cachait derrière ces mots? mesurait-elle l'absurdité de ses propos? il enfonça ses mains dans ses poches puis se cala un peu plus dans son coin de mur, les yeux tristement dirigés vers la victime des nombreuses insultes qui fusaient dans l'amphithéâtre. Désabusé, il portait un regard critique sur les gens qui hurlaient leur rage.

*Quel immense mensonge..ils sont la cause de ce problème, ils sont la cause de tous leurs maux..le comprennent-ils seulement?* pensa-t-il, le visage assombri.

Il sentait que quelque chose arriverait à cette jeune femme, Alazar. Mais il ne voulait pas que ce soit quelque chose de mal, aucune punition n'était à imposer car la coupable n'était pas seule, ses actions n'étaient que la résultante de la haine des Hommes et des autres Créatures. Une seule solution transcendait toutes les autres et s'imposait par son évidence, une solution que l'élémentaire prononça à haute voix, tellement absorbé dans ses pensées qu'il n'avait remarqué si le silence était tombé sur la salle ou pas. Alors que le son traversait ses lèvres, ses yeux s'illuminèrent d'un vert plus prononcé, né du désir de paix que sa race lui imposait en quelque sorte.

"Le Pardon.."

Message par Invité Mer 19 Déc - 16:03

Revenir en haut Aller en bas
Quelques jours avaient passés depuis mon entrevue avec Alias Omega, la jeune aveugle. Mes journées étaient toujours les mêmes et sans grandes surprises ni nouveautés. Les cours, les révisions, mon entraînement personnel et mes questionnements chaque soir au moment de dormir. Rien de bien palpitant en soi. Et comme chaque jours, je m’apprêtais à vivre cette journée comme les autres. J'étais loin du compte...

J'avais presque oublié l'appel du Cercle. Une réunion sur le drame qui sévissait en ville et où tout les habitants étaient conviés. Je ne savais pas si les citoyens, moi-même, aurions un rôle important à jouer. La seule chose que je savais c'est que je devais être présente. Autant pour voir et comprendre ce qui se passait mais aussi afin de me faire mon avis sur les représentants du Cercle.

Je n'avais toujours pas trouver les réponses à mes questions mais je savais qu'aujourd'hui était peut-être une opportunité de m'en approcher. Et déjà, le simple fait de me retrouver dans ces lieux, me rappelait chaque instant passée avec la recruteuse, que je devrais revoir tôt ou tard. Mais cette fois, ce n'était pas dehors que j'avais rendez-vous, mais dans l'amphithéâtre.

Il y avait pas mal de garde à chaque entrées comme si le Cercle craignait le pire. C'était tantôt rassurant et tantôt effrayant. Il y avait pas mal de monde déjà installée dans la salle. Je ne savais pas pourquoi mais l'ensemble me donnait une impression d'insécurité. Les gens marmonnaient pendant que les vigiles guettaient le moindre suspect. Même si les gens semblaient calme, leurs regard trahissaient la méfiance.

J'avançais vers une place libre sur l'extrémité droite de la salle. Je cherchais une fois assise la sortie comme si l'ambiance générale des lieux m'avait rattraper. Je regardais la foule en attendant que le Cercle se manifeste. Et mon attente ne fut pas longue. Je vis alors un premier représentant à la voix envoûtante prendre la parole. J'appris par la même occasion que la représentante des lycans avait été assassinée mais remplacée.

Mon cœur se serra dans ma poitrine à cette nouvelle. Mon esprit quand à lui prenait conscience d'une chose : du risque d'être représentant d'un peuple. Le regard de nouveau sur l'estrade, j'observais la jeune femme en tailleur prenant la parole. Sa voix... Je l'avais déjà entendu quelque part. Je me concentrais donc sur elle cherchant un indice. Ambre... Je ne connais pas de personne sous ce nom mais... un doute m'assaillait aussitôt. Ces yeux... Citrine. Il n'y avait pas de doutes, il s'agissait bien de cette lycane que j'avais rencontrer au détour d'une ruelle.

Cette journée devenait un peu trop lourde en rebondissement cette fois. J'avais vu de quoi était capable cette femme et pourtant... elle était là, au Cercle. L'incompréhension et la surprise pouvait se lire sur mon visage. Mais lorsque Citrine quitta l'estrade pour laisser place à d'autre représentant, mon sang ne fit qu'un tour. La nouvelle était tellement invraisemblable que je retombais lourdement sur ma chaise.

Je n'en revenais pas. Je n'osais même pas y croire, tellement que j'en oubliais tous ce qui m'entourait. Je revivais en deux temps trois mouvements tout les événements passés. Les gens en ville tombant peu à peu malade, Locus qui crachait du sang, sa mort, mes délires sous la maladie, mon arrivée à l’hôpital... Tout s'embrouillait et se mélangeait avec cette journée. Ma tête n'arrivait plus à faire le trie dans tout ce désordre existentielle.

Le Cercle ne ressemblait plus à ce que je pensais. Les actes des gens devenaient de plus en plus incohérents et insensés. Je ne savais plus ou se trouvais le vrai du faux... Je me sentais simplement perdu... Dans ce monde... Dans cette ville... Dans mes pensées... Je me recroquevillais sur moi-même, la tête entre les mains cherchant la vérité.

Quelques minutes passèrent où je réalisais que chacun d'entre nous étions égoïste. Tout le monde souhaites protéger les siens et sa race avant celle des autres. Mais ne penses jamais à la communauté. Les paroles de cette représentante étaient vrai : nous sommes tous pareils et en même temps si différent. Si nous avions été à sa place, qu'aurions nous fait ? La même chose certainement. En pensant agir pour le bien d'autrui, il arrive parfois de faire la pire des choses.

Je regardais alors la jeune fille et comprenait étrangement son mal-être. Elle s'en voulait et acceptait cette punition sans broncher car elle ne se pardonne pas elle même. Il est parfois plus facile de pardonner aux autres qu'à soit même. Et la solution la plus simple est parfois de se faire détester et rejeter des autres. Pourtant une seule mot sonnait à mes oreilles.

« Le Pardon... »

Un jeune homme blond non loin de moi avait prononcer ce que j'estimais comme lui être la meilleur chose sur le moment. Ses yeux brillaient de volonté. Je sentais alors grimper en moi cette même volonté. Mon feu brûlait intensément et sans réfléchir, je me levais pour clamer haut et fort avec lui.

« Le Pardon ! »

J'avais peut-être perdu une personne chère à cause d'elle mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle avait essayer de nous aider, c'est trompé et en paye le prix désormais. Elle se punissait déjà bien assez elle-même. Il ne servait à rien d'en rajouter.

Je ne savais pas si mon geste comme le sien serait perçu de la même façon par le reste des habitants. Mais au moins, nous aurions essayé de défendre une chose: la paix.

Message par Invité Mer 19 Déc - 17:38

Revenir en haut Aller en bas
Beaucoup était présent et beaucoup est nombreux même si en cet instant il ne formait qu'une masse contre une race. Le destin se tenait à côté de chacun d'eux. Leur vie, il la connaissait, leur vie c'est lui qui s'en amusait. Et aujourd'hui il avait écrit ce qu'il pensait être un chapitre ultime pour un peuple unique. Il regardait la jeune fille qui faisait face à la foule en hargne et s'amusait de la voir assumer son geste ainsi.

Il n'était pas humain, il n'avait pas de coeur. Il n'était que le scientifique et l'écrivain à la plume universel de ce conte réel et aucune pitié ne pouvait le traverser. Il savait pourtant que l'elfe connaissait déjà le jour de sa fin et cela lui laissait un arrière goût dans la bouche.
La foule elle hurlait des injures, un geste de la nouvelle chienne du Cercle firent agirent ses membres. Elle semblait déjà avoir trouvé ses marques la petite mais pour combien de temps encore ? Et là au coeur des masses se trouvait le vers dans la pomme qui avait déjà reconnu l'autre congénère... Et là un peu plus loin, un élémentaire qui, d'un murmure a soulevé le feu d'un coeur en proie au doute. Un coeur qui cherche une famille qui n'est pas si loin d'elle pourtant.... Un coeur qui vient peut être de comprendre une chose qu'elle sait déjà ....
Elle hurle le pardon et la foule se tait sous l'écho de cette voix, peut être trop forte malgré elle. Le silence s'abat quand une brise rentre par les grandes portes laissés ouvertes. Un vent qui vient susurrer le dernier message d'un peuple destitué par la honte et le remord.

Le vent se fait plus fort sans pour autant décoiffer comme s'il avait la décence de chantais à nos oreilles sans chercher à nous froisser. Il murmure un chant qui apaise plus que le charme d'un vampire où qu'un pouvoir quelconque. Il est une ballade dans les bois, une soirée au coin du feu, l'espoir de retrouvailles auprès de ceux qu'on aime, oui il est de ses plaisirs simples mais qui font le bonheurs d'un homme. Alors sans chercher à comprendre on se laisse bercer et on ferme les yeux. Plusieurs minutes ou une fraction de seconde et l'on oublie la cause de notre querelle et le poison mais étrangement on oublieras jusqu'à une race. Ce sera la seule chose qui ne nous reviendras jamais car quand on ouvrira à nouveau les yeux sur le monde, elle n'y sera plus. Vous aurez beau aller au bois vous promener ou chanter au pied de la fontaine, désormais ni elfe sauvage ni dryade ne viendront enchanter cet instant. Alors peut être ce seul souvenir d'eux sera une légère pointe sur le coeur et le vœu que ce peuple existe qui sait....



################################

Le peuple elfe a disparu de l'Avventura. Suite à cela le peuple l'oublie sans explication, à croire que le destin se joue de lui. Les gens en colère n'auront plus de coupable et se contenterons de se dire que ce sont les Rebelles. Le Cercle finira de soigner les malades et peu à peu la vie reprends son cours.

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum